(19) |
|
|
(11) |
EP 0 907 587 B1 |
(12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
(45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
|
12.01.2000 Bulletin 2000/02 |
(22) |
Date de dépôt: 16.04.1997 |
|
(86) |
Numéro de dépôt: |
|
PCT/FR9700/684 |
(87) |
Numéro de publication internationale: |
|
WO 9738/921 (23.10.1997 Gazette 1997/45) |
|
(54) |
PAROI OU ENVELOPPE FORMEE DE FEUILLES DE TOLE TENDUES SUR UNE OSSATURE OU UNE CHARPENTE
ET SON PROCEDE DE CONSTRUCTION
WAND ODER HÜLLE AUS BLECHSTREIFEN WELCHE AUF EINEM RAHMEN ODER FACHWERK GESPANNT SIND
UND IHRE AUFBAUVERFAHREN
WALL OR CASING MADE OF METAL SHEETS STRETCHED OVER A FRAME OR STRUCTURE, AND CONSTRUCTION
PROCEDURE
|
(84) |
Etats contractants désignés: |
|
BE CH DE ES GB LI LU NL |
(30) |
Priorité: |
18.04.1996 FR 9605058 10.09.1996 FR 9611167
|
(43) |
Date de publication de la demande: |
|
14.04.1999 Bulletin 1999/15 |
(73) |
Titulaire: RIONDE S.A. |
|
88800 Vittel (FR) |
|
(72) |
Inventeur: |
|
- RIONDE, Guy
F-88800 Vittel (FR)
|
(74) |
Mandataire: Metz, Paul |
|
Cabinet METZ PATNI,
63, rue de la Ganzau 67100 Strasbourg 67100 Strasbourg (FR) |
(56) |
Documents cités: :
DE-A- 2 062 071 DE-A- 4 236 304 GB-A- 292 721 US-A- 4 036 390
|
DE-A- 2 235 878 FR-A- 2 658 171 GB-A- 530 682
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] La présente invention se rapporte à un procédé de construction d'une paroi formée
d'une succession de formats juxtaposés de feuilles de tôle tendues sur une ossature
ou une charpente, ainsi qu'à la paroi et au conteneur ou à l'enveloppe ainsi obtenus.
[0002] Les silos placés à l'intérieur des bâtiments sont fréquemment réalisés à partir d'une
charpente ou d'une ossature procurant la forme générale du silo, charpente sur laquelle
est monté un habillage en feuilles de tôle.
[0003] L'habillage du silo constitue la paroi intérieure proprement dite de celui-ci, en
contact direct avec la matière ou les produits stockés. En général, cet habillage
est fixé sur l'ossature ou la charpente par des moyens conventionnels tels que vis,
rivets ou autres, sachant que la face intérieure de l'habillage doit être la plus
lisse possible. Dans ce mode de construction, il s'avère également nécessaire de prévoir
aux endroits les plus exposés aux chocs ou dans les zones de grand intervalle entre
deux éléments d'ossature successifs, des renforts locaux latéraux et longitudinaux
sous la forme de longerons raidisseurs.
[0004] Ces modes traditionnels antérieurs de construction présentent de nombreux inconvénients
notamment du point de vue constructif, et impliquent une intervention prépondérante
de main d'oeuvre dans l'édification du silo, intervention alourdie par la pose de
rigidificateurs latéraux ou longitudinaux.
[0005] On connaît par ailleurs par la publication du brevet français n° 2 658 171 au nom
du déposant, un silo à enveloppe suspendue. Ce silo est constitué par une succession
de formats de tôle accrochés par leurs bords supérieurs sur les éléments longitudinaux
de l'ossature, et montés à recouvrement les uns sur les autres par leurs parties inférieures
à la manière de tuiles ou de feuilles de bardage.
[0006] Ce type de silo, par les gains de main d'oeuvre qu'il permet de réaliser, représente
déjà une amélioration par rapport aux silos traditionnels. En effet, il suffit de
poser à recouvrement les formats de tôle dont les bords supérieurs ont été préalablement
conformés pour s'accrocher sur les éléments d'ossature. Il en résulte une pose simple
et rapide pouvant être confiée à une main d'oeuvre peu qualifiée.
[0007] Ce type de silo peut néanmoins être encore amélioré dans certains de ses aspects
constructifs.
[0008] L'un de ces aspects concerne les bords des feuilles de tôle qui constituent des discontinuités
de la surface intérieure du silo par des arêtes transversales. Les produits abrités
dans le silo, directement en contact avec ces discontinuités, peuvent selon leur nature,
s'endommager ou éventuellement être retenus par ces arêtes ou au voisinage de celles-ci.
Ces discontinuités de la face intérieure du silo présentent également l'inconvénient
de marquer les produits stockés lorsque ceux-ci sont réalisés en un matériau souple
suffisamment déformable. Ce problème survient ainsi fréquemment lors du stockage par
exemple de bouteilles en matière plastique qui, pour au moins une partie d'entre elles,
ressortent souvent du silo marquées de stries ou de raies inesthétiques résultant
de leur contact et friction avec les bords des feuilles de tôle. Cet inconvénient
représentant un défaut d'aspect pour les consommateurs est jugé suffisamment sérieux
pour que ce type de silo ne soit pas retenu par certains producteurs de boissons vendues
dans des bouteilles en matière plastique transparente.
[0009] Le second aspect se rapporte à la possible formation de passages linéaires entre
deux formats de tôle successifs se recouvrant, et plus généralement à l'étanchéité
de tels assemblages constructifs qui s'avère fréquemment insuffisante en raison des
nombreuses possibilités d'entrée d'air et de poussières. Ainsi, ce type de silo s'avère
inapproprié au stockage de matières en vrac, notamment de matières alimentaires.
[0010] La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients et propose à cet
effet un procédé pour la constitution d'une paroi montée sur une charpente ou une
ossature, par exemple la paroi d'un conteneur silo ou plus généralement l'enveloppe
d'un volume quelconque à partir de la juxtaposition de formats successifs de feuilles
de tôle.
[0011] L'invention concerne toutes les parois réalisées en feuilles de tôle notamment en
tôle d'acier inoxydable, en matière plastique ou autre matière ou matériau. On peut
citer à cet effet les parois de séparation, les parois de porte, les parois de protection
et les parois d'isolation, mais aussi des parois de toit, des parois non planes, des
habillages, bardages, blindages ou autres couvertures ou protections.
[0012] Conformément au présent procédé, et selon sa caractéristique principale, on conforme
par pliage les bords longitudinaux de chaque feuille de tôle selon un profil de réception
et de calage, on réalise au moment de la confection de la charpente un canal rectiligne
de réception des bords longitudinaux de chaque feuille, et on forme dans ce canal,
de part et d'autre de celui-ci et à intervalles longitudinaux sur toute la longueur
des feuilles, des zones de maintien sur lesquelles les deux bords longitudinaux en
regard de deux feuilles adjacentes sont forcés latéralement l'un contre l'autre par
des moyens de poussée, apportant une tension latérale aux feuilles de tôle, ces moyens
de poussée se rétractant entre une position active de maintien des feuilles, et une
position effacée inopérante dans laquelle lesdits bords des feuilles ne sont plus
jointifs. On prévoit également en cas de nécessité des moyens procurant une tension
longitudinale.
[0013] La présente invention se rapporte aussi à une paroi ou une enveloppe extérieure obtenue
par la mise en oeuvre du procédé ci-dessus, paroi ou enveloppe constituée de formats
juxtaposés de feuilles de tôle habillant une ossature ou une charpente formée d'éléments
horizontaux ou verticaux assemblés entre eux, caractérisée en ce que les bords longitudinaux
de chaque feuille de tôle sont conformés en structures réceptrices et de calage, en
ce que l'ossature présente des canaux rectilignes de réception des bords longitudinaux
en regard de deux feuilles adjacentes, les canaux de réception comportant des zones
de maintien par appui latéral l'un contre l'autre des deux bords en regard sous l'effet
de moyens antagonistes et effaçables de poussée, et en ce que les bords longitudinaux
sont forcés et plaqués latéralement l'un contre l'autre par ces moyens.
