[0001] L'invention a trait à un emballage sous forme de cartouche rigide fermée pour la
confection d'une boisson adapté aux machines d'extraction par fluide sous pression.
[0002] L'utilisation de cartouches pour la préparation d'une boisson, surtout dans le domaine
des cafés type espresso extraits sous pression, est motivée par plusieurs raisons:
hygiène, conservation optimale du café, facilité d'usage, meilleure maîtrise de la
qualité du café obtenu et bonne reproductibilité des conditions d'extraction. Parmi
l'ensemble des cartouches disponibles, seules les cartouches fermées, s'ouvrant sous
l'effet de la pression d'eau injectée, satisfont aux exigences énoncées ci-dessus.
Ces cartouches se distinguent par leur système d'ouverture. Par ailleurs, elles sont
sensiblement imperméables à l'humidité et de préférence à l'oxygène.
[0003] Celle faisant l'objet du brevet CH 605 293, entièrement en aluminium, présente, à
sa base de diamètre supérieur à celui de sa face supérieure, une membrane pourvue
d'une ligne d'affaiblissement, se déchirant préférentiellement sous l'effet de la
pression. Cette solution présente le désavantage d'augmenter la complexité et le prix
de la cartouche car les matières employées doivent être traitées de manière très précise
pour que l'ouverture soit correcte et reproductible. De plus, la cartouche dispose
d'un filtre épais pour retenir le marc de café.
[0004] Un autre inconvénient de cette cartouche est qu'étant de forme tronconique inverse,
elle ne peut pas s'adapter aux machines espresso de type courant et nécessite donc
une machine d'extraction spécifiquement conçue.
[0005] Une autre cartouche est conçue pour être employée selon un procédé dans lequel, dans
un premier temps, sont créées par action mécanique des zones d'affaiblissement dans
la membrane inférieure, puis, dans un deuxième temps, l'ouverture de la capsule se
fait sous l'action de la pression d'eau injectée par rupture des zones affaiblies.
Un tel procédé décrit dans les brevets FR 1537031 et FR 2033190, présente de nombreux
désavantages.
[0006] Il est tout d'abord complexe à réaliser car les faces supérieure et inférieure de
la cavité du dispositif destiné à recevoir la capsule sont pourvues d'une multitude
de saillies et de trous.
[0007] De plus, ce procédé ne peut être fiable et reproductible, car il est impossible de
réaliser sous l'effet de la pression d'eau toutes les ouvertures souhaitées. En effet,
dès qu'une ou plusieurs ouvertures ont été obtenues, la pression chute dans la capsule
puisque le liquide peut s'écouler.
[0008] En conséquence, le nombre et la position des ouvertures sont aléatoires. Cette situation
peut entraîner une mauvaise extraction du lit de la substance car, le filtre étant
plaqué contre la face inférieure, le drainage de ce dernier n'est pas assuré sur toute
la surface. L'extraction est incomplète et hétérogène du fait de l'existence de zones
avec passages préférentiels et de zones mal irriguées et drainées.
[0009] De plus, un tel procédé n'est pas hygiénique. En effet, étant donné la multitude
d'orifices pour le passage de l'eau et la température élevée du dispositif, des dépôts
de matières organiques difficiles à éliminer doivent immanquablement s'effectuer.
[0010] Enfin, ce procédé peut être sensible au colmatage car les dépôts successifs de matières
organiques dans la multitude de petits orifices peuvent contribuer à une obstruction
progressive de ces derniers. Dans ces conditions, la qualité et la régularité des
extractions s'en trouveront encore plus affectées.
[0011] Enfin, ce procédé est employé avec une cartouche contenant une substance de base
pulvérulente ou liquide. Dans le cas du café, il ne peut s'agir que d'un café soluble
devant être dissout par l'eau ou d'un café liquide concentré devant être dilué par
l'eau. Ce procédé et cette cartouche ne sont pas utilisables dans le cas d'un café
fraîchement moulu.
[0012] Le brevet CH-A.458099 a trait à une installation pour la préparation d'une boisson
dans laquelle on extrait une cartouche sous pression. La cartouche qui peut contenir
du café moulu est constituée de deux feuilles rigides de matière plastique ou d'aluminium
perforées et soudées entre elles entourant une enveloppe poreuse destinée à contenir
la substance à extraire dont la face inférieure est recouverte d'une mince pellicule
de matière thermoplastique qui fond en présence du liquide chaud d'extraction.
