[0001] La présente invention concerne un dispositif électromécanique pour la commande à
distance de l'ouverture d'une serrure et de la porte correspondante d'un véhicule
automobile, comprenant un actionneur muni d'un moteur électrique, d'un moyen de démultiplication
et d'un organe de commande actionné par lesdits moyens de démultiplication, ledit
dispositif comprenant un organe primaire de manoeuvre déplaçable, relié à l'organe
de commande et agissant sur un levier d'ouverture de la serrure, ledit organe primaire
étant déplaçable à partir d'une position de repos. Par l'expression "commande à distance"
on entend ici de se référer avec la plus grande amplitude à tout genre de commande
effectuée sans connexion mécanique directe à la serrure de la porte, au moyen d'un
interrupteur électrique installé n'importe où, ou bien au moyen d'une station centralisée
installée, par exemple, sur le tableau d'instruments et agissant séparément ou collectivement
sur les différentes serrures et portes du véhicule, ou même au moyen d'un appareil
de véritable télécommande agissant de l'extérieur du véhicule.
[0002] Des dispositifs électromécaniques destinés à effectuer à distance la commande de
condamnation et de décondamnation de la serrure de la porte d'un véhicule automobile
sont bien connus, et ils ont atteint une diffusion considérable. Ces dispositifs comprennent
substantiellement un actionneur constitué par un moteur électrique, un engrenage de
démultiplication entraîné par le moteur et une tige en forme di crémaillère actionnée
par l'engrenage de démultiplication et reliée, par des moyens cinématiques appropriés,
à un organe de la serrure qui, lors qu'il est déplacé dans un sens, donne lieu à la
condamnation de la serrure, tandis que, lors qu'il est déplace dans le sens opposé,
il pourvoit à la décondamnation de la serrure.
[0003] On connait aussi, bien qu'ils n'ont pas une grande diffusion, des dispositifs électromécaniques
destinés à effectuer à distance la commande de l'ouverture de la porte d'un véhicule,
l'ouverture étant entendue dans le sens d'actionner les moyens d'ouverture de la serrure
et, par conséquent, de la porte correspondante, non pas dans le sens de la décondamnation
de la serrure. Un tel dispositif électromécanique d'ouverture, du type énoncé plus
haut ou encore dans le préambule de la revendication 1, est - connu par le document
de brevet EP-A-159.238. Comme les autres dispositifs de ce genre, ce dispositif ne
pourvoit pas à la commande de la condamnation et décondamnation de la serrure. Tout
au contraire, son fonctionnement serait empêché, en principe, par la présence d'un
dispositif de condamnation de la serrure, par exemple du type à commande manuelle
connu par le document de brevet GB-A-2,045,336, dans lequel un verrou retenant en
position active les organes d'accrochage de la serrure ne peut pas être déplacé lors
que le dispositif de condamnation est en activité. L'installation d'un tel dispositif
d'ouverture de la porte serait d'une utilité très limitèe s'il ne serait pas accompagné
aussi par un dispositif destiné à effectuer à distance la commande de la condamnation
et de la décondamnation de la serrure. Cependant, l'application des deux dispositifs
et, par conséquent, des deux actionneurs respectifs, porte à la formation d'ensembles
très coûteux et encombrants, et cela jusqu'à présent a limité la diffusion des dispositifs
électromécaniques d'ouverture de la porte. D'autre côté, une unification des deux
dispositifs en question, et particulièrement de leurs actionneurs, n'a pas été réalisée
jusqu'à présent, ni avait-elle été considerée possible pour la double raison que ces
deux dispositifs doivent généralement pouvoir être commandés indépendamment l'un de
l'autre, et qu'ils sont destinés à agir sur des organes différents de la serrure.
[0004] Le but de la présente invention est de réaliser un dispositif électromécanique unique,
capable d'effectuer à distance soit la commande de condamnation et de décondamnation
de la serrure, soit la commande d'ouverture de la serrure et, par conséquent, de la
porte d'un véhicule; à savoir, en d'autres termes, de réaliser un dispositif pour
effectuer à distance la commande d'ouverture de la serrure et de la porte d'un véhicule,
qui soit capable aussi, au moyen de son actionneur unique, d'effectuer aussi la commande
de condamnation et de décondamnation de la serrure de la porte.
