(19) |
![](https://data.epo.org/publication-server/img/EPO_BL_WORD.jpg) |
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(11) |
EP 0 839 463 B1 |
(12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
(45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
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31.10.2001 Bulletin 2001/44 |
(22) |
Date de dépôt: 02.08.1997 |
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Chaussure à rabats de fermeture avec languette de cou de pied
Schuh mit Schliesslappen und Zunge für den Rist
Shoe with closure flaps and tongue for the instep
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(84) |
Etats contractants désignés: |
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AT CH DE FR IT LI |
(30) |
Priorité: |
02.10.1996 FR 9612279
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(43) |
Date de publication de la demande: |
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06.05.1998 Bulletin 1998/19 |
(73) |
Titulaire: Salomon S.A. |
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74370 Metz-Tessy (FR) |
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(72) |
Inventeurs: |
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- Merle, Christian
74600 Vieugy (FR)
- Garbujo, Guiseppe
Montebelluna (Treviso) (IT)
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Documents cités: :
EP-A- 0 353 532 US-A- 4 974 346
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EP-A- 0 659 358
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Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] La présente invention concerne une chaussure de sport qui se ferme sur le dessus
du pied à l'aide de rabats transversaux qui se recouvrent partiellement, et se rapporte
en particulier à une chaussure dont au moins un rabat transversal se prolonge jusqu'au
dessus de la zone du cou de pied par une languette orientée dans le sens de la longueur
de la chaussure.
[0002] Des chaussures de sport de ce type sont connues par exemple par les modèles "Formula
77", "Pro 77" et "Elite 77" commercialisées en 1977 sous la marque Tecnica, et par
le brevet US 4 974 346 et la demande de brevet EP 659 358. Ces chaussures comportent
une tige qui sert au maintien du bas de jambe et une base de coque pour la tenue du
pied. La base de coque présente à cet effet une partie postérieure qui cercle la cheville
et qui a la forme d'un tube ouvert en correspondance du cou de pied, et une partie
antérieure fendue qui entoure l'avant du pied et qui est refermée par des rabats transversaux.
Par ailleurs, l'un au moins de ces rabats se prolonge dans la zone du cou de pied
par une languette relativement souple qui s'étend dans le sens de la longueur de la
chaussure et indépendamment du flanc contigu venant de la partie postérieure de la
base de coque qui cercle la cheville. De manière classique, la tige de la chaussure
est avantageusement montée en chevauchement sur la partie postérieure de la base de
coque qui cercle la cheville, ce qui garantit une certaine étanchéité, et des dispositifs
de serrage et de fermeture sont associés à la tige et à la base de coque.
[0003] Par ces différentes dispositions, la fermeture et le serrage de ces chaussures peuvent
s'effectuer de manière différenciée entre la tige et la base de coque. En effet, la
languette constitue un élément de jointure qui s'adapte automatiquement entre celles-ci
dans la zone du cou de pied et au-dessus grâce à sa souplesse et à son indépendance
par rapport au flanc contigu de la partie postérieure de la base de coque. La languette
préserve par conséquence une certaine souplesse à l'endroit de la zone du cou de pied
pour permettre notamment la flexion de la tige lorsque la chaussure est en position
fermée. Encore, elle facilite le passage du pied lorsque la chaussure est en position
ouverte de chaussage-déchaussage car elle favorise l'ouverture en tulipe de la tige
dans la zone du cou de pied sous la pression exercée par le pied.
[0004] Ces chaussures à languette de cou de pied présentent cependant des inconvénients
relatifs au maintien latéral de la languette dans une position de chevauchement constante
par rapport au flanc contigu de la partie postérieure de la base de coque. En effet,
après un certain usage, la languette tend à s'écarter naturellement de la zone cou
de pied et est susceptible de ce fait de mal se positionner après chaussage lors de
la fermeture de la tige, ce qui nécessite alors une intervention manuelle.
