(19) |
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(11) |
EP 0 114 762 B1 |
(12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
(45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
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28.06.1989 Bulletin 1989/26 |
(22) |
Date de dépôt: 12.01.1984 |
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(54) |
Matelas utilisable à des fins thérapeutiques, notamment pour éviter la formation d'escarres
lors d'un alitement prolongé d'un patient
Matratze, verwendbar für therapeutische Zwecke, insbesondere zum Verhindern von Dekubitus
als Folge langer Bettlägerigkeit eines Patienten
Matress for therapeutic purposes, especially for preventing pressure sores as a result
of a patient being confined to bed for a long period
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(84) |
Etats contractants désignés: |
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AT BE CH DE GB IT LI LU NL SE |
(30) |
Priorité: |
19.01.1983 FR 8300790
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(43) |
Date de publication de la demande: |
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01.08.1984 Bulletin 1984/31 |
(73) |
Titulaire: SUPPORT SYSTEMS INTERNATIONAL |
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F-34033 Montpellier Cedex (FR) |
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Inventeur: |
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- Viard, Jean-Louis Bernard
F-34790 Grabels (FR)
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(74) |
Mandataire: Portal, Gérard et al |
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Cabinet Z. Weinstein
20, Avenue de Friedland 75008 Paris 75008 Paris (FR) |
(56) |
Documents cités: :
EP-A- 0 046 008 FR-A- 2 087 528 FR-A- 2 324 260
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DE-A- 2 235 818 FR-A- 2 220 238
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Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] La présente invention concerne un matelas utilisable à des fins thérapeutiques, du
type décrit dans le préambule de la revendication principale.
[0002] Un tel matelas est déjà décrit dans le document FR-A-2 324 260. Ce matelas est adaptable
au poids du patient de façon à éviter la formation d'escarres quel que soit le poids
du patient alité sur le matelas. Pour résoudre ce problème, on a découpé dans le corps
du matelas une cavité destinée à recevoir une garniture d'insertion de forme rectangulaire
et présentant sur un côté une pluralité de cellules portantes individuelles formant
plots. Pour tenir compte des poids différents des patients, on change les garnitures
d'insertion.
[0003] Ce matelas connu a pour inconvénient majeur que différentes garnitures d'insertion
doivent être utilisées pour des patients de poids différent. De plus, ces garnitures
n'occupent qu'une certaine partie de la surface sur laquelle repose le malade, ce
qui diminue l'efficacité de ce matelas. De plus, cette efficacité déjà imparfaite
risque d'être encore plus réduite si le personnel devant préparer le lit ne réussit
pas à associer à un malade donné le type approprié de garniture d'insertion. En résumé,
le matelas connu présente une structure complexe, coûteuse et qui risque d'être relativement
peu efficace.
[0004] La présente invention a pour but de proposer un matelas qui ne présente pas les inconvénients
susmentionnés.
[0005] Ce but est atteint grâce aux caractéristiques qui sont énoncées dans la partie caractérisante
de la revendication principale.
[0006] C'est grâce à ces caractéristiques particulières, que le matelas selon l'invention
résout le problème d'adaptation âu poids du patient sans qu'il soit nécessaire de
modifier la structure du matelas par exemple par la mise en place d'une garniture
d'insertion spécifique. Selon l'invention, un même matelas peut être utilisé pour
tous les patients ayant un poids pouvant aller de 20 à 100 kg, l'adaptation étant
assurée par la structure revendiquée des plots de contact.
[0007] Il ressort de ce qui précède que le matelas selon l'invention ne découle pas de façon
évidente du document FR-A-2 324 260, pris séparément ou en combinaison avec d'autres
antériorités. Par exemple l'antériorité EP-A-0 046 008 a pour objet un matelas qui
comporte également une garniture d'insertion pourvu de plots de contact, sans pour
autant concerner le problème d'adaptation au poids d'un malade. La garniture d'insertion
est formée par un coussin gonflable par l'introduction de l'air sous pression, dont
la surface supérieure est conformée pour présenter à l'état gonflé des éléments tronconiques
qui constituent lesdits plots de contact. La surface supérieure est recouverte d'un
élément de revêtement dont la forme est complémentaire à celle de la surface du coussin.
Dans l'espace défini entre la surface supérieure et le revêtement peut être introduit
de l'air sous pression qui peut échapper à travers des orifices pratiqués dans ce
dernier. Le matelas selon EU-A-0 046 008 présente ainsi une structure très particulière
qui ne donne aucun enseignement à l'homme du métier, qui permettrait de réaliser le
matelas selon l'invention, même en combinaison avec le document FR-A-2 324 260.
