[0001] La présente invention a pour objet une boule pour jeux de boules, utilisable pour
les jeux de boules, dans lesquels notamment on fait rouler une boule sur le sol, par
exemple la boule provençale, la boule lyonnaise, la boule italienne et, plus particulièrement,
la pétanque ; elle a également pour objet des procédés d'obtention d'une telle boule.
[0002] Il est connu que, dans les jeux de boules précités, le joueur recherche une boule
qui présente un rebond aussi faible que possible lorsqu'elle heurte une autre boule
et qui, également, soit peu déviée lorsqu'elle touche le sol et qu'elle suive au mieux
la trajectoire qu'il désire ; il souhaite également qu'elle ne soit pas déviée par
des aspérités du sol lorsqu'elle roule sur celui-ci, ni freinée lorsqu'elle roule
sur le sol ; le joueur souhaite également que la boule puisse être bien tenue en main
et soit agréable au toucher.
[0003] Dans le cas du jeu de pétanque, le "pointeur" qui cherche à placer sa boule le plus
près possible du "cochonnet", désire contrôler la trajectoire de sa boule et souhaite
que sa boule ne soit pas déviée lors de l'impact avec le sol, ou par une aspérité
du sol, lorsqu'elle roule sur celui-ci. Le "tireur", lui, souhaite que sa boule recule
le moins possible sous l'effet du choc, lorsque sa boule heurte la boule d'un adversaire,
de façon à faire ce que l'on appelle "un carreau sur place".
[0004] Dans la pratique actuelle de la pétanque, le "pointeur" et le "tireur" utilisent
des boules métalliques creuses différentes : le "pointeur" utilise des boules relativement
de faible diamètre et dures, souvent munies sur leur surface de familles de rainures
circulaires, parallèles ou orthogonales, qui permettent de freiner la boule lorsqu'elle
roule sur le sol ; le "tireur" emploie, en général, des boules de plus faible dureté,
dites "tendres", et de plus grand diamètre de façon à diminuer le phénomène de rebond
lors de l'impact de sa boule avec une autre boule ; cependant, dans la pratique, il
est difficile d'obtenir des boules ayant un rebond suffisamment faible, et donnant
satisfaction, car de telles boules ont une trop faible dureté et sont, après un court
usage, marquées et déformées, ce qui conduit à leur conférer un comportement aléatoire
. Il est donc particulièrement intéressant de chercher à réaliser des boules ayant
un faible rebond qui puissent aussi bien être utilisées par le "tireur" que par le
"pointeur" au diamètre près. Le cochonnet est généralement constitué par une boule
pleine réalisée en bois de buis ou autre ou en une matière plastique de même densité
dont la surface est lisse. Lors d'un impact avec une boule, le "cochonnet" a tendance
à rebondir et à rouler sur le sol de façon aléatoire car il n'est pas freiné.
[0005] Pour limiter le phénomène de rebond d'une boule de pétanque métallique creuse, on
a proposé dans FR-A-2 638 375 d'usiner, sur la surface interne des deux coquilles
hémisphériques formant la boule après assemblage, des stries constituant soit un réseau
de cercles parallèles entre eux, soit deux réseaux de cercles orthogonaux aux points
de croisement, de façon analogue aux parallèles et aux méridiens terrestres. Mais,
ce mode de réalisation ne permet pas de limiter le rebond de façon suffisamment homogène.
En effet, l'épaisseur de la paroi étant réduite au niveau des stries, le rebond est
limité lorsque l'impact a lieu à ce niveau. Mais, il reste des zones où l'épaisseur
de la boule n'est pas modifiée et il n'y a pas d'obstacle à la propagation de l'onde
de choc dans la matière constitutive de la boule ; le rebond reste donc important
et le comportement de la boule au choc reste aléatoire.
[0006] Par ailleurs, il est connu de disposer des stries sur la surface externe de la boule
pour la freiner et augmenter son adhérence au sol. Mais des stries disposées sur la
boule risquent de permettre la pénétration d'une aspérité du terrain dans ladite strie
et, par conséquent, une déviation inattendue de la boule.
[0007] Selon FR-A-2 668 074, le demandeur a proposé une boule, en particulier une boule
métallique creuse, comportant sur sa face interne et éventuellement sur sa face externe
des motifs en creux régulièrement répartis. Cette boule permet de résoudre de façon
satisfaisante le problème du rebond ; elle est utilisable à la fois par le "pointeur"
et le "tireur" et elle est agréable à tenir en main. De plus, l'effet de rail dû aux
stries disparait complètement, évitant ainsi toute déviation imprévisible.
[0008] Mais la fabrication de ce type de boule présente certains inconvénients. L'obtention
de demi-sphères, à partir de flancs préformés, éventuellement issus de lopins, comportant
des motifs en creux sur leur face interne ou externe est délicate à réaliser et, par
conséquent, le coût de fabrication est élevé. De plus, les zones de plus faible épaisseur
de la boule sont relativement fragilisées par l'opération.