[0005] Ce genre d'inconvénient est particulièrement courant dans le cas où la languette
est simplement séparée par une fente ou une échancrure verticale du flanc contigu
de la partie postérieure de la base de coque, comme dans l'exemple de la chaussure
enseignée par la demande de brevet EP 659 358. Dans cet exemple, la languette est
par ailleurs sans sens de positionnement déterminé car elle ne recouvre même pas partiellement
ledit flanc de la base de coque. Il s'ensuit que rien ne l'empêche de glisser sous
ou sur le flanc contigu de la base de coque lors de la fermeture de la tige sur le
bas de jambe, et donc de modifier substantiellement les conditions d'enveloppement
de la cheville du porteur, ce qui nuit au confort.
[0006] Dans l'exemple de la chaussure selon le brevet US 4 974 346, cet inconvénient est
évité grâce à la réalisation d'autres rabats transversaux qui, issus des flancs contigus
de la partie postérieure de la base de coque qui entoure la cheville, s'étendent dans
la zone supérieure du cou de pied en étant séparés des rabats inférieurs par une fente
transversale. Plus précisément, ces rabats supérieurs sont placés en recouvrement
des languettes de cou de pied portées par les rabats inférieurs, et prolongent de
manière continue la paroi intérieure des flancs contigus de la base de coque jusqu'à
proximité de la zone du cou de pied. Il résulte de cette disposition que les languettes
ne peuvent pas s'écarter naturellement de la zone du cou de pied et que leur positionnement
par rapport aux flancs contigus de la base de coque est quasiment immuable. Par contre,
la superposition des languettes avec les rabats supérieurs venus des flancs contigus
de la base de coque présentent d'autres inconvénients. En effet, elle constitue, à
l'endroit de leur recouvrement, une structure stratifiée dont la rigidité varie en
fonction de la tension exercée par les dispositifs de serrage-fermeture de la tige,
ce qui modifie directement les conditions de flexion de la tige par rapport à la base
de coque. La souplesse de la chaussure n'est donc pas préservée dans la zone du cou
de pied. Par ailleurs, la réalisation des rabats supérieurs dans la partie postérieure
de la base de coque qui cercle la cheville entrave l'écartement des languettes, et
donc l'ouverture en tulipe de la tige dans la zone du cou de pied lors du chaussage-déchaussage.
Enfin, le rajout des languettes de cou de pied, dans la fente, sur les rabats inférieurs
nécessite une opération de montage qui grève les coûts de fabrication.
[0007] Dans l'exemple des modèles de chaussures "Formula 77", "Pro 77" et "Elite 77" commercialisées
en 1977 sous la marque Tecnica, le maintien de la languette de cou de pied dans une
position constante de chevauchement est partiellement résolu grâce à des surdimensionnements
de ladite languette et des flancs contigus de la base de coque qui se prolongent vers
l'avant jusqu'à proximité de la zone du cou de pied.
[0008] Plus particulièrement, la languette du rabat duquel elle est issue est d'une dimension
telle qu'elle recouvre les deux bords antérieurs des flancs de la base de coque dans
la zone du cou de pied, et qu'elle s'insère latéralement de part et d'autre de cette
zone jusque sous les rabats de la tige de la chaussure. Par ces dispositions, la languette
se trouve toujours placée à l'extérieur des flancs contigus de la base de coque mais
rien ne garantit son maintien sous les rabats de la tige. En effet, la manoeuvre de
chaussage-déchaussage de la chaussure nécessite le dégagement de la languette du dessous
des rabats de la tige, ce qui la place ensuite tout naturellement en recouvrement
de ces rabats. La solution mise en oeuvre dans ces chaussures apparaît donc comme
insuffisante car elle ne garantit pas le maintien constant de la languette dans une
position de chevauchement préférée. Encore, du fait du surdimensionnement de la languette
et des flancs contigus de la base de coque jusqu'à proximité de la zone du cou de
pied, le passage du pied est rendu plus difficile lors du chaussage-déchaussage.
