[0001] L'invention a pour objet un bigoudi pour la réalisation d'ondulations permanentes
avec chauffage du cheveu.
[0002] On connait depuis longtemps des procédés de réalisation d'ondulations permanentes
des cheveux dans lesquels les cheveux enroulés sur des bigoudis sont imprégnés d'un
produit liquide puis soumis à un chauffage pendant un certain temps pour augmenter
l'efficacité du produit. Ce chauffage peut être réalisé simplement dans un casque
séchoir mais on peut aussi chauffer le bigoudi lui-même.
[0003] Il y a plusieurs dizaines d'années, on réalisait le chauffage des bigoudis de façon
électrique mais ceci présentait de nombreux inconvénients. C'est pourquoi, par la
suite, on a préféré utiliser des dispositifs susceptibles d'accumuler de la chaleur
pour la restituer ensuite aux cheveux enroulés.
[0004] On peut envisager, par exemple, de chauffer le bigoudi lui-même à l'avance, mais
dans ce cas, l'opérateur est obligé de manipuler des bigoudis chauds ce qui l'oblige
à limiter la température de chauffage et par conséquent la quantité de calories
accumulées.
[0005] On préfère donc, souvent, associer au bigoudi un organe de chauffage amovible.
[0006] Dans un mode de réalisation utilisé couramment, l'organe de chauffage est constitué
d'un manchon comprenant deux parties articulées formant une pince qui se referme sur
le bigoudi et les cheveux enroulés.
[0007] Les manchons sont réalisés en une matière accumulant la chaleur, par exemple du
caout chouc et sont placés sur des barres de chauffage sur lesquelles l'opérateur
les prend l'un après l'autre. La pose des manchons peut donc se faire assez rapidement,
après enroulement à froid de tous les bigoudis, ce qui assure une certaine homogénéité
du chauffage. Cependant, de tel manchons de chauffage ont aussi des inconvénients;
en particulier, ils sont assez lourds et encombrants et risquent de se placer de travers
sur la tête en brûlant le cuir chevelu.
[0008] Dans un autre mode de réalisation, le bigoudi étant constitué d'un support tubulaire
creux, l'organe de chauffage est constitué d'une cartouche amovible réalisée de façon
à accumuler de la chaleur pour la restituer par la suite aux cheveux enroulés et qui
est enfilée dans le bigoudi après avoir été chauffée séparément. L'élément chauffant
formant accumulateur de chaleur peut être constitué par une résistance électrique
placée à l'intérieur de la cartouche (US-A-3250895) ou bien par un produit qui fond
à une température supportable par les cheveux compte-tenu de l'effet isolant du bigoudi.
Dans ce cas, le produit de chauffage est porté, par chauffage préalable, au-dessus
de sa température de fusion et, après enfilement de la cartouche dans le bigoudi,
il se solidife en libérant sa chaleur latente de fusion (DE-A-2551379).
[0009] Pour que l'opérateur ne risque pas de se brûler, la cartouche amovible doit être
munie d'un organe permettant de la saisir, par exemple une partie non chauffée formant
un bouton placée à l'une de ses extrémités. Cependant, pour agir rapidement, l'opérateur
doit pouvoir saisir la cartouche sans précaution particulière et le bouton de préhension
doit donc être relativement important. Il risque alors de déséquilibrer le bigoudi
lorsque la cartouche est enfilée.
[0010] L'invention a pour objet un bigoudi de ce type, c'est-à-dire comprenant une cartouche
de chauffage amovible, dans lequel le cartouche est associée à un organe de préhension
assez important pour faciliter la manipulation de la cartouche et ne risquant cependant
pas de déséquilibrer le bigoudi.
[0011] Par ailleurs, il est nécessaire que la mèche de cheveu soit maintenue enroulée sur
le bigoudi et on peut utiliser à cet effet une épingle, un lien élastique ou bien
une pince coiffant le bigoudi. en particulier, lorsque l'organe de chauffage est constitué
d'un manchon en caoutchouc ayant la forme d'une pince, les cheveux sont parfaitement
maintenus et le chauffage peut être réalisé jusqu'à la racine.
