(19)
(11) EP 0 521 282 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
07.01.1993  Bulletin  1993/01

(21) Numéro de dépôt: 92108464.6

(22) Date de dépôt:  20.05.1992
(51) Int. Cl.5A43B 5/04
(84) Etats contractants désignés:
AT CH DE FR IT LI

(30) Priorité: 01.07.1991 FR 9108503

(71) Demandeur: SALOMON S.A.
F-74370 Pringy (FR)

(72) Inventeur:
  • Chemello, Jean-Pierre
    F-74940 Annecy le Vieux (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Chaussure de ski munie d'un dispositif d'immobilisation en pivotement de la tige


    (57) Selon l'invention, une telle chaussure (1), comprend un dispositif d'immobilisation (35) de la tige (2) dans un sens antéro-postérieur agissant sur un levier oscillant (11) apte à venir en appui sur une butée (13) du bas de coque (5). Ces moyens sont constitués par un organe rotatif (10) à commande externe (18), dont une partie interne (19) actionne par l'intermédiaire d'une came (19a) un organe de palpage (11b) appartenant au levier oscillant (11) pour impliquer à ce dernier un débattement angulaire autour de son axe (12) vers une position de verrouillage ou de déverrouillage, par rapport à la butée (13) obtenue sur le bas de coque (5).




    Description


    [0001] La présente invention concerne une chaussure de ski alpin, comportant une coque rigide, dont un bas de coque est surmonté d'une tige au moins partiellement articulée sur ce dernier, présentant au moins une partie antérieure et une partie postérieure, et comprenant elle-même des moyens d'ouverture pour permettre le passage du pied, un ensemble de fermeture de la tige sur le bas de jambe comprenant un système de serrage à au moins un élément de traction entourant au moins partiellement la tige pour être mis en tension par au moins un dispositif tendeur, fixé sur l'une au moins des parties constitutives de ladite tige.

    [0002] Plus particulièrement, l'invention concerne des moyens d'immobilisation de la tige dans un sens antéro-postérieur constitués par un organe de commande agissant sur un levier oscillant, autour d'un axe transversal d'une partie arrière de la tige, selon deux positions, l'une dans laquelle une partie d'extrémité inférieure du levier vient en butée contre une butée arrière du bas de coque au niveau du talon ou d'une position d'inclinaison choisie vers l'avant de la tige, correspondant à une position active pour la pratique du ski, et l'autre dans laquelle ladite partie inférieure échappe à la butée arrière du bas de coque pour libérer la tige de toute contrainte de positionnement angulaire, l'organe de commande agissant alors sur une autre partie du levier oscillant à l'encontre d'un organe élastique.

    [0003] Pour ce faire, il est connu, par les documents EP-A- 086 908 et EP-A- 286 586, des moyens de verrouillage du type précité dans lesquels une bascule présente une extrémité inférieure qui est en butée sur une partie inférieure de la chaussure pour contraindre la tige de cette dernière à prendre une inclinaison dénommée couramment "angle d'avancée", nécessaire pour la pratique du ski ; une extrémité supérieure de ladite bascule présente la forme d'une touche à presser destinée à permettre un déverrouillage de la bascule lorsque le skieur veut prendre une position de repos en redressant la jambe, ou bien marcher.

    [0004] Lorsque le skieur veut recommencer à skier, il effectue une flexion de la jambe pour ramener la tige en position inclinée et le verrouillage s'effectue alors de nouveau automatiquement sans intervention manuelle.

    [0005] L'inconvénient d'un tel système réside dans le fait que, lors de la marche par exemple, en position déverrouillée du système, le verrouillage automatique peut subvenir de manière intempestive, notamment en gravissant une pente de nature à provoquer un débattement de la tige vers l'avant. Cela est dû à l'absence d'une position déverrouillée stable.

    [0006] On comprend aisément que des interventions manuelles répétées de déverrouillage peuvent s'avérer fastidieuses pour le skieur.

    [0007] Pour remédier à cet inconvénient majeur et d'importance, il a été proposé, des moyens manuels de verrouillage de la bascule précitée aptes à immobiliser cette dernière dans une position stable correspondant au déverrouillage de la tige de la chaussure comme cela est enseigné dans le brevet français FR-A 2 648 327. Selon ce dernier, les moyens manuels de verrouillage sont constitués par une pièce mobile en translation verticale à l'extrémité supérieure d'un bras de la bascule, actionnable manuellement dans un mouvement de coulissement vers le haut, pour prolonger ladite extrémité supérieure de la bascule, et venir coopérer avec un cran ménagé à la partie supérieure d'une découpe de la tige pour maintenir la bascule en position déverrouillée. Une commande en coulissement vers le bas de ladite pièce mobile a pour effet de libérer celle-ci du cran supérieur et lui permettre de pivoter, sous l'action d'un organe élastique, afin que l'extrémité inférieure de ladite bascule vienne en butée sur la butée précitée ménagée à l'arrière du bas de coque pour une position active.

    [0008] Afin de permettre la manoeuvre de la pièce mobile en translation, dans un sens ou dans l'autre, celle-ci présente une partie saillante constituant un organe de préhension externe sans quoi toute commande serait impossible.

    [0009] De tels moyens de verrouillage présentent un certain nombre d'inconvénients, dont l'un est que, quelle que soit la position de l'organe mobile, en verrouillage ou en déverrouillage, l'organe de préhension externe doit toujours demeurer saillant pour permettre son accès, et constitue par là-même une partie agressive en saillie, susceptible de provoquer des incidents. Un autre inconvénient apparaît sur le plan conceptionnel, car il est nécessaire de prévoir, d'une part une bascule relativement volumineuse du fait qu'elle supporte l'organe mobile et l'organe de préhension qui en est solidaire, et d'autre part un cran supérieur à ménager sur la tige.