[0005] Ce but est atteint, selon la présente invention, au moyen d'un dispositif électromécanique
comme indiqué au principe, caractérisé en ce que l'organe primaire de manoeuvre est
déplaçable à partir de ladite position de repos dans les deux sens, à savoir un sens
pour effectuer l'ouverture de la serrure et le sens opposé; qu'un organe secondaire
de manoeuvre est monté à coulissement sur ledit organe primaire de manoeuvre avec
interposition d'un moyen élastique permettant à l'organe secondaire de manouvre, au
moins pour un sens de déplacement de l'organe primaire de manoeuvre, de ne pas suivre
le déplacement dudit organe primaire de manoeuvre sur toute sa course; et que l'organe
secondaire de manoeuvre est relié à un organe de manoeuvre manuelle permettant la
condamnation et la décondamnation manuelle de la serrure, un jeu étant prévu à la
liaison entre l'organe primaire de manoeuvre et l'organe de manoeuvre manuelle, ledit
jeu correspondant à la course opérationnelle de l'organe de condamnation et de décondamnation
de la serrure.
[0006] Grâce à ces caractéristiques, la présence de l'organe secondaire de manoeuvre n'empêche
pas la commande manuelle de la condamnation et de la décondamnation de la serrure,
laquelle est autorisée par ledit jeu mécanique correspondant à la course de l'organe
de commande manuelle qui réalise ces opérations. Un déplacement de l'organe primaire
de manoeuvre, déterminé par l'actionneur, dans le sens opposé au sens d'ouverture
de la porte, est autorisé par la mobilité dans ce sens, prévue à cet effet dans le
montage de l'organe primaire de manoeuvre, et ce déplacement n'agit pas sur le levier
d'ouverture, mais il donne lieu à un déplacement de l'organe secondaire de manoeuvre,
lequel entraîne avec soi l'organe di manoeuvre manuelle jusqu'à la position de condamnation
de la serrure, si l'organe de manoeuvre manuelle ne se trouve pas déjà dans cette
position. Si, au contraire, l'organe de manoeuvre manuelle se trouve déjà dans la
position de condamnation, l'organe secondaire de manouevre se limite à parcourir le
jeu mécanique prévu.
[0007] Un déplacement de l'organe primaire de manoeuvre, produit par l'actionneur dans le
sens d'ouverture de la porte, mais pour une extension inférieure à celle prévue pour
cette opération, ne donne pas lieu à l'ouverture, mais il donne lieu à un déplacement
de l'organe secondaire de manoeuvre, lequel entraîne avec soi l'organe de manoeuvre
manuelle jusqu'à la position de décondamnation de la serrure, si l'organe de manoeuvre
manuelle ne se trouve pas déjà dans cette position. Si, au contraire, l'organe de
manoeuvre manuelle se trouve déjà dans la position de décondamnation, l'organe secondaire
de manoeuvre se limite à parcourur le jeu mécanique prévu.
[0008] Enfin, un déplacement de l'organe primaire de manoeuvre, déterminé par l'actionneur
dans le sens d'ouverture de la porte, et pour toute l'extension prévue pour cette
opération, détermine d'abord un déplacement de l'organe secondaire de manoeuvre, lequel
entraîne avec soi l'organe de manoeuvre manuelle jusqu'à la position de décondamnation
de la serrure, si l'organe de manoeuvre manuelle ne se trouvait pas dejà dans cette
position, tandis qu'il se limite à parcourir le jeu mécanique prévu si l'organe de
manoeuvre manuelle se trouvait déjà dans la position de décondamnation, et cela dans
les limites de mouvement accordées à l'organe secondaire de manoeuvre, après quoi
le moyen élastique interposé entre les organes de manoeuvre primaire et secondaire
permet à l'organe secondaire de manoeuvre de s'arrêter, tandis que l'organe primaire
de manoeuvre poursuit sa course, en chargeant le moyen élastique, jusqu'à la réalisation
de l'ouverture de la serrure et de la porte, ouverture qui en tous cas a déjà été
autorisée par la décondamnation précédemment effectuée.