[0009] La présente invention a pour but de résoudre ces divers inconvénients d'une manière
simple et efficace, ne grêvant par les coûts de fabrication et préservant une grande
liberté de débattement de la languette de cou de pied pour faciliter le chaussage-déchaussage,
ainsi que la souplesse globale de la chaussure dans la zone du cou de pied, et ceci
en garantissant un maintien constant de la languette de cou de pied par rapport au
flanc contigu de la partie postérieure de la base de coque qui cercle la cheville,
donc en garantissant des conditions d'enveloppement de confort et d'étanchéité constantes.
[0010] Selon l'invention, la chaussure de sport est constituée d'une tige et d'une base
de coque présentant une partie postérieure qui cercle la cheville jusque dans la zone
du cou de pied, et une partie antérieure fendue qui entoure l'avant-pied et qui est
refermée par des rabats transversaux, l'un au moins de ces rabats se prolonge dans
la zone du cou de pied par une languette qui s'étend dans le sens de la longueur de
la chaussure et indépendamment du flanc contigu venant de la partie postérieure de
la base de coque. La chaussure se caractérise par le fait que la languette est munie
d'un moyen de liaison coulissant la reliant latéralement au flanc contigu venu de
la partie postérieure de la base de coque. Ce moyen de liaison est destiné à réaliser
un accouplement permanent de la languette avec le flanc contigu de la base de coque
autorisant un débattement d'amplitude déterminé entre une position initiale de montage
et une position extrême en écartement de la zone du cou de pied. Cette position extrême
est fixée par construction en fonction du dégagement que l'on veut obtenir dans la
zone du cou de pied pour assurer le passage du pied au chaussage-déchaussage.
[0011] Selon un premier mode de réalisation, le moyen de liaison coulissant est constitué
par une patte, latérale à la languette, dont l'extrémité libre s'engage librement
dans une découpe réalisée dans le flanc contigu venu de la partie postérieure de la
base de coque. La découpe réalisée dans le flanc contigu à la languette fait ainsi
office de passant pour la patte de cette dernière en la maintenant dans une position
constante tout en la laissant libre de coulisser relativement audit flanc. La patte
latérale à la languette est réalisée avec une longueur déterminée en corrélation avec
l'amplitude de débattement requis pour la languette afin d'éviter que son extrémité
libre ne s'échappe intempestivement de la découpe lorsque la languette est écartée
au maximum de la zone du cou de pied. En fait, son extrémité libre reste engagée dans
la découpe du flanc contigu à la languette.
[0012] Avantageusement, la patte latérale comporte à cet effet au moins une saillie d'accrochage
à son extrémité libre. Cette saillie d'accrochage est prévue escamotable ou susceptible
d'être escamotée dans le sens de son introduction dans la découpe du flanc contigu
à la languette, et constitue une butée de retenue dans le sens de son extraction de
ladite découpe. Il est évident dans ce cas de réalisation que la saillie d'accrochage
est alors suffisamment éloignée de la zone d'attache de la patte de liaison sur la
languette pour permettre le débattement souhaité de la languette dans la zone du cou
de pied.
[0013] Selon un deuxième mode de réalisation, le moyen de liaison coulissant est constitué
d'une lumière oblongue obtenue dans le flanc contigu à la languette et d'un élément
de connexion, de la languette avec ledit flanc, qui coulisse librement dans la lumière
oblongue. Cette dernière est orientée dans une direction correspondant approximativement
à la trajectoire que décrit l'élément de connexion porté par la languette, et sa longueur
est déterminée en corrélation avec l'amplitude de débattement que l'on veut conférer
à la languette. Comme dans l'exemple de réalisation précédent, ce genre de liaison
coulissante place la languette dans une position donnée et constante par rapport au
flanc contigu venu de la base de coque. Il va de soi que, selon la conception de la
surface d'enveloppement des flancs de la base de coque autour de la cheville, la languette
peut indifféremment être en recouvrement avec le flanc contigu, soit par l'extérieur,
soit par l'intérieur. Encore, la languette peut être prévue d'une largeur telle qu'elle
reste en recouvrement avec le flanc contigu de la base de coque lorsqu'elle est en
position extrême d'écartement par rapport à la zone du cou de pied, ce qui améliore
l'étanchéité de la chaussure à cet endroit.
