[0001] La présente invention a pour objet des procédés et des dispositifs électroniques
de surveillance et d'archivage d'informations concernant les ensembles et sous-ensembles
électroniques, électriques, mécaniques.
[0002] Le secteur technique de l'invention est du domaine de la fabrication de composants,
de circuits électroniques.
[0003] Les applications de l'invention sont la surveillance de paramètres, le suivi et la
gestion d'informations concernant les ensembles tels que matériels et cartes électroniques,
circuits électriques, matériels mécaniques et engins disposant d'un moyen d'alimentation,
en énergie électrique intégré ou extérieur, pour le composant ou les circuits électroniques.
[0004] Une des applications principales de l'invention est de pouvoir suivre et gérer des
cartes électroniques durant toute leur durée d'utilisation, lors de leur remplacement,
réparation, réinstallation éventuelle sur d'autres appareils par interchangeabilité,
modification etc...
[0005] Ce suivi est nécessaire, en particulier pour la connaissance de la fiabilité des
cartes électroniques, qui est une donnée fondamentale pour la maîtrise de la disponibilité
de ces cartes et donc des équipements électriques, électroniques, ou mécaniques qu'elles
constituent ou dans lesquels elles s'intègrent.
[0006] La fiabilité est en effet une des composantes de la qualité d'un produit. Elle traduit
la continuité dans le temps des autres composantes de cette qualité : performances,
caractéristiques électriques, mécaniques, tenue en température etc... . A l'inverse
de ces derniers qui peuvent toujours être mesurés à un instant donné, la fiabilité
réelle n'est connue qu'en fin de vie du produit. Pour approcher la fiabilité prévisionnelle
d'un produit, il est nécessaire de connaître les facteurs susceptibles d'influencer
dans le temps les caractéristiques de ce produit: dans le cas d'une carte électronique,
ce sont essentiellement le nombre d'heures de fonctionnement, le nombre de mises en
fonctionnement et/ou sous tension, les caractéristiques d'environnement (tel que tension
d'alimentation, température et même vibrations, chocs etc...).
[0007] Suivant le domaine concerné, tous les fabricants et gestionnaires de matériel recherchent
et développent depuis plusieurs années différentes méthodes ou procédures, avec ou
sans équipement spécifique associé pour contrôler ledit matériel au cours de son fonctionnement,
afin d'en suivre les évolutions, les conditions de son utilisation, l'environnement
de celui-ci et tous les paramètres pouvant permettre de faire des contrôles de routine
systématique sur l'état de "santé" de ce matériel, d'établir un diagnostic en cas
d'anomalie ou panne, d'évaluer la fiabilité, de déclencher des alertes et/ou des procédures
de secours en cas de danger etc....
[0008] Un des principaux domaines ayant développé des dispositifs répondant partiellement
à l'objectif ci-dessus, est celui de l'automobile et des véhicules de transport en
général, tel que les avions, les camions, les autocars, les trains etc....
[0009] La plupart de ces derniers ont même ce que l'on appelle des "boîtes noires" qui enregistrent
dans le véhicule lui-même certains paramètres liés au fonctionnement de celui-ci,
mais uniquement pendant les dernières périodes d'utilisation donc réactualisable,
mais limité dont les supports sont indestructibles et inviolables, même en cas d'avarie
et qui permettent à des experts de contrôler le véhicule et/ou d'expliquer l'origine
de l'avarie éventuelle.
[0010] D'autres systèmes, tel que celui dans la demande de brevet français No. 2.626.399
déposé le 27 Janvier 1988 par G. SAVERI, permettent également de suivre les conditions
de la garantie d'un véhicule en remplacement du carnet de bord imprimé utilisé par
les constructeurs et leurs concessionnaires, mais nécessite l'introduction manuelle
des informations sur un clavier.
[0011] On peut citer également, dans ce domaine de l'automobile, la demande de brevet FR.
2.490.842 déposé le 23 Septembre 1980 par la société RENIX ELECTRONIQUE, intitulé
"dispositif adaptateur électronique d'une prise diagnostic aux informations fournies
par un circuit électrique" : le dispositif comporte un microcalculateur, un circuit
de surveillance, un voyant de contrôle et une fiche de sortie de microcalculateur,
lié à ce voyant à travers un circuit de protection et d'allumage et en parallèle aux
informations de diagnostic. On connaît également la demande de brevet FR. 2.563.631
déposé 26 Avril 1984 par l'Institut Russe BELORUSSKY POLITEKHNICHESKY sur un "dispositif
pour la mesure de la fréquence de rotation", qui comprend un groupe électronique comparateur
et enregistreur, et pouvant contrôler et mémoriser les défauts aux étages d'entrée
des systèmes de freinage pourvu de moyens anti-blocage électronique. Ces équipements
ne permettent en général qu'une analyse en temps réel pour une action immédiate éventuelle.
[0012] On peut citer également divers dispositifs existants en matière de contrôle de matériel,
mais il s'agit alors d'appareils de tests et de contrôle externes qui sont connectés
à la demande sur le matériel concerné, ce qui d'une part, nécessite un branchement
sur celui-ci ou sur un ou plusieurs de ces composants, et d'autre part, ne permet
de relever des informations que durant la période de branchement, ce qui occulte tout
ce qui a pu se passer entre deux contrôles et limite la fiabilité du diagnostic, ce
qui est le cas des systèmes de suivi de garantie d'un véhicule. Dans ce cadre, on
relève la demande de Certificat d'Utilité No. FR. 2.624.996 du 18 Décembre 1987 par
la société Informatique Réalité sur un "dispositif autonome portable de stockage,
de transfert et de contrôle d'informations", qui comprend un support apte à recevoir
des composants électroniques, des moyens de connexion entre le support et l'appareil
auquel il se raccorde, une horloge, une mémoire vive et une interface, l'ensemble
électronique correspondant étant du type monolithique intégré.
[0013] On connaît par ailleurs, dans la plupart des installations industrielles automatisées,
divers équipements de contrôle qui sont eux-mêmes sous la surveillance d'opérateurs
qui, à partir d'une centrale regroupant ces équipements, peuvent contrôler toute ladite
installation : on note par exemple la demande de Certificat d'Utilité No. FR. 2.626.393
déposé le 27 Janvier 1988 par la société FIRAC sur un "procédé et dispositif de contrôle
de fonctionnement d'une installation industrielle commandé par un automate programmable"
: le dispositif de type console comprend alors un microprocesseur, une mémoire vive,
un écran de visualisation, une carte de gestion de l'écran, deux claviers et leur
microprocesseur de gestion, des connecteurs, un lecteur de mémoire et un lecteur de
disquettes avec leur contrôleur.
[0014] On connaît aussi les brevets EP85975 et DE3605697.
[0015] Le premier décrit un dispositif relatif à une imprimante laser et permettant d'obtenir
sur demande lorsqu'une maintenance est réalisée, un historique des informations relatives
à son fonctionnement pendant une certaine période, ce dispositif comportant notamment
une mémoire volatile utilisée en combinaison avec des éléments de l'imprimante elle-même
tels une unité centrale, des capteurs. Des connexions, en vue de l'obtention de l'historique,
sont prévues entre l'unité centrale et les capteurs, la mémoire volatile et un bouton
poussoir permettant de faire imprimer lesdites informations lors de l'opération de
maintenance, cette impression pouvant aussi être effectuée automatiquement sur commande
de l'unité centrale par exemple lorsqu'un certain nombre d'impressions ont été effectuées.
