[0001] La présente invention concerne d'une manière générale les blocs de jonction propres
au raccordement de deux conducteurs électriques.
[0002] Elle vise plus particulièrement ceux de ces blocs de jonction qui, suivant la terminologie
adoptée ici par simple commodité, sont à raccordement latéral, c'est-à-dire ceux de
ces blocs de jonction pour lesquels l'engagement des conducteurs à raccorder se fait
latéralement et donc transversalement par rapport à l'action de serrage nécessaire
à leur maintien.
[0003] Ainsi qu'on le sait, un bloc de jonction à raccordement latéral comporte, globalement,
dans un corps en matière isolante, au moins deux bornes de jonction, qui sont en liaison
électrique l'une avec l'autre, et qui comportent elles-mêmes chacune, pour le serrage
d'un conducteur électrique, une pièce globalement tubulaire, communément dite étrier,
accessible de l'extérieur du corps en matière isolante par une ouverture latérale
de celui-ci, pour engagement dudit conducteur électrique, et un serre-câble propre
à assurer, sous le contrôle d'une vis de serrage, l'application dudit conducteur contre
une paroi dudit étrier.
[0004] Le plus souvent, à ce jour, deux étriers distincts sont mis en oeuvre, un par borne
de jonction, et il leur est associé, comme serre-câble, une barrette de liaison, qui,
commune à ces deux étriers, s'étend de l'un à l'autre, de ceux-ci, et qui, outre sa
fonction de serre-câble, assure également la liaison électique nécessaire entre ces
étriers.
[0005] Conjointement, pour chaque borne de jonction, la vis de serrage est en prise avec
un perçage taraudé de l'étrier auquel elle est associée, et, tandis que celui-ci est
monté mobile suivant l'axe de cette vis de serrage dans un logement prévu pour lui
dans le corps en matière isolante, ladite vis de serrage est calée axialement vis-à-vis
de ce corps en matière isolante, tout en étant libre en rotation dans celui-ci.
[0006] Ainsi, lorsque, l'extrémité dénudée d'un conducteur électrique étant engagée dans
l'étrier d'une borne de jonction, entre ta barrette de liaison faisant serre-câble
et la paroi dudit étrier opposée à celle à laquelle est en prise la vis de serrage
associée, une action de vissage est exercée sur cette vis de serrage, ledit étrier,
formant écrou, se trouve commandé en déplacement par la vis de serrage, en direction
de la tête de celle-ci, jusqu'à ce que, par sa dite paroi opposée à ladite vis de
serrage, il serre ladite extrémité dénudée dudit conducteur électrique contre ladite
barrette de liaison formant serre-câble.
[0007] Une telle disposition a donné et peut encore donner satisfaction.
[0008] Mais elle présente des inconvénients, qui en grèvent le coût, et qui sont les suivants.
[0009] Un premier de ces inconvénients est lié à la constitution même des étriers mis en
oeuvre, qui, comme il ressort de ce qui précède, doivent présenter, pour la vis de
serrage associée, un perçage taraudé.
[0010] Le plus souvent, un tel étrier est en tôle découpée, et convenablement pliée, ou
en tôle emboutie.
[0011] Tarauder un perçage dans une pièce ainsi constituée est une opération délicate, qui,
en pratique, nest pas susceptible d'une cadence de travail comparable à celle par
exemple des machines d'emboutissage.
[0012] Autrement dit, s'agissant d'un étrier en tôle emboutie, il faut, soit envisager une
perte notable de productivité, de l'ordre de 50%, si un tel taraudage est exécuté
en continu sur une même ligne de traitement, à la suite de la machine d'emboutissage
correspondante, soit envisager une reprise dispendieuse des pièces traitées, pour
alimentation en parallèle de deux ou plusieurs postes de taraudage en amont d'une
telle machine d'emboutissage.
[0013] En outre, après son emboutissage, la tôle constitutive des étriers concernés se trouve
être très écroule, et donc présenter une dureté relativement grande.
[0014] Par suite, les tarauds nécessaires à leur taraudage ultérieur sont inévitablement
l'objet d'une usure rapide, nécessitant leur changement fréquent, au détriment de
la productivité de l'ensemble.
[0015] Enfin, en raison même de la dureté relativement grande de la tôle à travailler, la
formation de filets sur les étriers traités se fait dans de plus ou moins bonnes conditions,
la matière de cette tôle ne venant que plus ou moins bien épouser les filets des tarauds
mis en oeuvre.
[0016] Il n'est pas rare, dans ces conditions, d'observer des lacunes dans le taraudage
recherché, et, au préjudice encore de la productivité de l'ensemble, il est donc nécessaire
de procéder à des contrôles de fabrication particulièrement sévères.
[0017] La difficulté reste la même, si, au lieu de mettre en oeuvre deux étriers distincts
pour les deux bornes de jonction concernées, seul est prévu un étrier unique, en tôle
découpée, qui, commun à ces deux bornes de jonction, est fixe par rapport au corps
en matière isolante, comme cela est par exemple le cas dans la demande de brevet français
déposée le 18 Décembre 1969 sous le No 69 43938 et publiée sous le No 2.071.130.
[0018] Il faut en effet encore dans ce cas assurer la formation de deux perçages taraudés
sur un tel étrier.
[0019] Certes, pour pallier cette difficulté, il a été proposé, de constituer de manière
massive un tel étrier unique, à l'aide par exemple d'un tronçon de laiton, plus facile
à tarauder, comme cela est par exemple le cas dans le brevet français qui, déposé
le 25 Juillet 1968, a été délivré sous le No 1.572.097, ou dans la demande de brevet
français déposée le 6 Juin 1974 sous le No 74 19520 et publiée sous le No 2.234.675.
[0020] Mais une telle disposition conduit inévitablement à une consommation supérieure de
matière, et celle-ci est d'autant plus dispendieuse qu'il s'agit en l'espèce d'une
matière relativement onéreuse.
[0021] Dans le brevet français No 1.231.072, cette difficulté se trouve écartée par le fait
que le perçage taraudé, nécessaire à l'intervention de la vis de serrage de chacune
des bornes de jonction est dissocié de l'étrier, pour être reporté sur le serre-câble
correspondant.
[0022] Celui-ci présente en effet, à la manière d'un écrou, un alésage taraudé, mais, à
la différence d'un véritable écrou, cet alésage taraudé est borgne.
[0023] Ce serre-câble se trouve en pratique disposé à l'intérieur de l'étrier, et la vis
de serrage à laquelle il est associé se trouve elle-même calée axialement vis-à-vis
de l'étrier tout en étant libre en rotation par rapport à celui-ci, cependant que
la barrette de liaison commune aux deux bornes de jonction se trouve être formée par
la paroi correspondante dudit étrier.
[0024] Mais, dans ce brevet français No 1.231.072, l'étrier ne constitue pas par lui-même
une pièce globalement tubulaire, c'est-à-dire une pièce dont les quatre parois sont
d'un seul tenant les unes avec les autres.
[0025] Au contraire, il est formé, d'une part, d'une pièce en forme de gouttière, et, d'autre
part, d'une pièce médiane, qui, distincte de la précédente, est à rapporter sur celle-ci,
avec des goupilles transversales pour solidariser l'une à l'autre ces deux pièces.
[0026] Il en résulte une certaine complexité pour l'ensemble, et donc un renchérissement
des coûts.
[0027] Une deuxième difficulté, dans la réalisation des blocs de jonction à raccordement
latéral du genre concerné, a trait au montage et à l'assemblage des diverses pièces
en cause.
