[0001] La présente invention concerne la pose chons, en particulier de manchons thermorétractable
des objets en défilement, les objets revêtus de manchon passant ensuite au niveau
d'un four de rétracti
[0002] Pour la pose de manchons thermorétractables des objets en défilement, on utilise
classiquement une technique selon laquelle les manchons sont tronçonnés à partir d'une
gaine continue passant sur un conformateur d'ouverture de gaine, qui est maintenu
flottant par coopération entre des galets extérieurs et des contre-galets d'axes parallèles
portés par le conformateur, lesquels galets extérieurs assurent l'avance de la gaine
le long du conformateur en général vertical jusqu'à un moyen de coupe.
[0003] Pour l'arrière-plan technologique, on pourra par exemple se référer aux documents
EP-A-0 368 663, EP-A-0 366 267, EP-A-0 048 656, US-A-4 565 592 et JP-A-57 36612.
[0004] Cette approche générale a été dans certains cas complétée par la présence de seconds
galets prévus en aval du moyen de coupe pour éjecter le tronçon de gaine coupé sur
l'objet qui est amené en regard du conformateur par un moyen de convoyage pas à pas
d'objets. On trouve alors des premiers galets extérieurs destinés à assurer l'avance
de la gaine sur le conformateur, et des seconds galets extérieurs servant à éjecter
le tronçon de gaine coupé sur l'objet concerné. Tous ces galets extérieurs sont bien
entendu motorisés, et leur motorisation a donné lieu à plusieurs types d'agencements.
[0005] Selon un premier type d'agencement, il a été proposé d'avoir une motorisation complètement
indépendante pour les seconds galets et les premiers galets, afin de pouvoir faire
tourner les seconds galets beaucoup plus vite que les premiers, ceci pour précipiter
la chute verticale du tronçon de gaine coupé sur l'objet concerné. Cette approche
est illustrée par le document EP-A-0 109 105.
[0006] Dans ce document, on utilise une cellule de présence d'objets qui, lorsqu'un objet
arrive à l'aplomb du conformateur vertical, déclenche la commande des moteurs d'entraînement
des premiers galets et la commande séparée des moteurs d'entraînement des seconds
galets, pour une avance de la gaine sur le conformateur, un tronçonnage de celle-ci,
et une éjection du tronçon coupé sur l'objet. En théorie, cette approche permet d'augmenter
la cadence de la machine de pose, mais cette cadence reste en fait limitée du fait
que le tronçon de gaine coupé est purement et simplement éjecté sur l'objet sans aucun
contrôle de son mouvement de descente, et que l'amenée des objets, par exemple par
des vis sans fin, est organisée de façon indépendante, sans une quelconque synchronisation
avec le déclenchement de la descente du tronçon coupé. En outre, pour certaines formes
évoluées d'objets, il est nécessaire avec un tel dispositif de prévoir un diamètre
de manchon très supérieur au diamètre maximal de l'objet, ce qui limite considérablement
la maîtrise de la qualité de sa rétraction. En fait, lorsque l'on arrive aux cadences
élevées, on s'aperçoit qu'un certain nombre de manchons sont incorrectement positionnés
sur les objets, a fortiori s'il s'agit de manchons dont la hauteur est importante,
et même que certains objets arrivant en aval du dispositif de convoyage ne sont pas
revêtus d'un manchon.
[0007] Selon une seconde approche, reprenant toujours le principe de premiers galets extérieurs
assurant la descente de la gaine, et de seconds galets extérieurs disposés en aval
du dispositif de coupe et assurant l'éjection du tronçon de gaine coupé sur un objet,
on a prévu une synchronisation de l'entraînement en rotation des premiers et seconds
galets. Ceci est bien illustré dans le document EP-A-0 000 851.
[0008] Dans ce document, les galets éjecteurs disposés en aval du moyen de coupe sont mécaniquement
liés aux premiers galets éjecteurs de descente de gaine, ces derniers étant entraînés
en rotation par un moteur électrique unique. Dans ce cas, on est assuré d'une parfaite
synchronisation des différents mouvements, mais on trouve des limites dans les cadences
envisageables, qui sont inhérentes au fait qu'un même moteur assure la descente de
la gaine, la coupe de celle-ci, et la chute du tronçon de gaine coupé. En effet, si
l'on cherche à augmenter les vitesses de défilement des objets, surtout si l'on veut
utiliser des manchons dont le diamètre est à peine supérieur au diamètre maximal des
objets, il devient difficile de conserver la précision du mouvement de descente des
tronçons de gaine sur les objets, lesquels objets peuvent en outre présenter des problèmes
de stabilité dans le cas de cadences élevées. Un autre inconvénient de ce dispositif
réside dans la vitesse constante imposée, qui est inhérente au moteur unique, et qui
ne peut jamais varier si l'on modifie la cadence de la machine. On ne peut donc ni
faire varier la vitesse en marche normale, ni tenir compte de la charge amont des
objets convoyés. En outre, il convient de noter que le profil de variation des vitesses
pour un moteur électrique tel qu'il est utilisé dans le document EP-A-0 000 851, mais
aussi dans le document précédemment commenté EP-A-0 109 105, est toujours en forme
de créneau, avec une rampe élevée pour la mise en rotation des galets, un pallier
horizontal pour la vitesse constante de fonctionnement, et une rampe fortement inclinée
pour l'arrêt jusqu'à immobilisation des galets. Ce type de profil en créneau, avec
deux passages anguleux au niveau de l'atteinte et de la cessation de la vitesse constante,
provoque inévitablement des secousses qui perturbent le bon déroulement du processus
de pose lorsque l'on atteint des cadences élevées. De telles secousses interdisent
l'utilisation de manchons présentant une ou plusieurs lignes de micro-perforations
pour permettre leur ouverture. Ce problème est encore plus aigu si l'on cherche à
obtenir des tronçons coupés de grande hauteur, car on demande plus de puissance au
moteur d'entraînement, et l'on augmente alors encore les secousses.
