[0001] La présente invention concerne une résistance haute tension. Elle s'applique notamment
pour des résistances de limitation de courant dans des émetteurs à tube hyperfréquence
à onde progressive, utilisés par exemple dans des radars aéroportés.
[0002] Une chaîne d'émission hyperfréquence d'un radar comporte généralement une source
hyperfréquence de faible puissance et des moyens pour amplifier l'onde produite par
cette source. Ces moyens d'amplification peuvent être constitués d'un tube hyperfréquence
à onde progressive. De façon connue le signal est amplifié par application d'une haute
tension entre les électrodes du tube, cette tension est par exemple de l'ordre de
quelques dizaines de kilovolts. Avec de tels niveaux de tension mis en jeu, on ne
peut pas empêcher l'apparition d'arcs électriques. Il faut donc prévoir des résistances
de limitation de courant, notamment pour protéger le tube hyperfréquence. La valeur
de ces résistances dépend notamment de la valeur de haute tension appliquée au tube
et du courant maximum que celui-ci peut supporter. Ce courant maximum est généralement
donné par le constructeur du tube et peut atteindre des valeurs de l'ordre de 300
à
1200 ampères par exemple.
[0003] Une telle résistance de limitation doit être en mesure de supporter, en plus d'une
haute tension, une puissance continue non négligeable, par exemple de l'ordre d'une
centaine de watts. Elle doit être non inductive, pour éviter notamment des surtensions
parasites. De préférence, elle doit par ailleurs être relativement précise, par exemple
à 5% à 10% près, et ne pas dériver en fonction des conditions ambiantes ou dans le
temps, afin notamment de maîtriser la valeur du courant maximum qui la traverse et
dont dépend la protection du tube.
[0004] Des résistances de limitation, notamment pour émetteurs à tube, sont connues. Elles
sont par exemple à géométrie cylindrique en céramique conductrice dans la masse. Ces
résistances présentent cependant certains inconvénients. Un premier inconvénient réside
dans le fait que leurs valeurs nominales sont aléatoires. Par ailleurs, elles dérivent
dans le temps et en fonction des conditions climatiques. Un autre inconvénient consiste
notamment dans le fait que ces résistances n'ont pas de sources d'approvisionnement
fiables. Comme corollaire à cet aléa d'approvisionnement, le coût de ces résistances
est élevé. Or, la qualité et la fiabilité des ces résistances sont des conditions
essentielles pour le bon fonctionnement et l'industrialisation des émetteurs de radar
aéroportés soumis par ailleurs à de sévères contraintes d'encombrement mais aussi
de coût. Un inconvénient supplémentaire provient du fait que leurs connexions résistent
de façon insatisfaisante aux hautes tensions.
[0005] Un but de l'invention est notamment de pallier les inconvénients précités. A cet
effet, l'invention a pour objet une résistance haute tension, comportant au moins
un support et un conducteur plat de longueur L, de largeur ℓ et d'épaisseur e fixé
sur le support et ayant une résistivité p donnée, la valeur R de résistance étant
égale à pL/ℓe. Les valeurs de la longueur L, de la largeur
ℓ et de l'épaisseur e sont par ailleurs définies de façon à ce que le conducteur plat
présente une masse suffisante pour subir des flashs électriques sans dépasser une
température donnée.
[0006] De préférence, pour des raisons d'encombrement, le conducteur plat a la forme d'un
serpentin comportant des tronçons de conducteurs parallèles.
[0007] Avantageusement, pour réduire encore l'encombrement, le support étant un substrat
organique souple, la résistance peut être repliée sur elle-même.
[0008] Le substrat organique est par exemple fixé sur un support en céramique pour permettre
notamment une bonne dissipation thermique.
[0009] Pour protéger la résistance et la fixer sur un support mécanique, par exemple du
type radiateur, la résistance peut être fixée sur le fond d'un boîtier et recouverte
par exemple d'une résine de protection.
[0010] L'invention a également pour objet un émetteur équipé d'une résistance de limitation
telle que définie précédemment.