[0013] Le but de la présente invention est de réaliser une cartouche fermée, de disposition
tronconique, tronconique inversée ou hémisphérique, s'ouvrant sous pression pour laisser
passer l'extrait et qui peut être extraite dans les machines espresso classiques moyennant
un dispositif d'adaptation simple.
L'emballage selon l'invention est constitué d'un corps et d'une membrane présentant
une zone d'affaiblissement, se déchirant préférentiellement sous l'effet de la pression
de fluide lors de la confection de la boisson, sensiblement imperméable à l'humidité
et notamment à l'oxygène.
Il est caractérisé par le fait que le corps est tronconique, tronconique inversé ou
hémisphérique, de section arrondie et pourvu d'un rebord, que la membrane constitue
l'opercule de la cartouche fixé sur le rebord dudit corps, et que la membrane ou la
face plane du corps comporte des zones de moindre épaisseur destinées à favoriser
l'ouverture de la cartouche pour le passage de l'extrait sous l'effet de la pression
de fluide.
[0014] Selon la qualité d'imperméabilité du matériau à l'oxygène, la cartouche peut être
emballée telle quelle ou éventuellement sur-emballée dans des sachets eux-mêmes étanches
à l'oxygène et permettant une conservation de 6 à 12 mois. Dans ce dernier cas, les
cartouches peuvent être regroupées, par exemple par unités de 2 à 10, car, étant fermées,
elles ont par elles-mêmes une autonomie de conservation de quelques jours, par exemple
de 2 à 15 jours, une fois le sachet ouvert.
[0015] La cartouche est constituée de deux pièces, un corps et une membrane. Le corps est
tronconique, tronconique inversé ou hémisphérique. La section du corps est arrondie,
c'est-à-dire qu'elle peut être circulaire, ovale ou polygonale à bords arrondis.
Les zones de moindre épaisseur peuvent être dans la membrane ou dans la face plane
du corps.
[0016] La cartouche selon l'invention peut être extraite avec le dispositif comportant une
grille faisant l'objet de la demande de brevet européen No 91107462. La cartouche
peut être également extraite dans une machine à café de type espresso classique moyennant
un adaptateur spécifique tel que décrit dans les demandes de brevet européen déposées
le même jour que la présente demande par la demanderesse sous les Nos 91111210, 91111211
et 91111212.
[0017] Les dispositifs d'extraction, objets de ces demandes de brevet, permettent d'extraire
dans de bonnes conditions cette cartouche simplifiée. La cartouche s'ouvre automatiquement
dans le dispositif et après usage, peut être retirée facilement et intégralement avec
un minimum de déchet de marc ou de matière d'emballage.
[0018] Lors de l'extraction, la face inférieure se déforme, puis se déchire à l'emplacement
des zones de moindre épaisseur au contact de l'outil de perforation, par exemple des
éléments saillants, en atteignant sa tension de rupture sous l'effet de la pression
de fluide, par exemple d'air et d'eau. L'extraction du café peut ensuite se dérouler.
Cette face inférieure a subi, à la fabrication, un traitement préalable se traduisant
par des zones de moindre épaisseur de la matière pouvant atteindre la tension de rupture,
dans le dispositif d'extraction, sans nécessiter un allongement trop grand, malgré
sa nature plastique. Ces zones de moindre épaisseur sont, de préférence très nombreuses
et réparties uniformément sur toute la face.
[0019] Elles peuvent former des lignes droites pointillées constituées de traits, par exemple
de 2 à 10 mm de longueur et de largeur de quelques µm à quelques mm.
[0020] Il peut s'agir de lignes en arcs concentriques, répartis sur des cercles de diamètre
variable. Dans ce cas, le dispositif d'extraction, destiné à l'utilisation de ces
cartouches, peut comporter sur la grille d'écoulement des éléments saillants dont
la disposition correspond à celle de ces arcs. Ainsi, la cartouche et les zones de
moindre épaisseur sont parfaitement placées vis à vis des éléments saillants de la
grille destinés à favoriser leur ouverture.
