(19) |
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(11) |
EP 0 443 366 B1 |
(12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
(45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
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12.10.1994 Bulletin 1994/41 |
(22) |
Date de dépôt: 06.02.1991 |
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(54) |
Boîte de montre comportant deux coquilles jointives
Uhrengehäuse mit zwei fugendichten Schalen
Watch case comprising two shells placed edge to edge
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(84) |
Etats contractants désignés: |
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DE FR GB IT |
(30) |
Priorité: |
16.02.1990 CH 505/90
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(43) |
Date de publication de la demande: |
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28.08.1991 Bulletin 1991/35 |
(73) |
Titulaire: Montres Rado S.A. |
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2543 Lengnau b. Biel (CH) |
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(72) |
Inventeur: |
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- Gogniat, Paul
CH-2502 Bienne (CH)
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(74) |
Mandataire: de Raemy, Jacques et al |
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ICB
Ingénieurs Conseils en Brevets SA
Rue des Sors 7 2074 Marin 2074 Marin (CH) |
(56) |
Documents cités: :
CH-A- 49 936 CH-A- 671 493 FR-A- 609 790 JP-A- 5 322 370
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CH-A- 49 937 CH-A- 1 359 773 FR-A- 1 175 500
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Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] La présente invention est relative à une boîte de montre formée par l'assemblage
d'une coquille supérieure faite d'une pièce dont une partie au moins est transparente
pour laisser apparaître des organes d'affichage de l'heure, une coquille inférieure
et une carrure disposée entre les coquilles et dans le voisinage de leur périphérie,
lesdites coquilles présentant une épaisseur sensiblement constante sur toute leur
étendue et définissant avec ladite carrure un espace intérieur dans lequel prend place
un mouvement.
[0002] Il a déjà été décrit des pièces d'horlogerie où le mouvement est monté dans une boîte
comprenant deux coquilles dont au moins l'une est en matière transparente, ces coquilles
étant appliquées l'une contre l'autre. C'est notamment le cas de la pièce d'horlogerie
décrite dans le brevet CH 110 141. Dans ce brevet cependant, les coquilles sont assemblées
au moyen d'un cercle métallique extensible placé sur la jointure des coquilles et
enserrant ces dernières, de telle façon que cette jointure n'est plus apparente une
fois le cercle posé. Ce cercle accentue le contour extérieur de la montre et lui enlève
la légèreté d'aspect qu'elle pourrait avoir si ledit cercle était absent ou du moins
invisible.
[0003] Une solution qui permet de conférer à un boîtier de montre-bracelet l'apparence d'être
sensiblement plus mince que son épaisseur réelle, notamment au porter, tout en offrant
davantage de solidité et en le rendant moins vulnérable vis-à-vis des contraintes
extérieures a déjà été exposée dans le brevet EP-B-0 168 010 (US-A-4 637 734). Cette
solution consiste à utiliser une glace ayant la forme d'une calotte sensiblement sphérique
dont au moins une partie de la périphérie est située à un niveau inférieur à celui
du cadran. Dans ce brevet cependant, le fond de la montre est plat, fixé qu'il est
sur une carrure qui est apparente et qui comporte des moyens d'attache du bracelet,
eux aussi apparents.
[0004] Une boîte de montre formée de deux coquilles présentant une épaisseur sensiblement
constante sur toute leur étendue est connue du document CH-A-49 936. Cependant, dans
ce document, les coquilles ne sont pas jointives si bien que la carrure de la montre
est visible de l'extérieur. De plus, la coquille supérieure n'est pas faite d'une
pièce, mais d'un verre assujetti à une lunette.
[0005] Le document CH-A-49 937 décrit quant à lui une boîte de montre du type savonnette
comportant deux coquilles et dans laquelle la glace à travers laquelle apparaissent
les aiguilles ne fait pas partie d'une coquille, cette glace étant assujettie à un
cercle au moyen d'une lunette.