[0014] Des moyens de tension longitudinale sont en outre prévus pour les tôles fines.
[0015] La présente invention se rapporte également à un objet ou un produit plus élaboré
ou étendu comme par exemple un silo et plus généralement un conteneur, un abri, un
bâtiment ou autres réalisations mettant en oeuvre une ossature et une couverture.
[0016] Selon un de ses avantages, la présente invention permet d'éviter la présence de bords
transversaux notamment en saillie de la surface intérieure du silo, et donc les risques
correspondants de retenue et de marquage des produits contenus dans le silo.
[0017] D'autres avantages sont à mentionner :
. la tôle n'est ni percée ni interrompue brusquement. La jonction des bords s'effectue
dans le même plan que celui de la tôle ;
. l'absence totale de joints évite la contamination bactériologique ;
. dans le cas d'un silo, l'étanchéité relative permet de viser de nombreuses applications,
notamment les silos pressurisés ;
. l'étanchéité relative peut être renforcée par des bords longitudinaux à formes encastrables
simples ou multiples ;
. la tension latérale permanente de la tôle associée le cas échéant à une tension
longitudinale assure une rigidité suffisante et par conséquent la possibilité d'utiliser
des feuilles de tôle de moindre épaisseur et d'éviter l'emploi de rigidificateurs
rapportés, soudés par points ou vissés ;
[0018] Mais l'invention trouve toute sa valeur dans la réduction notable du coût de la main
d'oeuvre nécessaire à l'édification d'une paroi, d'une enveloppe ou d'un ensemble
formé à base de parois par exemple mais non limitativement d'un silo de par la durée
réduite de montage et la possibilité d'employer une main d'oeuvre non qualifiée.
[0019] Elle permet également d'améliorer sensiblement l'étanchéité à l'air des ensembles
constructifs ainsi constitués en évitant le chevauchement des formats de feuilles
de tôle.
[0020] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description
qui suit, donnée à titre d'exemple et accompagnée des dessins dans lesquels :
. la figure 1 est une vue en perspective d'une portion de paroi de surface latérale
du silo ;
. la figure 2 est une vue en perspective d'un exemple de zone d'angle ;
. la figure 3 est une vue en perspective d'une zone de maintien montrant de l'arrière
les deux moyens opposés de poussée ;
. la figure 4 est une vue en perspective de l'avant d'une partie d'un élément d'ossature
montrant le canal rectiligne de réception servant de logement aux bords longitudinaux
de deux feuilles de tôle juxtaposées ;
. la figure 5 est une vue de détail en perspective de la jonction de trois profilés
formant une zone de réception ;
. le figure 6 est une vue de détail en perspective d'un verrou de pincement-maintien
;
. la figure 7 est une vue de détail d'un moyen de poussée monté sur une zone de maintien
avec feuille de tôle en place ;
. la figure 8 est une vue en perspective illustrant l'écartement des deux bords avec
un outil ;
. les figures 9 et 10 sont des vues schématiques illustrant respectivement le lavage
par injection d'eau chaude ou de vapeur à l'aide d'une canule et l'effet de bouches
linéaires procuré par les bords formant sorties d'air dans le cas d'un silo pressurisé
;
. les figures 11 à 13 sont des schémas illustrant les différentes formes possibles
des pièces mobiles de verrou ;
. les figures 14 à 17 sont des schémas illustrant les différentes formes réceptrices
des bords longitudinaux des feuilles de tôle ;
. la figure 18 est une vue générale en perspective d'un exemple de réalisation d'un
silo montrant sa conformation générale et, sur brisure une partie intérieure du silo
;
. la figure 19 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation de la partie
supérieure du silo avec représentation d'une fraction sur sa surface latérale courante
;
. la figure 20 est une vue en perspective montrant une paroi transversale intermédiaire
de séparation et son raccordement sur la paroi latérale adjacente ;
. les figures 21 à 23 sont des coupes transversales sur raccordement d'abord entre
paroi et surface latérale et ensuite respectivement entre, un fond horizontal et une
paroi adjacente, et entre un fond incliné et une paroi adjacente.
[0021] La présente invention se rapporte de façon générale à un silo formé à partir de feuilles
de tôle juxtaposées et immobilisées sur une ossature ou une charpente extérieure et
à son procédé de construction. Pour mieux faire comprendre cette invention, on décrira
d'abord la constitution d'une paroi et cette paroi à face intérieure lisse à partir
d'une ossature extérieure et de feuilles de tôle montées juxtaposées et immobilisées
par pincement sur cette ossature en plusieurs endroits sur toute leur hauteur avec
tension latérale complétée au besoin par une tension longitudinale.
[0022] On débutera la description par celle d'une paroi de base ou élémentaire non finie
en hauteur. Il est évident que cette paroi élémentaire se répétera latéralement pour
constituer la surface latérale du silo et sa couverture.
[0023] Une ossature destinée par exemple à constituer la charpente 1 d'un silo ou autre
volume fermé de stockage est construite à partir de longerons tels que 2 et 3 et de
profilés verticaux ou poteaux d'ossature tels que 4 solidarisés entre eux par soudage
ou assemblés par des moyens mécaniques.
[0024] Ces profilés assemblés servent de support à des formats adjacents de feuilles de
tôle juxtaposées 5, 6 en général de grande longueur.
[0025] Sont prévus dans l'ossature à intervalles horizontaux déterminés par la largeur de
la tôle, des canaux rectilignes verticaux de réception tels que 7 (figure 4) et dans
ces canaux, à intervalles verticaux, fonction de la rigidité à obtenir, des zones
transversales de maintien telles que 8 de deux feuilles de tôle adjacentes 5,6. Dans
ces zones de l'ossature, deux feuilles de tôle adjacentes 5,6 présentant des bords
longitudinaux homologues 9,10 sont appliquées l'une contre l'autre par lesdits bords
longitudinaux disposés en regard, et maintenues dans cette position un bord plaqué
contre l'autre par des forces opposées provenant de moyens antagonistes transversaux
mobiles de poussée 11, 12.
[0026] A cet effet, les bords longitudinaux 9 et 10 en regard de deux feuilles de tôle adjacentes
sont profilés selon des formes réceptrices homologues et juxtaposées 13 et 14 qui
permettront leur calage-immobilisation par les moyens de poussée 11 et 12 agissant
en rappel antagoniste de poussée.
[0027] Ces bords longitudinaux 9,10 peuvent être conformés de différentes façons comme on
le verra en détail ultérieurement. Pour la variante d'exécution préférée de l'invention,
ces formes réceptrices 13 et 14 se présentent sous la forme d'ailes longitudinales
telles que 15 formées chacune d'un plan d'appui 16 obtenu par pliage d'équerre du
bord de la feuille suivi d'un retour de calage 17 obtenu également par pliage d'équerre,
mais perpendiculairement au plan d'appui.
[0028] Ces bords longitudinaux convenablement conformés coopèrent dans chaque zone transversale
de maintien 8 avec les moyens de poussée 11 et 12 réalisés selon la variante préférée
sous la forme de moyens d'immobilisation effaçables par exemple par rétraction et
montés en rappel de poussée vers la forme réceptrice 13 ou 14 qui entoure leur extrémité
frontale.
[0029] Il existe au niveau de chaque zone transversale de maintien 8 de deux bords longitudinaux
9 et 10 à rendre jointifs par appui-pincement, deux pièces mobiles de maintien 18
et 19 des moyens de poussée 11 et 12 montés en rappel élastique de poussée l'un vers
l'autre.
[0030] Plus particulièrement, ces zones de maintien 8 sont prévues dans et le long de chaque
canal vertical de réception dont le fond est délimité par un profilé vertical 4. Ce
canal 7 forme un logement pour les deux bords longitudinaux 9 et 10 en regard de deux
feuilles adjacentes 5 et 6. Les zones transversales de maintien 8 sont prévues à intervalles
verticaux et sont équipées chacune d'un des deux moyens de poussée 11 ou 12 sous la
forme de deux verrous disposés en regard l'un de l'autre dont les pièces mobiles 18
et 19 remplissant la fonction de pênes effaçables, sont montées en rappel de poussée
l'une vers l'autre pour forcer les plans d'appui 16 des deux bords longitudinaux adjacents
en contact l'un contre l'autre et procurer ainsi une étanchéité minimale relative.
