[0001] La présente invention concerne un dispositif de stabilisation gyroscopique servant
à conserver une référence axiale pour un organe de manoeuvre d'un projectile, destiné
à modifier la trajectoire de ce dernier. Elle concerne plus particulièrement un tel
dispositif monté dans une roquette.
[0002] Un tir de roquette, à partir d'un avion ou d'un hélicoptère, s'effectue à grande
distance de l'objectif. L'aéronef prend comme repère un point initial et, par conséquent,
sa position par rapport à l'objectif est bien déterminée. Ce mode de tir est pratiqué
avec des bombes lisses. Il permet à l'avion d'effectuer une ressource devant l'objectif,
où il est à l'abri des défenses adverses.
[0003] Une roquette classique, arrive au sol suivant un angle d'incidence très faible par
rapport à l'horizontale. Dans ces conditions, la sensibilité concernant le point d'impact
est très mauvaise. Par conséquent, le tir est imprécis.
[0004] La solution pour améliorer la précision du tir consiste à infléchir la fin de trajectoire
de la roquette, de façon à ce qu'elle arrive vers l'objectif avec un angle d'incidence
important. On applique donc une force latérale sur la roquette, ladite force étant
obtenue au moyen d'un organe de manoeuvre. Ce dernier peut être un impulseur latéral
ou une gouverne aérodynamique.
[0005] Pour infléchir la trajectoire de la roquette dans le plan désiré, généralement le
plan vertical, il est nécessaire que l'organe de manoeuvre soit positionné dans ce
plan.
[0006] Une solution consisterait à utiliser un gyroscope procurant des informations à un
asservissement qui, en réponse, positionnerait l'organe de manoeuvre dans le bon plan.
La roquette devrait alors emporter tout le mécanisme d'asservissement, ainsi qu'une
source d'énergie pour l'alimenter. Un dispositif de ce genre est décrit dans le brevet
FR-A- 2.418.922. Il est caractérisé en ce que le gyroscope possède une double boucle
d'asservissement destiné à maintenir l'axe de rotation propre du gyroscope dans un
plan de référence et une armature de la partie tournante dans un plan horizontal.
Un tel dispositif est complexe et coûteux et on le réserve, de préférence, pour des
engins plus sophistiqués, dont les trajectoires doivent être plus longues et les destinations
encore plus précises.
[0007] Pour s'affranchir de la nécessité d'un asservissement par rapport à un organe de
référence il a été imaginé de disposer des organes de manoeuvre constitués par des
impulseurs à jet de gaz tout autour d'un projectile que l'on ne cherche pas à stabiliser
en roulis. La référence de verticale est fournie par un senseur et l'on mesure la
position en roulis du projectile par rapport à la verticale pour allumer un impulseur
donnant au projectile une inclinaison dans un plan vertical. Le brevet FR-A- 2.425.049
est un exemple de réalisation de ce type
[0008] Il décrit un projectile dans lequel la référence de verticale est un senseur 11 constitué
d'une masselote en matériau dense raccordée par fil aux deux extrêmités d'un diamètre
d'une partie du projectile, libre en roulis par rapport au reste du projectile. La
position de roulis du projectile est repérée par rapport à la position de la section
libre en roulis par des senseurs de type magnétique électromagnétique, optiques photosensibles
radiosensibles...
[0009] La fonction de la section libre en roulis est d'assurer en coordination avec la masselotte
11 la référence de verticale, la fonction des senseurs est de connaître par rapport
à cette verticale la position angulaire en roulis du reste du projectile.
[0010] Un objet de la présente invention consiste à prévoir un dispositif de type gyroscopique
pour conserver ledit organe de manoeuvre dans le bon plan, qui soit simple et spécialement
adapté à des engins, tels que des roquettes, dont le trajet et, par conséquent, la
durée de ce dernier, sont relativement courts.
[0011] Selon l'invention, la stabilité gyroscopique est utilisée directement, c'est -à-
dire qu'il existe une liaison mécanique rigide entre le gyroscope et l'organe de manoeuvre.
[0012] Ledit dispositif est formé par un tronçon libre en rotation sur lui-même par rapport
au projectile, un cadre interne couplé suivant un de ses axes médians audit tronçon,
et libre en rotation autour dudit axe, lequel est radial par rapport au tronçon, et,
monté dans ledit cadre, une toupie dont l'axe de rotation rencontre perpendiculairement
l'axe de rotation dudit cadre, ledit organe de manoeuvre du projectile étant porté
par ledit tronçon lui permettant ainsi de rester dans une position angulaire fixe
par rapport à un repère fixe au sol. En bref, le tronçon et le cadre interne constituent
un montage à la Cardan.