[0012] L'une des caractéristiques essentielles de l'invention réside dans le fait que l'on
utilise le même organe pour la préhension de la cartouche et pour le maintien des
cheveux.
[0013] En effet, conformément à l'invention, la cartouche de chauffage est associée à une
coquille en forme de secteur cylindrique munie d'une ouverture s'étendant sur toute
sa longueur et montée pivotante autour d'un axe orthogonal à l'axe longitudinal de
la cartouche sur une pièce de support ménagée à une extrémité de celle-ci, ladite
coquille pouvant prendre deux positions, respectivement une position ouverte pour
laquelle la coquille est écartée de la cartouche et constitue un organe de préhension
permettant la manipulation de celle-ci et une position fermée de maintien des cheveux
pour laquelle la coquille est refermée sur le support tubulaire, après introduction
de la cartouche, en coiffant la mèche enroulée sur ledit support.
[0014] Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse, la coquille est constituée
par une paroi pleine recouvrant la plus grande partie du bigoudi et de la mêche enroulée,
sauf la racine, de façon à concentrer sur les cheveux la chaleur émise par la cartouche.
De préférence, la face interne de la coquille est recouverte d'une surface réfléchissante
pur augmenter la capacité de concentration de la chaleur.
[0015] La cartouche amovible de chauffage peut être réalisée de toute façon permettant l'accumulation
de la chaleur, mais il est particulièrement avantageux d'utiliser à cet effet un
produit susceptible d'accumuler des calories par chauffage préalable et de les restituer
ensuite aux cheveux enroulés, la cartouche étant constituée, à cet effet, d'un tube
cylindrique limitant un espace axial interne fermé de façon étanche à ses deux extrémités
et renfermant le produit de chauffage.
[0016] De la sorte, le support tubulaire peut être constitué par une paroi pleine éventuellement
percée d'orifices, dont la face externe a une forme adaptée à l'enroulement des cheveux
et à l'intérieur de laquelle est ménagé un conduit axial à parois lisses de diamètre
sensiblement égal, au jeu près, à celui de la cartouche amovible de façon que la
chaleur soit transmise uniformément sur toute la surface de l'alésage.
[0017] De préférence, le produit de chauffage est porté par chauffage préalable au-dessus
de sa température de fusion et se solidifie, après enfilement de la cartouche dans
le support, en libérant sa chaleur latente de fusion.
[0018] Jusqu'a présent, un tel système de chauffage avait été prévu pour le séchage des
cheveux (DE-A-2551379), c'est-à-dire avec des bigoudis utilisés pour la mise en
plis et ayant, par conséquent, un diamètre relativement important. La cartouche de
chauffage pouvait donc contenir une quantité suffisante de produit pour dégager la
chaleur nécessaire au chauffage des cheveux.
[0019] Mais selon l'une des caractéristiques particulièrement avantageuses de l'invention,
la cartouche de chauffage, associée à une coquille pleine de concentration de la chaleur
sur les cheveux, est utilisée essentiellement pour la réalisation d'ondulations
permanentes. Dans ce cas, le chauffage doit se poursuivre pendant un temps assez
long et le bigoudi doit être de plus petite taille. La cartouche de chauffage doit
donc avoir elle-même un diamètre très réduit, par exemple de l'ordre de 5 à 7 mm,
et comme il faut lui donner une rigidité suffisante, le produit de chauffage ne peut
occuper qu'un espace très réduit. On aurait donc dû normalement utiliser un autre
mode de chauffage pour un bigoudi de ce type, par exemple en réalisant la cartouche
sous la forme d'une tige pleine en une matière permettant d'accumuler la chaleur.
Mais alors le chauffage serait de faible durée.
