[0001] La présente invention appartient au domaine des encres d'impression. Plus particulièrement,
elle se réfère à un récipient ou conteneur temporaire pouvant contenir une quantité
prédéterminée d'encre, ce récipient étant transportable et jetable et dont les matériaux
peuvent être détruits ou récupérés, respectivement.
[0002] Jusqu'à présent, les encres d'imprimerie, en particulier les encres d'impression
en taille-douce qui se présentent sous forme de pâte extrêmement visqueuse et thixotropique,
sont transportées depuis le fabricant d'encre à l'utilisateur dans des bidons, généralement
en acier, contenant environ 25 kg d'encre. Ces bidons sont lourds par eux-mêmes, ils
sont onéreux, et ils occupent en plus beaucoup de place sur les palettes de transport;
il en résulte qu'un envoi par palettes présente un mauvais rapport entre le volume
et le poids de la charge. En plus le volume d'air restant dans le bidon provoque le
risque qu'une peau se forme à la surface de l'encre.
[0003] Il n'est pas question de vider par écoulement le contenu du bidon dans les bacs encreurs
de l'imprimeuse car la pâte est trop visqueuse; on doit placer un plateau comportant
un trou au milieu sur la surface de l'encre contenue dans le bidon, le plateau est
mis sous pression, et une pompe en va-et-vient aspire l'encre à travers le trou du
plateau. Puisque le bidon doit être pressurisé, on ne peut pas utiliser des bidons
légers; il est nécessaire que le bidon supporte la pression. En plus, il est très
pénible de nettoyer le bidon après vidange - qui laisse toujours une quantité non
négligeable d'encre qui peut être d'environ 500 g dans le bidon - ,et ce nettoyage
demande beaucoup de temps et de solvant ou d'autre produit de nettoyage. Il est hors
de question de jeter le bidon après vidange.
[0004] Le but de la présente invention est de créer un emballage temporaire pour le transport
des encres d'imprimerie, en particulier mais pas exclusivement, des encres taille-douce,
qui supprime tous les désavantages énumérés ci-dessus. Ce but est atteint par le récipient
temporaire selon l'invention qui est défini dans la revendication indépendante 1,
des exécutions spéciales faisant l'objet des revendications dépendantes.
[0005] Le récipient de l'invention se compose de deux parties, à savoir un emballage extérieur
et un emballage intérieur. L'emballage intérieur est flexible, de préférence hermétiquement
clos et imperméable aux gaz et à la lumière, et fabriqué à partir d'une feuille en
matière synthétique. L'emballage extérieur supporte le poids de l'encre qui est contenue
dans l'emballage intérieur; c'est un prisme droit, c'est-à-dire un corps solide (qui
est naturellement creux pour former le récipient) ayant deux bases égales et parallèles
polygonales, les arêtes latérales du corps étant perpendiculaires aux bases. Les bases
peuvent être carrées, pentagonales, hexagonales, octogonales etc.; pour les raisons
qui seront expliquées plus bas, on préfère une base octogonale à angles égaux dont
les côtés opposés ont la même longueur; il ne s'agit pas forcément d'octogones réguliers;
bien au contraire, une certaine forme non régulière de l'octogone est préférée, ce
qui sera décrit plus bas.
[0006] L'emballage extérieur est fait de préférence en carton, tout spécialement en carton
ondulé, bien que toute autre matière solide et résistante puisse être utilisée, par
exemple les matières synthétiques renforcées, telles que celles fabriquées à partir
de déchets de matières plastiques. Cet emballage extérieur renferme l'emballage intérieur
qui est de préférence un tube fait d'une feuille flexible composite, fermé par pliage
et thermosoudage et, une fois rempli d'encre d'impression, fermé de la même manière
en haut, mais cette fois sous vide. La feuille composite comprend de préférence une
couche de polyéthylène ou de tout autre polyoléfine à l'intérieur, venant en contact
avec l'encre, cette couche devant naturellement être inerte par rapport à l'encre.
Puis, cette couche intérieure est recouverte d'une feuille imperméable aux gaz, en
particulier à l'oxygène et à la vapeur d'eau, à la lumière et, à plus forte raison,
à tous les liquides. Généralement, on utilise des métaux tels que l'aluminium pour
cette couche, mais il est en principe également possible de recourir aux matières
plastiques fortement pigmentées, par exemple au noir de carbone. Finalement, on a
prévu une couche extérieure dans cette feuille composite; cette couche extérieure
protège la feuille d'aluminium et est constituée par un polyester ou toute autre matière
flexible et résistante telle que les polyuréthanes. Si une protection contre la lumière
n'est pas nécessaire, on peut omettre la couche intermédiaire décrite.