[0009] La présente invention a pour objet une boule insensible à l'effet de rail, dont le
comportement est satisfaisant à l'égard du problème du rebond, qui est utilisable,
dans le jeu de pétanque, à la fois par le "pointeur" et le "tireur", qui n'est pas
fragile, compte tenu des chocs répétés qu'elle est amenée à recevoir, et qui soit
obtenue par un procédé de fabrication à prix de revient compétitif, tel que par moulage
ou par matriçage, comme cela est prévu selon FR-A-2 668 074, ou par des procédés du
même genre tels que forgeage ou en fonderie.
[0010] Selon la présente invention, une boule, pour jeux de boules, notamment pour la pétanque,
comportant, sur sa face externe, des motifs, est caractérisée par le fait que les
motifs sont des motifs en relief, par rapport à une surface de base, régulièrement
répartis sur au moins 90 % de la totalité de ladite surface de base, la surface occupée
par l'ensemble des motifs en relief sur la surface de base représentant au moins 30
% de ladite surface de base, lesdits motifs en relief étant bordés par des surfaces
substantiellement cylindriques dont les génératrices sont parallèles, à un petit angle
près, dit angle de dépouille, facilitant le dégagement de l'outil lors du procédé
d'obtention de la boule réalisée par forgeage, matriçage ou en fonderie.
[0011] Ainsi, selon également la présente invention, une telle boule est réalisée par forgeage,
matriçage ou fonderie, des motifs en creux ou en relief sur les faces externes et/ou
internes de demi-sphères préformées, suivant des directions substantiellement parallèles,
aux angles de dépouille près, pour faciliter le dégagement des outils, donc de la
pièce.
[0012] En effet, pour faciliter le dégagement des pièces, les surfaces bordant lesdits motifs
sont pratiquement cylindriques, en fait légèrement coniques du fait de l'angle de
dépouille.
[0013] Selon un premier mode de réalisation de l'invention, chaque motif en relief sur la
face externe de la boule occupe de 0,01 % à 0,5 % de la surface de base, la surface
de l'ensemble des motifs en relief représentant au moins 70 % de ladite face externe,
tous les motifs comportant une zone culminante tangente intérieurement à une même
enveloppe sphérique ou faisant partie de ladite enveloppe, le rayon de courbure de
ladite zone culminante étant compris entre 1 mm et le diamètre de ladite enveloppe
sphérique, et les zones culminantes étant situées au-dessus de la surface de base
à une hauteur comprise entre 1 % et 5 % du diamètre de ladite enveloppe sphérique.
[0014] La distance minimale, mesurée sur la surface de base, entre deux motifs en relief
est, avantageusement, comprise entre 0 % et 5 % du diamètre de l'enveloppe sphérique.
Ainsi, les surfaces de base de deux motifs adjacents peuvent avoir une ligne commune,
être tangentes ou être espacées.
[0015] On peut également prévoir, pour permettre une identification de la boule, de disposer,
sur la zone culminante d'au moins une partie des motifs en relief, de petites cavités
en forme de calotte sphérique concave ; ces cavités ont, par exemple, un diamètre
maximum de 2 mm et une profondeur de 0,5 à 2 mm pour un motif dont la zone culminante
est une calotte sphérique ayant un diamètre de 6 mm ; ces petites cavités peuvent
être remplies d'une résine colorée.
[0016] Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, tous les motifs en relief sont
reliés les uns aux autres, laissant apparaître des motifs en creux séparés les uns
des autres, au niveau de la surface de base, lesdits motifs en creux occupant chacun
de 0,01 % à 0,5 % de la surface de base de la boule, la surface de l'ensemble des
motifs en creux représentant de 10 à 70 % de ladite face externe.
[0017] On peut avantageusement prévoir que les motifs en creux de la surface externe d'une
boule selon l'invention ont une profondeur comprise entre 0,5 et 4 % du diamètre extérieur
de la boule.
[0018] Pour différencier la boule, on peut la colorier par cuivrage, laitonnage, zincage,
chromage ou analogue ; un polissage ultérieur, effectué en fabrication ou dû à l'usure
de la boule, de la face externe de la boule ne laisse subsister la couleur dûe à ce
traitement que dans les creux de la face externe, la matière brute de la boule n'apparaissant,
après polissage, que sur les motifs en relief. Ceci donne une allure très esthétique
à la boule, et bien entendu, on peut répartir des plages de couleur différente sur
ladite face externe, chaque demi-sphère pouvant notamment être de couleur différente.
On peut également colorier les creux par un dépôt d'une matière plastique colorée,
par exemple une résine époxyde, qui n'affleure pas la face externe.