Le second décrit un dispositif d'identification pour appareil mobile, tel un véhicule,
comportant des groupes fonctionnels distincts et, plus précisément, des moyens embarqués
sur ledit appareil et comportant au moins une mémoire programmable non volatile et
des moyens de connexion électrique à des moyens de tests non embarquables.
[0016] Enfin on peut citer tous les systèmes de gestion de fichiers avec mise à jour et
analyse de tous les appareils et/ou composants que l'on aura identifiés et mis en
code de gestion dans lesdits systèmes, afin de suivre ces appareils dans le cadre
de gestion de stocks, programmation et suivi des travaux dans une usine de fabrication
ou un atelier de réparation, analyse des coûts de chaque opération etc..., mais ceci
nécessite une saisie en général manuelle des données avec identification du code du
composant et/ou de l'appareil concerné et ne permet pas un suivi d'enregistrement
en temps réel des données de celui-ci, car le but est alors un suivi de gestion sans
objectif de contrôle des paramètres de fonctionnement : l'analyse de la fiabilité
est alors ponctuelle et ne peut être faite ensuite qu'à partir des données statistiques
des relevés de pannes sans connaissance de l'environnement ayant éventuellement provoqué
celles-ci.
[0017] Ainsi, chacun des systèmes ou équipements cités ci-dessus répond à un besoin spécifique
de contrôle et ceux-ci peuvent être regroupés en trois grandes familles indépendantes,
dont les objectifs sont différents et les résultats sont souvent exploités par des
personnes également différentes :
1°) les uns concernent les contrôles en temps réel, incluant les moyens de détection
et de contrôle de défaut éventuel, sont intégrés au matériel à contrôler pour une action immédiate sous forme par exemple d'alarme, d'arrêt automatique ou de connexion secours, mais ils ne gardent aucune trace des
événements qui précédent la détection du défaut : il s'agit alors souvent de contrôle
en tout ou rien.
2°) les autres regroupent tous les appareils de contrôle et d'enregistrement, qui
peuvent alors être embarqués, ou intégrés si nécessaire, ou seulement connectés à
la demande pour évaluer et garder une mémorisation temporaire des événements, sans
souci direct d'action immédiate, mais plutôt d'analyse et de diagnostic en fonction
des informations recueillies pendant le temps d'enregistrement, mais qui est souvent
soit très complet et assez court, soit partiel et intermittent, et sur une longue
période.
3°) les derniers concernent la gestion à proprement parlé et le suivi des appareils,
mais comme indiqué ci-dessus, toujours indépendamment de ceux-ci, uniquement lors
de chaque éventuel changement d'affectation, ce qui nécessite des règles strictes
de repérage, d'identification, de codification sous peine de confondre des appareils
ou d'en perdre la trace.
[0018] La plupart de ces systèmes sont assez lourds à mettre en oeuvre quand il s'agit de
suivre des équipements très nombreux, pouvant être déplacés très souvent et de faible
encombrement, tels que les cartes électroniques, car si on peut gérer, contrôler,
suivre, tester et analyser les gros appareils ou machines par les moyens et méthodes
décrits ci-dessus et spécifiques de chacun, il est plus difficile de le faire pour
les parties composant ces appareils : or il s'avère que ce sont pourtant ces parties
qui peuvent mettre en défaut le fonctionnement de l'appareil dans son ensemble. Il
importe donc, et c'est l'objectif principal de la présente invention, de pouvoir gérer
et suivre celles-ci, que sont pour cette invention les cartes électroniques prises
en tant que telles avec des moyens plus simples, ne risquant pas de confusion et permettant
un suivi aussi bien en temps réel qu'en temps cumulé sur de grandes périodes, si possible
pour la durée de vie totale de la carte électronique concernée, afin de cerner la
fiabilité de celle-ci et d'en connaître tous les événements principaux.
[0019] Une solution au problème posé et qui répond à cet objectif principal est un procédé
de surveillance et d'archivage d'informations concernant tout ensemble ou sous-ensemble
tel qu'une carte électronique, un circuit électrique un matériel ou un engin mécanique
disposant d'une source d'alimentation électrique interne ou externe, et utilisant
une unité centrale associée à au moins une mémoire de stockage de données, des connections
avec ledit ensemble ou sous-ensemble, une horloge et un convertisseur et tel que,
lors de la fabrication dudit sous-ensemble :
- on intègre sur ledit ensemble ou sous-ensemble, un circuit électronique, comportant
au moins ladite unité centrale, avec au moins deux types de mémoire, l'une ineffaçable
(par exemple, de type EPROM), et l'autre effaçable, (par exemple de type EEPROM) ;
- on mémorise, dans une zone de la mémoire ineffaçable, et d'une manière définitive,
toutes les informations permanentes liées à l'ensemble ou sous-ensemble ;
- on relie ledit circuit électronique, d'une part à au moins un point de l'ensemble,
lequel point permettant au moins son alimentation électrique et, d'autre part, à un
connecteur de l'ensemble ou sous-ensemble pouvant être relié lui-même à la demande
à un terminal extérieur ; d'autres liaisons particulières peuvent être établies pour
assurer une surveillance analogique ou digitale ;
- on programme l'unité centrale de façon connue, pour permettre la gestion des informations
qui peuvent lui parvenir du circuit lui-même et de l'ensemble ou sous-ensemble, sur
lequel il est connecté ainsi que d'un terminal extérieur ; ladite gestion permet de
classer les informations, les stocker dans une desdites mémoires et surveiller et
gérer les voies d'entrées à travers lesquelles parviennent tous types d'informations
en provenance dudit ensemble ou sous-ensemble.
- on entre, grâce à un terminal externe relié audit connecteur de l'ensemble ou sous-ensemble,
et on stocke, avec la date de l'événement concerné et dans une zone de la mémoire
ineffaçable dudit circuit électronique, mais avec une réactualisation possible, toutes
les informations liées à l'état de l'ensemble ou sous-ensemble, après sa fabrication
et lors de chaque modification de son état au cours de son utilisation, telles que
les interventions techniques et les affectations successives.
[0020] Par ailleurs, on relève et on stocke dans la mémoire effaçable dudit circuit électronique
et d'une manière automatique, évolutive et périodique, ou non, durant le fonctionnement
proprement dit de l'ensemble ou sous-ensemble placé dans son cadre d'exploitation,
toute information liée à cette exploitation, tels que les mises sous tension, et/ou
en fonctionnement, le nombre d'heures de fonctionnement total ainsi que celui de l'apparition
des anomalies, la nature de celles-ci, fournies par ailleurs ou qui peuvent être relevées
sur les au moins dits points particuliers de liaison avec ledit circuit électronique
lui-même. La date et l'heure de fonctionnement est possible mais cela nécessite une
alimentation entretenue et une taille mémoire plus grande.
[0021] On peut relier également à la demande ledit connecteur associé audit circuit électronique
à un terminal extérieur et on lit alors toutes lesdites informations stockées dans
ladite mémoire dudit circuit.
[0022] Le résultat est la définition de nouveaux procédés et dispositifs électroniques de
surveillance et d'archivage concernant tout ensemble ou sous-ensemble électroniques
et/ou électriques et mécanique.