[0031] La figure 10 illustre par des flèches le passage de l'air entre les bords jointifs
permettant ainsi de réaliser les sorties d'air nécessaires dans le cas d'un conteneur,
par exemple, un silo pressurisé.
[0032] Cette étanchéité relative peut être améliorée en conformant les plans d'appui 16
selon des formes complémentaires par poinçonnage, profilage ou toute autre technique
de déformation du métal à chaud ou à froid. Il peut s'agir de formes complémentaires
en "U" (figure 14) en "V" (figure 15) ou en "C" couché simple (figure 16) ou double
(figure 17) ou autre forme adaptée par simplification ou duplication ou multiplication
des formes indiquées ou toute autre forme appropriée.
[0033] Dans la réalisation représentée, les pièces mobiles de maintien 18,19 jouent chacune
le rôle d'un pêne de verrou sans blocage de mouvement.
[0034] Chaque pêne constituant une pièce mobile 18 ou 19 est, par exemple, de forme générale
parallélépipédique avec un front avant de poussée 20 de différentes formes, par exemple
droit et plat avec ou sans décrochement 21 ou biseauté 22 ou avec un méplat 23 par
exemple central ou toute autre forme adaptée comme représenté sur les figures de 11
à 13. La face arrière de ces pièces de poussée est prolongée par une queue 24 sous
la forme d'une tige sur laquelle est enfilé un ressort hélicoïdal 25 bloqué d'un côté
par le front arrière 26 du pêne et de l'autre par une patte de fixation-maintien 27
fixée au corps du longeron adjacent 2 ou 3 d'ossature. La patte de maintien 27 est
traversante pour la tige 24 qui dépasse de son passage, même en position complètement
sortie du pêne. La course du pêne est de préférence limitée en état d'extension du
ressort par une butée latérale (non représentée).
[0035] Conformément à la variante représentée, chaque pêne est guidé en translation par
trois parois adjacentes successives du longeron adjacent 2,3 d'ossature délimitant
avec le profilé vertical adjacent une ouverture 28 pour la sortie du pêne.
[0036] Bien entendu, d'autres particularités constructives à la portée de l'homme du métier
peuvent être imaginées pour les moyens de poussée, pour le pêne, pour son logement
pour la réalisation de l'ouverture 28 de passage ou pour la confection des zones de
maintien.
[0037] La figure 9 montre schématiquement par des flèches et lignes en traits brisés le
léger bombé 29 des tôles lorsqu'elles ne sont pas tendues latéralement, c'est-à-dire
quand les bords longitudinaux adjacents 9 et 10 ne sont pas jointifs. Cette figure
montre également la possible intromission d'une canule 30 de nettoyage entre les deux
bords préalablement écartés à l'aide d'un outil 31 par exemple à extrémité plate 32
(figure 8).
[0038] Le procédé de montage d'une paroi ou analogue consiste d'une part à former et à conformer
des bords longitudinaux dans un format de tôle sous forme de feuilles 5,6 dont la
longueur est préférentiellement la hauteur de l'objet final et d'autre part à construire
une ossature ou une charpente 1 à partir de longerons 2,3 et de profilés verticaux
4 en ménageant à intervalles longitudinaux et transversaux des zones de maintien 8
le long des canaux de réception 7 formant un logement pour les bords longitudinaux
9,10 des feuilles de tôle, zones de maintien 8 dans lesquelles les bords en regard
des feuilles de tôle sont appliqués l'un contre l'autre par des forces contraires
d'appui dirigées l'une et l'autre vers le plan d'appui du bord correspondant et l'une
vers l'autre par des moyens de poussée 11,12.
[0039] Selon la variante préférée, ces forces sont des forces élastiques de rappel dans
une position de contact-poussée des bords longitudinaux 9,10 de chaque feuille de
tôle 5,6 l'un contre l'autre.
[0040] Plus particulièrement, on conforme les bords longitudinaux 9,10 de la feuille de
tôle par pliage d'équerre selon un plan d'appui 16 suivi d'un retour 17 de calage
également par pliage d'équerre. Cette forme réceptrice est montée sur chaque pièce
mobile 18,19 des moyens de poussée 11,12, on monte ensuite de la même façon la forme
réceptrice adjacente sur la pièce mobile opposée. Ces forces élastiques contraires
poussent les pièces mobiles l'une contre l'autre en appuyant par l'arrière sur les
bords adjacents des feuilles de tôle 5,6.
[0041] Le maintien transversal de chaque feuille de tôle est assuré ainsi par appui-pincement
d'un bord 9 sur l'autre 10 à intervalles réguliers ou non, sur toute sa longueur,
mais suffisamment rapprochés pour obtenir par une tension latérale l'effet de maintien
et de rigidification recherché.
[0042] En cas de besoin, on engendre par des moyens spécifiques non représentés une force
de traction qui procure une tension longitudinale qui, associée à la tension latérale,
permet de conférer aux tôles minces la rigidité nécessaire.
[0043] Cette technique permet d'utiliser des feuilles de tôle plus minces car la tension
latérale provenant des efforts de poussée dans les zones de maintien procure une rigidité
suffisante pour le maintien du contenu par exemple d'un silo ou résister à toute autre
poussée sur une paroi en utilisation normale.
[0044] Il faut mentionner de plus, l'extraordinaire rapidité et facilité de montage, mais
aussi de déboîtement ou de déchaussement des bords des feuilles de tôle. Il suffit
d'insérer un instrument ou un outil 31 à l'extrémité plate 32 ou une tige plate, ou
l'extrémité d'un tournevis dans l'étroite fente existant entre deux feuilles successives
5,6 pour, après un quart de tour, arriver à écarter suffisamment les bords jointifs
pour ensuite passer le bec ou la buse de pulvérisation, d'aspersion ou de diffusion
30 d'un appareil de nettoyage et/ou de désinfection.
[0045] Le procédé selon l'invention confère une rapidité exceptionnelle de montage-démontage
d'une paroi ou analogue pouvant être exécuté par un personnel non qualifié. Le coût
total de la main d'oeuvre pour l'édification d'une paroi ou analogue est ramené à
un montant beaucoup plus faible en réduisant le taux horaire et la durée totale nécessaire
au montage.
[0046] On décrira maintenant plus particulièrement un conteneur du type silo constituant
un exemple type d'application de l'invention en se référant aux figures 18, 19 et
20.
[0047] Comme on peut le constater sur ces figures, le silo présente une surface latérale
33 qui est constituée de parois longitudinales 34 et de parois transversales 35 formées
chacune d'une succession latérale en juxtaposition de feuilles de tôle dont les bords
longitudinaux sont conformés selon les formes indiquées ci-dessus.
[0048] Ces feuilles sont juxtaposées et assemblées entre elles contre les poteaux d'ossature
ou de charpente par calage-immobilisation et appui-pincement d'un bord sur l'autre
à l'aide des moyens de poussée 11 et 12 antagonistes formant deux verrous opposés.
[0049] Ces feuilles de tôle sont réunies entre elles aux angles par l'intermédiaire de poteaux
d'angle tels que 36.
[0050] Cette constitution est celle courante des parois formant la surface latérale 33,
mais aussi la constitution du fond 37 et de structure supérieure de couverture 38
que l'on examinera maintenant.
[0051] La structure supérieure de couverture 38 est représentée en détail sur la figure
19.
[0052] Elle est formée d'un réseau 39 de longerons supérieurs 40 et de traverses supérieures
41 formant une armature horizontale sur laquelle est montée en sous face la juxtaposition
de feuilles de tôle à bords longitudinaux pliés maintenues par les verrous prévus
pour les parois de surface latérale. Ce réseau 39 est raccordé à la partie supérieure
des parois 34 et 35 de surface latérale de la façon suivante. Le chant supérieur 42
de chaque paroi de surface latérale est formé par la succession des faces supérieures
des profilés horizontaux et des extrémités des poteaux d'ossature délimitant entre
eux les canaux de réception 7. Les chants supérieurs 42 des parois longitudinales
34 de surface latérale sont fermés par un profilé en tube plat 43 disposé à plat formant
également une bordure mécanique et de propreté. Ce profilé de bordure 43 est solidarisé
au longeron supérieur 40 adjacent de la structure supérieure de couverture 38 apparaissant
sur les figures 18 et 19.