[0006] Une configuration jointive de deux coquilles est bien montrée dans les boîtes de
montre décrites aux documents JP-A-5 322 370, FR-A-609 790, CH-A-671 493 et FR-A-1
175 500. Ces coquilles cependant ne présentent pas une épaisseur constante sur toute
leur étendue de telle sorte que le bord de la boîte est épais, cette boîte ne donnant
nullement l'impression d'être mince comme on le verra de la boîte objet de la présente
invention.
[0007] Le but de la présente invention est de conférer au boîtier l'apparence d'être mince,
cette impression étant cependant encore plus accentuée que dans la montre décrite
dans le brevet EP-B-0 168 010.
[0008] Ce but est atteint grâce à la boîte de montre définie par la revendication 1 du brevet.
D'autre part, l'utilisation de deux coquilles, préférablement faites en saphir, appliquées
l'une contre l'autre donne selon un mode de réalisation de la boîte de montre de l'invention
un aspect esthétique nouveau et inédit.
[0009] Dans une exécution préférée de l'invention, on s'arrange pour escamoter les points
d'attache du bracelet à l'intérieur de la boîte de sorte que le bracelet émerge de
la boîte sans avoir recours à des cornes ou autres charnières visibles.
[0010] D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention apparaîtront à la
lecture de description qui va suivre, de modes d'exécution donnés à titre d'exemple
en liaison avec le dessin annexé dans lequel :
- la figure 1 est une vue en perspective de la boîte de montre selon l'invention et
selon un premier mode d'exécution où n'ont été représentées que les parties constitutives
essentielles,
- la figure 2 est une vue en élévation de la boîte montrée en figure 1, cette boîte
étant fermée,
- la figure 3 est une coupe à 6 heures dans la boîte de la figure 2,
- la figure 4 est une coupe à 9 heures dans la boîte de la figure 2,
- la figure 5 est une vue en plan, partiellement arrachée, de la boîte selon la flèche
V de la figure 3,
- la figure 6 est une coupe à 6 heures dans la boîte de l'invention selon un deuxième
mode d'exécution, et
- la figure 7 est une coupe à 6 heures dans la boîte de l'invention selon un troisième
mode d'exécution.
[0011] La figure 1 montre en perspective les parties essentielles de la boîte de montre
selon l'invention. Cette boîte comporte une coquille supérieure 1 dont une partie
au moins est transparente pour laisser apparaître des organes d'affichage de l'heure,
par exemple un cadran 20 et des aiguilles 18, tels que représentés sur la figure 3.
La boîte comporte encore une coquille inférieure 2 et une carrure 3 disposée dans
le voisinage de la périphérie des coquilles. Comme on le voit sur la figure 1, les
coquilles 1 et 2 et la carrure 3 définissent un espace intérieur dans lequel prend
place un mouvement tel que référencé 17 à la figure 3.
[0012] Comme on le voit particulièrement bien en figure 4 qui est une coupe à 9 heures dans
la boîte assemblée, la carrure 3 présente des faces supérieure et inférieure arrangées
pour épouser respectivement la forme des faces inférieure et supérieure que présentent
respectivement les coquilles supérieure 1 et inférieure 2 pour leur servir de surfaces
d'appui. La figure 4 montre encore que la carrure 3 est entièrement confinée à l'intérieur
des coquilles 1 et 2 si bien qu'elle ne dépasse nullement de la boîte. Si l'on se
réfère maintenant à la figure 2 qui est une vue en élévation de la boîte assemblée,
on voit que la carrure 3 n'apparaît nullement et que les bords 11 et 12 des coquilles
1 et 2 sont apparents et sensiblement jointifs au moins sur une partie de leur périphérie,
c'est-à-dire aux endroits qui ne comportent ni brins de bracelet ni couronne.
[0013] On a ainsi décrit le caractère principal autour duquel s'articule la présente invention,
qui a pour résultat une boîte composée de deux coquilles dont les bords sont jointifs,
ce qui confère à la boîte une esthétique bien particulière marquée par l'absence de
carrure ou de cercle visible. Il en résulte un effet surprenant qui confère à la pièce
d'horlogerie une allure simple et dépouillée qui accentue encore l'impression de minceur
dont il a été question plus haut.
