[0001] La présente invention concerne des conteneurs inviolables.
[0002] On entend par conteneur tout corps creux avec sa fermeture, tel qu'entre autres :
bouteilles, flacons, récipients et/ou autres réservoirs. Ils sont normalement destinés
à la mise sur le marché de produits de qualité, souvent sous des marques réputées,
tels que alcools et/ou spiritueux, champagnes et/ou vins fins, parfums et/ou cosmétiques,
produits chimiques, agroalimentaires ou pharmaceutiques, parfois d'utilisation dangereuse.
[0003] Il est connu que de tels conteneurs sont parfois malheureusement réutilisés par des
tiers, pour la mise sur le marché de produits, non seulement différents de ceux d'origine,
mais encore de qualité souvent inférieure, voire dangereux pour les consommateurs
victimes de telles malversations.
[0004] A cet égard, divers dispositifs ont été conçus dans le but de pouvoir détecter l'ouverture
de tels conteneurs et les rendre inviolables ; des scellés sont par exemple disposés
entre le col d'une bouteille et son bouchon, de façon telle que le scellé se trouvera
rompu, lors de l'ouverture de celle-ci.
[0005] En particulier, le document FR-A-477.799 décrit une bouteille inviolable, comprenant
un corps creux muni d'un dispositif de fermeture, d'après le préambule de la revendication
1, la bouteille présentant une fragilité réalisée sur son goulot et située de telle
sorte que, par fracture de celle-ci, la partie supérieure du goulot est séparée du
corps de la bouteille. La fragilité est obtenue par une ligne de faiblesse sensiblement
circulaire et en dépouille, à la partie supérieure et à l'extérieur de ce goulot.
[0006] Entre autres, le Brevet Européen N° 94.402 006.4, publié le 15 mars 1995 sous le
N° 0 642 984 A1, présente, un "Dispositif témoin d'ouverture pour des bouteilles obturées
par un bouchon, comprenant des moyens reliés par une zone frangible à une bague reliée
de façon inviolable au goulot, de manière que lesdits moyens se rompent à l'endroit
de la zone frangible lorsqu'ils sont amenés d'une position de protection dans laquelle
ils s'opposent à l'enlèvement du bouchon, à une position de libération du bouchon."
[0007] Si ce type de dispositifs permet de détecter une ouverture, provoquant la rupture
d'un tel scellé, à l'évidence il ne rend pratiquement pas impossible une réutilisation
desdites bouteilles, sans détection d'une telle violation.
[0008] Par ailleurs, le Brevet Français N° 89 17563, publié le 28 juin 1991 sous le numéro
2 656 281, décrit un "dispositif de bouchage inviolable d'un récipient fragile, comprenant
un bouchage ou surbouchage en matériau ductile, fixé sur ledit récipient et comportant
un moyen d'ouverture, par exemple une ligne de faiblesse ou de déchirement surmontant
une retenue par sertissage ; ce dispositif comprend aussi une plaquette, jouant le
rôle d'un scellage anti-fraude, fixée à la fois sur ledit bouchage ou surbouchage
et sur le récipient." Cette plaquette qui a une faible résilience, normalement inférieure
à celle du récipient lui-même, se casse lors de toute tentative d'ouverture, par rupture
de la fixation de cette plaquette de scellage; dans le cas contraire, cette tentative
d'ouverture entraînerait la fracture du récipient lui-même, de façon erratique, indéfinie
et non contrôlée, voire dangereuse.
[0009] Par contre, le conteneur, objet de la présente invention, est réellement inviolable,
du fait même que son ouverture entraîne obligatoirement l'élimination de la partie
supérieure du col dudit conteneur, de façon prédéfinie, contrôlée, sûre et définitive,
rendant impossible toute réutilisation de celui-ci, grâce à la détection évidente
de cette élimination.
[0010] L'objet de l'invention est défini à la revendication 1.
[0011] D'autres caractéristiques de l'invention sont indiquées aux revendications 2 à 11.
