[0001] La présente invention vise une structure métallique destinée à constituer des planchers
pour la construction, le jardin ou autres, ainsi qu'également des chemins de câbles
pour la construction, l'industrie, etc. et éventuellement des structures de plafond,
ladite structure étant dénommée un caillebotis.
[0002] La technique antérieure connaît un caillebotis décrit dans le brevet allemand n°
1 683 657 formé d'un cadre rectangulaire dans un bord duquel sont découpées des languettes
pliées à angle droit et présentant, sur leur bord inférieur, une entaille s'engageant
à force dans une fente d'une plaque rectangulaire voisine insérée dans le cadre parallèlement
audit bord, tandis que la dernière plaque rectangulaire insérée dans le cadre par
les entailles de ses languettes s'insèrent dans les fentes du bord du côté du cadre
opposé à celui dans lequel sont découpées les languettes.
[0003] Une telle disposition nécessite un outillage complexe et présente, de par sa conception,
une résistance et une rigidité insuffisantes à la portée de charges.
[0004] L'un des buts de la présente invention est de réaliser un caillebotis simple à fabriquer,
ne nécessitant pas un outillage complexe et présentant néanmoins une parfaite rigidité.
[0005] Le caillebotis, selon l'invention, est du type présentant une série de plaques rectangulaires
allongées dans chacune desquelles est découpée une série de languettes qui sont pliées
d'un côté d'une face des plaques et dont les extrémités libres sont conformées pour
être fixées à la plaque voisine, et est caractérisé en ce que les plaques rectangulaires
allongées sont indépendantes et identiques, les languettes étant terminées par des
ergots agencés de manière à assurer leur fixation définitive dans des trous correspondants
des plaques voisines.
[0006] Dans certains cas, on peut plier les languettes sensiblement à 65° par rapport aux
plaques.
[0007] Suivant une autre caractéristique, les ergots, destinés à s'insérer dans des trous
des plaques voisines, sont épanouis après leur insertion dans les trous, ou soudés
également après leur insertion.
[0008] Pour certaines réalisations, on peut plier les languettes en deux longitudinalement
pour présenter deux faces perpendiculaires entre elles.
[0009] Pour la réalisation de planchers, par exemple on peut prévoir, le long du bord supérieur
des plaques un retour plié à angle droit. Ainsi, on peut insérer entre les plaques
des madriers ou autres.
[0010] On peut également prévoir, le long du bord inférieur des plaques, des moyens d'ancrage.
[0011] Suivant une variante de réalisation, les languettes, au voisinage de leur extrémité
libre, comportent une partie en T renversé avec une barrette et une barre transversale,
les plaques comportant des trous destinés à recevoir les barrettes, les barres transversales
étant pliées.
[0012] L'invention va maintenant être décrite avec plus de détails en se référant à des
modes de réalisation particuliers donnés à titre d'exemple seulement et représentés
aux dessins annexés, dans lesquels :
Figure 1 est une vue en perspective d'un caillebotis, selon l'invention.
Figure 2 est une vue en coupe suivant à la ligne 2-2 de la figure 1.
Figure 3 montre en plan le caillebotis des figures précédentes, les pattes étant pliées
à 65°.
Figure 4 montre en perspective une variante de réalisation de l'invention.
Figure 5 est une vue en perspective d'encore un autre mode de réalisation.
Figure 6 montre en perspective une autre variante de l'invention.
[0013] Aux figures 1 et 2, on a représenté une partie d'un caillebotis comprenant une série
de plaques rectangulaires allongées 1 présentant, dans leur partie médiane longitudinale,
découpées et pliées à angle droit, des languettes 2 qui sont terminées par des ergots
3 avec des épaulements 5.
[0014] Chaque plaque allongée 1 comporte une série de trous 4 destinés à recevoir les ergots
3 d'une plaque adjacente, l'extrémité libre des ergots 3, après engagement dans le
trou 4 correspondant, étant écrasée, épanouie ou soudée pour assurer la solidarisation
des plaques entre elles.
[0015] Dans certains cas (voir figure 3), on peut envisager de plier les languettes 2 de
manière qu'elles forment un angle de 65° avec la plaque dans laquelle elles sont découpées.
