[0001] La présente invention se rapporte à une capsule de fermeture susceptible d'équiper
un récipient formant réservoir pour un produit, notamment liquide. Plus particulièrement,
cette capsule est munie d'un capot de fermeture et comporte un système de calage du
capot. L'invention se rapporte également à un récipient équipé de cette capsule. Généralement,
ce récipient est un flacon à col, notamment un flacon de parfum en verre.
[0002] On connaît, par le document FR-A-0 955 029, un récipient à couvercle muni d'un système
de calage du couvercle. Le système de calage comprend une anse (ou étrier), montée
pivotante sur une paroi latérale du récipient et coopérant, en position verticale
de l'étrier, avec un bouton de verrouillage monté tournant au centre du couvercle.
Ce bouton assure le maintien en position de l'étrier et le verrouillage du couvercle
sur le récipient. Un joint en caoutchouc, disposé sur le couvercle, assure l'étanchéité
du récipient.
[0003] En outre, par le document FR-A-1 541 166, on connaît un système de bouchage de flacon
comportant un étrier pivotant, l'étrier étant muni d'un bouchon apte à obturer le
col du flacon. Pour assurer un appui élastique du bouchon sur le col, l'étrier est
monté coulissant suivant l'axe du flacon, des moyens élastiques étant prévus pour
solliciter l'étrier en appui élastique en direction du col de flacon.
[0004] Ce système de bouchage présente l'inconvénient d'être constitué de pièces compliquées
à fabriquer et nécessitant, en outre un outillage complexe pour le montage. De plus,
les moyens élastiques sont visibles de l'extérieur et donnent à ce système un aspect
inesthétique.
[0005] La présente invention a pour objet un système de fermeture d'un récipient, notamment
d'un flacon de parfum, du genre précité, comprenant une capsule de fermeture munie
d'un capot de protection ou de fermeture, un système à étrier pivotant étant prévu
pour le calage du capot sur le flacon.
[0006] Les essais effectués par la demanderesse ont montré que, lorsqu'on réalise une capsule
comportant un capot et un étrier en une matière plastique galvanisée, on obtient des
pièces très rigides sans élasticité, dont les tolérances sont telles qu'il n'est pas
possible, dans de nombreux cas, de monter l'étrier au-dessus du capot. En effet, lorsque
le capot est sous-dimensionné, l'étrier n'est pas en contact avec le capot et ne peut
pas assurer son calage. Au contraire, lorsque le capot est surdimensionné, il n'est
pas possible de faire pivoter l'étrier en position verticale et le placer au-dessus
du capot. Une telle situation n'est pas exploitable industriellement.
[0007] La demanderesse a donc cherché un système de bouchage permettant d'utiliser des pièces
rigides, sans que le montage ou le fonctionnement correct de la capsule soient gênés
par les tolérances des pièces qui le constituent.
[0008] Aussi, la présente invention a pour premier objet une capsule de fermeture pour un
flacon à col comportant : - une frette présentant un premier axe et destinée à être
montée sur le col du flacon, - un capot de fermeture muni d'un sommet et d'une paroi
latérale cylindrique apte à se placer autour de la frette, - un étrier rigide présentant
deux extrémités reliées par une partie centrale, les extrémités étant montées sur
la frette pivotantes autour d'un second axe, perpendiculaire au premier axe, de sorte
que, par pivotement, la partie centrale de l'étrier vienne en appui contre le sommet
du capot, - des moyens aptes à mettre en appui le sommet contre l'étrier. Selon l'invention,
les moyens aptes à mettre en appui le sommet contre l'étrier comprennent des moyens
élastiques permettant un déplacement axial du sommet du capot par rapport à l'étrier.
Avantageusement, les moyens élastiques sont constitués par au moins une zone du capot,
déformable en compression axiale, cette zone formant avec le capot une seule et même
pièce.
[0009] Cette capsule est destinée, plus particulièrement, à équiper un flacon, contenant,
par exemple, une crème cosmétique ou un parfum. Aussi, un autre objet de l'invention
se rapporte à un flacon de parfum, notamment un flacon à col, sur lequel est montée
la capsule. Avantageusement ce flacon est en verre, car ce matériau, contrairement
aux matériaux plastiques, d'une part, n'altère pas la note des parfums, et, d'autre
part, n'est pas attaqué par le parfum. Par ailleurs, il est à noter, que le montage
de la capsule sur le flacon ne nécessite pas de joint en caoutchouc. Ceci est avantageux,
car en général, le caoutchouc ou des matériaux semblables, ne sont pas compatibles
avec la composition du parfum.
