[0001] L'invention concerne un cavalier espaceur permettant la manutention et le transport
d'articles en feuille tels que des vitrages et notamment des pare-brise, lunettes
arrières ou latéraux de véhicule automobile. La suite de cet exposé traitera plus
particulièrement de la manutention et du transport de feuilles de verre.
[0002] Des dispositifs permettant la manutention et le transport de feuilles de verre notamment
de pare-brise sont connus. Un tel dispositif est par exemple décrit dans la demande
française de brevet d'invention 2 506 728. Cette demande décrit une palette ou caisse
métallique formée d'un plancher et munie de ridelles verticales destinées à protéger
contre les chocs les feuilles de verre qui reposent sur leur tranche.
[0003] De façon à être espacés les vitrages sont disposés dans les créneaux de crémaillères
disposées sur le plancher. Les créneaux ont alors une largeur égale à l'épaisseur
des feuilles à transporter de façon à permettre le calage desdites feuilles.
[0004] Sur le bord supérieur des feuilles de verre, sont placés des cavaliers espaceurs
qui permettent de maintenir un espace entre deux feuilles de verre sur toute leur
superficie. Ces cavaliers intercalaires peuvent également avoir pour fonction de fournir
un support à des sangles ou barre de brèlage sans risque de détériorer le bord des
vitrages.
[0005] Ces dispositifs sont très largement utilisés dans l'industrie des vitrages pour la
manutention de ceux-ci. Des améliorations ont déjà été apportées à ce type de dispositif.
Les matériaux constituant les « caisses » ont notamment été modifiés de façon à alléger
le dispositif, les formes de « caisses» ont été modifiées de façon à réduire leur
encombrement lorsqu'elles ne sont pas utilisées. Un avantage important de ces palettes
ou caisses est de pouvoir être réutilisées.
[0006] En ce qui concerne les cavaliers intercalaires , il est avantageux que leur partie
supérieure présente une surface essentiellement horizontale, notamment pour fournir
une zone adaptée au passage de sangles ou barres de brèlage. Or, lorsqu'un cavalier
est placé sur une feuille de verre la position de sa surface supérieure est fonction
de l'inclinaison des vitrages. En effet, ceux-ci ne sont pas stockés ou transportés
en position verticale mais toujours légèrement inclinés de façon à obtenir une meilleure
stabilité des articles « empilés », cette inclinaison étant apportée par les créneaux
de la crémaillère disposée sur le plancher de la palette ou caisse.
[0007] Pour compenser cette inclinaison, il est habituellement prévu de réaliser de tels
cavaliers de sorte que la surface supérieure fasse un angle avec la direction des
mâchoires, tel qu'elle soit sensiblement horizontale, lorsque le cavalier est disposé
sur le vitrage.
[0008] A cette inclinaison peut se rajouter une autre inclinaison due à la forme du vitrage,
notamment lorsque celui-ci présente un bombage selon la direction verticale du vitrage
disposé sur une palette. En effet, le cavalier espaceur chevauchant le bord d'une
feuille de verre, la direction donnée aux mâchoires est celle de la tangente au bord
de la feuille de verre et est donc fonction du bombage selon la direction verticale
de celle-ci. Or, de plus en plus, les vitrages pour l'automobile, qu'il s'agisse de
pare-brise, de lunettes arrières ou bien de latéraux, présentent un double bombage,
c'est-à-dire selon deux directions perpendiculaire l'une à l'autre ; une forme bombée
selon la direction verticale, lorsque les vitrages sont en pile sur une caisse ou
palette, est donc très fréquente. Cette seconde inclinaison due au bombage des feuilles
de verre peut également être compensée par l'angle prévu sur le cavalier espaceur
entre la surface supérieure et la direction des mâchoires inférieures.
[0009] Par contre, si l'inclinaison des feuilles de verre sur une palette peut être choisie
comme étant constante quelles que soient la palette ou les feuilles de verre, il est
clair que l'inclinaison due au bombage des feuilles de verre va varier d'une série
de feuilles à une autre, c'est-à-dire dès que le bombage est différent.
[0010] Actuellement, il est donc nécessaire de prévoir un modèle de cavalier espaceur pour
chaque modèle de feuilles de verre, de sorte que la surface supérieure des cavaliers
soit toujours sensiblement horizontale. Cette solution est réalisable mais comporte
beaucoup d'inconvénients ; tout d'abord, elle entraîne des coûts élevés puisqu'il
est nécessaire de prévoir plusieurs moules de fabrication utilisés le plus souvent
pour des séries limitées. De plus, il est nécessaire que chaque atelier, qui prépare
les palettes de feuilles de verre, dispose en stock des différents modèles de cavaliers
espaceurs. D'autre part, chaque modèle de cavaliers doit être référencé pour indiquer
à l'opérateur les cavaliers correspondant à un modèle de vitrages donné. Ces différents
inconvénients entraînent inévitablement des coûts supplémentaires.