[0016] A la figure 4, on a représenté une variante de réalisation dans laquelle le caillebotis
est formé d'une série de plaques 10 dans lesquelles sont découpées des languettes
11, celles-ci étant pliées à angle droit du côté d'une face 10a des plaques et pliées
en deux pour présenter deux faces perpendiculaires 11a et 11b, l'extrémité libre de
la face 11a étant terminée par un ergot 14 qui est engagé dans un trou 13 de la plaque
voisine 10, cet ergot étant ensuite écrasé ou épanoui pour assurer la solidarisation
des plaques 10 entre elles.
[0017] La plaque de rive 15 peut être simplement percée de trous 13 pour recevoir les ergots
14.
[0018] A la figure 5, on a représenté un caillebotis désigné dans son ensemble par la référence
20 et destiné à la réalisation d'un plancher. Le caillebotis est formé d'une série
de plaques 21 dans l'épaisseur desquelles sont découpées des languettes 22 du même
type que les languettes 2 et dont les extrémités libres sont terminées par des ergots
23 insérés et fixés dans des trous 31 des plaques voisines. Dans cette réalisation,
le bord inférieur des plaques 21 comporte des points d'ancrage 25, tandis que le bord
supérieur est plié pour former un retour 26.
[0019] Des madriers 28 sont insérés entre les plaques 21 et reposent sur le bord supérieur
des languettes 22, lesdits madriers présentant un décrochement 29 de manière à venir
coopérer avec le bord des retours 26 et ainsi former une surface plane.
[0020] Les madriers 28 peuvent comporter des rainures 30 coopérant avec des crevés 24 des
plaques 21 afin d'assurer le guidage et la fixation desdits madriers.
[0021] La figure 6 montre une variante de réalisation dans laquelle le caillebotis est formé
d'une série de plaques 40 dans l'épaisseur desquelles sont découpées des languettes
41 qui sont, du côté d'une face 40a, pliées à angle droit, chaque languette 41 étant
terminée par un ergot 42 présentant, la forme d'un T renversé avec une barrette 42a
et une barre transversale 42b.
[0022] Les plaques 40 comportent des trous 44 à travers lesquelles sont engagées les barres
transversales 42b, les barrettes 42a s'étendent dans les trous et lesdites barres
transversales sont pliées pour assurer la fixation des plaques entre elles.
[0023] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent
d'être décrits et représentés. On pourra y apporter de nombreuses modifications de
détail sans sortir pour cela du cadre de l'invention.
1. Caillebotis métallique présentant une série de plaques rectangulaires allongées (1,
10, 21, 40) dans chacune desquelles est découpée une série de languettes (2, 11, 22,
41) qui sont pliées d'un côté d'une face des plaques et dont les extrémités libres
sont conformées pour être fixées à la plaque voisine, caractérisé en ce que les plaques rectangulaires allongées sont indépendantes et identiques, les languettes
étant terminées par des ergots agencés de manière à assurer leur fixation définitive
dans des trous correspondants des plaques voisines.
2. Caillebotis métallique, selon la revendication 1, caractérisé en ce que les languettes sont pliées sensiblement à 65° par rapport aux plaques.
3. Caillebotis métallique, selon la revendication 1, caractérisé en ce que les ergots (3) destinés à s'insérer dans des trous (4) des plaques voisines sont
épanouis après leur insertion dans lesdits trous.
4. Caillebotis métallique, selon la revendication 3, caractérisé en ce que des plaques voisines sont soudées après leur insertion dans lesdits trous.
5. Caillebotis métallique, selon la revendication 1, caractérisé en ce que les languettes (11) sont pliées en deux longitudinalement pour présenter deux faces
perpendiculaires entre elles (11a, 11b).
6. Caillebotis métallique, selon la revendication 1, caractérisé en ce que les plaques (21) présentent, le long de leur bord supérieur, un retour (26) plié
à angle droit.
7. Caillebotis métallique, selon la revendication 1, caractérisé en ce que les plaques (21) comportent, le long de leur bord inférieur, des moyens d'ancrage
(25).
8. Caillebotis métallique, selon la revendication 1, caractérisé en ce que les languettes (41), au voisinage de leur extrémité libre, comportent une partie
en T renversé (42) avec une barrette (42a) et une barre transversale (42b), les plaques
comportant des trous (44) destinés à recevoir les barrettes (42a), les barres transversales
(42b) étant pliées.