[0028] Cette difficulté est d'autant plus ardue que, à ce jour, les vis de serrage s'étendent
toujours au moins pour partie à l'extérieur du ou des étriers concernés.
[0029] Il faut, dès lors, orienter convenablement le ou les étriers par rapport au corps
en matière isolante, orienter également convenablement par rapport à celui-ci la barrette
de liaison associée lorsqu'une telle barrette de liaison est prévue, engager sur ce
ou ces étriers cette barrette de liaison, et, ensuite, soit amorcer le vissage des
vis de serrage dans ce ou ces étriers, y adapter les serre-câbles correspondants,
et, pour finir, mettre en place l'ensemble dans le corps en matière isolante, comme
cela est le cas pour le bloc de jonction faisant l'objet du brevet français No 69
43938 mentionné ci-dessus, soit mettre d'abord en place le ou les étriers dans le
corps en matière isolante, amorcer le vissage des vis de serrage sur ce ou ces étriers,
et, pour finir, rapporter sur ces vis de serrage les serre-câbles correspondants,
comme cela est le cas pour le bloc de jonction faisant l'objet du brevet français
No 1.572.097 également mentionné ci-dessus, soit, encore, effectuer dans un ordre
différent ces opérations ou des opérations semblables suivant les modalités constructives
adoptées.
[0030] Dans tous les cas, un tel assemblage nécessite la manipulation, suivant des directions
diverses, d'un nombre relativement important de pièces, et cette manipulation est
d'autant plus malaisée que ces pièces sont initialement individuellement flottantes
les unes par rapport aux autres et que par ailleurs leur orientation propre est difficile
à repérer.
[0031] De ce fait, cet assemblage est difficile à mécaniser, et, en pratique, les machines
sur lesquelles il est assuré sont sujettes à de nombreux incidents de fonctionnement,
au préjudice de leur productivité.
[0032] De même, l'assemblage du bloc de jonction décrit dans le brevet français No 1.231.072
mentionné ci-dessus impose d'intervenir latéralement, pour la pose des goupilles solidarisant
l'une à l'autre les deux pièces constitutives de l'étrier correspondant.
[0033] Dans tous les cas, également, des vis de serrage spéciales sont à prévoir, pour l'adaptation
à y faire de serre-câbles appropriés.
[0034] C'est le cas, par exemple, dans le brevet français No 1.572.097, dans lequel un tel
serre-câble est constitué par une pièce rapportée en bout de la vis de serrage, en
sorte que ladite vis de serrage doit présenter annulairement une gorge à proximité
de son extrémité, et c'est le cas également dans le brevet français No 69 43938, dans
lequel le serre-câble associé à une vis de serrage s'étend entre la tête et l'extrémité
de celle-ci, en sorte que cette tête doit présenter un profil adapté et en pratique
être une tête décolletée.
[0035] C'est le cas, aussi, dans le brevet français No 1.231.072, dans lequel la tête de
la vis de serrage est également une tête décolletée, cette pièce présentant à sa base
un collet pour son appui sur la face inférieure de la partie médiane concernée de
l'étrier, cependant que, par sa portion restante, elle traverse de part en part ladite
partie médiane, en s'étendant donc pour l'essentiel dans l'épaisseur de celle-ci.
[0036] La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition permettant
d'éviter ces difficultés et conduisant en outre à d'autres avantages.
[0037] De manière plus précise, elle a pour objet un bloc de jonction à raccordement latéral,
du genre comportant dans un corps en matière isolante, pour la constitution d'au moins
deux bornes de jonction, un étrier, globalement tubulaire dont les quatre parois sont
d'un seul tenant l'une avec l'autre, qui, fixe par rapport audit corps en matière
isolante, est commun aux deux bornes de jonction, et qui, latéralement, à chacune
de ses extrémités, est accessible de l'extérieur dudit corps en matière isolante par
une ouverture latérale de celui-ci, pour engagement d'un conducteur électrique, et,
pour chacune des bornes de jonction, une vis de serrage, qui est calée axialement
vis-à-vis de l'étrier tout en étant libre en rotation par rapport à celui-ci, et un
serre- câble propre à assurer, sous le contrôle de ladite vis de serrage, l'application
dudit conducteur électrique à une barrette de liaison commune aux deux bornes de jonction,
ledit serre-câble étant disposé à l'intérieur dudit étrier, en étant calé en rotation
sur celui-ci, et en étant en prise avec ladite vis de serrage, ce bloc de jonction
étant d'une manière générale caractérisé en ce que, pour chacune des bornes de jonction,
la vis de serrage s'étend toute entière disposée dans le volume interne de l'étrier
commun à celles-ci, la tête de commande de cette vis de serrage étant toute entière
prise entre, d'une part, la paroi de l'étrier opposée au serre-câble, et, d'autre
part, un épaulement calé axialement vis-à-vis dudit étrier.
[0038] De préférence, l'étrier unique mis en oeuvre est un étrier en alliage cuivreux, laiton
ou bronze par exemple, ou un étrier en tôle d'acier laminée avec une feuille de surface
plus conductrice, telle que feuille delaiton ou de cuivre par exemple, convenablement
découpée et pliée, un tel étrier constituant alors avantageusement par lui-même la
barrette de liaison associée et assumant ainsi par lui-même, outre une fonction mécanique
de résistance au serrage, une fonction électrique de liaison entre les deux bornes
de jonction.
[0039] En variante, il peut cependant s'agir aussi bien d'un étrier en tôle d'acier convenablement
découpée et pliée, auquel il est associé, intérieurement, de manière indépendante,
et de façon connue en soi, une barrette de liaison en matériau plus conducteur, telle
que barrette de laiton ou de cuivre par exemple, un tel étrier n'assumant alors pour
l'essentiel qu'une fonction mécanique de résistance au serrage tandis que la fonction
de liaison électrique est assurée par la barrette de liaison associée.
[0040] Quoi qu'il en soit, devant toute entière être implantée dans l'étrier, la vis de
serrage de chaque borne de jonction peut avantageusement être par avance en prise
avec le serre-câble auquel elle est associée, et le montage de l'ensemble s'en trouve
facilité.
[0041] Par exemple, la mise en place dans l'étrier de chaque ensemble vis de serrage-serre-câble
à mettre en oeuvre peut se faire latéralement.
[0042] Les opérations correspondantes, qui portent sur des pièces simples, à orientation
propre facile à repérer, sont avantageusement relativement aisées à mécaniser.
[0043] Cela est a fortiori le cas si, en variante, l'étrier comporte transversalement une
fenêtre pour sa venue en prise avec un tel ensemble vis de serrage-serre-câble, le
montage à effectuer s'apparentant alors à un simple empilage, suivant une même direction,
des divers constituants nécessaires, l'étrier venant en effet en quelque sorte coiffer
chacun des ensembles vis de serrage-serre-câble préalablement mis en place dans le
corps en matière isolante.
[0044] Dans l'un et l'autre cas, un positionnement rigoureux des diverses pièces en cause
les unes par rapport aux autres peut être obtenu.
[0045] Dans le document FR-E-80791, l'étrier est formé de deux pièces distinctes, à savoir
un organe de connexion massif et un feuillard plié en U sur celui-ci, et les têtes
de commande des vis de serrage sont engagées dans des perçages de cet organe de connexion.
