[0001] La présente invention est relative à une installation de chauffage central munie
d'un circuit d'eau chaude à usage domestique ou eau sanitaire et comprenant un appareil
de chauffage comportant une enveloppe ou virole, dont la partie inférieure est munie
d'un brûleur, notamment d'un brûleur à gaz et sur laquelle vient s'enrouler ou non
un conduit dans lequel circule l'eau du circuit de chauffage, ce circuit traversant
ensuite un faisceau d'ailettes situées à la partie supérieure de l'enveloppe sur la
trajectoire des gaz chauds qui s'échappent de cette dernière pour être dirigés ensuite
vers une conduite d'évacuation.
[0002] On connaît des installations de chauffage central de ce type dans lesquelles le circuit
d'eau chaude sanitaire comprend un second conduit dans lequel circule l'eau de chauffage,
et qui traverse le faisceau d'ailettes en contact thermique intime avec le premier
conduit dans lequel circule l'eau de chauffage.
[0003] Le brevet français N° 1 332 607 décrit une telle installation de chauffage dans laquelle
la liaison thermique intime entre le premier conduit, dans lequel circule l'eau du
circuit de chauffage, et le second conduit dans lequel circule l'eau du circuit sanitaire,
est obtenue en accolant les deux conduits de façon qu'ils constituent un tube à double
passage qui traverse le faisceau d'ailettes, ce tube présentant une section droite
de forme appropriée, par exemple circulaire ou elliptique.
[0004] On connaît également par BE-A-671 097 des installations de chauffage à double conduit
dans lesquelles le contact thermique intime entre les deux conduits, respectivement
du circuit de l'eau de chauffage et du circuit de l'eau sanitaire, est obtenu en incorporant
l'un des conduits dans l'autre, ces deux conduits étant alors réalisés sous la forme
de deux tubes, éventuellement concentriques, traversant le faisceau d'ailettes de
l'appareil de chauffage, la surface extérieure du tube intérieur étant appliquée jointivement
contre la surface intérieure du tube extérieur.
[0005] L'expérience montre que dans les appareils de chauffage du type mentionné ci-dessus,
il n'est pas possible d'obtenir un échange thermique parfait entre les deux conduits,
car la surface de contact entre l'eau véhiculée par le conduit de chauffage et le
conduit d'eau sanitaire placé dans le conduit de chauffage est trop limitée. Il en
résulte qu'en cas de non circulation prolongée de l'eau dans l'un des conduits, sa
température peut dépasser celle de l'eau en mouvement, la totalité des calories recueillies
par l'eau ne circulant pas, n'étant pas transmises à l'eau circulant. Il en découle
que, sur ces installations connues, il est nécessaire de faire circuler l'eau de chauffage
par mise en route de l'accélérateur de circuit de chauffage pour obtenir un chauffage
immédiat de l'eau sanitaire, ce qui oblige à prévoir un circuit séparé permettant
cette circulation, lorsque l'installation de chauffage central n'est pas en service
(période d'été).
[0006] Pour pallier ces difficultés, on a envisagé - FR A 1 484 821 - de réaliser un échangeur
de chaleur dans lequel le circuit de chauffage, dans sa traversée du faisceau d'ailettes,
est réalisé sous la forme d'une pluralité de tubes aplatis raccordés les uns aux autres
par des coudes et le circuit d'eau sanitaire est réalisé sous la forme d'un tube replié
en S ou en épingle et disposé à l'intérieur des tubes aplatis constituant le conduit
du circuit de chauffage.
[0007] Dans une telle installation connue, les parois rectilignes du tube du circuit d'eau
sanitaire sont plaquées et généralement soudées contre les parois correspondantes
du tube aplati du circuit d'eau de chauffage dans lequel est positionné le circuit
d'eau sanitaire. Cette disposition présente un inconvénient grave : en effet, le contact
physique entre les deux tubes peut conduire à l'ébullition de l'eau sanitaire car
dans ce cas, on réalise un contact thermique direct entre le gaz chaud traversant
le faisceau d'ailettes et les deux tubes constituant les circuits d'eau sanitaire
et de chauffage.