[0009] De ce fait, grâce aux caractéristiques de l'invention, un actionneur unique est mis
en condition de commander indépendamment les opéra-tions de condamnation de la serrure,
de décondamnation et d'ouverture de la porte, en fonction du sens de déplacement pour
lequel il est activé, et de l'amplitude du déplacement même. Il devient donc possible
de réaliser des ensembles très compactes et économiques capables d'effectuer à distance
toutes les opérations qui peuvent être requises sur la serrure d'une porte de véhicule,
lesquelles peuvent être commandées par des postes de commande spécifiques pour chaque
porte du véhicule, ou bien peuvent être commandées par un poste centralisé, collectivement
pour toutes les serrures et les portes du véhicule même ou bien sélectivement pour
les différentes serrures et portes, ou bien encore peuvent être commandées à l'aide
d'un véritable dispositif de télécommande, de l'intérieur ou de l'extérieur du véhicule.
[0010] Ces caractéristiques et d'autres et les avantages de l'objet de l'invention ressortiront
plus clairement de la suivante description d'une forme de réalisation, donnée à titre
d'exemple non limitatif, représentée schématiquement dans les dessins annexés, dans
lesquels:
Fig. 1 est une vue de face d'une serrure pour véhicule pourvue d'un dispositif
électromécanique de commande selon l'invention;
Fig. 2 est une vue de profil de la serrure et du dispositif électromécanique représenté
dans la figure 1;
Fig. 3 est une vue similaire de celle de la figure 1, mais dans laquelle la plaque
supérieure de la serrure et les parties situées au dessus sont emportées, et d'autres
sont interrompues, pour montrer les mécanismes internes de la serrure;
Fig. 4 montre une section faite à travers l'actionneur du dispositif électromécanique;
Fig. 5 représente, à une échelle plus grande, un dispositif de freinage inclus
dans l'actionneur;
Fig. 6 est un schéma des déplacements opérationnels effectués par l'actionneur
pour réaliser les différentes opérations.
[0011] L'invention est représentée dans son application à un type particulier de serrure
pour véhicules, connu en soi-même par le document de brevet GB-A-2,045,336, comportant
deux organes d'accrochage à déplacement symétrique contrôlés par un verrou, mais on
doit entendre que par des adaptations appropriées l'invention peut être appliquée
à n'importe quel type de serrure pour véhicules. En particulier, à cet effet, des
mécanismes d'inversion du mouvement peuvent naturellement être prévus lors que les
organes de la serrure à manoeuvrer demandent un déplacement en sens opposé au sens
de déplacement des organes du dispositif selon l'invention.
[0012] La serrure représentée comprend dans sa structure une plaque inférieure 1 et une
plaque supérieure 3, cette dernière s'étendant de façon à former une console 4 pour
supporter l'actionneur électromécanique. Les composants opérationnels de la serrure
sont logés principalment entre les deux plaques 1 et 3. Dans la forme de serrure,
connue en soi--même, représentée à titre d'exemple, les composants, comme il est montré
particulièrement dans la figure 3, comprennent deux organes d'accrochage 7, pivotants
sur des pivots 6 supportés par les plaques 1 et 3. Les organes d'accrochage sont représentés
dans la condition de fermeture de la serrure, et ils sont pourvus de ressorts (non
représentés) qui les poussent vers la condition d'ouverture. Le déplacement d'ouverture
des organes d'accrochage est empêché par un verrou 9, qui est poussé par un ressort
8 et qui peut être retiré, ainsi l'éloignant des organes d'accrochage, en agissant
sur un goujon 10 dont il est pourvu. Cette action est confiée à un levier d'ouverture
12, pivotant sur un pivot 11 supporté par les plaques 1 et 3, et ayant une oreille
13 sur laquelle agit la poignée extérieure d'ouverture de la porte, ainsi qu'un bras
14 avec lequel coopère un levier 16, qui est pivoté sur une partie pliée 2 de la plaque
1, et sur lequel agit la poignée intérieure d'ouverture de la porte. Le levier d'ouverture
12 est aussi pourvu d'un deuxième bras 15 destiné à déplacer le verrou 9.
