[0001] L'invention a trait à un dispositif de solidarisation de ressorts associés à un harnais
de métier à tisser de type Jacquard sur un bâti d'un tel métier, à un ensemble de
solidarisation comprenant un tel dispositif et à un métier à tisser de type Jacquard
comprenant un tel ensemble.
[0002] De façon connue, chaque crochet d'une mécanique Jacquard est associé à un ou plusieurs
cordons, les cordons constituant ensemble le harnais de la mécanique. Chaque cordon
est relié à l'extrémité supérieure d'une lisse pourvue d'un oeillet de commande de
la position d'un fil de chaîne du métier selon une direction globalement verticale.
L'extrémité inférieure de chaque lisse est reliée à un point d'ancrage, fixe par rapport
au bâti du métier, grâce à un ressort permettant d'exercer un effort de rappel élastique
sur la lisse.
[0003] Il est connu, par exemple de EP-A-0 678 603, de réaliser un dispositif de liaison
de l'extrémité inférieure d'un ressort hélicoïdal et du bâti d'un métier au moyen
d'un embout fileté destiné à être vissé dans les spires du ressort et comportant deux
branches élastiques propres à coopérer avec les spires du ressort en vue d'engendrer
un frottement évitant la résonnance de celui-ci. Ce document prévoit une fixation
individuelle du dispositif de liaison sur le bâti au moyen d'un embout en forme de
harpon, ce qui impose des manipulations longues et fastidieuses et renchérit d'autant
l'équipement d'un métier à tisser de type Jacquard avec des dispositifs de ce type.
En cas de démontage, chaque embout doit être démonté individuellement et il n'est
pas rare de détériorer des embouts.
[0004] Il est connu, par exemple de DE-U-86 09665, de grouper des dispositifs de liaison
sur une embase se prolongeant par une tige munie d'une tête en forme de harpon pour
son accrochage sur une planche d'empoutage. Ces dispositifs sont difficiles à décrocher
et ne peuvent pas être implantés avec une grande densité, notamment sur un profilé
allongé.
[0005] On a pu envisager de grouper les dispositifs de liaison, par exemple par séries de
quatre sur une embase présentant un orifice central dans lequel est introduite une
barrette supportée au-dessus du bâti. Bien que présentant des avantages par rapport
à la technique connue de EP-A-0 678 603, ce système et celui connu de DE-U-86 09 665
imposent de retirer un grand nombre de dispositifs de la barrette pour accéder à un
dispositif devant être échangé lors d'une opération de maintenance, ce qui s'avère
long, fastidieux et onéreux du fait du recours obligatoire à une main d'oeuvre hautement
qualifiée. De la même manière, le montage d'un métier à tisser incorporant ce dispositif
est complexe. En outre, de la bourre a tendance à s'accumuler entre les dispositifs
de ce type et leur nettoyage est délicat.
[0006] C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en
proposant un dispositif de solidarisation de ressorts qui comprend plusieurs tiges
équipées chacune de moyens de liaison avec un ressort et solidaire d'une embase commune.
Ce dispositif est caractérisé en ce que l'embase est pourvue de crochets aptes à coopérer
chacun avec un bec de forme correspondante pour l'accrochage et le décrochage élastiques
de ce dispositif sur au moins un profilé allongé.
[0007] Grâce à l'invention, l'attache formée par l'embase et les différentes tiges qu'elle
supporte peut être installée de façon particulièrement rapide sur le profilé et démontée
également rapidement, sans nécessiter le montage ou le démontage concomitant des attaches
voisines. Les différentes tiges d'un dispositif peuvent être montées et démontées
en groupe par rapport au métier à tisser. Les crochets flexibles et les becs permettent
un accrochage et un décrochage élastiques rapides sur le ou les profilés allongés.
