(19)
(11) EP 0 199 628 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
12.07.1989  Bulletin  1989/28

(21) Numéro de dépôt: 86400744.8

(22) Date de dépôt:  08.04.1986
(51) Int. Cl.4B68C 3/02

(54)

Etrier de sécurité destiné à l'équitation

Sicherheitssteigbügel für den Reitsport

Safety stirrup for horse riding


(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE FR GB IT LI LU NL SE

(30) Priorité: 12.04.1985 FR 8505513

(43) Date de publication de la demande:
29.10.1986  Bulletin  1986/44

(73) Titulaire: Bezin, Michel
F-58000 Nevers (FR)

(72) Inventeur:
  • Bezin, Michel
    F-58000 Nevers (FR)

(74) Mandataire: Tony-Durand, Serge et al
77, rue Boissière
F-75116 Paris
F-75116 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
CH-A- 372 211
US-A- 2 537 532
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] La présente invention a pour objet un étrier de sécurité destiné à l'équitation, c'est-à-dire un étrier susceptible de se détacher l'étrivière correspondante pour assurer la libération du pied du cavalier en cas de chute de celui-ci. En effet, avec des étriers de type classique le pied risque alors de se trouver coinçé dans l'étrier correspondant ce qui risque d'entraîner un grave accident pour le cavalier.

    [0002] Il a déjà été proposé différents systèmes de sécurité destinés à assurer la libération des pieds d'un cavalier lors d'une chute. Cependant les systèmes existant actuellement ne permettent pas de résoudre ce problème de façon pleinement satisfaisante.

    [0003] Ainsi, le brevet FR 403.632 décrit un étrier dont la tête est attachée à l'étrivière correspondante par l'intermédiaire d'un support susceptible de permettre la libération de cet étrier dans certaines circonstances. Ce support affecte la forme d'un arceau dont les branches sont disposées dans des plans s'étendant à angle droit par rapport au plan général de l'étrier. A leur extrémité inférieure, les deux branches de cet arceau comportent une saillie engagée dans une cavité ménagée sur le côté correspondant d'une protubérance prévue sur le dessus de la tête de cet étrier. La libération de l'étrier suppose donc que la chute du cavalier provoque une rotation de la protubérance de la tête de l'étrier entre les deux branches du support en forme d'arceau, de façon que les saillies de celles-ci se trouvent dégagées en dehors des cavités de cette protubérance. Toutefois, comme les deux branches du support en forme d'arceau sont disposées dans des plans s'étendant à angle droit par rapport au plan général de l'étrier, il se produit plutôt une rotation du support de l'étrier à l'intérieur de la boucle formée par l'étrivière, ou bien encore un vrillage de cette étrivière. Or, dans un cas comme dans l'autre, il n'y a pas libération de la tête de l'étrier par rapport à son support, puisqu'une telle libération nécessite obligatoirement une rotation de la protubérance supérieure de la tête de l'étrier entre les deux branches de son support.

    [0004] Quant au brevet GB 753 418, il décrit un système d'étrier de sécurité dans lequel la tête de l'étrier est attachée à l'étrivière correspondante par l'intermédiaire d'un dispositif d'accouplement comportant une lame élastique maintenant la tête de l'étrier en appui sur une patte de retenue engagée dans l'oeil de cette tête, tout en permettant son dégagement en cas d'effort anormal de pivotement de l'étrier. Là encore cette solution est imparfaite car il existe un jeu important de débattement de la tête de l'étrier sur-la patte de retenue et ce jeu facilite un dégagement intempestif de l'étrier par rapport à son dispositif d'accouplement. Par ailleurs, le système ainsi prévu ne permet pas de réaliser la libération de l'étrier dans des conditions précises de dégagement pour un effort déterminé de torsion. D'autre part, ce système ne présente pas une robustesse suffisante car la lame élastique assurant la retenue en place de l'étrier est très rapidement détériorée.

    [0005] C'est pourquoi la présente invention a pour but de réaliser un étrier permettant d'obtenir une sécurité optimum de libération du pied en cas de chute du cavalier et ce pour un effort déterminé de torsion, ce dispositif étant également conçu de manière à être extrêmement robuste.