[0014] L'invention sera du reste mieux comprise en se reportant à la description qui suit
en référence aux dessins schématiques annexés montrant, à titre d'exemple, des modes
de réalisation préférés et dans lesquels :
- la figure 1 est une vue latérale d'une chaussure de sport, telle qu'une chaussure
de ski, dont les rabats de la base de coque sont pourvus d'une languette de cou de
pied munie d'un moyen de liaison selon un premier mode de réalisation,
- la figure 2 est une vue en perspective de la base de coque de la chaussure de la figure
1 illustrant la position réciproque des languettes de cou de pied et leur position
relative par rapport aux flancs de la base de coque,
- la figure 3 est une vue de dessus de la base de coque de la chaussure de la figure
1 montrant la position de l'extrémité libre du moyen de liaison des languettes par
rapport à l'intérieur de la chaussure,
- la figure 4 est une vue de dessus d'une base de coque d'une chaussure du même type
que celle de la figure 1 montrant la mise en oeuvre d'un moyen de liaison des languettes
selon un deuxième mode de réalisation,
- les figures 5, 6 et 7 illustrent, toujours à titre d'exemple, différents modes de
réalisation de languettes de cou de pied munies d'un moyen de liaison coulissant.
[0015] La figure 1 illustre schématiquement une chaussure de ski constituée d'une base de
coque 1, munie d'une semelle 8, et d'une tige 2, cette dernière étant représentée
en traits fins pour mettre davantage en évidence la structure spécifique de la base
de coque 1 dans sa zone correspondant à celle du cou de pied 3. Dans ce type de chaussure
la base de coque 1 présente une partie postérieure 4 qui cercle la cheville jusqu'à
proximité de la zone du cou de pied 3, et une partie antérieure 5, fendue longitudinalement,
qui entoure l'avant pied. Cette dernière est refermée par des rabats transversaux
6, 7, comme cela apparaît plus clairement sur les figures 2 et 3, tandis que la partie
postérieure 4 se présente sous la forme d'un tube comportant, dans la zone du cou
de pied 3, une entaille 13 débouchante vers le haut qui délimite, latéralement, les
flancs 9 et 10 de la base de coque 1 au niveau de la cheville.
[0016] Selon une caractéristique, les rabats transversaux 6 et 7 se prolongent, respectivement,
dans la zone du cou de pied 3 par une languette 16, 17, qui s'étend dans le sens de
la longueur de la chaussure et indépendamment du flanc contigu 9, 10, venant de la
partie postérieure 4 de la base de coque 1. Chaque languette 16, 17, est ainsi libre
de débattre dans le sens de la longueur de la chaussure à partir de sa zone d'attache
sur le rabat correspondant 6, 7. Afin de garantir un positionnement constant des languettes
16, 17, tout en préservant leur liberté de débattement par rapport aux flancs contigus
9 et 10 de la base de coque 1, un moyen de liaison coulissant 15 relie latéralement
chaque languette 16, 17, aux flancs 9 et 10 correspondant.
[0017] Dans ce mode de réalisation, le moyen de liaison 15 est constitué d'une patte latérale
à la languette 16, 17, dont l'extrémité libre 15' est engagée librement dans une découpe
18, oblongue, réalisée dans les flancs contigus 9 et 10 de la base de coque 1. Cette
patte 15, de forme allongée, est par ailleurs dimensionnée de telle sorte que son
extrémité libre 15' ne puisse s'échapper de la découpe 18 lorsque la languette 16,
17, est amenée dans une position extrême déterminée en écartement de la zone du cou
de pied 3.
[0018] Avantageusement, une saillie d'accrochage 19, voire deux saillies 19 sont prévues
sur l'extrémité libre 15' de la patte de liaison 15 pour servir de butées de retenue
à cette dernière lorsqu'elle est tirée dans le sens de son extraction de celle-ci.