[0046] Il en résulte que, suivant un processus sensiblement plus complexe que le simple
engagement précédent, les vis de serrage doivent être d'abord mises en place, par
le bras, avec deux écrous, sur l'organe de connexion, avant que le feuillard en U
soit lui-même mis en place sur cet organe de connexion et solidarisé à celui-ci.
[0047] Par ailleurs, avec la disposition suivant l'invention, des vis de serrage simples,
standard, n'impliquant aucun décolletage, et dont la réalisation peut resulter d'une
simple frappe, peuvent avantageusement et économiquement être mises en oeuvre.
[0048] De plus, étant affranchis de tout taraudage, les perçages que doit présenter l'étrier
pour donner accès aux vis de serrage des deux bornes de jonction peuvent avantageusement,
et économiquement, résulter d'un simple poinçonnage de cet étrier.
[0049] En outre, pouvant être calibrés indépendamment du diamètre de la tige filetée des
vis de serrage, ils peuvent avantageusement constituer par eux-mêmes des éléments
de sélection imposant le choix d'un tournevis convenable pour l'action sur les vis
de serrage, en évitant ainsi qu'un couple de serrage excessif ne soit appliqué à ces
dernières au risque d'une détérioration de l'ensemble.
[0050] Quoi qu'il en soit, ces perçages assurent en toute hypothèse par eux-mêmes un guidage
convenable d'un tel tournevis, en sorte qu'il est possible d'affranchir d'un tel guidage
les puits que présente usuellement le corps en matière isolante pour donner accès
aux vis de serrage, ce qui simplifie économiquement la réalisation de ce corps en
matière isolante.
[0051] Corollairement, l'alésage taraudé que présentent les serre-câble associés s'étend
de préférence sur toute la hauteur d'un tel serre-câble, en le traversant de part
en part, en sorte que ces serre-câble constituent de véritables écrous.
[0052] Il s'agit en pratique avantageusement de simples tronçons de profilé en laiton ou
autre matériau de dureté modérée.
[0053] Les opérations à appliquer à un tel profilé sont aisément mécanisables.
[0054] Partant, par exemple, d'un profilé de section transversale quadrangulaire, et par
exemple carrée, il est possible, sur une même machine, de procéder successivement
au perçage axial de ce profilé, à son taraudage, et à son tronçonnage à la longueur
voulue, avec, éventuellement, in fine, mise en place d'une vis dans chacun des tronçons
de profilé taraudés ainsi obtenus.
[0055] Un tel processus est d'autant plus économique que, pour des bornes de jonction de
caractéristiques différentes, il peut être utilisé des serre- câble de même section
transversale et de même diamètre de taraudage, ces serre-câble ne différant les uns
des autres que par leur longueur suivant les blocs de jonction à équiper, et les vis
de serrage correspondantes ne différant conjointement elles-mêmes que par la longueur
de leur tige filetée.
[0056] Enfin, du fait que, suivant l'invention, les vis de serrage se trouvent tout entières
dans l'étrier, leur tête vient prendre énergiquement appui sur la surface interne
de la paroi supérieure de celui-ci lorsqu'une action de serrage leur est appliquée.
[0057] Conjointement avec la réaction de déformation élastique due alors à l'étrier, le
frottement résultant de ce contact des vis de serrage avec la surface interne de la
paroi supérieure de cet étrier est avantageusement favorable à une bonne tenue dans
le temps de ces vis de serrage.
[0058] Autrement dit, les risques d'un desserrage intempestif de celles-ci se trouvent avantageusement
minimisés.
[0059] Il en est d'autant plus ainsi que, suivant l'invention, l'appui des vis de serrage
sur la face supérieure de l'étrier se fait suivant une surface qui se développe de
manière circulairement continue autour des perçages correspondants, et qui présente
donc un développement circonférentiel notable.
[0060] En bref, il résulte, globalement, de ce qui précède, que, les conditions étant égales
par ailleurs, la disposition 'suivant l'invention conduit avantageusement à une diminution
globale des coûts et à l'obtention de réalisations particulièrement fiables et sûres.
[0061] Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description
qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur
lesquels:
la figure 1 est une vue en élévation d'un bloc de jonction suivant l'invention;
la figure 2 est une vue partielle, en perspective éclatée, de ce bloc jonction;
la figure 3 est une vue en perspective, suivant la flèche III de la figure 2, de l'étrier
mis en oeuvre dans ce bloc de jonction, représenté isolément, avant mise en place
en son sein des ensembles vis de serrage-serre-câble devant l'équiper;
les figures 4, 5 sont, à échelle différente, des vues partielles en coupe de cet étrier,
suivant respectivement les lignes IV-IV et V-V de la figure 3;
la figure 6 est une vue partielle en perspective, qui, reprenant pour partie celle
de la figure 3, concerne l'étrier une fois qu'il y a été mis en place les ensembles
vis de serrage-serre-câble correspondants;
la figure 7 est, à échelle supérieure, une vue partielle en coupe transversale du
bloc de jonction suivant l'invention, suivant la ligne VII-Vil de la figure 1, et
avant serrage d'un conducteur électrique;
la figure 8 est une vue analogue à celle de la figure 7, après serrage de ce conducteur
électrique;
les figures 9, 10 sont des vues en perspective qui, reprenant pour partie celles des
figures 2, 3, se rapportent à une variante de réalisation;
la figure 11 est, à échelle différente, une vue en coupe transversale de l'étrier
mis en oeuvre dans cette variante de réalisation, suivant la ligne XI-XI de la figure
9;
la figure 12 reprend, à échelle supérieure, le détail de la figure 11 repéré par un
encart XII sur celle-ci;
la figure 13 est, à l'échelle de la figure 12, une autre vue partielle en coupe transversale
de cet étrier, suivant la ligne XIII-XIII de la figure 10;
les figures 14, 15, 16 sont des vues qui, analogues, chacune respectivement, à celles
des figures 1, 2, 3, se rapportent à une autre variante de réalisation.
[0062] Tel qu'illustré sur ces figures, et de manière connue en soi, un bloc de jonction
suivant l'invention comporte un corps en matière isolante 10 en forme générale de
plaquette.
[0063] Ce corps en matière isolante 10 forme, à sa base, un pied 11, par lequel il est par
exemple adapté, tel que représenté, à être rapporté sur au moins un type déterminé
de rail ou profilé normalisé, suivant des dispositions qui, ne relevant pas de la
présente invention, et bien connues par elles mêmes, ne seront pas décrites en détail
ici, et, dans sa partie courante, il forme une superstructure 12, dans laquelle sont
disposés, côte à côte, en liaison électrique l'une avec l'autre, deux bornes de jonction
13.
[0064] De manière également connue en soi, chacune de ces bornes de jonction 13 comporte
elle-même, pour le serrage d'un quelconque conducteur électrique, et, plus précisément,
de l'extrémité préalablement dénudée de l'âme conductrice de celui-ci, un étrier 15,
qui est globalement tubulaire, avec ses quatre parois d'un seul tenant l'une avec
l'autre, et qui, latéralement, est accessible de l'extérieur du corps en matière isolante
10 par une ouverture 16 de celui-ci, et un serre-câble 17, qui, sous le contrôle d'une
vis de serrage 18, elle-même accessible de l'extérieur du corps en matière isolante
10 à la faveur d'un puits 20 de ce dernier, est propre à assurer l'application dudit
conducteur électrique contre une barrette de liaison explicitée ultérieurement.