    [0006] A cet effet, l'invention a pour objet un étrier de sécurité pour l'équitation dont la tête est attachée à l'étrivière correspondante par l'intermédiaire d'une pince élastique dont les deux mâchoires enserrent la partie supérieure de la tête de cet étrier en ayant des éléments de retenue engagés dans un oeil de cette tête, caractérisé en ce que la partie supérieure de la tête de cet étrier affecte la forme d'une came comportant deux faces planes parallèles au plan général de l'étrier et contre lesquelles s'applique normalement les deux mâchoires de la pince d'accouplement, la forme de cette came permettant à celle-ci de provoquer un début d'écartement de ces deux mâchoires en cas de rotation de cette came sur elle-même, et en ce que la mâchoire de la pince d'accouplement, qui est destinée à être placée vers l'arrière, se prolonge vers le bas par une patte disposée en regard de la partie inférieure de la tête de l'étrier, pour constituer une butée s'opposant au pivotement de l'étrier vers l'arrière.

    [0007] Ainsi, la libération du pied ne peut se produire qu'en cas de pivotement relatif de l'étrier vers l'avant par rapport à l'étrivière correspondante, donc en cas d'un effort anormal dû à la chute du cavalier.

    [0008] Cependant, d'autres particularités et avantages de l'étrier de sécurité selon l'invention apparaîtront au cours de la description suivante de quelques exemples de réalisation de celui-ci. Cette description est donnée en référence au dessin annexé à simple titre indicatif, et sur lequel:

    La figure 1 est une vue en élévation de face d'une première forme de réalisation de l'étrier de sécurité selon l'invention et de son dispositif d'accouplement avec l'étrivière correspondante;

    La figure 2 est une vue en coupe verticale selon la ligne II-II de la figure 1, mais à échelle différente;

    Les figures 3 et 4 sont des vues similaires illustrant deux phases successives de la libération de l'étrier en cas de chute du cavalier;

    La figure 5 est une vue en élévation d'une selle portant le présent étrier, cette vue illustrant les conditions de fonctionnement de l'ensemble;

    La figure 6 est une vue partielle similaire à la figure 2 qui illustre le mode de ré-enclenchement de la tête de l'étrier entre les deux mâchoires de retenue.

    Les figures 7 et 8 sont des vues partielles en coupe similaires à la figure 2, mais qui représentent diverses autres formes de réalisation de l'étrier de sécurité selon l'invention.



    [0009] Les figures 1 à 6 représentent un exemple de réalisation dans lequel l'étrier correspondant 1 est attaché à l'étrivière 2 par l'intermédiaire d'un dispositif d'accouplement désigné par la référence générale 3. Celui-ci est constitué par une pince élastique dont les deux mâchoires 4 et 5 sont disposées dans deux plans sensiblement parallèles au plan général X-Y de l'étrier. Ces deux mâchoires emprisonnent entre elles la partie supérieure 6 de la tête 7 de l'étrier, c'est-à-dire la partie de cette tête qui se trouve située au-dessus de l'oeil 8 de celle-ci.

    [0010] A leur extrémité inférieure, ces deux mâchoires portent, sur leur face en regard, des becquets 9 qui sont engagés à l'intérieur de l'oeil 8 de la tête de l'étrier. Ainsi, ces becquets servent d'éléments de retenue pour la partie supérieure 6 de cette tête.

    [0011] Les deux mâchoires 4 et 5 sont portées par deux lames élastiques 10 dont les extrémités supérieures sont solidarisées l'une avec l'autre, par exemple par des points de soudure 11 ou des rivets. De plus, les extrémités supérieures de ces deux lames présentent une ouverture 12 à l'intérieur de laquelle est engagée l'étrivière 2 correspondante. Ainsi, les deux lames élastiques 10 constituent des moyens élastiques tendant à maintenir l'une vers l'autre les deux mâchoires 4 et 5 afin d'assurer l'accouplement de l'étrier 1 avec l'étrivière 2.

    [0012] La partie supérieure 6 de la tête de cet étrier est constituée par une came dont le profil est tel que celle-ci est apte à provoquer un début d'écartement des deux mâchoires de retenue 4 et 5 en cas de rotation de cette came sur elle-même jusqu'à un angle de l'ordre de 30 à 45° environ. De plus, cette came présente, à sa partie inférieure, un coin 13 qui est destiné à s'engager entre les becquets 9 des deux mâchoires de retenue après une telle rotation de la came 6 afin d'accroître l'écartement de ces mâchoires pour permettre l'échappement de la tête de l'étrier.