[0007] En ce qui concerne les épaisseurs, la couche interne a une épaisseur comprise entre
70 et 100 µm, la couche intermédiaire, de préférence en aluminium, entre 9 et 12 µm,
et la couche extérieure entre 8 et 15 µm.
[0008] L'emballage extérieur a une section polygonale. Un but de la présente invention était
de créer un emballage qui prend le moins de place sur une palette de transport, bien
connue, et utilisée partout dans le monde entier, spécialement en Europe où ses dimensions
sont normalisées; ces palettes présentent une surface de chargement de 80 cm sur 120
cm. Ce but qui vient d'être défini doit cependant prendre en considération le fait
qu'un emballage intérieur, normalement de section circulaire, doit être placé dans
l'emballage extérieur. Or, la place sur une palette est la mieux utilisée par des
emballages carrés; mais dans ces emballages carrés, un sac circulaire est difficile
à introduire, et malgré sa flexibilité, il ne s'adapte que très peu aux parois intérieures
de l'emballage qui risque d'ailleurs d'éclater car il renferme des volumes vides,
non occupés par le sac contenant l'encre. Par contre, un emballage extérieur à section
circulaire, donc un tambour, serait le mieux adapté au sac qui forme l'emballage intérieur
mais beaucoup de place serait perdue non seulement sur les palettes mais également
dans les entrepôts.
[0009] On a donc trouvé, selon un aspect important de l'invention, qu'une forme de prisme
octogonal présente beaucoup d'avantages bien que toute autre forme polygonale soit
également utilisable. La forme octogonale constitue un bon compromis entre la forme
circulaire et la forme carrée. On peut utiliser un octogone régulier mais, afin de
mieux encore utiliser la place sur une palette, on a trouvé qu'un octogone spécial
est particulièrement avantageux; il s'agit d'un carré dont les angles sont coupés
de telle façon que les nouvelles arêtes ainsi formées sont plus courtes que les côtés
restants qui proviennent du carré primitif. En d'autres termes, on a repoussé deux
paires orthogonales d'arêtes d'un octogone régulier vers l'extérieur.
[0010] Par exemple, si l'on regarde la largeur de la palette normalisée qui est de 80 cm,
ou la longueur d'une palette subdivisée qui est également de 80 cm, on a divisé cette
mesure par trois pour obtenir environ 26 cm. Cette dimension est celle du carré primitif.
Ensuite, puisque la cuve destinée à recevoir l'emballage intérieur a un diamètre de
30 cm, on découpe les quatre angles du carré de façon à obtenir une nouvelle diagonale
de 30 cm, la diagonale d'origine étant de 36,8 cm environ, donc on a coupé deux fois
3,4 cm sur la diagonale. L'octogone ainsi formé comporte donc, de manière alternante,
un premier côté de

environ et un second côté de

environ. Ces mesures sont assez approximatives vu les tolérances de fabrication des
articles en carton ondulé. Les angles entre les côtés sont égaux et ont la valeur
de celle de l'octogone régulier, à savoir 135°.
[0011] En règle générale, le rapport entre les premiers et les seconds côtés doit être compris
entre 2:1 et 5:1, préférablement entre 2:1 et 3:1, et plus préférablement encore s'élève
à 2,4:1 environ.
[0012] En ce qui concerne l'espace sacrifié à la coupure des coins du carré primitif, une
limitation convenable pour cet espace est Q ≦ 10 % de la superficie du carrée primitif.
Après un calcul simple, on arrive aux deux relations suivantes:

et

où:
- x=
- la fraction totale decoupée de la diagonale du carré primitif;
- b=
- la largeur des seconds côtés 36 a/b,
- d=
- la largeur des premiers côtés 34 a/b.
[0013] Si le quotient b/d est compris entre 1:2 et 1:5, comme mentionné ci-dessus, alors
x est compris entre 0.21 et 0.11 environ, et Q entre 0.088 et 0.024 environ.
[0014] On a constaté, de manière surprenante, que la résistance à l'écrasement d'un tel
emballage est bien supérieure à celle d'un emballage carré et égale essentiellement
à celle d'un emballage circulaire, les dimensions étant choisies pour être comparables.
Ce sont surtout les arêtes verticales qui se trouvent renforcées, ce qui assure un
empilage des récipients.