[0013] La toupie étant mise en rotation à grande vitesse, dès le début de la trajectoire,
son moment cinétique la stabilise dans sa position initiale. Le tronçon est lié à
la toupie, autour de l'axe de symétrie, ou axe de roulis, du projectile, par l'axe
dudit cadre interne. Le tronçon est donc lui aussi stabilisé en roulis dans sa position
initiale et il est situé dans une position angulaire fixe par rapport à un repère
fixe au sol.
[0014] Tout mouvement d'ensemble du projectile autour de son axe de symétrie fait apparaître
des couples de frottement au niveau des liaisons entre le tronçon et les parties avant
et arrière. De préférence, lesdites liaisons sont des roulements pour réduire le plus
possible les couples de frottement.
[0015] Ceux-ci sont traduits, par l'effet gyroscopique, en une précession du cadre interne.
Sa dérive en précession limite le fonctionnement du dispositif à une courte durée,
cependant suffisante pour une telle munition.
[0016] Ainsi, le tronçon du projectile conserve sa position en roulis tout au long de la
trajectoire et la conservation d'une référence axiale permet, en fin de trajectoire,
de faire agir l'organe de manoeuvre dans une direction prédéterminée. Généralement,
ledit organe agira dans le plan vertical de la trajectoire et, par conséquent, il
se trouvera dans le plan défini par l'axe de roulis du projectile et l'axe de rotation
dudit cadre interne. Dans le même plan, pourra également être prévu un capteur de
cible.
[0017] Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront
plus clairement à la lecture des revendications, et de la description suivante d'un
exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins
joints, parmi lesquels :
- la figure 1 est un diagramme montrant la trajectoire d'une roquette pourvue d'un dispositif
selon l'invention,
- la figure 2 est une vue en perspective d'une telle roquette, une partie de sa paroi
externe étant montrée découpée pour laisser apparaître le dispositif selon l'invention,
et
- la figure 3 est une vue agrandie, avec des coupes partielles de certains éléments,
de la partie de la roquette de la figure 2, dans laquelle se trouve ledit dispositif.
[0018] Dans le diagramme de la figure 1, sont portées, en mètres, l'altitude en ordonnées
et la distance en abscisses. La courbe T représente la trajectoire d'une roquette
pourvue d'un dispositif selon l'invention, lancée à partir d'un avion ou d'un hélicoptère.
Comme on le voit, la longueur de la trajectoire est relativement courte, 5000 m dans
le cas présent. L'intervalle de temps entre le lancement et l'impact est donc très
court. D'autre part, afin d'être protégé des défenses adverses, l'aéronef effectue
son tir à très faible altitude, de l'ordre de 100 m, et la trajectoire du projectile
est très tendue et très peu inclinée par rapport à l'horizontale puisqu'elle culmine
à environ 400 m, à une distance de 4200 m du point de départ. Il est donc essentiel,
comme on l'a expliqué précédemment, d'infléchir la fin de trajectoire vers le sol
pour avoir une bonne précision.
[0019] La roquette représentée aux figures 2 et 3 comporte une partie arrière 1, un tronçon
2 et une partie avant ou tête 3, de révolution autour d'un axe longitudinal ou axe
de roulis X-X.
[0020] La queue de la partie arrière 1 comporte un empennage 4 composé, par exemple de quatre
ailerons. La partie arrière 1 renferme le propulseur, la charge proprement dite du
projectile pouvant se placer en avant ou en arrière du tronçon.
[0021] Le tronçon 2 est un élément du dispositif de l'invention. Ses extrémités avant et
arrière sont reliées respectivement à la tête 3 et à la partie 1, par l'intermédiaire
de roulements 5 et 6 qui apparaissent clairement à la figure 3. Ainsi, le tronçon
2 est libre en rotation autour de l'axe de roulis X-X par rapport à la partie arrière
1 et à la tête 3 du projectile.
[0022] Le tronçon 2 a été fixé de cette manière pour diminuer l'influence des efforts aérodynamiques
sur le projectile. En effet, les efforts aérodynamiques s'exerçant en grande majorité,
sur la partie avant du projectile, le positionnement du tronçon 2 sur la partie avant
du projectile pourrait perturber la mise en oeuvre du dispositif selon l'invention
mais cette réalisation peut être envisagée.
[0023] A l'intérieur du tronçon 2, se trouve un cadre rectangulaire 7 dont les montants
8 et les traverses 9 sont des flasques qui lui confèrent une certaine profondeur.
Les faces externes des traverses 9 portent en leur milieu des axes 10 alignés sur
l'axe médian longitudinal Z-Z du cadre 7. Les axes 10 sont engagés dans des paliers
11 solidaires du tronçon 2. Entre les axes 10 et les paliers 11, sont prévus des roulements
12 pour réduire le plus possible les couples de frottement. L'axe Z-Z rencontre perpendiculairement
l'axe de roulis X-X.