[0008] La présente invention se propose d'apporter une installation perfectionnée ne présentant
pas les inconvénients mentionnés ci-dessus.
[0009] Elle a donc pour objet une installation de chauffage central munie d'un circuit d'eau
chaude à usage domestique, ou eau sanitaire, qui comprend un appareil de chauffage
comportant une virole dont la partie inférieure est munie d'un brûleur, notamment
d'un brûleur à gaz, et sur laquelle vient s'enrouler ou non un conduit du circuit
de chauffage qui traverse ensuite un faisceau d'ailettes situées à la partie supérieure
de la virole, sur le trajet des gaz chauds, le circuit de chauffage dans sa traversée
du faisceau d'ailettes étant réalisé sous la forme d'une pluralité de tubes aplatis
raccordés les uns aux autres par des coudes et le circuit d'eau chaude sanitaire étant
réalisé sous la forme d'un tube conformé en épingle ou en serpentin et disposé à l'intérieur
desdits tubes aplatis lors de la traversée du faisceau d'ailettes, les dimensions
desdits tubes aplatis et desdits tubes sont choisies de manière que le volume d'eau
contenu entre les tubes aplatis et les circonvolutions des tubes en épingle soit aussi
réduit que possible, caractérisée en ce que le tube , disposé en épingle ou en serpentin,
dans lequel circule l'eau sanitaire, présente une configuration légèrement cintrée
dans ses parties qui sont situées au voisinage des parois du tube dans lequel circule
l'eau de chauffage et en ce que ledit tube est muni d'une pluralité de bagues en matière
plastique résistant à la chaleur et à l'humidité, telle que par exemple en silicone,
ces bagues étant enfilées sur le tube à intervalles réguliers, de manière que les
tubes ne soient pas au contact des tubes aplatis du circuit de l'eau de chauffage.
[0010] Selon une caractéristique de cette invention, on prévoit à chaque extrémité des tubes
aplatis extérieurement au faisceau d'ailettes, un embout qui est brasé ou soudé sur
ladite extrémité de façon à l'obturer, cet embout présentant la forme d'une plaque
munie d'une première ouverture pour le raccordement du tube coudé, assurant la liaison
entre les serpentins ou épingles du conduit d'eau sanitaire et d'une seconde ouverture
pour le raccordement du tube coudé qui assure la liaison entre deux tubes aplatis
consécutifs.
[0011] Selon une autre caractéristique de cette invention et en vue d'accroître encore les
échanges thermiques entre le circuit de l'eau de chauffage et celui de l'eau sanitaire,
lors de leur traversée du faisceau d'ailettes, on prévoit une surface de transmission
thermique entre les circonvolutions du tube enroulé en épingle ou en spirale, à l'intérieur
des tubes aplatis.
[0012] Selon l'invention, ladite surface de transmission thermique est réalisée sous la
forme d'une plaque métallique comportant des parties partiellement cylindriques épousant
la forme du tube conformé en épingle, sur lequel elles viennent s'engager, raccordées
par des parties planes verticales.
[0013] D'autres caractéristiques et avantages de cette invention ressortiront de la description
faite ci-après en référence aux dessins annexés qui en illustrent des exemples de
réalisation dépourvus de tout caractère limitatif. Sur les dessins:
La figure 1 est une vue partielle en élévation latérale et coupe verticale partielle
représentant la disposition relative du conduit d'eau de chauffage et du conduit d'eau
sanitaire, lors de leur traversée du faisceau d'ailettes placées à la partie supérieure
de la virole de l'appareil de chauffage, sans les bagues et le cintrage des tubes
revendiqués;
La figure 2 est une vue en plan de la figure 1;
Les figures 3 et 4 sont respectivement des vues en élévation latérale et frontale
d'un embout prévu selon l'invention pour obturer chaque extrémité des conduits de
l'installation, à leur sortie du faisceau d'ailettes;
La figure 5 est une vue en plan d'une ailette faisant partie du faisceau d'ailettes
de l'appareil de chauffage;
La figure 6 est une vue en coupe verticale d'un exemple de réalisation d'une surface
assurant une transmission calorifique améliorée entre l'eau de chauffage contenue
dans les tubes aplatis et le conduit en épingle de l'eau sanitaire et
La figure 7 est une vue en coupe verticale montrant la disposition de la surface de
transmission calorifique illustrée par la figure 6, dans le conduit d'eau de chauffage.
