[0001] La présente invention a pour objet un étrier de sécurité destiné à l'équitation,
c'est-à-dire un étrier susceptible de se détacher l'étrivière correspondante pour
assurer la libération du pied du cavalier en cas de chute de celui-ci. En effet, avec
des étriers de type classique le pied risque alors de se trouver coinçé dans l'étrier
correspondant ce qui risque d'entraîner un grave accident pour le cavalier.
[0002] Il a déjà été proposé différents systèmes de sécurité destinés à assurer la libération
des pieds d'un cavalier lors d'une chute. Cependant les systèmes existant actuellement
ne permettent pas de résoudre ce problème de façon pleinement satisfaisante.
[0003] Ainsi, le brevet FR 403.632 décrit un étrier dont la tête est attachée à l'étrivière
correspondante par l'intermédiaire d'un support susceptible de permettre la libération
de cet étrier dans certaines circonstances. Ce support affecte la forme d'un arceau
dont les branches sont disposées dans des plans s'étendant à angle droit par rapport
au plan général de l'étrier. A leur extrémité inférieure, les deux branches de cet
arceau comportent une saillie engagée dans une cavité ménagée sur le côté correspondant
d'une protubérance prévue sur le dessus de la tête de cet étrier. La libération de
l'étrier suppose donc que la chute du cavalier provoque une rotation de la protubérance
de la tête de l'étrier entre les deux branches du support en forme d'arceau, de façon
que les saillies de celles-ci se trouvent dégagées en dehors des cavités de cette
protubérance. Toutefois, comme les deux branches du support en forme d'arceau sont
disposées dans des plans s'étendant à angle droit par rapport au plan général de l'étrier,
il se produit plutôt une rotation du support de l'étrier à l'intérieur de la boucle
formée par l'étrivière, ou bien encore un vrillage de cette étrivière. Or, dans un
cas comme dans l'autre, il n'y a pas libération de la tête de l'étrier par rapport
à son support, puisqu'une telle libération nécessite obligatoirement une rotation
de la protubérance supérieure de la tête de l'étrier entre les deux branches de son
support.
[0004] Quant au brevet GB 753 418, il décrit un système d'étrier de sécurité dans lequel
la tête de l'étrier est attachée à l'étrivière correspondante par l'intermédiaire
d'un dispositif d'accouplement comportant une lame élastique maintenant la tête de
l'étrier en appui sur une patte de retenue engagée dans l'oeil de cette tête, tout
en permettant son dégagement en cas d'effort anormal de pivotement de l'étrier. Là
encore cette solution est imparfaite car il existe un jeu important de débattement
de la tête de l'étrier sur-la patte de retenue et ce jeu facilite un dégagement intempestif
de l'étrier par rapport à son dispositif d'accouplement. Par ailleurs, le système
ainsi prévu ne permet pas de réaliser la libération de l'étrier dans des conditions
précises de dégagement pour un effort déterminé de torsion. D'autre part, ce système
ne présente pas une robustesse suffisante car la lame élastique assurant la retenue
en place de l'étrier est très rapidement détériorée.
[0005] C'est pourquoi la présente invention a pour but de réaliser un étrier permettant
d'obtenir une sécurité optimum de libération du pied en cas de chute du cavalier et
ce pour un effort déterminé de torsion, ce dispositif étant également conçu de manière
à être extrêmement robuste.
[0006] A cet effet, l'invention a pour objet un étrier de sécurité pour l'équitation dont
la tête est attachée à l'étrivière correspondante par l'intermédiaire d'une pince
élastique dont les deux mâchoires enserrent la partie supérieure de la tête de cet
étrier en ayant des éléments de retenue engagés dans un oeil de cette tête, caractérisé
en ce que la partie supérieure de la tête de cet étrier affecte la forme d'une came
comportant deux faces planes parallèles au plan général de l'étrier et contre lesquelles
s'applique normalement les deux mâchoires de la pince d'accouplement, la forme de
cette came permettant à celle-ci de provoquer un début d'écartement de ces deux mâchoires
en cas de rotation de cette came sur elle-même, et en ce que la mâchoire de la pince
d'accouplement, qui est destinée à être placée vers l'arrière, se prolonge vers le
bas par une patte disposée en regard de la partie inférieure de la tête de l'étrier,
pour constituer une butée s'opposant au pivotement de l'étrier vers l'arrière.