[0014] Il va de soi que la montre proposée devra par ailleurs satisfaire aux règles ordinaires
régissant l'étanchéité aux poussières et à l'eau. De même on cherchera à rendre l'attache
des brins du bracelet le moins apparent possible, tout en assurant une fixation de
ces brins qui soit simple et sûre par un montage et un démontage aisé de la coquille
inférieure.
[0015] Pour cela, on va discuter maintenant plusieurs modes d'exécution possibles en notant
qu'il s'agit là d'exemples non limitatifs.
[0016] Les figures 1 à 5 montrent un premier mode d'exécution de l'invention dans lequel,
comme d'ailleurs pour les autres modes décrits plus loin, la carrure 3 comporte des
moyens de fixation des brins d'un bracelet. Dans le cas particulier des figures 1
à 5, ces moyens de fixation comportent deux logements 40 et 41 pratiqués dans la carrure
3 et une barrette disposée dans chacun des logements, seule la barrette 13 étant montrée
sur les figures. Autour de cette barrette est articulé le brin 4 du bracelet comme
on le voit bien sur Tes figures 1 et 3. Pour laisser sortir le brin 4, les mêmes figures
montrent que la coquille inférieure est munie d'une découpure ou entaille 8. De la
même façon le brin 5, disposé à l'opposé du brin 4, émerge de la boîte par la découpure
9 montrée à la figure 1. Cette façon de faire fait entièrement disparaître l'attache
des brins du bracelet à l'intérieur des deux coquilles, de sorte que le pourtour de
la coquille supérieure 1 est continu, sans accident qui serait dû à des cornes de
fixation par exemple. Cet effet est bien visible sur la partie droite de la figure
5.
[0017] Comme on le voit sur les figures 3 et 4, la boîte contient un mouvement 17 surmonté
d'un cadran 20 et d'aiguilles 18, le mouvement étant fixé à la carrure par des moyens
conventionnels non représentés. Ce mouvement comporte au moins une tige de mise à
l'heure terminé par une couronne 10 (figures 2 et 5). La couronne est logée moitié
dans une entaille 6 pratiquée dans la coquille supérieure 1 et moitié dans une entaille
7 pratiquée dans la coquille inférieure 2, comme on le voit aux figures 1 et 2. La
tige de commande émerge d'un trou 42 pratiqué dans la carrure 3.
[0018] Les figures 3 et 4 montrent encore qu'en plus de la coquille inférieure 2, la boîte
comporte un fond 14 assujetti à la carrure 3. Un joint d'étanchéité 15 est interposé
entre le fond et la carrure. La figure 4 montre que la face inférieure du fond 14
et la face inférieure de la carrure 3 présentent une solution de continuité de sorte
que la coquille inférieure 2 peut être fixée soit sur le fond au moyen d'une seule
vis centrale 19, soit sur la carrure au moyen d'une pluralité de vis 26 représentées
en pointillés sur la figure 4. Dans cette version comportant un fond, et pour avoir
accès au mouvement et éventuellement à la pile qui alimente, on dépose d'abord la
coquille inférieure 2, puis le fond 14. On peut ensuite sortir le mouvement par le
dessous de la boîte. Quant à la coquille supérieure 1, elle est simplement collée
sur la face supérieure de la carrure, le collage assurant par lui-même l'étanchéité
demandée.
[0019] Un deuxième mode d'exécution est montré en figures 6 qui est une coupe à 6 heures
dans la boîte de l'invention. Ici les moyens de fixation du bracelet consistent en
un bossage 24 attenant à la carrure 3, ou fait d'une pièce avec elle, comme le montre
la figure. Ce bossage s'étend sous la coquille supérieure 1 et est pourvue d'un perçage
43 qui reçoit une barrette 44. Les extrémités de la barrette émergent du perçage et
comportent chacune un trou borgne taraudé 25 pour recevoir une vis non représentée.