Les figures 8 à 11 illustrent une variante de l'invention en élévation latérale, en
plan, en bout et en coupe selon XI-XI, sans les bagues et le cintrage des tubes revendiqués;
La figure 12 est une vue schématique similaire à la figure 1, illustrant le mode de
réalisation de la présente invention.
[0014] En se référant aux dessins et notamment aux figures 1 et 2, on voit que l'appareil
de chauffage objet de cette invention comporte un premier conduit 10 pour le chauffage
de l'eau du circuit du chauffage central et un second conduit 12 pour le chauffage
de l'eau à usage domestique ou eau sanitaire. Afin d'améliorer la transmission thermique,
les deux conduits ont un échange thermique intime dans la partie supérieure de l'appareil
de chauffage où est positionné le faisceau d'ailettes 18 (partie représentée aux figures
1 et 2).
[0015] Selon l'invention dans cette partie supérieure de l'appareil de chauffage, le conduit
10′ du circuit dans lequel circule l'eau de chauffage se présente sous la forme d'une
pluralité de tubes aplatis tels que 10′, qui présentent chacun une section droite
de forme ovale, ou sensiblement ovale, dont le grand axe est disposé verticalement.
Comme on le décrira en détail ci-après, les différents tubes aplatis 10′ disposés
parallèlement sont raccordés à leur extrémités par des tubes coudés tels que 14.
[0016] Le conduit d'eau sanitaire 12 est constitué d'un tube de préférence de section droite
circulaire et il est disposé à l'intérieur des tubes aplatis tels que 10′ qu'il traverse
en prenant la configuration d'une épingle ou d'un serpentin de façon à augmenter considérablement
la surface d'échange thermique, entre l'eau du chauffage qui circule dans les tubes
aplatis 10′ et l'eau sanitaire contenue dans le tube en configuration d'épingle 12′,
dans sa traversée du tube aplati. Comme on le voit clairement sur la figure 1, chaque
tube 10′ constituant une portion du circuit de l'eau de chauffage dans sa traversée
du faisceau d'ailettes 18, reçoit une partie en configuration d'épingle 12′ du conduit
d'eau sanitaire. Le positionnement de la section de tube en configuration d'épingle
12′ dans le tube aplati 10′ constituant le conduit de l'eau de chauffage, est réalisé
de manière qu'il n'existe aucun contact entre les parois des tubes 12′ et 10′. En
outre, la section du tube en configuration d'épingle 12′ est choisie de manière que
le volume d'eau contenu entre le tube aplati 10′ et l'épingle ou serpentin 12′ soit
aussi réduit que possible de manière que l'eau circulant dans le circuit sanitaire
12 prenne toutes les calories de l'eau de chauffage, sans qu'il soit nécessaire de
mettre en service l'accélérateur du circuit de chauffage, l'absence de contact entre
les parois des tubes 10′ et 12′ empêchant toute ébullition de l'eau sanitaire circulant
dans le tube 12′.
[0017] L'obturation des extrémités des tubes aplatis 10′ est réalisée selon l'invention
à l'aide d'embouts 20 en forme de plaques (figures 3 et 4), qui comportent une ouverture
22 pour le raccordement des tubes coudés 16 qui assurent la liaison entre deux serpentins
ou épingles 12′ consécutifs et une seconde ouverture 24 pour le raccordement des tubes
coudés 14 assurant la liaison entre deux tubes aplatis 10′ consécutifs. Les plaques
d'embouts 20 sont de préférence brasées sur les extrémités des tubes 10′.