[0015] Pour remplir le récipient selon l'invention, on peut d'abord placer l'emballage intérieur,
fermé en bas par thermosoudage ou thermocollage, dans l'emballage extérieur puis remplir
le récipient. Ensuite, l'emballage intérieur est fermé de la même façon, cette fois
sous vide, et l'emballage extérieur est également fermé en rabattant et collant les
pattes de fermeture. Mais on peut aussi remplir et fermer d'abord l'emballage intérieur
et le glisser ensuite, à l'aide d'un court tube conique ayant un diamètre approprié,
dans l'emballage extérieur.
[0016] Pour vider le récipient selon l'invention, on peut procéder selon deux méthodes dont
le choix dépend de l'utilisation:
[0017] progressive (lente) pour les encres prêtes à l'emploi qui alimentent une machine
à imprimer; ou bien
rapide pour les encres de base destinées à la fabrication d'encres fines à la teinte.
[0018] Dans le premier cas, le vidange se fait par une pompe suceuse comportant un plateau
de poussée et l'action d'un piston en va-et-vient; ce dispositif est connu. On sort
le sac de son carton en déchirant le carton au moyen d'une languette prévue à cet
effet dans la moitié inférieure du carton, et on place le sac dans un récipient cylindrique
solide en acier inoxydable, spécialement étudié et ayant un diamètre intérieur correspondant
au diamètre du sac. On fait une ouverture circulaire sur le dessus du sac. Le plateau
de la pompe vient s'appuyer sur le sac depuis le haut et le force à s'appliquer contre
la paroi du récipient, et puis le piston commence son action d'extraction de l'encre
par succion. Le sac s'écrase progressivement. A la fin, on le récupère au fond du
récipient sous forme de mince galette contenant encore 250 g à 500 g d'encre.
[0019] Dans le deuxième cas, on ouvre le carton de la même manière, par déchirure préparée
du carton et on place le sac dans un récipient cylindrique solide spécifiquement étudié,
ayant un trou circulaire central au fond et un disque circulaire percé d'un trou circulaire
également, mais de diamètre plus petit par-dessus. Le récipient avec le sac dedans
est mis sur une presse, puis le sac est percé au fond à travers le trou du disque.
Ensuite le plateau de la presse exerce une forte pression sur le sac et pousse l'encre
à sortir par le fond et à tomber dans une cuve placée au-dessous de la presse. Le
trou circulaire du disque qui est plus petit que celui du récipient assure que le
récipient ne se salit pas. On peut aussi prévoir plusieurs disques interchangeables
ayant des trous de diamètres différents selon la fluidité de l'encre à extraire. Lorsqu'on
ne veut pas vider le sac entièrement, on peut le laisser dans le récipient à trou
et obturer le trou par un bouchon approprié, par exemple un couvercle en plastique
tel qu'il est utilisé pour les tubes en carton.
[0020] Dans le dessin, on a représenté un mode d'exécution du récipient selon l'invention:
- La fig. 1
- montre une vue en perspective d'un récipient préféré;
- la fig. 2
- est une vue en perspective de l'emballage intérieur encore contenu dans l'emballage
extérieur qui a été déchiré et retiré en partie;
- la fig. 3
- est une vue de dessus de l'emballage extérieur du récipient;
- la fig. 4
- montre le remplissage du récipient; et
- la fig. 5
- montre la fermeture du récipient.
[0021] On distingue dans la fig. 1 le corps 10 de l'emballage extérieur du récipient selon
l'invention. Cet emballage est en carton ondulé et fabriqué de manière connue à partir
d'un patron plat. Le patron est plié puis collé le long de l'arête 12. La languette
de déchirage 14 finit dans cette arête 12. Vers le haut, l'emballage est fermé par
quatre rabats collés dont on ne voit que les deux rabats supérieurs 16, 18. En plus,
l'emballage en carton ondulé 10 comporte des pattes 20 formant, lorsqu'on les enfonce,
des ouvertures de saisie, les pattes étant étampées dans le carton et perforées partiellement
pour qu'elles restent attachées au corps 10.
[0022] La fig. 2 montre l'emballage intérieur 24, à savoir un sac en une feuille composite
telle que décrite ci-dessus. Le sac peut être un tube ou tuyau extrudé à section circulaire;
dans le présent exemple, il est obtenu en collant deux longueurs de feuille composite
superposées le long de leurs bords, et il est fermé en haut en mettant le tube à plat
et en collant la feuille ensemble, formant ainsi une bande de fermeture 26. Le sac
24 se trouve encore debout dans la partie inférieure déchirée 22 de l'emballage extérieur
10.