[0019] On a constaté que grâce à la présence des motifs en creux ou en relief disposés sur
la surface externe de la boule, la tenue en main de ladite boule est plus aisée et
plus confortable. De plus, la boule, lorsqu'elle roule sur le sol, est freinée par
les motifs en creux ou en relief externes qui coopèrent avec les aspérités du sol
pour ralentir et arrêter la boule et favorisent, ainsi, l'adhérence au sol de ladite
boule. En outre, la boule garde plus facilement la direction souhaitée car, contrairement
aux rainures circulaires continues de l'art antérieur, les motifs en creux ou en relief
ne définissent pas de lignes continues, favorisant l'effet de rail. De plus, lors
d'un rebond, la boule selon l'invention n'est pratiquement jamais anormalement déviée
en raison de la répartition régulière des motifs en creux ou en relief et de leur
faible surface individuelle.
[0020] La boule peut être pleine. C'est plus particulièrement le cas du "cochonnet". Dans
ce cas il est, de préférence, obtenu par moulage d'une matière plastique ayant une
densité voisine de celle du bois.
[0021] Selon un mode de réalisation préféré de l' invention, la boule est creuse et comporte
sur sa face interne des motifs en creux ou en relief bordés par des surfaces substantiellement
cylindriques dont les génératrices sont parallèles.
[0022] De préférence, chaque motif en relief ou creux de la face interne se projette, suivant
lesdites génératrices parallèles, au moins partiellement mais de préférence intégralement,
sur la zone occupée sur la face externe respectivement par un motif en creux ou en
relief.
[0023] Selon le mode de réalisation préféré dans lequel chaque motif de la face interne
se projette, suivant les génératrices parallèles, intégralement sur la zone occupée
sur la surface externe par un motif, le rebond est fortement limité et il est pratiquement
homogène. En effet, dans ce cas, l'épaisseur de la paroi est peu variable et elle
ondule en quelque sorte autour d'une surface sphérique moyenne. Par conséquent, au
moment du choc de la boule sur une autre boule ou sur le sol, il y a, en plus de la
déformation radiale, une déformation dans un plan tangent à la surface moyenne qui
permet de limiter le rebond élastique. L'épaisseur de la paroi variant peu, le rebond
élastique limité varie peu d'un point de choc sur la boule à un autre. Le rebond élastique
limité est donc pratiquement constant d'un point à l'autre de la boule.
[0024] Les motifs en creux ou en relief représentent, sur la face externe ou interne de
la boule, une figure géométrique qui présente, de préférence, une symétrie par rapport
à au moins un axe et qui forme, par exemple, un carré, un rectangle, un losange, un
triangle équilatéral, un hexagone, un cercle, une ellipse, une croix ou une étoile.
Les figures peuvent cependant être des figures non symétriques telles qu'un triangle
non équilatéral, un demi-cercle et, éventuellement, un symbole comme ceux utilisés
sur les cartes à jouer (trèfle, coeur, pique, carreau).
[0025] La surface de base est, de préférence, sphérique, avantageusement concentrique à
l' enveloppe sphérique.
[0026] Selon un autre mode de réalisation, les motifs sur la face externe de la boule ont
une forme trapézoïdale et se répartissent sur la surface de base suivant des méridiens
et des parallèles de la boule, laissant des espaces de largeur constante entre chaque
motif de forme trapézoïdale.
[0027] Tous les motifs en relief ou en creux ont de préférence sur la face externe la même
forme et la même dimension sur une même boule, c'est à dire que les sections des surfaces
cylindriques par la face externe de la boule sont substantiellement égales. Cependant,
on peut prévoir que certains motifs en relief aient une forme, et/ou plus particulièrement
une dimension, différente(s) de façon à permettre une identification de la boule,
et en réalisant des regroupements de motifs, par exemple.
[0028] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la surface cylindrique qui définit
les motifs sur la face interne et/ou externe de la boule a une section droite qui
décroît du pôle des demi-sphères constituant la boule jusqu'à leur zone équatoriale.
En particulier, pour obtenir, sur la face externe de la boule, des motifs de même
surface, lesdits motifs sont bordés par des surfaces substantiellement cylindriques
dont le contour est une ellipse, ladite ellipse comportant un grand axe égal au diamètre
du cercle au sommet de la demi-sphère et un petit axe dont la projection, suivant
une génératrice de la surface cylindrique sur la face externe, est égale au diamètre
dudit cercle au sommet de la demi-sphère.
[0029] Il y a, de préférence, le même nombre de motifs sur la face externe que sur la face
interne.