    [0010] Enfin, sur un plan pratique d'utilisation, ce système implique toujours deux manoeuvres pour réaliser un déverrouillage stable de la tige de la chaussure, à savoir un mouvement de poussée rectiligne perpendiculaire à la tige pour faire pivoter la bascule dans un mouvement de libération de son extrémité inférieure de la butée, et un mouvement de poussée également rectiligne sensiblement parallèle à ladite tige pour engager la pièce mobile sous le cran supérieur.

    [0011] Ce dernier inconvénient n'apparaît pas dans d'autre dispositifs connus d'immobilisation de la tige d'une chaussure où les moyens de verrouillage voire d'actionnement de la bascule sont indépendants de cette dernière. A titre d'exemple, on peut notamment citer la chaussure de ski décrite dans la demande de brevet français FR 2 619 317 où le dispositif d'immobilisation de la tige comporte un moyen d'arrêt qui d'une part, est soumis à l'action permanente d'une force élastique le poussant dans sa position de fermeture, et d'autre part, est actionnable en position d'ouverture à l'encontre de cette force par l'intermédiaire d'un organe de commande situé sur la tige.

    [0012] Tel que cela est illustré, le moyen d'arrêt est logé dans un évidement de la tige et présente la forme d'un levier à deux bras pivotant autour d'un axe monté dans la tige tandis que l'organe de commande est monté pivotant à l'extérieur de la tige, à proximité de l'extrémité d'un des bras dudit levier d'arrêt.

    [0013] Dans ce type de construction, le déverrouillage de la tige s'effectue par basculement vers l'extérieur de l'organe de commande qui, venant en pression sur le bras correspondant du levier d'arrêt, provoque le dégagement de ce dernier de sa butée sur le bas de coque. Pour reverrouiller la tige en position de pratique du ski, il est ensuite nécessaire de ramener l'organe de commande contre la tige pour autoriser le levier d'arrêt, sous l'action de la force élastique de rappel, à se placer en position d'engagement vis-à-vis de sa butée sur le bas de coque.

    [0014] Comme cela apparaît clairement, un tel dispositif d'immobilisation présente l'inconvénient d'être très largement proéminent sur la partie arrière de la tige et de nécessiter une manoeuvre volontaire sur l'organe de commande pour revenir en position de verrouillage de la tige en vue de la pratique du ski.

    [0015] On peut encore citer à titre d'exemple le dispositif d'immobilisation d'une tige de chaussure de ski décrit dans le modèle d'utilité allemand Gm 80 20 898. Selon ce document, le dispositif d'immobilisation présente un levier, solidaire de la tige, qui est apte à venir en butée sur un élément de la coque de la chaussure. Un tel levier est actionné à partir d'un curseur externe apte à se déplacer linéairement et à agir angulairement sur la position du levier, à partir d'un point d'articulation d'extrémité, ou central.

    [0016] De même que précédemment, ce dispositif présente l'inconvénient d'être proéminent sur la tige à sa partie arrière, et ce, de manière permanente et variable puisque le curseur est susceptible d'être déplacé en translation. Par ailleurs, il implique toujours une manoeuvre volontaire de la part du skieur pour aller de la position déverrouillée à la position verrouillée de pratique du ski. Encore, la manoeuvre de déverrouillage momentané avec possibilité de reverrouillage automatique n'est pas possible.

    [0017] Le but de la présente invention est de remédier à ces divers inconvénients et propose à cet effet un dispositif d'immobilisation de la tige d'une chaussure de ski qui soit apte :
    • à immobiliser la tige de la chaussure par rapport au bas de coque en vue de la pratique du ski, de manière permanente et stable,
    • à déverrouiller de manière également permanente et stable de ladite tige en vue de permettre l'utilisation aisée de la chaussure pour la marche,
    • à déverrouiller de manière momentanée la tige simplement pour permettre le déchaussage ou pour permettre au skieur d'adopter une position debout de relaxation avec, avantageusement, reverrouillage automatique en position de pratique du ski dès relâchement de l'organe de commande et retour de la tige dans sa position angulaire initiale de pratique du ski.


    [0018] Un autre but de l'invention est de proposer un dispositif dont l'organe de commande s'insère dans le volume de la partie postérieure de la tige ; à cet effet, l'organe de commande d'une part, est accessible soit par son pourtour soit par sa face visible, et d'autre part, elle affecte une position unique sur la partie postérieure de la tige quelque soit la manoeuvre effectuée, verrouillage permanent, déverrouillage momentané, ou déverrouillage permanent.

    [0019] Selon l'invention, la chaussure de ski alpin comporte un bas de coque surmonté d'une tige qui présente une partie antérieure et une partie postérieure obtenues en une ou plusieurs pièces, la partie postérieure de ladite tige d'une part, étant au moins partiellement pivotante dans le sens postéro-antérieur et/ou antéro-postérieur et d'autre part, comportant un dispositif d'immobilisation par rapport audit bas de coque actif pour au moins l'un desdits sens de pivotement par l'intermédiaire d'une zone de butée et/ou d'accrochage obtenue sur ledit bas de coque.