[0007] Ainsi, la libération du pied ne peut se produire qu'en cas de pivotement relatif
de l'étrier vers l'avant par rapport à l'étrivière correspondante, donc en cas d'un
effort anormal dû à la chute du cavalier.
[0008] Cependant, d'autres particularités et avantages de l'étrier de sécurité selon l'invention
apparaîtront au cours de la description suivante de quelques exemples de réalisation
de celui-ci. Cette description est donnée en référence au dessin annexé à simple titre
indicatif, et sur lequel:
La figure 1 est une vue en élévation de face d'une première forme de réalisation de
l'étrier de sécurité selon l'invention et de son dispositif d'accouplement avec l'étrivière
correspondante;
La figure 2 est une vue en coupe verticale selon la ligne II-II de la figure 1, mais
à échelle différente;
Les figures 3 et 4 sont des vues similaires illustrant deux phases successives de
la libération de l'étrier en cas de chute du cavalier;
La figure 5 est une vue en élévation d'une selle portant le présent étrier, cette
vue illustrant les conditions de fonctionnement de l'ensemble;
La figure 6 est une vue partielle similaire à la figure 2 qui illustre le mode de
ré-enclenchement de la tête de l'étrier entre les deux mâchoires de retenue.
Les figures 7 et 8 sont des vues partielles en coupe similaires à la figure 2, mais
qui représentent diverses autres formes de réalisation de l'étrier de sécurité selon
l'invention.
[0009] Les figures 1 à 6 représentent un exemple de réalisation dans lequel l'étrier correspondant
1 est attaché à l'étrivière 2 par l'intermédiaire d'un dispositif d'accouplement désigné
par la référence générale 3. Celui-ci est constitué par une pince élastique dont les
deux mâchoires 4 et 5 sont disposées dans deux plans sensiblement parallèles au plan
général X-Y de l'étrier. Ces deux mâchoires emprisonnent entre elles la partie supérieure
6 de la tête 7 de l'étrier, c'est-à-dire la partie de cette tête qui se trouve située
au-dessus de l'oeil 8 de celle-ci.
[0010] A leur extrémité inférieure, ces deux mâchoires portent, sur leur face en regard,
des becquets 9 qui sont engagés à l'intérieur de l'oeil 8 de la tête de l'étrier.
Ainsi, ces becquets servent d'éléments de retenue pour la partie supérieure 6 de cette
tête.
[0011] Les deux mâchoires 4 et 5 sont portées par deux lames élastiques 10 dont les extrémités
supérieures sont solidarisées l'une avec l'autre, par exemple par des points de soudure
11 ou des rivets. De plus, les extrémités supérieures de ces deux lames présentent
une ouverture 12 à l'intérieur de laquelle est engagée l'étrivière 2 correspondante.
Ainsi, les deux lames élastiques 10 constituent des moyens élastiques tendant à maintenir
l'une vers l'autre les deux mâchoires 4 et 5 afin d'assurer l'accouplement de l'étrier
1 avec l'étrivière 2.
[0012] La partie supérieure 6 de la tête de cet étrier est constituée par une came dont
le profil est tel que celle-ci est apte à provoquer un début d'écartement des deux
mâchoires de retenue 4 et 5 en cas de rotation de cette came sur elle-même jusqu'à
un angle de l'ordre de 30 à 45
° environ. De plus, cette came présente, à sa partie inférieure, un coin 13 qui est
destiné à s'engager entre les becquets 9 des deux mâchoires de retenue après une telle
rotation de la came 6 afin d'accroître l'écartement de ces mâchoires pour permettre
l'échappement de la tête de l'étrier.
[0013] A cet effet, abstraction faite d'une nervure supérieure 14 dont le rôle sera expliqué
par la suite, la came 6 possède une section transversale de forme carrée ou rectangulaire.
Ainsi, elle comporte une face inférieure 15, plane et horizontale, qui lui sert de
surface d'appui sur les deux becquets 9 de retenue des deux mâchoires 4 et 5. Cependant,
elle comporte également deux faces 16 perpendiculaires à cette surface d'appui et
qui s'étendent dans des plans parallèles au plan général X-Y de l'étrier. Or, les
deux mâchoires 4 et 5 s'appliquent normalement contre ces deux faces planes, ce qui
assure le maintien ferme de l'étrier dans la position représentée à la figure 2, et
ce sans aucune possibilité de jeu par rapport à son dispositif d'accouplement avec
l'étrivière correspondante.