[0023] Finalement, la fig. 3, qui est une vue schématique du dessus du récipient selon le
présent exemple, montre le carré d'origine (fictif) 30 qui a servi de base pour dessiner
l'octogone 32. Cet octogone comprend deux paires d'arêtes longues 34a, 34b, opposées
par le centre, et deux paires d'arêtes courtes 36a, 36b, également opposées par le
centre. La dimension linéaire 38 est celle qui détermine l'encombrement du récipient,
par exemple sur une palette, et la dimension linéaire 40 est la distance des arêtes
courtes opposées 36a, 36b qui détermine la capacité de l'emballage intérieur 24. Ce
dernier est symbolisé par le contour pointillé 42. On voit que l'emballage intérieur
s'adapte bien aux parois internes de l'emballage extérieur.
[0024] La galette qui se forme après la vidange du sac et son écrasement, peut être soumise
à des traitements de récupération d'encre et d'aluminium au moins. L'emballage extérieur
10 peut être brûlé sans laisser de résidus nocifs ou autrement dangereux, par exemple
dans les installation d'incinération des ordures. Il peut aussi être recyclé.
[0025] De cette manière, l'invention présente l'avantage additionnel que le nouveau récipient
temporaire est non polluant et respecte l'environnement. Ce récipient est avantageusement
applicable pour des unités de confection de l'encre de 10 kg à 100 kg, et plus spécifiquement
pour les unités conventionnelles de 25 kg.
[0026] Le remplissage du récipient est réalisé de manière à ce qu'aucune poche d'air ne
se forme entre l'encre et la paroi du sac. Car il est connu que les encres à base
d'huile végétale forment un epeau en contact avec l'oxygène de l'air. On empêche la
formation de poches d'air grâce à une méthode de remplissage mécanique et automatiquement
contrôlée par un ordinateur qui maintient une distance à peu près constante, durant
toute l'opération, entre la surface de l'encre et la buse de remplissage.
[0027] En plus, les encres d'impression en taille-douce, pour lesquelles les emballages
selon l'invention ont été particulièrement conçus, ont une viscosité élévée, par exemple
plus que 3 Pa s à 40 °C, et souvent plus que 7 Pa s. Par conséquent, ces encres ne
peuvent pas être versées comme des liquides et ne remplissent un espace prévu tel
qu'un emballage que très lentement, ce qui est inacceptable pour un procédé industriel.
Ce problème est également résolu par cette méthode de remplissage mécanique.
[0028] Une installation préférée pour la mise en oeuvre de ce procédé de remplissage selon
les fig. 4 et 5 consiste essentiellement en un support 51 pour l'emballage 50 et une
buse 53. A l'orifice 55 de la buse 53 se trouve une vanne 54 munie à l'intérieur de
lames 56 mobiles. Les lames 56 servent à fermer l'orifice 55 et représentées à l'état
ouvert. L'encre 57 coule sous pression par la buse 53 et s'ajoute à l'encre 58 déjà
arrivée dans l'emballage 50.
[0029] Par un mouvement de la buse 53 et/ou du support 51 commandé par l'ordinateur, la
distance ente l'orifice 55 et la surface de l'encre 58 dans l'emballage 50 est maintenue
constante pendant tout le remplissage. De même, une surface plane, c'est-à-dire minimale,
de l'encre 58 est obtenue, ainsi qu'un contact étroit du sac 24 et de l'emballage
extérieur 10.
[0030] Pour éviter la formation de peaux pendant le stockage des emballages remplis, le
sac 24 est fermé sous vide de manière étanche. La meilleure manière consiste à souder
le sac à chaud. Une soudure de bonne qualité ne s'obtient que si les surfaces du sac
restent exemptes de traces d'encre. Pour assurer un excellent maintien de la propreté
du sac dans la zone à souder, des méthodes et des équipements adaptées ont été développés.
Il est bien connu que les encres à base de résine et d'huiles végétales forment facilement
des fils qui souillent les outils et équipements utilisés pour les manipuler. Aussi,
la vanne 54 comporte-elle un mécanisme de fermeture adapté et équipée d'un coupe-fil
très efficace qui assure que le sac ne soit pas taché d'encre à l'arrivée et au départ
de sa position de remplissage sous la buse, le long d'une chaîne de remplissage. Selon
la fig. 4, la fermeture de l'orifice 55 est effectuée par l'insertion des lames 56.
En d'autres mots, la vanne 54 coupe le fil à la manière d'un sphincter qui s'élargit
pour laisser passer un fluide et qui se referme quand le flux est arrêté.
[0031] De même, la mise sous vide a été conçue pour être très rapide. Par cette rapidité,
l'encre qui pourrait couler sous l'effet de la pression atmosphérique et se placer
dans la zone du sac qui doit être soudée, n'a pas le temps de se déplacer avant qu'un
vide d'air suffisant n'ait été obtenu et que la soudure soit réalisée.