[0012] Selon une forme préférentielle, ladite dépouille est réalisée sour forme d'un évidement,
d'une rainure ou d'une rayure, sensiblement circulaire, partiellement ou totalement.
[0013] Si, selon une forme préférentielle de l'invention, cette dépouille est réalisée lors
de la fabrication de ce corps creux, ladite rainure ou rayure peut aussi être réalisée
ultérieurement, éventuellement même lors de la fermeture du conteneur, par exemple
au moyen d'un outil tel que diamant.
[0014] Le corps creux constitutif desdits conteneurs, peut être obtenu à partir de matériaux
divers ( entre autres : verre, quartz, cristal, de préférence ; céramiques, porcelaines,
etc ) selon toute technique connue de l'homme du métier, en fonction du matériau mis
en oeuvre et de l'application concernée, telle que, par exemple : moulage, rotomoulage,
formage, thermoformage, coulée, coulée centrifuge, filage, extrusion, soufflage, usinage
ou autres.
[0015] La fermeture du conteneur, objet de l'invention, qui comprend une capsule, de préférence
inviolable, se caractérise en ce que la résilience de cette capsule, en son point
le plus faible de fracture éventuelle, est supérieure à celle de la ligne de faiblesse,
moyen détruit lors de l'ouverture du conteneur lui-même.
[0016] Ladite capsule, éventuellement connue en elle-même, est en un matériau présentant
des caractéristiques mécaniques, indispensables pour répondre à la résilience définie
ci-dessus, et permettre sa mise en forme définitive lors de sa pose sur le col du
conteneur, selon toute technique connue en elle-même de l'homme du métier.
[0017] Lorsque cette capsule est placée sur le col du conteneur, le bas de sa jupe doit
être fixée de façon suffisamment solidaire à ce col, voire scellé, afin de la rendre
inviolable, ainsi que défini plus haut ; cette fixation sera réalisée sur la face
extérieur du col du récipient et de préférence au voisinage dudit moyen de rupture
de ce col , ainsi qu'illustré par exemple sur les figures et dans les exemples ci-après,
selon toute technique connue de l'homme du métier ; entre autres, par vissage, par
sertissage et/ou au moyen de colles à hautes caractéristiques adhésives.
[0018] Le cas échéant, le haut du col du conteneur est revêtu, selon toute technique connue
en elle-même, d'une capsule dite de surbouchage.
[0019] Le matériau, constitutif de ladite capsule et/ou de la capsule dite de surbouchage,
est généralement métallique, entre autres, alliages légers, par exemple d'aluminium,
fer blanc voire acier, peut aussi être en une matière synthétique thermodurcissable,
connue en elle-même, éventuellement transparente.
[0020] Selon une forme particulière de l'invention, un opercule - entre autres une capsule
en matière plastique, tel que représenté à titre d'exemple illustratif et non limitatif,
représenté en Réf.8 ci-après - est disposé dans le col, au-dessous dudit moyen, de
sorte que tout éventuel éclat de la partie supérieure de celui-ci, qui est éliminée
lors de la rupture de ce moyen, se trouverait dans ce cas empêché de pénétrer dans
le conteneur et serait en conséquence éliminé avant toute utilisation de celui-ci.
[0021] Le cas échéant, ladite fermeture comprend aussi un bouchon. La jupe d'un tel bouchon
qui est généralement en liège ou peut aussi être en matière plastique, est fréquemment
surmontée d'une tête en un matériau relativement dur, connu, tel qu'une résine synthétique
thermodurcissable ; cette tête est souvent décorée, tout particulièrement pour des
produits de marques réputées.
[0022] La rupture de la ligne de faiblesse, constitutive du moyen d'ouverture du conteneur
selon l'invention, et l'élimination subséquente de la partie supérieure de son col,
est obtenue selon divers processus mécaniques et/ou physiques, connus en eux-mêmes
; entre autres, les processus explicités ci-après, à titre explicatif et non limitatif,
qui peuvent être mis en oeuvre séparément ou en combinaison, selon le cas, ainsi que
par tout autre processus, équivalent en pratique.