    [0020] Une caractéristique de l'invention est que le dispositif d'immobilisation est manoeuvrable par l'intermédiaire d'un organe de commande d'un levier oscillant qui est constitué par un élément rotatif apte à tourillonner dans un logement co-axial formant palier, pratiqué dans ladite partie postérieure de la tige, et dans lequel est fixé, libre de rotation, ledit élément rotatif, indépendamment du levier oscillant soumis à l'action d'un ressort de rappel ; l'élément rotatif comporte une partie de préhension externe actionnable manuellement en rotation, et une partie interne agissant par l'intermédiaire d'une came sur un organe de palpage assujettissant en pivotement le levier oscillant, les deux parties précitées étant reliées entre elles par l'intermédiaire d'un axe cylindrique, logé dans le palier pratiqué dans la tige.

    [0021] Une autre caractéristique de l'invention réside dans le fait que la came est constituée par une partie cylindrique axée sur l'élément rotatif, qu'elle soit solidaire de l'extrémité de la partie interne de ce dernier ou du levier oscillant. Il est évident qu'un organe de palpage destiné à coopérer avec la came est alors prévu sur la pièce qui n'est pas dotée de ladite came. Par ailleurs, la came présente sur son pourtour cylindrique au moins une rampe à profil progressif qui s'étend d'un point bas de palpage jusqu'à un point haut se prolongeant par une zone de retenue de l'organe de palpage. La différence de hauteur entre les points bas et haut de palpage est déterminée en fonction de l'engagement du levier oscillant sur la zone butée ou d'accrochage obtenue sur le bas de coque et est au moins suffisante pour provoquer, par l'intermédiaire de l'organe de palpage un pivotement dudit levier oscillant au moins correspondant à celui de son engagement sur ledit bas de coque et obtenir le déverrouillage de la tige de la chaussure.

    [0022] Selon un premier mode de réalisation, la came présente deux rampes progressives s'étendant chacune à partir du point bas de cette dernière jusqu'à une zone de retenue commune où elles se rejoignent. L'organe de manoeuvre du dispositif d'immobilisation associé à une telle came peut ainsi être actionné indifféremment dans les deux sens de rotation en vue de provoquer le déverrouillage de la tige de la chaussure par rapport au bas de coque.

    [0023] Selon un deuxième mode de réalisation de la came précitée, cette dernière comporte à partir du point bas et d'un côté, une rampe progressive telle que décrite ci-avant et de l'autre côté, une paroi verticale ou surface de butée contre laquelle bute l'organe de palpage. Dans ce type de construction, l'organe de manoeuvre du dispositif d'immobilisation n'est ainsi actionnable que dans un sens de rotation correspondant à celui où s'étend la rampe.

    [0024] Selon un troisième mode de réalisation, la came est obtenue avec deux rampes dissymétriques qui s'étendent à partir et de part et d'autre du point bas. Dans cette construction l'une des rampes est alors destinée à permettre un déverrouillage permanent et l'autre rampe, à permettre un déverrouillage momentané ; à cet effet, la première rampe se termine au point haut de déverrouillage de la came par une zone de retenue de l'organe de palpage tandis que la deuxième rampe s'étend au moins jusqu'à hauteur du point haut de la première rampe mais ne comporte pas de zone de retenue pour l'organe de palpage. De la sorte, lorsque la came est déplacée en rotation du côté de cette deuxième rampe, le dispositif d'immobilisation de la tige peut être déverrouillée et son retour en position initiale de verrouillage peut s'effectuer automatiquement dès que l'organe de manoeuvre de ladite came est relâché ; pour faciliter le retour en position de verrouillage, la came et/ou l'organe de manoeuvre peuvent être avantageusement équipés d'un élément de rappel élastique. Egalement, avec ou sans cet élément de rappel élastique, la rampe de déverrouillage instable de la came peut être prévue relativement inclinée pour que, sous l'effet de poussée du ressort de rappel du levier oscillant, la réaction d'appui de l'organe de palpage sur cette dernière favorise son retour en position initiale sur le point bas dès relâchement de l'organe de manoeuvre.

    [0025] Dans ces exemples de construction d'une came avec deux rampes dissymétriques l'un seulement des sens de rotation appliqué à l'organe de manoeuvre, à droite ou à gauche détermine ainsi, soit le déverrouillage momentané du dispositif d'immobilisation avec retour automatique en position verrouillée dès relâchement, soit, le déverrouillage en permanence dudit dispositif grâce à la retenue de l'organe de palpage sur le point haut de ladite came.

    [0026] Toujours conformément à l'invention; le dispositif d'immobilisation de la tige peut être prévu pour immobiliser cette dernière selon le seul sens de pivotement antéro-postérieur ou selon les deux sens de pivotement antéro-postérieur et postéro-antérieur par rapport au bas de coque. Dans le cas d'immobilisation dans le sens antéro-postérieur seulement, le levier oscillant comporte une partie d'extrémité qui coopère, par exemple avec une zone de butée obtenue sur le bas de coque ; dans le cas d'immobilisation dans les deux sens de pivotement, le lever oscillant comporte un ergot ou tenon d'accrochage qui coopère avec une encoche correspondante réalisée dans le bas de coque, lorsque la partie postérieure de la tige est amenée en position active de pratique du ski. Egalement, pour le cas où il est nécessaire de laisser une certaine liberté en pivotement de la partie arrière de la tige et/ou de la tige avant immobilisation, notamment pour permettre un contrôle de la flexion de cette dernière en amplitude, par exemple vers l'avant, la lumière s'étend dans le sens vertical au-dessus du tenon d'accrochage sur une certaine longueur déterminée par l'épaisseur de ce dernier et la course de débattement souhaitée.