[0024] Ainsi, le cadre interne 7 et le tronçon 2 forment un montage à la Cardan avec une
liberté autour de l'axe de roulis X-X et l'autre liberté autour de l'axe Z-Z.
[0025] Dans le cadre 7, est monté un gyrostat ou toupie 13. La toupie 13 est formée d'une
couronne externe à section rectangulaire 14, reliée à un moyeu cylindrique 15 par
une couronne intermédiaire 16 de faible épaisseur. Dans le moyeu 15, passe un axe
17 porté dans des paliers qui se trouvent au milieu des montants 8 du cadre 7. Le
moyeu 15 est monté sur l'axe 17 au moyen de roulements 18. L'axe 17 est aligné selon
Y-Y, figure 3, Y-Y étant perpendiculaire à Z-Z et passant par le point de rencontre
de Z-Z et de X-X.
[0026] D'un côté du cadre 7, il est prévu un moyen d'entraînement en rotation de la toupie
13. A la figure 3, ce moyen est par exemple une turbine 19 qui s'accouple à un moyen
moteur de l'aéronef porteur pour imprimer un mouvement de rotation à la toupie 13
dans le sens, figure 3.
[0027] D'autre part, le tronçon 2 porte un organe de manoeuvre 20. L'organe 20 peut être
un impulseur ou une gouverne aérodynamique. Il se trouve dans le plan défini par l'axe
de roulis X-X et l'axe Z-Z. Dans le même plan, le tronçon 2 pourra comporter également
un capteur de cible, non représenté. On choisira généralement un capteur proximétrique
classique.
[0028] La roquette est portée par un avion ou un hélicoptère avec la toupie 13 dirigée selon
l'axe longitudinal X-X du projectile. Elle est maintenue dans cette position par la
turbine 19 accouplée au moyen moteur de l'aéronef. Par conséquent, l'axe Y-Y est perpendiculaire
à l'axe X-X. L'axe Z-Z est dans le plan vertical passant par l'axe X-X.
[0029] En opération, juste avant le tir, l'aéronef effectue une ressource vers l'objectif.
La toupie 13 est mise en rotation à grande vitesse. Son axe de rotation est donc perpendiculaire
au plan vertical de la trajectoire que va suivre la roquette. Ainsi, après le lancement,
la toupie 13 est stabilisée dans cette position et, par conséquent, le tronçon 2 est
également stabilisé, l'organe de manoeuvre se trouvant dans le plan vertical de la
trajectoire. Tout mouvement ultérieur en roulis de la partie avant 1 et de la tête
3 font alors apparaître des couples de frottement au niveau des roulements 5 et 6.
Ces couples sont traduits en une précession du cadre interne 7 autour de l'axe Z-Z.
Comme la durée entre le lancement de la roquette et son impact est très courte, la
dérive en précession du cadre interne 7 ne devient pas suffisamment importante pour
affecter le fonctionnement du dispositif et, en fin de trajectoire, l'organe de manoeuvre
est encore correctement positionné. Quand il entre en service, il agit donc dans le
bon plan et infléchit la trajectoire vers le sol, en direction de l'objectif.
[0030] La roquette arrive donc au sol selon un fort angle d'incidence et avec toute son
énergie cinétique. Ses capacités de pénétration sont importantes et permettent son
utilisation contre des objectifs durs. D'autre part, le fort angle d'incidence permet
d'augmenter l'efficacité de la charge militaire dont la gerbe d'éclat est alors horizontale.
On bénéficie du même avantage en équipant des fusées de proximité faisant exploser
la charge en altitude.
[0031] La conservation d'une référence de verticale permet de fixer un capteur et une charge
focalisée vers le bas. Lorsque le projectile associé survole une cible prédéfinie,
le capteur repère sa présence et déclenche une charge attaquant ainsi la cible par
le dessus. L'avantage premier est d'attaquer les cibles suivant leur attitude de vulnérabilité
maximale.
[0032] On remarquera que ce principe d'attaque "par le toit" est déjà utilisé avec des missiles.
L'avantage du dispositif de l'invention est de s'affranchir des asservissements utilisés
pour orienter la charge vers le bas, dans le plan de la verticale. Ce procédé de tronçon
gyrostabilisé selon l'invention est adaptable aux roquettes d'infanterie, aux roquettes
aéronautiques et aux projectiles à tir tendu en général. La charge focalisée peut
être une charge creuse, une charge galette ou autre.
[0033] De telles munitions seront particulièrement efficaces contre des cibles comme des
chars, des véhicules blindés et, d'une manière générale, des objectifs ponctuels faiblement
protégés sur le dessus.