[0065] Globalement, les bornes de jonction 13 ainsi constituées sont disposées dans un logement
22 prévu pour elles dans la superstructure 12 du corps en matière isolante 10, et
ce logement 22 débouche transversalement, librement, sur l'une des faces principales
de ce corps en matière isolante 10.
[0066] Ce logement 22 est donc en forme générale de cuvette, ouvert vers l'extérieur, et,
en service, il peut se trouver fermé, soit par le corps en matière isolante d'un bloc
de jonction accolé au précédent, soit par une plaquette de fermeture rapportée sur
celui-ci.
[0067] Dans les formes de réalisation représentées, il a globalement un contour quadrangulaire.
[0068] Les ouvertures 16 et les puits 20, qui sont formés sur la tranche de la superstructure
12 du corps en matière isolante 10, débouchent intérieurement dans le logement 22
que présente ainsi celui-ci.
[0069] S'agissant, suivant la terminologie adoptée ici, d'un bloc de jonction à raccordement
latéral, les ouvertures 16 sont des ouvertures latérales, c'est-à-dire des ouvertures
présentes sur les faces latérales de la tranche du corps en matière isolante 10, lesdites
ouvertures 16 s'étendant globalement sensiblement perpendiculairement à l'axe des
puits 20 associés, qui, eux, sont présents sur la facette de façade de ladite tranche.
[0070] Corollairement, les étriers 15 sont alignés suivant l'axe des ouvertures latérales
16, et donc sensiblement perpendiculairement à l'axe des puits 20.
[0071] En pratique, ces étriers 15 sont d'un seul tenant l'un avec l'autre.
[0072] Autrement dit, ils forment conjointement un seul et même étrier 25, commun aux deux
bornes de jonction 13.
[0073] Cet étrier unique 25 est fixe dans le corps en matière isolante, et, latéralement,
à chacune de ses extrémités, il est accessible de l'extérieur dudit corps en matière
isolante par l'ouverture latérale 16 correspondante de celui-ci.
[0074] Dans les formes de réalisation représentées, l'étrier unique 25 ainsi mis en oeuvre
est en alliage cuivreux ou en tôle d'acier laminée avec une feuille de surface plus
conductrice, telle que feuille de laiton ou de cuivre par exemple.
[0075] Il assure donc par lui-même la liaison électrique nécessaire entre les bornes de
jonction 13, sans qu'aucune barrette de liaison spécifique lui soit associée dans
ce but.
[0076] Autrement dit, dans un tel cas, il constitue alors par lui-même une telle barrette
de liaison.
[0077] En section transversale, l'étrier unique 25 a un contour globalement quadrangulaire,
à angles arrondis, et il est de largeur sensiblement égale à la profondeur du logement
22 du corps en matière isolante 10, pour insertion dans ce logement 22 dans l'épaisseur
même dudit corps en matière isolante 10.
[0078] En plan, il a également un contour quadrangulaire, à l'image de celui du logement
22, pour blocage dans celui-ci.
[0079] En pratique, l'étrier unique 25 résulte du pliage d'une bande de tôle conduit de
manière à ce que les brins extrêmes de celle-ci se referment l'un sur l'autre.
[0080] Dans la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur les figures 1
à 8, l'étrier unique 25 comporte, perpendiculairement à une paroi 26, qui, du côté
des puits 20 du corps en matière isolante 10, en forme la partie médiane, et de part
et d'autre de cette paroi 26, deux parois latérales 27, 27', et, à l'opposé de ladite
paroi 26, il comporte parallèlement à celle-ci, une paroi 28 formée par superposition
l'un à l'autre de deux retours en équerre 29, 29' prolongeant chacun respectivement
lesdites parois latérales 27, 27'.
[0081] Ces deux retours en équerre 29, 29' sont convenablement solidarisés l'un à l'autre,
par exemple par soudage.
[0082] C'est le cas dans la forme de réalisation représentée sur les figures 1 à 8.
[0083] En variante, ils peuvent aussi bien être solidarisés l'un à l'autre par demi-poinçonnage
ou tout autre moyen.
[0084] Quoi qu'il en soit, les parois 26, 27, 27' et 28 de l'étrier unique 25 ainsi constitué
sont d'un seul tenant les unes avec les autres.
[0085] La paroi 26, qui en est la paroi supérieure, comporte, pour chaque borne de jonction
13, pour donner accès à la vis de serrage 18 de celle-ci, un perçage 35, qui est de
contour circulaire, et dont le diamètre D1 est inférieur à celui D2 de la tête de
commande 36 de cette vis de serrage 18, mesuré au niveau de la face transversale d'extrémité
correspondante de celle-ci.
[0086] Suivant l'invention, pour chacune des bornes de jonction 13, la vis de serrage 18,
qui est calée axialement vis-à-vis de l'étrier unique 25 tout en étant libre en rotation
par rapport à celui-ci, s'étend toute entière dans le volume interne de cet étrier
unique 25, sa tête de commande 36 étant prise entre, d'une part, la paroi 26 de cet
étrier unique 25 opposée au serre-câble 17 correspondant, et, d' autre part, un épaulement
37 calé axialement vis-à-vis dudit étrier unique 25.
[0087] En pratique, le serre-câble 17 associé à une telle vis de serrage 18 est un écrou,
qui, disposé lui aussi à l'intérieur dudit étrier unique 25, en étant calé en rotation
sur celui-ci, est en prise avec cette vis de serrage 18.
[0088] Dans la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur les figures 1
à 8, l'épaulement 37 est formé par un décrochement de l'une au moins des parois latérales
27, 27 de l'étrier unique 25, et, en pratique, de chacune de celles-ci.
[0089] Par ailleurs, dans cette forme de réalisation, l'étrier 25 a, en élévation, un contour
en T, chacune de ses parois latérales 27, 27' présentant sur sa tranche un décrochement
38, et, en correspondance, le contour du logement 22 du corps en matière isolante
10 est lui-même, de manière complémentaire, en T.
[0090] En outre, dans la forme de réalisation représentée sur les figures 1 à 8, au droit
de la tête de commande 36 de la vis de serrage 18 de chacune des bornes de jonction
13, l'une au moins des parois latérales 27, 27' de l'étrier unique 25 forme localement
un bec de retenue 39 en direction de l'autre.
[0091] En pratique, dans cette forme de réalisation, un tel bec de retenue 39 est prévue
sur l'une et l'autre des parois latérales 27, 27' de l'étrier unique 25, et, tel qu'illustré
sur la figure 6 pour l'une des extrémités latérales de cet étrier unique 25, il résulte
d'une simple déformation de ces parois latérales 27, 27' pratiquée à la base de leur
décrochement 38.
[0092] En outre, dans la forme de réalisation représentée sur les figures 1 à 8, pour chaque
borne de jonction 13, l'étrier unique 25 comporte, intérieurement, au moins une nervure
40 propre au guidage du serre-câble 17 correspondant.
[0093] En pratique, dans cette forme de réalisation, il n'est ainsi prévu qu'une telle nervure
40 pour chaque borne de jonction 13, et, affectant la paroi latérale 27 de l'étrier
unique 25, en résultant d'un simple emboutissage local de celle-ci, elle court sur
une partie seulement de la hauteur dudit étrier unique 25.
[0094] Enfin, dans la forme de réalisation représentée, chacune des parois latérales 27,
27' de l'étrier unique 25 est affectée, dans sa zone médiane, sur une partie de sa
hauteur à compter de la paroi 28 d'un tel étrier unique 25, d'une fente 42, 42' qui
mord également au moins pour partie, sensiblement à mi-largeur, sur ladite paroi 28.