Le bracelet, qui n'est pas représenté sur la figure 6, entoure les extrémités de la
barrette 44 autour de laquelle il peut pivoter. Il va de soi que, aussi dans ce mode
d'exécution, la coquille inférieure 2 est munie de découpures 45 dans lesquelles prennent
place le bossage 24 et la barrette 44. Dans cette exécution, la figure 6 montre que
la coquille supérieure 1 est collée sur la carrure 3. La coquille inférieure 2 pourrait,
à l'instar de ce qui a été expliqué à propos de la figure 4, être fixée au moyen de
vis vissées sur la carrure ou sur un fond supplémentaire. On a montré ici une variante
de fixation qui utilise une patte 22 qui appuie la coquille inférieure 2 sur la carrure
au moyen d'une vis 23. Dans ce cas, la figure montre que la boîte est dépourvue de
fond proprement dit et que l'étanchéité est assurée grâce à un joint 21 interposé
entre la coquille inférieure 2 et la carrure 3. Cette façon de faire rend le démontage
de la boîte encore plus simple, cette simplicité devant cependant se payer par une
construction peut-être plus encombrante et des attaches de bracelet plus voyantes.
[0020] Un troisième mode d'exécution est montré en figure 7 qui est une coupe à 6 heures
dans la boîte de l'invention. Ici les moyens de fixation du bracelet consistent en
une saillie 30 émergeant sous la coquille inférieure 2 et s'étendant en dehors de
sa périphérie. Ces saillies sont faites d'une pièce avec la carrure mais pourraient
y être rapportées. La saillie 30 est pourvue d'un perçage 46 destiné à recevoir une
barrette (non représentée) autour de laquelle peut pivoter un brin du bracelet. De
même que dans l'exécution précédente, la coquille 2 est munie de découpures 48 pour
laisser le passage à la saillie 30. Cette coquille 2 est fixée à la carrure au moyen
de pattes 32 serrées par des vis 33, à l'instar de ce qui a été décrit en figure 6.
Ce troisième mode d'exécution fait apparaître une nouvelle façon d'assujettir la coquille
supérieure 1 sur la carrure 3. Pour cela, à la saillie 30 est fixée une patte 47 au
moyen d'une vis 31. Cette patte appuie la coquille sur la carrure, un joint d'étanchéité
35 étant interposé entre la coquille et la carrure. Dans cette construction, le mouvement
est emboîté par le dessus et le cadran 20 est maintenu en place par un réhaut 34.
Pour procéder à des réparations sur le mouvement, on déposera les pattes 47, alors
que pour changer la pile, on déposera les pattes 32. La figure 7 montre que ce mode
de réalisation permet de réduire au maximum la hauteur de la montre puisque le bracelet
y est attaché en dehors de sa périphérie. Cet avantage se fera cependant au prix de
bourrelets voyants situés à 6 heures et à 12 heures.
[0021] Reste à dire quelques mots sur les coquilles proprement dites. Sur les figures, les
coquilles supérieure et inférieure sont des calottes sphériques. Les rayons de courbure
peuvent être égaux ou inégaux selon l'aspect que l'on désire donner à la montre.
[0022] L'invention n'est cependant pas limitée à des calottes sphériques, certes plus faciles
à réaliser que des coquilles quelconques, pourvu que ces calottes présentent des bords
jointifs au moins sur une partie de leur périphérie.
[0023] Toutes les coquilles montrées sur les figures sont réalisées de préférence en matériau
minéral , par exemple du saphir. On a déjà dit dans le document EP-B-0 168 010 cité
ci-dessus, les avantages apportés par un tel matériau. Dans le document cité, seule
la partie supérieure de la boîte, soit la glace, est faite en saphir. Ici le fond
ou coquille inférieure peut être également en saphir ce qui accroît l'intérêt de la
présente invention. De ce fait, étant donné que la glace et le fond seront de préférence
en un matériau dur, pratiquement toute la boîte de montre est réalisée en un matériau
inrayable. De plus, grâce à leur forme de calotte sphérique, la glace et le fond permettent
une meilleure absorption des chocs qu'ils peuvent subir, par transmission des chocs
à leur assise située sur la carrure sur laquelle elles sont fixées (mise en oeuvre
de l'effet de voûte). Donc, en plus de l'effet esthétique nouveau, la boîte de l'invention
offre une excellente protection vis-à-vis des chocs et des pressions auxquels une
montre-bracelet est exposée. Alors que les montres-bracelets extra-plates étaient
généralement des montres de luxe relativement fragiles, la solution proposée permet
d'allier la robustesse à une grande élégance. C'est ainsi qu'une telle montre, résistant
bien aux pressions et agressions externes, peut être portée sans crainte d'être détériorée
dans toutes les circonstances de la vie moderne et même dans des conditions aussi
sévères qu'on peut rencontrer en plongée sous-marine, quand bien même elle ne soit
pas spécialement conçue à cet effet.