[0011] L'invention a pour principaux avantages qu'elle permet d'obtenir une résistance haute
tension dans un encombrement très réduit, qu'elle présente une très bonne reproductibilité
et qu'elle est économique.
[0012] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la
description qui suit faite en regard de dessins annexés qui représentent :
- la figure 1, un exemple de réalisation d'une résistance haute tension selon l'art
antérieur ;
- la figure 2, un exemple de réalisation d'une résistance haute tension selon l'invention
;
- la figure 3, par une vue en coupe, les couches constitutives d'un exemple de résistance
selon l'invention ;
- la figure 4, un exemple de réalisation d'une résistance selon l'invention où une partie
de ces éléments est repliée sur elle-même ;
- la figure 5, une vue en coupe du mode de réalisation précédent ;
- la figure 6, un exemple de réalisation d'une résistance selon l'invention pourvue
d'un boîtier.
[0013] La figure 1 illustre, par une vue de dessus simplifiée, un exemple de résistances
haute tension utilisées comme résistances de limitation dans un émetteur à tube à
onde progressive, réalisées selon l'art antérieur. Cette résistance 1 est par exemple
câblée sur la cathode de la grille du tube de l'émetteur. La résistance de limitation
totale est par exemple obtenue par l'utilisation de deux résistances 1 en série ou
en parallèle, notamment en raison de contraintes de puissances. Une résistance 1 est
en céramique conductrice et a une forme tubulaire cylindrique. Cette résistance 1
a notamment comme inconvénient de présenter une valeur nominale aléatoire et aussi
de dériver. La dérive peut par exemple atteindre de l'ordre de 20%. Un autre inconvénient
inhérent à cette résistance est son manque de fiabilité industrielle, qui entraîne
pour corollaire un coût important. Les sources d'approvisionnement pour ce type de
composants sont en effet rares et peu fiables en raison notamment de leur spécificité.
Cependant, l'importance des résistances de limitation est cruciale pour le bon fonctionnement
d'un émetteur à tube.
[0014] La figure 2 illustre un exemple de réalisation possible d'une résistance selon l'invention
susceptible de remplacer la résistance précédente dans un émetteur à tube. Cette résistance
est métallique plane du type circuit imprimé. Elle comporte donc comporte au moins
un support diélectrique 21, par exemple en matière organique, et un conducteur plat
22, les deux bornes de la résistance étant reliées électriquement aux extrémités du
conducteur 22. Le support est par exemple un substrat organique 21 de nature époxy
ou polyimide.
[0015] Le conducteur plat 22 est collé sur le substrat 21 puis gravé par exemple par usinage
chimique au perchlorure de fer suivant la technologie de circuit imprimé classique.
La valeur de résistance R voulue est obtenue en jouant sur la longueur L, la largeur
ℓ et l'épaisseur e du conducteur plat 22 selon la relation suivante :
où ρ représente la résistivité du conducteur plat 22. L'épaisseur e est notamment
faible étant donné que le conducteur 22 est obtenu par gravure chimique.
[0016] Pour réduire la longueur totale L
T de la résistance, en fonction d'une largeur ℓ
d donnée, le conducteur plat a par exemple la forme d'un serpentin. Ce dernier comporte
par exemple des tronçons de conducteurs rectilignes en parallèle, avec un espace le
plus petit possible entre deux tronçons 23, 24 voisins. Cet espace minimum est défini
par la tenue au claquage électrique entre les deux tronçons 23, 24. Les extrémités
du serpentin se terminent par exemple par deux plages d'accueil pour permettre le
câblage de la résistance à deux fils de connexion.
[0017] Un problème important à résoudre est la tenue aux flashs ou arcs électriques que
subit nécessairement une telle résistance, comme cela a été indiqué précédemment.