    [0027] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, en référence aux dessins annexés montrant, à titre d'exemples et non limitativement différents modes de construction de l'invention :
    • la figure 1 est une vue de côté d'une chaussure de ski dont une partie, en coupe verticale, montre le dispositif selon l'invention avec ses moyens d'immobilisation, représentés en position de verrouillage.
    • la figure 1A est une vue de côté d'une chaussure de ski analogue à celle de la figure 1 mais pourvu d'un autre dispositif toujours conforme à l'invention.
    • les figures 2, 3, 4, 5 et 6 et les figures annexes 2a, 3a, 4a, 5a et 6a, représentent différents modes de réalisation de la came qui est assujettie à l'organe de commande du dispositif d'immobilisation, laquelle came est montrée :
    • vue en perspective sur les figures 2 à 6,
    • vue développée à plat sur les figures 2a à 6a.
    • Les figures 7, 8 et 9 illustrent des variantes de réalisation du moyen d'arrêt du dispositif d'immobilisation selon l'invention vu en coupe verticale.
    • Les figures 10, 11, 12, 13, illustrent, vus de côté, différents types de chaussures réalisées conformément à l'invention.


    [0028] A titre d'exemple illustratif, non limitatif, la chaussure 1 désignée globalement, et représentée à la figure 1, est du type à "entrée arrière".

    [0029] Conformément à l'invention, la chaussure de ski 1 comporte une tige 2 présentant une partie antérieure 3 ou capot avant, et une partie postérieure 4 ou capot arrière, et un bas de coque 5 auquel la partie postérieure 4 de la tige 2 est reliée par l'intermédiaire de rivets 6, la partie antérieure 3 de la tige 2 étant constituée d'un prolongement du bas de coque 5.

    [0030] Un système de serrage en trois points 7a, 7b, 7c, et de fermeture de la tige 2 sur le bas de jambe du skieur, comporte, de manière connue en soi, trois leviers tendeurs 8a, 8b, 8c distincts qui assujettissent en tension des éléments de traction tels que des boucles à câbles 9a, 9b, 9c entourant partiellement la tige 2 à sa partie antérieure pour être mis sous tension par lesdits leviers tendeurs 8a, 8b, 8c, fixés par exemple sur les ailes latérales venues du capot arrière 4 pour les leviers 8a et 8b et sur la partie antérieure de la chaussure pour le levier 8c.

    [0031] Selon l'exemple de réalisation représenté sur la figure 1, la chaussure 1 est pourvue d'un dispositif d'immobilisation 35 de la tige 2, agissant uniquement dans le sens antéro-postérieur ; ce dispositif d'immobilisation présente un organe de commande 10 agissant sur un levier oscillant 11 autour d'un axe transversal 12 fixé dans la partie arrière de la tige 2 ; le levier 11 oscille selon deux positions, l'une dans laquelle une partie d'extrémité inférieure 11a du levier 11 vient en butée contre une butée arrière 13 du bas de coque 5 au niveau du talon pour une position d'inclinaison choisie vers l'avant de la tige, correspondant à une position active pour la pratique du ski, et l'autre dans laquelle ladite partie inférieure 11a échappe à la butée arrière 13 du bas de coque 5 pour libérer la tige de toute contrainte de positionnement angulaire, un organe de commande rotatif 10 agissant alors sur une autre partie 11b opposée à l'extrémité 11a du levier oscillant à l'encontre d'un organe élastique 14, lequel organe élastique est disposé dans un logement 15 ménagé à la partie inférieure 11a du levier 11 et agit en réaction contre une partie inférieure 16a d'une poutre de rigidification 16 constituant la paroi du capot arrière 4 de la tige 2. L'axe 12 du levier 11 est supporté par une patte 16b solidaire de la poutre de rigidification 16. L'organe de commande rotatif 10 du levier oscillant 11 est apte à tourillonner dans un logement coaxial 17 formant palier pratiqué dans ladite partie arrière 4 de la tige 2, et dans lequel est fixé, libre de rotation, ledit organe rotatif 10 indépendamment du levier oscillant ; à cet effet, l'organe rotatif 10 comporte respectivement, disposées de part et d'autre de la paroi de la poutre 16 une partie de préhension externe 18 actionnable manuellement en rotation, et une partie interne 19 agissant par l'intermédiaire d'une came 19a sur la partie 11b du levier oscillant 11, qui constitue en fait l'organe de palpage de la came, les deux parties 18 et 19 étant reliées entre elles par l'intermédiaire d'une portée cylindrique 20 logée dans le palier 17 pratiqué dans la tige 2.

    [0032] Selon le présent exemple de réalisation, la came 19a est constituée par l'extrémité frontale même de la partie interne 19 de l'organe de commande rotatif 10, et agit sur l'extrémité 11b du levier 11 opposé à son extrémité inférieure 11a, entre lesquelles extrémités 11a, 11b est situé l'axe transversal 12.

    [0033] La came frontale 19a de l'organe de commande 10 est, de préférence creuse, c'est-à-dire comparable à l'extrémité d'un tube, et constituée par un plan incliné formant rampe dont la zone périphérique est en contact permanent avec l'une des extrémités 11b du levier oscillant 11. Cette came présente un point bas 24 et un point haut 25 qui correspondent respectivement à une position d'immobilisation dans le sens antéro-postérieur ou à l'inverse, à une position de liberté angulaire de celle-ci, pour une certaine rotation angulaire dans un sens ou dans l'autre appliquée à la partie de préhension 18 de l'organe de manoeuvre rotatif 10.

