[0001] La présente invention concerne un perfectionnement au guidage, en approche et à l'atterrissage,
d'aéronefs opérant en catégorie 2 ou 3A selon la certification d'organismes civils
reconnus tels que la DGAC, la FAA ou le JAA afin de rendre les aéronefs aptes à opérer
en catégorie immédiatement inférieure 3A ou 3B, cela à un moindre coût.
[0002] Les aéronefs opérant en catégorie 2 ou 3A doivent avoir, en approche à l'atterrissage,
une visibilité verticale minimum ou hauteur de décision DH (Decision Height) de 50
pieds et une visibilité horizontale minimum ou portée visuelle de piste RVR (Runway
Visual Range) de 200 mètres.
[0003] Ces limites de visibilité requises en catégorie 2 ou 3A sont adoptées pour des aéronefs
équipés d'un pilote automatique contrôlé par une centrale anémo-barométrique ADC (Air
Data Computer) fournissant l'altitude et la vitesse verticale, et par une centrale
de référence de cap et d'assiette AHRS (Attitude Heading Reference System) sans plate-forme
inertielle, associée à une boussole fournissant les assiettes longitudinale et transversale,
les accélérations verticale et horizontales selon les trois axes, et le cap magnétique.
[0004] Malgré des performances déjà fort honorables les niveaux de certification 2 ou 3A,
ne suffisent pas à certaines compagnies qui opèrent dans des contrées météorologiquement
défavorisées car le respect des minima de visibilité de ces niveaux de certification
oblige à dérouter une proportion non négligeable des vols et entraîne un manque à
gagner important.
[0005] En conséquence, il existe un réel besoin de pouvoir faire évoluer les équipements
d'un aéronef certifiés en catégorie 2 ou 3A vers la catégorie de certification immédiatement
inférieure 3A ou 3B pour réduire les minima de visibilité et permettre des approches
à l'atterrissage dans des conditions de moindre visibilité.
[0006] Une manière de faire est de changer le pilote automatique par un autre certifié en
catégorie inférieure. Cette opération a l'inconvénient d'être coûteuse car elle peut
impliquer le changement d'une centrale de référence d'attitude et de cap AHRS sans
plate-forme inertielle par une centrale de classe inertielle type IRS (Inertial Reference
System).
[0007] Une autre manière de faire pour apporter le surcroît de performances nécessaire est
d'ajouter, à l'équipement de guidage d'un aéronef certifié en catégorie 2 ou 3A, un
viseur tête haute HUD (Head Up Display) pour constituer un système hybride. Cet ajout
a l'avantage de pouvoir se faire sous la forme d'un kit de mise à niveau pouvant être
approvisionné directement par les compagnies aériennes et de s'insérer de façon harmonieuse
sans modification majeure de l'architecture du système existant.
[0008] Les exigences pour la certification en catégories 3A et 3B des systèmes hybrides
avec viseur tête haute sont réglementées par les autorités de certification (groupe
JAR AWO et AC 120-28C FAR en particulier). Elles font apparaître de nouvelles contraintes
qui sont celles de disposer d'informations de référence primaire de qualité supérieure
et de nature différente à celles exigées strictement au titre de la catégorie déjà
certifiée 2 ou 3A, donc pas nécessairement disponibles, comme par exemple, l'information
de vitesse sol FPV (Flight Path Vector).
[0009] Il est donc nécessaire de proposer une source nouvelle d'élaboration de ces informations.
[0010] Ce problème est traditionnellement résolu par l'emport d'une centrale de classe inertielle
type IRS ou par une mise à niveau AHRS/IRS impliquant pour la dernière solution une
recertification du pilote automatique. Bien que techniquement satisfaisantes ces solutions
présentent un intérêt économique médiocre étant donné le coût à l'achat et à la maintenance
d'une centrale de classe inertielle.
[0011] Par ailleurs, il est de plus en plus envisagé d'équiper les aéronefs de récepteur
de positionnement par satellites GPS (Global positioning System) afin de faciliter
leur localisation et leur navigation. Dans cette perspective, un standard avionique
(le TSO C 129c1 ) a été récemment établi sur les caractéristiques minimales que doit
présenter un récepteur GPS embarqué à bord d'un aéronef. Ce standard impose au récepteur
GPS de donner en plus des coordonnées de position: longitude, latitude et altitude
les vitesses horizontales est-ouest, nord-sud et verticale du porteur.
