[0001] L'invention concerne un bac pourvu de moyens de freinage de la fermeture de son couvercle,
par exemple destiné à la collecte de déchets.
[0002] De nombreux bacs de collecte, et en particulier ceux à grand volume, comprennent
une cuve et un couvercle d'obturation de la cuve.
[0003] Généralement, le couvercle est monté pivotant autour d'un axe étendu à l'horizontal,
en position usuelle d'utilisation du bac.
[0004] Les bacs de collecte connus présentent des inconvénients.
[0005] Le poids de tels couvercles est d'autant plus important que la capacité du bac augmente.
Et leur fermeture sous l'effet de la gravité est rapide, voire brutale.
[0006] Il en résulte d'une part des nuisances sonores, indésirables notamment en zone habitée.
Ces nuisances ne doivent pas excéder les limites prévues légalement.
[0007] D'autre part, des accidents corporels surviennent fréquemment lors de la fermeture,
tant parmi les utilisateurs particuliers que professionnels de bacs de collecte.
[0008] Il s'agit principalement de pincements des doigts ou main de l'utilisateur refermant
le couvercle.
[0009] Des systèmes de fermeture de couvercle de bacs sont connus de l'art antérieur, notamment
des documents CH-A-517 034, CH-A-532 515, DE-B-1 244 648 et DE-A-3 129 285.
[0010] Toutefois, ces systèmes se présentent sous des formes relativement complexes et comportent
essentiellement des ressorts multi-spires nécessitant des adaptations spécifiques,
soit dans le couvercle, soit dans la cuve du bac.
[0011] L'invention a pour but de résoudre notamment ces inconvénients.
[0012] Un objet de l'invention est un bac de collecte comprenant : une cuve de collecte
; un couvercle déplaçable entre un état ouvert d'accès à l'intérieur de la cuve et
un état fermé d'obturation sensiblement hermétique la cuve ; ainsi qu'une articulation
pivotante qui relie le couvercle à la cuve et dont l'axe est généralement étendu à
l'horizontal, lorsque le bac est dans une position d'utilisation.
[0013] Dans ce bac, sont prévus des moyens de freinage du couvercle lors du passage de son
état ouvert à son état fermé. Ces moyens de freinage comprennent au moins un ressort,
par exemple métallique, dont une extrémité formant une partie rectiligne, est logée
dans un orifice de la cuve, tandis que son autre extrémité est pourvue d'une zone
d'appui, en saillie, par exemple sensiblement à l'horizontale à l'état ouvert du couvercle,
au droit d'une partie supérieure de la cuve, telle qu'un bord périphérique, et destinée
à coopérer avec une surface de contact du couvercle, la zone d'appui étant ménagée
à distance radialement de l'axe de l'articulation ; le ressort étant agencé de manière
à être actif en fin de course de fermeture du couvercle jusqu'à proximité de l'état
fermé ou jusqu'à cet état, tandis qu'il est désactivé sur le reste de la course du
couvercle.
[0014] Selon une caractéristique, la zone d'appui est en saillie avec un angle de l'ordre
de 5 à 15° par rapport à l'horizontale, à l'état ouvert du couvercle, au droit d'une
partie supérieure de la cuve, telle qu'un bord périphérique.
[0015] Suivant un autre mode de réalisation, les moyens de freinage comprennent au moins
un ressort, par exemple métallique, dont une extrémité formant une partie rectiligne,
est logée dans un orifice du couvercle, tandis que son autre extrémité est pourvue
d'une zone d'appui en saillie, par exemple sensiblement à la verticale à l'état ouvert
du couvercle, au droit d'une partie supérieure de la cuve, telle qu'un bord périphérique,
et destinée à coopérer avec une surface de contact de la cuve, ménagée à distance
radialement de l'axe de l'articulation ; le ressort étant agencé de manière à être
actif en fin de course de fermeture du couvercle jusqu'à proximité de l'état fermé
ou jusqu'à cet état, tandis qu'il est désactivé sur le reste de la course du couvercle,
de sorte que son pivotement est alors libre.
[0016] Selon une caractéristique, la zone d'appui est en saillie avec un angle de l'ordre
de 5 à 15° par rapport à la verticale à l'état ouvert du couvercle, au droit d'une
partie supérieure de la cuve, telle qu'un bord périphérique.
[0017] Selon une caractéristique, des plots d'amortisssement sont interposés entre le couvercle
et le bord de la cuve, par exemple rigidement fixés sur le bord supérieur de la cuve
en regard du couvercle.