[0013] Le déplacement du levier d'ouverture 12 peut être transmis au goujon 10 du verrou
9 par un organe de manoeuvre manuelle 17 qui préside à la condamnation de la serrure,
qui est pivoté en 22 et qui peut être déplacé en direction longitudinale jusqu'à la
position illustrée (serrure condamnée) ou bien jusqu'à une position déplacée vers
le bas par rapport à la figure 3 (serrure décondamnée) sous l'action d'un levier 21
pivoté sur une partie pliée 5 de la plaque 3 et relié à l'organe de manoeuvre manuelle
de la condamnation (habituellement un poussoir ou un levier). L'organe de manoeuvre
manuelle 17 a une extrémité pliée 18 qui dans la condition de décondamnation coopère
avec le bras 15 du levier d'ouverture 12, una fente 19 dans laquelle engage le goujon
10 du verrou 9, et une fente ultérieure d'éxtremité 20 pour la commande électromécanique.
Dans la position de condamnation représentée, l'extrémité pliée 18 de l'organe 17
n'interfère pas avec la trajectoire du bras 15 du levier d'ouverture 12, et par conséquent
le levier d'ouverture se déplace à vide et il ne peut pas donner lieu à l'ouverture
de la porte. Lors que l'organe de manoeuvre manuelle 17 est déplacé vers le bas, l'extrémité
pliée 18 fait face au bras 15 du levier d'ouverture 12, et par conséquent la manoeuvre
de ce dernier fait déplacer l'organe 17, le goujon 10 et le verrou 9, ainsi libérant
les organes d'accrochage 7 qui alors, poussés par leurs ressorts, passent à la position
d'ouverture.
[0014] Pour l'actionnement électromécanique, sur la console 4 est monté un actionneur 23,
décrit plus en détail par la suite, dont l'action se manifeste par le déplacement
d'une tige interne 43, protégée par un soufflet 25 et se terminant par un oeillet
24.
[0015] Sur la plaque 3 est monté un organe primaire de manoeuvre 27 pourvu de deux fentes
28 dans lesquelles engagent des goujons de guidage 26 montés sur la plaque 3. L'organe
27 a une appendice se terminant par un goujon 29, lequel est engagé dans l'oeillet
24 de l'actionneur 23 et reçoit de ce dernier les déplacements commandés par l'actionneur.
L'organe 27 est aussi pourvu d'un doigt 30 au moyen duquel il peut agir sur le même
bras 14 du levier d'ouverture 12, sur lequel agit aussi le levier 16 commandant l'ouverture
effectuée de l'intérieur. Enfin, l'organe primaire de manoeuvre 27 est pourvu de deux
brides 31, 32 qui supportent un organe secondaire de manoeuvre 33 ayant une partie
élargie 34 qui, pour un sens de mouvement, prend appui contre la bride 32. Entre la
bride 31 et la partie élargie 34 est disposé un ressort 36 partiellement comprimé.
Enfin, l'organe secondaire de manoeuvre 33 a une partie pliée 35 qui engage dans la
fente 20 de l'organe de manoeuvre manuelle 17.
[0016] L'organe primaire de manoeuvre 27 a une position de repos (à laquelle il est reconduit
par l'actionneur 23 après chaque manoeuvre) qui est celle représentée et dans laquelle
le doigt 30 fait face au bras 14 du levier d'ouverture 12 sans agir sur ce dernier;
les fentes 28 sont disposées d'une façon telle que, à partir de cette position de
repos, elles autorisent l'organe primaire de manoeuvre 27: à se déplacer dans un sens
(le sens d'ouverture) de sorte que le doigt 30 agit sur le bras 14 du levier d'ouverture
12 pour une longue course, suffisante pour donner lieu à la rétraction du verrou 9
et donc à l'ouverture de la serrure et de la porte: ainsi qu'à se déplacer aussi dans
le sens opposé pour une courte course, correspondante à la course opérationnelle de
l'organe de manoeuvre manuelle 17. La partie pliée 35 de l'organe secondaire de manoeuvre
33 est disposée d'une façon telle que, dans cette position de repos de l'organe primaire
de manoeuvre et si l'organe de manoeuvre manuelle est en position de condamnation
(comme représenté), la partie pliée 35 se trouve à proximité de l'extrémité extérieure
de la fente 20 de l'organe de manoeuvre manuelle 17.
[0017] Le fonctionnement du dispositif est le suivant.