[0011] L'invention a pour but d'éliminer ces inconvénients et se donne pour mission de fournir
un modèle unique de cavalier espaceur adaptable à tout type de vitrages quelle que
soit la forme de ceux-ci.
[0012] L'invention a également pour but de fournir des cavaliers espaceurs remplissant d'une
part la fonction d'intercalaire ou d'espaceur entre les feuilles de verre et d'autre
part, offrant en combinaison les uns avec les autres une surface horizontale pouvant
recevoir des sangles ou barres de brèlage, sans risque de détériorer le bord des vitrages.
De façon à bien jouer leur rôle de séparateur et de protection, il est intéressant
que les différents cavaliers placés sur les bords supérieurs d'articles en feuille
disposés dans une caisse, soient en contact les uns avec les autres.
[0013] Ces buts sont atteints selon l'invention par un cavalier espaceur pour des articles
en feuille tels que des vitrages, composé d'une partie supérieure qui vient en appui
sur au moins une partie du chant d'un article et d'une partie inférieure composée
de deux mâchoires qui viennent chacune en appui sur une face dudit article et positionné
sur les bords supérieurs de l'article de telle sorte qu'il soit en contact avec au
moins un autre cavalier espaceur positionné sur un article en feuille voisin dudit
article, le contact entre la partie supérieure dudit cavalier et la partie supérieure
de chacun des autres cavaliers espaceurs voisins étant réalisé selon une génératrice.
[0014] Le cavalier espaceur ainsi proposé selon l'invention satisfait aux objectifs visés
par l'invention. En effet, tout d'abord, le cavalier est bien en contact avec d'autres
cavaliers et ainsi joue bien un rôle d'espaceur ou d'intercalaire. Le contact se faisant
selon une génératrice, la pression effectuée sur chaque cavalier est donc répartie
le long de ladite génératrice. Ainsi, lors de forte pression, le cavalier offre une
résistance suffisante pour éviter son écrasement. Il est possible de positionner plusieurs
cavaliers sur chaque article. De cette façon, les cavaliers sont soumis à des pressions
moins importantes que s'il n'était disposé qu'un seul cavalier sur l'article.
[0015] Par ailleurs, ladite génératrice de contact est fonction de la direction donnée aux
mâchoires, il est ainsi possible d'utiliser ce cavalier espaceur quelle que soit la
direction donnée aux mâchoires par sa forme et/ou l'inclinaison de l'article en feuille.
En effet, le cavalier espaceur est toujours en contact selon un génératrice qu'il
soit positionné sur un article en feuille bombé verticalement ou non, le contact selon
la génératrice variant en fonction de la forme et de l'angle d'inclinaison de l'article.
Ainsi, le cavalier espaceur est adaptable à différents types d'articles en feuille,
tels que des vitrages, quelle que soit la forme et/ou l'inclinaison de ceux-ci.
[0016] Selon une variante de l'invention, la génératrice de contact est une ligne discontinue,
le contact entre les cavaliers se faisant avantageusement sur les extrémités latérales
de la partie supérieure, la forme discontinue de la génératrice est une conséquence
de la forme donnée à la partie supérieure du cavalier, forme qui répond aux différentes
fonctions recherchées pour le cavalier. L'explication de cette forme ressortira de
la description qui suit. Mais, en tout état de cause, le contact selon une génératrice
discontinue est suffisant pour assurer une répartition uniforme des pressions exercées
par les cavaliers les uns sur les autres.
[0017] Selon une réalisation préférée de l'invention, la partie supérieure du cavalier est
au moins partiellement cylindrique, la surface dudit cylindre étant engendrée par
le déplacement de la génératrice de contact, c'est-à-dire par l'ensemble des génératrices
de contact possibles.
[0018] Cette forme cylindrique permet d'obtenir un contact selon une génératrice quelle
que soit la direction donnée aux mâchoires.
[0019] De préférence encore, les extrémités latérales de la partie supérieure sont au moins
partiellement cylindriques à base circulaire. Selon cette variante, le contact entre
les cavaliers s'effectue selon une génératrice discontinue.