[0030] Selon l'invention, la face externe, et éventuellement la face interne de la boule,
présente une zone dépourvue de motifs, cette zone pouvant représenter jusqu'à 10 %
de la surface de base. Cette zone est, le plus souvent, une zone annulaire située
entre deux plans parallèles au plan équatorial ; cette zone annulaire équatoriale
correspond généralement, lorsque la boule est creuse, à la zone de soudure des deux
coquilles hémisphériques assemblées pour former la boule. Cette zone peut être utilisée
pour faire apparaître sur la face extérieure de la boule des marques ou dessins caractéristiques
tels que logos, initiales, numéros, poids, série ou nom du joueur.
[0031] Les boules de pétanque sont généralement, de façon connue, des boules métalliques
creuses ayant un poids compris entre 700 g et 800 g environ, un diamètre compris entre
70 mm et 80 mm, et une épaisseur de 5 mm à 7 mm. Les motifs en creux d'une boule selon
l'invention ont alors généralement une profondeur comprise entre 0,5 et 2 mm environ.
Les boules de pétanque sont, le plus souvent, fabriquées en acier au carbone ou en
acier inoxydable ; les boules destinées à des jeux sur terrains lisses ou soigneusement
préparés peuvent également être en laiton ou en bronze d'aluminium.
[0032] La présence des motifs en relief ou en creux sur la face externe de la boule permet
à la boule de se cramponner au sol et permet au "pointeur" de maîtriser la trajectoire
de sa boule, en particulier lorsqu'il a donné de l'effet à sa boule.
[0033] On notera également que les motifs en relief constituent, tout naturellement, des
indicateurs d'usure de la boule. En outre, la présence de creux et de bosses évite
la propagation de l'onde de choc à l'impact de la boule, ce qui accroit la résistance
de la boule, et, en particulier, limite la fragilité des soudures des deux demi-sphères
et permet même l'application de soudures à froid, plus simples à mettre en oeuvre,
comme les colles spéciales du type de celle commercialisée sous la marque ARALDITE.
[0034] L'intérieur de la boule peut notamment comporter un seul creux ou bosse, une répartition
en nids d'abeille de creux ou de bosses, ou un cloisonnement en creux ou en relief.
[0035] Afin de diminuer, si nécessaire, le balourd de la boule, les pôles et la zone équatoriale
peuvent comporter des bossages sur la face interne des demi-sphères.
[0036] Lorsque l'assemblage des deux demi-sphères est réalisé par soudage, un chanfrein
en biseau, prévu au niveau de l'équateur, facilite cette opération. De préférence,
pour centrer les deux demi-sphères, une gorge centrale annulaire est ménagée dans
l'épaisseur de la paroi des deux demi-sphères située dans le plan équatorial, de manière
à y loger une bague unique reliant les deux demi-sphères. Cette bague peut avoir toute
section, carrée, circulaire, rectangulaire. La gorge annulaire peut être continue,
mais également discontinue et matérialisée par des secteurs, alignés circonférentiellement,
ménagés dans des séparations radiales cloisonnant la face intérieure de la boule pour
y définir des motifs en creux.
[0037] Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, on va décrire ci-après, à titre
purement illustratif et non limitatif, un mode de réalisation représenté sur le dessin
annexe.
[0038] Sur ce dessin :
- la figure 1 est une vue de face d'une boule selon l'invention ;
- la figure 2 est une vue partielle agrandie, en coupe, de la boule de la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue de dessus d'une boule selon un autre mode de réalisation de
l'invention ;
- la figure 4 est une vue de dessous de la face interne d'une demi-sphère selon un autre
mode de réalisation ;
- la figure 5 est une vue partielle en coupe selon un plan diamétral d'une variante
de boule ;
- la figure 6 est une vue partielle en coupe d'une autre variante.
[0039] Les figures 1 et 2 représentent une boule métallique creuse selon l'invention, réalisée
en acier inoxydable et ayant un poids de 700 g ; elle est désignée par 1 dans son
ensemble. Il est fait remarquer que la représentation en coupe de la figure 2 est
une fausse coupe diamétrale, les motifs voisins et successifs n'étant jamais centrés
sur un même cercle méridien ; la figure 2 a été représentée ainsi pour faciliter la
compréhension. La boule 1 est constituée de deux coquilles hémisphériques 1
a et 1
b assemblées par soudure dans un plan équatorial, la zone de soudure 1
c constituant une zone annulaire dépourvue de motifs, qui représente 6 % de la surface
de base de la boule.
[0040] Chaque coquille hémisphérique 1
a et 1
b est limitée extérieurement par une face externe sphérique 2, dont le diamètre est
le diamètre de la boule et égal à 75 mm, qui enveloppe des motifs 3 qui sont en relief
par rapport à une surface sphérique 4 dite de base dont le diamètre est inférieur
à celui de la face externe 2. Ces motifs en relief 3, indépendants, sont régulièrement
répartis sur la surface de base 4 ; la distance minimale
1 entre deux motifs sur la surface de base 4 est de 1,5 mm ; la hauteur
p du motif en relief 3, au dessus de la surface de base 4, est de 2 mm ; le diamètre
d du motif 11 circulaire supérieur est de 6,5 mm ; chaque motif est bordé latéralement
par une surface cylindrique 5.