1 . Cette rupture peut aussi être obtenue par un effort de traction, de torsion et/ou
de rotation, exercé de l'extérieur sur la partie supérieure du col ; cet effort étant
réalisé directement manuellement ou, le cas échéant, au moyen d'un ouvre-bouteille
adapté à cet effet, tel que décapsuleur, pince ou autre.
2 . Cette rupture dudit moyen peut être obtenue par pression exercée sur la face interne
du col et vers l'extérieur, dans sa partie supérieure, plus particulièrement au voisinage
de la ligne de faiblesse, ainsi qu'illustré aux FIG 1, 2 et/ou 3, en annexe.
Cette pression interne peut être ainsi réalisée par l'intermédiaire d'un élément (cf
: réf.5) tout particulièrement disposé entre la partie supérieure du col ( cf : réf.2)
et le bouchon (cf : réf.3) ; ledit élément étant constitué, entre autres :
- soit d'une résine synthétique élastique, présentant une hystérésis pratiquement nulle,
une silicone par exemple,
- soit un dispositif mécanique d'écartement,
. de sorte que toute pression exercée sur un tel élément, un choc par exemple sur
la partie supérieure de la capsule de surbouchage (cf : réf.6), se répercutera quasi
intégralement sur la face interne de cette partie supérieure du col (cf : réf.2),
produisant alors la rupture de ladite ligne de faiblesse (cf : réf.4) et la séparation
de cette partie supérieure du col.
3 . Cette rupture peut également être obtenue par dégradation de la ligne de faiblesse,
provoquée par exemple par un frottement destructurant de celle-ci, voire par abrasion,
au cours d'un effort de rotation appliquée sur la capsule de surbouchage, entre autres.
4 . Cette rupture peut être encore obtenue par choc thermique, exercé au voisinage
de la ligne de faiblesse, par un élément conducteur de la chaleur, de préférence métallique,
tel qu'entre autres aluminium, cuivre, fer blanc ou acier, dont le coefficient de
dilatation est suffisamment différent de celui du matériau constitutif du col, lui-même,
de sorte qu'un échauffement rapide de cet élément produit la rupture de la ligne de
faiblesse, cet échauffement pouvant être provoqué par tout moyen connu, dont induction
par exemple, le cas échéant.
[0023] Comme on le voit tout d'abord sur les 6 figures (FIG. 1, 2, 3, 4, 5 et/ou 6 ), en
annexes, qui illustrent de façon non limitative les exemples ci-après, et représente
certaines formes de mise en oeuvre de l'invention, les références portées sur ces
figures correspondent aux éléments suivants:
- Réf 1, col d'une bouteille en verre ( ou similaire) ;
- Réf 2, partie intégrante supérieure du col ou goulot, qui sera séparée et éliminée
lors de l'ouverture de la bouteille par rupture d'une ligne de faiblesse (4) ;
- Réf 4, ligne de faiblesse, réalisée dans le col, de façon prédéterminée, soit lors
de la fabrication même de la bouteille, soit ultérieurement par exemple lors de sa
fermeture ;
- Réf 3, bouchon (tête et jupe) ;
- Réf 5, ( FIG. 1 et/ou 2 ) matière synthétique, élastique et ne présentant pratiquement
pas d'hystérésis ;
- Réf 5 (Fig 3 ) dispositif mécanique d'écartement ;
- Réf 6, capsule de surbouchage ;
- Réf 7, ( FIG. 4 ) disque et ( FIG. 5 ) coupelle ;
- Réf 8, ( FIG. 4 et/ou 5 ) capsule en matière plastique ;
- Réf 9, ( Fig 4, 5 et/ou 6 ) anneau en relief, venant de fabrication de la bouteille,
renforçant le haut de la partie inférieure de son col, susceptible d'éviter, le cas
échéant, toute rupture incontrôlée de la ligne de faiblesse, lors de la fermeture
de cette bouteille ;
- Réf 10, ( FIG. 6 ) élément conducteur de la chaleur ;
- Réf 11, ( FIG. 6 ) fil conducteur, reliant l'élément (Réf 10 ) à une plaquette (Réf.