[0009] L'invention a pour objet de perfectionner une machine de pose du type qui est décrit
dans le document EP-A-0 000 851, en conservant le principe d'une synchronisation entre
l'avance de la gaine sur le conformateur et l'éjection du tronçon de gaine coupé sur
l'objet concerné, en agençant les moyens de commande et de motorisation de façon à
ne plus rencontrer les inconvénients précités tant au niveau de la précision du transfert
des tronçons de gaine coupés sur les objets, qu'au niveau des contraintes pour les
vitesses utilisées, ce qui ouvre naturellement la voie à des cadences extrêmement
élevées, même en cas de grandes longueurs de manchons.
[0010] Ce problème est résolu conformément à l'invention, grâce à un dispositif de pose
de manchons sur des objets en défilement, lesdits manchons étant tronçonnés à partir
d'une gaine continue passant sur un conformateur d'ouverture de gaine qui est maintenu
flottant par coopération entre des premiers galets extérieurs et des contre-galets
d'axes parallèles portés par ledit conformateur, lesdits premiers galets assurant
l'avance de la gaine le long du conformateur jusqu'à un moyen de coupe, des seconds
galets extérieurs étant prévus en aval du moyen de coupe pour éjecter le tronçon de
gaine coupé sur un objet amené en regard du conformateur par un moyen de convoyage
pas à pas d'objets, lesdits premiers et seconds galets étant entraînés en rotation
par des moteurs électriques associés dont la commande est réalisée en synchronisme
par un programmateur électronique commun agencé pour déterminer un profil continu
de variation des vitesses pour lesdits moteurs afin de piloter le transfert de chaque
tronçon de gaine sur l'objet correspondant, et ledit programmateur incluant au moins
une carte électronique de commande qui coopère avec un codeur adjacent monté en bout
d'un arbre entraîné en rotation par un groupe moto-réducteur central.
[0011] Ainsi, l'organisation de la commande en rotation des premiers et seconds galets à
partir d'un codeur commun et d'au moins une carte électronique de commande d'axes
permet d'avoir une synchronisation parfaite pour les premiers et les seconds galets,
avec un pilotage très précis du transfert de chaque tronçon de gaine sur l'objet correspondant.
[0012] De préférence, les profils continus de variation des vitesses des moteurs électriques
d'entraînement des premiers et des seconds galets ont une forme de cloche. Cette forme
de cloche, qui peut se rapprocher d'un profil sinusoïdal, est très éloignée du profil
en créneau rencontré dans les machines antérieures précédemment décrites. En effet,
l'absence de points anguleux sur les profils en cloche supprime la présence de secousses,
même lorsque les cadences deviennent très élevées. De plus, ceci reste vrai si l'on
souhaite faire varier les vitesses en cours de marche normale, dans la mesure où l'on
reste sur des profils en forme de cloche.
[0013] De préférence alors, le profil associé aux seconds galets surplombe le profil associé
aux premiers galets au niveau de la zone centrale des profils continus de variation
des vitesses. Ceci permet d'avoir une première phase de transfert du tronçon de gaine
avec une vitesse augmentant lentement pour une amenée précise du tronçon de gaine
sur la partie d'introduction de l'objet concerné, puis un rattrapage du temps avec
une éjection très rapide du tronçon de gaine, et enfin une fin de transfert très ralentie
pour avoir un arrêt très précis du manchon enfilé sur l'objet dans la position définitive
désirée dudit manchon.
[0014] Il est en outre avantageux de prévoir que le programmateur électronique commun ait
en mémoire une série de couples de profils en forme de cloches qui sont préprogrammés.
Ceci permet en effet d'avoir un grand nombre de couples de profils en forme de cloches
préprogrammés en fonction des conditions de fonctionnement, notamment en fonction
des longueurs de manchons désirées ou des types de matière plastique thermorétractable
utilisée, et aussi des vitesses d'amenée des objets.
[0015] Conformément à un mode d'exécution avantageux, le dispositif de pose de manchons
comporte une paire de premiers galets entraînés par un moteur électrique commun, et
une paire de seconds galets entraînés chacun par un moteur électrique associé dont
l'un est esclave de l'autre.