[0018] La figure 5 illustre un exemple de réalisation d'une ailette 18. Celle-ci comporte
une série d'ouvertures telles que 26 dont la forme correspond à la section droite
des tubes aplatis 10′, ces ailettes étant successivement enfilées sur le réseau de
tubes parallèles 10′ sur lesquels elles sont brasées de façon connue (voir la figure
2).
[0019] Afin d'améliorer encore les échanges thermiques entre les deux fluides (eau de chauffage
- eau sanitaire), lors de leur traversée du faisceau d'ailettes 18, on peut prévoir
des surfaces supplémentaires d'échange 28 reliant entre elles les circonvolutions
du tube conformé en épingle ou serpentin 12′ incorporé dans chaque tube aplati 10′.
[0020] Dans l'exemple illustré par les figures 6 et 7, cette surface d'échange supplémentaire
se présente sous la forme d'une plaque comportant des parties partiellement cylindriques
30 qui viennent s'engager sur les différentes portions du tube 12′ enroulé en épingle,
ces parties 30 étant raccordées par des parties planes verticales 32. La figure 7
représente la disposition relative du tube 12′ enroulé en épingle, muni de la plaque
28, et du tube aplati 10′ dans lequel est disposée l'épingle 12′. La plaque 28 peut
être éventuellement brasée sur le tube 12′.
[0021] On voit que, grâce à l'invention, on obtient une surface d'échange maximale entre
les deux conduits 10′ et 12′ et par conséquent un échange thermique parfait entre
les circuits d'eau de chauffage et d'eau sanitaire.
[0022] Dans la variante représentée sur les figures 8 à 11, le tube 12′ disposé en épingle
ou en serpentin, est réalisé selon une structure monobloc avec la plaque 28, l'ensemble
tube et plaque étant embouti sous la forme de deux demi-coquilles 34, 34′ qui sont
raccordées par leur plan de joint 36, et solidarisées par un procédé de soudure sans
métal d'apport, par exemple par pression, ultrasons ou autres.
[0023] Dans le mode de réalisation de l'invention illustré par la figure 12, le tube 12′,
disposé en épingle ou en serpentin, dans lequel circule l'eau sanitaire, présente
une configuration légèrement cintrée dans ses parties qui sont situées au voisinage
des parois du tube 10′ dans lequel circule l'eau de chauffage et ce tube 12′ est muni
d'une pluralité de bagues 38 en matière plastique résistant à la chaleur et à l'humidité,
par exemple en silicone, ces bagues étant enfilées sur le tube 12′ à intervalles réguliers
comme le montre la figure 12. Cette disposition particulière présente un double avantage
: elle permet tout d'abord d'éviter tout contact des tubes 12′ avec le tube constituant
le conduit 10′ dans lequel circule l'eau de chauffage et d'autre part elle élimine
les vibrations d'origine hydraulique qui se produisent dans ce type d'installation
lorsque l'eau sanitaire circule dans le serpentin selon lequel est configurée la conduite
d'eau sanitaire.
[0024] La lecture de la description qui précède montre que l'invention apporte une installation
de chauffage assurant un échange thermique parfait entre les circuits incorporés d'eau
de chauffage et d'eau sanitaire, grâce à une surface de contact thermique importante
obtenue sans contact physique des circuits, par la disposition relative des deux conduits,
par la configuration en épingle du tube de conduit de circulation de l'eau sanitaire
traversant le tube aplati du conduit de l'eau de chauffage, par le faible volume de
l'eau contenue entre chaque tube aplati et le tube disposé en épingle qu'il contient
et grâce à la disposition des bagues en matière plastique enfilées sur le tube constituant
le circuit d'eau sanitaire qui maintiennent ce dernier à l'écart du tube constituant
le circuit d'eau de chauffage en éliminant toute source de vibrations d'origine hydraulique.
[0025] Grâce à ces caractéristiques originales, en cas de non circulation prolongée de l'eau
dans l'un des conduits (par exemple dans le conduit de l'eau de chauffage en période
d'été), sa température ne peut pas dépasser celle de l'eau en mouvement, étant donné
qu'une quantité maximale des calories recueillies par l'eau ne circulant pas, est
transmise à l'eau en circulation.