[0008] Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, le dispositif
incorpore une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :
- L'embase est globalement plane et apte à être disposée selon une direction globalement
perpendiculaire à une direction longitudinale du profilé. Le caractère plan de l'embase
permet de juxtaposer les attaches selon la direction longitudinale du profilé avec
une grande densité des tiges destinées à coopérer avec les ressorts du harnais. On
peut prévoir que tous les ressorts d'une même colonne situés dans la profondeur d'empoutage
sont regroupés sur une même attache disposée selon la direction d'avance des fils
de chaîne, alors que le profilé s'étend selon une direction globalement parallèle
aux fils de trame.
- Les tiges sont juxtaposées essentiellement selon un plan principal de l'embase. En
d'autres termes, les tiges forment une nappe globalement plane prolongeant l'embase.
- L'embase est percée d'un orifice central constituant une poignée de prise en main
du dispositif, par exemple pour sa mise en place sur un profilé.
- Les crochets et les becs sont orientés de telle sorte que leurs surfaces de contact
respectives sont comprises dans l'épaisseur de l'embase, ce qui permet de juxtaposer
les embases, et par voie de conséquence les tiges, avec une grande densité.
- L'embase comprend au moins une patte de manoeuvre définissant une zone de réception
d'une partie d'un outil de décrochage du dispositif par rapport au profilé allongé.
- Le dispositif comprend au moins une languette de positionnement apte à coopérer avec
un organe de guidage solidaire du profilé allongé. Cette languette et cet organe permettent
de disposer les différents dispositifs avec un pas prédéterminé défini par cet organe.
[0009] L'invention concerne également un ensemble de solidarisation des ressorts d'un harnais
de type Jacquard qui comprend plusieurs dispositifs tels que précédemment décrits
et au moins un profilé allongé solidaire du bâti du métier et définissant, selon une
section transversale, au moins un bec apte à coopérer avec les moyens d'accrochage
prévus sur ces dispositifs. On peut en outre prévoir qu'au moins une règlette-entretoise
est immobilisée sur le profilé et pourvue de zones de réception d'une partie des embases
de ces dispositifs, avec un écartement prédéterminé selon la direction longitudinale
du profilé.
[0010] L'invention concerne enfin un métier à tisser de type Jacquard comprenant un ensemble
tel que précédemment décrit. Un tel métier à tisser est relativement aisé à assembler
et à entretenir, tout en étant aussi efficace que les métiers connus, son prix de
revient et son coût de maintenance étant sensiblement diminués par rapport aux métiers
connus.
[0011] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus
clairement à la lumière de la description qui va suivre de deux modes de réalisation
d'un dispositif de solidarisation conforme à son principe, donnée uniquement à titre
d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- La figure 1 est une représentation schématique de principe de la partie inférieure
d'un métier à tisser en cours d'équipement avec un ensemble de solidarisation de ressorts
conforme à l'invention ;
- La figure 2 est une coupe selon la ligne II-II à la figure 1 ;
- La figure 3 est une vue à plus grande échelle du détail III à la figure 2 ;
- La figure 4 est une vue à plus grande échelle du détail IV à la figure 2 ;
- La figure 5 est une vue à plus grande échelle du détail V à la figure 2 et
- la figure 6 est une vue de face d'un dispositif conforme à un second mode de réalisation
de l'invention.
[0012] L'ensemble 1 représenté aux figures 1 et 2 comprend deux rails 2 et 3 formés par
des profilés en aluminium et montés sur le bâti inférieur 4 d'un métier à tisser grâce
à plusieurs tiges filetées dont une seule apparaît aux figures 1 et 2 avec la référence
5. Le bâti 4 est parfois dénommé "sol" du métier, le terme bâti signifiant que l'élément
4 est une partie fixe appartenant à la structure du métier. Chaque tige filetée 5
est associée à des plaques 6 formant pinces de serrage et d'immobilisation des ailes
inférieures 2
a et 3
a des rails 2 et 3. Les rails 2 et 3 s'étendent selon une direction X-X' globalement
perpendiculaire à la direction γ-Y' de progression des fils de chaîne dans le métier,
la direction X-X' étant ainsi globalement parallèle à la direction d'introduction
des fils de trame dans la foule.