[0010] Selon une forme préférée de réalisation de l'invention, le capot est réalisé en matériau
ayant une mémoire de forme à la déformation, tels que le polypropylène ou en polyoxymèthylène.
De ce fait, il est possible d'intégrer les moyens élastiques de compression dans le
capot, de sorte qu'il puisse être moulé en une seule et même pièce avec les moyens
élastiques. Selon une première possibilité, ces moyens élastiques sont portés par
une extrémité libre de la paroi latérale du capot, cette extrémité libre étant constituée,
par exemple par la base du capot. Dans ce cas, les moyens élastiques peuvent se présenter
sous forme d'au moins une languette souple, prenant appui sur une portion en saillie
radiale portée par la frette. Avantageusement, cette portion est située entre les
articulations et l'extrémité libre de la frette, du côte opposé au flacon. Selon une
forme de réalisation particulière, la portion en saillie est annulaire. Dans ce cas,
on réalise une pluralité de languettes souples, par exemple au nombre de 6 ou 8, reparties
régulièrement sur la base du capot.
[0011] Selon un aspect intéressant de l'invention, le capot est entouré d'un capot d'habillage,
du coté de sa paroi latérale et de son sommet. Avantageusement ce capot d'habillage
constitue un élément décoratif. Dans cette optique, la frette, l'étrier et le capot
d'habillage peuvent être réalisés en métal ou en plastique, recouvert d'une couche
métallique. De préférence, la frette, l'étrier et le capot d'habillage sont réalisés
en un matériau plastique galvanisable, tels que par exemple l'ABS (copolymère acrylonitrile
- butadiène - styrène) ou le Polypro Codix® (polypropylène additionné de charges de
carbonate de baryum) commercialisé par la société R.P.T.. La frette, l'étrier et le
capot d'habillage peuvent être recouverts d'une ou plusieurs couches métalliques.
Du fait de la galvanisation des ces pièces, ces dernières deviennent très rigides
et la compensation de la variation des dimensions de ces pièces ne peut pas être effectuée,
en jouant sur l'élasticité de la matière constitutive de ces pièces.
[0012] Avantageusement, l'étrier se présente sous forme d'un « U », formé par une partie
centrale et deux parties latérales, les parties latérales formant, par exemple, un
angle d'environ 90° avec la partie centrale. Dans ce cas, la distance entre les extrémités
libres des parties latérales correspond sensiblement à la largeur de la frette. Les
articulations assurant le pivotement de l'étrier sur la frette peuvent être constituées
par deux goupilles en saillie radiale vers l'extérieur, par rapport à la frette, coopérant
chacune avec un alésage complémentaire pratiqué dans chaque extrémité libre des branches
latérales. La hauteur de l'étrier est dimensionnée de sorte que la partie centrale,
en position verticale de l'étrier, puisse venir en appui contre le sommet du capot.
Grâce à la présence des moyens élastiques, le capot est déplaçable élastiquement,
selon l'axe de la capsule. Ainsi, des variations dimensionnelles de l'étrier et du
capot, (et le cas échéant de son capot d'habillage) peuvent être compensées, de sorte
que, dans tous les cas, le capot (et son capot d'habillage) peut être convenablement
maintenu en place sur la frette par l'étrier. Pour immobiliser l'étrier dans la position
verticale, sa partie centrale peut être pourvue d'une dépression, capable de recevoir
un bossage réalisé au centre du sommet de l'habillage. Le cas échéant, un lest peut
être intercalé entre le capot et le capot d'habillage.
[0013] Selon un second mode de réalisation, les moyens élastiques comprennent une zone annulaire,
élastiquement déformable dans le sens axial de la capsule, une partie de cette zone
étant apte à venir en appui contre l'étrier. La partie de la zone venant en contact
avec l'étrier, lorsque celui est en position verticale, peut être constituée, par
exemple, par un picot. Afin d'immobiliser l'étrier dans la position verticale, la
partie centrale de l'étrier peut être pourvue d'une dépression, capable de recevoir
le picot. Lorsqu'on prévoit un capot d'habillage entourant le capot, ce capot d'habillage
est pourvu d'une ouverture centrale, traversée par le picot, qui peut ainsi venir
en contact avec l'étrier.