[0053] Le raccordement de jonction à l'arête de deux parois consécutives de surface latérale
est réalisé conformément à la figure 21 autour d'un poteau d'angle 36 flanqué sur
chacune de ses surfaces latérales côté intérieur par des profilés verticaux tubulaires
d'appui 44 et 45 dont la longueur, posés à plat, est inférieure aux côtés du poteau
d'angle 36 de façon à ménager chacun un espace 46 adapté pour l'appui-calage du bord
longitudinal 9 ou 10 de chaque feuille de tôle d'extrémité de paroi latérale. Cette
structure est symétrique par rapport au poteau d'angle 36.
[0054] Le fond 37 du silo présente une paroi horizontale 47 ou inclinée 48. Les jonctions
de raccordement de ce fond s'effectuent de façon différente selon qu'il s'agit d'un
fond horizontal (figure 22) ou d'un fond incliné (figure 23).
[0055] Dans le cas d'un fond à paroi horizontale 47, le raccordement du fond 37 avec un
profilé de la bordure inférieure 49 s'effectue de façon identique au raccordement
avec le poteau d'angle 36 avec pincement du bord inférieur de la feuille verticale
adjacente par le bord longitudinal 9,10 de la feuille de fond contre le profilé de
bordure.
[0056] Un profilé tubulaire 45 ménage un espace 46 comme dans le cas du raccordement sur
poteau d'angle 36.
[0057] Le raccordement dans le cas d'un fond incliné 48 s'effectue de façon plus complexe.
La bordure inférieure 49 est réalisée par deux profilés 50 et 51 formant une section
en L renversé. La paroi 48 du fond incliné vient se caler en biais contre le profilé
vertical 51 de la bordure inférieure 49 à l'aide d'un support annexe d'extrémité 52
du type cornière à angle ouvert solidarisé au profilé de bordure 49 de la paroi de
fond. Les feuilles de tôle de la paroi latérale adjacente et de la paroi inclinée
48 de fond viennent en contact d'étanchéité par leurs extrémités. On remarque par
exemple pour la feuille de la paroi latérale une extrémité 53 pliée en équerre et
pour la feuille de la paroi de fond une extrémité en saillie de porte-à-faux.
[0058] On a décrit ci-dessus un conteneur du type silo, de forme conventionnelle à fond
horizontal ou incliné. Il est bien entendu que diverses autres formes et autres types
de conteneurs sont possibles en utilisant la même technique de construction et de
constitution.
[0059] A titre additionnel, mais uniquement en cas de besoin impératif, l'invention prévoit
un moyen supplémentaire permettant de créer une tension longitudinale des feuilles
de tôle. Ce besoin est ressenti plus particulièrement dans le cas de tôles plus fines.
[0060] Ce moyen d'établissement d'une force permanente de tension longitudinale peut se
concrétiser sous différentes formes de réalisation.
[0061] Cette mise en tension ou rigidification existe dans le cas d'une paroi de séparation
54 du silo représentée sur la figure 20. Cette paroi de séparation 54 est formée par
la succession latérale de plusieurs feuilles de tôle 55,56 à bords longitudinaux 57,58
pliés et imbriqués l'un dans l'autre de façon à former un logement longitudinal vertical
plat 59 occupé par une âme ou une fourrure métallique 60 sous forme d'un fer plat
remplissant la fonction de raidisseur ou de rigidificateur.
[0062] Chaque raidisseur 60 provoque la mise en tension de la feuille de tôle par un moyen
de traction. Ce moyen de traction peut être réalisé par exemple sous la forme de tiges
filetées de traction 61 qui traversent chacune un support de liaison 62 réunissant
à intervalles les deux poutres 63 et 64 d'un longeron transversal disposé au-dessus
de la cloison transversale de séparation 54. L'extrémité inférieure de chaque tige
filetée est solidarisée à l'extrémité supérieure de chaque raidisseur 60. Sur le corps
de la tige filetée est prévu un ensemble écrou-rondelle 65 qui prend appui sur la
face supérieure du support transversal de liaison 62 traversé par la tige filetée
61 pour donner naissance à un effort vertical de mise en tension réglable par la position
de l'écrou.
[0063] Cette tension se transmet à la feuille de tôle adjacente car chaque raidisseur 60
est immobilisé par rapport à celle-ci au moyen de deux boulons ou vis 66,67 à extrémité
fraisée.
[0064] Ce moyen de mise en tension associé à chaque raidisseur 60 est représenté dans le
cas d'une paroi de séparation 54. Il est bien entendu qu'il peut être utilisé également
pour les parois longitudinales 34 et transversales 35 de surface latérale du silo.
[0065] Le raccordement de la cloison de séparation 54 avec la surface latérale s'effectue
de la façon suivante.
[0066] Les bords longitudinaux des feuilles de tôle d'extrémité sont repliés et maintenus
au niveau d'une jonction d'assemblage 68 de la surface latérale. La surépaisseur représentée
par le pli rabattu 69 du bord vertical de la feuille 55 vient se loger entre deux
poteaux d'ossature 4 disposés en regard. La feuille de tôle d'extrémité 55 de la paroi
de séparation 54 passe entre les deux bords longitudinaux opposés 9 et 10 de deux
feuilles de tôle voisines de surface latérale et se trouve maintenue par pincement-immobilisation
entre ces bords suite aux forces antagonistes provenant des moyens de poussée. Le
maintien de la paroi est amélioré par la présence d'une bordure inférieure oblique
70 formée de deux profilés tubulaires parallèles 71 et 72 entre lesquels la tôle se
trouve pincée par des moyens de rapprochement et de serrage par exemple des boulons
(non représentés).
[0067] Le procédé de constitution et d'édification d'un silo selon l'invention consiste
d'une part à construire à partir de longerons horizontaux 2,3 et de poteaux d'ossature
4 une ossature ou une charpente extérieure 1 en respectant les distances entre les
extrémités des longerons horizontaux pour créer des canaux de réception 7 destinés
à former un logement pour les bords longitudinaux 9,10 des feuilles de tôle et d'autre
part à poser les verrous des moyens de poussée 11 et 12 et à mettre en place les feuilles
de tôle. La longueur de celles-ci est choisie au moins égale à la hauteur des parois
de surface latérale.
[0068] On effectue ensuite les raccordements au niveau des poteaux d'angle 36 et les raccordements
inférieurs entre les parois de surface latérale et la paroi de fond.
[0069] S'il est souhaité une structure supérieure de couverture, on procède à la pose de
la bordure périmétrique supérieure par un profilé tubulaire plat au-dessus du chant
supérieur 42 des parois latérales longitudinales 34. On construit ensuite la structure
supérieure de couverture 38 de la même façon que les parois de surface latérale et
on y pose les feuilles de tôle puis on les immobilise en utilisant les verrous de
poussée.
[0070] Au besoin, on monte une cloison de séparation 54 sans poteaux verticaux, mais en
utilisant des raidisseurs 60 reliés à un longeron supérieur 63,64 par un moyen de
mise en tension des feuilles de tôle.
[0071] En ce qui concerne les feuilles de tôle, on conforme les bords longitudinaux 9,10
de celles-ci par pliage d'équerre selon un plan d'appui 16 suivi d'un retour 17 de
calage également par pliage d'équerre. Cette forme réceptrice est montée sur chaque
pièce mobile 18,19 des verrous, on monte ensuite de la même façon la forme réceptrice
adjacente sur la pièce mobile opposée. Ces forces élastiques contraires poussent les
pièces mobiles l'une contre l'autre en appuyant par l'arrière sur les bords adjacents
des feuilles de tôle 5,6.