[0026] Par ailleurs, il est toujours possible d'obtenir la puissance totale développée par
l'appareil de chauffage dans l'un des conduits lorsque la circulation de l'eau est
arrêtée dans l'autre conduit. Enfin, l'invention permet, par une circulation de l'eau
dans les deux circuits, de répartir la puissance totale de l'appareil entre les deux
circuits en fonction des débits d'eau chaude désirés, tout en évitant toute ébullition
de l'eau chaude sanitaire. L'invention permet en outre de réaliser une économie de
matière importante (matériau de brasage) par rapport aux solutions connues mettant
en oeuvre des tubes accolés.
1. Installation de chauffage central munie d'un circuit d'eau chaude à usage domestique,
ou eau sanitaire, qui comprend un appareil de chauffage comportant une virole dont
la partie inférieure est munie d'un brûleur, notamment d'un brûleur à gaz, et sur
laquelle vient s'enrouler ou non un conduit (10) du circuit de chauffage qui traverse
ensuite un faisceau d'ailettes (18) situées à la partie supérieure de la virole, sur
le trajet des gaz chauds, le circuit de chauffage dans sa traversée du faisceau d'ailettes
étant réalisé sous la forme d'une pluralité de tubes aplatis (10′) raccordés les uns
aux autres par des coudes (14) et le circuit d'eau chaude sanitaire (12) étant réalisé
sous la forme d'un tube (12′) conformé en épingle ou en serpentin et disposé à l'intérieur
desdits tubes aplatis (10′) lors de la traversée du faisceau d'ailettes (18), les
dimensions desdits tubes aplatis (10′) et desdits tubes (12′) sont choisies de manière
que le volume d'eau contenu entre les tubes aplatis et les circonvolutions des tubes
en épingle soit aussi réduit que possible, caractérisée en ce que le tube (12′), disposé
en épingle ou en serpentin, dans lequel circule l'eau sanitaire, présente une configuration
légèrement cintrée dans ses parties qui sont situées au voisinage des parois du tube
(10') dans lequel circule l'eau de chauffage et en ce que ledit tube (12′) est muni
d'une pluralité de bagues (38) en matière plastique résistant à la chaleur et à l'humidité,
telle que par exemple en silicone, ces bagues étant enfilées sur le tube (12′) à intervalles
réguliers, de manière que les tubes (12′) ne soient pas au contact des tubes aplatis
(10′) du circuit de l'eau de chauffage.
2. Installation de chauffage selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'on prévoit
à chaque extrémité des tubes aplatis (10′) extérieurement au faisceau d'ailettes,
un embout (20) qui est brasé ou soudé sur ladite extrémité de façon à l'obturer, cet
embout présentant la forme d'une plaque munie d'une première ouverture (22) pour le
raccordement du tube coudé (16), assurant la liaison entre les serpentins ou épingles
(12′) du conduit d'eau sanitaire et d'une seconde ouverture (24) pour le raccordement
du tube coudé (14) qui assure la liaison entre deux tubes aplatis (10′) consécutifs.
3. Installation de chauffage selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en
ce que, en vue d'accroître encore les échanges thermiques entre le circuit de l'eau
de chauffage et celui de l'eau sanitaire, lors de leur traversée du faisceau d'ailettes,
on prévoit une surface (28) de transmission thermique entre les circonvolutions du
tube (12′) disposé en épingle ou en serpentin, à l'intérieur des tubes aplatis (10′).
4. Installation de chauffage selon la revendication 3, caractérisée en ce que ladite
surface de transmission thermique est réalisée sous la forme d'une plaque métallique
(28) comportant des parties partiellement cylindriques (30) épousant la forme du tube
(12′) conformé en épingle, sur lequel elles viennent s'engager, raccordées par des
parties planes verticales (32).
5. Installation de chauffage selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisée en
ce que la plaque métallique (28) est brasée sur le tube (12′).