[0018] Selon une autre caractéstique, la zone d'appui est en forme de boucle.
[0019] Selon une autre caractéristique, le ressort comporte au moins une partie d'ancrage
au bac, telle que spire, montée autour de l'axe d'articulation.
[0020] L'invention est maintenant décrite en détail, et en se reportant aux dessins annexés.
[0021] La figure 1 est une vue en perspective d'un bac de collecte conforme à un mode de
réalisation de l'invention, avec son couvercle dans un état intermédiaire avant fermeture
(en trait plein), et à l'état complètement ouvert (en trait discontinu).
[0022] La figure 2 est une vue partielle d'un bac de collecte, en coupe suivant un plan
perpendiculaire à la flèche II de la figure 1, et donc à l'axe d'articulation du couvercle,
ce dernier n'étant pas représenté.
[0023] La figure 3 est une vue partielle, arrière et d'élévation d'un bac, suivant la flèche
III de la figure 2.
[0024] La figure 4 est une vue partielle, en plan et de dessus d'un bac, suivant la flèche
IV de la figure 3.
[0025] La figure 5 est une vue partielle, en perpective avant, d'un mode de réalisation
de bac de collecte selon l'invention, dans lequel les moyens de freinage sont agencés
à proximité d'un bord latéral supérieur de la cuve, le couvercle étant représenté
dans un état intermédiaire de fermeture.
[0026] La figure 6 est une vue partielle, de côté, d'un mode de réalisation de ressort de
moyens de freinage selon l'invention, à tige unique de fixation à la cuve.
[0027] Et la figure 7 est une vue partielle, de face et suivant la flèche VII, du ressort
de la figure 6.
[0028] La référence numérique 1 désigne sur les figures 1 à 5, un bac de collecte.
[0029] Ici, le bac 1 est en polyéthylène haute densité (PEHD). Mais il peut être par exemple
en métal, au moins en partie.
[0030] Sur la figure 1, le bac 1 repose dans une position usuelle d'utilisation, sur un
plan de référence P. Il s'agit par exemple du sol.
[0031] Ici, le plan P est sensiblement horizontal. La description de l'invention est faite
en considérant le bac 1 ou ses constituants dans cette position.
[0032] Les termes "inférieur" et "supérieur" sont définis en considérant cette position.
Ils désignent respectivement une localisation proche et relativement éloignée du plan
P, perpendiculairement à ce dernier.
[0033] Similairement, les termes "horizontal" et "vertical" se référent à des orientations
parallèles et perpendiculaires au plan P, respectivement.
[0034] On précise toutefois que le bac 1 ou ses constituants peuvent prendre diverses positions
dans l'espace, différentes de celles des exemples, notamment durant son utilisation.
[0035] Dans les exemples, il s'agit d'un bac 1 de collecte de déchets.
[0036] Mais le bac 1 peut avoir d'autres destinations ou utilisations, sans sortir du champs
de l'invention. Par exemple, le bac 1 est utilisable dans le domaine de l'industrie
alimentaire.
[0037] Le bac 1 comprend une cuve 2, qui délimite un volume utile 3 de chargement intérieur.
[0038] Ce volume utile 3 a pour fonction la collecte de déchets, pour lesquels il forme
donc un récipient.
[0039] Le volume utile 3 est ici sensiblement de forme prismatique à base rectangulaire
horizontale.
[0040] Sa capacité de collecte est de l'ordre d'une à plusieurs centaines de litres, par
exemple de 100 à 1.000 litres. Le bac 1 est dit "à grande capacité".
[0041] Le volume 3 débouche extérieurement de la cuve 2, à une ouverture 4. C'est par l'ouverture
4 qu'est effectué le chargement des déchets.
[0042] Ici, l'ouverture 4 est située à une face supérieure de la cuve 2. Elle est délimitée
par un bord supérieur 5 de la cuve 2.
[0043] Le bord 5 est étendu sensiblement parallèlement au plan P, sur toute la périphérie
de la cuve 2.
[0044] Sur la figure 1 la référence 7 désigne des roues, ici au nombre de quatre. Elles
sont montées sur la cuve 2, à proximité de sa face horizontale inférieure.
[0045] Les roues 7 permettent le déplacement par roulement du bac 1 sur le plan de référence
P. Elles sont dans cet exemple directionnelles.
[0046] Egalement, le bac 1 comprend un couvercle 6.