[0024] Il est clair cependant que la coquille inférieure pourrait être réalisée en un autre
matériau que le saphir, en acier par exemple. L'intérêt d'un fond transparent réside
cependant dans le fait qu'il permet de voir le mécanisme de la montre et, si celle-ci
est du type à remontage automatique, la masse oscillante.
1. Boîte de montre formée par l'assemblage d'une coquille supérieure faite d'une seule
pièce dont au moins une partie est transparente pour laisser apparaître des organes
d'affichage de l'heure (18, 20) d'une coquille inférieure (2) et d'une carrure (3)
disposée entre les coquilles et dans le voisinage de leur périphérie, la carrure,
associée à un mouvement, présentant des faces supérieure et inférieure arrangées pour
épouser respectivement la forme des faces inférieure et supérieure que présentent
respectivement les coquilles supérieure et inférieure pour leur servir de surfaces
d'appui, caractérisée en ce que lesdites coquilles présentent une épaisseur constante
sur toute leur étendue, et en ce que les bords desdites coquilles sont apparents et
jointifs au moins sur une partie de leur périphérie de sorte qu'elles définissent
un espace intérieur fermé dans lequel est entièrement logée la carrure.
2. Boîte de montre selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'une partie au
moins de la coquille inférieure (2) est transparente.
3. Boîte de montre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les coquilles
supérieure (1) et inférieure (2) sont des calottes sphériques.
4. Boîte de montre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la carrure
comporte des moyens de fixation des brins (4, 5) d'un bracelet.
5. Boîte de montre selon la revendication 4, caractérisée par le fait que lesdits moyens
de fixation comportent deux logements (40) pratiqués dans la carrure (3) et une barrette
(13) disposée dans chacun des logements, barrette autour de laquelle un brin peut
pivoter, la coquille inférieure étant pourvue de découpures (8, 9) desquelles émergent
lesdits brins (4, 5).
6. Boîte de montre selon la revendication 4, caractérisée par le fait que lesdits moyens
de fixation comportent deux bossages (24) attenants à la carrure (3) et disposés sous
la coquille supérieure (1) et un perçage (43) pratiqué dans chacun desdits bossages
pour recevoir une barrette (44) autour de laquelle un brin peut pivoter, la coquille
inférieure (2) étant pourvue de découpures (45) dans chacune desquelles prennent place
le bossage et la barrette.
7. Boîte de montre selon la revendication 6, caractérisée par le fait que sous la carrure
et à l'endroit de chaque découpure émerge une patte (22) servant de moyens de fixation
de la coquille inférieure (2) sur la carrure (3), un joint d'étanchéité (21) étant
interposé entre ladite coquille inférieure et ladite carrure.
8. Boîte de montre selon la revendication 4, caractérisée par le fait que lesdits moyens
de fixation comportent deux saillies (30) émergeant sous la coquille supérieure (1)
et s'étendant en dehors de sa périphérie et un perçage (46) pratiqué dans chacune
desdites saillies pour recevoir une barrette autour de laquelle un brin peut pivoter,
la coquille inférieure (2) étant pourvue de découpures (48) pour le passage desdites
saillies.
9. Boîte de montre selon la revendication 8, caractérisée par le fait que sur chacune
des saillies (30) est fixée une patte (47) servant de moyens de fixation de la coquille
supérieure sur la carrure, un joint d'étanchéité (35) étant interposé entre ladite
coquille supérieure et ladite carrure.