[0020] De façon préférée, l'axe dudit cylindre à base circulaire est horizontal et parallèle
à chacun des plans formés par les mâchoires. Ainsi la partie supérieure est décentrée
par rapport aux mâchoires. Le décentrage permet d'obtenir un ensemble de génératrice
de contact possibles, ensemble déterminé par les différents angles d'inclinaison du
vitrage et/ou angles d'inclinaison due à la forme du vitrage, la somme de ces angles
pouvant aller jusqu'à 45°. De plus, grâce à ce décentrage, la partie supérieure ne
présente pas une section cylindrique trop importante. Cet avantage n'est pas négligeable
car la taille de la section cylindrique, c'est-à-dire la largeur de la partie supérieure,
dépend de l'espacement recherché entre les vitrages lors de leur disposition sur les
palettes, espacement qu'on souhaite aussi réduit que possible de manière à éviter
le contact avec des surfaces des articles en vis-à-vis, tout en disposant le maximum
d'articles sur les palettes ou caisse.
[0021] Selon une variante de l'invention, la partie supérieure présente avantageusement
sur chacune de ses faces des formes complémentaires permettant un emboitement de deux
cavaliers l'un dans l'autre. Il est ainsi possible de positionner les cavaliers espaceurs
alignés les uns avec les autres, chacun d'entre eux étant imbriqué avec le cavalier
espaceur voisin. Les cavaliers ainsi disposés forment une bande, au sommet des articles
en feuille, sur laquelle il est possible de poser de façon sensiblement horizontal
une barre de brèlage ou sangle, de façon à maintenir les articles en place dans la
caisse lors de leur manutention.
[0022] De façon préférée, la partie supérieure du cavalier espaceur présente une zone de
renfoncement à son sommet permettant notamment le passage d'une sangle ou d'une barre
de brèlage. Celle-ci peut être mise en place très facilement et ne risque pas de glisser
latéralement lors des manipulations.
[0023] Selon une variante avantageuse de l'invention, le contact entre la zone en renfoncement
et la sangle ou barre de brèlage est au moins linéaire. En effet, il n'est pas nécessaire
que la sangle ou barre de brèlage repose sur une surface plane pour que le maintien
des articles soit assuré. Bien entendu, l'invention ne se limite pas au contact linéaire.
[0024] Les cavaliers espaceurs selon l'invention sont avantageusement utilisés pour la manutention
de vitrages déposés en pile sur des palettes ou des caisses et en particulier pour
des vitrages tels que pare-brise, lunettes arrière ou latéraux pour véhicules automobiles
comportant au moins des zones bombées sur le bord de leur périphérie.
[0025] Selon l'invention, l'ensemble de tels cavaliers espaceurs disposés sur les bords
supérieurs des vitrages permet de former une bande en surface de la pile de vitrages
de telle sorte que chaque cavalier espaceur soit en contact avec au moins un autre
cavalier espaceur selon une génératrice fonction de la direction donnée aux mâchoires.
[0026] Le cavalier espaceur qui vient d'être présenté est donc adaptable à tout type de
vitrages quelle que soit la forme de ceux-ci et sa combinaison avec d' autres cavaliers
espaceurs du même type offre une surface horizontale pouvant recevoir des sangles
ou barres de brèlage, sans risque de détériorer le bord des vitrages.
[0027] De façon préférée, les faces internes des mâchoires sont convergentes, ainsi on obtient
un meilleur maintien du cavalier sur le vitrage grâce au pincement des mâchoires.
[0028] D'autres détails et caractéristiques avantageuses de l'invention ressortiront ci-après
de la description d'un exemple de réalisation de l'invention en référence aux figures
1, 2, 3, 4 et 5 qui représentent:
- Figure 1 : une vue de profil en élévation d'un cavalier espaceur selon l'invention.
- Figure 2 : une vue de face en élévation de ce même cavalier espaceur.
- Figure 3 : une vue de dessus de ce même cavalier.
- Figure 4 et 5 : une vue de profil en élévation de deux cavaliers espaceurs selon l'invention
en contact selon deux angles d'inclinaison différents.
[0029] Dans la description qui suit, on entend par « horizontal» parallèle au plancher de
la caisse ou palette et par « vertical» perpendiculaire au plancher de la caisse ou
palette.
[0030] Sur la figure 1 est représenté un cavalier espaceur 1 selon l'invention. Il se compose
d'une partie supérieure 2 et d'une partie inférieure 3, elle-même composée de deux
mâchoires 4 et 5. Les qualificatifs « supérieure» et « inférieure» sont définis en
fonction de la position qui sera adoptée par un tel cavalier au sommet d'un vitrage.
En effet, celui-ci se place sur le bord supérieur d'un vitrage et la partie 2 se trouve
ainsi placée au-dessus des mâchoires 4 et 5 qui viennent en appui sur les faces du
vitrage. Lorsqu'un tel cavalier est mis en place sur un vitrage, la face inférieure
6 de la partie supérieure 2 vient en appui sur au moins une partie du chant dudit
vitrage.