En pratique, cette tenue aux flashs consiste notamment à ce que le conducteur métallique
22 n'atteigne pas des températures qui détériorent le substrat organique 21. Pour
cela, il est préférable par exemple que lors d'un flash, la température du conducteur
22 ne dépasse pas une température donnée, par exemple de l'ordre de 300°C. A cet effet,
la masse du conducteur plat doit être suffisamment importante. L'épaisseur de ce dernier
étant par exemple figée, on joue alors sur la largeur ℓ et la longueur L du conducteur
plat pour obtenir la masse minimum qui garantit la température maximale lors d'un
flash. La résistance R étant elle-même imposée, il faut jouer sur ces deux paramètres
ℓ, L, pour une épaisseur e donnée, de sorte que le rapport entre ces deux derniers
définissant la résistance R selon la relation (1) précédente reste constant.
[0018] Le conducteur plat 22 doit présenter une résistivité p suffisante pour obtenir la
valeur de résistance R sans nécessiter une longueur trop importante tout en ne présentant
pas d'effet de self-induction parasite. Un matériau conducteur qui répond à ces exigences
comporte un alliage de nickel. Un matériau qui peut être utilisé est connu sous la
désignation NC15Fe selon la norme AFNOR. A titre d'exemple pour un conducteur plat
réalisé dans ce matériau et pour une valeur de résistance R de l'ordre de 35 ohms,
la longueur L
T et la largeur ℓ
d d'une résistance selon l'invention sont par exemple respectivement de l'ordre de
75mm et 45mm, avec un espace e
1 entre deux tronçons voisins de 0,3mm.
[0019] Pour permettre à la résistance de dissiper la chaleur produite par la conduction
du courant la traversant, le substrat organique 21 est par exemple disposé sur un
support céramique, ce dernier pouvant par ailleurs avoir la fonction de support mécanique,
sachant que la faible épaisseur éventuelle du substrat organique lui donne une certaine
souplesse. Par ailleurs, pour isoler électriquement le conducteur plat 22, ce dernier
est par exemple recouvert d'une couche isolante qui peut être de même nature que le
substrat 21.
[0020] La figure 3 illustre donc, par une vue partielle en coupe, les différentes couches
constitutives d'un exemple de réalisation d'une résistance selon l'invention. Comme
cela a été indiqué précédemment, la résistance comporte au moins un premier substrat
organique 21 et un conducteur plat 21. Entre ce dernier et le premier substrat 21
est disposée une première couche de colle 31 pour coller ces deux éléments entre eux.
Le substrat 21 est par exemple en matériau connu sous la marque Kapton. Le conducteur
plat 22 est recouvert d'une couche isolante 32, constitué par exemple d'un deuxième
substrat organique 32 de même nature que le premier 21. Une deuxième couche de colle
33, de même nature que la première permet de coller la couche isolante 32 sur le conducteur
plat. Le premier substrat 21 est collé sur un support céramique 34 au moyen d'une
troisième couche de colle 35. Ce support céramique peut être en alumine. Les première
et deuxième couches de colles 31, 33 sont par exemple des adhésifs de nature acrylique.
La troisième couche de colle 35 est par exemple de nature époxy. A titre d'exemple,
les épaisseurs des différentes couches constitutives de la résistance peuvent être
les suivantes :
- support en céramique 34 : de l'ordre d'un millimètre ;
- couche de colle 35 entre le support alumine et le premier substrat organique : 25
µm ;
- substrats organiques 21, 32 : 75 µm ;
- couches de colle 31, 33 entre les substrats organiques et le conducteur plat : 50
µm ;
- conducteur plat 22 : 100 µm.
[0021] Les épaisseurs précédentes montrent que l'épaisseur de la résistance peut être inférieure
à deux millimètres, éventuellement selon l'épaisseur du support en céramique cette
épaisseur peut être plus importante, mais toujours cependant de l'ordre de quelques
millimètres.