[0014] Pour assurer la fixation de la frette sur le col du flacon, le col peut être pourvu
d'un bourrelet périphérique situé à l'extrémité libre du col. Dans ce cas, la frette
peut être munie de pattes d'encliquetage pour garantir l'inamovibilité de la capsule.
Ces pattes d'encliquetage peuvent faire partie de la frette, ou bien être réalisées
sur une bague d'encliquetage séparée, apte à se clipser sur la frette. Ces pattes
sont des pattes élastiquement déformables radialement, s'étendant vers l'axe de la
capsule sous un angle d'inclinaison d'environ 30°. Ainsi, lorsque la frette est posée
sur le col du flacon, le bourrelet périphérique fait fléchir les pattes vers l'extérieur,
ces patte se plaçant finalement, dans l'angle formé entre le col et le bourrelet.
[0015] Lorsque le col du flacon ne comporte pas d'organe de distribution, le capot peut
porter, intérieurement une jupe d'étanchéité sensiblement cylindrique, destinée à
se placer, en position de fermeture de la capsule, contre la paroi interne du col.
[0016] Lorsqu'on veut doter le flacon d'un organe de distribution, ce dernier est inséré
dans le col du flacon où il peut être serti par une collerette métallique. L'organe
de distribution peut être une pompe ou une valve, actionnable à l'aide d'un bouton-poussoir
muni d'une buse de pulvérisation.
[0017] Pour mieux faire comprendre la présente invention, on va décrire maintenant, à titre
d'exemples purement illustratifs et nullement limitatifs, plusieurs modes de réalisation
de capsules de fermeture conformes à l'invention, représentés sur les dessins annexés.
[0018] La figure 1 représente une vue en perspective d'un flacon de parfum selon l'invention
équipé d'une capsule de fermeture selon l'invention.
[0019] La figure 2a représente une coupe axiale d'une capsule de fermeture, selon un premier
mode de réalisation de l'invention, équipant un flacon pourvu d'un organe de distribution.
[0020] La figure 2b représente une coupe axiale partielle, agrandie, selon la loupe A de
la figure 2a.
[0021] La figure 3 représente une coupe axiale d'une capsule de fermeture, selon un second
mode de réalisation de l'invention.
[0022] La figure 4 représente une coupe axiale d'une capsule de fermeture, selon un troisième
mode de réalisation de l'invention, équipant un flacon pourvu d'un organe de distribution.
[0023] Sur les figures 1, 2a et 2b, on voit une capsule de fermeture, désignée dans son
ensemble par la référence 1, montée sur un flacon de parfum 2. La capsule 1 a une
forme de révolution autour d'un axe X. Cette capsule 1 se compose d'une frette cylindrique
4, surmontée d'un capot et d'un capot d'habillage 6 et d'un étrier pivotant 8. L'étrier
8 comporte une branche centrale 10 raccordée sous un angle d'environ 90° à deux branches
latérales 12, 14, sensiblement parallèles. Ces branches 12, 14 présentent chacune
une extrémité libre 12a, 14a. A proximité de chaque extrémité 12a, 14a, chaque branche
12, 14 est pourvue d'un alésage 12b, 14b coopérant avec une goupille 12c, 14c. Chaque
goupille est fixée dans un alésage approprié 16, 18 de la frette 4, comme ceci sera
détaillé plus loin. Les alésages 16, 18 sont diamétralement opposés sur la frette
et alignés selon un axe B, orienté perpendiculairement à l'axe X.
[0024] Comme visible sur la figure 2a, le flacon 2 comporte un col cylindrique 20 pourvu
d'un bourrelet 22, en saillie radialement vers l'extérieur. A l'intérieur de ce col
est fixé, par sertissage, un organe de distribution, ici une pompe 24, fixée sur le
col à l'aide d'une collerette métallique 26. Pour l'actionnement de la pompe 24, celle
ci comporte un bouton-poussoir 28 muni d'une buse de pulvérisation 30, permettant
de distribuer une dose de parfum sous forme de fines gouttelettes. A l'intérieur du
flacon, la pompe 24 est raccordée à un tube plongeur 32, en communication avec la
composition de parfum à distribuer.