[0016] On pourra aussi prévoir que le dispositif de pose comporte en outre des troisièmes
galets disposés immédiatement en aval du moyen de coupe, lesdits troisièmes galets
étant couplés mécaniquement aux premiers galets pour tourner à une vitesse légèrement
supérieure à la vitesse desdits premiers galets. Ces troisièmes galets sont intéressants
pour organiser une aide à la séparation du tronçon coupé du restant de la gaine située
en amont du moyen de coupe. On prévoira alors avantageusement que le dispositif comporte
une paire de troisièmes galets dont les axes sont distants des axes de la paire de
seconds galets d'une distance correspondant sensiblement à la longueur du tronçon
de gaine coupé.
[0017] Pour ce qui est de la commande associée au moyen de convoyage pas à pas des objets,
on pourra reprendre les conceptions classiques basées sur un entraînement mécanique
direct à partir du groupe motoréducteur central, ou, de façon plus intéressante, utiliser
le principe d'une commande obtenue par le codeur tournant qui est prévu dans le dispositif
de pose selon l'invention. Dans ce cas, le programmateur commun précité inclura également
une carte électronique de commande associée au moyen de convoyage pas à pas des objets
en vue de la commande de ce dernier par le codeur tournant.
[0018] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement
à la lumière de la description qui va suivre et des dessins annexés, concernant un
mode de réalisation particulier, en référence aux figures où :
- la figure 1 illustre un dispositif de pose de manchons conforme à l'invention, avec
une représentation symbolique des différents moyens d'entraînement en rotation des
galets coopérant avec la gaine passant sur le conformateur, ici vertical, et avec
le tronçon de gaine coupé ;
- la figure 2 est un diagramme illustrant deux profils en forme de cloches représentant
les variations de la vitesse en rotation des galets d'avance de gaine et des galets
éjecteurs, en fonction de l'angle de rotation de l'arbre portant le codeur angulaire.
[0019] Sur la figure 1, on distingue une machine de pose notée P permettant de poser des
manchons sur des objets en défilement, conformément à l'invention.
[0020] Des objets 10, représentés sous la forme de flacons, défilent ici sur un tapis de
convoyage 11 dans une direction notée 100, ledit tapis de convoyage étant entraîné
en défilement pas à pas à partir d'une boîte 12.
[0021] Par ailleurs, une gaine plate de matière plastique thermorétractable 13 est débitée
à partir d'une bobine 14 montée tournante sur une partie de châssis 16, ladite gaine
passant sur des rouleaux 17 et 18 pour arriver au-dessus d'un conformateur d'ouverture
de gaine 20.
[0022] De façon classique, le conformateur d'ouverture de gaine 20, qui est ici vertical,
comporte une partie centrale 21, surmontée d'une partie plate 22, de façon à ouvrir
progressivement la gaine continue 13 arrivant sur ledit conformateur. Le conformateur
d'ouverture de gaine 20 comporte en outre une portion aval 23 reliée à la portion
centrale 21 par un ligament 24, un moyen de coupe 27 avec un couteau mobile 28 intervenant
au niveau de ce ligament pour couper la gaine selon une instruction de commande donnée.
Le conformateur 20 est de type flottant, c'est-à-dire qu'il est maintenu par coopération
entre des premiers galets extérieurs 30, 31 et des paires de contre-galets 25, 26
d'axes parallèles portés par ledit conformateur. Ceci resterait vrai si le conformateur
était horizontal, ou encore oblique, conformément à une variante non représentée ici.
[0023] La gaine continue 13, qui passe sur la partie aplatie 22 du conformateur 20, s'ouvre
ainsi progressivement sur la partie 21 dudit conformateur, et passe entre le galet
30 et les contre-galets 25, et entre le galet 31 et les contre-galets 26 respectivement,
lesdits galets 30, 31 assurant ainsi à la fois une fonction de support flottant du
conformateur et, par leur motorisation, une fonction d'avance de la gaine continue
le long dudit conformateur.
[0024] Des seconds galets extérieurs 32, 33, sont prévus en aval des moyens de coupe 28
pour éjecter le tronçon de gaine coupé noté 15 sur un objet 10 amené en regard, c'est-à-dire
ici à l'aplomb, du conformateur, par le moyen de convoyage pas à pas d'objets 11,
12.
[0025] On a également illustré sur la figure 1 un moteur central de type asynchrone 40,
qui sert ici à la fois pour l'actionnement du moyen de coupe 27 et pour l'entraînement
du moyen de convoyage des objets 11, 12.
[0026] On a représenté un arbre 60 de sortie du moteur 40, qui, par une pignonnerie 61,
entraîne un arbre 62, lequel à son tour, par une pignonnerie 63, actionne le moyen
de coupe 27. L'arbre 60 porte également une pignonnerie 64 qui entraîne un arbre 65
relié à la boîte d'entraînement 12 du moyen de convoyage. Il va de soi que le moyen
de convoyage illustré ici n'est qu'une représentation donnée à titre d'exemple, étant
entendu que l'on pourra prévoir des systèmes équivalents d'entraînement mécanique
des objets, tels qu'une paire de vis sans fin accolées entre lesquelles sont disposés
les objets convoyés progressivement. On verra également plus loin qu'il est possible
d'organiser autrement la commande du moyen de convoyage pas à pas 11, 12 sans utiliser
la transmission mécanique qui vient d'être mentionnée.