[0095] Conjointement, le corps en matière isolante 10 présente, d'un seul tenant, en saillie
sur le fond de son logement 22, une cloison 43, qui, sur une partie de sa hauteur
à compter de son bord libre, se prolonge par une patte 44.
[0096] En outre, compte tenu du décrochement 38 que présentent transversalement les parois
latérales 27, 27' de l'étrier unique 25, le fond du logement 22 de ce corps en matière
isolante 10 présente, en correspondance, une rainure 48, figures 2, 7 et 8.
[0097] Par ailleurs, la vis de serrage 18 de chacune des bornes de jonction 13 est une simple
vis de fabrication standard, qui, outre sa tête de commande 36, comporte un fût fileté
46, et l'écrou que constitue le serre-câble 17 qui lui est associé est un simple tronçon
de profilé, dont la section transversale extérieure est sensiblement quadrangulaire,
et par exemple carrée, tel que représenté, en présentant, perpendiculairement au fond
du logement 22 du corps en matière isolante 10, une dimension légèrement inférieure
à celle séparant l'une de l'autre les parois 27, 27' de l'étrier unique 25, pour coulissement
entre celles-ci, et qui, axialement, présente un alésage taraudé 47 propre à sa coopération
en vissage avec ledit fût fileté 46 d'une telle vis de serrage 18.
[0098] De préférence, et tel que représenté, cet alésage taraudé 47 s'étend sur toute la
hauteur d'un tel serre-câble 17, en le traversant de part en part, ce qui en simplifie
la fabrication.
[0099] Au montage, les serre-câble 17 sont préassemblés aux vis de serrage 18 correspondantes,
comme représenté sur la figure 2.
[0100] Suivant les flèches F de cette figure 2, les ensembles vis de serrage 18-serre-cable
17 ainsi constitués sont alors engagés, latéralement, dans l'étrier unique 25, aux
extrémités latérales correspondantes de celui-ci, avec insertion de la tête de commande
36 des vis de serrage 18 entre la paroi supérieure 26 de cet étrier unique 25 et les
décrochements 37 de ses parois latérales 27, 27'.
[0101] Après cet engagement, qui est pratiqué jusqu'à butée des serre-câble 17 contre les
nervures 40 correspondantes de la paroi latérale 27 de l'étrier unique 25, il est
pratiqué la formation de becs de retenue 39 tant sur cette paroi latérale 27 que sur
la paroi latérale 27' associée.
[0102] Les ensembles vis de serrage 18-serre-câble 17 sont dès lors prisonniers de l'étrier
unique 25, et donc imperdables.
[0103] L'étrier unique 25 ainsi équipé d'ensembles vis de serrage 18-serre-câble 17 est
à son tour engagé dans le logement 22 du corps en matière isolante 10, suivant la
flèche F' de la figure 2.
[0104] Au terme de cet engagement, la cloison 43 du corps en matière isolante 20 traverse
de part en part, par son prolongement 44, l'étrier unique 25, à la faveur des fentes
42, 42' des parois latérales 27, 27' de celui-ci.
[0105] De préférence, il est alors pratiqué, par exemple par sertissage à chaud, une quelconque
déformation sur la tranche d'extrémité correspondante de ce prolongement 44, pour
le blocage de l'étrier unique 25 dans le corps en matière isolante 10 et, ainsi, son
maintien en place dans celui-ci.
[0106] Pour la mise en oeuvre du bloc de jonction ainsi obtenu, il suffit, comme il est
usuel, et tel que schématisé en traits interrompus sur les figures 7, 8, d'engager
l'extrémité préalablement dénudée 49 d'un conducteur électrique dans chacune des ouvertures
latérales 16 du corps en matière isolante 10, jusqu'à pénétration dans l'extrémité
latérale correspondante de l'étrier unique 25, à l'aplomb de la vis de serrage 18
de la borne de jonction 13 concernée; et d'agir en rotation sur cette vis de serrage
18.
[0107] Cette vis de serrage 18 étant calée axialement sur l'étrier unique 25 par sa tête
de commande 36, et cet étrier unique 25 étant lui-même calé dans le corps en matière
isolante 10 par emboîtement dans le logement 22 de celui-ci, toute commande en rotation
de la vis de serrage 18 entraîne un déplacement axial du serre-câble 17 suivant la
hauteur de l'étrier unique 25 puisque ce serre- câble 17 est calé en rotation sur
ce dernier.
[0108] De préférence, par un choix approprié des filets concernés, il est fait en sorte
qu'une rotation à droite de la vis de commande 18 entraîne un déplacement du serre-câble
17 en direction opposée à la tête de commande 36 de cette vis de serrage 18, pour
serrage de l'extrémité dénudée 49 du conducteur électrique concerné contre la paroi
28 de l'étrier unique 25 opposée à celle 26 comportant les perçages 35, figure 8,
cette paroi 28, qui est la paroi ou face inférieure de l'étrier unique 25, formant
ainsi par elle-même, pour l'essentiel, la barrette de liaison associée.
[0109] Conjointement, la tête de commande 36 de la vis de serrage 18 prend appui par sa
face frontale, c'est-à-dire par sa face transversale supérieure, sur la surface interne
de la paroi 26 de l'étrier unique 25, qui est la paroi ou face supérieure de ce dernier.
[0110] Ainsi qu'on le notera, lors de la commande en rotation de la vis de serrage 18, le
tournevis mis en oeuvre à cet effet se trouve correctement guidé par le perçage même
35 correspondant de l'étrier unique 25, ce tournevis devant traverser ce perçage 35
pour avoir accès à la tête de commande 36 de cette vis de serrage 18.
[0111] Dans la variante de réalisation illustrée par les figures 9 à 13, qui correspond
en pratique à des caractéristiques électriques et mécaniques différentes de celles
auxquelles répond la forme de réalisation décrite en référence aux figures 1 à 8 précédentes,
c'est la paroi supérieure 26 de l'étrier unique 25 qui est formée de deux retours
en équerre 29, 29' des parois latérales 27, 27'.
[0112] En pratique, dans la forme de réalisation représentée, ces retours en équerre 29,
29' sont agrafés l'un à l'autre.
[0113] Par exemple, et tel que représenté, dans le retour en équerre 29, qui est celui extérieur,
est découpée une patte 50, et, suffisamment prolongée à cet effet, celle-ci est engagée
dans une ouverture 51 ménagée au moins pour partie dans le retour en équerre 29',
celui qui est intérieur, ladite ouverture 51 se prolongeant en pratique également
sur la paroi latérale 27' correspondante.
[0114] Pour l'agrafage recherché, la patte 50 est en outre repliée sous le retour en équerre
29', au delà de l'ouverture 51 qu'elle traverse, figure 13.
[0115] Par ailleurs, dans cette variante de réalisation, l'épaulement 37 affectant à un
même niveau chacune des parois latérales 27, 27' de l'étrier unique 25 appartient
à une cuvette 55 résultant d'un matriçage local d'une telle paroi latérale 27, 27'.
[0116] En pratique, il est ainsi prévu une telle cuvette 55 pour la tête de commande 36
de chacune des vis de serrage 18, et, sur les figures 9, 10, on en voit extérieurement
la trace.
[0117] Au moins à sa base, une telle tête de commande 36, qui est en pratique globalement
tronconique, présente un diamètre D'2 supérieur à la largeur interne D3 de l'étrier
unique 25, et elle est engagée à force dans ledit étrier unique 25, par déformation
élastique de celle-ci, jusqu'à venir se loger dans la cuvette 55 prévue en creux pour
elle sur la face interne des parois latérales 27, 27' de celui-ci.