[0025] La frette présente une forme générale cylindrique. Elle présente un manchon cylindrique
34, propre à entourer la collerette de fixation 26 de la pompe. De son côté opposé
au flacon, le manchon 34 présente un premier épaulement 36 annulaire prolongé par
une tubulure cylindrique 38 de plus faible diamètre que le manchon 34. Du côté tourné
vers le flacon, le manchon 34 présente un second épaulement 40, relié à une saillie
annulaire 42, de diamètre plus important que le manchon 34. La saillie 42 est raccordée
à un plateau circulaire 44 en forme de disque, dont le diamètre est plus important
que celui de la saillie 42. Du côté opposé à la saillie 42, le plateau comporte des
première et seconde jupes cylindriques 46, 48. La première jupe 46, a un diamètre
externe sensiblement égal à la distance entre les extrémités 12a, 14a des branches
latérales de l'étrier 10. La jupe 46 prend appui contre le corps du flacon 2. Cette
jupe 46 est munie des alésages 16, 18 précités, dans lesquels sont fixées les goupilles
12c, 14c. La seconde jupe 48, de plus faible diamètre que la première, s'étend en
direction du flacon et présente sensiblement le même diamètre externe que la saillie
42, mais un diamètre supérieur à celui du bourrelet 22 du col de flacon. De cette
façon, la frette 4 peut être posée sur le col du flacon, de sorte que l'épaulement
36 vienne en appui contre le col.
[0026] Pour monter la frette 4 sur le col 20 du flacon, de façon inamovible, une bague 50
est prévue, solidaire de la face interne de la seconde jupe 48. La fixation de la
bague 50 sur la frette est assurée par un système bourrelet annulaire 52/gorge annulaire
54. L'extrémité de la bague 50 opposée au flacon est pourvue d'une pluralité de pattes
d'accrochage 56, reparties régulièrement sur tout le pourtour de la bague 50 et s'étendant
vers l'axe X sous un angle d'inclinaison d'environ 30°. Ces pattes 50 sont flexibles,
de sorte qu'après montage de la frette sur le col de flacon, leur extrémité libre
56a prend appui contre un bord replié 20a de la collerette 26.
[0027] Un capot 60 est prévu, apte à entourer le bouton-poussoir 28 et à se fixer sur la
frette 4. Le capot 60 est pourvu d'un sommet 62 circulaire, en forme de dôme, raccordé
à sa périphérie à une paroi latérale cylindrique 64. Le bord opposé 64a au sommet
de la paroi latérale est pliée radialement vers l'extérieur, et forme ainsi un épaulement
66. Le diamètre interne de la paroi latérale 64 correspond sensiblement au diamètre
externe de la tubulure 38 de la frette. A son tour, la périphérie de l'épaulement
se raccorde à une portion cylindrique 68, de diamètre plus important que la paroi
latérale 64. Conformément à ce mode de réalisation de l'invention, la portion cylindrique
68 présente un bord libre 68a. Le bord 68a porte une pluralité de languettes élastiques
72, s'étendant vers l'axe X. Ces languettes élastiques 72 sont inclinées en direction
du flacon. Ces languettes sont en appui contre le second épaulement 40 de la frette,
de sorte qu'une force d'appui suivant l'axe X exercée sur le sommet 62 du capot 60,
provoque le fléchissement des languettes 72 et un déplacement axial du capot.
[0028] Le capot 60 est entouré par un capot d'habillage 6 en forme de calotte à paroi latérale
70 cylindrique. Le capot est maintenu dans le capot d'habillage 6 en compression entre
une zone de contact supérieure 61 et un jonc d'accrochage inférieur 63. Ce capot d'habillage
6 présente un dôme 74 portant en son centre un bossage 76 apte à se loger dans une
dépression 78 de la branche centrale de l'étrier 8, lorsque ce dernier est placé en
position verticale. Entre la paroi 64 du capot et la paroi latérale 70 du capot d'habillage
6 est défini un volume annulaire, dans lequel est disposé un lest 80 de forme annulaire,
réalisé par exemple en métal, par exemple en zamac.