[0021] Ces zones de moindre épaisseur peuvent être obtenues par absence locale d'une couche
supérieure ou d'une partie d'une couche supérieure de la matière constituant la paroi
inférieure de la cartouche.
[0022] Contrairement au brevet FR 2033190, l'extraction de la cartouche est effectuée sous
pression, ce qui signifie que la pression maxima du fluide d'extraction n'est pas
atteinte lors de l'ouverture de la cartouche, mais plus tard au cours de l'extraction
lorsque la perte de charge à travers le lit de café a atteint son maximum.
De plus, les zones de moindre épaisseur dans la face inférieure, qui sont réalisées
uniquement lors de la fabrication de la cartouche, ne sont pas obtenues par emboutissage
de la matière mais par des procédés distincts plus fiables, c'est-à-dire affranchis
des problèmes de tolérance.
[0023] Le traitement de la face inférieure est d'autant plus justifié dans le cas où la
forme de la cartouche est tronconique inverse, car alors cette face étant d'une épaisseur
proche de celle du tronc de cône, c'est-à-dire d'une épaisseur assez grande pour que
la pièce soit rigide, sa déchirure ne pourrait être normalement obtenue sans un très
grand allongement, incompatible avec les pressions et températures d'eau employées.
Dans le cas d'une cartouche tronconique, la situation est moins critique et la membrane,
constituant la face inférieure, peut être d'une épaisseur bien plus réduite que celle
du corps, puisque la membrane participe peu à la rigidité de la cartouche dans ce
cas et la pression s'exerce sur une surface plus grande.
[0024] L'invention concerne en outre un procédé de fabrication de la cartouche, dans lequel
on thermoforme ou on emboutit le corps de la cartouche dans un premier film, on remplit
le corps ainsi formé avec une composition pulvérulente pour boisson sous un courant
de gaz inerte, puis on scelle la membrane formée à partir d'un second film sur le
corps de la cartouche.
Le procédé est caractérisé par le fait que l'on crée des zones de moindre épaisseur
dans le premier film ou dans le second film préalablement au remplisage de la cartouche.
[0025] L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description ci-après relative à différentes
variantes de cartouches données à titre d'exemple par référence aux dessins annexés
dans lesquels:
- la figure 1 est une coupe schématique médiane d'une cartouche de forme tronconique
inversée,
- la figure 2 est une coupe selon A-A de la figure 1,
- les figures 3 et 4 sont des coupes schématiques médianes de différentes cartouches
de forme tronconique et
- les figures 5,6,7 et 8 sont des coupes partielles montrant des détails des zones de
moindre épaisseur créées dans les cartouches.
A la figure 1, le corps 1 de la cartouche comporte une face plane 2 pourvue de zones
de moindre épaisseur 3. La cartouche une fois remplie de composition pulvérulente
pour boisson (non représentée) est fermée par un opercule 4 qui constitue la membrane
venant s'appliquer sur le rebord 5 du corps. Le corps 1 est thermoformé ou injecté,
de préférence à partir d'un film de 100 à 500 µm, en polyester, polyamide, polyoléfine,
par exemple en complexe polyéthylènetéréphtalate d'épaisseur 20 µm lié avec un polypropylène
perforé ou tissé ou non tissé, un polyéthylène téréphtalate perforé ou tissé ou non
tissé ou un polyéthylène perforé. La perforation s'effectue préalablement au laminage
du complexe et au formage.
La membrane 4 est composée d'un film, de préférence de polyester, polyamide ou polyoléfine
de 10 à 50 µm, par exemple un complexe de polyéthylènetéréphtalate d'épaisseur 12
µm chargé de silice avec un polypropylène, un polyéthylènetéréphtalate ou un polyéthylène.
La membrane, présente une surface en contact avec le corps de même matériau ou de
matériau thermoscellable avec celui du corps.
[0026] A la figure 2, on voit comment sont réparties les zones de moindre épaisseur 3 sur
la face plane 2 du corps 1.
[0027] La figure 3 concerne une variante de cartouche de forme tronconique inversée. Dans
celle-ci, le corps est formé par thermoformage d'un film en polyester, complexe polyester/polyoléfine
ou carton, ce dernier étant par exemple de grammage 200-300 g/m2 et lié à une couche
de polyester.