    [0013] A cet effet, abstraction faite d'une nervure supérieure 14 dont le rôle sera expliqué par la suite, la came 6 possède une section transversale de forme carrée ou rectangulaire. Ainsi, elle comporte une face inférieure 15, plane et horizontale, qui lui sert de surface d'appui sur les deux becquets 9 de retenue des deux mâchoires 4 et 5. Cependant, elle comporte également deux faces 16 perpendiculaires à cette surface d'appui et qui s'étendent dans des plans parallèles au plan général X-Y de l'étrier. Or, les deux mâchoires 4 et 5 s'appliquent normalement contre ces deux faces planes, ce qui assure le maintien ferme de l'étrier dans la position représentée à la figure 2, et ce sans aucune possibilité de jeu par rapport à son dispositif d'accouplement avec l'étrivière correspondante.

    [0014] Comme il a déjà été indiqué, la came 6 ainsi constituée porte sur le dessus une nervure 14. Celle-ci présente une section transversale de forme triangulaire dont l'arête est dirigée vers le haut. Cette nervure est en effet destinée à constituer en quelque sorte un coin permettant une remise en place facile de la came 6 entre les deux mâchoires de retenue 4 et 5. En combinaison avec ce coin, les faces inférieures des deux becquets de retenue 9 présentent des chanfreins 17 destinés à faciliter l'engagement de ce coin entre les deux becquets, afin de provoquer l'écartement momentané des deux mâchoires de retenue 4 et 5 lors du ré-enclenchement de la came 6 entre ces deux mâchoires (voir figure 6).

    [0015] Selon une autre caractéristique importante, la mâchoire 5 de retenue, qui est destinée à être placée vers l'arrière, se prolonge vers le bas par une patte 18 disposée en regard de la partie inférieure 19 de la tête de l'étrier, c'est-à-dire sa partie située au dessous de son oeil 8. De préférence, cette patte est normalement engagée à l'intérieur d'un décrochement 20 ménagé dans cette partie inférieure 19. Ainsi, cette patte constitue une butée s'opposant à toute possibilité de pivotement de l'étrier vers l'arrière par rapport à son dispositif d'accouplement 3.

    [0016] En conséquence, il ne peut se produire, entre l'étrier et son dispositif d'accouplement, qu'un mouvement relatif de pivotement de l'étrier vers l'avant comme représenté sur la figure 3. Plus exactement, lors d'une chute du cavalier vers l'arrière, il se produit un mouvement relatif de pivotement de l'étrier 1 vers l'avant selon la flèche F1, alors que l'étrivière et le dispositif d'accouplement 3, porté par celle-ci, se trouvent relevés vers l'arrière.

    [0017] Ainsi, la came 6 est amenée à tourner sur ellemê- me entre les deux mâchoires 4 et 5 jusqu'à un angle de rotation de l'ordre de 30 à 45°. Ceci provoque donc un début d'écartement des deux mâchoires 4 et 5 comme représenté sur la figure 3. A l'issue de ce mouvement de rotation le coin inférieur 13 de la came 6, qui est situé vers l'arrière, se trouve disposé en regard de l'intervalle existant à ce moment entre les deux becquets de retenue 9 en raison du début de l'écartement des deux mâchoires 4 et 5. Du fait de l'effort de traction exercé par l'étrivière 2, le coin 13 s'engage entre les deux becquets 9 de retenue et provoque ainsi un accroissement plus accentué de l'écartement des deux mâchoires 4 et 5, ce qui permet en définitive l'échappement de la tête de l'étrier (voir figure 4).

    [0018] Dans ces conditions, l'étrier est libéré dans des conditions susceptibles d'assurer le maximum de sécurité Cependant lors d'un parcours normal d'équitation, cet étrier est parfaitement maintenu sans aucun jeu dans son dispositif d'accouplement avec l'étrivière, et ce grâce au fait que les deux mâchoires de retenue 4 et 5 se trouvent appliquées élastiquement contre les faces planes 16 de la came 6 de la tête de l'étrier. Par ailleurs, en raison même de la conception du présent dispositif, tout effort anormal de torsion sur le pied, résultant d'un début de chute du cavalier en arrière, provoque automatiquement, et de façon absolument certaine, la rotation de la came 6 entre les deux mâchoires de retenue et par suite, le dégagement de la tête de l'étrier par rapport aux deux mâchoires de retenue. A ce sujet, il est essentiel que ces mâchoires soient disposées dans des plans parallèles au plan général X-Y de l'étrier et que la rotation de la came 6 provoque un début d'écartement de ces deux mâchoires, lequel est suivi d'un écartement plus accentué dû à l'engagement du coin inférieur 13 entre les deux becquets de retenue 9. Du reste, la figure 5 illustre les conditions pratiques de libération de l'étrier.