[0023] Ces nouveaux procédés et dispositifs répondent bien aux objectifs recherchés et,
suivant les modes de réalisation, ces objectifs sont atteints avec des composants
adaptés à diverses applications en fonction du besoin de l'utilisation et de la durée
de celle-ci : en particulier, on peut réaliser, et la description ci-après le précise,
un dispositif permettant globalement un
contrôle de fonctionnement pendant 30 ans, ce qui est normalement suffisant pour la durée
de vie d'une carte électronique, avec un nombre de mise sous tension de 525.000 fois
(soit une mise sous tension toutes les 30 minutes) et un nombre d'incidents enregistrables
de 4000 avec une unité de contrôle de temps de 15 minutes. Ces diverses données sont
compatibles avec la réalisation d'un circuit ou d'un composant très réduit, qui peut
être intégré à toute carte électronique, avec un coût et un encombrement ne perturbant
pas les caractéristiques de base de celle-ci : les fabricants doivent donc pouvoir
utiliser la présente invention chaque fois que l'utilisateur de l'ensemble ou sous-ensemble
incluant le composant, ou les cartes, ou le matériel sur lequel il est monté, demande
d'avoir un suivi permanent et fiable de ceux-ci, afin de :
- prévoir les modifications qui élimineront les pannes systématiques et d'augmenter
le Temps moyen de bon fonctionnement (Mean time between failure) et la disponibilité
de la carte ou du matériel;
- améliorer les conditions d'exploitation de la carte ou du matériel et donc du système
associé : formation, documentation;
- déterminer les allocations de rechanges avec plus d'exactitude;
- prévoir les modifications qui permettront une meilleure utilisation de la carte ou
du matériel ou simplifieront sa maintenance.
[0024] En particulier, ceci peut être demandé avec beaucoup d'intérêt par les gestionnaires
et les utilisateurs de matériel militaire et industriel, dont la durée de vie et de
maintien doit être la plus longue possible, avec une fiabilité maximum, dont l'entretien
et la maintenance peuvent prévoir à intervalles réguliers la vérification et le changement
systématique de certaines pièces, qui est toujours associé à des stocks de pièces
de rechange neuves, ou reconditionnées, et pouvant être utilisées sur divers appareils
et même interchangeables : le coût de ces derniers et l'utilisation qui en est faite,
nécessite une bonne organisation du suivi et des précautions d'utilisation et d'intervention
souvent dans un environnement difficile.
[0025] La présente invention convient tout à fait à ces nécessités et peut donc s'appliquer
à tout ensemble ou sous-ensemble électrique, électronique ou mécanique, comportant
ou non un équipement électrique et/ou électronique, mais dans ce dernier cas il faut
une alimentation électrique particularisée couplé à la mise en fonctionnement du matériel.
[0026] On pourrait citer divers autres avantages de la présente invention, mais ceux cités
ci-dessus en montrent déjà suffisamment pour en démontrer la nouveauté et l'intérêt.
[0027] La description et les figures ci-après représentent un exemple de réalisation de
l'invention, concernant particulièrement une carte électronique mais cet exemple n'a
aucun caractère limitatif : d'autres réalisations avec d'autres ensembles ou sous-ensembles
sont possibles à partir des revendications qui précisent la portée et l'étendue de
cette invention, en particulier en choisissant d'autres composants de base du circuit
électrique et électronique constituant le dispositif. Ainsi chaque fois qu'il est
cité la référence à une carte, le dispositif peut s'appliquer à tout ensemble électronique
ou sous-ensemble.
[0028] La figure 1 est un synoptique fonctionnel du procédé et du dispositif.
[0029] La figure 2 est une vue extérieure de dessus du dispositif sous forme monobloc.
[0030] Le procédé et le dispositif suivant l'invention, utilisent, d'une manière connue
et en composants électroniques de base, une unité centrale pouvant être un microprocesseur
ou microcontrôleur 2, associé à sa mémoire vive 3, dite "RAM", une mémoire morte de
stockage de programme 4 dite "ROM" et à au moins une mémoire morte de stockage d'informations
5, 6, des connexions 9 à 15, avec la carte auquel il est alors relié, et une horloge
7.
[0031] La caractéristique principale de la présente invention est que cesdits composants
et ceux complémentaires décrits ci-après, comprenant ladite unité centrale, forment
un circuit électronique 1, qui est intégré sur le matériel ou sur ledit ensemble ou
sous-ensemble soit dans l'exemple cité sur la carte électronique elle-même, dès la
fabrication de celle-ci et suit donc cette dernière comme tout autre composant qui
la constitue, lesdites connexions 9 à 15 étant réalisés d'une manière permanente et
définitive.
[0032] Une autre caractéristique importante de l'invention est le stockage dans lesdites
mémoires 5, 6, des différentes informations que l'on peut classer en trois groupes
correspondant à trois zones mémoires dudit circuit électronique 1, et qui peuvent
être regroupées en deux mémoires distinctes :
- les informations permanentes liées à la carte et au circuit électronique lui-même
1, qui concernent essentiellement l'identité du matériel ou de la carte, de ses composants
et de son fabricant, telles que :
1°) le nom du fabricant, sa référence codifiée et le nom et numéro du dossier concerné
pour retrouver toute la documentation de la carte;
2°) la fonction et le nom de la carte, la référence codifiée de celle-ci, la norme
éventuelle, la catégorie d'environnement pour laquelle elle est prévue (gamme de température,
tenue aux agressions mécaniques, climatiques etc...), son numéro de série, la catégorie
d'assurance de la qualité et de la fiabilité déterminante pour la connaissance de
la fiabilité prévisionnelle de la carte;
3°) les informations liées au suivi du circuit électronique 1 telles ses références,
celles de son logiciel interne, et de son logiciel externe d'exploitation.
[0033] L'intérêt de toutes ces informations est évident, tant pour les utilisateurs de la
carte que pour les organismes chargés de la logistique du matériel sur laquelle elle
est montée : services de maintenance, services chargés de la gestion des rechanges,
organisme centralisateur, chargé entre autre de la gestion de configuration dudit
matériel.
[0034] Ces informations liées à la carte sont inscrites et stockées dès la fabrication dans
une zone mémoire qui doit être ineffaçable, par exemple de type "PROM" (mémoire programmable,
programmation par claquage de fusibles, non effaçable ou à effacement par ultraviolet)
ou encore de type "EPROM" 5 (programmation électrique 29 par une entrée spécifique
12), même si cette possibilité est moins sûre pour l'objectif recherché. Suivant le
nombre de caractères alphanumériques et le type de codage retenu pour ces informations,
la taille de la zone mémoire minimum peut être définie en fonction de la place disponible,
par exemple entre 200 à 1000 octets.
- les informations permanentes avec remise à jour occasionnelles liées au changement
d'état de la carte lors par exemple de chaque intervention sur celle-ci, telles que
avec chaque fois la date correspondante :
1°) les essais et les certifications de la carte;
2°) les modifications et les identifications des dossiers correspondants;
3°) les natures et les références des interventions de type réparation, le lieu, le
nom du responsable;
4°) les lieux et types d'affectations successives de la carte.
[0035] On peut stocker dans la même zone mémoire ineffaçable, qui peut être située dans
la même mémoire 5 que les informations précédentes, des instructions et des données
spécifiques de l'application du circuit électronique 1 (tel que l'identité et la nature
des paramètres surveillés explicités ci-après, la gamme des valeurs mesurées, les
tolérances...), ainsi que des éventuels commentaires utiles pour l'utilisateur ou
les services de maintenance (précaution d'emploi, restriction d'utilisation etc...).
[0036] En considérant un nombre de caractères alphanumériques raisonnable et suffisant pour
chacune des informations ci-dessus et dans l'ordre un nombre d'inscriptions actualisables
de 10, 20, 30 et 60 respectivement, la taille minimum de la zone mémoire concernée
peut être fixée à 8 K octets. L'actualisation peut aussi se faire en fonction de la
demande en allocation dynamique jusqu'à saturation de la zone fixée. Ces informations
sont nécessaires et fondamentales pour retrouver l'historique de la carte : elles
seront stockées définitivement et écrites par le seul fabricant et les organismes
chargés de la maintenance, et uniquement accessibles à la lecture a tous les autres
utilisateurs.