[0012] Le but de l'invention est de proposer une solution à moindre coût, permettant de
répondre aux besoins de compagnies aériennes voulant abaisser leur minima d'exploitation
en phase d'approche de précision, de la catégorie certifiée 2 ou 3A vers la catégorie
certifiée immédiatement inférieure 3A ou 3B au moyen d'un système hybride à base d'une
centrale de référence d'attitude et de cap à bas coût AHRS, et d'un viseur tête haute
utilisant, pour élaborer le vecteur vitesse sol FPV à afficher, les possibilités d'un
récepteur GPS au standard avionique, et évitant l'emport d'une centrale de classe
inertielle.
[0013] Elle a pour objet un procédé de surveillance et de guidage d'aéronef pour atterrissage
de précision appliqué à un aéronef pourvu d'une centrale de référence d'attitude et
de cap AHRS qui est équipée d'une boussole et qui délivre, entre autres, le cap magnétique
Ψ
m et l'accélération verticale a
z, d'une centrale anémo-barométrique ADC fournissant, entre autres, la vitesse verticale
barométrique V
zB, d'un récepteur de positionnement par satellites GPS au standard avionique délivrant
en plus des coordonnées de position latitude, longitude et altitude, les vitesses
horizontales est-ouest et nord-sud V
EO et V
NS, et d'un viseur tête haute sur lequel est affiché une ligne d'horizon artificiel
et le vecteur vitesse sol FPV. Ce procédé consiste à situer l'extrémité du vecteur
vitesse sol FPV sur le viseur tête haute au moyen de deux coordonnées angulaires,
l'une verticale de pente FPA (Flight Path Angle) référencée par rapport à la ligne
d'horizon artificielle et tirée de la relation :
où V
zBI est la vitesse verticale baro-inertielle résultant d'une hybridation entre la vitesse
verticale barométrique V
zB délivrée par la centrale anémo-barométrique ADC et l'accélération verticale a
z délivrée par la centrale de référence d'attitude et de cap AHRS,
l'autre horizontale de route Δ référencée par rapport à la médiane verticale de l'écran
du viseur tête haute symbolisant le plan vertical longitudinal médian de symétrie
de l'aéronef et tirée de la relation :
où decl est la déclinaison magnétique.
[0014] Elle a également pour objet un dispositif de surveillance et de guidage d'aéronef
mettant en oeuvre le procédé précité et comportant une centrale de référence d'attitude
et de cap AHRS qui est équipée d'une boussole et qui délivre, entre autres, le cap
magnétique Ψ
m et l'accélération verticale a
z, une centrale anémo-barométrique ADC fournissant, entre autres, la vitesse verticale
barométrique V
zB, un récepteur de positionnement par satellites GPS au standard avionique délivrant
en plus des coordonnées de position latitude, longitude et altitude, les vitesses
horizontales est-ouest et nord-sud V
EO et V
NS, un viseur tête haute sur lequel est affiché une ligne d'horizon artificiel et le
vecteur vitesse sol FPV, et un calculateur de viseur tête haute équipé :
- de moyens de calcul de la coordonnée angulaire verticale de pente FPA (Flight Path
Angle) de l'extrémité du vecteur vitesse sol FPV par rapport de la ligne d'horizon
artificiel au moyen de la relation :
où VzBI est la vitesse verticale baro-inertielle résultant d'une hybridation entre la vitesse
verticale barométrique VzB délivrée par la centrale anémo-barométrique et l'accélération verticale az délivrée par la centrale de référence d'attitude et de cap AHRS, et
- de moyens de calcul de la coordonnée angulaire horizontale de route Δ de l'extrémité
du vecteur vitesse sol FPV par rapport à la médiane verticale de l'écran du viseur
tête haute symbolisant le plan vertical longitudinal médian de symétrie de l'aéronef
au moyen de la relation :
où decl est la déclinaison magnétique.
[0015] Avantageusement, le dispositif comporte en outre un circuit de compensation de masses
magnétiques RMCU (Remote Magnetic Compensator Unit) qui opère sur la boussole et qui
permet d'affiner la mesure de cap magnétique en corrigeant l'influence des masses
magnétiques de l'aéronef.
[0016] Avantageusement, le récepteur de positionnement par satellites GPS délivre également
une information de vitesse verticale de l'aéronef qui est comparée avec l'information
de vitesse verticale de l'aéronef déduite de mesures effectuées par la centrale de
référence d'attitude et de cap AHRS et par la centrale anémo-barométrique ADC pour
réaliser un contrôle de bon fonctionnement.
[0017] Avantageusement, le récepteur de positionnement par satellite GPS est pourvu d'un
dispositif de contrôle d'intégrité permettant de s'assurer de sa disponibilité aussi
bien en phase de préparation de vol qu'en début d'approche pour un atterrissage.