[0013] Des entretoises sont disposées entre les rails 2 et 3 et permettent de maintenir
leur écartement à une valeur sensiblement constante. Une unique entretoise 7 est visible
mais les entretoises sont réparties sur la longueur des rails 2 et 3. Des vis 8 coopèrent
avec des écrous prisonniers 9 répartis sur la longueur des rails ou profilé 2 et 3
pour immobiliser ces profilés par rapport aux entretoises 7 et équivalentes.
[0014] La partie supérieure 2
b du rail 2 constitue un profilé allongé formé de deux branches 21 et 22 définissant
entre elles un canal longitudinal 23. La branche externe 21 est pourvue d'une rainure
longitudinale 21
a alors que la branche interne 22 est pourvue d'une rainure longitudinale 22
a. La partie terminale 22
b de la patte 22 forme un bec ou crochet orienté vers l'extérieur de l'espace défini
entre les rails 2 et 3.
[0015] De la même façon, la partie supérieure 3
b du rail 3 constitue un profilé allongé de deux branches 31 et 32 définissant entre
elles un canal 33, ces branches 31 et 32 étant chacune pourvue d'une rainure longitudinale
31
a, respectivement 32
a, alors que la branche 32 forme un bec ou crochet 32
b dans sa partie terminale.
[0016] Plusieurs attaches 40 sont prévues pour être réparties sur l'ensemble formé par les
deux rails 2 et 3 selon la direction X-X' en coopérant avec les profilés 2
b et 3
b. Chaque attache 40 est formée d'une embase 41 et de trente-deux tiges 42 dont l'extrémité
libre ou supérieure 42
a est prévue pour s'engager dans le volume intérieur d'un ressort 50 de type hélicoïdal.
Un seul ressort 50 est représenté sur les figures, cependant chaque tige 42 est prévue
pour coopérer avec un ressort.
[0017] L'extrémité 42
a de chaque tige 42 est pourvue d'un filet 43 prévu pour coopérer avec les spires du
ressort 50 correspondant et de deux branches divergentes 44 destinées à frotter contre
la surface interne du ressort 50. D'autres géométries peuvent être envisagées pour
les moyens de solidarisation 43 et 44 prévus à l'extrémité 42
a de chaque tige 42, conformément aux enseignements techniques respectifs de FR-A-2
766 501 et de EP-A-0 678 603 ou selon d'autres approches.
[0018] L'embase 41 et les tiges 42 forment une pièce monobloc réalisée par moulage par injection
de matière plastique, telle que du polyamide (PA) ou du polyoxyméthylène (POM).
[0019] L'embase 41 est globalement plane. Le plan de symétrie de chaque attache 40 est également
le plan de symétrie de l'embase 41 et des tiges 42 d'une telle attache. L'épaisseur
e de chaque embase 40 perpendiculairement à son plan de symétrie est relativement faible,
c'est-à-dire inférieure à 5 mm et de préférence de l'ordre de 2 mm.
[0020] Le bord supérieur 411 de l'embase 41 est sensiblement rectiligne et perpendiculaire
aux tiges 42.
[0021] Le bord inférieur 412 de l'embase 41 est arrondi et convexe, de telle sorte qu'il
peut être engagé entre les branches 22 et 32, au-dessus des entretoises 7, la matière
constitutive de l'embase 41 conférant une rigidité suffisante à l'attache 40. Dans
sa partie centrale, l'embase 41 est percée d'un orifice 413 constituant une poignée
de prise en main de l'attache 40, notamment lors de la mise en place des ressorts
50 sur les extrémités 42
a des tiges 42.
[0022] L'embase 41 porte également deux crochets élastiques 414 et 415 destinés à coopérer
avec les becs ou crochets 22
b et 32
b des branches 22 et 32 pour un accrochage élastique de chaque attache 40 sur les profilés
2
b et 3
b. Un accrochage élastique peut être obtenu grâce au caractère élastiquement déformable
des crochets 414 et 415 qui sont réalisés en matière plastique puisqu'ils sont monobloc
avec l'embase 41.