[0014] Comme il a déjà été indiqué, la came 6 ainsi constituée porte sur le dessus une nervure
14. Celle-ci présente une section transversale de forme triangulaire dont l'arête
est dirigée vers le haut. Cette nervure est en effet destinée à constituer en quelque
sorte un coin permettant une remise en place facile de la came 6 entre les deux mâchoires
de retenue 4 et 5. En combinaison avec ce coin, les faces inférieures des deux becquets
de retenue 9 présentent des chanfreins 17 destinés à faciliter l'engagement de ce
coin entre les deux becquets, afin de provoquer l'écartement momentané des deux mâchoires
de retenue 4 et 5 lors du ré-enclenchement de la came 6 entre ces deux mâchoires (voir
figure 6).
[0015] Selon une autre caractéristique importante, la mâchoire 5 de retenue, qui est destinée
à être placée vers l'arrière, se prolonge vers le bas par une patte 18 disposée en
regard de la partie inférieure 19 de la tête de l'étrier, c'est-à-dire sa partie située
au dessous de son oeil 8. De préférence, cette patte est normalement engagée à l'intérieur
d'un décrochement 20 ménagé dans cette partie inférieure 19. Ainsi, cette patte constitue
une butée s'opposant à toute possibilité de pivotement de l'étrier vers l'arrière
par rapport à son dispositif d'accouplement 3.
[0016] En conséquence, il ne peut se produire, entre l'étrier et son dispositif d'accouplement,
qu'un mouvement relatif de pivotement de l'étrier vers l'avant comme représenté sur
la figure 3. Plus exactement, lors d'une chute du cavalier vers l'arrière, il se produit
un mouvement relatif de pivotement de l'étrier 1 vers l'avant selon la flèche F1,
alors que l'étrivière et le dispositif d'accouplement 3, porté par celle-ci, se trouvent
relevés vers l'arrière.
[0017] Ainsi, la came 6 est amenée à tourner sur ellemê- me entre les deux mâchoires 4 et
5 jusqu'à un angle de rotation de l'ordre de 30 à 45
°. Ceci provoque donc un début d'écartement des deux mâchoires 4 et 5 comme représenté
sur la figure 3. A l'issue de ce mouvement de rotation le coin inférieur 13 de la
came 6, qui est situé vers l'arrière, se trouve disposé en regard de l'intervalle
existant à ce moment entre les deux becquets de retenue 9 en raison du début de l'écartement
des deux mâchoires 4 et 5. Du fait de l'effort de traction exercé par l'étrivière
2, le coin 13 s'engage entre les deux becquets 9 de retenue et provoque ainsi un accroissement
plus accentué de l'écartement des deux mâchoires 4 et 5, ce qui permet en définitive
l'échappement de la tête de l'étrier (voir figure 4).
[0018] Dans ces conditions, l'étrier est libéré dans des conditions susceptibles d'assurer
le maximum de sécurité Cependant lors d'un parcours normal d'équitation, cet étrier
est parfaitement maintenu sans aucun jeu dans son dispositif d'accouplement avec l'étrivière,
et ce grâce au fait que les deux mâchoires de retenue 4 et 5 se trouvent appliquées
élastiquement contre les faces planes 16 de la came 6 de la tête de l'étrier. Par
ailleurs, en raison même de la conception du présent dispositif, tout effort anormal
de torsion sur le pied, résultant d'un début de chute du cavalier en arrière, provoque
automatiquement, et de façon absolument certaine, la rotation de la came 6 entre les
deux mâchoires de retenue et par suite, le dégagement de la tête de l'étrier par rapport
aux deux mâchoires de retenue. A ce sujet, il est essentiel que ces mâchoires soient
disposées dans des plans parallèles au plan général X-Y de l'étrier et que la rotation
de la came 6 provoque un début d'écartement de ces deux mâchoires, lequel est suivi
d'un écartement plus accentué dû à l'engagement du coin inférieur 13 entre les deux
becquets de retenue 9. Du reste, la figure 5 illustre les conditions pratiques de
libération de l'étrier.
[0019] La figure 7 représente une autre forme de réalisation de l'étrier de sécurité selon
l'invention. La différence essentielle de celle-ci par rapport à la précédente réside
dans la nature des moyens élastiques assurant le maintien des deux mâchoire de retenue
l'une vers l'autre.