[0027] Le moteur asynchrone 40 est équipé d'un réducteur 45, qui comporte un arbre de sortie
46, dont la position angulaire est représentée par l'angle Θ, et en bout duquel on
trouve un codeur 47. Ce codeur comporte un disque gravé présentant un grand nombre
de points, par exemple 20.000 points, représentatifs de la position angulaire Θ de
l'arbre 46. Conformément à une caractéristique de l'invention, c'est ce codeur tournant
47 qui va permettre d'organiser la commande synchronisée des différents moyens de
motorisation servant à entraîner en rotation les galets 30, 31 d'avance de gaine sur
le conformateur, et les galets 32, 33 d'éjection des tronçons de gaine coupés 15 sur
les objets en défilement 10.
[0028] On a représenté schématiquement un moteur électrique 41 servant à entraîner la paire
de galets 30, 31 d'avance de gaine, et un moteur 42 servant à entraîner la paire de
galets 32, 33 d'éjection des tronçons coupés. En l'espèce, la paire de premiers galets
30, 31 est entraînée par un moteur électrique commun 41, tandis que les galets de
la paire de seconds galets 32, 33 sont entraînés chacun par un moteur électrique associé
42, 43 dont l'un (ici le moteur 43) est esclave de l'autre (ici le moteur 42). La
liaison maître-esclave est schématisée ici par la ligne en trait pointillé 70. Cette
liaison maître-esclave, qui est classique dans le domaine des moteurs électriques,
est telle que le galet 32 entraîné par le moteur 43 tourne toujours exactement à la
même vitesse que le galet 33 entraîné par le moteur 42.
[0029] Les premiers galets 30, 31 d'avance de gaine et les seconds galets 32, 33 d'éjection
du tronçon coupé 15 sont alors entraînés en rotation par les moteurs électriques associés
respectivement 41, 42, 43 dont la commande est réalisée en synchronisme par un programmateur
électronique commun noté 50 qui est agencé pour déterminer un profil continu de variation
des vitesses pour lesdits moteurs, afin de piloter le transfert de chaque tronçon
de gaine 15 sur l'objet correspondant 10. On pourra utiliser un programmateur électronique
multi-pistes, incluant au moins une carte électronique de commande schématisée en
55, ici unique, que les spécialistes du domaine appellent couramment "carte de commande
d'axes". De cette carte électronique de commande 55, ici unique, partent deux lignes
de commande notées 51 et 52, dirigées respectivement vers les commandes d'entrée des
moteurs 41 d'entraînement des galets 30, 31, et 42 d'entraînement des galets 32,33.
Ainsi, la commande des moteurs électriques 41 et 42 est obtenue avec un parfait synchronisme
résultant du codeur tournant 47 commun qui témoigne, avec une précision extrêmement
élevée inhérente au nombre de points de celui-ci, du paramètre unique que représente
l'angle de rotation Θ de l'arbre 46 portant ledit codeur. Comme le codeur tournant
47 est monté en sortie du groupe motoréducteur central 40, 45, et que le moteur 40
entraîne directement, ici par un moyen mécanique, le moyen de convoyage pas à pas
d'objets 11, 12, on est assuré d'une synchronisation parfaite du défilement des objets
avec l'organisation du régime en rotation des galets 30, 31 et 32, 33. Les conditions
sont alors idéales pour ouvrir la voie à des cadences de fonctionnement très élevées,
tout en utilisant des manchons dont le diamètre est à peine supérieur au diamètre
maximal des objets concernés.
[0030] On a également prévu ici des troisièmes galets, disposés immédiatement en aval du
moyen de coupe 27 destinés à constituer une aide à la séparation du tronçon de gaine
coupé 15 par rapport à la partie de gaine continue située en amont du moyen de coupe.
En l'espèce, on distingue ainsi une paire de troisièmes galets 34, 35 disposés immédiatement
en aval du moyen de coupe 27, lesdits troisièmes galets étant couplés mécaniquement
aux premiers galets 30, 31, par exemple au moyen d'une courroie 36, pour tourner à
une vitesse légèrement supérieure à la vitesse desdits premiers galets. Dans la pratique,
cette vitesse sera supérieure d'environ 1 % à la vitesse de rotation des galets 30,
31, cet écart étant automatiquement respecté par la transmission mécanique 36. Dans
ce cas, il est avantageux de prévoir que la paire de troisièmes galets 34, 35 présente
des axes qui sont distants de la paire de seconds galets 32, 33 d'une distance correspondant
sensiblement à la longueur du tronçon de gaine coupé 15, de façon que le tronçon de
gaine 15 soit au départ de la ligne de coupe en contact avec les deux paires de galets
32, 33 et 34, 35.