[0118] Une telle disposition assure de manière avantageuse l'imperdabilité des ensembles
vis de serrage 18-serre-câble 17 une fois ceux-ci mis en place dans l'étrier unique
25, sans qu'il soit nécessaire de prévoir sur celui-ci, comme précédemment, de quelconques
becs de retenue.
[0119] Enfin, dans la forme de réalisation représentée sur les figures 9 à 13, seule la
paroi latérale 27 de l'étrier 25 est affectée d'une fente 42, celle-ci mordant également
largement sur la paroi inférieure 28 de cet étrier unique 25.
[0120] Contrairement à la forme de réalisation précédente, il est donc nécessaire, dans
ce cas, d'engager dans un sens déterminé l'étrier unique 25 dans le logement 22 du
corps en matière isolante 10.
[0121] Mais, pour le reste, les dispositions et le montage sont du type de ceux décrits
précédemment.
[0122] Dans la variante de réalisation illustrée par les figures 14 à 16, l'étrier unique
25 comporte, transversalement, pour chaque borne de jonction 13, une fenêtre 57, pour
venue en prise avec l'ensemble vis de serrage 18-serre-câble 17 correspondant par
simple engagement transversal, et non plus latéral, par rapport à un tel ensemble,
suivant la flèche F' de la figure 15.
[0123] En pratique, dans la forme de réalisation représentée, les fenêtres 57 que présente
ainsi l'étrier unique 25 suivant l'invention ont chacune globalement un contour quadrangulaire,
et, affectant la seule paroi latérale 27 de cet étrier unique 25, elles s'étendent
chacune sur la majeure partie de cette paroi latérale 27, à compter de la paroi 26
supérieure dudit étrier unique 25, au droit, chacune respectivement, des perçages
35 que présente cette paroi 26.
[0124] Chaque fenêtre 57 a une surface de passage suffisante pour envelopper un ensemble
vis de serrage 18-serre-câble 17 et donc permettre l'engagement recherché de l'étrier
unique 25 sur un tel ensemble.
[0125] Pour laisser un jeu à la tête de commande 36 des vis de serrage 18 et minimiser ainsi
son encombrement en épaisseur, la paroi latérale 27' de l'étrier unique 25 opposée
à celle 27 comportant des fenêtres 57, comporte elle-même, disposés chacun respectivement
en correspondance avec lesdites fenêtres 57, au droit de ladite tète de commande 36
desdites vis de serrage 18, deux ajours 59.
[0126] D'amplitude limitée par rapport à celle des fenêtres 57, ces ajours 59 ont, comme
celles-ci, un contour globalement quadrangulaire dans la forme de réalisation représentée,
et, comme elles, ils s'étendent à compter de la paroi 26 de l'étrier unique 25 présentant
les ouvertures 35.
[0127] Conjointement, dans cette variante de réalisation, chaque vis de serrage 18 présente
un tronçon non fileté 60 entre sa tête de commande 36 et son fût fileté 46, à proximité
de cette tête de commande 36, et, par ce tronçon non fileté, elle est adaptée à venir
en prise avec un collet 61 calé axialement vis-à-vis de l'étrier unique 25.
[0128] En pratique, ce collet 61 est solidaire du corps en matière isolante 10, et, d'un
seul tenant avec celui-ci, il fait saillie sur le fond de son logement 22.
[0129] Pour venue en prise avec la vis de serrage 18 correspondante, et plus précisément
avec le tronçon non fileté 60 de celle-ci, par simple engagement latéral par rapport
à cette vis de serrage 18, un tel collet 61 est ouvert par une fente 62.
[0130] Pour ce faire, il est en pratique constitué de deux bras élastiquement déformables
63 qui définissent conjointement entre eux un logement 64 de diamètre légèrement inférieur
à celui du tronçon de moindre diamètre 60 de la vis de serrage 18 correspondante,
et, par la fente 62, qui, elle, est de largeur inférieure audit diamètre, ce logement
64 communique avec l'extérieur, du côté du débouché dudit logement 22 du corps en
matière isolante 10.
[0131] Pour faciliter l'engagement de la vis de serrage 18 dans la fente 62, qui constitue
en quelque sorte un étranglement, les bras élastiquement déformables 64 présentent
en regard l'un de l'autre, dans la direction de cette fente 62, des facettes obliques
d'engagement.
[0132] Il en est ainsi pour l'une et l'autre des bornes de jonction 13.
[0133] Par ailleurs, dans cette variante de réalisation, et comme pour la forme de réalisation
illustrée sur les figures 1 à 8, c'est la paroi inférieure 28 de l'étrier unique 25
qui est formée de deux retours en équerre 29, 29' des parois latérales 27, 27' de
celui-ci.
[0134] Comme décrit en référence à la variante de réalisation illustrée par les figures
9 à 13, ces retours en équerre 29, 29' sont agrafés l'un à l'autre.
[0135] Mais il est alors prévu, dans la variante de réalisation illustrée par les figures
14 à 16, deux pattes 50, chacune engagées dans une ouverture 51, et repliées au-delà
de celle-ci.
[0136] Ces ouvertures 51, qui s'étendent chacune respectivement au droit des fenêtres 57
correspondantes, affectent la paroi latérale 27, tandis que les pattes 50 forment
des prolongements du retour en équerre 29', celui le plus intérieur, de la paroi latérale
27'.
[0137] Comme dans la variante de réalisation illustrée par les figures 9 à 13, seule la
paroi latérale 27 de l'étrier unique 25 présente une fente 42 dans la variante de
réalisation illustrée sur les figures 14 à 16.
[0138] Enfin, dans cette variante de réalisation, le retour en équerre 29 de la paroi latérale
27 de cet étrier unique 25 se prolonge, en équerre vers le bas, par une languette
67, et, au contraire des dispositions précédentes, à sa racine, la cloison interne
43 du corps en matière isolante 10 s'étend sur toute la largeur ou profondeur de son
logement 22, en présentant, à distance de cette racine, et sur le restant de sa hauteur,
un décrochement 68.
[0139] Au montage, et comme précédemment, les serre-câble 17 sont d'abord préassemblés aux
vis de serrage 18 correspondantes, comme représenté sur la figure 2.
[0140] Les ensembles ainsi constitués de vis de serrage 18 et de serre-câble 17 sont alors
engagés, par le tronçon non fileté 60 d'une telle vis de serrage 18, sur les collets
61 prévus pour eux sur le corps en matière isolante 10.
[0141] En pratique, un tel engagement se fait sensiblement perpendiculairement au fond du
logement 22, suivant la flèche F' de la figure 15.
[0142] Il implique un écartement élastique momentané des bras 63 constituant chacun des
collets 61, avant refermeture de ceux-ci sur la vis de serrage 18 correspondante.
[0143] L'étrier unique 25 est ensuite mis en place, en étant lui aussi engagé dans l'évidement
22 perpendiculairement au fond de celui-ci, suivant la flèche F' de la figure 15.
[0144] Par ses fenêtres 57, cet étrier unique 25 s'engage alors conjointement, tant sur
les ensembles vis de serrage 18-serre-câble 17 préalablement mis en place, que sur
la cloison 43 que présente le corps en matière isolante 10.