[0020] Or, de façon surprenante, il a été possible de trouver des produits ayant d'une
part la température de fusion requise, c'est-à-dire comprise entre 50 et 120°C de
façon à ne par risquer de brûler les cheveux et d'autre part une chaleur latente de
fusion d'au moins 600 J/cm³ permettant de dégager la quantité de chaleur voulue pendant
le temps nécessaire, compte-tenu du volume de produit que l'on peut placer dans la
cartouche. Un tel produit de chauffage peut être constitué, par exemple, par un sel
fondu tel qu'un hydroxyde de baryum ou de stromtium.
[0021] Mais l'invention sera mieux comprise par la description suivante d'un mode de réalisation
particulier, donné à titre d'exemple et représenté sur les dessns annexés.
La Figure 1 est une vue en coupe axiale du support tubulaire.
La Figure 2 est une vue de côté, avec coupe partielle, de la cartouche amovible.
La Figure 3 est une vue de côté, avec coupe partielle, de la coquille.
La Figure 4 est une vue en coupe transversale, du support tubulaire.
La Figure 5 est une vue en coupe transversale de la cartouche de la coquille.
La Figure 6 représente schématiquement l'introduction de la cartouche dans le bigoudi
enroulé.
La Figure 7 représente schématiquement la pose du manchon après introduciton de la
cartouche.
La Figure 8 est une vue en coupe transversale de l'ensemble du bigoudi.
[0022] Dans l'exemple représenté sur les Figures, le bigoudi se compose donc d'un support
tubulaire 1, d'une cartouche de chauffage amovible 2 et d'une coquille 3 représentés
respectivement sur les Figures 1, 2 et 3.
[0023] Le support 1 est constitué d';un tube allongé en matière plastique dont la face
extérieure 11 a avantageusement une forme incurvée, plus mince dans sa partie centrale
qu'aux extrémités de façon à faciliter l'enroulement et le maintien des cheveux. Cette
forme est d'ailleurs bien connue et l'un des avantages de l'invention réside dans
le fait qu'il est possible de l'appliquer à des bigoudis de forme et de dimension
normales alors que, jusqu'à présent, les bigoudis à chauffage par l'intérieur étaient
plus gros et utilisables seulement pour la mise en plis.
[0024] Le bigoudi est, de préférence, constitué d'une paroi pleine 12 à l'intérieur de laquelle
est ménagé un conduit axial 13 limité par une paroi lisse 14. Des orifices transversaux
15 répartis le long du bigoudi permettent de mettre en communication l'intérieur
et l'extérieur de ce dernier.
[0025] La cartouche amovible 2 représentée sur la Figure 2 est constituée d'un tube creux
en matière plastique 21, fermé à ses deux ses extrémités de façon à limiter un espace
interne étanche 22 qui est rempli d'un produit de chauffage 23. A l'une de ses extrémités,
le tube 21 est fixé sur une pièce de support 24 qui peut avoir la forme d'une plaque
de section circulaire.
[0026] Deux tétons 25 diamétralement opposés sont fixés de part et d'autre de la plaque
24.
[0027] La cartouche 2 est associée à une coquille 3 constituée d'une paroi lisse 31 en
matière plastique, en forme de secteur cylindrique dont la face interne lisse 33
a un diamètre D₂ supérieur au diamètre maximal D₁ du bigoudi et qui est munie, sur
toute sa longueur, d'une ouverture 30 de largeur 1 un peu inférieure au diamètre de
la mêche enroulée.
[0028] De plus, la coquille 3 est munie à l'une de ses extrémités de deux orifices diamétralement
opposés 32 dans lesquels peuvent s'engager les tétons 25 de la pièce de support 24
comme on l'a représenté en coupe transversale sur la Figure 5.
[0029] Les tétons 25 forment ainsi deux tourillons alignés définissant un axe de rotation
20 autour duquel la coquille 3 peut tourner. La coquille 3 peut donc prendre deux
positions, respectivement une position ouverte pour laquelle la coquille 3 est écratée
de la cartouche 2 et une position fermée pour laquelle la coquille 3 recouvre la
cartouche.
[0030] L'opération peut se dérouler de la façon représentée sur les Figures 6 et 7.