[0041] Chaque coquille hémisphérique 1
a et 1
b est limitée intérieurement par une face interne sphérique 7, concentrique à la face
externe 2 ; la différence entre le rayon de la face externe 2 et le rayon de la face
interne 7 définit l'épaisseur
e de la boule, ici 7 mm. La face interne 7 enveloppe des motifs 8, en creux, qui se
projettent, perpendiculairement au plan équatorial, intégralement et au droit de la
zone occupée par chaque motif en relief 3, sur la surface de base 4. Chaque motif
est bordé latéralement par une surface cylindrique et le diamètre de la section droite
circulaire du cylindre bordant le motif 8 est de 5 mm ; la profondeur du motif en
creux 8, mesurée de la même façon que la hauteur
p du motif en relief 3, est égale à cette hauteur, à savoir 2 mm. La boule porte 240
motifs, au total sur sa face externe 2 et sur sa face interne 7.
[0042] Sur la figure 2, on voit que les motifs en relief 3 de la face externe 2 et les motifs
en creux 8 de la face interne 7 sont bordés par des surfaces 5, 9 cylindriques, dont
les génératrices 6 et 21 sont parallèles et perpendiculaires au plan équatorial 12
de la demi-sphère 1
a, à un angle de dépouille près, D₁ pour les motifs en relief 3, et D₂ pour les motifs
en creux 8.
[0043] Tous les motifs en relief 3 ont la forme d'un cercle et le même diamètre
d sur la face externe 2 de la boule 1. On obtient ce résultat en intersectant la surface
sphérique de la face externe 2 par des surfaces cylindriques 5 de contour elliptique
en section droite, le grand axe de l'ellipse étant égal à
d et le petit axe ayant, quelle que soit la position du motif sur la face sphérique
externe 2, une projection, suivant les génératrices 6, égale à
d sur la face 2 ; ceci est imagé par l'arc de cercle 20 sur la figure 2.
[0044] La boule représentée en vue de dessus sur la figure 3 est désignée dans son ensemble
par 100 : les éléments qui diffèrent de la première réalisation sont référencés à
l'aide des mêmes références que celles portées sur les figures 1 et 2 mais augmentées
de 100. Cette boule comporte des motifs en relief 103 de forme trapézoïdale, qui se
répartissent sur la surface de base 4 suivant des parallèles 14 et suivant des méridiens
13, mais en quinconce entre un parallèle et l'autre. L'espace
f séparant chaque motif 103 est de largeur constante.
[0045] La figure 4 représente une autre forme de réalisation de face interne de boule selon
l' invention ; la face intérieure représentée sur la figure 4 montre des motifs 108
en creux, cloisonnés par des séparations radiales 109 reliées à leurs extrémités par
des zones circulaires 110, 111 ; une telle disposition assure également une bonne
atténuation de l'onde de chocs lors d'un impact.
[0046] La figure 5 est une vue partielle, en coupe, de la zone de soudure, annulaire dépourvue
de motifs, des deux demi-coquilles hémisphériques 1
a et 1
b d'une boule selon l'invention ; les deux demi-zones équatoriales 15
a et 15
b sont chanfreinées en biseau définissant un espace 17 destiné à recevoir de la soudure
lors du soudage des deux demi-sphères. Une gorge centrale 18
a, 18
b annulaire est creusée dans la paroi des deux demi-sphères, dans le plan équatorial,
de manière à recevoir une bague 16, pour faciliter le centrage relatif des deux demi-sphères
: dans l'exemple représenté, la section de la bague 16 et des gorges 18
a et 18
b est rectangulaire ; cette section pourrait être circulaire, la bague étant alors
un jonc torique ; dans une variante non représentée, la gorge annulaire est discontinue
et matérialisée par des secteurs ménagés dans les séparations radiales 109, la bague
étant de diamètre inférieur ou égal à celui de la face interne de la boule comme suggéré
par les pointillés 160 sur la figure 4. On a constaté que la présence d'une telle
bague, en matériau différent de celui dont est constituée la boule, participe avantageusement
à la rupture de l'onde de chocs lors d'un impact de la boule.
[0047] La figure 6 montre, en coupe partielle, une variante de boule dont la face externe
présente des bosses 203, analogues aux bosses 3 ou 103 des figures 2 ou 3, tandis
que la face interne comporte également des bosses 209 qui peuvent être identiques
aux bosses 203 ou différentes ; les bosses 209 ne sont pas au droit des bosses 203
mais décalées, comme montré sur la figure 6.