- Les informations évolutives, liées à la carte durant son fonctionnement, avec mise
en mémoire périodique suivant des instructions préalablement programmées dans l'unité
centrale; ces informations sont stockées dans une zone mémoire effaçable, telle qu'une
mémoire de type "EEPROM" 6 et cela, dès la mise sous tension du matériel ou de la
carte, et du circuit électronique 1 pour être sauvegardées immédiatement, évitant
les problèmes de réserve d'énergie en cas de coupure d'alimentation, celle-ci provoquant
alors seulement l'arrêt du comptage du temps avec celui du fonctionnement du circuit
électronique 1 dans son ensemble.
[0037] Il s'agit d'y mémoriser et d'y remettre à jour périodiquement, de manière entièrement
automatique :
- le nombre de mises sous tension de la carte, qui déterminent chaque cycle de fonctionnement;
- les incidents survenus sur la carte, à un cycle et à un nombre d'heures de fonctionnements
donnés;
- le "profil de fonctionnement", à l'instant d'une panne ou anomalie, défini par exemple
par des paramètres tels que la température, la tension d'alimentation et, éventuellement
d'autres paramètres choisis par le concepteur de la carte. Pour cela, ledit circuit
électronique 1 est alors relié à différents points 10 de cette carte pour y relever
lesdites valeurs de mesure de ces paramètres. On peut relever alors et on stocke dans
ladite zone mémoire effaçable 6 et en synchronisation avec l'enregistrement de la
panne ou de l'incident ou de l'anomalie, fourni par ailleurs ou relevé sur l'un des
points à surveiller de l'ensemble ou sous-ensemble tel que la carte, ainsi que les
autres valeurs de paramètres relevés sur les autres points pour conserver ledit profil
de fonctionnement à l'instant de l'anomalie.
[0038] La surveillance des différentes voies, soit en mode analogique, soit en mode numérique,
en provenance de ces différents points de l'ensemble ou sous-ensemble, tel que la
carte, suivant des instructions programmées et modifiables, stockées dans les mémoires
de l'unité centrale, peut être permanente, et l'enregistrement de la valeur réelle
n'est relevée alors uniquement lorsqu'il y a franchissement de valeurs de consigne
maximum ou minimum, correspondant alors à une anomalie. Le même incident ou anomalie
n'est plus stocké s'il se reproduit durant le même cycle de fonctionnement, par contre,
s'il y a retour à la normal dans le même cycle, ce changement est enregistré. L'enregistrement
de cette anomalie peut être associée au travers d'un port de sortie 16 à une alarme
15.
[0039] On pourra par exemple définir et organiser l'enregistrement des informations ci-dessus
en les regroupant dans un "code de situation" lors de chaque relevé défini comme suit
:
- 1ère partie : Cycle de fonctionnement dans la situation considérée.
- 2ème partie : Nombre d'heures de fonctionnement cumulées, lié au nombre de cycles
de la situation considérée.
- 3ème partie : Détection d'un incident de fonctionnement sur la carte, au cours d'un
cycle : suivant instructions données par le programme d'auto-test, test intégré tops,
etc... de la carte, exécuté par ailleurs sur celle-ci et dont la signification est
stockée dans la mémoire 5.
- 4ème partie : Identification du paramètre hors tolérance mesuré.
- 5ème partie : Valeur mesurée pour ce paramètre, pour les paramètres analogiques, ou
états logiques de différents noeuds internes à la carte, pour les cartes purement
numériques (par exemple huit pour ne pas nécessiter un grand nombre de broches et
de bits d'identification).
[0040] Si l'on considère par exemple un cycle de fonctionnement évalué au maximum à 525.000
pour une durée de vie de 30 années de la carte, ce qui correspond à une mise sous
tension ou cycle toutes les 30 minutes, on peut :
- soit enregistrer un code de situation à chaque cycle de fonctionnement, ce qui nécessite
cependant une mémoire d'environ 22.000.000 de bits, qui n'existe pas encore à ce jour
en microcomposant et ne serait pas directement adressable par un microprocesseur de
8 bits;
- soit cumuler en un seul code de situation le nombre de cycles et le nombre d'heures
de fonctionnement jusqu'à l'apparition d'un incident, soit si l'on suppose un nombre
maximum d'incidents de 4.000, une mémoire nécessaire de 256.000 bits; ce qui est disponible
et intégrable à ce jour dans le circuit électronique suivant l'invention, mais avec
le risque de réinscrire sur la même zone de mémoire un nombre de cycles d'effacement/écriture
supérieur à 10.000 si aucun incident ne se produit entre temps, or les mémoires de
type EEPROM ne supportent pas à ce jour un tel nombre de cycles de réutilisation;
- soit, et ceci est le mode de réalisation préférentiel de la présente invention, définir
un code de situation de quatre octets structuré comme suit :
1er octet : comptage du nombre de cycles, de 0 à 255.
2ème octet : comptage du nombre d'heures de 0 à 63 heures et 45 minutes, par pas par
exemple de 15 minutes, qui est alors à titre préférentiel l'unité de contrôle de temps
dudit circuit électronique tel que défini ci-après, la précision peut être augmentée
au détriment de la taille mémoire et de la facilité d'adressage.
3ème octet : Bit de 1 à 4 : codage incident suivant instructions données par le programme
et le circuit d'auto-test, de test intégré, top etc... de la carte; ces quatre bits
sont accessibles par un port d'entrée parallèle 24 au travers d'une entrée 14 spécifique.
BIT 5 à 8 : identification du paramètre hors tolérance mesuré (en mode analogique
uniquement).
4ème octet : Valeur mesurée pour ce paramètre à travers par exemple les huit voies
d'entrée 10, en mode analogique ou états logiques de différents noeuds internes à
la carte, (pour les cartes numériques).

[0041] Les exemples d'hypothèses déjà évoqués précédemment tels que :
- Nombre maximum d'heures de fonctionnement : 262.980.
- Nombre maximum de cycles de fonctionnement : 525.960.
- Nombre maximum d'incidents enregistrables : 4.000,
donnant un maximum de 4.000 codes de situation, demandent une mémoire nécessaire minimum
6 de 4.000 x 4 octets = 16.000 octets.
[0042] Pratiquement, cette mémoire peut comporter 16.384 octets (2¹⁴) : deux octets étant
réservés à la sauvegarde de l'adresse du dernier code de situation, il reste alors
4.095 codes de situation possibles, soit : 1.044.225 cycles de fonctionnement et 261.056
heures de fonctionnement enregistrables.
[0043] Ces valeurs sont tout à fait acceptables vis à vis des hypothèses formulées plus
haut.
[0044] Une alarme sur la sortie 15 peut être déclenchée lorsque la mémoire 6 atteint une
valeur paramétrable ou non, par exemple un taux de 96%, ce qui laisse encore 10500
h de fonctionnement soit une durée > un an (8760 h).
[0045] La mémoire 6 doit être effaçable électriquement, soit par exemple du type "EEPROM".
Le codage des informations peut se faire directement en binaire. Les avantages de
cette solution sont les suivants :
- Dimensions de la mémoire 6 raisonnables : 16.000 octets.
- Utilisation progressive de la mémoire, sans risque de dépassement du nombre maximum
de cycles d'écritures/effacement (255 maximum par octet).
- Connaissance relativement fine des conditions d'utilisation de la carte : nombre de
cycles et nombre d'heures de fonctionnement.