Il est bien entendu que la patte de liaison 15 est alors dotée d'une certaine souplesse
autorisant l'effacement desdites saillies 19 par déformation élastique lors de l'introduction
de son extrémité libre 15' dans la découpe oblongue 18 correspondante.
[0019] De préférence, l'extrémité 15' de la patte de liaison 15 est engagée dans l'ouverture
18, de l'extérieur vers l'intérieur de la base de coque 1. De la sorte, la languette
16, 17, se trouve automatiquement placée sur l'extérieur du flanc contigu 9, 10, de
la base de coque 1 et maintenue dans cette position durant tout son débattement possible,
prédéterminé, entre sa position initiale de montage jusqu'à sa position extrême en
écartement de la zone du cou de pied 3.
[0020] Selon un détail de construction, les languettes 16, 17, présentent, chacune, un élargissement
latéral du côté dirigé vers le flanc contigu 9, 10, de la base de coque 1, assurant
un chevauchement permanent avec ce dernier, de leur position initiale de montage,
représentée en traits discontinus sur la figure 1, à leur position d'écartement de
la zone du cou de pied 3.
[0021] Dans ce cas de construction, le chevauchement permanent des languettes 16, 17, avec
les flancs contigus 9, 10, de la base de coque 1 rend la chaussure plus étanche.
[0022] Selon un deuxième mode de réalisation représenté à la figure 4, le moyen de liaison
coulissant 25 de chaque languette 26, 27, est constitué d'une lumière oblongue 28
obtenue dans le flanc contigu 9, 10, à la languette 26, 27, et d'un élément de connexion
29 de la languette 26, 27, avec ledit flanc 9, 10, qui coulisse librement dans la
lumière oblongue 28.
[0023] Comme précédemment, le moyen de liaison coulissant 25 est destiné à réaliser un accouplement
permanent de la languette 26, 27, avec le flanc contigu 9, 10, de la base de coque
1 entre sa position initiale de montage et sa position extrême d'écartement de la
zone du cou de pied 3. Pour cela, la longueur 30 de la lumière oblongue 28 est déterminée
en corrélation avec l'amplitude de débattement maximum souhaité pour la languette
26, 27.
[0024] Les deux modes de réalisation qui précèdent en référence aux figures 1 à 4 montrent,
à titre d'exemple, une base de coque 1 dont les languettes 16, 17, 26, 27, sont obtenues
d'une pièce avec les rabats transversaux 6, 7. Il est cependant évident, comme illustré
à la figure 5, que les languettes 36, 37, peuvent également être constituées d'éléments
relativement souples conçus indépendamment des rabats transversaux 6, 7. Dans ce cas,
les éléments formant les languettes 36, 37, sont rapportés et fixés sur ces derniers
par tout moyen connu 30 tel que collage, soudure, rivet,...etc.
[0025] Selon d'autres constructions possibles représentées aux figures 6 et 7, l'un seulement
des rabats 6 ou 7 peut être muni d'une languette 46, 56, de cou de pied. Cette languette
46 peut, par ailleurs, être solidaire du rabat transversal extérieur 6, figure 6,
ou du rabat transversal intérieur 7, figure 7, pour la languette 56.
[0026] Encore, les languettes qui sont constituées d'éléments que l'on rapporte sur les
rabats 6, 7, peuvent être réalisées avec des formes et dimensions diverses sans pour
cela sortir du cadre de l'invention. Ainsi, par exemple, la languette de cou de pied
56 peut couvrir quasiment tout le rabat transversal 7 sur lequel elle est rapportée
et servir, éventuellement, d'élément de jointure entre les rabats 6 et 7.
[0027] Egalement, il peut être prévu de monter les languettes 16, 17, 26, 27, 36, 37, 46,
56, en chevauchement sous les flancs contigus 9 ou 10, c'est-à-dire par l'intérieur
de la base de coque 1 et non par l'extérieur comme illustré sur les dessins qui précèdent.