[0031] Ainsi que cela a été dit plus haut, le programmateur électronique commun 50 est agencé
pour déterminer un profil continu de variation des vitesses pour les moteurs 41 d'une
part et 42, 43 d'autre part, afin de piloter le transfert de chaque tronçon de gaine
15 sur l'objet correspondant 10. Ces profils continus sont représentés sur la figure
2, illustrant les variations de la vitesse notée
v en fonction de l'angle Θ de rotation de l'arbre 46. On distingue ainsi un premier
profil P1 correspondant au moteur 41 et un second profil P2 correspondant aux moteurs
42 et 43. Comme cela est visible sur la figure 2, les profils P1 et P2 ont chacun
une forme de cloche, correspondant ici sensiblement à une portion de sinusoïde. Il
est important de noter qu'au niveau de la zone centrale des profils continus de variation
de vitesse P1, P2, le profil P2 associé aux seconds galets 32, 33, surplombe le profil
P1 associé aux premiers galets 30, 31. Chaque profil en forme de cloche permet d'assurer
une montée en vitesse et une descente en vitesse tout à fait progressives, sans présence
de points anguleux comme c'était le cas pour les profils en créneau des machines de
pose antérieures. Ce profil continu, et continûment variable, garantit une absence
de secousses, et ce quelle que soit la cadence demandée au dispositif de pose. Cette
absence de secousses permet si on le souhaite d'utiliser des manchons présentant une
ou plusieurs lignes de micro-perforations, même très sensibles, destinées à faciliter
leur ouverture. La représentation donnée ici pour le profil P2, avec sa partie centrale
qui surplombe celle du profil P1, permet de bien faire comprendre que le transfert
du tronçon de gaine coupé 15 comporte une première phase de descente lente correspondant
au début de la désolidarisation du tronçon de gaine par rapport à la gaine continue,
puis une descente rapide du tronçon de gaine sur l'objet, avec un rattrapage du retard
pris lors de la première phase de descente lente, et enfin une descente terminale
lente du tronçon de gaine pour que la position finale de ce tronçon sur l'objet soit
contrôlée de façon parfaitement précise.
[0032] Ces paires de profils P1, P2, qui correspondent en réalité à une simulation de profils
de cames, permettent ainsi de réaliser une commande parfaitement synchronisée des
moteurs électriques entraînant en rotation les galets 30, 31 d'une part et les galets
32, 33 d'autre part. Pour la première fois, les galets éjecteurs 32, 33 ont un régime
de rotation qui, tout en étant synchronisé à celui des galets 30, 31 d'avance de gaine,
est entièrement piloté pour avoir un mouvement de descente parfaitement contrôlé du
début à la fin pour le tronçon de gaine coupé 15. Bien entendu, on profitera, ainsi
que cela est classique dans les systèmes électroniques de commande d'axes, du retour
d'information des moteurs 41, 42, 43 vers le programmateur 50 (dans le cas de moteurs
électriques à codeur intégré, ces informations proviennent alors de ces codeurs),
ce qui est schématisé ici par des flèches prévues en partie haute dudit programmateur.
La carte électronique de commande 55 envoie à tout moment, et pour chaque valeur angulaire
de Θ correspondant à l'angle de rotation de l'arbre 46 portant le codeur 47, des impulsions
de commande aux moteurs 41 et 42 qui correspondent à l'obtention précise des profils
de cames P1, P2 imposés. L'asservissement de la commande des moteurs 41, 42 permet
à chaque fois d'adapter la commande de ces moteurs de telle façon que l'entraînement
reste exactement calé en synchronisme sur les profils en forme de cloches désirés.
[0033] Il pourra s'avérer avantageux de prévoir que le programmateur électronique commun
possède en mémoire une série de couples de profils P1, P2 en forme de cloches qui
sont préprogrammés. Le programmateur central pilote alors la commande des moteurs
pour que les conditions réelles soient calées sur ces profils en cloches. Ceci permettra
d'obtenir une utilisation polyvalente du dispositif de coupe P, capable de tenir compte
des différentes longueurs de manchons utilisables, et aussi d'autres conditions telles
que l'épaisseur et/ou le matériau constitutif de la gaine de matière plastique thermorétractable,
et aussi les vitesses d'amenée des objets.
[0034] Ainsi qu'on l'aura compris, il devient maintenant possible de faire varier la vitesse
en cours de marche normale, et ce à tout moment, en intervenant simplement sur la
commande du groupe motoréducteur central 40, 45. En effet, toute modification de la
rotation de l'arbre 46 entraîne une modification de la position angulaire du codeur
47, et par suite des ordres de commande sous forme d'impulsions adressées par les
lignes 51, 52 aux moteurs 41 et 42. Grâce à la synchronisation également prévue pour
l'entraînement du dispositif de convoyage pas à pas 11, 12, cette modification des
vitesses en cours de marche normale est automatiquement répercutée pour la vitesse
de défilement des objets 10.