[0022] Les figures 4 et 5 illustrent un autre exemple de réalisation d'une résistance selon
l'invention. Ce mode de réalisation permet encore de diminuer avantageusement l'encombrement
occupé par la résistance. En effet, bien que l'exemple de réalisation précédent montre
une résistance de faible épaisseur et de relativement faible surface pour une résistance
haute tension, pouvant par exemple tenir 35 kV pour une puissance continue de l'ordre
d'une centaine de watts, cette surface peut encore être trop importante pour certaines
applications. Ce peut être notamment le cas si la masse de conducteur plat, donc sa
longueur et sa surface, doit être augmentée en vue de réduire encore la température
d'échauffement. La figure 4 montre que la surface occupée par la résistance telle
qu'illustrée par les figures 2 et 3 peut être diminuée de moitié en repliant la résistance
sur elle-même comme l'illustre la figure 4, du fait de la souplesse des composants.
C'est donc en fait la partie souple qui est repliée, c'est-à-dire le conducteur plat
22 pris en sandwich entre les deux substrats organiques 21, 32. Cette partie est repliée
autour du support en céramique 34 qui a toujours notamment pour fonction de dissiper
la chaleur, et accessoirement de servir de support mécanique, sa surface étant sensiblement
diminuée de moitié. Eventuellement, l'épaisseur du support 34 peut alors être augmentée
pour assurer la dissipation thermique nécessaire. La figure 5 représente par une vue
en coupe analogue à celle de la figure 3 la succession des couches constitutives de
la résistance. Les deux faces du support céramique 34 sont recouvertes par l'ensemble
des couches 35, 21, 31, 22, 33, 32 tel que présenté par la figure 3. L'épaisseur totale
de cet ensemble étant faible, la résistance conserve une épaisseur totale toujours
faible tout en ayant une surface réduite de moitié.
[0023] La figure 6 présente un mode de réalisation d'une résistance selon l'invention avec
boîtier. La résistance comporte donc un boîtier 61 dans lequel est par exemple fixé
un ensemble tel qu'illustré par les figures 2 à 5. De préférence, pour obtenir un
encombrement le plus réduit possible, le boîtier contient un ensemble résistif replié
autour d'un support en céramique conformément aux figures 4 et 5. Le boîtier 61 a
par exemple la forme d'un ramequin à fond plat. Il est en céramique, par exemple en
alumine, la forme du boîtier étant obtenue par usinage de la céramique avant frittage.
Le boîtier comporte par exemple des trous de fixation 62 afin de le fixer notamment
sur un support mécanique, par exemple un radiateur d'un émetteur à tube. Une fois
que le substrat organique équipé du conducteur plat est fixé en fond de boîtier, les
extrémités de fils de connexions 63, 64 sont brasées sur les plages d'accueil 25,
26 pour permettre de relier électriquement le conducteur plat avec l'extérieur. Les
fils de connexion sont par exemple fixés sur le conducteur plat 22 par une brasure
à l'étain-argent (SnAg). La résistance fixée en fond de boîtier et les câbles de connexions
sont recouvert d'une résine de protection 65 qui évite notamment l'utilisation d'un
couvercle. La résine de protection est coulée à chaud dans le boîtier puis durcit.
Avantageusement, un tel boîtier en céramique usiné associé à une résine de protection
peut être réalisé de façon économique.
[0024] L'exemple de réalisation d'une résistance selon l'invention présentée relativement
à la figure 2 comporte un substrat organique sur lequel est fixé le conducteur plat.
Un autre exemple de réalisation d'une résistance selon l'invention peut par ailleurs
s'appliquer dans le cas où le substrat ou support n'est pas organique, le support
peut être dans ce cas par exemple en céramique. Le conducteur plat est fixé sur le
support au moyen d'une colle organique. Il est alors nécessaire d'éviter que le conducteur
plat s'échauffe de trop au point de détériorer la colle organique.
[0025] Une résistance selon l'invention présente de nombreux avantages. Sa structure de
type circuit imprimé permet une très bonne reproductibilité des valeurs de résistance
ainsi qu'une fiabilité de fonctionnement, notamment en ce qui concerne les dérives.
Elle présente par ailleurs l'avantage de ne pas dépendre de sources d'approvisionnement
rares ou aléatoires. Tous ses éléments constitutifs sont en effet faciles à approvisionner,
car essentiellement classiques. Il en résulte donc une fiabilité d'approvisionnement.