[0048] Toutes les variantes décrites ci-dessus présentent les mêmes avantages. On constate
que la tenue en main d'une telle boule est très agréable et évite tout glissement
au moment du lancer ; la boule a un comportement satisfaisant pour un "pointeur" :
elle roule sans déviation aléatoire par rapport à la trajectoire souhaitée par le
joueur ; la boule a aussi un comportement satisfaisant pour un "tireur" : elle frappe
une boule-cible sans déviation aléatoire notable au rebond et ledit rebond est nettement
réduit par rapport aux boules de l'état de la technique, ce qui permet une réalisation
plus facile d'un "carreau sur place" où la boule lancée prend, sans rebond, la place
de la boule-cible heurtée.
[0049] Bien évidemment, on aurait pu remplacer tous les motifs en relief 3, 103 par des
motifs en creux.
[0050] Ces boules ont été fabriquées à partir de flancs circulaires ayant un diamètre de
120 mm, qui représentent la surface développée d'une demi-sphère. Les flancs sont
transformés en demi-sphères par matriçage, lequel permet l'obtention de motifs en
creux ou en relief, sur la face interne et/ou externe de la boule. On soude ensuite
les deux demi-sphères et on reprend, en usinage, la boule obtenue pour éliminer, en
particulier, les irrégularités dans la zone équatoriale où se trouve le cordon de
soudure, et, si on le souhaite, donner un effet de couleur à la boule.
[0051] Dans ce qui précède, les deux demi-sphères ont été soudées pour réaliser une boule
sphérique ; bien entendu, la liaison des deux demi-sphères pourrait être réalisée
par vissage d'une demi-sphère sur l'autre.
[0052] D'excellents résultats ont été également obtenus en réalisant les demi-sphères en
fonderie, en une seule opération.
[0053] En variante, non représentée, lorsque le métal utilisé pour fabriquer la boule a
une densité qui le permet, la boule est pleine, et sa face externe est analogue aux
faces externes des boules creuses précédemment décrites.
1. Boule, pour jeux de boules, notamment pour la pétanque, comportant, sur sa face externe
(2), des motifs, caractérisée par le fait que ces motifs sont des motifs en relief
(3, 103) par rapport à une surface de base (4), régulièrement répartis sur au moins
90 % de la totalité de ladite surface de base (4), la surface occupée par l'ensemble
des motifs en relief (3, 103) sur la surface de base (4) représentant au moins 30
% de ladite surface de base (4), lesdits motifs en relief (3, 103) étant bordés par
des surfaces (5) substantiellement cylindriques dont les génératrices (6) sont parallèles,
à un petit angle près, dit angle de dépouille, (D₁) facilitant le dégagement de l'outil
lors du procédé d'obtention de la boule réalisée par forgeage, matriçage ou en fonderie.
2. Boule selon la revendication 1, caractérisée par le fait que chaque motif en relief
(3, 103) occupe de 0,01 % à 0,5 % de la surface de base (4), la surface de l'ensemble
des motifs en relief (3, 103) représentant au moins 70 % de la face externe (2).
3. Boule selon la revendication 1, caractérisée par le fait que tous les motifs en relief
(3, 103) sont reliés les uns aux autres, laissant apparaître des motifs en creux séparés
les uns des autres, au niveau de la surface de base (4), lesdits motifs en creux occupant
de 0,01 % à 0,5 % de la surface de base (4), la surface de l' ensemble des motifs
en creux représentant de 10 à 70 % de ladite face externe (2).
4. Boule selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée par la fait que ladite boule
(1) est creuse et présente, sur sa face interne (7), des motifs en creux ou en relief
(8, 108) bordés par des surfaces (9) substantiellement cylindriques dont les génératrices
(21) sont parallèles, à un petit angle près, dit angle de dépouille, (D₂).
5. Boule selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que les motifs
(3, 103, 8) sur la face interne (7) et/ou externe (2) de la boule (1) ont une section
droite qui décroît du pôle (11), des demi-sphères (1a, 1b) constituant la boule (1),
jusqu'au plan équatorial (12).
6. Boule selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que les sections
des surfaces (5) cylindriques par la face externe (2) de la boule (1) sont substantiellement
égales.
7. Boule selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que les motifs
(103) sur la face externe (2) de la boule (1) ont une forme trapézoïdale et se répartissent
sur la surface de base (4) suivant des méridiens (13) et des parallèles (14) de la
boule (1), laissant des espaces de largeur (f) constante entre chaque motif (103) de forme trapézoïdale.
8. Boule selon l'une des revendications 4 à 7, caractérisée par le fait que chaque motif
en relief ou en creux (8) de la face interne (7) se projette, suivant lesdites génératrices
parallèles (21), au moins partiellement, sur la zone occupée sur la surface de base
(4) respectivement par un motif en creux ou en relief (3, 103).
