[0001] L'invention concerne un sommier comportant deux longerons reliés par une pluralité
d'éléments élastiques transversaux indépendants séparés par des espaces, chaque élément
transversal comprenant une traverse rigide dont les extrémités sont fixées sur les
faces internes des longerons et au moins une latte reposant sur ladite traverse par
l'intermédiaire d'une série d'organes élastiques indépendants disposés alignés au-dessus
de la traverse.
[0002] Un tel sommier est connu par le document FR-A 2 575 378. Dans ce document les organes
élastiques, constitués de préférence par des ressorts à boudin, sont maintenus à l'état
précontraint dans des enveloppes formées en particulier à partir de deux bandes souples
qui sont disposées au-dessus et au-dessous des organes élastiques comprimés, et qui
sont ensuite fixées l'une à l'autre entre deux organes élastiques consécutifs, ces
enveloppes étant ensuite fixées à la foi à la traverse et à la latte par un moyen
quelconque. En outre, les organes élastiques sont disposés les uns à côté des autres.
[0003] Partant de l'état de la technique décrit ci-dessus, l'invention s'est donné pour
but d'en proposer une variante.
[0004] L'invention tend également à résoudre le problème posé par l'élasticité et la souplesse
du lit. La souplesse doit être suffisante pour absorber les différents enfoncements
et pressions locales dues à la morphologie du corps humain, tout en ne permettant
pas une déformation générale du plan de couchage qui serait néfaste pour la rectitude
de la colonne vertébrale de l'utilisateur, notamment en position couchée sur le côté.
[0005] L'invention atteint son but par le fait que les organes élastiques sont monoblocs
et réalisés en un matériau élastique, et par le fait que chaque traverse est équipée
d'au moins deux organes élastiques.
[0006] De préférence, les extrémités de la latte sont laissées libres afin de s'inscrire
parfaitement dans l'encadrement du sommier.
[0007] Selon un mode de réalisation préféré, chaque élément transversal comporte deux lattes
parallèles supportées par des organes élastiques communs.
[0008] D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront à la lecture de
la description suivante faite à titre d'exemple et en référence aux dessins annexés
dans lesquels :
la figure 1 est une vue de dessus d'un sommier à lattes selon l'invention ;
la figure 2 montre en perspective le montage d'un élément transversal sur les longerons.
[0009] Le dessin montre un sommier à lattes 1 qui comporte deux longerons 2, 3, dénommés
habituellement longs pans, reliés à leurs extrémités avant par une traverse de tête
4, et reliés à leurs extrémités arrière par une traverse de pied 5. Les longerons
2, 3, et les traverses de tête 4 et de pied 5 délimitent l'encadrement du lit.
[0010] Une pluralité d'éléments élastiques transversaux 6 sont disposés entre les longerons
2 et 3. Ces éléments transversaux 6 sont régulièrement répartis entre la traverse
de tête 4 et la traverse de pied 5.
[0011] Chaque élément transversal 6 comporte une traverse rigide 7, dont la longueur est
sensiblement égale à la distance séparant les faces internes en vis-à-vis des longerons
2 et 3. La traverse 7 est immobilisée à ses extrémités sur les faces internes des
longerons 2 et 3 par tout moyen approprié.
[0012] Au dessus de chaque traverse 7 sont prévus deux lattes 8 et 9, parallèles à la traverse
7, et séparées par un espace 10.
[0013] Ces lattes 8 et 9 sont suspendues au-dessus de la traverse 7 par au moins deux organes
de suspension indépendants 11 et 12.
[0014] Ces organes de suspension 11 et 12 sont réalisés en un matériau élastique du type
élastomère, métal ou autres. Ils sont fixés sur la traverse 7 soit par clipsage, soit
par vissage, soit par agrafage, soit par des tenons, et sous les lattes 8 et 9, soit
par emboîtement, soit par clipsage, soit par collage.
[0015] Les organes de suspension 11 et 12 sont symétriques par rapport au plan médian vertical
de la traverse 7, afin que les deux lattes 8 et 9 soient disposées, en l'absence de
contrainte, dans un même plan horizontal défini par l'ensemble des lattes du sommier.
[0016] Les lattes adjacentes de deux éléments transversaux consécutifs 6 sont séparées par
un espace 13 qui peut être différent de l'espace 10 intercalaire entre les deux lattes
8 et 9 du même élément transversal 6.
[0017] Les éléments transversaux 6 peuvent être tous identiques. Mais on peut également
faire en sorte que la dureté de la suspension diffère selon les zones du sommier 1.
[0018] Dans le mode de réalisation montré sur les dessins, chaque élément transversal 6
comporte deux lattes 8, 9 et deux organes de suspension indépendants 11 et 12. Il
est évident que chaque élément transversal 6 pourrait ne comporter qu'une seule latte,
sans sortir du cadre de l'invention et que chaque latte 8, 9 peut être supportée par
la traverse 7 par plus de deux organes de suspension indépendants 11 et 12. Toutefois,
le nombre d'organes de suspension 10, 11 prévu par traverse 7 est limité, et les extrémités
des lattes 8, 9 sont laissées libres, quel que soit le nombre d'organes de suspension
11, 12, afin de s'inscrire parfaitement dans l'encadrement du sommier 1.
[0019] Les lattes 8, 9 sont rectilignes et elles peuvent être réalisées en bois, en contre-plaqué
ou en tout autre matériau.
1. Sommier comportant deux longerons (2, 3) reliés par une pluralité d'éléments élastiques
transversaux (6) indépendants séparés par des espaces (13), chaque élément transversal
(6) comprenant une traverse rigide (7) dont les extrémités sont fixées sur les faces
internes des longerons (2, 3) et au moins une latte (8, 9) reposant sur ladite traverse
(7) par l'intermédiaire d'une série d'organes élastiques indépendants (11, 12) disposés
alignés au-dessus de la traverse (7), caractérisé par le fait que les organes élastiques
(11, 12) sont monoblocs et réalisés en un matériau élastique, et par le fait que chaque
traverse (7) est équipée d'au moins deux organes élastiques (11, 12).
2. Sommier selon la revendication 1, caractérisé par le fait que chaque élément transversal
(7) comporte deux lattes (8, 9) parallèles supportées par des organes élastiques communs
(11, 12).
3. Sommier selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait
que les extrémités des lattes (8, 9) sont laissées libres.