    [0034] Dans le présent exemple également, la partie de préhension 18 de l'organe de manoeuvre rotatif 10 est constituée par un volant à ailettes 18a, 18b disposées radialement par rapport à l'axe xx' longitudinal dudit organe 10 et formant entre elles un angle plat.

    [0035] Bien entendu, cette partie de préhension 18 de l'organe de manoeuvre pourra être de toute autre forme, comme par exemple globalement circulaire et en forme de tambour. Dans tous les cas, la partie de préhension 18 de l'organe de commande 10 est reliée de manière rigide à son axe cylindrique 20, par exemple par l'intermédiaire d'un carré d'entraînement 21. Il est essentiel de noter que la partie de préhension 18 de l'organe de manoeuvre rotatif 10 engendre un volume de révolution sensiblement correspondant à celui d'un logement 22, ménagé dans la tige 2 dans lequel prend place ladite partie de préhension 18, demeurant dans un plan unique, sans déport par rapport à la paroi externe de la tige 2, quelle que soit la position relative de la came 19a par rapport au levier oscillant 11.

    [0036] La retenue de l'organe de manoeuvre rotatif 10 sur la paroi 16a de la tige 2, laquelle paroi constitue ici une partie de la poutre de rigidification 16, est assurée par pincement de ladite paroi entre la partie de préhension 18 et un épaulement circulaire 19b de la partie interne 19 formant la came 19a.

    [0037] Egalement, la came 19a comporte, à sa partie la plus haute, un logement 19c ou zone de retenue qui correspond au point haut de déverrouillage en forme de cuvette dans laquelle est susceptible de se positionner l'extrémité correspondante 11b du levier 11 pour offrir une position déverrouillée stable. Cette position est obtenue en exerçant une simple rotation dans le sens F1 autour de l'axe xx', exercée sur les ailettes 18a, 18b de la partie de préhension 18.

    [0038] La rotation de la came 19a, ainsi provoquée, entraîne alors l'extrémité 11b du levier 11 dans un déplacement angulaire autour de son axe 12 selon des valeurs telles que la différence de hauteur entre le point bas 24 de la rampe et son point haut 25 correspond au moins à un angle de pivotement du levier 11 permettant à sa partie inférieure 11a d'échapper à la butée 13 pour prendre une position de déverrouillage apte à rendre libre le débattement angulaire de la partie postérieure 4 de la tige 2.

    [0039] Selon un autre mode de réalisation représenté à la figure 1A, le dispositif d'immobilisation 36 diffère essentiellement du précédent en ce que la came 40a, qui est constituée par une partie cylindrique axée sur l'élément rotatif 10 et dont le pourtour cylindrique comporte au moins une rampe, est ménagé sur une partie intermédiaire 40b du levier 40 située entre l'axe transversal 12A disposé à une extrémité 40d du levier 40, et une autre extrémité opposée 40c du même levier 40 susceptible de venir un contact avec la butée 13 en verrouillage, ladite came 40a étant en contact permanent avec un doigt radial de manoeuvre 41, constituant l'organe de palpage, solidaire de l'organe de commande 10A, ladite rampe comportant un point bas 24 et un point haut 25 qui correspondent, comme précédemment, respectivement à une position d'immobilisation de la tige 2 en avant, ou à l'inverse de liberté angulaire de celle-ci, pour une certaine rotation dans un sens ou dans l'autre appliquée à la partie de préhension 18 de l'organe de manoeuvre rotatif 10A, agissant sur ladite came 40a pour provoquer ledit déplacement angulaire du levier 40.

    [0040] Bien entendu, la came 40a, citée dans le présent mode de réalisation, pourra être ménagée, non pas sur une partie du levier 40, mais sur un élément de la partie interne 19 de l'organe de manoeuvre rotatif 10A, par exemple à son extrémité, sous forme de collerette (non représentée) formant un plan incliné. Dans ce cas, le levier 40 présente quant à lui un organe de palpage tel qu'un ergot radial à la came 40a.

    [0041] Conformément à l'invention, la came 19a et/ou 40a peut présenter des profils différents en fonction du et/ou des sens de manoeuvre en rotation définis ainsi que de l'amplitude du mouvement rotatoire souhaité pour passer d'une position de verrouillage à une position de déverrouillage et/ou vice versa.

    [0042] Dans les figures 2 à 6 et 2a à 6a, il est justement illustré à titre d'exemple, plusieurs modes de réalisation du profil d'une came 19a du type de celle décrite succinctement à la figure 1 ; ces modes de réalisation sont évidemment applicables à une came 40a du dispositif de la figure 1A.