[0018] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description
d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple. Cette description sera faite ci-après
en regard du dessin dans lequel :
- une figure 1 montre un schéma de principe d'un dispositif de guidage d'aéronef conforme
à l'invention ;
- une figure 2 illustre les symboles principaux apparaissant sur l'écran d'un afficheur
tête haute ; et
- une figure 3 est un schéma illustrant la façon dont est obtenue la coordonnée angulaire
de route de l'extrémité du vecteur vitesse sol FPV.
[0019] La figure 1 montre un système hybride de guidage pour aéronef à base d'un pilote
automatique et d'un viseur tête haute permettant de passer à moindre frais d'un niveau
de certification 2 ou 3A au niveau de certification immédiatement inférieur 3A ou
3B. On y distingue deux sortes d'appareillages de guidage : une première sorte d'appareillages
préexistants constituant les équipements de base d'un aéronef répondant à un niveau
de certification 2 ou 3A et une deuxième sorte d'appareillages ajoutés pour passer
au niveau de certification immédiatement inférieur 3A ou 3B.
[0020] Les appareillages préexistants constituant les équipements de base d'un aéronef répondant
à un niveau de certification 2 ou 3A sont la centrale de référence d'attitude et de
cap AHRS 1 sans plate-forme inertielle, la boussole 2 et la centrale anémo-barométrique
ADC 3.
[0021] La centrale de référence d'attitude et de cap AHRS 1 est un appareillage à bas coût
par rapport à une centrale de classe inertielle IRS qui fournit des indications d'attitude
et de cap, et l'accélération verticale.
[0022] La boussole 2 fournit le cap magnétique à la centrale de référence d'attitude et
de cap AHRS 1.
[0023] La centrale anémo-barométrique ADC 3 fournit des indications d'altitude et de vitesse
verticale.
[0024] Les appareillages ajoutés pour le passage au niveau de certification immédiatement
inférieur sont un récepteur de positionnement par satellites GPS 4 au standard avionique,
un viseur tête haute HUD 5 et son calculateur HUDC 6, et un compensateur de masse
magnétique RMCU 7.
[0025] Le récepteur de positionnement par satellites GPS 4 a sa justification dans le fait
qu'il apporte de grandes facilités à la localisation et par conséquent à la navigation
d'un aéronef moderne. Il ne fait pas de doute qu'il fera partie, à court ou moyen
terme, des équipements de navigation de base d'un aéronef moderne. D'ailleurs, il
existe dés maintenant un standard avionique pour récepteur GPS (le TSO C 129c1 ).
Le récepteur GPS, délivre, en plus de la position en latitude, longitude et altitude,
les vitesses verticale et horizontales est-ouest et nord-sud. Il fournit ces informations
sur un support multi-récepteur type ARINC 429 de sorte qu'il n'est pas nécessaire
de lui prévoir une sortie spécifique à chaque fois que l'on envisage de lui donner
une nouvelle utilisation.
[0026] Le viseur tête haute 5 est de type classique. Il est constitué d'une plaque semi-transparente
à travers laquelle le pilote voit le paysage et d'un système de projection permettant
d'afficher des symboles sur la plaque semi-transparente pour qu'ils soient vus par
le pilote en superposition avec le paysage. Les principaux symboles affichés sont,
comme on peut le voir sur la figure 2, une maquette avion 10 , une ligne d'horizon
artificiel 11 graduée en échelle de cap 12 et un réticule 13 matérialisant sous la
forme d'un petit cercle ailé la position de l'extrémité du vecteur vitesse sol FPV.
[0027] La maquette avion 10 est fixe et placée sur la référence longitudinale aéronef dans
le plan longitudinal vertical de symétrie de l'aéronef. Elle permet en liaison avec
l'échelle de cap 12, qui défile sur la ligne d'horizon artificiel 11 en fonction du
cap suivi, d'apprécier le cap suivi.
[0028] La ligne d'horizon artificiel 11 se déplace sous les indications du système de navigation
pour coïncider avec la ligne d'horizon. Elle permet, en liaison avec la maquette avion
10, d'apprécier, de manière grossière, les assiettes longitudinale et latérale de
l'aéronef.
[0029] Le réticule 13 en forme de petit cercle ailé qui matérialise la position de l'extrémité
du vecteur vitesse sol FPV en route et en pente est mobile sur l'écran du viseur tête
haute, sa position en hauteur au-dessus ou au-dessous de la ligne d'horizon artificielle
11 dépendant d'un angle de pente FPA et son décalage latéral par rapport à la médiane
du viseur tête haute passant par la maquette avion 10 dépendant d'un angle de route
Δ déterminés l'un et l'autre par le calculateur 6 du viseur tête haute.