[0031] Les cheveux 4 sont enroulés par mèches sur les supports tubulaires 1 qui, comme on
l'a indiqué, peuvent avoir la forme et les dimensions habituelles des bigoudis classiques
et comporter sur leur face externe 11 des moyens d'accrochage des cheveux tels que
, par exemple, de petites protubérances 16.
[0032] On réalise ainsi l'enroulement des cheveux sur tous les bigoudis. Pendant ce temps,
les cartouches amovibles sont chauffées par exemple dans un four, au bain--marie,
sur un appareil électrique ou de toute façon adéquate. Pendant le chauffage, la coquille
3 est ouverte de façon à se placer dans le prolongement de la cartouche 2 comme on
l'a représenté sur la Figure 6.
[0033] Dans cette position, la coquille 3 constitue un organe de préhension d'assez grande
dimension pour être saisi facilement par l'opéra teur et ne risquant pas d'être chauffé,
même par conduction.
[0034] On peut ainsi introduire l'une après l'autre les cartouches préalablement chauffées
dans les conduits 13 de chacun des supports 1 puis, comme on l'a représenté sur la
Figure 7, faire pivoter la coquille 3 autour de l'axe 20 pour lui faire coiffer le
bigoudi et la mèche enroulée.
[0035] La cartouche 2 étant ainsi introduite dans le conduit 13 qui a sensiblement le même
diamètre, au jeu de coulissement près, la chaleur est transmise de la cartouche 2
au support tubulaire et au cheveu par rayonnement mais aussi par conduction puisque,
en pratique, la cartouche est au contact du bigoudi sur toute sa longueur. Cependant,
on a constaté que le mode de transmission par rayonnement peut être suffisant et,
selon les cas, on pourrait aussi utiliser des bigoudis dans lesquels la cartouche
serait maintenue à distance de la paroi par des organes de centrage tels que, par
exemple, deux ou trois bagues espacées.
[0036] La coquille 3 est constituée en une matière rigide déformable élastiquement de façon
que, lorsqu'on la referme sur la mèche 4 enroulée sur le bigoudi, la largeur
1 de la fente 30 augmente légèrement. La coquille se resserre ensuite sur la mèche
qu'elle entoure pratiquement jusqu'à la racine en exerçant une légère pression. Du
fait qu'elle est constituée d'une paroi pleine et lisse 31, la coquille 3 permet donc,
selon l'un des avantages essentiels de l'invention, de concentrer sur la mèche enroulée
la chaleur rayonnée par la cartouche 2, le chauffage étant ainsi réalisé à la fois
de l'intérieur et de l'extérieur.
[0037] De plus l'évaporation du liquide de permanente est limitée et les cheveux restent
humectés plus longtemps.
[0038] Pour augmenter l'effet de concentration de la chaleur, dans un mode de réalisation
préférentiel, la face interne 32 de la coquille 3 est entièrement recouverte d'une
surface réfléchissante 35 qui peut être constituée d'un revêtement brillant telle
qu'une feuille d'aluminium simplement collée sur la face interne 2 dans un mode de
realisation particulièrement simple et peu onéreux.
[0039] On remarquera que l'élasticité de la paroi 31 constituant la coquille 3 facilite
la montage amovible de la coquille 3 sur la pièce de support 24 par engagement des
tétons 25 dans les orifices 32.
[0040] D'autre part, la pièce de support 24 est constituée d'une plaque circulaire de même
diamètre que celui de la face interne 33 de la coquille qui s'applique donc exactement
sur la paroi latérale circulaire de la plaque 24. Celle-ci a une épaisseur
e suffisante pour qu'il en résulte un léger blocage de la coquille en position ouverte
ou fermée dans l'alignement de la cartouche, l'élasticité de la paroi 31 permettant
aux bords latéraux 34 de s'écarter pendant la rotation de la coquille.