    [0043] Sur les figures 2, 2a et 3, 3a, la came 19a est obtenue avec deux rampes symétriques 27 s'étendant, chacune, progressivement du point bas 24 jusqu'à la zone de retenue 19c en passant par un point haut 25 de déverrouillage. Comme on l'a expliqué précédemment, la différence de hauteur entre le point bas 24 et le point haut 25, repéré par la lettre "A" sur les figures 2a et 3a, est fonction de l'engagement de la partie d'extrémité inférieure 11a du levier 11 contre la butée 13 du bas de coque 5, tel qu'illustré sur la figure 1. Conformément à l'invention, cette différence de hauteur représente en fait la valeur du débattement de l'extrémité 11b du levier 11 nécessaire pour déverrouiller la tige 2 par rapport au bas de coque 5 ; cette différence de hauteur "A" est toujours inférieure ou égale à la différence de hauteur entre le point bas 24 et la zone de retenue 19c repérée par la lettre "B". Dans le mode de réalisation de la came 19a des figures 2 et 2a, la zone de retenue 19c est avantageusement matérialisée par une encoche dans laquelle l'organe de palpage est destiné à s'encliqueter ce qui garantit une position stable de déverrouillage de ce dernier et d'indexer en rotation ladite came 19a en position de déverrouillage de la tige 2 de chaussure. Bien entendu, tel que cela est réalisé sur les figures 3 et 3a, la zone de retenue 19c peut simplement être constituée par une surface d'appui plane. Dans ces deux exemples de réalisation de la came 19a (figures 2, 2a,, 3 et 3a), cette dernière peut indifféremment être manoeuvrée, à partir du point bas 24, dans les deux sens de rotation pour provoquer le déverrouillage de la tige de la chaussure. Pour obtenir une position de déverrouillage instable à partir d'une telle came, la zone de retenue 19c est avantageusement située au-delà du point de déverrouillage. De la sorte, lorsque la came 19c est seulement tournée de son point bas 24 à son point haut 25 à l'aide de l'organe rotatif 10 puis relâchée avant d'atteindre la zone de retenue 19c, la tige de la chaussure se trouve alors momentanément déverrouillée à l'instant où l'organe de palpage 11b atteint ledit point haut 25 ; après relâchement de l'organe de commande rotatif 10, la came 19c est alors susceptible de revenir en position de verrouillage, sous l'effet de poussée de l'organe de palpage sur la rampe correspondante de cette dernière. Egalement, la came peut être rappelée en position de verrouillage sous l'effet d'un élément de rappel élastique, non représenté, pouvant être interposé entre l'organe rotatif 10 et la paroi du capot arrière 4 sur lequel il est retenu, une telle structure étant compatible avec une came comportant une encoche de retenue 19c ou un cran pour garantir la position déverrouillée stable lorsque cette dernière est souhaitée, malgré l'effet de rappel élastique.

    [0044] Toujours selon l'invention, et tel qu'illustré sur les figures 4, 4a, 5, et 5a, la came 19a peut également être obtenue avec deux rampes dissymétriques 26 et 27 qui s'étendent de part et d'autre du point bas 24, l'une, 27, étant destinée à ne permettre que la manoeuvre de déverrouillage stable, et l'autre, 26, que la manoeuvre de déverrouillage instable ; à cet effet, la rampe 26 s'étend nettement au-dessus du point haut 25 de déverrouillage jusqu'à un niveau 28 déterminant une différence de hauteur "C" entre les points bas 24 et haut 25 qui est supérieure à la possibilité de débattement du levier oscillant 11 autorisée par construction dans la partie postérieure 4. Ainsi, lorsque la came 19a est manoeuvrée en rotation dans le sens correspondant au déverrouillage instable, l'extrémité 11b du levier monte sur la rampe 26 et passe le point haut 25 en direction du niveau 28 en entraînant en pivotement le levier 11 jusqu'à ce que ce dernier vienne en butée, par exemple par sa partie d'extrémité 11a, contre la paroi 16 de la tige. Dès relâchement de l'organe de manoeuvre 10, la came 19a tend alors à revenir dans sa position initiale de verrouillage comme décrit précédemment. Avantageusement, tel que représenté sur les figures 5 et 5a, la rampe 26 est très inclinée de sorte qu'une pression relativement faible de l'organe de palpage, ou extrémité 11b, provoque par réaction d'appui la rotation de la came 19a jusqu'à ce que ledit organe de palpage se stabilise sur le point bas 24 de verrouillage.

    [0045] Concernant la rampe de déverrouillage 27, celle-ci est réalisée de manière analogue à celle décrite en référence aux figures 2 à 3a précédentes.

    [0046] Dans l'exemple des figures 6 et 6a, la came 19a est prévue pour n'être manoeuvrée que dans un seul sens de rotation et est pourvue à cet effet d'une surface de butée 29 s'étendant sensiblement verticalement d'un côté du point bas 24 à l'opposé d'une seule rampe de déverrouillage 27.

    [0047] Dans tous les cas de réalisation d'une came à rampes dissymétriques, figures 4 et 5, ou d'une came à rampe unique, figure 6, la rampe de déverrouillage stable 27, pourra s'étendre indifféremment dans l'un quelconque des sens de rotation de ladite came et couvrir un secteur angulaire plus ou moins important ; cette dernière caractéristique étant également valable pour la rampe 26.

    [0048] Les dispositifs d'immobilisation 35 et 36 qui viennent d'être décrits en référence aux figures 1 et 1A bloquent la partie postérieure 4 de la tige 2 de la chaussure uniquement dans le sens d'un pivotement antéro-postérieur autour des rivets 6 de liaison avec le bas de coque 5 ; ce blocage est obtenu du fait que les leviers oscillants 11 et 40 comportent des parties inférieures d'extrémité 11a et 40c qui viennent simplement en appui sur cette dernière. Sans sortir du cadre de l'invention il est également envisageable de réaliser des dispositifs d'immobilisation analogues à ceux 35 et 36 mais dont les leviers oscillants 11 et 40 sont dotés de parties qui, en coopérant avec une butée du bas de coque, assurent un blocage de la partie postérieure 4 de la tige 2 de la chaussure également dans le sens postéro-antérieur.