[0032] La fig. 5 montre la condition remplie et mise sous vide de l'emballage après que
l'air ait été rapidement aspiré moyennant le conduit de vide 60. Puisque l'encre ne
s'est pas déformée à cause de sa viscosité, le sac intérieur 24 de l'emballage épouse
la masse d'encre 58 quasiment solide. Au-dessus de l'encre 58, le sac s'est bien fermé
sous la pression atmosphérique et forme ainsi la zone de sondage 62.
[0033] Le procédé et les dispositifs de remplissage ne représentent que des exemples préférés,
et le spécialiste peut développer des modifications sans sortir du domaine de l'invention.
1. Récipient temporaire pour encres d'imprimerie, en particulier pour encres d'imprimerie
en taille-douce, caractérisé en ce qu'il est composé d'un emballage extérieur (10)
en matière rigide ayant la forme d'un prisme droit, et d'un emballage intérieur (24)
en matière flexible sous forme d'un sac pouvant être fermé hermétiquement.
2. Récipient selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'emballage extérieur (10)
est en carton, de préférance en carton ondulé, et de section transversale octogonale.
3. Récipient selon la revendication 2, caractérisé en ce que cette section octogonale
est formée d'un carré (30) dont les quatre angles sont coupés à 45°, la largeur des
seconds côtés (36a, 36b) ainsi formés étant plus petite que la largeur des premiers
côtés (34a, 34b) restants du carré primitif (30).
4. Récipient selon la revendication 3, caractérisé en ce que le rapport entre la largeur
des premiers côtés (34a, 34b) et la largeur des seconds côtés (36a, 36b) est compris
entre 2:1 et 5:1, preférablement entre 2:1 et 3:1, plus préférablement s'élève à 2.4:1
environ.
5. Récipient selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que la distance entre deux
côtés seconds opposés est à une fraction de la diagonale du carré (30) égale à ou
supérieure à 0.78, cette fraction se situant préférablement dans une plage de 0.78
à 0.90.
6. Récipient selon une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce qu'il est adapté pour
être transporté sur une palette européenne normalisée ou une subdivision d'une telle
palette, ayant une dimension de largeur ou de longueur, respectivement, de 80 cm,
les côtés du dit carré primitif ayant une longueur de 26 cm environ et la distance
entre les côtés opposés d'une paire de seconds côtés (36a, 36b), formés par la découpe
du carré primitif, étant de 30 cm environ.
7. Récipient selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce
que l'emballage intérieur est constitué par un sac formé par deux longueurs superposées
d'une feuille flexible, réunies par collage ou soudage des bords longitudinaux.
8. Récipient selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le matériau
de l'emballage intérieur (24) est une feuille composite en matière synthétique renfermant
une couche imperméable aux gaz et de préférence également à la lumière et que la feuille
composite est constituée par une couche interne en polyoléfine, ayant une épaisseur
comprise entre 70 et 100 µm, une feuille intermédiaire en aluminium d'une épaisseur
comprise entre 9 et 12 µm, et une couche extérieure en polyester d'une épaisseur comprise
entre 8 et 15 µm.
9. Récipient selon l'une quelconque des revendications 2 à 8, caractérisé en ce que l'emballage
extérieur (10) en carton ondulé est équipé d'une languette de déchirage (14) périphérique
comportant une patte de saisie et située dans la moitié inférieure du prisme qui constitue
l'emballage.
10. Récipient selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce
qu'il est rempli d'encre d'impression, en particulier d'encre d'impression en taille-douce.
11. Récipient selon une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que l'emballage intérieur
est fermé par thermosoudage ou thermocollage sous vide.
12. Procédé de remplissage du récipient selon l'une des revendications 1 à 11, caracterisé
en ce que l'encre est introduite sous pression par une buse (53), et que la distance
de l'orifice (55) de la buse (53) est maintenue à peu près constante durant toute
la procédure de remplissage.
13. Procédé selon la revendication 12, caracterisé en ce que pour terminer le remplissage,
l'orifice (55) est fermé par une vanne (53) arrangée proche de l'orifice (55) et comportant
un moyen de fermeture agissant à la manière d'un coupe-fil.
14. Procédé de remplissage du récipient selon l'une des revendications 1 à 11 ou selon
les revendications 12 ou 13, caracterisé en ce qu'après le remplissage du récipient
(50), le récipient est mis sous vide assez rapidement, pour que l'encre ne se déforme
pas sensiblement pendant ce temps, pour que l'emballage intérieur (24) épouse la masse
de l'encre (58) et se ferme au-dessus de l'encre (58) en créant une zone libre (26)
d'encre et pouvant être soudé.