[0072] Le maintien transversal de chaque feuille de tôle est assuré ainsi par appui-pincement
d'un bord 9 sur l'autre 10 à intervalles réguliers ou non, sur toute sa longueur,
mais suffisamment rapprochés pour obtenir par une tension latérale l'effet de maintien
et de rigidification recherché.
[0073] Comme indiqué, en cas de besoin, on engendre par des moyens spécifiques dont un exemple
appliqué à une cloison de séparation a été représenté une force de traction procurant
une tension longitudinale qui, associée à la tension latérale, permet de conférer
aux tôles minces la rigidité nécessaire.
[0074] Cette technique permet d'utiliser des feuilles de tôle plus minces car la tension
latérale provenant des efforts de poussée des verrous dans les zones de maintien procure
une rigidité suffisante pour le maintien du contenu du silo.
[0075] Il faut mentionner de plus, l'extraordinaire rapidité et facilité de montage des
verrous aux emplacements prévus sur les éléments de charpente ou d'ossature extérieure
mais aussi la simplicité de pose des feuilles de tôle. Le démontage ou la dépose s'avèrent
tout aussi simples et rapides. Pour procéder au déboîtement ou au déchaussement des
bords des feuilles de tôle, il suffit d'insérer un instrument ou un outil 31 à extrémité
plate 32 ou une tige plate, ou l'extrémité d'un tournevis ou tout autre instrument
ou élément convenable dans l'étroite fente existant entre deux feuilles successives
5,6 pour, après un quart de tour, arriver à écarter suffisamment les bords jointifs
pour ensuite passer le bec ou la buse de pulvérisation, d'aspersion ou de diffusion
30 d'un appareil de nettoyage et/ou de désinfection.
[0076] Le procédé selon l'invention confère une rapidité exceptionnelle de montage-démontage
d'un silo pouvant être exécuté par un personnel non qualifié. Le coût total de la
main d'oeuvre pour l'édification et le montage du silo est notablement réduit par
le gain en durée et l'utilisation possible d'un personnel non qualifié.
[0077] Par ailleurs, l'assistance technique au montage peut se limiter à une notice bien
détaillée.
1. Paroi constituée de feuilles de tôle juxtaposées (5,6) et d'une ossature ou d'une
charpente (1) formée de longerons (3) ou de montants verticaux (4) assemblés entre
eux caractérisée en ce que chaque feuille (5,6) présente des bords longitudinaux (9,10)
qui sont conformés en structures réceptrices et de calage (13,14), en ce que l'ossature
(1) présente des canaux rectilignes (7) de réception des bords (9,10) comportant à
intervalles verticaux des zones transversales de maintien (8) par appui des deux bords
en regard l'un contre l'autre sous l'effet de moyens antagonistes transversaux et
rétractables de poussée (11,12) et en ce que les bords (9,10) sont montés sur ces
moyens antagonistes rétractables de poussée par les structures réceptrices et de calage
(13,14).
2. Paroi selon la revendication 1, caractérisée an ce que les moyens antagonistes rétractables
de poussée (11,12) sont des moyens à force de rappel élastique entre une position
rétractée inopérante et une position non rétractée active.
3. Paroi selon la revendication 1, caractérisée en ce que chacun des bords (9,10) est
conformé selon une aile (15) formée d'un plan d'appui (16) réalisé par pliage d'équerre
suivi d'un retour de calage (17) également réalisé par pliage d'équerre.
4. Paroi selon la revendication 3, caractérisée en ce que les ailes (15) correspondantes
disposées en regard présentent des conformations complémentaires an creux et en relief
pour l'une et l'autre aile de manière que ces conformations s'encastrent l'une dans
l'autre.
5. Paroi selon la revendication 2, caractérisée an ce que les moyens de poussée (11,12)
sont des verrous à pièces mobiles (18,19) en regard de forme générale parallélépipédique
et montées coulissantes en rappel élastique de poussée l'une vers l'autre par un ressort
dont une extrémité s'appuie sur une patte de fixation (27) et dont l'autre extrémité
pousse la pièce mobile correspondante.
6. Paroi selon la revendication 5, caractérisée en ce que les pièces mobiles sont prévues
à l'intérieur des longerons (2 ou 3) et coulissent le long de trois faces adjacentes
dudit longeron (2 ou 3).
7. Paroi selon la revendication 6, caractérisée en ce que les pièces mobiles (18,19)
présentent un front avant (20) comportant au moins une surface plane.
8. Paroi selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'il est prévu un moyen de tension
verticale des feuilles de tôle (5,6).
9. Procédé de montage et d'immobilisation sur une ossature ou une charpente (1) de feuilles
de tôle (5,6) en vue de la constitution de parois ou de fractions d'enveloppes ou
de couvertures selon l'une quelconque des revendications de 1 à 8 caractérisé en ce
que l'on conforme par pliage les bords longitudinaux (9,10) de chaque feuille de tôle
(5,6) selon un profil de réception, que l'on réalise en retrait au moment de la confection
de l'ossature ou de la charpente (1) des canaux verticaux de réception (7) des bords
longitudinaux (9,10) de chaque feuille (5,6), que l'on forme sur ces canaux (7) et
de chaque côté, à intervalles verticaux sur toute la longueur de la feuille des zones
transversales de maintien (8), sur lesquelles les deux ailes (15) de deux feuilles
de tôle adjacentes (5,6) sont plaquées latéralement l'une contre l'autre par des moyens
de poussée (11,12) se rétractant entre une position active et une position effacée
inopérante dans laquelle les bords ne sont plus jointifs.
10. Procédé selon la revendication 9 caractérisé en ce que les moyens de poussée (11,12)
se rétractent progressivement et sont rappelés en position active par des forces élastiques
et en ce qu'il est prévu un moyen de mise en tension verticale des tôles.
11. Conteneur de type silo ou enveloppe ou couverture formé d'une succession de feuilles
de tôle portées par une ossature ou une charpente extérieure comprenant une surface
latérale constituée de parois reliées entre elles par des poteaux d'angle, un fond
horizontal ou incliné et le cas échéant une structure supérieure de couverture, chaque
paroi de surface latérale, de fond ou de couverture étant constituée de feuilles de
tôle juxtaposées (5,6) habillant l'ossature ou la charpente (1), elle-même constituée
de longerons horizontaux (2,3) ou de poteaux d'ossature verticaux (4) assemblés entre
eux, selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les
extrémités des longerons horizontaux (2,3) en regard sont espacées d'une distance
suffisante pour créer un canal rectiligne de réception (7) en retrait et en ce que
chaque feuille (5,6) présente des bords longitudinaux (9,10) qui sont conformés en
structures réceptrices et de calage (13,14) venant se loger bord à bord dans les canaux
rectilignes (7) de réception comportant à intervalles verticaux des zones transversales
de maintien (8) résultant d'un appui l'un contre l'autre de deux bords en regard sous
l'effet de moyens antagonistes rétractables de poussée (11,12) et en ce que ces moyens
antagonistes rétractables sont placés transversaux par rapport aux bords (9,10) des
feuilles de tôle qui eux sont montés sur ces moyens antagonistes rétractables de poussée
par leurs structures réceptrices et de calage (13,14).
12. Conteneur ou enveloppe selon la revendication 11, caractérisé en ce que la structure
supérieure est formée d'un réseau (39) de longerons supérieurs (40) et de traverses
supérieures (41) formant une armature horizontale sur laquelle est montée en sous
face la juxtaposition de feuilles de tôle à bords longitudinaux pliés maintenues par
les verrous prévus pour les parois de surface latérale, ce réseau (39) étant raccordé
à la partie supérieure des parois (34) et (35) de surface latérale de façon que le
chant supérieur (42) de chaque paroi de surface latérale soit formé par la succession
des faces supérieures des profilés horizontaux et des extrémités des poteaux d'ossature
délimitant entre eux les canaux de réception (7) et les chants supérieurs (42) des
parois longitudinales (34) de surface latérale soient fermés par un profilé en tube
plat (43) disposé à plat formant également une bordure mécanique et de propreté, ce
profilé de bordure (43) étant solidarisé au longeron supérieur (40) adjacent de la
structure supérieure de couverture (38).