[0145] Au terme de cet engagement, la languette 67 de l'étrier unique 25 porte contre la
tranche de cette cloison interne 43 du corps en matière isolante 10.
[0146] Bien entendu, il peut par ailleurs être prévu, au terme de cet engagement, un maintien
en position de l'étrier unique 25 dans son logement 22, par soudage, collage ou encliquetage
par exemple.
[0147] Ainsi du'on le notera, le montage du bloc de jonction ainsi constitué se fait par
simple empilage, et, dans ce bloc de jonction, l'étrier unique 25 assure par lui-même
le maintien des vis de serrage 18.
[0148] Comme précédemment, celles-ci sont donc encore imperdables, et, avec elles, les serre-câble
17 correspondants.
[0149] Comme précédemment, également, les vis de serrage 18 sont tout entières disposées
dans l'étrier unique 25, et, pour avoir accès à leur tête de commande 36, il faut
traverser les perçages 35 correspondants de celui-ci.
[0150] Comme précédemment, enfin, la tête de commande 36 de chacune de ses vis de serrage
18 est prise entre, d'une part, la paroi 28 de l'étrier unique 25 opposée au serre-câble
17 correspondant, et, d'autre part, un épaulement 37 calé axialement vis-à-vis dudit
étrier unique 25, cet épaulement 37 étant formé en l'espèce par la face transversale
supérieure du collet 61 correspondant.
[0151] Ces vis de serrage 18 sont donc elles aussi calées axialement vis-à-vis de l'étrier
unique 25.
[0152] Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites
et représentées, mais. englobe toute variante dexécution et/ou de combinaison de leurs
divers éléments.
[0153] En particulier, pour la liaison électrique à assurer, il peut être associé, intérieurement,
à l'étrier unique mis en oeuvre, et de manière indépendante, une barrette de liaison
spécifique, en matériau conducteur, cuivre ou laiton par exemple, notamment lorsque
cet étrier unique est simplement réalisé en tôle d'acier.
[0154] Dans tous les cas, on notera que, suivant la disposition suivant l'invention, la
face frontale, ou supérieure, des vis de serrage, se trouve au mieux, en service,
lorsque des conducteurs électriques, dûment en place, sont serrés, au contact de la
surface interne de la paroi supérieure de l'étrier, lesdites vis de serrage coopérant
alors en appui avec ladite surface interne par, précise- ment, leur dite face frontale,
et que, en l'absence de tout conducteur électrique, cette face frontale est en-deçà
de ladite surface interne de la paroi supérieure de l'étrier.
[0155] Autrement dit, c'est tout entière que la tête des vis de serrage se trouve prise
entre la paroi supérieure de l'étrier et un ou des épaulements calés axialement vis-à-vis
de celui-ci.
[0156] Autrement dit encore, la face frontale de la tête des vis de serrage s'étend à l'intérieur
de l'étrier, c'est-à-dire du volume délimité intérieurement par la surface interne
des parois de celui-ci.
1. Bloc de jonction à raccordement latéral, du genre, comportant, dans un corps en
matière isolante (10), pour la constitution d'au moins deux bornes de jonction (13),
un étrier globalement tubulaire (25), dont les quatre parois sont d'un seul tenant
l'une avec l'autre, qui, fixe par rapport audit corps en matière isolante (10), est
commun aux deux bornes de jonction (13) et qui, latéralement, à chacune de ses extrémités,
est accessible de l'extérieur dudit corps en matière isolante par une ouverture latérale
(16) de celui-ci, pour engagement d'un conducteur électrique, et, pour chacune des
bornes de jonction (13), une vis de serrage (18) qui est calée axialement vis-à-vis
de l'étrier (25) tout en étant libre en rotation par rapport à celui-ci, et un serrecâble
(17) propre à assurer, sous le contrôle de ladite vis de serrage (18), l'application
dudit conducteur électrique contre une barrette de liaison commune aux deux bornes
de jonction (13), ledit serre-câble (17) étant disposé à l'intérieur dudit étrier
(25), en étant calé en rotation sur celui-ci, et en étant en prise avec ladite vis
de serrage (18), caractérisé en ce que; pour chacune des bornes de jonction (13),
la vis de serrage (18) s'étend toute entière dans le volume interne de l'étrier (25)
commun à celles-ci, la tête de commande (36) de cette vis de serrage (18) étant toute
entière prise entre, d'une part, la paroi (28) de l'étrier (25) opposée au serre-câble
(17), et, d'autre part, un épaulement (37) calé axialement vis-à-vis dudit étrier.
2. Bloc de jonction suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la face frontale,
c'est-à-dire la face transversale supérieure, de la tête de commande (36) de la vis
de serrage (18) s'étend à l'intérieur de l' étrier (25).
3. Bloc de jonction suivant la revendication 1, caractérisé en ce que ledit épaulement
(37) est formé par un décrochement de l'une au moins des parois latérales (27, 27')
de l'étrier (25).
4. Bloc de jonction suivant la revendication 1, caractérisé en ce que, au droit de
la tête de commande (36) de la vis de serrage (18), l'une au moins des parois latérales
(27, 27') de l'étrier (25) forme localement un bec de retenue (39) en direction de
l'autre.
5. Bloc de jonction suivant la revendication 1, caractérisé en ce que ledit épaulement
(37) appartient à une cuvette (55) résultant d'un matriçage local de la paroi latérale
(27, 27') concernée de l'étrier (25).
6. Bloc de jonction suivant la revendication 5, caractérisé en ce que la tête de commande
(36) de la vis de serrage (18) a, au moins à sa base, un diamètre (D'2) supérieur
à la largeur interne (D3) de l'étrier (25), et, logée dans la cuvette (55) correspondante,
elle est engagée à force dans ledit étrier (25).
7. Bloc de jonction suivant la revendication 1, caractérisé en ce que, pour donner
accès à la tête de commande (36) de la vis de serrage (18), la paroi (26) concernée
de l'étrier (25) comporte un perçage (35) de diamètre (D1) inférieur à celui (D2)
de ladite tête de commande (36).
8. Bloc de jonction suivant la revendication 1, caractérisé en ce que, par un tronçon
non fileté (60), la vis de serrage (18) de chaque borne de jonction (13) est engagée
sur un collet (61) solidaire du corps en matière isolante (10), et ledit épaulement
(37) est formé par la face transversale supérieure de ce collet (61).
9. Bloc de jonction suivant l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé
en ce que, pour chaque borne de jonction (13), l'étrier (25) comporte intérieurement
au moins une nervure (40) propre au guidage du serre-câble (17).
10. Bloc de jonction suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé
en ce que, l'une (28) des parois de l'étrier (25) étant formée par deux retours (29,
29') superposés, lesdits retours (29, 29') sont agrafés l'un à l'autre.
11. Bloc de jonction suivant la revendication 10, caractérisé en ce que dans l'un
desdits retours (29,29') est découpée au moins une patte (50) qui, engagée dans une
ouverture (51), est repliée au-delà de celle-ci.
12. Bloc de jonction suivant l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé
en ce que, pour chaque borne de jonction (13), l'étrier (25) comporte transversalement
une fenêtre (57), pour venue en prise avec l'ensemble vis de serrage-serre-câble correspondant
par simple engagement transversal par rapport à celui-ci.
13. Bloc de jonction suivant la revendication 12, caractérisé en ce que, pour chaque
borne de jonction, la paroi de l'étrier (25) opposée à celle comportant une fenêtre
(57) comporte elle-même un ajour (59) au droit de la tête (36) de la vis de serrage
(18) correspondante.