10. Boîte de montre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la coquille
supérieure (1) est collée sur la face supérieure de la carrure (3).
11. Boîte de montre selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'un fond (14)
est assujetti à la carrure, un joint d'étanchéité (15) étant interposé entre le fond
et la carrure, la face inférieure dudit fond présentant sensiblement une solution
de continuité avec la face inférieure de la carrure, la coquille inférieure (2) étant
fixée soit sur le fond au moyen d'une vis (19) centrale traversant la coquille inférieure
soit sur la carrure au moyen d'une pluralité de vis (26) traversant ladite coquille
inférieure dans sa région périphérique.
12. Boîte de montre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les coquilles
supérieure (1) et inférieure (2) sont réalisées en matériau minéral.
1. Watchcase formed by the assembly of an upper shell made of one piece, at least of
portion of which is transparent in order to render visible the time display elements
(18, 20), a lower shell (2) and a caseband (3) arranged between the shells and in
periphery thereof, the caseband, associated to a movement, having upper and lower
faces respectively arranged to match the form of the respective lower and upper faces
exhibited by the upper and lower shells so as to serve as support surfaces therefor,
characterized in that said shells have a constant thickness over their entire extent,
and in that the edges are visible and abut at least over a portion of their periphery
so as to define a closed interior space in which the caseband is entirely accommodated.
2. Watch case according to claim 1, characterized in that at least a portion of the lower
shell (2) is transparent.
3. Watch case according to claim 1, characterized in that the upper (1) and lower (2)
shells are spherical caps.
4. Watch case according to claim 1, characterized in that the caseband includes means
for securing the strands (4, 5) of a bracelet.
5. Watch case according to claim 4, characterized in that said securing means include
two housings (40) formed in the caseband (3) and a lug (3) around which a strand may
pivot arranged in each of the housings, the lower shell being provided with openings
(8, 9) from which said strands (4, 5) emerge.
6. Watch case according to claim 4, characterized in that said securing means include
two bosses (24) adjoining the caseband (3) and arranged beneath the upper shell (1)
and a bore (43) formed in each of said bosses so as to accommodate a lug (44) around
which a strand may pivot, the lower shell (2) being provided with openings (45) in
each of which the boss and the lug are placed.
7. Watch case according to claim 6, characterized in that under the caseband and at the
location of each opening there emerges a foot (22) serving as securing means for the
lower shell (2) onto the caseband (3), a seal (21) being interposed between said lower
shell and said caseband.
8. Watch case according to claim 4, characterized in that said securing means include
two projections (30) emerging under the upper shell (1) and extending outwards from
the periphery thereof and a bore (46) formed in each of said projections to accommodate
a lug around which a strand may pivot, the lower shell (2) being provided with openings
(48) for the passage of said projections.
9. Watch case according to claim 8, characterized in that a foot (47) is fastened onto
each of said projections (30) to serve as means for securing the upper shell onto
the caseband, a seal (35) being interposed between said upper shell and said caseband.
10. Watch case according to claim 1, characterized in that the upper shell (1) is glued
to the upper face of the caseband (3).
11. Watch case according to claim 1, characterized in that a back cover (14) is fixed
to the caseband, a seal (15) being interposed between the back cover and the caseband,
the lower face of said back cover showing a perceptible gap with the lower face of
the caseband, the lower shell (2) being secured, either to the back cover by means
of a central screw (19) traversing the lower shell, or to the caseband by means of
a plurality of screws (26) traversing said lower shell in its peripheral region.
12. Watch case according to claim 1, characterized in that the upper (1) and lower (2)
shells are formed from mineral material.