[0047] Le couvercle 6 est articulé sur la cuve 2, de manière à être déplaçable comme indiqué
par la flèche D sur les figures 1 et 5.
[0048] En agissant, dans un sens ou dans l'autre, selon la flèche D sur le couvercle 6,
ce dernier est déplacé entre un état dit complètement ouvert (en trait discontinu
sur la figure 1), et un état dit fermé (non représenté).
[0049] A l'état ouvert, le couvercle 6 dégage l'ouverture 4 pour permettre le chargement
du volume 3. Le couvercle 6 est alors sensiblement vertical.
[0050] A l'état fermé, l'ouverture supérieure 4 est recouverte.
[0051] Et le volume 3 est obturé sensiblement hermétiquement par le couvercle 6. Ce dernier
est alors en appui contre le bord supérieur 5, généralement à l'horizontal.
[0052] La référence 8 désigne des plots d'amortissement, interposés entre le couvercle 6
et le bord 5, à l'état fermé.
[0053] Les plots 8 sont ici en matière relativement souple telle que caoutchouc, et sont
rigidement fixés sur le bord supérieur 5, en regard du couvercle 6.
[0054] Les plots 8 ont pour fonction d'amortir les nuisances sonores dues à l'entrée en
contact avec la cuve 2 du couvercle 6, lorsque ce dernier a atteint son état fermé.
[0055] Donc, les plots 8 n'agissent pas sur le déplacement D du couvercle 6.
[0056] Mais ils définissent son état fermé, tout en absorbant une partie des nuisances sonores
provoquées à l'arrivée du couvercle dans cet état.
[0057] La référence numérique 9 désigne une articulation pivotante qui relie le couvercle
6 à la cuve 2.
[0058] L'articulation 9 est généralement étendue parallèlement à l'horizontale, et définit
un axe de rotation X. Cet axe X définit aussi une direction transversale du bac 1.
[0059] L'axe X est disposé ici à proximité du bord supérieur 5, le long d'une paroi 10 dite
arrière de la cuve 2.
[0060] La paroi 10 est ici étendue sensiblement à la verticale, suivant la direction transversale
(X) du bac 1.
[0061] Le bac 1 comprend des moyens de freinage 11.
[0062] Ces moyens de freinage 11 ont pour fonction d'agir sur le couvercle 6 lors de (et
donc durant) son passage de l'état ouvert à son état fermé.
[0063] Plus particulièrement, les moyens de freinage 11 satisfont aux fonctionalités suivantes.
[0064] Ils permettent un freinage significatif et suffisant de la chute du couvercle 6 lors
de sa fermeture.
[0065] De fait, ils réduisent les nuisances sonores provoquées par l'arrivée en position
fermée du couvercle 6.
[0066] Et ils limitent la violence avec laquelle le couvercle risque de heurter un membre
d'un utilisateur qui se trouverait par inadvertence entre le bord 5 et le couvercle
6, à la fermeture de ce dernier.
[0067] Ils ne s'opposent pas à l'obturation complète, sensiblement hermétique et sous l'effet
de la gravité, de la cuve 2 par le couvercle 6.
[0068] Cela afin de confiner dans le volume 3, les déchets collectés et/ou les nuisances
olfactives, par exemple.
[0069] Cette obturation doit être maintenue, dans des conditions normales d'utilisation
et sauf en cas d'ouverture volontaire, après la fermeture du couvercle 6.
[0070] Ainsi, les moyens 11 ne doivent pas provoquer l'ouverture involontaire du bac 1,
notamment lors de son stockage et de sa manipulation, par exemple sur les roues 7.
[0071] Egalement, les moyens de freinage 11 ne doivent pas entraver l'ouverture complète
du couvercle 6, par une rotation D, ici de sensiblement 3/4 de tour (270 degrés).
[0072] Ils ne doivent pas non plus entraver le maintien du couvercle 6 à la verticale lorsqu'il
est complètement ouvert (figure 1) contre l'extérieur de la paroi arrière 10 de la
cuve 2.
[0073] Il est aussi souhaitable que les moyens 11 occupent un encombrement réduit, et ne
génent pas les utilisateurs du bac 1.
[0074] Pour ce qui précède, on dispose généralement les moyens de freinage 11 sans qu'ils
ne saillent extérieurement du bac 1.