[0046] A partir des trois types d'informations qui sont donc à mémoriser et stocker dans
les mémoires 5 et 6 du circuit électronique 1 et telles que définies ci-dessus en
général et à titre d'exemple chiffré sur des hypothèses d'utilisation, le fabricant
et les utilisateurs dudit circuit électronique 1 et de sa carte associée. dont il
assure le contrôle et le suivi, doivent structurer les composants et les programmes
nécessaires au fonctionnement de l'ensemble. Les techniques nécessaires pour cela
sont connues et n'ont pas besoin d'être décrites dans le détail, surtout que plusieurs
possibilités sont disponibles.
[0047] Par ailleurs, certaines particularités peuvent être rajoutées suivant d'autres caractéristiques
intéressant la présente invention :
- pour éviter des erreurs d'écritures et de lecture par des personnes non autorisées,
on peut protéger certaines ou toutes lesdites mémoires de programme 4, 5, 6 de stockage
des informations par un code d'accès pour chacune écrit lors de la première écriture
et qu'il est ensuite nécessaire de connaître pour lire et écrire dans ladite mémoire;
après chaque autorisation d'accès accordée, le code peut être changé.
- le système de sécrutié se bloque en cas d'essais infructueux et ne peut être débloqué
que par une numérotation du bon code plusieurs fois consécutives ou par un code superviseur.
- on peut également stocker en complément des autres informations, dans une mémoire
du circuit électronique 1 intégré à l'ensemble ou sous-ensemble, tel que la carte
électronique des informations en provenance d'autres cartes reliées à celle-ci temporairement
ou permanente ou définitivement et ne disposant pas en propre de circuit électronique
1.
- on peut relier ledit circuit électronique 1 à un connecteur 13 incorporé au composant
ou faisant partie de ladite carte, lequel peut être relié ensuite à la demande à un
terminal extérieur afin de pouvoir lire et/ou écrire de l'extérieur dans les mémoires
5, 6 dudit circuit électronique, en utilisant éventuellement lesdits codes d'accès
autorisés ci-dessus.
- Le composant peut être conçu avec des moyens d'autotests et de tests intégrés pour
faciliter la certification de son bon fonctionnement lorsqu'il est intégré à l'ensemble
ou au sous-ensemble : ce contrôle par autotest pouvant se faire à chaque initialisation,
et en cas de test négatif, un signal d'information ou d'alarme peut être diffusé à
l'utilisateur.
[0048] Afin de limiter au maximum le nombre de contacts pris sur le connecteur de la carte,
la communication avec le terminal de lecture/écriture, peut utiliser une transmission
standard 17, qui peut être de type série, pour réduire le nombre de points, par exemple
suivant le protocole standard "RS232.C". L'accès au circuit électronique 1 peut se
faire aussi bien en lecture qu'en écriture à partir d'un micro-ordinateur type "PC
(Personal computer)" équipé d'un interface adapté à la liaison tel que ci-dessus de
type standard "RS232C" et d'un écran alphanumérique. Une carte d'interface spécifique
peut permettre la connexion soit au travers du connecteur de la carte, soit au travers
d'un connecteur spécifique, monté sur la carte ou le circuit électronique 1.
[0049] Depuis le terminal d'exploitation extérieur alors connecté 13, on peut accéder auxdites
mémoires suivant un programme adapté et visualiser les différents fichiers correspondant
à chaque type d'informations stockées et classées. Tous les échanges entre le circuit
électronique 1 et le terminal se font en mode interactif : le langage utilisé peut
être compatible avec celui d'une base de données centrale, pour permettre le transfert
immédiat des données recueillies vers cette dernière, ce qui constitue une sauvegarde
supplémentaire des informations.
[0050] Pour définir le comptage du temps, on peut utiliser dans le circuit électronique
1 une horloge 7 reliée à un oscillateur à quartz 8, qui peut être à l'extérieur du
circuit 1 et connecté au sorties 25, et qui permet en association avec une base de
temps 18 comportant des compteurs de type 16 bits d'élaborer des tops horaires permettant
de dater les informations stockées en mémoire suivant une unité de temps constante.
[0051] A titre d'exemple, si on choisit un oscillateur 7 calé sur la fréquence de 4,772
MHz associé à deux compteurs de 16 bits en cascade, on peut élaborer un top horaire
de :

soit une unité de temps de 15 minutes : l'erreur de 0,04 seconde ne représente que
160 secondes après 1.000 heures de fonctionnement ininterrompu, ce qui est négligeable
pour l'objectif recherché. Toutes les informations sont alors datées suivant cette
unité de temps, soit donc à 15 minutes en temps réel pris par excès ou par défaut,
ce qui est cependant largement suffisant pour le traitement des informations alors
recueillies.
[0052] Il est possible de modifier la base de temps de l'oscillateur, à quartz et du compteur
pour obtenir une unité de temps différente et plus appropriée à une autre application.
[0053] Pour surveiller les valeurs des paramètres analogiques que l'on veut contrôler sur
différents points de la carte, on relève celles-ci au travers par exemple d'une entrée
10 constituée de huit voies; l'ensemble est associé à un convertisseur analogique/numériques
huit bits 19, précédé d'un multiplexeur 20 huit voies et d'un échantillonneur bloqueur
21. La tension de référence 11, peut être externe ou interne; dans ce dernier cas
elle est définie directement à partir de l'alimentation externe générale du circuit
26, 27 à travers une interface 22, qui assure la stabilisation et la programmation,
et chaque voie du multiplexeur 20 est affectée à un paramètre dont l'identité et la
valeur nominale, les tolérances admissibles haute et basse, ainsi que le facteur d'échelle
sont mémorisés. Des résistances peuvent être intercalées sur les voies d'entrée 10
afin d'éviter qu'une avarie du circuit électronique 1 vienne perturber le fonctionnement
de la carte.
[0054] L'une des entrées analogiques 10 est utilisée au moins pour surveiller la température
de la carte : elle est connectée si cela est possible à un capteur de température
28 par exemple du type résistif monté au contact du boîtier du circuit électronique
1 s'il est métallique, sinon sur un drain thermique, intégré au dit circuit.
[0055] Si l'on veut surveiller des paramètres numériques, ce mode de fonctionnement peut
être choisi en forçant une instruction 9 dans la programmation; du circuit électronique
1 et en mettant l'ensemble de mesures analogiques ci-dessus hors service, à l'exclusion
du capteur de température qui peut être maintenu ou supprimé par programmation, dans
le cas de maintien, l'affichage se fait dans la seconde moitié du 3ème octet; l'entrée
des huit états numériques en 10 se fait alors par l'intermédiaire d'un port parallèle
23 à huit bits qui utilise les mêmes connexions externes que les entrées analogiques.
[0056] La figure 2 est une vue extérieure de dessus du dispositif incluant le circuit électronique
1 tel que décrit ci-dessus et représenté synoptiquement sur la figure 1, sous une
forme monobloc représentant un seul composant 30 pouvant être contenu dans des boîtiers
standards, de type "LCC24" ou "DIP24", soit avec 24 broches dont 22 sont donc affectées
aux entrées et sorties définies précédemment et deux 25 sont affectées au quartz 8,
si celui-ci est extérieur, à sa compensation où à l'entrée de synchronisation par
une horloge externe.
[0057] Il comprend au moins les huit connexions d'entrées 10 par voie analogiques ou numériques,
les connexions de sorties 13 permettant la restitution des informations par l'intermédiaire
d'une interface vers un terminal extérieur à la carte, et toute autre broche de connexion
pour son alimentation 26 et 27, et des fonctions annexes.