[0035] Pour parfaire cette synchronisation générale, on pourra prévoir que le programmateur
électronique commun 50 inclut également une carte de commande associée au moyen de
convoyage pas à pas des objets en vue de la commande de ce dernier par le codeur tournant
47. En l'espèce, on a représenté une carte 55 à triple commande d'axes, avec une troisième
ligne de commande 54 représentée en trait mixte partant de cette carte de commande
électronique, et arrivant sur un moteur électrique 44 assurant l'entraînement des
moyens de convoyage pas à pas 11, 12 (on notera également le retour d'information
du moteur électrique 44 vers le programmateur 50, complétant les retours des moteurs
41, 42, 43). Selon le cas, si l'on ne dispose que d'une carte électronique de commande
à double sortie de commande d'axes, il suffira de prévoir une carte supplémentaire
servant uniquement à la commande du moteur électrique 44 associée à l'entraînement
des moyens de convoyage pas à pas 11, 12. Il ne s'agit là que de variantes à la portée
des spécialistes qui connaissent bien l'utilisation de programmateurs électroniques
pour des commandes d'entraînement d'axes. Cette évolution du dispositif de pose est
naturellement extrêmement intéressante, dans la mesure où elle réalise une synchronisation
généralisée et très souple pour tous les moteurs électriques d'entraînement, avec
une synchronisation absolue entre l'avance de la gaine, l'éjection du tronçon de gaine
coupé, et le défilement des objets en regard du conformateur. Dans ce cas, la seule
transmission mécanique à partir du moteur central 40 est limitée à l'entraînement
du moyen de coupe 27. Par suite, on pourra naturellement utiliser pour le moteur 40
un moteur asynchrone beaucoup plus petit que dans le cas où il doit assurer directement
la commande mécanique du moyen de convoyage pas à pas.
[0036] La synchronisation des commandes des moteurs et le pilotage du transfert des tronçons
de gaine coupés permettent ainsi d'obtenir une précision très élevée de positionnement
des manchons sur les objets, et ce même avec des cadences élevées et avec des diamètres
de manchons à peine supérieurs (par exemple de 0,5 à 1 mm) au diamètre maximal des
objets, ce qui permet une excellente maîtrise de la qualité de la rétraction. Les
essais menés par la demanderesse ont ainsi permis de constater que l'on obtenait dans
ces conditions une précision de l'ordre de deux dixièmes de millimètre, et que, pour
des manchons de grandes longueurs (par exemple de l'ordre de 250 mm), on pouvait aisément
atteindre des cadences de 250 coups par minute.
[0037] Cette synchronisation absolue permet donc d'envisager des dimensionnements de gaines
qui sont extrêmement proches du dimensionnement en section des objets concernés. En
effet, on peut utiliser des manchons dont la section intérieure est extrêmement proche
de celle des objets, sans risque de mauvais positionnement de ces manchons, grâce
au transfert piloté de ceux-ci, alors que les machines de pose antérieures devaient
nécessairement avoir un jeu de sécurité, avec des tronçons de gaine nettement plus
larges en section que la section des objets. Ceci a une importance particulièrement
sensible lorsque l'on utilise le dispositif pour poser des manchons thermorétractables
: en effet, si le dimensionnement en section des tronçons de gaine est proche du dimensionnement
en section des objets à revêtir, l'appel de rétraction est faible, et l'on conserve
un contrôle très élevé permettant une maîtrise totale de la rétraction. Au contraire,
dans les machines de pose classiques, le jeu de sécurité obligeant à prévoir des tronçons
de gaine beaucoup plus larges que les objets, rendait dans la pratique impossible
la maîtrise de la qualité de la rétraction.
[0038] Ainsi, le dispositif de pose qui vient d'être décrit permet à la fois un contrôle
optimal du positionnement du manchon sur l'objet grâce au transfert dudit manchon
qui est piloté de bout en bout, ce qui n'était pas le cas avec les galets éjecteurs
des machines de pose traditionnelles qui ne faisaient qu'éjecter les tronçons coupés
à un top donné par une cellule. On obtient également un suivi de ce transfert de tronçons
coupés avec le déplacement des objets en préservant la synchronisation côté manchon
et côté objet pour toutes les vitesses de régime prévues, y compris naturellement
les grandes vitesses.
[0039] L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit, mais
englobe au contraire toute variante reprenant, avec des moyens équivalents, les caractéristiques
essentielles énoncées plus haut.
1. Dispositif de pose de manchons sur des objets en défilement, lesdits manchons étant
tronçonnés à partir d'une gaine continue (13) passant sur un conformateur (20) d'ouverture
de gaine qui est maintenu flottant par coopération entre des premiers galets extérieurs
(30,31) et des contre-galets (25,26) d'axes parallèles portés par ledit conformateur,
lesdits premiers galets assurant l'avance de la gaine le long du conformateur (20)
jusqu'à un moyen de coupe (27), des seconds galets extérieurs (32, 33) étant prévus
en aval du moyen de coupe (27) pour éjecter le tronçon de gaine coupé (15) sur un
objet (10) amené en regard du conformateur par un moyen de convoyage pas à pas d'objets
(11, 12), caractérisé en ce que les premiers galets (30, 31) et les seconds galets (32, 33) sont entraînés en rotation
par des moteurs électriques associés (41 ; 42, 43) dont la commande est réalisée en
synchronisme par un programmateur électronique commun (50) agencé pour déterminer
un profil continu (P1, P2) de variation des vitesses pour lesdits moteurs afin de piloter le transfert de chaque
tronçon de gaine (15) sur l'objet correspondant (10), ledit programmateur incluant
au moins une carte électronique de commande (55) qui coopère avec un codeur adjacent
(47) monté en bout d'un arbre (46) entraîné en rotation par un groupe moto-réducteur
central (40, 45).