[0075] Cela permet également de limiter l'accessibilité à ces moyens 11, les risque d'accrochage
d'objets collectés, ainsi que les blessures éventuelles (griffures, par exemple) d'utilisateurs
(et donc de garantir leur sécurité).
[0076] Sur la figure 1, les moyens 11 sont montés sur le bac 1, entre des poignées 13 de
maniement du bac 1 et une partie de l'articulation 9 solidaire du couvercle 6, afin
d'encore limiter les risques de perte ou de démontage intempestif.
[0077] Il ressort de ce qui précède que les moyens de freinage 11 sont fonctionnellement
différents des plots 8.
[0078] On comprend aussi que l'action des plots 8 et moyens 11 est complémentaire, à l'encontre
des nuisances sonores.
[0079] De manière générale, les moyens de freinage 11 comprenent au moins un organe 12 déformable
élastiquement.
[0080] L'expression "déformable élastiquement" signifie que l'organe 12 est capable de suivre
au moins en partie, le déplacement D relatif du couvercle 6 et de la cuve 2, en opposant
à ce déplacement D un effort proportionnel à sa déformation dans le domaine élastique.
[0081] Et cela sans provoquer l'ouverture du couvercle 6, une fois fermé.
[0082] Dans un exemple non représenté, un bac 1 est pourvu de deux organes 12, espacés l'un
de l'autre suivant l'axe X d'articulation.
[0083] Cela permet de répartir les effets des moyens de freinage 11 sur la longueur de l'axe
X.
[0084] Afin que les organes 12 ne saillent transversalement vers l'extérieur du bac 1, ils
sont dans les exemples, disposés à distance des extrémités de l'axe X, comme sur la
figure 5.
[0085] Chaque organe 12 monté sur un bac 1 est apte à être solidaire d'une part de la cuve
2 et d'autre part du couvercle 2.
[0086] On peut prévoir que les moyens de freinage 11 sont constamment actifs, entre les
états ouvert et fermé.
[0087] Mais dans les exemples, les moyens de freinage 11 sont agencés de manière à être
actifs en fin de course de fermeture du couvercle 6 jusqu'à proximité de l'état fermé.
[0088] Ici, il sont actifs jusqu'à cet état.
[0089] Par contre, les moyens 11 sont désactivés sur le reste de la course du couvercle
6, de sorte que son pivotement est alors libre.
[0090] Les organes déformables élastiquement 12 illustrés comportent au moins un ressort,
métallique dans les exemples.
[0091] Sur les figures 2 à 4, une extrémité 14 du ressort de l'organe 12 est rigidement
fixée à la cuve 2.
[0092] Tandis que son autre extrémité 15 est pourvue d'une zone d'appui 16, destinée à coopérer
avec une surface de contact du couvercle 6.
[0093] Sur la figure 1, la surface de contact 17 est disposée sur le couvercle 6, à sa face
dite interne en regard avec le volume utile 3, à l'état fermé.
[0094] De manière générale, la zone d'appui 16, et donc la surface de contact 17, sont ménagées
à distance radialement de l'axe X de l'articulation 9.
[0095] Cela permet d'obtenir un bras de levier choisi, et en fonction de la raideur de l'organe
12, un effet prédéterminé des moyens 11 sur le couvercle 6.
[0096] Sur les figures 2 à 7, l'organe 12 des moyens de freinage 11 comporte un fil d'acier
inoxydable, du type "corde à piano", de diamètre de 4mm environ.
[0097] Dans l'exemple des figures 2 à 5, le fil formant l'organe 12 est plié et enroulé.
[0098] Il définit ainsi une forme générale de "U" renversé, comme visible dans le plan vetical
parallèle à l'axe X, sur la figure 3.
[0099] Cet organe 12 comprend:
- Deux parties droites 18, perpendiculaires à l'axe X et sensiblement verticales, ici
de 100 mm env. de long (pour fixation sur cuve 2).
- Deux spires 19, distantes suivant l'axe X, sur environ un tour et demie chacune (pour
favoriser la déformation élastique de freinage du couvercle 6). les spires 19 sont
étendues perpendiculairement à l'axe X.
- Une partie droite horizontale (environ 75mm) entre les deux spires 19, qui forme avec
deux tronçons de liaison 20 la zone d'appui 16, elle aussi en forme de "U" (figure
4).
[0100] Le poids du fil est ici de l'ordre de 25 grammes.
[0101] Les caractéristiques mécaniques de l'organe 12 sont calculées pour donner aux moyens
11 une robustesse garantissant leur efficacité d'utilisation durant plusieurs années,
dans les conditions usuelles.