[0029] La bague 50 et le capot 60 sont réalisés en un matériau ayant une mémoire de forme
à la déformation, tels que le polypropylène ou en polyoxymèthylène. La frette 4, l'étrier
8, le bouton-poussoir 28 et le capot d'habillage 6 sont réalisés en un matériau plastique
galvanisable couvert d'une couche métallique. De préférence ces pièces sont réalisées
en ABS (copolymère acrylonitrile - butadiène - styrène) ou en Polypro Codix®. La couche
métallique consiste, par exemple, en une succession de couches de nickel, cuivre,
nickel et chrome.
[0030] Par les moyens décrits ci-dessus, des variations dimensionnelles du capot, de l'habillage
et de l'étrier peuvent être compensées, de sorte que, malgré ces variations, le capot
(et le capot d'habillage) puisse être calé par l'étrier.
[0031] Sur la figure 3, on voit une capsule 101, selon un second mode de réalisation de
l'invention, monté sur un flacon 2. Ce flacon se distingue de celui des figures 2a
et 2b par l'absence de l'organe de distribution. Sur la figure 3, les parties identiques
à celles des figures 2a et 2b portent les mêmes numéros de référence. Leur description
ne sera pas reprise.
[0032] L'extrémité 138 de la frette 4, du côté opposé au flacon 2 est conformée en orifice
de distribution 140. Cet orifice 140 est obturé par un picot cylindrique 142 rentrant
à friction dans ce dernier. Le picot 142 est solidaire de la paroi interne du sommet
62 du capot 160.
[0033] Dans le mode de réalisation des figures 2a et 3, le capot 60 (ou 160) et le capot
d'habillage 6 peuvent être réalisés par bi-injection du capot en polypropylène et
de l'habillage en Polypro Codix®, dont la densité est, par exemple, de 1,4 g/cm
3. Dans ce mode de réalisation, l'ensemble bi-injecté est plongé dans les bains de
galvanisation, seules les zones en Polypro Codix® recevant une couche métallique.
Ce mode de réalisation présente l'avantage de ne pas nécessiter de montage du capot
dans le capot d'habillage.
[0034] Sur la figure 4, on voit une capsule 101 monté sur un flacon 2, selon un troisième
mode de réalisation de l'invention. Ce flacon se distingue de celui des figures 2a
et 2b par une structure différente du capot 260 et du capot d'habillage 206. En outre,
le capot 260 ne comporte pas de languettes. Sur la figure 4, les parties identiques
à celles des figures 2a et 2b portent les mêmes numéros de référence. Leur description
ne sera pas reprise.
[0035] Le capot 260 comprend un sommet 262 circulaire en forme de dôme, raccordé à sa périphérie
à une paroi latérale cylindrique 264. Le bord opposé 264a au sommet de la paroi latérale
264 est plié radialement vers l'extérieur et forme ainsi un épaulement 266. Le diamètre
interne de la paroi latérale 264 correspond sensiblement au diamètre externe de la
tubulure 38 de la frette 4. La périphérie de l'épaulement 266 se raccorde à une portion
cylindrique 268, de diamètre plus important que la paroi latérale 264. La portion
cylindrique 268 est raccordée à une bague cylindrique 270 formant avec la portion
268 une structure de section en « U ». La bague 270 sert de support pour un capot
d'habillage 206.
[0036] Le sommet 262 du capot 260 comporte une zone 272, élastiquement déformable dans le
sens de l'axe X, formée par un voile de matière. Le centre de la zone 272 porte un
picot 276 apte à se loger dans la dépression 78 de la branche centrale 10 de l'étrier
8, lorsque ce denier est placé en position verticale.
[0037] Le capot 260 est entouré par le capot d'habillage 206. Ce dernier repose sur le sommet
262 du capot 260 et serre la bague 270. Le capot d'habillage présente un dôme 274
pourvu d'une ouverture centrale 275 circulaire. Cette ouverture 275 est traversée
par le picot 276. Une force d'appui exercée sur le picot 276 suivant l'axe X, provoque
une déformation élastique de la zone 272. Cette déformation élastique assure le serrage
élastique du capot 260 contre l'étrier 8, lorsque ce dernier est placé en position
verticale. Lorsque l'étrier est mis en position verticale sur le sommet du capot d'habillage,
le picot 276 porté par le capot et traversant le capot d'habillage, est sollicité
par une force axiale. Cette force axiale provoque une déformation élastique de la
zone 272, produisant ainsi le serrage élastique du capot et de l'étrier. Par cette
disposition, les variations des dimensions de l'étrier et du capot d'habillage peuvent
être compensées.