[0018] A partir de la condition représentée, de repos avec condamnation de la serrure, une
commande manuelle des leviers d'ouverture n'aurait aucun effet, car le bras 15 du
levier d'ouverture 12 ne fait pas face à l'extrémité pliée 18 de l'organe de manoeuvre
manuelle 17. Ce dernier, au contraire, peut être déplacé manuellement jusqu'à la position
de décondamnation, en agissant sur le levier 21, après quoi l'ouverture manuelle devient
possible; l'extension de la fente 20 engagée avec la partie pliée 35 de l'organe secondaire
de manoeuvre autorise ce déplacement de l'organe de manouvre manuelle. Toujours à
partir de ladite condition de repos, l'actionneur 23 pourrait (inutilement, par inadvertance,
parce qu'il s'agit d'une opération sans effet) être actionné de façon à déplacer l'organe
primaire de manoeuvre 27 dans le sens opposé au sens d'ouverture; dans ce cas, la
partie pliée 35 de l'organe secondaire de manoeuvre 33 se limiterait à parcourir,
sans effet, la longueur de la fente 20 de l'organe de manoeuvre manuelle 17. Si, au
contraire, au moment de l'actionnement de l'actionneur 23 l'organe de manoeuvre manuelle
se trouve dans la position de décondamnation, il est déplacé jusqu'à la position de
condamnation, sous l'action de la partie pliée 35 de l'organe secondaire de manoeuvre
33. La condamnation de la serrure peut donc toujours être effectuée, soit manuellement,
soit à l'aide de l'actionneur 23.
[0019] A partir de la condition illustrée de repos avec condamnation, l'actionneur 23 peut,
au contraire, être actionné dans le sens qui déplace l'organe primaire de manoeuvre
27 dans le sens d'ouverture, et pour une amplitude correspondante à la course de l'organe
de manoeuvre manuelle 17: dans ce cas, la partie pliée 35 de l'organe secondaire de
manoeuvre 33 entraîne avec soi l'organe de manoeuvre manuelle 17 en le conduisant
à la condition de décondamnation. Par contre, le doigt 30, même s'il fait déplacer
le levier d'ouverture 12, ne se déplace pas sur une course suffisante pour donner
lieu à l'ouverture. Si, par contre, au moment de l'actionnement de l'actionneur 23
l'organe de manoeuvre manuelle se trouve déjà dans la position de décondamnation,
la partie pliée 35 de l'organe secondaire de manoeuvre 33 se limite à parcourir, sans
effet, la longueur de la fente 20 de l'organe de manoeuvre manuelle 17. De ce fait,
la décondamnation de la serrure peut toujours être effectuée, soit manuellement, soit
au moyen de l'actionneur 23.
[0020] Enfin, à partir de la condition illustrée, de repos avec condamnation, l'actionneur
23 peut être actionné dans le sens qui déplace l'organe primaire de manoeuvre 27 dans
le sens d'ouverture, et pour une amplitude correspondante à la course du levier d'ouverture
12: dans ce cas, dans la première partie de la course de l'organe primaire de manoeuvre
27, la partie pliée 35 de l'organe secondaire de manoeuvre 33 réalise l'opération,
mentionnée auparavant, de porter l'organe de manoeuvre manuelle 17 jusqu'à la position
de décondamnation, s'il ne s'y trouve pas déjà, après quoi son contact avec l'extrémité
extérieure de la fente 20 empêche un déplacement ultérieur de l'organe secondaire
de manoeuvre 33. Cependant, la course ultérieure de l'organe primaire de manoeuvre
27 n'est pas empêchée, car les brides 31 et 32 peuvent glisser sur l'organe secondaire
de manoeuvre 33 désormais immobile, en chargeant le ressort 36. Par conséquent, le
levier d'ouverture 12 peut être déplacé le long de toute sa course, en donnant ainsi
lieu à l'ouverture de la serrure et de la porte. Comme déjà dit auparavant, l'actionneur
23 est prédisposé pour reconduire toujours l'organe primaire de manoeuvre 27 à sa
position de repos après chaque manoeuvre, et en cette circonstance le ressort 36 se
dècharge de nouveau et l'organe secondaire de manoeuvre 33 reprend sa position initiale
par rapport à l'organe primaire de manoeuvre 27.