[0031] La figure 2 représente une vue de face du cavalier espaceur 1 selon l'invention.
On peut observer sur cette représentation une zone en renfoncement 9 sur la partie
supérieure 2 du cavalier 1. Cette zone en renfoncement 9 est prévue pour le passage
d'une sangle ou barre de brèlage. Les sangles ou barres, non représentées sur les
figures, servent à maintenir en place les vitrages lorsqu'ils sont sur une palette
ou caisse. En faisant passer la sangle ou barre de brèlage sur les cavaliers 1, on
évite un contact direct entre les sangles ou barres et le chant du vitrage, qui pourrait
détériorer les vitrages. Les zones de renfoncement 9 forment une sorte de chemin en
creux, lorsque les cavaliers sont mis en place sur des vitrages les uns à côtés des
autres. Ainsi ces zones en renfoncement 9 empêchent tout glissement latéral de la
sangle ou barre et évitent qu'elle repose sur le chant du vitrage.
[0032] La figure 2 en combinaison avec la figure 1 illustre la forme cylindrique à base
circulaire des extrémités latérales 7 et 8 de la partie supérieure 2. Sur la figure
1, il apparait clairement le décalage du cylindre par rapport aux mâchoires 4 et 5.
Cette forme particulière des extrémités 7 et 8 de la partie supérieure 2 sera explicitée
ultérieurement.
[0033] La figure 3 représentant une vue de dessus du cavalier espaceur 1 selon l'invention,
montre la présence d'un bossage 10 et d'un creux 11 dont les formes sont complémentaires.
En effet, il est prévu de pouvoir emboiter les cavaliers espaceurs 1 les uns dans
les autres. Ainsi lorsque les cavaliers espaceurs 1 sont mis en place sur des vitrages,
ils sont positionnés au même endroit des vitrages de sorte que leurs emplacements
forment une bande continue. L'emboitement se fait donc par pénétration du bossage
10 d'un cavalier dans le creux 11 d'un autre cavalier. Le blocage ainsi réalisé n'est
que latéral et permet de retirer un vitrage placé dans une caisse par le haut.
[0034] Les figures 4 et 5 représentent une vue de profil de deux cavaliers espaceurs 1 (a)
et 1 (b) selon l'invention en contact selon deux angles d'inclinaison différents.
Il apparait clairement deux points de contact 14 et 15 figurant les deux génératrices
de contact. On peut observer sur ces représentations que les points de contact 14
et 15 sont différents selon la direction donnée aux mâchoires. Pour le cavalier 1
(a) , le point 14 se situe à un niveau plus haut que le point 15 et inversement pour
le cavalier 1 (b), le point 14 est plus bas que le point 15. En effet, la forme cylindrique
décalée des extrémités latérales 7 et 8 de la partie supérieure 2 permet de garder
un contact selon une génératrice entre deux cavaliers, génératrice fonction de l'inclinaison
des mâchoires due à la forme du vitrage et à l'inclinaison des vitrages sur la palette
ou caisse, l'inclinaison maximale des mâchoires pouvant aller jusqu'à 45°.
[0035] Dans une variante où le renfoncement 9 n'existe pas, cette forme cylindrique permettant
aussi, lorsque les différents cavaliers sont disposés sur les bords supérieurs de
vitrage de manière à former une bande, de fournir à une sangle ou une barre de brèlage
un plan d'appui sensiblement horizontal, plan non représenté sur les figures.
[0036] Dans la variante préférée, les zones en renfoncement 9 apparaissent sur les figures
4 et 5. On observe que les sommets de ces zones offrent un plan d'appui horizontal
12 ou 13 quelle que soit l'inclinaison des mâchoires.
[0037] Sur la figure 4, ce plan d'appui 12 est la combinaison de plusieurs surfaces planes,
figurées par les segments 16 alors que sur la figure 5, ce plan d'appui 13 est la
combinaison de plusieurs segments de droite, figurés par les points 17. En effet,
le contact entre la sangle ou barre de brèlage et la zone de renfoncement 9 peut être
simplement linéaire ou plan. Selon notre mode de réalisation, ce contact linéaire
ou plan dépendra de l'inclinaison donnée aux mâchoires par le vitrage.