1. Procédé de surveillance et d'archivage d'informations concernant tout ensemble ou
sous-ensemble tel que carte électronique, circuit électrique, matériel et engin mécanique
disposant d'une source d'alimentation électrique interne ou externe et utilisant une
unité centrale associée à au moins une mémoire de stockage de données, des connexions
avec ledit ensemble ou sous-ensemble et une horloge, caractérisé en ce, lors de la
fabrication dudit ensemble ou sous-ensemble :
- on intègre, sur l'ensemble ou le sous-ensemble, un circuit électronique (1), comportant
au moins l'unité centrale avec au moins deux types de mémoire, l'une ineffaçable (5)
par exemple du type EPROM, et l'autre effaçable (6), par exemple du type EEPROM;
- on mémorise, dans une zone de la mémoire ineffaçable (5), toutes les informations
permanentes liées à l'ensemble ou sous-ensemble ;
- on relie le circuit électronique (1) d'une part à l'ensemble ou au ou sous-ensemble
par une première voie d'entrée (26,27) permettant son alimentation électrique et par
une ou plusieurs secondes voies d'entrées (9,10,12,14) permettant l'acquisition d'informations
relatives au fonctionnement de l'ensemble ou sous-ensemble , et, d'autre part à un
connecteur (13) pouvant lui-même être relié, sur demande, à un terminal extérieur
- on programme l'unité centrale de façon connue pour permettre, à tout moment pendant
le fonctionnement de l'ensemble, de pouvoir lire les données contenues dans les mémoires
(5) et (6) à l'aide dudit terminal extérieur, de gérer des données issues de ce terminal
en les classant et les stockant dans l'une des mémoires (5) et (6), et de surveiller
et gérer les informations issues des secondes voies d'entrée.
- on entre, grâce à un terminal externe relié audit connecteur (13) de l'ensemble
ou sous-ensemble, et on stocke, avec la date de l'événement concerné et dans une zone
de la mémoire ineffaçable (5) dudit circuit électronique (1), mais avec une réactualisation
possible, toutes les informations liées à l'état de l'ensemble ou sous-ensemble, après
sa fabrication et lors de chaque modification de son état au cours de son utilisation,
telles que les interventions techniques et les affectations successives.
2. Procédé de surveillance et d'archivage d'informations suivant la revendication 1,
caractérisé en ce qu'on relève et on stocke dans la mémoire effaçable (6) dudit circuit
électronique (1) et d'une manière automatique, évolutive et, périodique ou non, durant
le fonctionnement proprement dit de l'ensemble ou sous-ensemble placée dans son cadre
d'exploitation, toute information liée à cette exploitation, tels que les mises sous
tension et/ou en fonctionnement le nombre d'heures de fonctionnement total, ainsi
que celui de l'apparition des anomalies la nature de celle-ci, fournies par ailleurs
ou qui peuvent être relevées sur lesdites secondes voies d'entrée (9,10,12,14) et
sur ledit circuit électronique (1) lui-même.
3. Procédé de surveillance et d'archivage d'informations suivant l'une quelconque des
revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'on relie à la demande ledit connecteur
(13) associé audit circuit électronique (1) à un terminal extérieur et on lit alors
toutes lesdites informations stockées dans ladite mémoire (5,6) dudit circuit (1).
4. Procédé de surveillance et d'archivage d'informations suivant l'une quelconque des
revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'on protège lesdites mémoires (5,6) de
stockage des informations par un code d'accès pour chacune, écrit lors de la première
écriture et qu'il est ensuite nécessaire de connaître pour lire et écrire dans ladite
mémoire.
5. Procédé électronique de surveillance et d'archivage d'informations suivant l'une quelconque
des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'on stocke dans une des mémoires
du circuit électronique (1) intégré à l'ensemble ou sous-ensemble des informations
en provenance d'autres ensembles ou sous-ensembles reliés à celui-ci temporairement
ou définitivement ne disposent pas en propre de circuit électronique (1.)
6. Procédé électronique de surveillance et d'archivage d'informations suivant l'une quelconque
des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'on relève et on stocke dans une zone
mémoire de la mémoire effaçable (6) et en synchronisation avec l'enregistrement d'une
anomalie relevée sur l'une des voies desdites secondes voies d'entrée (9,10,12,14),
d'autres valeurs de paramètres relevées en d'autres points pour conserver le profil
de fonctionnement de l'ensemble ou sous-ensemble à l'instant de l'anomalie.
7. Procédé électronique de surveillance et d'archivage d'informations suivant l'une quelconque
des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l'on surveille en permanence suivant
des instructions programmées et modifiables lesdites secondes voies (10) en provenance
des différents points de l'ensemble ou sous-ensemble suivant des valeurs de consigne
maximum et minimum et on registre la valeur réelle relevée uniquement lors de franchissement
de ces valeurs correspondant alors à une anomalie, lequel enregistrement peut être
associé à une sortie d'informations (16) extérieure, telle qu'une alarme (15).
8. Dispositif électronique de surveillance et d'archivage d'informations concernant tout
ensemble ou sous-ensemble et comportant une unité centrale associée à au moins une
mémoire de stockage d'informations, des connexions avec ledit ensemble ou sous-ensemble,
d'une horloge et d'un convertisseur, caractérisé en ce que :
• - lesdits éléments comportant ladite unité centrale et cités ci-dessus, composent
un circuit électronique (1), qui est intégré sur l'ensemble ou sous-ensemble lui-même,
lesdites connexions étant réalisées à la fabrication et d'une manière permanente et
définitive,
• et en ce que ce circuit (1)
• - est relié, d'une part à l'ensemble ou au ou sous-ensemble par une première voie
d'entrée (26,27) permettant son alimentation électrique et par une ou plusieurs secondes
voies d'entrées (9,10,12,14) permettant l'acquisition d'informations relatives au
fonctionnement de l'ensemble ou sous-ensemble , et, d'autre part à un connecteur (13)
pouvant lui-même être relié, sur demande, à un terminal extérieur,
• - comporte au moins trois zones mémoires, dont deux sont ineffaçables et peuvent
être regroupées en une seule mémoire, (5), par exemple de type "EPROM" pour stocker,
d'une part, des informations liées à l'ensemble ou sous-ensemble lui-même et inscrit
dès sa fabrication et, d'autre part, d'une manière réactualisable des informations
liées au changement d'état de l'ensemble ou sous-ensemble lors de chaque intervention
sur celui-ci, et dont la troisième zone mémoire est effaçable, occupant une mémoire,
par exemple de type EEPROM (6), pour stocker les informations issues desdites secondes
voies d'entrées (9,10,12,14).
9. Dispositif électronique de surveillance et d'archivage d'informations suivant la revendication
8 caractérisé en ce que l'ensemble du circuit électronique (1) correspondant audit
dispositif est un composant unique regroupant en un seul boîtier (30) tous les éléments
composant ledit circuit électronique (1) et comportant au moins huit secondes voies
d'entrée (10) pour des voies analogiques et/ou numériques, les connexions de sorties
(13) permettant la restitution des informations par l'intermédiaire d'une interface
vers un terminal extérieur à l'ensemble ou sous-ensemble et toute autre broche de
connexion pour son alimentation (26, 27) et des fonctions annexes.
10. Dispositif électronique de surveillance et d'archivage d'informations suivant l'une
quelconque des revendications 8 et 9, caractérisé en ce que ladite horloge est un
oscillateur (7) à quartz (8) qui permet en association avec une base de temps (18)
comportant des compteurs, de type 16 bits, d'élaborer des tops horaires permettant
de dater les informations stockées en mémoire suivant une unité de temps constante.