[0021] Par conséquent, avec référence au schéma illustré dans le figura 6, l'actionneur
peut effectuer, à partir de la position de repos indiquée par R, une courte course
dans un sens (F1) jusqu'à une position (B) de condamnation de la serrure, en retournant
ensuite (F2) à la position de repos R; ou bien il peut effectuer, toujour à partir
de la position de repos R, une courte course dans le sens opposé (F2) jusqu'à une
position (S) de décondamnation de la serrure, en retournant ensuite (F4) à la position
de repos R; ou bien, enfin, l'actionneur peut effectuer, à partir de la position de
repos R, une longue course (F5) dans le dernier sens mentionné, jusqu'à una position
(A) d'ouverture de la serrure et de la porte, en retournant ensuite (F4) à la position
de repos R.
[0022] L'actionneur 23 peut comprendre, comme il ressort particulièrement de la figure 4,
un moteur électrique 37 avec un pignon 38 qui, à travers une chaîne de plusieurs engrenages
de démultiplication 40 (necessaires pour obtenir la force relativement élevée nécessaire
pour actionner le levier d'ouverture 12), commande une roue dentée 41 engrenant avec
une crémaillere 42 qui fait partie d'une tige 43 se terminant par l'oeillet 24 déjà
mentionné. Avantageusement, l'actionneur comprend aussi un électroaimant 46, inséré
électriquement en parallèle au moteur 37, et disposé pour éloigner d'un tambour 39,
supporté par l'axe du moteur 37, un patin de freinage 45 (figure 5) qui normalement
est poussé par un ressort 47 à freiner le tambour 39. Cette disposition sert à assurer
un arrêt rapide du moteur 37, et donc de la tige 42, lorsque l'alimentation électrique
est interrompue. Sinon, la haute vitesse du moteur 37 pourrait donner lieu à une course
supplémentaire de la tige 42 et, par conséquent, à une imprécision dans la position
finale donnée par cette dernière à l'organe primaire de manoeuvre 27.
[0023] Le commencement de l'alimentation électrique à l'actionneur 23 pour effectuer les
différentes manoeuvres prévues peut être commandé au moyen d'un interrupteur à poussoir
ou a levier de n'importe quel genre. L'interruption de l'alimentation lorsque les
positions prévues ont été atteintes, et l'inversion de l'alimentation pour effectuer
une course de retour, peuvent être commandées par des micro-interrupteurs coopérant
avec les organes intéressés de la serrure, mais de préférence la tige 42 de l'actionneur
23 présente, dans sa partie interne, au moins une glissière profilée 44 coopérant
avec des micro-interrupteurs 48 pour effectuer cette action de contrôle dans l'intérieur
même de l'actionneur 23, de sorte à simplifier la structure et l'installation de l'ensemble.
[0024] Bien entendu, la série d'engrenages de démultiplication 40 pourrait être remplacée
par un autre dispositif de démultiplication, par exemple par une vis sans fin.
[0025] On a dejà dit que des adaptations appropriées doivent être appliquées au dispositif
décrit ci-dessus pour l'adapter à l'actionnement de types différents de serrures.
En particulier, ces adaptations peuvent comprendre des mécanismes d'inversion du mouvement.
En outre, d'autres modifications et toute substitution d'équivalents techniques peuvent
être apportées dans le cadre de l'invention défini par les revendications.
1. Dispositif électromécanique pour la commande à distance de l'ouverture d'une serrure
et de la porte correspondante d'un véhicule automobile, comprenant un actionneur (23)
muni d'un moteur électrique (37), d'un moyen de démultiplication (40) et d'un organe
de commande (43) actionné par lesdits moyens de démultiplication, ledit dispositif
comprenant un organe primaire de manoeuvre déplaçable (27), relié à l'organe de commande
(43) et agissant sur un levier (12) d'ouverture de la serrure, ledit organe primaire
(27) étant déplaçable à partir d'une position de repos, caractérisé en ce que l'organe
primaire de manoeuvre (27) est déplaçable à partir de ladite position de repos dans
les deux sens, à savoir un sens pour effectuer l'ouverture de la serrure et le sens
opposé; qu'un organe secondaire de manoeuvre (33) est monté à coulissement sur ledit
organe primaire de manoeuvre (27) avec interposition d'un moyen élastique (36) permettant
à l'organe secondaire de manouvre (33), au moins pour un sens de déplacement de l'organe
primaire de manoeuvre, de ne pas suivre le déplacement dudit organe primaire de manoeuvre
sur toute sa course; et que l'organe secondaire de manoeuvre (33) est relié à un organe
de manoeuvre manuelle (17) permettant la condamnation et la décondamnation manuelle
de la serrure, un jeu étant prévu à la liaison entre l'organe primaire de manoeuvre
(33) et l'organe de manoeuvre manuelle (17), ledit jeu correspondant à la course opérationnelle
de l'organe (17) de condamnation et de décondamnation de la serrure.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l' organe primaire de manoeuvre
(27) est monté sur des goujons (26) d'une plaque structurelle (3) de la serrure au
moyen de fentes de guidage (28) qui en définissent la direction et les limites de
mouvement, et que cet organe primaire de manoeuvre (27) est pourvu de brides (31,32)
supportant à coulissement l'organe secondaire de manoeuvre (33).