[0028] Enfin, d'autres moyens de liaison coulissants que ceux 15 et 25 qui viennent d'être
décrits peuvent être mis en oeuvre sur les languettes 16, 17, 26, 27, 36, 37, 46,
56, sans pour cela sortir du cadre de l'invention. Il va de soi, par ailleurs, que
les languettes peuvent être obtenues selon des formes diverses et comporter des prolongements
ayant ou non des caractéristiques fonctionnelles d'étanchéité, de protection, de renforcement,...etc.
1. Chaussure de sport constituée d'une tige (2) et d'une base de coque (1), cette dernière
présentant une partie postérieure (4) qui cercle la cheville jusque dans la zone du
cou de pied (3), et une partie antérieure (5) fendue qui entoure l'avant-pied et qui
est refermée par des rabats transversaux (6, 7), l'un au moins de ces rabats (6, 7)
se prolongeant dans la zone du cou de pied (3) par une languette (16, 17, 26, 27,
36, 37, 46, 56) qui s'étend dans le sens de la longueur de la chaussure, et indépendamment
du flanc contigu (9, 10) venant de la partie postérieure (4) de la base de coque (1),
caractérisée par le fait que la languette (16, 17, 26, 27, 36, 37, 46, 56) est munie d'un moyen de liaison (15,
25), coulissant, la reliant latéralement au flanc contigu (9, 10) venu de la partie
postérieure (4) de la base de coque (1) et en permanence pendant son débattement possible
de sa position initiale de montage jusqu'à sa position extrême en écartement de la
zone du cou de pied (3).
2. Chaussure de sport selon la revendication 1, caractérisée en ce que le moyen de liaison (15) coulissant est constitué par une patte (15), latérale à
la languette (16, 17, 56) dont l'extrémité libre (15') s'engage librement dans une
découpe (18) réalisée dans le flanc contigu (9, 10) venu de la partie postérieure
(4) de la base de coque (1).
3. Chaussure de sport selon la revendication 2, caractérisée en ce que la patte latérale (15) à la languette (16, 17, 56) a une longueur déterminée en corrélation
avec l'amplitude de débattement requis pour la languette (16, 17, 56) permettant à
son extrémité libre (15') de rester engagée dans la découpe (18) du flanc (9, 10)
contigu à la languette lorsque cette dernière est écartée de la zone du cou de pied
(3).
4. Chaussure de sport selon la revendication 2, caractérisée en ce que la patte latérale (15) à la languette (16, 17, 56) comporte à son extrémité libre
(15') au moins une saillie d'accrochage (19) qui est escamotable dans le sens de son
introduction dans la découpe (18) du flanc contigu (9, 10) et qui constitue une butée
de retenue dans le sens de son extraction de ladite découpe (18).
5. Chaussure de sport selon la revendication 1, caractérisée en ce que le moyen de liaison (25) coulissant est constitué d'une lumière oblongue (28) obtenue
dans le flanc contigu (9, 10) à la languette (26, 27, 36, 37, 46) et d'un élément
de connexion (29), de la languette (26, 27, 36, 37, 46) avec ledit flanc (9, 10),
qui coulisse librement dans la lumière oblongue (28).
6. Chaussure de sport selon la revendication 5, caractérisée en ce que la lumière oblongue (28) a une longueur (30) déterminée en corrélation avec l'amplitude
de débattement de la languette (26, 27, 36, 37, 46).
7. Chaussure de sport selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la languette (36, 37, 46, 56) est constituée par un élément relativement souple rapporté
sur la rabat (6, 7) qu'il couvre au moins partiellement.
8. Chaussure de sport selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la languette (16, 17, 26, 27, 36, 37, 46, 56) est montée, en position initiale, en
chevauchement sur le flanc contigu (9, 10) venu de la partie postérieure (14) de la
base de coque (1).
9. Chaussure de sport selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la languette (16, 17, 26, 27, 36, 37, 46, 56) est montée, en position initiale, en
chevauchement sous le flanc contigu (9, 10) de la partie postérieure (14) de la base
de coque (1).