[0041] Comme on l'a indiqué, l'invention peut s'appliquer à des bigoudis de formes et de
dimensions classiques dont le diamètre peut aller par exemple de 6,5 à 12 mm. Or,
du fait qu'il faut en déduire l'épaisseur du support tubulaire l et celle de la paroi
21 de la cartouche 2, la chambre interne 23 dans laquelle est placé le produit de
chauffage est de dimension particulièrement réduite. On aurait donc dû craindre de
ne pas pouvoir obtenir une température et un temps de chauffage suffisants avec une
quantité aussi faible de produit susceptible d'accumuler la chaleur. Cependant, on
a réussi à trouver des produits susceptibles d'accumuler une quantité de chaleur
suffisante sous un aussi faible volume. De plus, du fait que l'enroulement des chaveux
est réalisé à froid et que l'on ne touche pas directement la cartouche pour l'introduction
dans le bigoudi, on peut porter le produit de chauffage à une température un peu
plus élevée que dans le cas des bigoudis classiques à chauffage interne.
[0042] On utilisera donc, de préférence, un produit dont la température de fusion est de
l'ordre de la température maximale que l'on peut donner à la cartouche compte-tenu
de la perte de chaleur entre cette dernière et la face extérieure du bigoudi et de
la température que peuvent supporter le cheveu et la tête. On choisira par exemple
un produit dont la température de fusion sera comprise entre 50°C et 120°C.
[0043] Le produit de chauffage contenu dans l'espace 23 est donc fondu lors du chauffage
préalable de la cartouche et se solidifie après introduction dans le bigoudi en
cédant aux cheveux sa chaleur latente de fusion. Il en résulte un mode de chauffage
particulièrement efficace pour un faible volume. De plus, la quantité de chaleur ainsi
dégagée est sensiblement constante et, en particulier, ne dépend pas du temps de chauffage
préalable. On peut ainsi contrôler avec précision les conditions de chauffage et,
par conséquent l'efficacité du traitement d'ondulation.
[0044] En outre, il a été possible de trouver des produits ayant une chaleur latente de
fusion d'au moins 600 J/cm³ qui permet d'obtenir la température et le temps de chauffage
voulus malgré la faible quantité de produit placée à l'intérieur de l'espace 23 du
tube de chauffage. A titre d'exemple, on peut utiliser comme produit de chauffage
un hydroxyde de Baryum dont la température de fusion est de 80°C et la chaleur latente
de 600 J/cm³ ou bien un hydroxyde de Strontium dont la température de fusion est de
88°C et la chaleur latente de 650 J/cm³.
[0045] Le produite de chauffage sera généralement constitué par un sel fondu mais d'autres
produits pourraient être utilisés, dans la mesure où l'on obtiendrait les caractéristiques
thermiques voulues.
[0046] Cependant, il faut aussi que le produit soit compatible avec la matière dont est
constitué le tube 21 constituant la cartouche 2 et qui doit d'une part ne pas réagir
avec le produit car un dégagement gazeux pourrait produire une explosion et, d'autre
part, avoir une résistance mécanique suffisante pour que la paroi 21 ait une épaisseur
réduite et résiste cependant à la pression résultant du changement d'état. Il faut
aussi que la cartouche ait un coefficient de dilatation relativement réduit de façon
à s'enfiler dans le conduit axial 13 avec un simple jeu nécessaire au coulissement.
[0047] Bien entendu le mode de réalisation qui vient d'être décrit n'a été donné qu'à titre
d'exemple et pourrait faire l'objet de variantes sans s'écarter du cadre de protection
défini par les revendications.
[0048] En particulier, grâce à la faible dimension de la cartouche amovible, il est possible
d'adapter l'invention à des bigoudis de toutes formes. De même, la forme de la coquille,
qui n'est pas obligatoirement circulaire, et le mode de montage sur la cartouche pourraient
être modifiés.
[0049] Les signes de référence insérés après les caractéristiques techniques mentionnées
dans les revendications, ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières,
et n'en limitent aucunement la portée.