6. Installation de chauffage selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisée
en ce que le tube (12′) disposé en épingle ou en serpentin, est réalisé selon une
structure monobloc avec la plaque (28), l'ensemble tube (12′) et plaque (28) étant
embouti sous la forme de deux demi-coquilles (34, 34′) qui sont raccordées par leur
plan de joint (36) et solidarisées par un procédé de soudure sans apport de métal,
notamment sous pression, ultrasons ou autres.
1. Zentralheizung mit Warmwasserkreislauf zum häuslichen oder sanitären Gebrauch,
die eine Heizvorrichtung mit einer Ummantelung aufweist, deren unterer Teil einen
Brenner, insbesondere einen Gasbrenner, aufweist und auf der gegebenenfalls eine Leitung
(10) des Heizkreislaufes aufgewickelt ist, der anschließend ein Bündel von Stegen
(18) am oberen Teil der Ummantelung über dem Verlauf des heißen Gasstroms durchläuft,
wobei der Heizkreislauf dort wo er das Bündel von Stegen durchläuft, in Form einer
Vielzahl von durch Kniestücke (14) miteinander verbundenen abgeflachten Rohren (10′)
gebildet ist und der Kreislauf (12) für das sanitäre Warmwasser in Form eines haarnadelförmig
oder schlangenförmig angeordneten Rohres (12′) gebildet ist, das dort, wo es das Bündel
von Stegen (18) durchläuft, im Inneren der abgeflachten Rohre (10′) angeordnet ist,
wobei die Abmessungen der abgeflachten Rohre (10′) und der Rohre (12′) so gewählt
sind, daß das zwischen den abgeflachten Rohren und den Windungen der haarnadelförmigen
Rohre enthaltene Wasservolumen soweit wie möglich reduziert ist, dadurch gekennzeichnet, daß das haarnadelförmig oder schlangenförmig angeordnete Rohr (12′), in dem das
Sanitärwasser zirkuliert, eine leicht gewölbte Konfiguration aufweist in seinen Teilen,
die sich in Nachbarschaft der Wände des Rohres (10′) befinden, in dem das Heizwasser
zirkuliert, und daß das Rohr (12′) mit einer Vielzahl von Ringen (38) aus hitze- und
feuchtigkeitsbeständigem Kunststoff versehen ist, wie zum Beispiel aus Silikon, wobei
diese Ringe so in regelmäßigen Abständen auf das Rohr (12′) aufgereiht sind, daß die
Rohre (12′) nicht in Kontakt mit den abgeflachten Rohren (10′) des Heizwasserkreislaufs
sind.
2. Zentralheizung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß an jedem Ende der abgeflachten Rohre (10′) außerhalb des Bündels von Stegen
ein Ansatz (20) vorgesehen ist, der auf dem Ende angelötet oder angeschweißt ist,
um dieses abzudichten, wobei dieser Ansatz die Form einer platte aufweist, die versehen
ist mit einer ersten Öffnung (22) zum Anschluß des gewölbten Rohrs (16), das die Verbindung
zwischen den Schlangen oder Haarnadeln (12′) der Sanitärwasserleitung gewährleistet,
und einer zweiten Öffnung (24) zum Anschluß des gewölbten Rohrs (14), das die Verbindung
zwischen zwei aufeinanderfolgenden abgeflachten Rohren (10′) gewährleistet.
3. Zentralheizung nach Anspruch 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, daß im Hinblick auf die nochmalige Vergrößerung des thermischen Austausches zwischen
dem Kreislauf des Heizwassers und dem des Sanitärwassers bei ihrem Durchgang durch
das Bündel von Stegen eine Oberfläche (28) zur thermischen Transmission zwischen den
haarnadelförmig oder schlangenförmig im Inneren der abgeflachten Rohre (10′) angeordneten
Windungen des Rohres (12′) vorgesehen ist.
4. Zentralheizung nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß die Oberfläche zur thermischen Transmission in Form einer metallischen platte
(28) gebildet ist, die teilweise zylindrische Teile (30) aufweist, die sich an die
Form des haarnadelförmig gebildeten Rohrs (12′) anschmiegen, auf dem sie, verbunden
durch vertilkale gerade Teile (32), aufzuliegen kommen.