2. Dispositif de pose de manchons selon la revendication 1, caractérisé en ce que les profils continus (P1, P2) de variation des vitesses des moteurs électriques d'entraînement (41 ; 42, 43) des
premiers et des seconds galets (30, 31 ; 32, 33) ont une forme de cloche.
3. Dispositif de pose de manchons selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'au niveau de la zone centrale des profils continus de variation des vitesses (P1, P2), le profil (P2) associé aux seconds galets (32,33) surplombe le profil (P1) associé aux premiers galets (30, 31).
4. Dispositif de pose de manchons selon la revendication 2 ou la revendication 3, caractérisé en ce que le programmateur électronique commun (50) a en mémoire une série de couples de profils
(P1, P2) en forme de cloches qui sont préprogrammés.
5. Dispositif de pose de manchons selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte une paire de premiers galets (30, 31) entraînés par un moteur électrique
commun (41), et une paire de seconds galets (32, 33) entraînés chacun par un moteur
électrique associé (42, 43) dont l'un (43) est esclave de l'autre (42).
6. Dispositif de pose de manchons selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des troisièmes galets (34, 35) disposés immédiatement en aval
du moyen de coupe (27), lesdits troisièmes galets étant couplés mécaniquement aux
premiers galets (30, 31) pour tourner à une vitesse légèrement supérieure à la vitesse
desdits premiers galets.
7. Dispositif de pose de manchon selon les revendications 5 et 6, caractérisé en ce qu'il comporte une paire de troisièmes galets (34, 35) dont les axes sont distants des
axes de la paire de seconds galets (32, 33) d'une distance correspondant sensiblement
à la longueur du tronçon de gaine coupé (15).
8. Dispositif de pose de manchons selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le programmateur commun (50) inclut également une carte électronique de commande
(55) associée au moyen (11, 12) de convoyage pas à pas des objets en vue de la commande
de ce dernier par le codeur tournant (47).
1. Vorrichtung zum Anbringen von Manschetten auf vorbeilaufenden Gegenständen, wobei
die genannten Manschetten von einem Endlosschlauch (13) abgelängt werden, der über
eine Formgebungsvorrichtung (20) zum Öffnen des Schlauches läuft, die durch Zusammenwirken
von ersten äußeren Rollen (30, 31) und von der genannten Formgebungsvorrichtung getragenen
Gegenrollen (25, 26) mit parallelen Achsen schwimmend gehalten wird, wobei die genannten
ersten Rollen den Vorschub des Schlauches entlang der Formgebungsvorrichtung (20)
bis zu einer Schneidevorrichtung (27) sicherstellen, wobei zweite äußere Rollen (32,
33) stromabwärts der Schneidevorrichtung (27) vorgesehen sind, um den geschnittenen
Schlauchabschnitt (15) auf einen gegenüber der Formgebungsvorrichtung durch ein Fördermittel
(11, 12) zur schrittweisen Förderung von Gegenständen zugeführten Gegenstand auszuwerfen,
dadurch gekennzeichnet, daß die ersten Rollen (30, 31) und die zweiten Rollen (32, 33) durch dazugehörige Elektromotoren
(41; 42, 43) drehend angetrieben werden, deren Steuerung durch ein gemeinsames elektronisches
Programmsteuergerät (50) im Gleichlauf erfolgt, wobei das elektronische Programmsteuergerät
ein kontinuierliches Geschwindigkeitsänderungsprofil (P1, P2) für die genannten Motoren bestimmt, um die Übertragung jedes Schlauchabschnittes
(15) auf den entsprechenden Gegenstand (10) zu steuern, und wobei das Programmsteuergerät
mindestens eine elektronische Steuerkarte (55) enthält, die mit einem benachbarten
Kodierer (47) zusammenarbeitet, der am Ende einer Welle (46) gelagert ist, die durch
eine zentrale Getriebemotorgruppe (40, 45) drehend angetrieben wird.
2. Vorrichtung zum Anbringen von Manschetten nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die kontinuierlichen Geschwindigkeitsänderungsprofile (P1, P2) der elektrischen Antriebsmotoren (41; 42, 43) der ersten und der zweiten Rollen
(30, 31; 32, 33) glockenförmig sind.
3. Vorrichtung zum Anbringen von Manschetten nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß in Höhe des zentralen Bereiches der kontinuierlichen Geschwindigkeitänderungsprofile
(P1, P2) das zu den zweiten Rollen (32, 33) gehörige Profil (P2) das zu den ersten Rollen (30, 31) gehörige Profil (P1) übersteigt.