    [0019] La figure 7 représente une autre forme de réalisation de l'étrier de sécurité selon l'invention. La différence essentielle de celle-ci par rapport à la précédente réside dans la nature des moyens élastiques assurant le maintien des deux mâchoire de retenue l'une vers l'autre.

    [0020] En effet, dans cette forme de réalisation les deux mâchoires correspondantes 4a et 5a s'articulent, à leur extrémité supérieure, autour d'un axe commun 21 constitué par la branche inférieure d'un anneau 22 à l'intérieur duquel est engagée l'étrivière correspondante 2a. Le maintien des deux mâchoires 4a l'une vers l'autre est alors assuré par un ressort de torsion 23 disposé autour de l'axe 21. Mais, abstraction faite de cette différence, 1a structure générale du présent dispositif est la même qui précédemment. En conséquence, le fonctionnement est également le même.

    [0021] La figure 8 représente une autre forme de réalisation encore qui se différencie des précédentes par la nature des moyens élastiques agissant sur les deux mâchoires de retenue. Dans ce cas, les deux mâchoires correspondantes 4a et 5b sont portées par deux pattes rigides 24 qui s'articulent autour d'un axe commun 25. Les moyens élastiques tendant à rappeler les deux mâchoires l'une contre l'autre, sont constituées par un ressort de pression 26 disposé autour d'une vis 27 portée par l'une des pattes 24 et qui traverse l'autre. Un écrou 28 vissé sur l'extrémité de cette vis permet alors de régler à volonté la pression élastique de rappel des deux mâchoires 4b et 5b.

    [0022] Mais là encore, abstraction faite de cette différence, l'agencement des deux mâchoires est le même que dans la première forme de réalisation. La came 6 portée par la tête de l'étrier est également identique à celle prévue dans cette première forme de réalisation. En conséquence, le fonctionnement est le même.

    [0023] Cependant, l'étrier de sécurité selon l'invention n'est pas limité aux quelques exemples qui ont été décrits ci-dessus, à simple titre indicatif. Ainsi, les moyens élastiques de rappel des deux mâchoires de retenue pourraient être autres que ceux envisagés précédemment. Eventuellement, ces moyens élastiques de rappel pourraient consister en un bloc ou tampon en caoutchouc, ou autre matière élastique appropriée.


    Revendications

    1. Etrier de sécurité pour l'équitation dont la tête est attachée à l'étrivière correspondante par l'intermédiaire d'une pince élastique dont les deux mâchoires enserrent la partie supérieure de la tête de cet étrier en ayant des éléments de retenue engagés dans un oeil de cette tête, caractérisé en ce que la partie supérieure (6) de la tête de cet étrier (1) affecte la forme d'une came comportant deux faces planes (16) parallèles au plan général (X-X) de l'étrier et contre lesquelles s'applique normalement les deux mâchoires (4, 5) de la pince d'accouplement, la forme de cette came permettant à celle-ci de provoquer un début d'écartement de ces deux mâchoires (4, 5) en cas de rotation de cette came sur elle-même, et en ce que la mâchoire (5) de la pince d'accouplement, qui est destinée à être placée vers l'arrière, se prolonge vers le bas par une patte (18) disposée en regard de la partie inférieure (19) de la tête de l'étrier, pour constituer une butée s'opposant au pivotement de l'étrier vers l'arrière.
     
    2. Etrier de sécurité selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie supérieure (6) de la tête (7) de l'étrier est surmontée d'une nervure (14) de section triangulaire dont l'arête est située vers le haut, de façon à constituer une sorte de coin d'écartement permettant une remise en place facile de cette partie de la tête de l'étrier entre les deux mâchoires de la pince d'accouplement.
     
    3. Etrier de sécurité selon la revendication 2, caractérisé en ce que la partie supérieure (6) de la tête (7) de l'étrier présente une section carrée ou rectangulaire, abstraction faite de la nervure (14) de section triangulaire prévue sur le dessus pour servir de coin de ré-enclenchement.
     
    4. Etrier de sécurité selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les deux mâchoires de retenue (4, 5) sont portées par deux lames élastiques (10) fixées l'une contre l'autre à leur extrémité supérieure et qui constituent des moyens élastiques assurant le maintien de ces mâchoires l'une vers l'autre.
     
    5. Etrier de sécurité selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens de réglage permettant de régler la valeur de la force de rappel exercée par les moyens élastiques de rappel sur les mâchoires de retenue.
     