[0020] En effet, dans cette forme de réalisation les deux mâchoires correspondantes 4a et
5a s'articulent, à leur extrémité supérieure, autour d'un axe commun 21 constitué
par la branche inférieure d'un anneau 22 à l'intérieur duquel est engagée l'étrivière
correspondante 2a. Le maintien des deux mâchoires 4a l'une vers l'autre est alors
assuré par un ressort de torsion 23 disposé autour de l'axe 21. Mais, abstraction
faite de cette différence, 1a structure générale du présent dispositif est la même
qui précédemment. En conséquence, le fonctionnement est également le même.
[0021] La figure 8 représente une autre forme de réalisation encore qui se différencie des
précédentes par la nature des moyens élastiques agissant sur les deux mâchoires de
retenue. Dans ce cas, les deux mâchoires correspondantes 4a et 5b sont portées par
deux pattes rigides 24 qui s'articulent autour d'un axe commun 25. Les moyens élastiques
tendant à rappeler les deux mâchoires l'une contre l'autre, sont constituées par un
ressort de pression 26 disposé autour d'une vis 27 portée par l'une des pattes 24
et qui traverse l'autre. Un écrou 28 vissé sur l'extrémité de cette vis permet alors
de régler à volonté la pression élastique de rappel des deux mâchoires 4b et 5b.
[0022] Mais là encore, abstraction faite de cette différence, l'agencement des deux mâchoires
est le même que dans la première forme de réalisation. La came 6 portée par la tête
de l'étrier est également identique à celle prévue dans cette première forme de réalisation.
En conséquence, le fonctionnement est le même.
[0023] Cependant, l'étrier de sécurité selon l'invention n'est pas limité aux quelques exemples
qui ont été décrits ci-dessus, à simple titre indicatif. Ainsi, les moyens élastiques
de rappel des deux mâchoires de retenue pourraient être autres que ceux envisagés
précédemment. Eventuellement, ces moyens élastiques de rappel pourraient consister
en un bloc ou tampon en caoutchouc, ou autre matière élastique appropriée.
1. Etrier de sécurité pour l'équitation dont la tête est attachée à l'étrivière correspondante
par l'intermédiaire d'une pince élastique dont les deux mâchoires enserrent la partie
supérieure de la tête de cet étrier en ayant des éléments de retenue engagés dans
un oeil de cette tête, caractérisé en ce que la partie supérieure (6) de la tête de
cet étrier (1) affecte la forme d'une came comportant deux faces planes (16) parallèles
au plan général (X-X) de l'étrier et contre lesquelles s'applique normalement les
deux mâchoires (4, 5) de la pince d'accouplement, la forme de cette came permettant
à celle-ci de provoquer un début d'écartement de ces deux mâchoires (4, 5) en cas
de rotation de cette came sur elle-même, et en ce que la mâchoire (5) de la pince
d'accouplement, qui est destinée à être placée vers l'arrière, se prolonge vers le
bas par une patte (18) disposée en regard de la partie inférieure (19) de la tête
de l'étrier, pour constituer une butée s'opposant au pivotement de l'étrier vers l'arrière.
2. Etrier de sécurité selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie supérieure
(6) de la tête (7) de l'étrier est surmontée d'une nervure (14) de section triangulaire
dont l'arête est située vers le haut, de façon à constituer une sorte de coin d'écartement
permettant une remise en place facile de cette partie de la tête de l'étrier entre
les deux mâchoires de la pince d'accouplement.
3. Etrier de sécurité selon la revendication 2, caractérisé en ce que la partie supérieure
(6) de la tête (7) de l'étrier présente une section carrée ou rectangulaire, abstraction
faite de la nervure (14) de section triangulaire prévue sur le dessus pour servir
de coin de ré-enclenchement.
4. Etrier de sécurité selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que
les deux mâchoires de retenue (4, 5) sont portées par deux lames élastiques (10) fixées
l'une contre l'autre à leur extrémité supérieure et qui constituent des moyens élastiques
assurant le maintien de ces mâchoires l'une vers l'autre.
5. Etrier de sécurité selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il est prévu
des moyens de réglage permettant de régler la valeur de la force de rappel exercée
par les moyens élastiques de rappel sur les mâchoires de retenue.