14. Bloc de jonction suivant l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé
en ce que l'étrier (25) est en alliage cuivreux, laiton ou bronze par exemple, ou
en tôle d'acier laminée avec une feuille de surface plus conductrice telle que feuille
de laiton ou de cuivre par exemple, en sorte qu'il constitue par lui-même la barrette
de liaison associée.
15. Bloc de jonction suivant l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé
en ce que l'étrier (25) est en tôle d'acier, et il lui est associé intérieurement,
de manière indépendante, une barrette de liaison en matériau plus conducteur, telle
que barrette de laiton ou de cuivre par exemple.
16. Bloc de jonction suivant l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé
en ce que le serre-câble (17) d'une borne de jonction (13) est un écrou, son alésage
taraudé (47) s'étendant sur toute sa hauteur en le traversant de part en part.
17. Bloc de jonction suivant la revendication 16, caractérisé en ce que ledit écrou
est un simple tronçon de profilé.
1. Verbindungsblock mit seitlichem Anschluß, der in einem Körper (10) aus isolierendem
Werkstoff zur Bildung von mindestens zwei Verbindungsanschlüssen (13) einen allgemein
rohrförmigen Bügel (25) besitzt, dessen vier Wände aus einem Stück bestehen, der bezüglich
des Körpers (10) aus isolierendem Werkstoff feststehend ist, den beiden Verbindungsanschlüssen
(13) gemeinsam ist und seitlich an jedem seiner Enden an dem Körper aus isolierendem
Werkstoff durch eine seitliche Öffnung (16) dieses Körpers zur Einführung eines elektrischen
Leiters von außen zugänglich ist, und für jeden Verbindungsanschluß (13) eine Klemmschraube
(18), die axial bezüglich des Bügels (25) blockiert ist und gleichzeitig bezüglich
diesem frei drehbar ist, und eine Kabelklemme (17), die unter der Einwirkung der Klemmschraube
(18) den elektrischen Leiter an eine den beiden Verbindungsanschlüssen (13) gemeinsame
Verbindungsleiste andrücken kann, wobei die Kabelklemme (17) im Inneren des Bügels
(25) angeordnet ist, indem sie an diesem bezüglich Drehung blockiert ist und mit der
Klemmschraube (18) in Eingriff ist, dadurch gekennzeichnet, daß die Klemmschraube
(18) sich bei jeder der Verbindungsanschlüsse (13) ganz im inneren Volumen des diesen
gemeinsamen Bügels (25) erstreckt, wobei der Betätigungskopf (36) der Klemmschraube
(18) ganz zwischen einerseits der der Kabelklemme (17) entgegengesetzten Wand (28)
des Bügels (25) und andererseits einer Schulter (37) ergriffen ist, die axial bezüglich
des Bügels blockiert ist.
2. Verbindungsblock nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Frontseite, d.h.
die obere Querfläche des Betätigungskopfs (36) der Klemmschraube (18) sich im Inneren
des Bügels (25) erstreckt.
3. Verbindungsblock nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Schulter (37)
von einem Absatz mindestens einer der Seitenwände (27, 27') des Bügels (25) geformt
ist.
4. Verbindungsblock nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß mindestens eine der
Seitenwände (27, 27') des Bügels (25) in Höhe des Betätigungskopfs (36) der Klemmschraube
(18) örtlich eine auf die andere zu gerichtete Rückhaltenase (39) formt.
5. Verbindungsblock nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Schulter (37)
zu einer Mulde (55) gehört, die sich aus einer örtlichen Pressung der betreffenden
Seitenwand (27, 27') des Bügels (25) ergibt.
6. Verbindungsblock nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, daß der Betätigungskopf
(36) der Klemmschraube (18) zumindest an seiner Basis einen Durchmesser (D'2) besitzt,
der größer als die innere Breite (D3) des Bügels (25) ist, und, wenn er in der entsprechenden
Mulde (55) sitzt, in den Bügel (25) eingepreßt ist.
7. Verbindungsblock nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die betreffende Wand
(26) des Bügels (25), um den Betätigungskopf (36) der Klemmschraube (18) zugänglich
zu machen, eine Bohrung (35) mit einem Durchmesser (D1) besitzt, der kleiner als der
Durchmesser (D2) des Betätigungskopfs (36) ist.
8. Verbindungsblock nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Klemmschraube
(18) jedes Verbindungsanschlusses (13) mit einem gewindefreien Abschnitt (60) auf
einen Kragen (61) aufgesetzt ist, der mit dem Körper (10) aus isolierendem Werkstoff
fest verbunden ist, und daß die Schulter (37) von der oberen Querfläche dieses Kragens
(61) geformt ist.
9. Verbindungsblock nach einem der Ansprüche 1 bis 8, dadurch gekennzeichnet, daß
der Bügel (25) für jeden Verbindungsanschluß (13) innen mindestens eine Rippe (40)
zur Führung der Kabelklemme (17) besitzt.
10. Verbindungsblock nach einem der Ansprüche 1 bis 9, dadurch gekennzeichnet, daß
eine (28) der Wände des Bügels (25) durch zwei übereinandergelegte Abwinklungen (29,
29') gebildet ist, die miteinander verklammert sind.
11. Verbindungsblock nach Anspruch 10, dadurch gekennzeichnet, daß in einer der Abwinklungen
(29, 29') mindestens ein Lappen (50) ausgeschnitten ist, der in eine Öffnung (51)
eingeführt ist und auf der anderen Seite dieser Öffnung umgebogen ist.
12. Verbindungsblock nach einem der Ansprüche 1 bis 11, dadurch gekennzeichnet, daß
der Bügel für jeden Verbindungsanschluß (13) in Querrichtung ein Fenster (57) besitzt,
um in Eingriff zu kommen mit der entsprechenden aus Klemmschraube und Kabelklemme
bestehenden Einheit durch einfache Einführung quer zu dieser.
13. Verbindungsblock nach Anspruch 12, dadurch gekennzeichnet, daß die Wand des Bügels
(25), die der ein Fenster (57) aufweisenden Wand entgegengesetzt ist, ihrerseits eine
Öffnung (59) in Höhe des Kopfes (26) der entsprechenden Klemmschraube (18) besitzt.
14. Verbindungsblock nach einem der Ansprüche 1 bis 13, dadurch gekennzeichnet, daß
der Bügel (25) aus einer Kupferlegierung, beispielsweise Messing oder Bronze, oder
aus einem gewalzten Stahlblech mit einer leitenderen Oberflächenfolie besteht, beispielsweise
einer Messingoder Kupferfolie, so daß er selbst die zugeordnete Verbindungsleiste
bildet.
15. Verbindungsblock nach einem der Ansprüche 1 bis 13, dadurch gekennzeichnet, daß
der Bügel (25) aus Stahlblech besteht und daß ihm innen unabhängig eine Verbindungsleiste
aus einem leitenderen Werkstoff, beispielsweise eine Messingoder Kupferleiste, zugeordnet
ist.
16. Verbindungsblock nach einem der Ansprüche 1 bis 15, dadurch gekennzeichnet, daß
die Kabelklemme (17) eines Verbindungsanschlusses (13) eine Mutter ist, deren mit
Innengewinde versehene Bohrung (47) sich über ihre ganze Höhe erstreckt, indem sie
sie vollständig durchquert.
17. Verbindungsblock nach Anspruch 16, dadurch gekennzeichnet, daß die Mutter ein
einfacher Profilabschnitt ist.