9. Boule selon l'une des revendications 4 à 8, caractérisée par le fait que les pôles
(11) et/ou la zone équatoriale (15a, 15b) comporte(nt) des bossages (15) sur la face interne (7).
10. Boule selon l'une des revendications 4 à 9, caractérisée par le fait que les motifs
(108) sont cloisonnés par des séparations radiales 109 sur la face interne (7) de
la boule (1).
11. Boule selon l'une des revendications 4 à 10, caractérisée par le fait qu'une gorge
centrale annulaire (18a, 18b) est ménagée dans l'épaisseur de la paroi des deux demi-sphères située dans le plan
équatorial et reçoit une bague (16) de centrage.
12. Procédé d'obtention d'une boule réalisée par l'assemblage de deux coquilles hémisphériques
obtenues par forgeage ou matriçage, caractérisé par le fait que la boule est selon
l'une des revendications 4 à 11, les angles de dépouille (D₁, D₂) facilitant le dégagement
de l'outil.
13. Procédé d'obtention d'une boule réalisée par l'assemblage de deux coquilles hémisphériques
obtenues en fonderie, caractérisé par le fait que la boule est selon l'une des revendications
4 à 11, les angles de dépouille (D₁, D₂) facilitant le dégagement de l'outil.
1. Bowl, for games of bowls, especially for pétanque, which includes, on its external
face (2), patterns, characterized in that these patterns are relief patterns (3, 103),
with respect to a base surface (4), uniformly distributed over at least 90 % of the
totality of the said base surface (4), the surface area occupied by all the relief
patterns (3, 103) on the base surface (4) representing at least 30 % of the said base
surface (4), the said relief patterns (3, 103) being bordered by substantially cylindrical
surfaces (5) whose generatrices (6) are parallel to within a small angle, called the
angle of draft, (D₁), making it easier to disengage the tool during the process for
obtaining the bowl produced by forging, closed-die forging or by casting.
2. Bowl according to Claim 1, characterized in that each relief pattern (3, 103) occupies
from 0.01 % to 0.5 % of the base surface (4), the surface area of all the relief patterns
(3, 103) representing at least 70 % of the external face (2).
3. Bowl according to Claim 1, characterized in that all the relief patterns (3, 103)
are connected to each other, revealing indentation patterns separated from each other,
in the region of the base surface (4), the said indentation patterns occupying from
0.01 % to 0.5 % of the base surface (4), the surface area of all the indentation patterns
representing from 10 to 70 % of the said external face (2).
4. Bowl according to one of Claims 1 to 3, characterized in that the said bowl (1) is
hollow and has, on its internal face (7), relief patterns or indentation patterns
(8, 108) bordered by substantially cylindrical surfaces (9) whose generatrices (21)
are parallel to within a small angle, called the angle of draft, (D₂).
5. Bowl according to one of Claims 1 to 4, characterized in that the patterns (3, 103,
8) on the internal face (7) and/or external face (2) of the bowl (1) have a cross
section which decreases from the pole (11) of the hemispheres (1a, 1b) constituting
the bowl (1) to the equatorial plane (12).
6. Bowl according to one of Claims 1 to 5, characterized in that the sections of the
cylindrical surfaces (5) through the external face (2) of the bowl (1) are substantially
equal.
7. Bowl according to one of Claims 1 to 4, characterized in that the patterns (103) on
the external face (2) of the bowl (1) have a trapezoidal shape and are distributed
over the base surface (4) along lines of longitude (13) and lines of latitude (14)
of the bowl (1), leaving spaces of constant width (f) between each trapezoidally-shaped pattern (103).
8. Bowl according to one of Claims 4 to 7, characterized in that each relief pattern
or indentation pattern (8) on the internal face (7) projects, along the said parallel
generatrices (21), at least partially, from the zone occupied on the base surface
(4) respectively by an indentation pattern or relief pattern (3, 103).
9. Bowl according to one of Claims 4 to 8, characterized in that the poles (11) and/or
the equatorial zone (15a [sic], 15b [sic]) include(s) bosses (15) on the internal face (7).
10. Bowl according to one of Claims 4 to 9, characterized in that the patterns (108) are
partitioned by radial dividers 109 on the internal face (7) of the bowl (1).
11. Bowl according to one of Claims 4 to 10, characterized in that an annular central
slot (18a, 18b) is made in the thickness of the wall, of the two hemispheres, located in the equatorial
plane, and receives a centring ring (16).
12. Process for obtaining a bowl made by joining together two hemispherical shells obtained
by forging or closed-die forging, characterized in that the bowl is according to one
of Claims 4 to 11, the angles of draft (D₁, D₂) making it easier to disengage the
tool.
13. Process for obtaining a bowl made by joining together two hemispherical shells obtained
by casting, characterized in that the bowl is according to one of Claims 4 to 11,
the angles of draft (D₁, D₂) making it easier to disengage the tool.