[0008] Enfin, un autre matelas est connu par le document FR-A-2 087 528 qui n'est pas relatif
au problème de l'invention et ne comporte pas de plots de contact. Il s'agit d'une
structure de matelas formée par juxtaposition d'un certain nombre de coussins. Chaque
coussin est réalisé sous la forme d'un parallélépipède et est constitué de bas en
haut d'abord par un support de hauteur importante réalisé en une matière cellulaire
à alvéoles fermées et prévue relativement résistante à la compression, puis par une
couche de plus faible épaisseur que celle du support et prévue en une matière semblable
mais moins résistante, et enfin par une nappe faite en une matière cellulaire à alvéoles
ouvertes et dont la souplesse est très grande. Cette structure de matelas a pour objectif
d'empêcher la formation d'escarres au niveau de massifs osseux du corps et éviter
un nettoyage fastidieux et une désinfection coûteuse du matelas. Ce problème est résolu
en composant le matelas d'éléments fractionnaires, c'est-à-dire de coussins juxtaposés
qui ayant un prix de revient très bas peuvent être jetés purement et simplement après
utilisation. On constate que la constitution de chaque coussin en trois couches n'est
nullement mise en rapport avec une possibilité quelconque d'adapter ce matelas à des
poids différents des patients. Cette antériorité FR-A-2 087 528 ne suggère nullement
que la multitude des garnitures d'insertion selon le document FR-A-2 224 260 peut
être évitée en conférant aux plots de contacts une structure en plusieurs couches
superposées.
[0009] L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages
à celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui
va suivre faite en référence aux figures qui donnent deux exemples de réalisation
de l'invention, et qui ne sauraient en aucune façon limiter la portée de l'invention.
[0010] La figure 1 est une vue en perspective d'un premier exemple de réalisation d'un matelas
anti-escarres selon la présente invention, et
[0011] la figure 2 est une vue en perspective d'un deuxième exemple de réalisation d'un
matelas selon l'invention.
Exemple 1
[0012] La figure 1 représente un matelas anti-escarres qui comprend de manière connue en
soi une zone de contact 1 et une zone de base formant semelle 2. La zone de contact
1 comporte des canaux 4 de séparation de la masse du matériau en plots 6 de contact
indépendants les uns des autres.
[0013] Selon l'invention, ce matelas est constitué d'au moins deux couches 8, 10, 12 ou
plaques superposées de matériau cellulaire souple de résistance à la compression différente
l'une par rapport à l'autre, disposées de telle sorte que la résistance à la compression
soit croissante depuis la surface 14 de la zone de contact 1 jusqu'à la semelle 2
du matelas. D'autre part, les plots 6 comportent au moins dans la majeure partie de
leur masse au moins l'une (8, 10) desdites deux couches (8, 10 ; 12) de manière à
avoir une portance du matelas adaptée au poids du patient.
[0014] Dans l'exemple représenté, les plots de contact comportent dans la majeure partie
de leur masse au moins deux couches 8, 10 de matériau cellulaire souple de résistance
à la compression différente tandis que la semelle 2 est réalisée en une seule couche
12.
[0015] Ces trois couches 8, 10, 12 sont par exemple réalisées en un matériau cellulaire
souple du type polyéther mais chacune des couches peut être réalisée en un matériau
cellulaire souple de nature différente.
[0016] Dans l'exemple représenté, la première couche 8 qui constitue en fait en pratique
la couche de contact est réalisée en un matériau mousse de type polyéther ayant une
densité de 21 kg/m
3 ce qui donne une résistance à la compression de 3 à 5 g/cm
2 à 25 % d'écrasement selon la norme ISO précitée, et une épaisseur de 3 cm.
[0017] La deuxième couche 10 est réalisée en un matériau mousse de type polyéther ayant
une densité de 23 kg/m
3 ce qui donne une résistance à la compression de 11 à 18 g/cm
2 à 25 % d'écrasement (épaisseur 6 cm) et la troisième couche qui forme l'essentiel
de la semelle 2 est réalisée en un matériau mousse de type polyéther ayant une densité
égale à 27 kg/m
3 ce qui correspond à une résistance à la compression de 22 à 28 g/cm
2 à 25 % d'écrasement selon la norme ISO précitée, et a une épaisseur de 9 cm.