1. Verfahren zur Überwachung und Speicherung von Informationen für alle Systeme oder
Baugruppen, wie z.B. elektronische Steckkarten, elektrische Schaltungen, Geräte und
mechanische Maschinen, welche über eine interne oder externe elektrische Versorgungsquelle
verfügen und eine mit mindestens einem Datenspeicher verbundene Zentraleinheit sowie
Verbindungen mit dem genannten System oder der Baugruppe und einen Taktgeber benutzen,
dadurch gekennzeichnet, daß man während der Fertigung des genannten Systems oder der
Baugruppe:
- eine elektronische Schaltung (1), welche mindestens die Zentraleinheit mit mindestens
zwei Speichertypen, d.h. einem unlöschbaren Speicher (5) z.B. vom Typ EPROM, und einem
löschbaren Speicher (6) z.B. vom Typ EEPROM, enthält, in das System oder in die Baugruppe
integriert;
- in einer Zone des unlöschbaren Speichers (5) alle permanenten, mit dem System oder
der Baugruppe verbundenen Informationen speichert;
- die elektronische Schaltung (1) einerseits an das System oder an die Baugruppe über
einen ersten Eingangskanal (26, 27), welcher die elektrische Stromversorgung gewährleistet,
sowie über einen oder mehrere zusätzliche Eingangskanäle (9, 10, 12, 14), welche die
Akquisition von Daten in Bezug auf den Betrieb des Systems oder der Baugruppe ermöglicht,
und andererseits an eine Steckverbindung (13), welche ihrerseits auf Wunsch an einen
externen Terminal angeschlossen werden kann, anschließt;
- die Zentraleinheit in bekannter Weise programmiert, um jederzeit während dem Betrieb
des Systems die in den Speichern (5) und (6) enthaltenen Daten über den genannten
externen Terminal lesen, die von diesem Terminal gelieferten Daten durch Ordnen und
Speichern in einem der Speicher (5) und (6) verwalten und die von den zweiten Eingangskanälen
gelieferten Informationen überwachen und verwalten zu können;
- alle mit dem Zustand des Systems oder der Baugruppe zusammenhängenden Informationen
über einen an die genannte Steckverbindung (13) des Systems oder der Baugruppe angeschlossenen
externen Terminal nach seiner Fertigung oder nach seiner Statusveränderung im Rahmen
seines Betriebes, z.B. nach technischen Eingriffen und aufeinanderfolgenden neuen
Zuweisungen, eingibt und mit dem Datum des betroffenen Vorfalls in einer Zone des
unlöschbaren, jedoch mit der Möglichkeit des Fortschreibens versehenen Speichers (5)
der eingangs genannten elektronischen Schaltung (1) speichert.
2. Verfahren zum Überwachen und Speichern von Informationen gemäß Patentanspruch 1, dadurch
gekennzeichnet, daß man alle mit dieser Betriebsart verbundenen Informationen, z.B.
Einschalten und/oder Inbetriebsetzen, die Gesamtzahl der Betriebsstunden sowie die
Anzahl der auftretenden Anomalien, die Natur dieser Anomalien, welche andersweitig
geliefert wurden oder auf den eingangs genannten zweiten Eingangskanälen (9, 10, 12,
14) sowie auf der eingangs genannten elektronischen Schaltung (1) selbst aufgenommen
werden können, aufzeichnet und im löschbaren Speicher (6) der eingangs genannten elektrischen
Schaltung (1) auf automatische, evolutive oder periodische Weise oder nicht, während
dem eigentlichen Betrieb des Systems oder der Baugruppe in der wirklichen Betriebsumgebung
speichert.
3. Verfahren zum Überwachen und Speichern von Informationen gemäß irgendeinem der Patentansprüche
1 und 2, dadurch gekennzeichnet, daß man auf Wunsch die eingangs genannte, mit der
erwähnten elektronischen Schaltung (1) verbundenen Steckverbindung (13) an einen externen
Terminal anschließt und somit alle im eingangs genannten Speicher (5, 6) der eingangs
genannten Schaltung (1) gespeicherten Information abliest.
4. Verfahren zum Überwachen und Speichern von Informationen gemäß irgendeinem der Patentansprüche
1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, daß man die eingangs genannten Informationsspeicher
(5, 6) mit je einem Zugriff-Code schützt, welcher bei dem ersten Schreibevorgang eingegeben
wird und anschließend bekannt sein muß, um das Lesen und Schreiben in dem eingangs
genannten Speicher zu ermöglichen.
5. Elektronisches Verfahren zum Überwachen und Speichern von Informationen gemäß irgendeinem
der Patentansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, daß man in einem der Speicher
der im System oder in der Baugruppe integrierten elektronischen Schaltung (1) Informationen
speichert, welche von anderen, vorübergehend oder definitiv hiermit verbundenden Systemen
oder Baugruppen, welche nicht über eine eigene elektronische Schaltung (1) verfügen,
geliefert werden.
6. Elektronisches Verfahren zum Überwachen und Speichern von Informationen gemäß irgendeinem
der Patentansprüche 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, daß man andere Werte von an anderen
Punkten aufgenommenen Parametern aufnimmt und in einer Speicherzone des löschbaren
Speichers (6) synchron zur Aufzeichnung einer auf einem Kanal der eingangs genannten
zweiten Eingangskanäle (9, 10, 12, 14) aufgenommenen Anomalie speichert, um das Funktionsprofil
des Systems oder der Baugruppe zum Zeitpunkt der Anomalie festzuhalten.
7. Elektronisches Verfahren zum Überwachen und Speichern von Informationen gemäß irgendeinem
der Patentansprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, daß man die eingangs genannten,
von verschiedenen Punkten des Systems oder der Baugruppe kommenden zweiten Kanäle
(10) im Verhältnis zu maximalen und minimalen Sollwerten gemäß programmierten und
veränderbaren Anweisungen ständig überwacht und den aufgenommenen Ist-Wert nur bei
Überschreiten dieser Werte, welches einer Anomalie entspricht, aufzeichnet; diese
Aufzeichnung kann mit einem externen Datenausgang (16), z.B. einer Alarmvorrichtung
(15), verbunden werden.
8. Elektronische Vorrichtung zum Überwachen und Speichern von das komplette System oder
die komplette Baugruppe betreffende Informationen, welches eine an mindestens einen
Datenspeicher angeschlossene Zentraleinheit, Verbindungen mit dem eingangs genannten
System oder der Baugruppe, einen Taktgeber und einen Umwandler umfaßt, dadurch gekennzeichnet,
. - daß die eingangs genannten, vorangehend aufgeführten Elemente, welche die Zentraleinheit
beinhalten, eine elektronische Schaltung (1) bilden, welche im System oder in der
Baugruppe selbst integriert ist, wobei die eingangs genannten Verbindungen während
der Fertigung permanent und definitiv ausgeführt sind,
. und was die Schaltung (1) anbetrifft,
. - einerseits an das System oder an die Baugruppe über einen ersten Eingangskanal
(26, 27), welcher ihre elektrische Stromversorgung gewährleistet, und über einen oder
mehrere zweite Eingangskanäle (9, 10, 12, 14), welche die Akquisition von Informationen,
welche die Funktion des Systems oder der Baugruppe betreffen, ermöglichen, und andererseits
an eine Steckverbindung (13), welche ihrerseits auf Wunsch mit einem externen Terminal
verbunden werden kann, angeschlossen ist,
. - mindestens drei Speicherzonen enthält, von denen zwei unlöschbar sind und in einem
einzigen Speicher (5) zusammengefaßt werden können, z.B. vom Typ "EPROM", um einerseits
die mit dem System oder mit der Baugruppe selbst zusammenhängenden und in der Fertigung
eingetragenen Informationen, und andererseits Informationen im Zusammenhang mit der
Statusveränderung des Systems oder der Baugruppe auf reaktualisierbare Weise anläßlich
eines jeden technischen Eingriffs zu speichern, während die dritte Speicherzone löschbar
ist und einen Speicher belegt, z.B. vom Typ EEPROM (6), welcher für die Speicherung
von über die eingangs genannten zweiten Eingangskanälte (9, 10, 12, 14) gelieferte
Informationen bestimmt ist.