1. Armbanduhrgehäuse, gebildet durch das Zusammenfügen einer einstückigen Oberschale
(1), von der zumindest eine Partie transparent ist, um Zeitanzeigeorgane (18, 20)
sichtbar zu machen, einer Unterschale (2) und eines Gehäuserings (3), der zwischen
den Schalen angeordnet ist und in der Nähe von deren Peripherie, welcher Gehäusering,
dem ein Werk zugeordnet ist, Ober- und Unterseiten aufweist, die ausgebildet sind
zur Anpassung an die Form der Unter- bzw. Oberseite, welche die Oberschale bzw. die
Unterschale aufweisen, um diesen als Anschlagflächen zu dienen, dadurch gekennzeichnet,
daß die Schalen eine auf ihrer gesamten Erstrekkung konstante Dicke aufweisen und
daß die Ränder der Schalen sichtbar sind und auf mindestens einer Partie ihrer Peripherie
aneinanderliegen derart, daß sie einen geschlossenen Innenraum begrenzen, in dem der
Gehäusering vollständig eingebettet ist.
2. Armbanduhrgehäuse nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß zumindest eine Partie
der Unterschale (2) transparent ist.
3. Armbanduhrgehäuse nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß die Oberschale (1)
und Unterschale (2) Kugelkalotten sind.
4. Armbanduhrgehäuse nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß der Gehäusering Mittel
zum Befestigen von Strängen (4, 5) eines Armbands aufweist.
5. Armbanduhrgehäuse nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, daß die Befestigungsmittel
(2) Ausnehmungen (40), die in den Gehäusering (3) eingearbeitet sind und ein in jeder
der Ausnehmungen angeordnetes Stäbchen (13) umfassen, um welches Stäbchen ein Armbandstrang
schwenkbar ist, wobei die Unterschale mit Ausschnitten (8, 9) versehen ist, aus denen
die Stränge (4, 5) herausragen.
6. Armbanduhrgehäuse nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, daß die Befestigungsmittel
zwei an dem Gehäusering (3) anschließende Vorsprünge (24) umfassen, die unter der
Oberschale (1) angeordnet sind sowie eine in jedem der Vorsprünge eingearbeitete Bohrung
(43) umfassen zur Aufnahme eines Stäbchens (44), um welches ein Armbandstrang schwenkbeweglich
ist, wobei die Unterschale (2) mit Ausschnitten (45) versehen ist, in deren jedem
der Vorsprung und das Stäbchen Platz finden.
7. Armbanduhrgehäuse nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, daß unter dem Gehäusering
und am Ort jedes Ausschnitts eine Pratze (22) austritt, die als Befestigungsmittel
der Unterschale (2) an dem Gehäusering (3) dient, wobei eine Dichtung (21) zwischen
der Unterschale und dem Gehäusering eingefügt ist.
8. Armbanduhrgehäuse nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, daß die Befestigungsmittel
zwei Vorsprünge (30) umfassen, die unter der Oberschale (1) austreten und sich von
deren Peripherie nach außen erstrecken und eine Bohrung (46) umfassen, die in jedem
der Vorsprünge eingebracht ist zur Aufnahme eines Stäbchens, um das ein Armbandstrang
schwenkbeweglich ist, während die Unterschale (2) mit Ausschnitten (48) für den Durchtritt
der Vorsprünge versehen ist.
9. Armbanduhrgehäuse nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, daß auf jedem Vorsprüng
(30) eine Pratze (47) befestigt ist, die als Befestigungsmittel der Oberschale auf
dem Gehäusering dient, wobei eine Dichtung (35) zwischen der Oberschale und dem Gehäusering
eingefügt ist.
10. Armbanduhrgehäuse nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Oberschale (1)
auf die Oberseite des Gehäuserings (3) geklebt ist.
11. Armbanduhrgehäuse nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß ein Boden (14) an dem
Gehäusering angebracht ist, wobei eine Dichtung (15) zwischen dem Boden und dem Gehäusering
eingefügt ist, wobei die Unterseite des Bodens im wesentlichen eine Unterbrechung
mit der Unterseite des Gehäuserings aufweist und daß die Unterschale (2) entweder
an dem Boden mittels einer zentralen, die Unterschale durchsetzenden Schraube (19)
befestigt ist oder an dem Gehäusering mittels einer Mehrzahl von Schrauben (26), die
die Unterschale in ihrem peripheren Bereich durchsetzen.
12. Armbanduhrgehäuse nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Oberschale (1)
und die Unterschale (2) aus mineralischem Material hergestellt sind.