1. Capsule de fermeture (1, 101, 201) pour un flacon (2) à col (20) comportant :
- une frette (4) présentant un premier axe (X) et destinée à être montée sur le col
(20) du flacon,
- un capot de fermeture (60, 260) muni d'un sommet (76, 276) et d'une paroi latérale
cylindrique (64, 264) apte à se placer autour de la frette (4),
- un étrier rigide (8) présentant deux extrémités (12a, 14a) reliés par une partie
centrale (10), les extrémités étant montées sur la frette, pivotantes autour d'un
second axe (B), perpendiculaire au premier axe X, de sorte que, par pivotement, la
partie centrale (10) de l'étrier (8) puisse venir en appui contre le sommet du capot
(60, 260),
- des moyens (72, 272) aptes à mettre en appui le sommet (76, 276) contre l'étrier
(8),
caractérisée en ce que les moyens aptes à mettre en appui le sommet contre l'étrier
comprennent des moyens élastiques permettant un déplacement axial du sommet du capot
par rapport à l'étrier.
2. Capsule (1, 101, 201) selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens
élastiques sont constitués par au moins une zone du capot, déformable élastiquement,
et en ce que cette zone (72, 272) forme avec le capot (60, 260) une seule et même
pièce.
3. Capsule (1, 101, 201) selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que l'étrier
(8) se présente sous forme d'un « U », constitué d'une partie centrale (10) et deux
parties latérales (12, 14), les parties latérales formant un angle d'environ 90° avec
la partie centrale.
4. Capsule (1, 101, 201) selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que
le capot (60, 260) est réalisé en polypropylène ou en polyoxymèthylène.
5. Capsule (1, 101, 201) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que
le capot (60, 260) porte un capot d'habillage (6, 206) situé entre le capot (60, 260)
et l'étrier (8), lorsque celui-ci est en appui sur le sommet (76, 276).
6. Capsule (1, 101, 201) selon la revendication 5, caractérisée en ce que le capot d'habillage
(6, 206) est constitué d'un matériau plastique rigide.
7. Capsule (1, 101, 201) selon la revendication 5 ou 6, caractérisée en ce que le capot
d'habillage (6, 206) est constitué d'un matériau plastique galvanisable.
8. Capsule (1, 101, 201) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en
ce que la frette (4) est réalisée en un matériau plastique galvanisable.
9. Capsule (1, 101, 201) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en
ce que l'étrier (8) est réalisé en un matériau plastique galvanisable.
10. Capsule (1, 101, 201) selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisée en ce que
le matériau plastique galvanisable est choisie parmi l'ABS (copolymère acrylonitrile
- butadiène - styrène) et le polypropylène additionné de charges de carbonate de baryum.
11. Capsule (1, 101, 201), selon l'une des revendications 7 à 10, caractérisée en ce que
le matériau plastique galvanisable est recouvert d'une surface externe métallique.
12. Capsule (201) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les
moyens élastiques comprennent une zone (272) du sommet (276), élastiquement déformable
axialement, une partie de cette zone étant apte à venir en appui contre l'étrier (10).
13. Capsule selon la revendication 12, caractérisée en ce que le capot d'habillage (206)
comporte une ouverture centrale (275), au travers de laquelle un picot (276), porté
par la zone (272) élastiquement déformable, est en contact avec l'étrier (275).
14. Capsule selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisée en ce que les moyens élastiques
comportent au moins une languette (72) élastiquement déformable axialement, située
sur la base du capot (60), cette languette (72) étant en appui contre une portion
(40) en saillie radiale, portée par la frette (4).
15. Capsule selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les extrémités
(12a, 14a) de l'étrier (8) sont liés à la frette (4) par deux articulations (12b,12c;
14b,14c) diamétralement opposées.
16. Capsule selon la revendication 15, caractérisée en ce que les articulations sont des
articulations à goupille (12c, 14c).
17. Flacon de parfum comportant un col, caractérisé en ce que le col porte une capsule
conforme à l'une quelconque des revendications précédentes.
18. Flacon de parfum selon la revendication 17, caractérisé en ce que le col porte un
organe de distribution (24) muni d'une buse de pulvérisation (30).