[0028] Dans une version préférée conférant à la composition pulvérulente pour boisson une
protection intégrale contre l'oxydation, le corps est formé à partir d'un film barrière
mince, de préférence de 5 à 30 µm d'épaisseur, de polychlorure de vinylidène ou de
copolymère d'éthylène et d'alcool vinylique, en sandwich entre deux couches de polyoléfine,
par exemple un film multi-couches polypropylène/copolymère d'éthylène et d'alcool
vinylique/polypropylène, polyéthylène/copolymère d'éthylène et d'alcool vinylique/polyéthylène,
par exemple de 100 à 500 µm d'épaisseur. Le film barrière mince peut être en variante
une fine couche de polyester, par exemple de 10 à 20 µm chargé de silice ou métallisé.
Le corps peut également être en carton, par exemple de grammage 200-300 g/m2, lié
à un complexe de copolymène d'éthylène et d'alcool vinylique avec une polyoléfine
ou un polyester.
[0029] La membrane est constituée d'un film complexe, par exemple de polyester chargé d'une
couche de silice ou métallisé, par exemple de 10-20 µm avec une couche de polyoléfine,
le cas échéant perforée ou tissée ou non tissée ou de polyester, le cas échéant perforée
ou tissée ou non tissée.
[0030] A la figure 4, la membrane 4 est pourvue de zones de moindre épaisseur 3.
[0031] Aux figures 5 et 6, les zones de moindre épaisseur 3 peuvent être créées par tout
moyen de perforation ou de découpe de la paroi 8, par exemple à l'aide d'un outil
muni d'une multitude de petites lames tranchantes, par exemple de longueur 2 à 10
mm, et par là-même formation de fentes dans toute l'épaisseur de la matière. Cette
opération peut avoir lieu préalablement au formage de la capsule ou à l'application
de la membrane, mais s'effectue de préférence après formage pour la perforation du
fond du corps. Après cette perforation, on peut appliquer un outil chauffé sur la
surface extérieure du film perforé de manière à refermer sur une faible épaisseur
9, par exemple de 5 à 20 µm les fentes créées initialement comme montré à la figure
5. En variante de cette fusion superficielle représentée à la figure 6, on peut appliquer
tout autour de la cartouche perforée un film de matière plastique (10, fig.6) très
mince par exemple de 5 à 20 µm d'épaisseur thermorétractable. Dans ce dernier mode
de réalisation, la matière de la cartouche peut être de l'aluminium et le film mince
10 peut être aluminisé.
[0032] A la figure 7, on procède au thermoformage du corps de la cartouche ou de la membrane
de telle manière que la paroi inférieure de cette cartouche présente une face inférieure
striée mais encore d'une épaisseur homogène entre un poinçon et une matrice striée
pour créer des nervures, puis on place l'ébauche de la cartouche dans une matrice
identique mais avec un poinçon chauffé également strié et dont les nervures correspondent
à celles de la matrice. La pression du poinçon contre la matrice provoque une réduction
importante de l'épaisseur de la matière telle que 3 dans les zones où les nervures
des outils correspondent. Dans les gorges entre les nervures, la paroi garde son épaisseur
initiale telle que 11.
[0033] Dans la représentation de la figure 8, le film multicouches comporte des couches
de structure 12 épaisses et résistantes qui ont été localement déchirées ou découpées
ou encore qui se présentent sous la forme d'un tissu ou d'une structure non tissée
de matière plastique. Ces couches de structure sont liées à une couche mince 13 imperméable
à l'oxygène.
[0034] Dans toutes les versions de cartouches présentées dans ce texte, la cartouche selon
l'invention peut être de taille variable suivant le volume de boisson que l'on souhaite
préparer. Par exemple, la dose de café contenue peut varier entre 5 et 20 g, le diamètre
de la cartouche est compris entre 2,5 et 7 cm et l'épaisseur du lit de café entre
10 et 25 mm.
[0035] La cartouche est remplie d'une composition pulvérulente pour la préparation d'une
boisson. Cette substance est de préférence du café torréfié et moulu, mais peut être
aussi du thé, du café soluble, un mélange de café moulu et de café soluble ou un produit
chocolaté.