10. Chaussure de sport selon la revendication 8, caractérisée en ce que la languette (16, 17) reste en chevauchement permanent avec le flanc contigu (9,
10) venu de la partie postérieure (14) de la base de coque (1) lorsqu'elle est en
position d'écartement par rapport à la zone du cou de pied (3).
1. Sportschuh, welcher aus einem Schaft (2) und einer Schalenbasis (1) gebildet ist,
wobei die letztere ein Hinterteil (4) aufweist, welches den Knöchel bis in die Zone
des Spanns (3) des Fußes einfaßt und ein geschlitztes Vorderteil (5), welches den
Vorderfuß umgibt und welches durch seitliche Laschen (6, 7) geschlossen wird, wobei
mindestens eine der Laschen (6, 7) in der Zone des Spanns (3) des Fußes durch eine
Zunge (16, 17, 26, 27, 36, 37, 46, 56) verlängert ist, welche sich in Richtung der
Länge des Schuhes erstreckt und unabhängig von der angrenzenden Seite (9, 10), welche
von dem Hinterteil (4) der Schalenbasis (1) kommt, dadurch gekennzeichnet, dass die Zunge (16, 17, 26, 27, 36, 37, 46, 56) mit einem gleitenden Verbindungsmittel
(15, 25) versehen ist, welches sie seitlich mit der angrenzenden Seite (9, 10), welche
von dem Hinterteil (4) der Schalenbasis (1) kommt, und dauerhaft verbindet während
ihrer möglichen Verschiebung aus ihrer anfänglichen Montageposition bis in ihre extreme
Spreizposition von der Zone des Spanns (3) des Fußes.
2. Sportschuh nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass das gleitende Verbindungsmittel (15) durch einen Lappen (15) gebildet ist seitlich
an der Zunge (16, 17, 56), dessen freies Ende (15') frei in Eingriff ist in einer
Aussparung (18), welche in der angrenzenden Seite (9, 10) realisiert ist, die von
dem Hinterteil (4) der Schalenbasis (1) kommt.
3. Sportschuh nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass der seitliche Lappen (15) an der Zunge (16, 17, 56) eine Länge aufweist, die in Übereinstimmung
mit der erforderlichen Breitenverschiebung für die Zunge (16, 17, 56) festgelegt ist,
wobei sie ihrem freien Ende (15') erlaubt, in der Aussparung (18) der angrenzenden
Seite (9, 10) der Zunge in Eingriff zu bleiben, wenn letztere von der Zone des Spanns
(3) des Fußes gespreizt ist.
4. Sportschuh nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass der seitliche Lappen (15) an der Zunge (16, 17, 56) an seinem freien Ende (15') mindestens
einen Einhakvorsprung (19) aufweist, welcher in Richtung seiner Einführung in die
Aussparung (18) der angrenzenden Seite (9, 10) einziehbar ist und welcher einen Rückhalteanschlag
in Richtung seines Herauszichens aus der Aussparung (18) aufweist.
5. Sportschuh nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass das gleitende Verbindungsmittel (25) aus einem Langloch (28) gebildet ist, das in
der angrenzenden Seite (9, 10) an der Zunge (26, 27, 36, 37, 46) erhalten ist und
einem Verbindungselement (29) der Zunge (26, 27, 36, 37, 46) mit dieser Seite (9,
10), welches frei in dem Langloch (28) gleitet.
6. Sportschuh nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass das Langloch (28) eine Länge (30) aufweist, welche in Korrelation mit der Breitenverschiebung
der Zunge (26, 27, 36, 37, 46) festgelegt ist.
7. Sportschuh nach einer der vorherigen Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Zunge (36, 37, Lasche, 56) durch ein relativ weiches Element gebildet ist, welches
an der Lasche (6, 7) angebracht ist, welche es mindestens teilweise abdeckt.
8. Sportschuh gemäß einer der vorherigen Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Zunge (16, 17, 26, 27, 36, 37, 46, 56) in ihrer Ausgangsposition in Überlappung
auf der angrenzenden Seite (9, 10), welche von dem Hinterteil (14) der Schalenbasis
(1) kommt, montiert ist.