[0023] La géométrie des crochets 414 et 415 et des becs 22
b, 32
b est telle que les surfaces en contact 414
a, 22
c, 415
a et 32
c de ces crochets et becs sont situées dans l'épaisseur de l'embase 41 lorsque celle-ci
est en place. Les attaches 40 peuvent donc être juxtaposées sur les rails 2 et 3 avec
une grande densité.
[0024] L'embase 41 se prolonge également par deux poignées 416 et 417 à l'extérieur des
crochets 414 et 415 par rapport à l'orifice 413. Le crochet 414 et la poignée 416
sont séparés par une fente de débattement 420 alors que le crochet 415 et la poignée
417 sont séparés par une fente analogue 421. Les poignées 416 et 417 définissent chacune
une zone 416
a ou 417
a de réception d'un outil 60, représenté uniquement en traits mixtes à la figure 2,
permettant d'exercer un effort F de décrochage des crochets 414 et 415 en prise sur
les becs 22
b et 32
b.
[0025] Dans l'exemple représenté à la figure 2, le caractère flexible du crochet 414 est
utilisé pour permettre un décrochage du crochet 415 par rapport au bec ou crochet
32b. Bien entendu, l'outil 60 pourrait être utilisé sur la poignée 416 pour permettre
un décrochage dans le sens opposé.
[0026] Le fait qu'une poignée 416 ou 417 est prévue de chaque côté de l'embase 41 permet
une manoeuvre pour le décrochage de l'attache 40, y compris lorsque celle-ci est accessible
par un seul côté et indépendamment de son sens de montage.
[0027] Les poignées 416 et 417 se prolongent respectivement par des languettes 418 et 419
prévues pour pénétrer dans des orifices 70
a et 71
a de deux barrettes de guidage 70 et 71 disposées respectivement dans les canaux 23
et 33 en étant glissées dans les rainures 21
a et 22
a, respectivement 31a et 32
a. Le pas
p des orifices 70
a et 71
a sur les barrettes 70 et 71 détermine le pas d'installation des barrettes 40 sur les
rails 2 et 3. Ce pas est choisi légèrement supérieur à l'épaisseur
e des attaches 40.
[0028] Comme représenté à la figure 1, lorsqu'il est nécessaire d'ajouter une attache 40
sur les rails 2 et 3, cette attache est disposée au-dessus des rails en étant déplacée
selon une direction globalement parallèle à son plan principal, comme représenté par
la flèche de déplacement D, puis plaquée en direction des plaques 6, la forme arrondie
des crochets 414 et 415 coopérant avec la forme également arrondie des becs 22
b et 32
b pour permettre un accrochage automatique par déformation élastique de ces crochets.
Chaque attache 40 est ainsi disposée avec son plan principal parallèle à la direction
Y-Y'. Le réglage selon la direction X-X' est effectué en se fiant au pas des orifices
70
a et 71
a.
[0029] Le démontage a lieu grâce à l'outil 60 comme indiqué ci-dessus, notamment lorsqu'une
des tiges est endommagée. Le démontage peut également être effectué à la main, en
exerçant un effort de traction sur l'une des poignées 416 ou 417 ou sur une autre
partie de l'embase 41.
[0030] Dans le second mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 6, les éléments
analogues à ceux du premier mode de réalisation portent des références identiques.
L'attache 40 de ce mode de réalisation est destinée à être montée sur un profilé du
type de celui formé par les rails 2 et 3 représentés aux figures 1, 2, 4 et 5. Cette
attache se distingue de la précédente en ce que les tiges 42 sont sensiblement plus
courtes que celles du premier mode de réalisation et en ce que leurs extrémités 42
a sont dépourvues de branches.