[0030] Le calculateur 6 du viseur tête haute HUD détermine la position de la ligne d'horizon
artificielle 11 et de l'échelle de cap avec laquelle elle est graduée à partir des
indications d'assiettes longitudinale et latérale de l'aéronef données par la centrale
de référence d'attitude et cap AHRS 1. Il détermine aussi la position du réticule
13 repérant l'extrémité du vecteur vitesse sol. Pour ce faire, il calcule l'angle
de pente FPA et l'angle de route Δ du vecteur vitesse sol FPV.
[0031] Pour le calcul de l'angle de pente du vecteur vitesse sol il procède à partir de
la vitesse verticale baro-inertielle V
zBI et des vitesses horizontales est-ouest et nord-sud V
EO et V
NS par mise en oeuvre de la relation :
La vitesse verticale baro-inertielle V
zBI est obtenue classiquement par hybridation de l'altitude barométrique Z
B fournie par la centrale anémo-barométrique ADC 3 et de l'accélération verticale a
z fournie par la centrale de référence d'attitude et de cap AHRS 1, cette hybridation
consistant à intégrer l'accélération verticale a
z pour en déduire une vitesse verticale inertielle V
I, et à combiner cette vitesse verticale inertielle à l'information d'altitude barométrique
Z
B. Les vitesses horizontales est-ouest et nord-sud V
EO et V
NS sont fournies par le récepteur GPS au standard avionique.
[0032] La relation (1) met en avant le fait que la tangente de l'angle de pente FPA du vecteur
vitesse sol FPV par rapport au plan horizontal repéré par la ligne d'horizon artificielle
11 est égale au rapport de la composante verticale V
zBI, à la composante horizontale
du vecteur vitesse sol FPV.
[0033] Pour le calcul de l'angle de route Δ du vecteur vitesse sol FPV le calculateur 6
du viseur tête haute procède à partir du cap magnétique Ψ
m fourni par la centrale de référence d'attitude et de cap AHRS 1, de l'angle de route
vraie par rapport au nord géographique
ArctgVEO/VNS déduit des vitesses horizontales sol V
EO et V
NS délivrées par le récepteur GPS 4, et d'une déclinaison magnétique decl tirée d'une
table adressée au moyen de la localisation faite par le récepteur GPS 4, par mise
en oeuvre de la relation :
En effet, l'angle de route du vecteur vitesse sol FPV par rapport au nord géographique
T
RKv est donné par la valeur de l'arctangente du rapport de la vitesse horizontale est-ouest
V
EO et de la vitesse horizontale nord-sud V
NS fournis par le récepteur GPS 4. Il faut en déduire l'angle de route Δ par rapport
à la médiane verticale de l'écran du viseur tête haute passant par la maquette avion
10 c'est à dire par rapport à la référence horizontale fuselage RHF de l'aéronef.
Cela consiste, comme le montre la figure 3, à soustraire, à l'angle de route T
RKv référencé par rapport au nord géographique, l'angle de cap Ψ
m référencé par rapport au nord magnétique et la déclinaison magnétique decl comptée
positivement vers l'est.
[0034] Pour procurer une précision globale satisfaisant les niveaux requis par les opérations
en catégorie 3A ou 3B, on fait appel à une table précise de déclinaison magnétique
dans laquelle on se repère grâce à la localisation procurée par le récepteur GPS 4
et à une information de cap magnétique Ψ
m compensée au moyen d'un dispositif de compensation de masses magnétiques RMCU 7 équipant
la boussole.
[0035] Le niveau de sécurité requis est atteint en faisant appel aux redondances existant
entre les informations fournies par la centrale de référence d'attitude et de cap
AHRS 1, la centrale anémo-barométrique ADC 3 et le récepteur de positionnement par
satellites GPS 4, notamment à l'information de vitesse verticale qui est délivrée
à la fois par le récepteur de positionnement par satellites GPS 4 et par la centrale
de référence d'attitude et de cap AHRS, et en utilisant un récepteur de positionnement
par satellites GPS équipé de dispositifs de type RAIM (Receiver Autonomous Integrity
Monitoring) permettant un contrôle de l'intégrité, une prédiction de disponibilité
ou d'intégrité des informations GPS en phase de préparation de vol et une confirmation
de disponibilité ou d'intégrité des informations GPS en début d'approche d'un terrain
d'atterrissage.
[0036] Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit
et représenté mais est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de
l'art sans que l'on s'écarte de l'esprit de l'invention.