1. Sicherheitssteigbügel für den Reitsport, dessen Kopf an dem entsprechenden Steigbügelriemen
über eine elastische Zange befestigt ist, deren beide Backen den oberen Teil des Kopfs
dieses Steigbügels umschließen, indem sie Rückhalteelemente besitzen, die in eine
Öse dieses Kopfes eingeführt sind, dadurch gekennzeichnet, daß der obere Teil (6)
des Kopfs dieses Steigbügels (1) die Form eines Nocken hat, der zwei ebene, zur Hauptebene
(X-X) des Steigbügels parallele Flächen (16) besitzt, an die sich normalerweise die
beiden Backen (4, 5) der Kupplungszange anlegen, wobei die Form dieses Nockens ihm
erlauben, eine beginnende Öffnung dieser beiden Backen (4, 5) im Fall der Drehung
dieses Nockens um sich selbst zu verursachen, und daß die Backe (5) der Kupplungszange,
die dazu bestimmt ist, nach hinten zu angeordnet zu sein, sich nach unten durch einen
Lappen (18) verlängert, der gegenüber dem unteren Teil (19) des Kopfs des Steigbügels
angeordnet ist, um einen Anschlag zu bilden, der sich dem Verschwenken des Steigbügels
nach hinten widersetzt.
2. Sicherheitssteigbügel nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß der obere Teil
(6) des Kopfs (7) des Steigbügels von einer Rippe (14) mit dreieckigem Querschnitt
überragt ist, deren Kante oben gelegen ist, so daß sie eine Art Spreizkeil bildet,
der ein leichtes Wiedereinsetzen dieses Teils des Kopfs zwischen die beiden Backen
der Kupplungszange gestattet.
3. Sicherheitssteigbügel nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß der obere Teil
(6) des Kopfs (7) des Steigbügels - abgesehen von der auf der Oberseite vorgesehenen
Rippe (14) mit dreieckigem Querschnitt, die als Wiedereinrückkeil dient - einen quadratischen
oder rechtwinkligen Querschnitt besitzt.
4. Sicherheitssteigbügel nach einem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet,
daß die beiden Rückhaltebacken (4, 5) von zwei elastischen Blättern (10) getragen
sind, die an ihrem oberen Ende aneinander befestigt sind und elastische Mittel bilden,
die den Halt dieser Backen aufeinander zu gewährleisten.
5. Sicherheitssteigbügel nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, daß Einstelleinrichtungen
vorgesehen sind, die die Einstellung des Wertes der von den elastischen Rückholmitteln
auf die Rückhaltebacken ausgeübten Rückholkraft gestatten.
1. Safety stirrup for horse-riding, the stirrup head being attached to the corresponding
stirrup- leather by means of a resilient clamp, the two jaws of which grip the top
portion of the stirrup head while having retaining elements engaged in an eye of said
head, characterized in that the top portion (6) of this stirrup head (1) assumes the
shape of a cam having two flat faces (16) which are parallel to the general plane
(X-X) of the stirrup and against which are normally applied the two jaws (4, 5) of
the coupling clamp, the shape of said cam being such as to enable this latter to cause
incipient separation of these two jaws (4, 5) in the event of rotation of said cam
about its own axis, and that the jaw (5) of the coupling clamp, which is intended
to be placed on the rearward side, has a downward extension in the form of a lug (18)
placed opposite to the lower portion (19) of the stirrup head so as to constitute
a stop which prevents any rearward pivotal displacement of the stirrup.
2. Safety stirrup in accordance with claim 1, characterized in that the top portion
(6) of the stirrup head (7) is surmounted by a rib (14) of triangular cross-section
in which the apex is located uppermost so as to constitute a virtual separating wedge
which permits ready repositioning of this portion of the stirrup head between the
two jaws of the coupling clamp.
3. Safety stirrup in accordance with claim 2, characterized in that the top portion
(6) of the stirrup head (7) has a square or rectangular cross-section, apart from
the rib (14) of triangular cross-section provided at the top in order to serve as
a re-engagement wedge.
4. Safety stirrup in accordance with any one of claims 1 to 3, characterized in that
the two retaining jaws (4, 5) are carried by two resilient strips (10) which are fixed
against each other at their upper ends and which constitute resilient means for maintaining
these jaws applied against each other.
5. Safety stirrup in accordance with claim 4, characterized in that adjusting means
are provided for adjusting the value of the restoring force exerted by the resilient
restoring means on the retaining jaws.