[0031] Les crochets 414 et 415 sont respectivement formés à l'extrémité de deux pattes 41'
et 41'' s'étendant à partir de l'embase 41 à l'opposé du bord 411. Les poignées 416
et 417 de manoeuvre des crochets 414 et 415 sont également ménagées sur ces pattes
411' et 411'', de sorte qu'il n'est pas formé de fente séparant ces crochets et ces
poignées comme dans le premier mode de réalisation. Les mouvements de flexion des
pattes 41' et 41'' permettent l'accrochage et le décrochage élastiques des crochets
414 et 415 sur les becs correspondant du profilé.
[0032] Des languettes de positionnement 418 et 419 sont également prévues en partie inférieure
des pattes 41' et 41'' et sont destinées à coopérer avec des barrettes entretoises
du type des barrettes 70 et 71 décrites en référence au premier mode de réalisation.
Ces languettes 418 et 419 peuvent avoir une épaisseur différente de celle du reste
des pattes 41' et 41''.
[0033] Un dispositif de formation de la foule équipé d'un ensemble tel que représenté à
la figure 1 est aisé à installer sur un métier à tisser alors qu'il est particulièrement
fiable et que sa maintenance est grandement simplifiée par rapport aux dispositifs
de l'état de la technique. Un métier à tisser équipé d'un tel dispositif est donc
de moindre coût d'installation et de maintenance que les métiers connus.
[0034] La géométrie des becs 414 et 415 et des crochets 22
b et 32
b peut être modifiée sans sortir du cadre de la présente invention. En particulier,
les becs de l'embase peuvent être prévus pour être disposés entre les crochets formés
par le profilé allongé.
1. Dispositif (40) de solidarisation de ressorts (50), associés à un harnais de métier
à tisser de type Jacquard, sur un bâti (4) dudit métier, ledit dispositif comprenant
plusieurs tiges (42) équipées chacune de moyens (43, 44) de liaison avec un ressort
et solidaires d'une embase commune (41), caractérisé en ce que ladite embase est pourvue
de crochets (414, 415) aptes à coopérer chacun avec un bec (22b, 32b) de forme correspondante pour l'accrochage (D) et le décrochage (F) élastiques dudit
dispositif sur au moins un profilé allongé (2b, 3b).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite embase (41) est
globalement plane et apte à être disposée selon une direction (Y-Y') globalement perpendiculaire
à une direction longitudinale (X-X') dudit profilé (2b, 3b).
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdites tiges (42) sont
juxtaposées essentiellement selon un plan principal de ladite embase (41).
4. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite
embase (41) est percée d'un orifice (413) constituant une poignée de prise en main
dudit dispositif (40).
5. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits
crochets (414, 415) et lesdits becs (22b, 32b) sont orientés de telle sorte que leurs surfaces de contact respectives (414a, 415a, 22c, 32c) sont comprises dans l'épaisseur (e) de ladite embase (41).
6. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite
embase (41) comprend au moins une poignée de manoeuvre (416, 417) définissant une
zone (416a, 417a) de réception d'une partie d'un outil de décrochage (60) dudit dispositif (40) par
rapport audit profilé allongé (2b, 3b).
7. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend
au moins une languette de positionnement (418, 419) apte à coopérer avec un organe
de guidage (70, 71) solidaire dudit profilé allongé (2b, 3b).
8. Ensemble de solidarisation de ressorts (50), associés à un harnais de métier à tisser
de type Jacquard, sur un bâti (4) dudit métier, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs
dispositifs (40) conformes à l'une des revendications précédentes et au moins un profilé
allongé (2b, 3b) solidaire dudit bâti (4) et définissant, selon une section transversale, au moins
un bec (22b, 32b) apte à coopérer avec les moyens d'accrochage (414, 415) desdits dispositifs.
9. Ensemble selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une réglette-entretoise
(70, 71) apte à être immobilisée sur ledit profilé et pourvue de zones (70a, 71a) de réception d'une partie (418, 419) des embases (41) desdits dispositifs (40),
avec un écartement (p) prédéterminé selon la direction longitudinale (X-X') dudit profilé (2b, 3b).
10. Métier à tisser de type Jacquard, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un ensemble
(1) selon l'une des revendications 8 ou 9.