[0018] On peut observer en outre en référence à la figure 1 que les canaux 4 se terminent
sensiblement à la surface de contact entre la deuxième couche 10 et la semelle 2 mais
ils peuvent également se prolonger légèrement dans la semelle 2 sans inconvénient
particulier.
[0019] Un tel matelas est fabriqué de la manière suivante :
Les couches 8, 10 et 12 peuvent être liées entre elles de préférence par collage et
ensuite le matelas multicouche ainsi formé est soumis à une découpe appropriée pour
réaliser les canaux 4 de manière à définir les plots indépendants 6. La forme des
plots indépendants 6 peut être quelconque pourvu que les plots 6 conservent leur indépendance.
Dans l'exemple représenté ces plots ont de préférence une forme pyramidale tronquée
qui procure un aspect esthétique particulièrement agréable à l'oeil.
[0020] On observera que un tel matelas à trois couches pourrait être obtenu directement
par un moulage approprié réalisant directement la succession de couches précitée avec
les canaux 4.
[0021] Actuellement, on préfère réunir par collage plusieurs couches ou plaques de matériau
cellulaire souple qui sont ensuite soumises à un découpage approprié qui permet non
seulement de réaliser les canaux 4 mais également d'adapter les dimensions du matelas
à la demande.
Exemple 2
[0022] Dans cet exemple, en référence à la figure 2, le matelas est réalisé par la superposition
de cinq couches de résistance à la compression différente qui sont successivement
les suivantes depuis la surface de contact 16 à la semelle 18.
[0023] Une première couche 20 réalisée en un matériau cellulaire souple formé par une mousse
de polyuréthane ayant une densité de 30 kg/m3 correspondant à une résistance à la
compression de 10 à 14 g/cm
2 à 25 % d'écrasement. Son épaisseur est de 2 cm.
[0024] Une deuxième couche 22 également en mousse de polyuréthane ayant une densité de 32
kg/m
3 correspondant à une résistance à la compression de 14 à 18 g/cm
2 à 25 % d'écrasement, et de 2 cm d'épaisseur.
[0025] Une troisième couche 24 en mousse de polyuréthane ayant une densité de 35 kg/m
3 correspondant à une résistance à la compression de 16 à 21 grammes par cm
2 à 25 % d'écrasement, et son épaisseur est de 2 cm.
[0026] Une quatrième couche 26 également en mousse de polyuréthane ayant une densité de
37 kg/cm
3 correspondant à une résistance à la compression de 22 à 28 grammes par cm
2 à 25 % d'écrasement, et une épaisseur égale à 6 cm.
[0027] Ces quatre couches forment la majeure partie du plot 32 défini par les canaux 30
de séparation analogues aux canaux 4 de la figure 1.
[0028] Enfin, la semelle 18 est formée par une cinquième couche 28 en mousse de polyuréthane
ayant une densité de 55 kg/m
3 correspondant à une résistance à la compression de 55 à 66 g/cm
2 à 25 % d'écrasement, et 6 cm d'épaisseur.
[0029] Ainsi, dans le cas d'un patient ayant un poids compris entre 20 et 25 kilogrammes,
seules les première et deuxième voire troisième couches vont travailler en écrasement
entre 10 et 60 % environ.
[0030] Pour un poids moyen, d'environ 50 kilogrammes, les première, deuxième, troisième
couches vont travailler entre 10 et 60 % environ.
[0031] Enfin, pour un poids important d'environ 100 kilogrammes, les cinq couches font travailler
dans une même valeur de 10 à 60 % d'écrasement.
[0032] On peut constater ainsi que cette nouvelle structure de matelas anti-escarres présente
l'avantage technique inattendu qu'un patient ayant un poids élevé va comprimer au
maximum les première et deuxième couches mais la sustentation va être reprise par
les troisième, quatrième et cinquième couches ce qui empêche tout phénomène de talonnement.
[0033] D'autre part, un patient d'un faible poids, comme par exemple un enfant, fait travailler
intégralement la première et/ou la deuxième couche.
[0034] On obtient donc un matelas d'une portance adaptée au poids du patient tout en bénéficiant
des avantages particuliers procurés par la présence de plots de portance indépendants
les uns des autres, en vue d'obtenir l'effet anti-escarres primitivement recherché.
[0035] Pour améliorer sa présentation, on peut utiliser des couleurs pour les diverses couches
du matelas, ces couleurs pouvant être différentes pour chaque couche.