13. Conteneur ou enveloppe selon les revendications 11 et 12, caractérisé en ce que le
raccordement de jonction à l'arrête de deux parois consécutives de surface latérale
est réalisé autour d'un poteau d'angle (36) flanqué sur chacune de ses surfaces latérales
côté intérieur par des profilés verticaux tubulaires d'appui (44) et (45) dont la
longueur, posés à plat, est inférieure aux côtés du poteau d'angle (36) de façon à
ménager chacun un espace (46) adapté pour l'appui-calage du bord longitudinal (9)
ou (10) de chaque feuille de tôle d'extrémité de paroi latérale.
14. Conteneur ou enveloppe selon les revendications 11 et 13, caractérisé en ce que le
fond est une paroi horizontale (47) raccordée aux parois latérales par un profilé
de la bordure inférieure (49) de façon identique au raccordement avec le poteau d'angle
(36) avec pincement du bord inférieur de la feuille verticale adjacente par le bord
longitudinal (9,10) de la feuille de fond contre le profilé de bordure, un profilé
tubulaire (45) ménageant un espace (46) comme dans le cas du raccordement sur poteau
d'angle (36).
15. Conteneur ou enveloppe selon la revendication 11, caractérisé en ce que le fond est
une paroi inclinée (48) raccordée aux parois latérales par une bordure inférieure
(49) composée de deux profilés (50) et (51) formant une section en L renversé, la
paroi (48) du fond incliné venant se caler en biais contre le profilé vertical (51)
de la bordure inférieure (49) à l'aide d'un support annexe d'extrémité (52) du type
cornière à angle ouvert solidarisé au profilé de bordure (49) de la paroi de fond,
les feuilles de tôle de la paroi latérale adjacente et de la paroi inclinée (48) de
fond venant en contact d'étanchéité par leurs extrémités.
16. Conteneur ou enveloppe selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'un raidisseur
ou rigidificateur sous la forme d'une fourrure métallique (60) est inséré dans un
logement formé par des bords longitudinaux (57,58) de feuilles de tôle (55,56) juxtaposées
mises sous tension par un moyen de traction (61) sous la forme de tiges filetées traversant
chacune un support de liaison (62) réunissant à intervalles les deux poutres (63)
et (64) d'un longeron transversal disposé au-dessus de la cloison transversale de
séparation (54) et en ce que l'extrémité inférieure de chaque tige filetée est solidarisée
à l'extrémité supérieure de chaque raidisseur (60) et en ce que sur le corps de la
tige filetée est prévu un ensemble écrou-rondelle (65) qui prend appui sur la face
supérieure du support transversal de liaison (62) traversé par la tige filetée (61)
pour donner naissance à un effort vertical de mise en tension réglable par la position
de l'écrou, cette tension se transmettant à la feuille de tôle adjacente, chaque raidisseur
(60) étant immobilisé par rapport à celle-ci au moyen de deux boulons ou vis (66,67)
à extrémité fraisée.
17. Procédé de montage et d'immobilisation de la surface latérale d'un conteneur par exemple
du type silo ou d'une enveloppe sur une ossature ou une charpente (1) de feuilles
de tôle (5,6) selon la revendication 11 ou 12 caractérisé en ce que l'on conforme
par pliage les bords longitudinaux (9,10) de chaque feuille de tôle (5,6) selon un
profil de réception, que l'on réalise en retrait au moment de la confection de l'ossature
ou de la charpente (1) des canaux verticaux de réception (7) des bords longitudinaux
(9,10) de chaque feuille (5,6), que l'on forme sur ces canaux (7) et de chaque côté,
à intervalles verticaux sur toute la longueur de la feuille des zones transversales
de maintien (8), sur lesquelles les deux ailes (15) de deux feuilles de tôle adjacentes
(5,6) sont plaquées latéralement l'une contre l'autre par des moyens de poussée (11,12)
se rétractant entre une position active et une position effacée inopérante dans laquelle
les bords ne sont plus jointifs.
18. Procédé d'un conteneur ou d'une enveloppe selon la revendication 17, caractérisé en
ce que les moyens de poussée (11,12) se rétractent progressivement et sont rappelés
en position active par des forces élastiques et en ce qu'il est prévu un moyen de
mise en tension verticale des tôles.
1. Wall consisting of juxtaposed metal sheets (5, 6) and of a framework or of a structure
(1) formed of stringers (3) or of vertical uprights (4) assembled together, characterised
in that each sheet (5, 6) has longitudinal edges (9, 10) which are shaped into receiving
and fixing structures (13, 14), that the framework (1) has rectilinear channels (7)
to receive the edges (9, 10) having at vertical intervals transverse holding zones
(8) where the two edges which face one another are held against one another under
the effect of transverse retractable opposing pressure means (11, 12), and that the
edges (9, 10) are mounted on these retractable opposing pressure means by the receiving
and fixing structures (13, 14).
2. Wall as claimed in Claim 1, characterised in that the opposing retractable pressure
means (11, 12) are means providing a resilient restoring force between an inoperative
retracted position and an active non-retracted position.
3. Wall as claimed in Claim 1, characterised in that each of the edges (9, 10) is shaped
as a wing (15) formed from a support plane (16) produced by bending at fight angles
followed by a fixing return (17) likewise produced by bending at right angles.
4. Wall as claimed in Claim 3, characterised in that the corresponding wings (15) disposed
facing one another have complementary hollow and relief shapes for one and the other
wing in such a way that these shapes engage in one another.
5. Wall as claimed in Claim 2, characterised in that the pressure means (11, 12) are
latching means with movable parts (18, 19) which face one another of generally parallelepipedal
shape and mounted so as to slide under the resilient restoring force pressing them
one against the other by a spring of which one end rests on a fixing tab (27) and
the other end pushes the corresponding movable part.
6. Wall as claimed in Claim 5, characterised in that the movable parts are provided in
the interior of the stringers (2 or 3) and slide along three adjacent faces of the
said stringer (2 or 3).
7. Wall as claimed in Claim 6, characterised in that the movable parts (18, 19) have
a front face (20) including at least one plane surface.
8. Wall as claimed in Claim 1, characterised in that vertical tension means for the metal
sheets (5, 6) are provided.
9. Method of assembly and immobilisation on a framework or a structure (1) of metal sheets
(5, 6) in order to form walls or fractions of casings or covers as claimed in any
one of Claims 1 to 8, characterised in that the longitudinal edges of each metal sheet
(5, 6) are shaped by bending into a receiving section, that at the time of making
the framework or of the structure (1) vertical channels (7) are produced by recessing
to receive the longitudinal edges (9, 10) of each sheet (5, 6), that on these channels
(7) and on each side, at vertical intervals over all of the length of the sheet, transverse
holding zones (8) are formed, on which the two wings (15) of two adjacent metal sheets
(5, 6) are laid laterally one against the other by pressure means (11, 12) which are
retractable between an active position and a flush position in which the edges are
no longer joined.
10. Method as claimed in Claim 9, characterised in that the pressure means (11, 12) retract
progressively and are restored to the active position by resilient forces, and that
means for vertical tensioning of the sheets are provided.
11. Container of the silo or casing or cover type formed of a succession of metal sheets
borne by a framework or an external structure comprising a lateral surface consisting
of walls connected to one another by corner posts, a horizontal or inclined base and,
if required, an upper cover structure, each wall of the lateral surface, the base
or the cover being composed of juxtaposed metal sheets (5, 6) cladding the framework
or the structure (1), which itself consists of horizontal stringers (2, 3) or vertical
frame posts (4) assembled together, as claimed in any one of the preceding claims,
characterised in that the opposing ends of the horizontal stringers (2, 3) are spaced
by a sufficient distance to create a rectilinear recessed receiving channel (7) and
that each sheet (5, 6) has longitudinal edges (9, 10) which are shaped into receiving
and fixing structures (13, 14) which come to rest edge to edge in the rectilinear
receiving channels (7) having at vertical intervals transverse holding zones (8) resulting
from two opposing edges bearing one against the other under the effect of retractable
opposing pressure means (11, 12) , and that these retractable opposing means are placed
transversely with respect to the edges (9, 10) of the metal sheets which are themselves
mounted on these retractable opposing pressure means by their receiving and fixing
structures (13, 14).