    [0049] A titre d'exemple, on a représenté sur la figure 7 un tel dispositif d'immobilisation 37 reprenant les éléments constitutifs du dispositif d'immobilisation 35 de la figure 1 à l'exception de la partie d'extrémité inférieure 11a du levier oscillant 11. Cette partie d'extrémité 11a affecte la forme d'une saillie 42 et constitue un tenon d'accrochage destiné à coopérer avec une butée ou encoche 43 correspondante obtenue dans le bas de coque 5, lorsque le dispositif d'immobilisation 37 est mis en position de verrouillage de la tige et que le capot arrière 4 est amené en position de pratique du ski. En effet, tant que le capot arrière 4 reste basculé vers l'arrière, la manoeuvre du dispositif d'immobilisation 37 en vue du verrouillage ne procure que la liberté de pivotement du levier oscillant 11, lequel est, dans cette position du capot arrière 4, en appui contre la paroi extérieure du bas de coque 5 par sa partie d'extrémité inférieure 42, l'organe élastique 14 étant alors comprimé. Dans cette réalisation, l'organe élastique 14 est constitué d'un matériau élastiquement compressible au lieu d'un ressort hélicoïdal comme on l'a représenté schématiquement sur les figures 1 et 1A.

    [0050] Sur la figure 8, le dispositif d'immobilisation 38 est aussi du type à blocage antéro-postérieur; ce dispositif reprend les éléments constitutifs du dispositif d'immobilisation 36 de la figure 1A à l'exception de la partie d'extrémité inférieure 40c du levier oscillant 40 qui est réalisé en forme de tenon 42 de la même manière que sur le levier oscillant 11 du dispositif 37 de la figure 7.

    [0051] Selon un autre mode de réalisation, les dispositifs d'immobilisation 37 et/ou 38 conformes à l'invention peuvent également coopérer avec une butée ou encoche 43A du bas de coque 5 s'étendant, dans le sens vertical, sur une certaine longueur, au moins supérieure à l'épaisseur du tenon 42, comme cela est représenté dans l'exemple de la figure 9 Dans cet exemple, c'est un dispositif d'immobilisation 37 qui est montré en position active, le tenon 42 étant engagé dans la lumière 43A. La partie postérieure 4, ou capot arrière, étant axée sur les rivets 6 de liaison, peut ainsi pivoter sur ses rivets pour une certaine valeur angulaire fonction de la longueur "H" de la lumière 43A s'étendant au-dessus du tenon 42.

    [0052] Toujours dans le cadre de la présente invention, les chaussures peuvent présenter des structures différentes de celles préférentielles décrites en référence à la figure 1 ou 1A, et bénéficier de la même manière d'un dispositif d'immobilisation 35, 36, 37 ou 38 tel que ci-dessus décrit.

    [0053] Il peut s'agir en effet :
    • en figure 10, d'une chaussure 1A du type à "entrée mixte" ou à "entrée centrale" sur laquelle une languette transversale 30, recouvre au moins partiellement une autre languette 30a, ces languettes étant venues du bas de coque 5 et appartenant à la partie antérieure 3A de latige 2A de la chaussure 1A ; dans cette chaussure, non seulement la partie arrière 4A est escamotable, mais également, les languettes transversales 30 et 30a qui s'étendent sur la zone antérieure supérieure du pied ce qui permet d'une part l'ouverture de cette zone pour l'introduction ou l'extraction du pied par écartement desdites languettes, et d'autre part, la fermeture de ladite zone par recouvrement de la languette 30 sur celle 30a qui lui est opposée à l'aide d'un système de serrage 7c par exemple.
    • en figure 11, d'une chaussure 1B du type à "entrée arrière" ; dans l'exemple de construction représenté, le débattement dans le sens postéro-antérieur du capot avant 31 est contrôlé par un curseur de contrôle de flexion 32 tandis que le dispositif d'immobilisation bloque la tige dans le sens antéro-postérieur.


    [0054] Bien entendu, en l'absence du curseur 32, il s'agirait également d'une chaussure à "entrée mixte" dont les capots avant et arrière, respectivement 3B, 4B, seraient aptes à s'écarter simultanément ou individuellement ;
    • en figure 12, d'une chaussure 1C, du type à "entrée mixte" ou à "entrée par le dessus" dans laquelle le capot arrière 4C est susceptible de basculer vers l'arrière, tandis que le capot avant 3C, remplaçant les ailes de recouvrement 30 de la chaussure 1A (figure 10) constitue un capot d'un seul tenant, articulé dans la zone du bout de la chaussure 1C par l'intermédiaire d'une liaison articulée 33, et dont le basculement permet le chaussage ou le déchaussage ;
    • en figure 13, d'une chaussure 1D du type également à "entrée mixte" ou à "entrée par le dessus", comme la chaussure 1C (figure 12), mais les moyens de fermeture du capot avant 3D, par rapport au capot arrière 4D, s'effectuent par des moyens de serrage 7 assurant simplement la connexion entre lesdits capots 3D et 4D sans recouvrement important des ailes du capot arrière sur le capot avant tel que cela a été décrit en référence aux chaussures des figures 1 et 1A.