1. Procédé de surveillance et de guidage d'aéronef pour atterrissage de précision appliqué
à un aéronef pourvu d'une centrale de référence d'attitude et de cap AHRS (1) qui
est équipée d'une boussole (2) et qui délivre, entre autres, le cap magnétique Ψ
m et l'accélération verticale a
z, d'une centrale anémo-barométrique ADC (3) fournissant, entre autres, l'altitude
barométrique Z
B, d'un récepteur de positionnement par satellites GPS (4) au standard avionique délivrant
en plus des coordonnées de position latitude, longitude et altitude, les vitesses
horizontales est-ouest et nord-sud V
EO et V
NS, et d'un viseur tête haute HUD (5) sur lequel est affiché une ligne d'horizon artificiel
(11) et un vecteur vitesse sol FPV (13), caractérisé en ce qu'il consiste à situer
l'extrémité du vecteur vitesse sol FPV sur le viseur tête haute HUD (5) au moyen de
deux coordonnées angulaires, l'une verticale d'angle de pente FPA référencée par rapport
à la ligne d'horizon artificiel (11) et tirée de la relation :
où V
zBI est la vitesse verticale baro-inertielle résultant d'une hybridation entre l'altitude
barométrique Z
B délivrée par la centrale anémo-barométrique ADC et l'accélération verticale a
z délivrée par la centrale de cap et d'assiette AHRS,
l'autre horizontale d'angle de route Δ référencée par rapport à la médiane verticale
(14) de l'écran du viseur tête haute symbolisant le plan longitudinal vertical de
symétrie de l'aéronef et tirée de la relation :
où decl est la déclinaison magnétique.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la déclinaison magnétique
est tirée d'une table de déclinaison magnétique dans laquelle on se repère grâce à
la localisation fournie par le récepteur de positionnement par satellites GPS (4).
3. Procédé selon la revendication 1, appliqué à un aéronef pourvu d'un récepteur de positionnement
par satellites GPS (4) délivrant une information de vitesse verticale, caractérisé
en ce que l'intégrité des équipements est testée par une comparaison des informations
de vitesse verticale délivrées par la centrale de référence d'attitude AHRS (1) associée
à la centrale anémo-barométrique ADC (3) et par le récepteur de positionnement par
satellites GPS (4).
4. Dispositif de surveillance et de guidage d'aéronef comportant une centrale de référence
d'attitude et de cap AHRS (1) qui est équipée d'une boussole (2) et qui délivre, entre
autres, le cap magnétique Ψ
m et l'accélération verticale a
z, une centrale anémo-barométrique ADC (3) fournissant, entre autres, l'altitude barométrique
Z
B, un récepteur de positionnement par satellites (4) au standard avionique délivrant
en plus des coordonnées de position latitude, longitude et altitude, les vitesses
horizontales est-ouest et nord-sud V
EO et V
NS, un viseur tête haute HUD (5) sur lequel est affiché une ligne d'horizon artificiel
(11) et le vecteur vitesse sol FPV (13), et un calculateur (6) de viseur tête haute
caractérisé en ce que ledit calculateur (6) comporte :
- des premiers moyens de calcul de la coordonnée angulaire verticale de pente FPA
de l'extrémité du vecteur vitesse sol FPV par rapport à la ligne d'horizon artificiel
(11) par mise en oeuvre de la relation :
où VzBI est la vitesse verticale baro-inertielle résultant d'une hybridation entre l'altitude
barométrique ZB délivrée par la centrale anémo-barométrique ADC (3) et l'accélération verticale az délivrée par la centrale de cap et d'assiette AHRS (1), et
- des deuxièmes moyens de calcul de la coordonnée angulaire horizontale de route Δ
de l'extrémité du vecteur vitesse sol par rapport à la médiane verticale de l'écran
du viseur tête haute HUD (5), qui symbolise le plan longitudinal vertical de symétrie
de l'aéronef, mettant en oeuvre la relation :
où decl est la déclinaison magnétique.
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un
dispositif de compensation de masses magnétique RMCU (7) corrigeant l'erreur de la
boussole (2) induite par l'influence des masses magnétiques de l'aéronef.
6. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le récepteur de positionnement
par satellites GPS (4) est pourvu d'un dispositif de contrôle d'intégrité.
7. Dispositif selon la revendication 4, pourvu d'un récepteur de positionnement par satellites
GPS (4) délivrant une information de vitesse verticale, caractérisé en ce qu'il comporte
en outre des moyens de comparaison des informations de vitesse verticale délivrées
par le récepteur de positionnement par satellites GPS (4) et par la centrale de référence
d'attitude et de cap AHRS (1) associée à la boussole (2) testant l'intégrité des équipements.