9. Elektronische Vorrichtung zum Überwachen und Speichern von Informationen gemäß Patentanspruch
8, dadurch gekennzeichnet, daß das System der elektronischen Schaltung (1), welche
der eingangs genannten Vorrichtung entspricht, einen einzigen Bauteil bildet, welcher
alle die elektronische Schaltung (1) bildenden Elemente in einem Gehäuse (30) zusammenfaßt
und mindestens acht zweite Eingangskanäle (10) für analoge und/oder numerische Kanäle
(13) umfaßt, wobei die Ausgangsverbindungen (13) die Wiedergabe der Informationen
über eine Schnittstelle zum externen Terminal an das System oder an die Baugruppe
sowie an jeglichen weiteren Verbindungsstift für die Versorgung (26, 27) und Hilfsfunktionen
ermöglichen.
10. Elektronische Vorrichtung zum Überwachen und Speichern von Informationen gemäß irgendeinem
der Patentansprüche 8 und 9, dadurch gekennzeichnet, daß der eingangs genannte Taktgeber
als Quartz (8)-Oszillator (7) ausgeführt ist und in Verbindung mit einer Zeitbasis
(18) mit Zählern vom Typ 16 Bits die Erarbeitung von Zeitimpulsen zum Datieren der
gespeicherten Informationen gemäß einer konstanten Zeiteinheit ermöglicht.
1. A monitoring and filing process of information related to any assembly or sub-assembly
such as electronic cards, electric circuits, mechanical equipment or machines, having
an internal or external electrical supply source and using a central unit associated
to at least one data storage memory, the connections with the said assembly or sub-assembly
and a clock, characterised in that, when manufacturing the said assembly or sub-assembly
:
- an electronic circuit 1, comprising at least the central unit with at least two
types of memory, an unerasable one (5) for example ofthe EPROM type, and the other
one 6 which is erasable, for example of the EEPROM type, is integrated on the assembly
or sub-assembly ;
- all the permanent information linked to the assembly or sub-assembly is memorised
in an area of the unerasable memory 5 ;
- electronic circuit 1 is connected to the assembly or sub-assembly by a first input
path 26,27 allowing its electric supply and by one or more second inputs paths 9,
10, 12, 14 allowing the acquisition of information related to the operation of the
assembly or sub-assembly on the one hand, and a connector 13 possibly connected, on
request to an external terminal, on the other hand ;
- the central unit is programmed in a known manner to be able to read the data contained
in memories 5 and 6, at any moment during the operation of the assembly by means of
the said external terminal, and manage the data from this terminal by classifying
and storing them in one of memories 5 and 6, and monitor and manage the information
from the second input paths;
- thanks to an external terminal connected to said connector 13 of the assembly or
sub-assembly, it is possible to enter and store all the information linked to the
condition of the assembly or sub-assembly, with the date of the event concerned and
in an unerasable area of memory 5 of said electronic circuit 1, but with a possible
updating, after the fabrication and every time its condition is modified, during its
utilisation such as the technical interventions and successive affectations.
2. An information monitoring and filing process according to claim 1, characterised in
that any information linked to this operation, such as the charging and/or implementation,
the number of total running hours, as well as the occurrence of anomalies the nature
of which are provided elsewhere or which may be noted on the said second input paths
(9, 10, 12, 14) and on the said electronic circuit 1 itself, is noted and stored in
the erasable memory 6 of said electronic circuit 1, in an automatic, evolving and
periodical or not manner, during the operation itself of the assembly or sub-assembly
located within its operating framework.
3. An information monitoring and filing process according to any of claims 1 and 2, characterised
in that on request the said connector 13 associated to the said electronic circuit
1 is connected to an external terminal and then all the said information stored in
the said memory 5, 6 ofthe said circuit 1 are read.
4. An information monitoring and filing process according to any of claims 1 to 3, characterised
in that the said information storage memories 5, 6 are protected by an access code,
written during the first writing and which must be known in order to read and write
in the said memory.
5. An information monitoring and filing process according to any of claims 1 to 4, characterised
in that the information from other assemblies or subassemblies temporarily or definitely
connected to the latter which do not have their own electronic circuit 1, is stored
in one ofthe memories of electronic circuit 1.
6. An information monitoring and filing process according to any of claims 1 to 5, characterised
in that other values of parameters noted in other points to preserve the operating
profile of the assembly or sub-assembly at the instant ofthe anomaly, are noted and
stored in a memory area of erasable memory 6 and synchronised with the recording of
an anomaly noted on one ofthe paths of the said second input paths 9, 10, 12, 14.
7. An information monitoring and filing process according to any of claims 1 to 6 characterised
in that the said second paths 10 from the various points of the assembly or sub-assembly
according to maximum and minimum value of instruction are continuously monitored according
to the programmed and modifiable instructions, and the actual value noted only when
these values are exceeded corresponding then to an anomaly ; the said record can be
associated to an external information output 16, such as an alarm 15.
8. An electronic device of information monitoring and filing process related to any assembly
or sub-assembly and comprising a central unit associated to a least one information
storage memory, the connections to the said assembly or sub-assembly, a clock and
a converter, characterised in that :
- the said elements comprising the said central unit and which are mentioned above,
compose an electronic circuit 1, which is integrated on the assembly or sub-assembly
itself, the said connections being carried out continuously and definitely during
the fabrication,
- and in that this circuit 1
* is connected to the assembly or sub-assembly by a first input path 26, 27 allowing
its electric supply and by one or more input paths 9, 10, 12, 14 allowing the acquisition
of information related to the operation of the assembly or sub assembly on the one
hand and, to a connector 13 which can itself be connected to an external terminal
on request, on the other hand,
* comprises at least three memory areas, among which two cannot be erased and are
grouped in a single memory 5, for example of the "EPROM" type, to store information
linked to the assembly or sub-assembly itself and written when fabricated on the one
hand, and information which can be reupdated, linked to the change of condition of
the assembly or sub-assembly during each intervention on the latter, and whose third
memory area can be erased, filling a memory, for example of the EEPROM type 6, to
store the information from the said second input paths 9, 10, 12, 14.
9. An electronic device for information monitoring and filing according to claim 8 characterised
in that the assembly of electronic circuit 1 corresponding to the said device is a
unique component grouping in a single box 30 all the elements composing the said electronic
circuit 1 and comprising at least eight second input paths 10 for analogical and/or
digital paths, the output connections 13 allowing the restitution of the information
through an interface towards a terminal external to the assembly or sub-assembly and
any other connecting pin for its supply 26, 27 and annex functions.
10. An electronic device for information monitoring and filing according to any of claims
8 and 9 characterised in that the said clock is a quartz 8 oscillator 7 which allows
the elaboration of time signals to date the information stored in memory according
to a constant time unit, in association with a time base 18, comprising 16-byte type
counters.