12. Container or casing as claimed in Claim 11, characterised in that the upper structure
is formed of a network (39) of upper stringers (40) and upper crosspieces (41) forming
a horizontal grid on which is mounted the juxtaposition of metal sheets with bent
longitudinal edges held by the latching means provided for the lateral surface walls,
this network (39) being connected to the upper part of the lateral surface walls (34)
and (35) in such a way that the upper edge (42) of each lateral surface wall is formed
by the succession of upper faces of the horizontal sections and of the frame posts
which between them delimit the receiving channels (7) and the upper edges (42) of
the longitudinal lateral surface walls (34) are closed by a flat tube section (43)
disposed flat and likewise forming a mechanical edging for cleanness, this edging
section (43) being joined to the adjacent upper stringer (40) of the upper cover structure
(38).
13. Container or casing as claimed in Claims 11 and 12, characterised in that the connection
at the junction where two consecutive lateral surface walls meet is produced around
a corner post (36) flanked on each of its lateral surfaces facing inwards by vertical
tubular support sections (44) and (45), the length of which when laid flat is less
than the sides of the corner posts (36) so that each provides a space (46) adapted
for the support and fixing of the longitudinal edge (9) or (10) of each metal sheet
at the end of a lateral wall.
14. Container or casing as claimed in Claims 11 and 13, characterised in that the base
is a horizontal wall (47) connected to the lateral walls by a section of the lower
edging (49) in a manner identical to the connection to the corner post (36) with the
lower edge of the adjacent vertical sheet pinched by the longitudinal edge (9, 10)
of the base sheet against the edging section, a tubular section (45) providing a space
(46) as in the case of the connection to the corner post (36).
15. Container or casing as claimed in Claim 11, characterised in that the base is an inclined
wall connected to the lateral walls by a lower edge (49) composed of two sections
(50) and (51) forming a reverse L-shaped section, the wall (48) of the inclined base
becoming fixed on a slant against the vertical section (51) of the lower edge (49)
with the aid of a supplementary end support (52) of the open-angled type of angle
section joined to the edging section (49) of the base wall, the metal sheets of the
adjacent lateral wall and of the inclined base wall (48) coming into sealing contact
by their ends.
16. Container or casing as claimed in Claim 11, characterised in that a stretcher or stiffener
in the form of a metal liner (60) is inserted in a housing formed by the longitudinal
edges (57, 58) of juxtaposed metal sheets (55, 56) tensioned by a traction means (61)
in the form of threaded rods each passing through a connecting support (62) linking
at intervals the two girders (63) and (64) of a transverse stringer disposed above
the transverse partition (54), and that the lower end of each threaded rod is joined
to the upper end of each stiffener (60), and that on the body of the threaded rod
there is provided a nut/washer assembly (65) which is supported on the upper face
of the transverse connecting support (62) through which the threaded rod (61) passes
in order to give rise to a vertical tensioning force which can be adjusted by the
position of the nut, this tension being transmitted to the adjacent metal sheet, each
stiffener (60) being immobilised with respect to the latter by means of two bolts
or screws (66, 67) with a milled end.
17. Method of assembly and immobilisation of the lateral surface of a container for example
of the silo type or of a casing on a framework or a structure (1) of metal sheets
(5, 6) as claimed in Claim 11 or 12, characterised in that the longitudinal edges
of each metal sheet (5, 6) are shaped by bending into a receiving section, that at
the time of making the framework or of the structure (1) vertical channels (7) are
produced by recessing to receive the longitudinal edges (9, 10) of each sheet (5,
6), that on these channels (7) and on each side, at vertical intervals over all of
the length of the sheet, transverse holding zones (8) are formed, on which the two
wings (15) of two adjacent metal sheets (5, 6) are laid laterally one against the
other by pressure means (11, 12) which are retractable between an active position
and a flush position in which the edges are no longer joined.
18. Method of assembly and immobilisation of the lateral surface of a container or a casing
as claimed in Claim 17, characterised in that the pressure means (11, 12) retract
progressively and are restored to the active position by resilient forces, and that
means for vertical tensioning of the sheets are provided.
1. Wand aus nebeneinander angeordneten Blechtafeln (5, 6) und einem Skelett oder Tragwerk
(1) aus miteinander verbundenen Streben (3) oder Stützen (4), dadurch gekennzeichnet,
daß jede Tafel (5, 6) Längskanten (9, 10) aufweist, die zu Strukturen (13, 14) zum
Aufnehmen und Festlegen geformt sind, daß das Tragwerk (1) geradlinige Aufnahmekanäle
(7) für die Kanten (9, 10) aufweist, die in vertikalem Abstand angeordnete, transversale
Haltebereiche (8) mit Anlage der zwei Kanten aneinander unter der Wirkung von gegeneinander
wirkenden, transversalen Schubmittel (11, 12) aufweist, und daß die Kanten (9, 10)
an diesen gegeneinander wirkenden Schubmitteln (11, 12) durch die Strukturen (13,
14) zum Aufnehmen und Festlegen befestigt sind.
2. Wand nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die gegeneinander wirkenden Schubmittel
(11, 12) Mittel mit elastischer Rückstellkraft zwischen einer zurückgezogenen unwirksamen
Position und einer nicht zurückgezogenen wirksamen Position sind.
3. Wand nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß jede Kante (9, 19) als Flansch (15)
mit einer durch rechtwinkliges Biegen erhaltenen Stützebene (16) und einem anschließenden,
ebenfalls durch rechtwinkliges Biegen erhaltenen Abbug (17) zum Festlegen gebildet
ist.
4. Wand nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß die entsprechenden, gegeneinander
angeordneten Flansche (15) komplementäre Formen mit Ausnehmungen und Vorsprüngen für
den einen und den anderen Flansch derart aufweisen, daß diese Formen sich ineinander
fügen.
5. Wand nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß die Schubmittel (11, 12) Bolzen
mit einander gegenüberliegenden, im wesentlichen quaderförmigen, beweglichen Schubstücken
(18, 19) sind, die unter Wirkung einer Feder gegeneinander gleiten, deren eines Ende
sich an einem Befestigungsschuh (27) abstützt und deren anderes Ende auf das entsprechende
Schubstück wirkt.
6. Wand nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, daß die beweglichen Schubstücke im Innern
der Streben (2, 3) angeordnet sind und entlang dreier benachbarter Seiten der Streben
gleiten.
7. Wand nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, daß die beweglichen Schubstücke (18,
19) eine Stirnseite mit wenigstens einer ebenen Fläche aufweisen.
8. Wand nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß Mittel zum vertikalen Spannen der
Blechtafeln (5, 6) vorgesehen sind.
9. Verfahren zum Montieren und Festsetzen von Blechtafeln (5, 6) an einem Skelett oder
Tragwerk (1) zum Aufbau von Wänden oder Verkleidungsteilen oder Abdeckungen nach einem
der Ansprüche 1 bis 8, dadurch gekennzeichnet, daß die Längskanten (9, 10) einer jeden
Blechtafel (5, 6) zu einem Aufnahmeprofil gebogen, daß während der Ausbildung des
Skeletts oder Tragwerks (1) vertikale Aufnahmekanäle (7) für die Längskanten (9, 10)
einer jeden Blechtafel (5, 6) ausgebildet, und daß an diesen Kanälen (7) zu beiden
Seiten über die gesamte Länge der Tafel Haltebereiche mit vertikalem Abstand voneinander
gebildet werden, an denen die beiden Flansche (15) zweier benachbarter Bleche (5,
6) durch Schubmittel (11, 12), die zwischen einer wirksamen Position und einer zurückgezogenen,
unwirksamen Position, in welcher die Kanten nicht mehr in Wirkverbindung stehen, verschiebbar
sind, seitlich gegeneinander festgelegt werden.