5. Zentralheizung nach Anspruch 3 oder 4, dadurch gekennzeichnet, daß die metallische Platte (28) auf das Rohr (12′) aufgelötet ist.
6. Zentralheizung nach einem der Ansprüche 3 bis 5, dadurch gekennzeichnet, daß das haarnadelförmig oder schlangenförmig angeordnete Rohr (12′) in einstückiger
Form mit der platte (28) ausgeführt ist, wobei die Einheit aus Rohr (12′) und platte
(28) in Form von zwei Halbschalen (34, 34′) gezogen ist, die an ihrer Verbindungsebene
(36) zusammengefügt und durch ein Schweißverfahren ohne Metallzugabe, insbesondere
unter Druck, Ultraschall oder dergleichen, fest verbunden sind.
1. Central heating installation equipped with a circuit containing hot water for domestic
purposes or sanitary water, which comprises a heating apparatus having a casing, the
lower part of which is provided with a burner, notably a gas burner, and on which
there is wound, or not, a duct (10) of the heating circuit which then passes through
a bundle of fins (18) situated in the upper part of the casing along the path of the
hot gases, the heating circuit, in its passage through the bundle of fins, being constructed
in the form of a plurality of flattened tubes (10′), connected to one another by bends
(14), and the sanitary hot water circuit (12) being constructed in the form of a hairpin-shaped
or serpentine tube (12′) and disposed inside said flattenend tubes (10′) during the
passage through the bundle of fins (18), the dimensions of said flattened tubes (10′)
and of said tubes (12′) being chosen in such a manner that the volume of water contained
between the flattened tubes and the windings of the hairpin-shaped tubes shall be
as small as possible, characterised in that the hairpin-shaped or serpentine tube
(12′), through which the sanitary water flows, has a configuration which is slightly
arched in its parts which are situated in the vicinity of the walls of the tube (10′)
through which the heating water flows, and in that said tube (12′) is equipped with
a plurality of rings (38) of heat-resistant and humidity-resistant plastics material,
such as for example silicone, these rings being threaded onto the tube (12′) at regular
intervals in such a manner that the tubes (12′) shall not be in contact with the flattened
tubes (10′) of the heating water circuit.
2. Heating installation according to Claim 1, characterized in that, at each end of
the flattened tubes (10′), outside the bundle of fins, there is provided a closure
cap (20), which is brazed or welded onto said end in such a manner as to obturate
it, this cap having the shape of a plate provided with a first opening (22) for the
connection of the bent tube (16) assuring the connection between the serpentines or
hairpin bends (12′) of the sanitary water pipe and a second opening (24) for the connection
of the bent tube (14) which assure the connection between two successive flattened
tubes (10′).
3. Heating installation accordint to one of Claims 1 or 2, characterized in that,
for the purpose of still further increasing the heat exchange between the heating
water circuit and the sanitary water circuit, during their passage through the bundle
of fins, a heat transmission surface (28) is provided between the windings of the
hairpin-shaped or serpentine tube (12′), inside the flattened tubes (10′).
4. Heating installation according to Claim 3, characterized in that said heat transmission
surface is realizd in the form of a metal plate (28) comprising partly cylindrical
portions (30) hugging the shape of the hairpin-shaped tube (12′), onto which they
are fitted, these partly cylindrical portions being connected together by vertival
plane portions (32).
5. Heating installation according to one of Claims 3 or 4, characterized in that the
metal plate (28) is brazed onto the tube (12′).
6. Heating installation according to any one of Claims 3 to 5, characterized in that
the hairpin-shaped or serpentine tube (12′) is realized as a monoblock structure with
the plate (28), the assembly of tube (12′) and plate (28) being fitted together in
the form of two half-shells (34, 34′), which are connected together at their joint
plane (36) and are fixed together by a welding process without addition of metal,
notably under pressure, ultrasonics or other.