12).
[0024] Ainsi, selon l'exemple de la FIG. 1, sont disposés lors de la fermeture de la bouteille,
une coupelle, de préférence préfabriquée, à base de résine de silicone (5), recouvrant
la tête du bouchon ( 3 ) et s'étendant entre cette tête et tout au long de la face
interne de la partie supérieure (2) du col de cette bouteille, sensiblement jusqu'à
la ligne de faiblesse (4), puis une capsule de surbouchage (6) en alliage d'aluminium
à hautes caractéristiques mécaniques, recouvrant la totalité de la partie supérieure
de cette coupelle préfabriquée, ainsi que de la face externe de la partie (2) du col
de la bouteille et dont la base de la jupe est solidement fixée, par exemple par collage,
à la surface inférieure de cette partie (2), au voisinage même de la ligne (4) la
rendant ainsi inviolable.
[0025] Lorsqu'on imprime une pression rapide et suffisante, par exemple un coup sec porté
sur le haut de la tête de la capsule (6), cette pression, en se répercutant alors
pratiquement intégralement sur la face interne du col (2), par l'intermédiaire de
la coupelle en silicone (5), provoque une rupture nette de la ligne de faiblesse (4),
- quasiment sans éclat de verre, compte tenu des spécifications y relatives de celui-ci
- , permettant ainsi l'ouverture de cette bouteille, par élimination de la partie
supérieure de son col.
[0026] Selon l'exemple de la FIG 2, toutes choses restant égales par ailleurs à celles de
la FIG. 1, les seules différences concernent, d'une part, la disposition de la ligne
de faiblesse (4) à la base de la partie (2) du col de la bouteille, et d'autre part,
le matériau constitutif de la capsule (6), qui est en une résine thermodurcissable
à hautes caractéristiques mécaniques, transparente, permettant de s'assurer qu'il
n'y a pas déjà eu élimination de cette partie (2) aprés rupture de la ligne (4).
[0027] Selon l'exemple de la FIG. 3, toutes choses étant égales, de même et par ailleurs,
à celles des FIG 1. et/ou 2, la seule différence concerne la coupelle (5) qui est
non pas constitué en matière synthétique, tel que résine de silicone, mais par un
dispositif mécanique d'écartement, équivalent et conduisant au même résultat, lorsqu'on
imprime sur le haut de la capsule (6) une pression suffisante, conduisant alors à
la rupture de la ligne de faiblesse (4) et à l'élimination de la partie supérieure
du col (2).
[0028] Selon l'exemple de la FIG. 4, sont disposés lors de la fermeture de la bouteille,
un disque en matière rigide, de préférence métallique - par exemple, fer blanc, acier,
aluminium, cuivre, etc. - , placé sous le pied de la jupe du bouchon (3) , et sous
ce disque, une capsule en matière plastique, telle qu'entre autres polyoléfine, PVC,
ou autres, d'une faible épaisseur, de l'ordre de quelques milimètres à un ou deux
centimètres environ, présentant à sa partie supérieure une collerette prenant appui,
ainsi que ledit disque, sur un léger méplat, prévu à cet effet en haut de la partie
inférieure du col de la bouteille, de façon à ce que la partie supérieure de ce disque
se trouve sensiblement dans le plan de la ligne de faiblesse (4), puis une capsule
de surbouchage (6) de préférence métallique - par exemple, fer blanc, acier, aluminium,
cuivre, etc. -, descendant le long de la tête du bouchon (3) et de la face externe
de la partie (2) du col, dont la base de la jupe est solidement fixée, par collage
entre autres, à la partie inférieure de cette partie (2), quasiment au contact même
de la ligne de faiblesse (4).