9. Sportschuh gemäß einer der vorherigen Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Zunge (16, 17, 26, 27, 36, 37, 46, 56) in ihrer Ausgangsposition in Überlappung
unter der angrenzenden Seite (9, 10) von dem Hinterteil (14) der Schalenbasis (1)
montiert ist.
10. Sportschuh nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, dass die Zunge (16, 17) in permanenter Überlappung mit der angrenzenden Seite (9, 10)
bleibt, welche von dem Hinterteil (14) der Schalenbasis (1) kommt, wenn sie in Spreizposition
in Bezug auf die Zone des Spanns (3) des Fußes ist.
1. Sports boot constituted of an upper (2) and a shell base (1), the latter having a
rear portion (4) that encircles the ankle up to the instep zone (3) and a slit front
portion (5) that surrounds the front foot and which is closed by transverse flaps
(6, 7), at least one of these flaps (6, 7) extending into the instep zone (3) by a
tongue (16, 17, 26, 27, 36, 37, 46, 56) that extends lengthwise in the boot and independently
of the contiguous flank (9, 10) coming from the rear portion (4) of the shell base
(1), characterized in that the tongue (16, 17, 26, 27, 36, 37, 46, 56) is provided with a sliding connecting
means (15, 25) connecting it laterally to the contiguous flank (9, 10) coming from
the rear portion (4) of the shell base (1) and permanently during its potential clearance
from its initial assembly position to its extreme separation position from the instep
zone (3).
2. Sports boot according to claim 1, characterized in that the sliding connecting means (15) is constituted by a tab (15), lateral to the tongue
(16, 17, 56) whose free end (15') engages freely into a cutout (18) made in the contiguous
flank (9, 10) coming from the rear portion (4) of the shell base (1).
3. Sports boot according to claim 2, characterized in that the tab (15) lateral to the tongue (16, 17, 56) has a length that is determined in
correlation with the clearance amplitude required for the tongue (16, 17, 56) allowing
its free end (15') to remain engaged in the cutout (18) of the flank (9, 10) that
is contiguous to the tongue when the latter is separated from the instep zone (3).
4. Sports boot according to claim 2, characterized in that the tab (15) lateral to the tongue (16, 17, 56) comprises at its free end (15') at
least one gripping projection (19) which is retractable in the direction of its introduction
into the cutout (18) of the contiguous flank (9, 10) and which constitutes a retaining
abutment in the direction of its extraction from said cutout (18).
5. Sports boot according to claim 1, characterized in that the sliding connecting means (25) is constituted of an oblong slot (28) obtained
in the flank (9, 10) contiguous to the tongue (26, 27, 36, 37, 46) and of an element
(29) for connecting the tongue (26, 27, 36, 37, 46) with said flank (9, 10) which
slides freely into the oblong slot (28).
6. Sports boot according to claim 5, characterized in that the oblong slot (28) has a length (30) that is determined in correlation with the
clearance amplitude of the tongue (26, 27, 36, 37, 46).
7. Sports boot according to one of the preceding claims, characterized in that the tongue (36, 37, 46, 56) is constituted by a relatively flexible element attached
to the flap (6, 7) which it covers at least partially.
8. Sports boot according to any of the preceding claims, characterized in that the tongue (16, 17, 26, 27, 36, 37, 46, 56) is assembled, in the initial position,
to overlap the contiguous flank (9, 10) coming from the rear portion (14) of the shell
base (1).
9. Sports boot according to any of the preceding claims, characterized in that the tongue (16, 17, 26, 27, 36, 37, 46, 56) is mounted, in the initial position,
to overlap under the contiguous flank (9, 10) of the rear portion (14) of the shell
base (1).
10. Sports boot according to claim 8, characterized in that the tongue (16, 17) remains in permanent overlapping with the contiguous flank (9,
10) coming from the rear portion (14) of the shell base (1) when it is in a separation
position with respect to the instep zone (3).