1. Kugel für Kugelspiele, insbesondere für Pétanque, welche auf der Außenseite (2) Muster
aufweist, dadurch gekennzeichnet, daß diese Muster bezogen auf eine Grundfläche (4)
Reliefmuster (3, 103) sind, die gleichmäßig über wenigstens 90 % der gesamten Grundfläche
(4) verteilt sind, wobei die durch die gesamten Reliefmuster (3, 103) auf der Grundfläche
(4) besetzte Fläche wenigstens 30 % der Grundfläche (4) ausmacht, wobei die Reliefmuster
(3, 103) von im wesentlichen zylindrischen Flächen (5) begrenzt sind, deren Mantellinien
(6), von einem als Winkel der Aushebeschräge (D₁) bezeichneten kleinen Winkel abgesehen,
parallel sind, was das Entfernen des Werkzeugs bei der Herstellung der durch Schmieden,
Pressen oder Gießen erhältlichen Kugel erleichtert.
2. Kugel nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß jedes Reliefmuster (3, 103) 0,01
% bis 0,5 % der Grundfläche (4) besetzt und die Fläche der gesamten Reliefmuster (3,
103) wenigstens 70 % der Außenseite (2) ausmacht.
3. Kugel nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß alle Reliefmuster (3, 103) miteinander
verbunden sind und auf Höhe der Grundfläche (4) voneinander getrennte, vertiefte Muster
entstehen lassen, wobei die vertieften Muster 0,01 % bis 5 % der Grundfläche (4) besetzen
und die Fläche der gesamten vertieften Muster 10 bis 70 % der Außenseite (2) ausmacht.
4. Kugel nach einem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, daß die Kugel (1)
hohl ist und auf der Innenseite (7) vertiefte Muster oder Reliefmuster (8, 108) aufweist,
die von im wesentlichen zylindrischen Flächen (9) begrenzt sind, deren Mantellinien
(21) von einem, als Winkel der Aushebeschräge (D₂) bezeichneten kleinen Winkel abgesehen,
parallel sind.
5. Kugel nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, daß die Muster (3,
103, 8) auf der Innenseite (7) und/oder Außenseite (2) der Kugel (1) einen Querschnitt
besitzen, der vom Pol (11) der die Kugel (1) bildenden Halbkugeln (1a, 1b) zur Äquatorialebene
(12) abnimmt.
6. Kugel nach einem der Ansprüche 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, daß die Querschnitte
der zylindrischen Flächen (5) an der Außenseite (2) der Kugel (1) im wesentlichen
gleich sind.
7. Kugel nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, daß die Muster (103)
auf der Außenseite (2) der Kugel (1) trapezförmig sind und sich auf der Grundfläche
(4) längs der Längen- (13) und Breitenkreise (14) der Kugel (1) verteilen, wobei sie
Räume mit konstanter Breite (f) zwischen jedem trapezförmigen Muster (103) freilassen.
8. Kugel nach einem der Ansprüche 4 bis 7, dadurch gekennzeichnet, daß jedes Reliefmuster
oder vertiefte Muster (8) der Innenseite (7) in der Projektion längs den parallelen
Mantellinien (21) wenigstens teilweise auf der durch ein vertieftes Muster oder ein
Reliefmuster (3, 103) besetzten Zone der Grundfläche (4) liegt.
9. Kugel nach einem der Ansprüche 4 bis 8, dadurch gekennzeichnet, daß die Pole (11)
und/oder der äquatoriale Bereich (15a, 15b) Vorsprünge (15) auf der Innenseite (7) besitzt(en).
10. Kugel nach einem der Ansprüche 4 bis 9, dadurch gekennzeichnet, daß die Muster (108)
auf der Innenseite (7) der Kugel (1) durch radiale Trennwände (109) getrennt sind.
11. Kugel nach einem der Ansprüche 4 bis 10, dadurch gekennzeichnet, daß eine zentrische,
in der äquatorialen Ebene befindliche Ringnut (18a, 18b) in der Dicke der Wand der beiden Halbkugeln ausgespart ist und einen Zentrierring
(16) aufnimmt.
12. Verfahren zur Herstellung einer Kugel durch Vereinigung zweier durch Schmieden oder
Fressen erhältlicher Halbkugelschalen, gekennzeichnet durch eine Kugel nach einem
der Ansprüche 4 bis 11, bei der die Winkel der Aushebeschräge (D₁, D₂) das Entfernen
des Werkzeugs erleichtern.
13. Verfahren zur Herstellung einer Kugel durch Vereinigung zweier durch Gießen erhältlicher
Halbkugelschalen, gekennzeichnet durch eine Kugel nach einem der Ansprüche 4 bis 11,
bei der die Winkel der Aushebeschräge (D₁, D₂) das Entfernen des Werkzeugs erleichtern.