[0029] L'ouverture de cette bouteille peut être réalisée, soit selon le processus opératoire
décrit ci-après dans l'exemple de la FIG. 5, soit par création d'un choc thermique
au voisinage de la ligne de faiblesse (4), produit par chauffage rapide selon tout
moyen connu, du métal constitutif du disque (7) et/ou de la capsule (6), prévu à cet
effet, qui provoque une rupture nette de la ligne de faiblesse (4), - quasiment sans
éclat de verre, compte tenu des spécifications y relatives de celui-ci- , permettant
ainsi l'ouverture de cette bouteille, par élimination de la partie supérieure de son
col. Ainsi un chauffage par induction, pourrait être plus particulièrement effectué
dans le cas de bouteilles d'alcools de qualité, destinés à être consommés dans des
bars, discothèques ou autres.
[0030] Selon l'exemple de la FIG. 5, toutes choses étant égales par ailleurs à celles de
la FIG. 4, la seule différence concerne l'élément ( 7 ) qui est, non pas constitué
par un disque rigide, mais par une coupelle rigide entourant l'ensemble de la jupe
du bouchon (3 ).
[0031] Lorsqu'on imprime de l'extérieur, manuellement, sur la partie supérieure de la bouteille
- constituée par l'ensemble des éléments, référencés en (2, 3, 6 et 7) -, un effort
de traction, de torsion et/ou de rotation, une rupture nette de la ligne de faiblesse
(4) se produit alors, - quasiment sans éclat de verre, compte tenu des caractéristiques
spécifiques de celui-ci, conduisant à l'ouverture de cette bouteille, avec élimination
de sa partie supérieure. Le cas échéant, la présence d'éléments abrasifs, à l'extrémité
de la jupe de la capsule (6), au contact de la ligne de rupture (4), facilitera encore
cette ouverture par rotation, provoquant un effet destructurant.
[0032] Selon l'exemple de la FIG. 6, toutes choses étant égales par ailleurs à celles de
la FIG. 4, dont elle représente un cas particulier de mise en oeuvre, un élément (10),
conducteur de la chaleur - entre autres, fil d'aluminium, de cuivre, en fer blanc
ou d'acier, etc - est, soit placé en étroit contact avec la ligne de faiblesse (4),
soit même directement introduit dans le matériau constitutif du col de la bouteille,
à l'endroit de cette ligne de faiblesse, une extrêmité de ce fil étant reliée à l'extérieur,
au moyen d'un brin dudit fil, jusqu'à une plaquette métallique (12).
[0033] Le chauffage rapide du fil (10), qui pourrait être réalisé par induction, selon le
métal constitutif de l'élément(10), ainsi que prévu à l'exemple de la FIG. 4, selon
le cas, est dans le présent exemple, produit par chauffage direct à travers la plaquette
(12) et le brin (11), provoquant l'ouverure de cette bouteille par création d'un choc
thermique au voisinage de la ligne de faiblesse (4), qui sera rompue - quasiment sans
éclat de verre, compte tenu des caractéristiques spécifiques de celui-ci -, conduisant
à l'ouverture de cette bouteille, avec élimination de sa partie supérieure.
1. Bouteille inviolable, comprenant un corps creux muni d'un dispositif de fermeture,
lequel comprend un bouchon (3), ladite bouteille présentant une fragilité réalisée
sur son col ou goulot (1, 2) et située de telle sorte que, par fracture de celle-ci,
la partie supérieure dudit col ou goulot soit séparée du corps de la bouteille au
voisinage d'une ligne de faiblesse (4) réalisée sensiblement circulairement et en
dépouille, à la partie supérieure et à l'extérieur de ce col, caractérisée en ce que
le bas de la jupe d'une capsule (6) constitutive dudit dispositif de fermeture est,
lors de la fermeture de la bouteille, fixé sans pièce rapportée de façon solidaire
du col (1, 2) de la bouteille, au voisinage de la ligne de faiblesse (4), la résilience
de ladite jupe de la capsule (6) étant supérieure à celle du col (1, 2) au voisinage
de ladite ligne de faiblesse (4).