1. Dispositif de stabilisation gyroscopique servant à conserver une position angulaire
fixe par rapport à un repère fixe au sol pour un organe de manoeuvre d'un projectile,
formé par un tronçon (2) du projectile libre en rotation sur lui-même par rapport
au projectile, un cadre interne (7) couplé suivant un de ses axes médians (Z-Z) audit
tronçon (2), et libre en rotation autour dudit axe, et, monté dans ledit cadre (7),
une toupie (13) dont l'axe de rotation (Y-Y) rencontre perpendiculairement l'axe de
rotation (Z-Z) du cadre (7), ledit organe de manoeuvre (20) étant porté par ledit
tronçon (2) lui permettant ainsi de rester dans sa position angulaire fixe.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le tronçon (2) est couplé
respectivement de part et d'autre aux parties avant (3) et arrière (1) du projectile.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les liaisons entre le
tronçon (2) et les parties avant et arrière (1, 3) sont des roulements (5, 6).
4. Dispositif selon la revendication 1 ou 2 ou 3, caractérisé en ce que l'organe de
manoeuvre (20) est un impulseur.
5. Dispositif selon la revendication 1 ou 2 ou 3, caractérisé en ce que l'organe de
manoeuvre (20) est une gouverne aérodynamique.
6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'organe
de manoeuvre (20) est dans le plan défini par l'axe de roulis (X-X) du projectile
et l'axe de rotation (Z-Z) du cadre interne (7).
7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le tronçon
(2) comporte un capteur permettant un repérage d'une cible.
1. Drallstabilisierungseinrichtung für ein Raketen-Lenkorgan zur Beibehaltung einer
festen Winkelstellung relativ zu einer festen Bezugsmarke am Boden, bestehend aus
einem Teilstück (2) der Rakete, das sich relativ zur Rakete frei um sich selbst dreht,
einem inneren Rahmen (7), der mit dem Teilstück (2) entlang einer seiner Mittelachsen
(Z-Z) gekoppelt ist und sich um diese Achse frei drehen kann, und einem im Rahmen
(7) montierten Kreisel (13), dessen Drehachse (Y-Y) senkrecht zur Drehachse (Z-Z)
des Rahmens (7) verläuft, wobei das Lenkorgan (20) von dem Teilstück (2) getragen
wird, so daß es in seiner festen Winkelposition verharren kann.
2. Einrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß das Teilstück (2) mit
seinen beiden Seiten an den vorderen (3) bzw. hinteren Abschnitt (1) der Rakete gekoppelt
ist.
3. Einrichtung nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß die Verbindungen zwischen
dem Teilstück (2) und den vorderen und hinteren Abschnitten (1, 3) aus Roll-Lagern
(5, 6) bestehen.
4. Einrichtung nach Anspruch 1, 2 oder 3, dadurch gekennzeichnet, daß das Lenkorgan
(20) ein Impulsgeber ist.
5. Einrichtung nach Anspruch 1,m 2 oder 3, dadurch gekennzeichnet, daß das Lenkorgan
(20) ein aerodynamisches Ruder ist.
6. Einrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, daß sich
das Lenkorgan (20) in der durch die Rollachse (X-X) der Rakete und die Drehachse (Z-Z)
des inneren Rahmens (7) definierten Ebene befindet.
7. Einrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, daß das Teilstück
(2) einen Sensor zur Erfassung eines Zielobjekts aufweist.
1. A gyroscopic stabilization device serving to maintain a fixed angular position
relative to a fixed reference on the ground for a control member of a missile, formed
by a missile section (2) which is free to rotate about itself relative to the missile,
by an internal frame (7) which is coupled along one of its middle axes (Z-Z) to said
section (2) and is free to rotate about said axis, and, mounted in said frame (7),
by a gyrator (13) whose axis of rotation (Y-Y) intersects at a right angle the axis
of rotation (Z-Z) of the frame (7), said control member (20) being carried by said
section (2) so as to enable it to remain in its fixed angular position.
2. A device according to claim 1, characterized in that the section (2) is coupled
on both sides to the front portion (3) and rear portion (1) respectively of the missile.
3. A device according to claim 2, characterized in that the linkages between the section
(2) and the front and rear portions (1, 3) are rotary elements (5, 6).
4. A device according to claim 1 or 2 or 3, characterized in that the control member
(20) is a pulser.
5. A device according to claim 1 or 2 or 3, characterized in that the control member
(20) is an aerodynamic controller.
6. A device according to any one of claims 1 to 5, characterized in that the control
member (20) is disposed in the plane defined by the roll axis (X-X) of the missile
and the rotation axis (Z-Z) of the internal frame (7).
7. A device according to any one of claims 1 to 6, characterized in that the section
(2) includes a sensor allowing to detect a target.