[0102] On remarque sur la figure 2 que dans un plan perpendiculaire à l'axe X, la zone d'appui
16 est étendue suivant un angle A, de l'ordre de 5° à 15° par rapport à l'horizontale.
[0103] En fait, la zone 16 est étendue de l'extérieur vers l'intérieur du bac 1, depuis
les spires 19 vers l'intérieur du volume 3, et vers la partie inférieure du bac 1.
[0104] L'angle A permet de déterminer le secteur d'action des moyens 11, ici le secteur
du déplacement D durant lequel le couvercle 6 est sollicité par moyens 11 lors de
la fermeture.
[0105] Suivant le mode de réalisation des figures 6 et 7, les moyens 11 ne comprenent pas
un seul, mais deux organes déformables élastiquement 12, tels que celui qui est illustré.
[0106] Dans cet exemple, les organes 12 sont montés à distance suivant l'axe X, l'un de
l'autre ainsi que des extrémités transversales du bord 5, et à proximité de l'articulation
9.
[0107] De manière générale, chacun des organes 12 à une structure comparable à celle de
l'organe des figures 2 à 4.
[0108] Donc, les structures similaires sont désignées par les mêmes références.
[0109] Ici, la zone d'appui 16 de l'organe 12 déformable élastiquement est en forme de boucle
sensiblement circulaire, comme visible sur la figure 7.
[0110] Et la zone d'appui 16 saille sensiblement par rapport à la verticale avec un angle
B de l'ordre de 5 à 15°, à l'état ouvert du couvercle 6, au droit du bord périphérique
supérieur 5.
[0111] Le secteur d'action de l'organe 12 des figures 6 et 7 est donc supérieur à celui
de l'exemple des figures 2 à 4.
[0112] Une dimension C de la partie droite 18 ou tige rectiligne définissant l'extrémité
14, est ici de l'ordre de 70mm. Sur le bac 1, cette partie 18 est sensiblement verticale.
[0113] Comme pour les exemples précédents, la spire 19 est centrée sur l'axe X. Son diamètre
intérieur R est de l'ordre de 15mm.
[0114] La partie droite 18 est reliée à la spire 19 par un tronçon 21.
[0115] Le tronçon 21 forme un angle F de l'ordre de 12° par rapport à l'horizontale, dans
un plan perpendiculaire à l'axe X (figure 6).
[0116] Tandis que le tronçon de liaison 20 entre la spire 19 et la zone 16, forme un angle
G de l'ordre de 50° par rapport à la verticale.
[0117] Les tronçons 20 et 21 sont donc ici étendus sensiblement à 22° l'un de l'autre.
[0118] La dimension H horizontale maximale de l'organe 12 de la figure 6, est de l'ordre
de 45mm.
[0119] Sur la figure 7, le diamètre J de la boucle de la zone 16 est de l'ordre de 22mm.
[0120] Et la distance maximale K verticalement, entre la zone 16 et l'axe X est de l'ordre
de 58mm.
[0121] Sur la figure 5, un organe 12 en forme de ressort métallique, est monté sur le bac
1 pour que son extrémité 14 soit rigidement fixée au couvercle 6.
[0122] Tandis que son autre extrémité 15 est pourvue d'une zone d'appui 16 destinée à coopérer
avec une surface de contact 17 de la cuve 2, ménagée à distance radialement de l'axe
X de l'articulation 9.
[0123] Dans cet exemple, l'organe 12 suit le couvercle 6 librement, jusqu'à ce que la zone
16 vienne en butée contre la surface 17, ici une partie verticale de la poignée 13
de la cuve 2.
[0124] Ensuite l'organe 12 est déformé élastiquement, pour opposer une résistance prédéterminée
à fin de course de fermeture du couvercle 6.
[0125] Comme pour les exemples précédents, cette déformation provoque un rapprochement angulaire
des extrémités 14 et 15 autour de l'axe X, vers l'intérieur du bac 1.
[0126] L'organe 12 déformable élastiquement comporte dans les exemples au moins une partie
d'ancrage sur le bac 1.
[0127] Il s'agit de la spire 19, qui est montée autour de l'axe X de l'articulation 9. Cela
rend les moyens 11 indémontables involontairement.
[0128] Egalement, l'organe déformable 12 comporte dans les exemples des figures 2, 3, 4,
6 et 7, au moins une partie de positionnement angulaire. Il s'agit de la partie rectiligne
18, qui est logée dans un orifice 22 de la cuve 2.