[0036] La cartouche est adaptée au dispositif d'extraction présentant un outil de perforation
des faces supérieure et inférieure de la cartouche lors de l'extraction. Les zones
de moindre épaisseur se situent dans la face inférieure (par exemple comme représenté
aux fig.1 et 3), ce qui facilite la perforation. Dans tous les cas, le fluide d'extraction
sera dirigé en un flux vertical de manière à traverser tout le lit de composition
pulvérulente sans risquer de création de flux d'écoulement latéral.
[0037] Dans le cas où l'on désire éliminer complètement les risques de dispersion du marc
après l'extraction, on peut intercaler une couche de papier filtre ou de fibres de
matière plastique tissées ou non tissées entre la substance à extraire et la paroi
interne inférieure de la cartouche (comme montré à la fig.3, chiffre 14).
[0038] Cette couche peut être liée ou non à ladite paroi.
1. Emballage sous forme de cartouche rigide fermée contenant une substance pour la confection
d'une boisson adapté aux machines d'extraction par fluide sous pression, constitué
d'un corps et d'une membrane présentant une zone d'affaiblissement, se déchirant préférentiellement
sous l'effet de la pression de fluide lors de la confection de la boisson, sensiblement
imperméable à l'humidité et notamment à l'oxygène, caractérisé par le fait que le
corps est tronconique, tronconique inversé ou hémisphérique, de section arrondie et
pourvu d'un rebord, que la membrane constitue l'opercule de la cartouche fixé sur
le rebord dudit corps, et que la membrane ou la face plane du corps comporte des zones
de moindre épaisseur destinées à favoriser l'ouverture de la cartouche pour le passage
de l'extrait sous l'effet de la pression de fluide.
2. Emballage selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la face inférieure,
c est-à-dire la membrane si le corps est tronconique ou hémisphérique la face plane
du corps s'il est tronconique inversé, comporte des zones de moindre épaisseur créées
soit par découpe de fentes à travers la dite face, création par traitement thermique
d'un film mince de matière plastique sur l'extérieur de la face, soit, dans le cas
d'un corps tronconique inversé, par amincissement de l'épaisseur de la matière dans
certaines zones de la face par poinçonnage.
3. Emballage selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le corps et la membrane
sont en un film multi-couches thermoformable et thermoscellable sur lui-même, dont
la ou les couches de structure épaisses ont été localement déchirées ou découpées
ou se présentent sous forme de tissu en matière plastique ou de fibres non tissées
amalgamées en matière plastique et que la ou les couches de structure sont liées avec
une couche mince de matière plastique imperméable à l'oxygène.
4. Emballage selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait qu'il comporte
en outre une couche intercalaire de papier filtre ou de fibres de matière plastique
tissées ou non tissées entre la substance à extraire et la paroi interne inférieure
de la cartouche.
5. Procédé de fabrication d'un emballage selon la revendication 1, dans lequel on thermoforme
ou on emboutit le corps de la cartouche dans un premier film, on remplit le corps
ainsi formé avec une composition pulvérulente pour boisson sous un courant de gaz
inerte, puis on scelle la membrane formée à partir d'un second film sur le corps de
la cartouche, caractérisé par le fait que l'on crée des zones de moindre épaisseur
dans le premier film ou dans le second film préalablement au remplissage de la cartouche.
6. Procédé selon la revendication 5, caractérisé par le fait que l'on crée les zones
de moindre épaisseur dans une partie du premier film formant le fond de la cartouche
préalablement à sa mise en forme dans le cas d'un corps tronconique inversé ou d'une
partie du second film constitutif de la membrane avant son application sur le corps
dans le cas d'un corps tronconique ou hémisphérique, par déchirage ou perçage de manière
à créer des fentes, puis que l'on recouvre la face extérieure du fond de la cartouche
ou de la membrane d'un film mince de matière plastique imperméable à l'oxygène ou
que l'on traite thermiquement la surface extérieure de ladite face de manière à refermer
les fentes créées initialement sur une faible épaisseur.
7. Procédé selon la revendication 5, caractérisé par le fait que l'on crée les zones
de moindre épaisseur dans la face inférieure du corps dans le cas d'un corps tronconique
inversé par amincissement de l'épaisseur de la matière dans certaines zones de la
face par poinçonnage lors de la mise en forme du corps.