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que l' organe secondaire de
manoeuvre (33) présente une partie élargie (34) qui pour un sens de mouvement prend
appui contre une bride (32) de l'organe primaire de manoeuvre (27), et qu'un ressort
(36) est disposé, sous une certaine compression, entre ladite partie élargie (34)
et une autre bride (31) de l'organe primaire de manoeuvre (27).
4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l' organe secondaire de
manoeuvre (33) présente une partie pliée (35) insérée dans une fente (20) de l'organe
de manoeuvre manuelle (17) dont la longueur définit, par rapport à ladite partie pliée
(35) de l'organe secondaire de manoeuvre, ledit jeu correspondant à la course opérationnelle
de l'organe de manoeuvre manuelle (17).
5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l' actionneur (23) est
disposé de façon à revenir, après chaque manoeuvre, à ladite position de repos.
6. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l' actionneur (23) comprend
un électroaimant (46) relié à un organe de freinage (45) agissant sur le moteur (37),
afin d'en arrêter rapidement le mouvement lors de la cessation de l'alimentation.
7. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la tige (43) de l'actionneur
(23) comporte une glissière interne (44) profilée coopérant avec des micro-interrupteurs
(48) pour délimiter les positions correctes d'arrêt de l'actionneur.
1. An electromechanical device intended to carry out the remote control of the opening
of a lock and hence of the corresponding door of a motor-car, comprising an actuator
(23) provided with an electric motor (37), a reduction means (40) and a control member
(43) actuated by said reduction means, said device comprising a primary displaceable
control member (27) connected to the control member (43) and acting onto a lever (12)
for the lock opening, said primary control member (27) being displaceable from a rest
position, characterized in that the primary control member (27) is displaceable, from
said rest position, in both directions, namely a direction intended to carry out the
opening of the lock and the opposite direction; that a secondary control member (33)
is slidingly mounted on said primary control member (27) with the interposition of
an elastic means (36) allowing the secondary control member (33), at least for one
direction of movement of the primary control member, not to follow the displacement
of said primary control member along its entire stroke; and that the secondary control
member (33) is connected to a manual control member (17) allowing manually blocking
and clearing the lock, a mechanical clearance being provided at the connection between
the primary control member (33) and the manual control member (17), said clearance
corresponding to the operative stroke of said control member (17) for blocking and
clearing the lock.
2. A device according to Claim 1, characterized in that the primary control member (27)
is mounted on pins (26) of a structural plate (3) of the lock by means of guide slits
(28) which define the direction and the limits of the movement thereof, and that said
primary control member (27) is provided with flanges (31,32) which slidingly support
the secondary control member (33).
3. A device according to Claim 2, characterized in that the secondary control member
(33) is provided with an enlarged portion (34) which for a direction of movement rests
against a flange (32) of the primary control member (27), and that a spring (36) is
inserted, under some compression, between said enlarged portion (34) and another flange
(31) of the primary control member (27).
4. A device according to Claim 1, characterized in that the secondary control member
(33) has a bent portion (35) inserted into a slit (20), provided on the manual control
member (17) and whose length defines, with respect to said bent portion (35) of the
secondary control member, said clearance corresponding to the operative stroke of
the manual control member (17).
5. A device according to Claim 1, characterized in that the actuator (23) is arranged
to return, after each operation, to said rest position.