2. Bouteille selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite ligne de faiblesse
(4) est réalisée lors de la fabrication par moulage du corps creux.
3. Bouteille selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite
ligne de faiblesse (4) est réalisée sous forme de rainure ou rayure.
4. Bouteille selon la revendication 3, caractérisée en ce que ladite rainure ou rayure
est réalisée au moyen d'un outil, tel que diamant.
5. Bouteille selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'un anneau
(9) substantiellement en relief, est réalisé à l'extérieur du col (1, 2), au voisinage
et au-dessous de la ligne de faiblesse (4), lors de la fabrication par moulage du
corps creux.
6. Bouteille selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'un anneau
(9) substantiellement en relief, est réalisé à l'extérieur du col (1, 2), au voisinage
et au-dessus de la ligne de faiblesse (4), lors de la fabrication par moulage du corps
creux.
7. Bouteille selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'une capsule
(8) est disposée à l'intérieur du col (1, 2), au voisinage et au-dessous de la ligne
de faiblesse (4).
8. Bouteille selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'un disque
(7) en matière rigide est placé sous le pied de la jupe du bouchon (3), de façon à
ce que la partie supérieure de ce disque se trouve sensiblement dans le plan de la
ligne de faiblesse (4).
9. Bouteille selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'un élément
(10) conducteur de la chaleur est, soit placé en étroit contact avec la ligne de faiblesse
(4), soit même directement introduit dans le matériau constitutif du col (1, 2) de
la bouteille, à l'endroit de cette ligne de faiblesse (4), une extrémité de cet élément
(10) étant reliée à l'extérieur jusqu'à une plaquette métallique (12).
10. Bouteille selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la rupture
de la ligne de faiblesse (4) est obtenue par un choc thermique, provoqué au voisinage
de cette ligne de faiblesse (4).
11. Bouteille selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la rupture
de la ligne de faiblesse (4) est obtenue par un choc thermique, résultant d'un échauffement
rapide du métal constitutif de la jupe de la capsule (6).
1. Flasche mit Originalitätssicherung, bestehend aus einem Hohlkörper, der mit einem
Verschluß versehen ist, umfassend einen Stöpsel (3), wobei die Flasche eine an ihrem
Hals oder Ansatz (1, 2) ausgeführte Sollbruchstelle aufweist, die derart angeordnet
ist, dass durch Brechen derselben der obere Teil des Halses oder Ansatzes von dem
Flaschenkörper in Nähe einer Schwächungslinie (4), welche im wesentlichen kreisförmig
und schräg am oberen Teil und außen an diesem Hals vorgesehen ist, abgetrennt wird,
dadurch gekennzeichnet, dass der untere Teil der Schürze einer Kapsel (6), die den
Verschluß bildet, beim Verschließen der Flasche ohne aufgesetzten Teil fest mit dem
Hals (1, 2) der Flasche in Nähe der Schwächungslinie (4) verbunden ist, wobei die
Elastizität der Schürze der Kapsel (6) größer als jene des Halses (1, 2) in der Nähe
der Schwächungslinie (4) ist.
2. Flasche nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Schwächungslinie (4) bei
der Herstellung des Hohlkörpers verwirklicht wird.
3. Flasche nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die
Schwächungslinie (4) in Form einer Nut oder Rille ausgeführt ist.
4. Flasche nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass die Nut oder Rille mit Hilfe
eines Werkzeugs, wie beispielsweise eines Diamants, hergestellt wird.
5. Flasche nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass ein
im wesentlichen reliefartiger Ring (9) außen am Hals (1, 2) in Nähe und unter der
SChwächungslinie (4) bei der Herstellung des Hohlkörpers verwirklicht wird.