[0129] Sur la figure 5, la partie comprenant l'extrémité 14 est logée dans un orifice (non
représenté) du couvercle 6.
[0130] D'une manière générale, l'invention comprend toutes solutions de ralentissement de
chute de couvercle comportant un ou plusieurs organes déformables élastiquement similaires.
1. Bac de collecte (1), par exemple de déchets, comprenant: une cuve (2) de collecte;
un couvercle (6) déplaçable entre un état ouvert d'accès à l'intérieur de la cuve
(2) et un état fermé d'obturation sensiblement hermétique de la cuve (2) ; une articulation
(9) pivotante qui relie le couvercle (6) à la cuve (2) et dont l'axe (X) est généralement
étendu à l'horizontale, lorsque le bac (1) est dans une position d'utilisation ; et
des moyens de freinage (11) du couvercle (6) lors du passage de son état ouvert à
son état fermé, caractérisé en ce que ces moyens de freinage (11) comprennent au moins
un ressort (12), par exemple métallique, dont une extrémité (14) formant une partie
rectiligne (18), est logée dans un orifice de la cuve (2), tandis que son autre extrémité
(15) est pourvue d'une zone d'appui (16), en saillie, par exemple sensiblement à l'horizontale
à l'état ouvert du couvercle (6), au droit d'une partie supérieure de la cuve (2),
telle qu'un bord périphérique (5), et destinée à coopérer avec une surface de contact
(17) du couvercle (6), la zone d'appui (16) étant ménagée à distance radialement de
l'axe (X) de l'articulation (9) ; le ressort (12) étant agencé de manière à être actif
en fin de course de fermeture du couvercle (6) jusqu'à proximité de l'état fermé ou
jusqu'à cet état, tandis qu'il est désactivé sur le reste de la course du couvercle
(6).
2. Bac (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la zone d'appui (16) est en
saillie avec un angle (A) de l'ordre de 5 à 15° par rapport à l'horizontale, à l'état
ouvert du couvercle (6), au droit d'une partie supérieure de la cuve (2), telle qu'un
bord périphérique (5).
3. Bac de collecte (1), par exemple de déchets, comprenant: une cuve (2) de collecte;
un couvercle (6) déplaçable entre un état ouvert d'accès à l'intérieur de la cuve
(2) et un état fermé d'obturation sensiblement hermétique de la cuve (2) ; une articulation
(9) pivotante qui relie le couvercle (6) à la cuve (2) et dont l'axe (X) est généralement
étendu à l'horizontale, lorsque le bac (1) est dans une position d'utilisation ; et
des moyens de freinage (11) du couvercle (6) lors du passage de son état ouvert à
son état fermé, caractérisé en ce que ces moyens de freinage (11) comprennent au moins
un ressort (12), par exemple métallique, dont une extrémité (14) formant une partie
rectiligne, est logée dans un orifice du couvercle (6), tandis que son autre extrémité
(15) est pourvue d'une zone d'appui (16) en saillie, par exemple sensiblement à la
verticale à l'état ouvert du couvercle (6), au droit d'une partie supérieure de la
cuve (2), telle qu'un bord périphérique (5), et destinée à coopérer avec une surface
de contact (17) de la cuve (2), ménagée à distance radialement de l'axe (X) de l'articulation
(9) ; le ressort (12) étant agencé de manière à être actif en fin de course de fermeture
du couvercle (6) jusqu'à proximité de l'état fermé ou jusqu'à cet état, tandis qu'il
est désactivé sur le reste de la course du couvercle (6), de sorte que son pivotement
est alors libre.
4. Bac (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que la zone d'appui (16) est en
saillie avec un angle (A) de l'ordre de 5 à 15° par rapport à la verticale à l'état
ouvert du couvercle (6), au droit d'une partie supérieure de la cuve (2), telle qu'un
bord périphérique (5).
5. Bac (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que des
plots d'amortisssement (8) sont interposés entre le couvercle (6) et le bord (5) de
la cuve (2), par exemple rigidement fixés sur le bord supérieur (5) de la cuve (2)
en regard du couvercle (6).
6. Bac (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la
zone d'appui (16) est en forme de boucle.
7. Bac (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le
ressort (12) comporte au moins une partie d'ancrage au bac (1), telle que spire (19),
montée autour de l'axe (X) d'articulation (9).