    Revendications

    1. Chaussure de ski alpin comportant un bas de coque (5) surmonté d'une tige (2, 2A, 2B, 2C, 2D) qui présente une partie antérieure (3, 3A, 3B, 3C, 3D) et une partie postérieure (4, 4A, 4B, 4C, 4D) obtenues en une ou plusieurs pièces, la partie postérieure de ladite tige (2, 2A, 2B, 2C, 2D) d'une part, étant au moins partiellement pivotante dans le sens postéro-antérieur et/ou antéro-postérieur et d'autre part, comportant un dispositif d'immobilisation (35, 36, 37, 38) par rapport au bas de coque (5) actif pour au moins l'un des sens de pivotement de la partie postérieure (4, 4A, 4B, 4C, 4D) de la tige (2, 2A, 2B, 2C, 2D), par l'intermédiaire d'une zone de butée (13, 43, 43A) obtenue sur ledit bas de coque (5) caractérisée par le fait que le dispositif d'immobilisation (35, 36, 37, 38) est manoeuvrable par l'intermédiaire d'un organe de commande rotatif (10) d'un levier oscillant (11, 40) pivotant sur un axe transversal (12, 12A), cet organe de commande rotatif (10) étant apte à tourillonner dans un logement coaxial (17) formant palier, pratiqué dans la partie postérieure (4, 4A, 4B, 4C, 4D) de la tige (2, 2A, 2B, 2C, 2D), et dans lequel est fixé, libre de rotation, ledit organe rotatif (10), indépendamment du levier oscillant (11, 40) soumis à l'action d'un ressort de rappel (14), lequel organe rotatif présente une partie de préhension externe (18) et une partie interne (19) agissant, par l'intermédiaire d'une came (19a, 40a) coopérant avec un organe de palpage (11b, 41), sur le levier oscillant (11, 40), ainsi assujetti en pivotement par rapport à la zone de butée (13, 43, 43A) du bas de coque (5).
     
    2. Chaussure de ski selon la revendication 1 caractérisée par le fait que la came (19a, 40a) est constituée par une partie cylindrique axée sur l'organe rotatif (10) et en ce qu'elle présente sur son pourtour cylindrique au moins une rampe (27) à profil progressif qui s'étend à partir d'un point bas (24) jusqu'à un point haut (25) se prolongeant par une zone de retenue (19c), la came (19a, 40a) coopérant avec l'organe de palpage (11b, 41) auquel est assujetti le levier oscillant (11, 40).
     
    3. Chaussure de ski selon la revendication 2 caractérisée par le fait que la différence de hauteur entre les points bas (24) et haut (25) est déterminée en fonction de l'engagement de l'extrémité (11a, 40c) du levier oscillant (11, 40) sur la zone de butée (13, 43, 43A) obtenue sur le bas de coque (5) et est au moins suffisante pour provoquer, par l'intermédiaire de l'organe de palpage (11b, 41), un pivotement dudit levier (11, 40) correspondant au moins à celui de l'engagement de son extrémité (11a, 40c) sur ladite zone de butée (13, 43, 43A).
     
    4. Chaussure de ski selon la revendication 3 caractérisée par le fait que la came (19a, 40a) comporte, à partir du point bas (24) et de chaque côté de ce dernier, une rampe progressive (27) qui s'étend jusqu'à une zone de retenue (19c) commune aux deux rampes (27).
     
    5. Chaussure de ski selon la revendication 3 caractérisée par le fait que la came (19a, 40a) comporte, à partir du point bas (24) d'un côté, une rampe progressive (27) et de l'autre côté, une surface de butée (29) contre laquelle bute l'organe de palpage (11b, 41).
     
    6. Chaussure de ski selon la revendication 3 caractérisée par le fait que la came (19a, 40a) présente, à partir du point bas (24) deux rampes progressives (26, 27) dissymétriques.
     
    7. Chaussure de ski selon la revendication 6 caractérisée par le fait que la rampe (26) de la came (19a, 40a) s'étend au-delà du point haut (25) et ne présente pas de zone de retenue.
     
    8. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 7 caractérisée par le fait que la came (19a) est constituée par l'extrémité de la partie interne (19) de l'organe rotatif (10) et qu'elle assujettit le levier oscillant (11) en pivotement par l'intermédiaire de la partie d'extrémité (11b) de ce dernier qui constitue l'organe de palpage (11b).
     
    9. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 7 caractérisée par le fait que la came (40a) est ménagée sur une partie intermédiaire (40b) du levier (40) qui est située entre son axe transversal (12A) disposé à l'une (40b) de ses deux extrémités (40b, 40c) et son autre extrémité (40c), opposée, laquelle est destinée à coopérer avec la butée (13, 43, 43A) du bas de coque (5).
     
    10. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée par le fait que les dispositifs d'immobilisation (35, 36) possèdent un levier oscillant (11, 40) qui comporte une partie d'extrémité (11a, 40c) apte à venir en appui contre la butée (13) du bas de coque (5) uniquement lorsque la partie postérieure (4) de la tige de la chaussure est sollicitée en pivotement dans le sens antéro-postérieur.
     
    11. Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 9 caractérisée par le fait que les dispositifs d'immobilisation (37, 38) possèdent un levier oscillant (11, 40) qui comporte une partie d'extrémité (11a, 40c) pourvue d'un tenon d'accrochage (42) destiné à coopérer, lorsque la partie postérieure (4) de la tige de la chaussure est amenée en position active de pratique du ski, avec une encoche (43, 43A), correspondante, par emboîtement pour immobiliser en pivotement ladite partie postérieure (4) dans les sens antéro-postérieur et postéro-antérieur.
     
    12. Chaussure de ski selon la revendication 11 caractérisée par le fait que l'encoche (43A) s'étend dans le sens vertical et présente une certaine longueur supérieure à l'épaisseur du tenon (42) pour une valeur (H) correspondant à un débattement possible dudit tenon (42) dans ladite lumière (43A) déterminant la liberté en pivotement de la partie arrière (4) de la tige dans le sens postéro-antérieur avant blocage.
     




    Dessins






















    Rapport de recherche