    Ansprüche

    1. Sicherheitssteigbügel für den Reitsport, dessen Kopf an dem entsprechenden Steigbügelriemen über eine elastische Zange befestigt ist, deren beide Backen den oberen Teil des Kopfs dieses Steigbügels umschließen, indem sie Rückhalteelemente besitzen, die in eine Öse dieses Kopfes eingeführt sind, dadurch gekennzeichnet, daß der obere Teil (6) des Kopfs dieses Steigbügels (1) die Form eines Nocken hat, der zwei ebene, zur Hauptebene (X-X) des Steigbügels parallele Flächen (16) besitzt, an die sich normalerweise die beiden Backen (4, 5) der Kupplungszange anlegen, wobei die Form dieses Nockens ihm erlauben, eine beginnende Öffnung dieser beiden Backen (4, 5) im Fall der Drehung dieses Nockens um sich selbst zu verursachen, und daß die Backe (5) der Kupplungszange, die dazu bestimmt ist, nach hinten zu angeordnet zu sein, sich nach unten durch einen Lappen (18) verlängert, der gegenüber dem unteren Teil (19) des Kopfs des Steigbügels angeordnet ist, um einen Anschlag zu bilden, der sich dem Verschwenken des Steigbügels nach hinten widersetzt.
     
    2. Sicherheitssteigbügel nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß der obere Teil (6) des Kopfs (7) des Steigbügels von einer Rippe (14) mit dreieckigem Querschnitt überragt ist, deren Kante oben gelegen ist, so daß sie eine Art Spreizkeil bildet, der ein leichtes Wiedereinsetzen dieses Teils des Kopfs zwischen die beiden Backen der Kupplungszange gestattet.
     
    3. Sicherheitssteigbügel nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß der obere Teil (6) des Kopfs (7) des Steigbügels - abgesehen von der auf der Oberseite vorgesehenen Rippe (14) mit dreieckigem Querschnitt, die als Wiedereinrückkeil dient - einen quadratischen oder rechtwinkligen Querschnitt besitzt.
     
    4. Sicherheitssteigbügel nach einem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, daß die beiden Rückhaltebacken (4, 5) von zwei elastischen Blättern (10) getragen sind, die an ihrem oberen Ende aneinander befestigt sind und elastische Mittel bilden, die den Halt dieser Backen aufeinander zu gewährleisten.
     
    5. Sicherheitssteigbügel nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, daß Einstelleinrichtungen vorgesehen sind, die die Einstellung des Wertes der von den elastischen Rückholmitteln auf die Rückhaltebacken ausgeübten Rückholkraft gestatten.
     


    Claims

    1. Safety stirrup for horse-riding, the stirrup head being attached to the corresponding stirrup- leather by means of a resilient clamp, the two jaws of which grip the top portion of the stirrup head while having retaining elements engaged in an eye of said head, characterized in that the top portion (6) of this stirrup head (1) assumes the shape of a cam having two flat faces (16) which are parallel to the general plane (X-X) of the stirrup and against which are normally applied the two jaws (4, 5) of the coupling clamp, the shape of said cam being such as to enable this latter to cause incipient separation of these two jaws (4, 5) in the event of rotation of said cam about its own axis, and that the jaw (5) of the coupling clamp, which is intended to be placed on the rearward side, has a downward extension in the form of a lug (18) placed opposite to the lower portion (19) of the stirrup head so as to constitute a stop which prevents any rearward pivotal displacement of the stirrup.
     
    2. Safety stirrup in accordance with claim 1, characterized in that the top portion (6) of the stirrup head (7) is surmounted by a rib (14) of triangular cross-section in which the apex is located uppermost so as to constitute a virtual separating wedge which permits ready repositioning of this portion of the stirrup head between the two jaws of the coupling clamp.
     
    3. Safety stirrup in accordance with claim 2, characterized in that the top portion (6) of the stirrup head (7) has a square or rectangular cross-section, apart from the rib (14) of triangular cross-section provided at the top in order to serve as a re-engagement wedge.
     
    4. Safety stirrup in accordance with any one of claims 1 to 3, characterized in that the two retaining jaws (4, 5) are carried by two resilient strips (10) which are fixed against each other at their upper ends and which constitute resilient means for maintaining these jaws applied against each other.
     
    5. Safety stirrup in accordance with claim 4, characterized in that adjusting means are provided for adjusting the value of the restoring force exerted by the resilient restoring means on the retaining jaws.
     




    Dessins