[0036] L'invention comprend d'autre part tous les moyens constituant des équivalents techniques
des moyens décrits ainsi que leurs diverses combinaisons. Ainsi, comme cela a été
dit en particulier à l'exemple 1, on peut mélanger différentes catégories de mousse
pour constituer les diverses couches du matelas. En particulier, on peut utiliser
une mousse de moins bonne qualité pour la semelle 2 sans préjudicier aux caractéristiques
du matelas.
[0037] De même, le matelas multicouche précité peut être coulé en une seule fois dans un
moule approprié à partir d'une machine capable de réaliser l'empilement vertical de
couches précité et qui peut comprendre par exemple une filière appropriée multi-étages
indépendants dont chacun est alimenté en un matériau de densité ou résistance précitée
propre, différente de celle des autres matériaux. Enfin le matelas peut comporter
un nombre quelconque de couches (n couches).
1. Matelas utilisable à des fins thérapeutiques notamment pour éviter la formation
d'escarres lors d'un alitement prolongé d'un patient sur ledit matelas, à base de
matériaux cellulaires souples, comportant une zone de base formant semelle (2) de
matelas et une zone supérieure de contact (1) pourvue de plots de contact (6) indépendants
les uns des autres et séparés par des canaux (4), caractérisé en ce que la zone pourvue
de plots de contact est fixée sur la surface supérieure de la semelle (2) et chaque
plot de contact comporte au moins deux couches superposées (8, 10) de matériaux cellulaires
souples, la résistance à la compression de ces deux couches et de la semelle étant
croissante depuis la surface de contact (14) du matelas jusqu'à ladite semelle.
2. Matelas anti-escarres selon la revendication 1, caractérisé en ce que la semelle
du matelas est réalisée en une seule couche (12) et la zone de contact comprend toutes
les autres couches (8, 10).
3. Matelas anti-escarres selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que la résistance à la compression de chaque couche (8, 10, 12 ; 20, 22, 24,
26, 28) est comprise entre 3 g/cm2 et 200 g/cm2 selon la norme ISO référence DIS 3386 établissant le poids nécessaire pour écraser
le matériau cellulaire souple à 25 % de son épaisseur initiale.
4. Matelas anti-escarres selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que les couches sont réunies par collage et les canaux (4 ; 30) de séparation
sont réalisés ultérieurement par découpe dans la surface vierge de la couche de résistance
à la compression la plus faible.
5. Matelas anti-escarres selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que le matériau souple cellulaire est choisi parmi le groupe comprenant un matériau
mousse de polyuréthane, un matériau mousse de polyéthylène ; un matériau mousse de
chlorure de polyvinyle ; un matériau mousse de type polyéther ; ou un latex.
6. Matelas anti-escarres selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce qu'il comprend cinq couches superposées de matériau cellulaire souple (20, 22,
24, 26, 28) dont quatre couches (20, 22, 24, 26) pour les plots (32) précités.
7. Matelas anti-escarres selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que la composition du matériau cellulaire souple est la même pour chacune des
couches et de préférence choisie parmi une mousse de polyuréthane ou une mousse de
type polyéther.
8. Matelas anti-escarres selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que les plots précités (8 ; 32) ont une forme pyramidale tronquée.
1. Mattress usable for therapeutical purposes, more particularly for preventing the
formation of bedsores during a long lying in bed of a patient on the said mattress,
based on flexible cellular materials, comprising a base region forming a mattress
sole (2) and an upper contact region (1) provided with contact elements (6) independant
from each other and separated by slots (4), characterized in that the region provided
with contact elements is fastened on the upper surface of the sole (2) and each contact
element comprises at least two superimposed layers (8, 10) of flexible cellular materials,
the resistance to compression of these two layers and of the sole increasing from
the contact surface (14) of the mattress to the said sole.
2. Anti-bedsore mattress according to claim 1, characterized in that the sole of the
mattress is constituted by a single layer (12) and the contact region comprises all
the other layers (8, 10).
3. Anti-bedsore mattress according to any one of the preceding claims, characterized
in that the resistance to compression of each layer (8, 10, 12; 20, 22, 24, 26, 28)
is comprised between 3 g/cm2 and 200 g/cm2 according to the ISO reference DIS 3386 standard establishing the weight necessary
to crush the flexible cellular material to 25 % of its initial thickness.