[0038] Par ailleurs, la figure 4 représente deux cavaliers espaceurs 1 en contact lorsqu'ils
sont disposés sur des vitrages non bombés verticalement, c'est-à-dire que le point
14 est le point de contact le plus haut que l'on puisse obtenir entre deux cavaliers
espaceurs 1. On peut observer que la direction des mâchoires forme un angle avec la
perpendiculaire au plan 12. Cette direction des mâchoires correspond à l'inclinaison
des articles sur la palette ou caisse. En effet, les vitrages ne sont pas stockés
en position verticale, mais toujours légèrement inclinés de façon à obtenir une meilleure
stabilité. Ainsi, pour compenser cette inclinaison, il est prévu de donner aux mâchoires
une direction initiale prédéfinie par rapport au plan 12, fonction de cette inclinaison.
[0039] Le cavalier espaceur ainsi décrit peut remplir les différentes fonctions souhaitées
: séparer les feuilles en verre les unes des autres lorsqu'elles sont mises en pile
sur des caisses ou palettes et offrir une surface pour supporter les sangles ou barres
de brèlage. Par ailleurs, contrairement aux techniques antérieures, ce cavalier espaceur
est suffisant pour les différents modèles de vitrages et limite ainsi les coûts de
fabrication et de stockage de modèles différents de cavaliers et simplifie le choix
d'un de ces modèles puisqu'il n'y en a plus qu'un qui est adaptable.
1. Cavalier espaceur pour des articles en feuilles tels que des vitrages, composé d'une
partie supérieure (2) destinée à venir en appui sur au moins une partie du chant d'un
article et d'une partie inférieure (3) composée de deux machoires (4, 5) destinées
à venir chacune en appui sur une face dudit article et positionné de telle sorte qu'il
soit en contact avec au moins un autre cavalier espaceur positionné sur un article
en feuille voisin dudit article, caractérisé en ce que le contact entre la partie supérieure (2) dudit cavalier et la partie supérieure
(3) de chacun des autres cavaliers espaceurs voisins est réalisé selon une génératrice.
2. Cavalier espaceur selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite génératrice de contact est fonction de la direction donnée aux mâchoires (4,
5).
3. Cavalier espaceur selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite génératrice est une ligne discontinue.
4. Cavalier espaceur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la surface de la partie supérieure (2) est au moins partiellement cylindrique, cette
surface étant engendrée par l'ensemble des génératrices de contact possibles.
5. Cavalier espaceur selon la revendication 4, caractérisé en ce que les extrémités (7, 8) de la partie supérieure (2) sont, au moins partiellement, cylindriques
à base circulaire.
6. Cavalier espaceur selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'axe dudit cylindre est horizontal et parallèle à chacun des plans formés par les
mâchoires (4, 5).
7. Cavalier espaceur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie supérieure (2) présente sur chacune de ses faces des formes complémentaires
(10, 11) permettant un emboitement d'un cavalier dans un autre.
8. Cavalier espaceur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le milieu de la partie supérieure (2) présente une zone en renfoncement (9) à son
sommet permettant notamment le passage d'une sangle ou d'une barre de brélage.
9. Cavalier espaceur selon la revendication 8, caractérisé en ce que le contact entre la zone en renfoncement (9) et la sangle ou barre de brèlage est
réalisé au moins linéairement.
10. Utilisation d'un cavalier espaceur décrit selon l'une des revendications précédentes
pour la manutention de vitrages déposées en pile sur des palettes ou caisses.
11. Utilisation d'un cavalier espaceur décrit selon la revendication 10, caractérisé en ce que les vitrages tels que pare-brise, lunettes arrière ou latéraux pour véhicules automobiles
comportent au moins des zones bombées sur le bord de leur périphérie.
12. Ensemble de cavaliers espaceurs pour la réalisation d'une pile d'articles en feuilles,
cavaliers composés d'une partie supérieure (2) destinée à venir en appui sur au moins
une partie du chant d'un article et d'une partie inférieure (3) composée de deux mâchoires
(4, 5) destinées à venir chacune en appui sur une face dudit article et disposés sur
les bords supérieurs desdits articles de manière à former une bande, caractérisé en ce que chaque cavalier espaceur (1) est en contact avec au moins un autre cavalier espaceur
selon une génératrice fonction de la direction donnée aux mâchoires (4, 5).
13. Cavalier espaceur pour des articles en feuilles tels que des vitrages, composé d'une
partie supérieure (2) destinée à venir en appui sur au moins une partie du chant d'un
article et d'une partie inférieure (3) composée de deux mâchoires (4, 5) formant chacune
un plan destinées à venir chacune en appui sur une face dudit article, caractérisé en ce que la partie supérieure (2) est au moins partiellement cylindrique, l'axe du cylindre
étant horizontal et parallèle à chacun des plans formés par les mâchoires (4, 5).