Elle est à coût faible, du fait notamment que ses éléments constitutifs ne sont pas
en eux-mêmes chers d'une part, et que l'assemblage des ces éléments par la technique
classique du circuit imprimé et que l'usinage de la céramique sont des techniques
peu coûteuses à mettre en oeuvre d'autre part. Enfin, une résistance selon l'invention
supporte de très hautes tensions, de l'ordre de quelques dizaines de kilovolts tout
en occupant un volume très réduit. Elle est donc très bien adaptée pour un émetteur
à tube, destiné notamment à un radar aéroporté soumis à des problèmes d'encombrement
très contraignants.
[0026] L'invention permet donc à un émetteur à tube hyperfréquence équipé d'une résistance
de limitation telle que décrite précédemment relativement aux figures 2 à 6 de gagner
en fiabilité de fonctionnement et d'approvisionnement et de gagner en encombrement.
La résistance de limitation est alors par exemple câblée sur la cathode de la grille
de l'émetteur. Selon la valeur de résistance et de puissance admissible obtenues,
deux ou plusieurs résistances peuvent être câblées en parallèle ou en série. Une résistance
selon l'invention peut aussi être câblée sur le collecteur du tube.
[0027] Une résistance selon l'invention a notamment été décrite pour être utilisée comme
résistance de limitation dans un émetteur de puissance à tube hyperfréquence. Elle
peut cependant être utilisée pour d'autres applications qui nécessitent par exemple
des performances analogues, tant du point de vue de la tenue en tension que de l'encombrement
ou du coût.
1. Résistance haute tension, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un support
(21) et un conducteur plat (22) de longueur L, de largeur ℓ et d'épaisseur e fixé
sur le support et ayant une résistivité p donnée, la valeur R de résistance étant
égale à ρL/ℓ e, les valeurs de la longueur L, de la largeur ℓ et de l'épaisseur e étant par ailleurs définies de façon à ce que le conducteur plat
(22) présente une masse suffisante pour subir des flashs électriques sans dépasser
une température donnée.
2. Résistance selon la revendication 1, caractérisé en ce que le support (21) est un
substrat organique.
3. Résistance selon la revendication 1, caractérisé en ce que le conducteur (22) est
fixé sur le support au moyen d'une colle organique.
4. Résistance selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en
ce que le conducteur plat (22) a la forme d'un serpentin.
5. Résistance selon la revendication 4, caractérisée en ce que le conducteur plat (22)
comporte des tronçons rectilignes parallèles (23, 24).
6. Résistance selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en
ce que le conducteur plat (22) comporte un alliage de nickel.
7. Résistance selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en
ce que le conducteur plat (22) est recouvert d'une couche isolante (32).
8. Résistance selon la revendication 7, caractérisée en ce que la couche isolante est
un substrat organique.
9. Résistance selon la revendication 2 et l'une quelconque des revendications 4 à 8,
caractérisée en ce que le substrat organique est fixé sur un support en céramique
(34).
10. Résistance selon l'une quelconque des revendications 2 et 4 à 8 caractérisée en ce
que la résistance est repliée sur elle-même.
11. Résistance selon la revendication 10, caractérisée en ce que le substrat organique
est fixé des deux côtés d'un support en céramique.
12. Résistance selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce
qu'elle comporte des fils de connexions dont les extrémités sont brasées sur des plages
d'accueil (25, 26) du conducteur plat (22).
13. Résistance selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en
ce qu'elle est fixée sur le fond d'un boîtier en céramique (61).
14. Résistance selon la revendication 13, caractérisée en ce que la résistance est protégée
par une résine coulée dans le boîtier.
15. Emetteur à tube hyperfréquence, caractérisé en ce qu'il est équipé d'une ou plusieurs
résistances de limitation selon l'une quelconque des revendications précédentes.
16. Emetteur selon la revendication 15, caractérisé en ce que la ou les résistances sont
câblées sur la cathode de la grille du tube.
17. Emetteur selon la revendication 15, caractérisé en ce que la ou les résistances sont
câblées sur le collecteur du tube.