1. Bigoudi pour la réalisation d'ondulations permanentes, comprenant un support tubulaire
allongé (1) sur lequel est enroulée une mèche de cheveux (4) et limitant un espace
creux (13) et une cartouche de chauffage (2) en forme de tube cylindrique, ladite
cartouche étant chauffée séparément puis introduites dans l'espace creux (13) du support
tubulaire (1) après enroulement des cheveux (4), caractérisé par le fait que la cartouche
de chauffage (2) est associée à une coquille (3) en forme de secteur cylindrique
munie d'une ouverture (30) s'étendant sur toute sa longueur et montée pivotante autour
d'un axe (20) orthogonal à l'axe longitudinal (10) de la cartouche, sur une pièce
de support (24) ménagée à une extrémité de celle-ci, ladite coquille pouvant prendre
deux positions, respectivement une position ouverte pour laquelle la coquille (3)
est écartée de la cartouche (2) et constitue un organe de préhension et une position
fermée de maintien des cheveux pour laquelle la coquille (3) est refermée sur le
support tubulaire (1), après introduction de la cartouche (2), en coiffant la mèche
(4) enroulée sur ledit support (1).
2. Bigoudi selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la coquille (3)
est constituée par une paroi pleine (3) recouvrant toute la partie du bigoudi (1)
tournée vers l'extérieur de façon à concentrer sur la mèche enroulée (4) la chaleur
émise par la cartouche 2).
3. Bigoudi selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que la
pièce de support (24) est constituée par une plaque circulaire de diamètre sensiblement
égal au diamètre interne de la coquille (2) et sur laquelle sont fixés deux tétons
(25) diamétralement opposés formant deux tourillons alignés qui s'engagent dans des
orifices (32) de la coquille (3) de façon à constituer un axe de rotation de cette
dernière.
4. Bigoudi selon la revendication 3, caractérisé par le fait que la coquille (3)
est constituée d'une paroi rigide (31) déformable élastiquement de façon à permettre
d'une part l'engagement des tétons (25) dans les orifices (32) et d'autre part la
fermeture de la coquille (3) sur les cheveux enroulés avec léger serrage de ces derniers
aussi près que possible de la racine.
5. Bigoudi selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la face interne
(33) de la coquille (3) est recouverte d'une surface réfléchissante (35).
6. Bigoudi selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que
la cartouche de chauffage (2) est constituée par un tube cylindrique limitant un espace
axial interne (22) fermé de façon étanche à ses deux extrémités et renfermant un produit
de chauffage (23) susceptible d'accumuler les calories par chauffage préalable et
de les restituer aux cheveux enroulés sur le support tubulaire (1) après enfilement
de la cartouche (2).
7. Bigoudi selon la revendication 6, caractérisé par le fait que le support tubulaire
(1) comprend une paroi pleine (12) dont la face externe (11) a une forme adaptée
à l'enroulement des cheveux et à l'intérieur de laquelle est ménagé un alésage axial
(13) à paroi lisse, de diamètre sensiblement égal, au jeu près, à celui de la cartou
che amovible (2) de façon que la chaleur soit transmise uniformément sur toute la
surface de l'alésage (13).
8. Bigoudi selon la revendication 7, caractérisé par le fait que la paroi pleine
(12) du support tubulaire (1) est percée d'orifices (15).
9. Bigoudi selon la revendication 6, caractérisé par le fait que le produit de chauffage
(23) est porté par chauffage préalable au-dessus de sa température de fusion et se
solidifie après enfilement de la cartouche (2) dans le support (1), en libérant sa
chaleur latente de fusion.
10. Bigoudi selon la revendication 9, caractérisé par le fait que la produit de chauffage
(23) a une température de fusion comprise entre 50°C et 120°C.
11. Bigoudi selon la revendication 9, caractérisé par le fait que la produit de chauffage
(23) a une chaleur latente de fusion d'au moins 600 J/cm³.
12. Bigoudi selon la revendication 9, caractérisé par le fait que la produit de chauffage
(23) est une sel fondu tel qu'un hydroxyde de baryum ou de strontium.