10. Verfahren nach Anspruch 9, dadurch gekennzeichnet, daß die Schubmittel (11, 12) progressiv
eingeschoben und elastisch in Richtung ihrer wirksamen Position belastet werden, und
daß Mittel zum vertikalen Spannen der Bleche vorgesehen sind
11. Behälter nach Art eines Silos oder Verkleidung oder Abdeckung, welche(r) von einer
Folge von Blechtafeln, die von einem äußeren Skelett oder Tragwerk getragen sind,
gebildet ist und eine von über Eckstützen miteinander verbundenen Wänden gebildete
Mantelfläche, einen horizontalen oder geneigten Boden und gegebenenfalls eine obere
Abdeckung aufweist, wobei jede die Mantelfläche, den Boden oder die Abdeckung bildende
Wandung von nebeneinander angeordneten Blechtafeln (5, 6) gebildet ist, die das von
miteinander verbundenen horizontalen Streben (2, 3) oder vertikalen Stützen (4) gebildete
Skelett oder Tragwerk (1) verkleiden, nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch
gekennzeichnet, daß die einander gegenüberliegenden Enden der Streben (2, 3) einen
zur Bildung eines zurückgesetzten, geradlinigen Aufnahmekanals (7) hinreichenden Abstand
voneinander aufweisen, daß jede Tafel (5, 6) nach Art von Strukturen (13, 14) zum
Aufnehmen und Festlegen ausgebildete Längskanten (9, 10) aufweist, die sich Kante
an Kante in die geradlinigen Aufnahmekanäle (7) einfügen, welche mit vertikal auf
Abstand voneinander angeordneten, transversalen Haltebereichen (8) ausgestattet sind,
die sich aus einer Anlage zweier einander gegenüberliegender Kanten unter der Wirkung
von gegeneinander wirkenden Schubmitteln (11, 12) ergeben, und daß diese gegeneinander
wirkenden Schubmittel bezüglich der Kanten (9, 10) der Blechtafeln, die an diesen
gegeneinander wirkenden Schubmitteln durch ihre Strukturen (13, 14) zum Aufnehmen
und Festlegen festgelegt sind, transversal angeordnet sind.
12. Behälter oder Verkleidung nach Anspruch 11, dadurch gekennzeichnet, daß die Struktur
der Abdeckung von einem Rahmenwerk (39) aus oberen Streben (40) und oberen Traversen
(41) gebildet ist, die eine horizontale Armierung bilden, an deren Unterseite die
Blechtafeln an ihren abgebogenen Längskanten mittels der für die Wände der Mantelfläche
vorgesehenen Bolzen nebeneinander festgelegt sind, wobei das Rahmenwerk (39) mit dem
oberen Teil der Wände (34, 35) der Mantelfläche derart verbunden ist, daß die Oberkanten
(42) jeder Wand der Mantelfläche von der Folge der Oberseiten der horizontalen Profile
und von den Enden der Stützen des Skeletts, die zwischen sich die Aufnahmekanäle begrenzen,
gebildet ist und die Oberkanten (42) der Längswände der Mantelfläche durch ein liegend
angeordnetes Flachrohrprofil (43), das zugleich eine zugehörige mechanische, einwandfreie
Randeinfassung darstellt, geschlossen sind, wobei dieses Randeinfassungsprofil (43)
mit den oberen benachbarten Streben (40) der Abdeckung (38) verbunden ist.
13. Behälter oder Verkleidung nach Anspruch 11 oder 12, dadurch gekennzeichnet, daß die
Verbindungsstelle zum Festlegen zweier aufeinander folgender Wände der Mantelfläche
am Umfang einer Eckstütze (36) angeordnet ist, die an jeder ihrer die Innenseite bildenden
Seitenflächen von vertikalen, rohrartigen Halteprofilen (44, 45) flankiert ist, deren
Länge -bei liegender Anordnung- kleiner als die Seiten der Eckstütze (36) ist, so
daß jeweils ein zum Halten und Festlegen der Längskante (9, 10) einer jeden äußeren
Blechtafel der Seitenwand geeigneter Zwischenraum (46) ausgespart ist.
14. Behälter oder Verkleidung nach Anspruch 11 und 13, dadurch gekennzeichnet, daß der
Boden eine horizontale Wand (47) ist, die mit den seitlichen Wänden durch eine untere
Randeinfassung (49) -auf identische Weise wie die Verbindung mit den Eckstützen (36)-
unter Klemmen der Unterkante der an die Längskante (9, 10) der den Boden bildenden
Tafel angrenzenden vertikalen Tafel gegen das Randeinfassungsprofil verbunden ist,
wobei entsprechend der Verbindung mit den Eckstützen (36) ein rohrartiges Profil (45)
einen Zwischenraum (46) ausspart.
15. Behälter oder Verkleidung nach Anspruch 11, dadurch gekennzeichnet, daß der Boden
eine geneigte Wand (48) ist, die mit den seitlichen Wänden durch eine untere Randeinfassung
(49) verbunden ist, welche aus zwei ein auf dem Kopf stehendes L bildenden Profilen
(50, 51) zusammengesetzt ist, wobei die Wand (48) des geneigten Bodens schräg an dem
vertikalen Profil (51) der unteren Randeinfassung (49) mittels eines an der Randeinfassung
(49) der Wand des Bodens endständig angefügten Trägers (52) nach Art eines offenen
Winkelprofils festgelegt ist und die Blechtafeln der angrenzenden seitlichen Wandung
und der geneigten Wandung (48) des Bodens an ihren Enden einander abdichtend in Kontakt
stehen.
16. Behälter oder Verkleidung nach Anspruch 11, dadurch gekennzeichnet, daß eine Aus-
oder Versteifung in Form eines Metallfutters (60) in einen Hohlraum eingebracht ist,
der von den Längskanten (57, 58) zweier nebeneinander angeordneter Blechtafeln (55,56)
gebildet ist, die durch ein Traktionsmittel (61) in Form von Schraubenspindeln unter
Spannung gesetzt sind, welche jeweils eine zwei Balken (63, 64) einer Längsstrebe
oberhalb einer transversalen Trennwand (54) in Abständen miteinander verbindende Brücke
(62) durchsetzen, daß das untere Ende jeder Schraubenspindel am oberen Ende jedes
Metallfutters (60) befestigt ist, und daß auf der Schraubenspindel eine Scheibenmutter
(65) sitzt, die sich auf der Oberseite der von der Schraubenspindel durchsetzten Brücke
(62) stützt, um eine durch die Position der Mutter regulierbare vertikale Kraft zur
Verspannung zu erzeugen, die an die angrenzende Blechtafel übertragen wird, an der
jedes Metallfutter (60) mittels zwei Bolzen oder Schrauben (56, 67) mit Senkkopf befestigt
ist.
17. Verfahren zum Montieren und Festsetzen der Mantelfläche eines Behälters, z.B. eines
Silos, oder einer Verkleidung an einem Skelett oder Tragwerk (1) von Blechtafeln (5,
6) nach Anspruch 11 oder 12, dadurch gekennzeichnet, daß die Längskanten (9, 10) einer
jeden Blechtafel (5, 6) zu einem Aufnahmeprofil gebogen, daß während der Ausbildung
des Skeletts oder Tragwerks (1) vertikale Aufnahmekanäle (7) für die Längskanten (9,
10) einer jeden Blechtafel (5, 6) zurückgesetzt ausgebildet, und daß an diesen Kanälen
(7) zu beiden Seiten über die gesamte Länge der Tafel Haltebereiche mit vertikalem
Abstand gebildet werden, an denen die beiden Flansche (15) zweier benachbarter Bleche
(5, 6) durch Schubmittel (11, 12), die zwischen einer wirksamen Position und einer
zurückgezogenen unwirksamen Position, in welcher die Kanten nicht mehr in Wirkverbindung
stehen, verschiebbar sind, seitlich gegeneinander festgelegt werden.
18. Verfahren nach Anspruch 17, dadurch gekennzeichnet, daß die Schubmittel (11, 12) progressiv
eingeschoben und elastisch in Richtung ihrer wirksamen Position belastet werden, und
daß Mittel zum vertikalen Spannen der Bleche vorgesehen sind.