6. Flasche nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass ein
im wesentlichen reliefartiger Ring (9) außen am Hals (1, 2) in Nähe und über der Schwächungslinie
(4) bei der Herstellung des Hohlkörpers verwirklicht wird.
7. Flasche nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass eine
Kapsel (8) im Inneren des Halses (1, 2) in Nähe und unter der Schwächungslinie (4)
angeordnet ist.
8. Flasche nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass eine
Scheibe (7) aus festem Material unter dem Fuß der Schürze des Stöpsels (3) angeordnet
ist, dass sich der obere Teil dieser Scheibe im wesentlichen in der Ebene der Schwächungslinie
(4) befindet.
9. Flasche nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass ein
wärmeleitendes Element (10) entweder in engem Kontakt mit der Schwächungslinie (4)
angeordnet ist oder sogar direkt in das den Hals (1, 2) der Flasche bildende Material
an der Stelle dieser Schwächungslinie (4) eingeführt ist, wobei ein Ende dieses Elements
(10) mit auswärts bis zu einer Metallplatte (12) geführt ist.
10. Flasche nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass der
Bruch an der Schwächungslinie (4) durch einen Wärmeschock erzielt wird, der in Nähe
dieser Schwächungslinie (4) herbeigeführt wird.
11. Flasche nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass der
Bruch der Schwächungslinie (4) durch einen Wärmeschock erzielt wird, der sich aus
einer raschen Erwärmung des die Schürze der Kapsel (6) bildenden Metalls ergibt.
1. Tamper proof bottle comprising a hollow body with a closing device, said latter having
a stopper (3), said bottle having a line of fracture located on its neck (1, 2) and
provided such that when broken, the upper section of the neck is divided from the
body of the bottle in the vicinity of a substantially circular and tapered fracture
line (4) at the upper section and outside the neck, characterized in that the bottom
of a capsule skirt (6) constituting the closing device is during the closing of the
bottle integral with the neck (1, 2) of the bottle without any other portions in the
vicinity of the line of fracture (4), the resilience of the skirt of the capsule (6)
being higher than that of the neck (1, 2) in the vicinity of said line of fracture
(4).
2. Bottle according to claim 1, characterized in that the fracture line (4) is produced
when manufacturing the hollow body by moulding.
3. Bottle according to one of the preceding claims, characterized in that the fracture
line (4) is shaped as a groove or a slot.
4. Bottle according to claim 3, characterized in that the groove or slot is produced
using a tool such as a diamond.
5. Bottle according to one of the preceding claims, characterized in that a substantially
embossed ring (9) is provided outside the neck (1, 2) in vicinity and below the line
of fracture (4) when manufacturing the hollow body by moulding.
6. Bottle according to one of the preceding claims, characterized in that a substantially
embossed ring (9) is provided outside the neck (1, 2) in vicinity and above the line
of fracture (4) when manufacturing the hollow body by moulding.
7. Bottle according to one of the preceding claims, characterized in that a capsule (8)
is provided inside the neck (1, 2) in vicinity and below the line of fracture (4).
8. Bottle according to one of the preceding claims, characterized in that a disc (7)
made of a rigid material is provided under the bottom of the skirt of the stopper
(3) such that the upper portion of said disc is substantially in the same plane as
the line of fracture (4).
9. Bottle according to one of the preceding claims, characterized in that a heat conducting
element (10) is either provided adjacent the line of fracture (4) nor provided directly
in the neck material (1, 2) of the bottle where in said line of fracture (4) a end
of said element (10) is connected to the outside until a metallic wafer (12).
10. Bottle according to one of the preceding claims, characterized in that the fracture
of the line of fracture (4) is obtained by a thermal shock applied in the vicinity
of said line of fracture (4).
11. Bottle according to one of the preceding claims, characterized in that the fracture
of the line of fracture (4) is obtained by a thermal shock resulting from a rapid
heating of the metal of the capsule skirt (6).