4. Vorrichtung zum Anbringen von Manschetten nach Anspruch 2 oder Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß das gemeinsame elektronische Programmsteuergerät (50) im Speicher eine Reihe von
glockenförmigen Profilpaaren (P1, P2) hat, die vorprogrammiert sind.
5. Vorrichtung zum Anbringen von Manschetten nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, daß sie ein Paar erster Rollen (30, 31) enthält, die von einem gemeinsamen Elektromotor
(41) angetrieben werden, sowie ein Paar zweiter Rollen (32, 33), die jeweils von einem
zugehörigen Elektromotor (42, 43) angetrieben werden, von denen der eine (43) dem
anderen (42) nach Art einer Master-Slave-Anordnung untergeordnet ist.
6. Vorrichtung zum Anbringen von Manschetten nach einem der Ansprüche 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, daß sie ferner dritte Rollen (34, 35) enthält, die unmittelbar stromabwärts der Schneidevorrichtung
(27) angeordnet sind, wobei die dritten Rollen mechanisch mit den ersten Rollen (30,
31) verbunden sind, um sich mit einer Geschwindigkeit zu drehen, die leicht über der
Geschwindigkeit der genannten ersten Rollen liegt.
7. Vorrichtung zum Anbringen von Manschetten nach Anspruch 5 und 6, dadurch gekennzeichnet, daß sie ein Paar dritter Rollen (34, 35) enthält, deren Achsen zu den Achsen des Paares
zweiter Rollen (32, 33) um eine Entfernung beabstandet sind, die im wesentlichen der
Länge des geschnittenen Schlauchabschnittes (15) entspricht.
8. Vorrichtung zum Anbringen von Manschetten nach einem der Ansprüche 1 bis 7, dadurch gekennzeichnet, daß das gemeinsame Programmsteuergerät (50) ferner eine elektronische Steuerkarte (55)
enthält, die mit dem Fördermittel (11, 12) zur schrittweisen Förderung von Gegenständen
zum Steuern dieses letztgenannten durch den sich drehenden Kodierer (47) verbunden
ist.
1. Apparatus for placing sleeves onto conveyed articles, said sleeves being cut from
a continuous sheath (13) passing over a sheath opening shaper (20) which is held floating
by co-operation between first outside wheels (30, 31) and parallel-axis backing wheels
(25, 26) carried by said shaper, said first wheels causing the sheath to advance along
the shaper (20) up to cutting means (27), second outside wheels (32, 33) being provided
downstream from the cutting means (27) to eject the cut-off sheath segment (15) onto
the article (10) fed into register with the shaper by stepper conveyor means (11,
12) of the articles, the apparatus being characterized in that the first wheels (30, 31) and the second wheels (32, 33) are rotated by associated
electric motors (41; 42, 43) controlled synchronously by a common electronic programmer
(50) arranged to determine a continuous profile (P1, P2) for speed variation of said
motors so as to control the transfer of each sheath segment (15) onto the corresponding
article (10), said programmer including at least one electronic control card (55)
which cooperates with an adjacent encoder (47) mounted at the end of a shaft (46)
rotated by a central motor and gearbox unit (40, 45).
2. Sleeve-placing apparatus according to claim 1, characterized in that the continuous profiles (P1, P2) for speed variation of the electric drive motors
(41; 42, 43)- of the first and second wheels (30, 31; 32, 33) are bell-shaped.
3. Sleeve-placing apparatus according to claim 2, characterized in that the central portions of the continuous speed variation profiles (P1, P2) are such
that the profile (P2) associated with the second wheels (32, 33) is taller than the
profile (P1) associated with the first wheels (30, 31).
4. Sleeve-placing apparatus according to claim 2 or claim 3, characterized in that the common electronic programmer (50) has in memory a series of pairs of bell-shaped
profiles (P1, P2) which are preprogrammed.
5. Sleeve-placing apparatus according to any one of claims 1 to 4, characterized in that it has a pair of first wheels (30, 31) driven by a common electric motor (41), and
a pair of second wheels (32, 33) each driven by a respective electric motor (42, 43)
one of which (43) is slaved to the other (42).
6. Sleeve-placing apparatus according to any one of claims 1 to 5, characterized in that it further includes third wheels (34, 35) disposed immediately downstream from the
cutting means (27), said third wheels being mechanically coupled to the first wheels
(30, 31) to rotate at a slightly higher speed than the speed of said first wheels.
7. Sleeve-placing apparatus according to claims 5 and 6, characterized in that it includes a third pair of wheels (34, 35) whose axes are offset from the axes of
the second pair of wheels (32, 33) by a distance which corresponds substantially to
the length of a cut-off sheath segment (15).
8. Sleeve-placing apparatus according to any one of claims 1 to 7, characterized in that the common programmer (50) also includes an electronic control card (55) associated
with the stepper conveyor means (11, 12) for conveying the articles, in order to control
said means from the rotary encoder (47).