6. A device according to Claim 1, characterized in that the actuator (23) includes an
electromagnet (46) connected to a braking member (45) acting onto the motor (37) in
order to quickly stop the movement thereof at the interruption of the feeding.
7. A device according to Claim 1, characterized in that the shaft (43) of the actuator
(23) comprises an inner profiled path (44) cooperating with microswitches (48) in
order to delimit the correct stop positions of the actuator.
1. Elektromechanische Vorrichtung zum ferngesteuerten Oeffnen des Schlosses und der entsprechenden
Tür eines Kraftwagens, mit einem Stellantrieb (23), der einen elektrischen Motor (37),
ein Untersetzungsgetriebe (40) und ein durch das Untersetzungsgetriebe betätigtes
Steuerglied (43) aufweist, wobei die Vorrichtung ein verschiebbares primäres Schaltglied
(27) umfasst, das mit dem Steuerglied (43) verbunden ist und auf einen Hebel (12)
zum Oeffnen des Schlosses wirkt, wobei sich das Primärglied (27) von einer Ruhestellung
aus verschieben lässt, dadurch gekennzeichnet, dass sich das primäre Schaltglied (27)
von der genannten Ruhestellung ausgehend nach beiden Richtungen verschieben lässt,
und zwar nach der einen Richtung um das Schloss zu öffnen, und nach der entgegengesetzten
Richtung; dass am primären Schaltglied (27) ein sekundäres Schaltglied (33) verschiebbar
gelagert ist, wobei zwischen den beiden Schaltgliedern ein elastisches Mittel (36)
angeordnet ist, das es dem sekundären Schaltglied (33) gestattet, wenigstens nach
einer Verschiebungsrichtung des primären Schaltgliedes, nicht dem ganzen Weg dieses
primären Schaltgliedes zu folgen; und dass das sekundäre Schaltglied (33) mit einem
Handschaltglied (17) verbunden ist, das das Sperren und das Entsperren des Schlosses
von Hand ermöglicht, wobei an der Verbindung zwischen dem sekundären Schaltglied (33)
und dem Handschaltglied (17) ein Spiel vorgesehen ist, das dem Arbeitsweg des Sperr-
und Entsperrgliedes (17) des Schlosses entspricht.
2. Vorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass das primäre Schaltglied
(27) an Zapfen (26) einer Grundplatte (3) des Schlosses über Führungsschlitze (28)
angeordnet ist, die die Richtung und die Grenzen seiner Bewegung bestimmen, und dass
das primäre Schaltglied (27) mit Flanschen (31,32) versehen ist, die das sekundäre
Schaltglied (33) verschiebbar tragen.
3. Vorrichtung nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass das sekundäre Schaltglied
(33) einen ausgebreiteten Teil (34) aufweist, der sich in der einen Bewegungsrichtung
gegen einen Flansch (32) des primären Schaltgliedes (27) abstützt, und dass eine Feder
(36) mit einem gewissen Druck zwischen dem ausgebreiteten Teil (34) und einem anderen
Flansch (31) des primären Schaltgliedes (27) angeordnet ist.
4. Vorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass das sekundäre Schaltglied
(33) einen gebogenen Teil (35) aufweist, der in einem im Handschaltglied (17) vorgesehenen
Schlitz (20) eingesetzt ist, dessen Länge das dem Arbeitsweg des Handschaltgliedes
(17) entsprechende Spiel gegenüber dem gebogenen Teil (35) des sekundären Schaltgliedes
bestimmt.
5. Vorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der Stellantrieb (23) dazu
ausgelegt ist, nach jeder Betätigung in die Ruhestellung zurückzukehren.
6. Vorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der Stellantrieb (23) einen
Elektromagnet (46) umfasst, der mit einem Bremsglied (45) verbunden ist, das auf den
Motor (37) wirkt, um denselben bei Unterbrechung der Stromspeisung rasch zum Stillstand
zu bringen.
7. Vorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass innerhalb der Stange (43)
des Stellantriebs (23) ein profilierter Durchgang (44) vorgesehen ist, der mit Mikroschaltern
(48) in Wirkverbindung steht, um die richtigen Anschlagstellungen des Stellantriebs
zu begrenzen.