4. Anti-bedsore mattress according to any one of the preceding claims, characterized
in that the layers are adhesively bound together and the separating slots (4 ; 30)
are obtained subsequently by cutting the intact surface of the layer with the lowest
resistance to compression.
5. Anti-bedsore mattress according to any one of the preceding claims, characterized
in that the cellular flexible material is selected from the group comprising a polyurethane
foam material, a polyethylene foam material, a polyvinyl chloride foam material, a
foam material of the polyether type, or a latex.
6. Anti-bedsore mattress according to any one of the preceding claims, characterized
in that it comprises five superposed layers (20, 22, 24, 26, 28) of flexible cellular
material, four (20, 22, 24, 26) of which for said contact elements (32).
7. Anti-bedsore mattress according to any one of the preceding claims, characterized
in that the flexible cellular material composition is the same in each of the layers
and is chosen preferably among a polyurethane foam or a polyether-type foam.
8. Anti-bedsore mattress according to any one of the preceding claims, characterized
in that said contact elements are truncated pyramidal in shape.
1. Für therapeutische Zwecke verwendbare Matratze, insbesondere zum Verhindern von
Dekubitus als Folge längerer Bettlägerigkeit eines Patientes auf der besagten Matratze,
auf Basis von geschmeidigen zelligen Materialien, mit einer eine Matratzensohle (2)
bildenden Grundzone und einer oberen, mit voneinander unabhängigen und durch Kanäle
(4) getrennten Kontaktelementen (6) versehenen Kontaktzone (1), dadurch gekennzeichnet,
daß die mit Kontaktelementen versehene Zone auf der oberen Fläche der Sohle (2) befestigt
ist und daß jedes Kontaktelement wenigstens zwei, aus geschmeidigen zelligen Materialien
bestehende, aufeinander liegende Schichten (8, 10) aufweist, wobei die Druckfestigkeit
dieser beiden Schichten und der Sohle von der Kontaktfläche (14) der Matratze bis
zur besagten Sohle zunimmt.
2. Dekubitus verhindernde Matratze nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die
Sohle der Matratze aus einer einzigen Schicht (12) besteht und daß die Kontaktzone
alle anderen Schichten (8, 10) umfaßt.
3. Dekubitus verhindernde Matratze nach einem beliebigen der vorangehenden Ansprüche,
dadurch gekennzeichnet, daß die Druckfestigkeit jeder Schicht (8, 10, 12 ; 20, 22,
24, 26, 28) zwischen 3 g/cm2 und 200 g/cm2 liegt gemäß der Isonormbezugszeichen DIS 3386, die das zur Quetschung des geschmeidigen
zelligen Materials bis 25 % dessen ursprünglicher Dicke benötigte Gewicht bestimmt.
4. Dekubitus verhindernde Matratze nach einem beliebigen der vorangehenden Ansprüche,
dadurch gekennzeichnet, daß die Schichten durch Kleben vereinigt sind und daß die
Trennungskanäle (4; 30) danach durch Schneiden in der intakten Fläche der Schicht
mit der niedrigsten Zugfestigkeit gebildet werden.
5. Dekubitus verhindernde Matratze nach einem beliebigen der vorangehenden Ansprüche,
dadurch gekennzeichnet, daß das geschmeidige zellige Material aus der ein Polyurethan-Schaummaterial,
ein Polyethylän-Schaummaterial, ein Polyvinylchlorid-Schaummaterial, ein Polyätherartiges
Schaummaterial oder einen Latex umfassenden Gruppe gewählt ist.
6. Dekubitus verhindernde Matratze nach einem beliebigen der vorangehenden Ansprüche,
dadurch gekennzeichnet, daß sie fünf aufeinander liegende, aus geschmeidigem zelligen
Material bestehende Schichten (20, 22, 24, 26, 28), von denen vier Schichten (20,
22, 24, 26) für die besagten Kontaktelemente (32) bestimmt sind, umfaßt.
7. Dekubitus verhindernde Matratze nach einem beliebigen der vorangehenden Ansprüche,
dadurch gekennzeichnet, daß die Zusammensetzung des geschmeidigen zelligen Materials
dieselbe ist für jede der Schichten und vorzugsweise aus einem Polyurethanschaum oder
einem poly- ätherartigen Schaum gewählt ist.
8. Dekubitus verhindernde Matratze nach einem beliebigen der vorangehenden Ansprüche,
dadurch gekennzeichnet, daß die besagten Kontaktelemente (6 ; 32) die Gestalt eines
Pyramidenstumpfes aufweisen.
