[0001] La présente invention concerne un élément d'assemblage destiné à être disposé sur
une surface de support avec d'autres éléments analogues de manière à former un ensemble
recouvrant au moins partiellement cette surface de support, par exemple à la manière
d'un carrelage, l'élément comprenant deux côtés adjacents dits "côtés mâles", qui
sont pourvus d'une bavette de raccordement et deux autres côtés adjacents dits "côtés
femelles", un côté mâle d'un élément d'assemblage étant destiné à coopérer avec un
côté femelle d'un élément d'assemblage analogue pour assembler lesdits éléments.
[0002] Pour réaliser le revêtement d'une surface plane, on connaît la possibilité de mettre
en place des carreaux de carrelage disposés séparément et fixés à l'aide d'un mortier.
On connaît également la possibilité de réaliser des parquets dont les lames sont raccordées
les unes aux autres par un système de feuillures et de languettes complémentaires.
[0003] L'inconvénient du carrelage est son prix de revient et la difficulté de la pose.
De même, le prix de revient des lames de parquet est relativement élevé et se trouve
augmenté du fait de la présence nécessaire des feuillures et des languettes.
[0004] On connaît, par la demande de brevet FR 2 752 887, un élément d'assemblage du type
précité. En l'espèce, cet élément est réalisé par la superposition de plusieurs plaques
disposées les unes par rapport aux autres de manière à former au moins une zone de
débordement et au moins une zone de retrait complémentaire, qui permettent l'assemblage
des éléments les uns par rapport aux autres. Les éléments d'assemblage de ce type
donnent globalement satisfaction, mais ils restent relativement coûteux à fabriquer
du fait du contre-collage nécessaire entre les différentes plaques qui les composent
et de la nécessité de positionner ces dernières avec précision les unes par rapport
aux autres. Par ailleurs, il est difficile d'assurer l'étanchéité dans les zones de
jonction entre les différents éléments d'assemblage, ce qui limite les possibilités
d'application.
[0005] La présente invention se propose d'améliorer un élément d'assemblage du type précité,
pour en simplifier la constitution, tout en améliorant ses performances en matière
d'étanchéité dans les zones de jonction entre les différents éléments.
[0006] Ce but est atteint grâce au fait que l'élément d'assemblage selon l'invention comporte
une plaque de décor et d'assemblage qui est réalisée en une seule pièce et dont les
bords forment lesdits côtés mâle et femelle, cette plaque présentant une face apparente
sensiblement plane qui est destinée à être apparente lorsque l'élément est disposé
sur la surface de support en étant assemblé avec d'autres éléments analogues, au fait
que la bavette de raccordement de chaque côté mâle est destinée à être disposée contre
la surface de support, est reliée à la face apparente par un ressaut, et présente
un bossage, qui est situé entre le ressaut et l'extrémité libre de la bavette et qui
s'étend sensiblement parallèlement au bord de la plaque équipé de cette bavette, et
au fait que chaque côté femelle présente une extrémité libre qui est reliée à la face
apparente par un ressaut, un espace de raccordement apte à contenir le bossage de
la bavette d'un côté mâle d'un élément d'assemblage voisin analogue étant ménagé en
creux sous la plaque de décor et d'assemblage au voisinage de ce ressaut.
[0007] Ainsi, selon l'invention, c'est la même plaque, dénommée plaque de décor et d'assemblage,
qui forme la face apparente de l'élément d'assemblage et qui porte les moyens d'assemblage
entre les différents éléments que constituent les côtés mâles et les côtés femelles.
La bavette des côtés mâles est destinée à être disposée directement contre la surface
de ce support, à laquelle elle peut, si nécessaire, être collée, clouée ou agrafée,
éventuellement en complément d'une autre fixation de l'élément d'assemblage que l'on
précisera dans la suite. Pour le raccordement entre deux éléments adjacents, le côté
femelle d'un premier élément vient simplement se placer sur le côté mâle d'un deuxième
élément, préalablement disposé sur la surface de support. Dans ces circonstances,
le bossage de la bavette de ce deuxième élément est contenu dans l'espace de raccordement
ménagé sous le premier élément. Le ressaut qui raccorde la face apparente du premier
élément à l'extrémité libre de son côté femelle peut être disposé juste contre le
ressaut qui raccorde la bavette du deuxième élément à sa face apparente. Cette disposition,
associée à la présence du bossage de la bavette du côté mâle du deuxième élément évite
que l'eau ne pénètre sous ces éléments et assure ainsi une étanchéité.
[0008] De préférence, pour chaque côté femelle, l'espace de raccordement du côté femelle
d'un premier élément est apte à contenir le bossage de la bavette d'un côté mâle d'un
deuxième élément d'assemblage voisin analogue lorsque ledit côté femelle est disposé
sur cette bavette, tout en préservant, entre ce bossage et la zone de raccordement
du ressaut du côté femelle à la face apparente, un volume d'étanchéité apte à contenir
un bourrelet de pâte d'étanchéité telle que du mastic.
[0009] Dans ces circonstances, l'étanchéité est pratiquement parfaite puisque l'on met à
profit le volume d'étanchéité préservé à dessein sous la face apparente du premier
élément, au voisinage de son côté femelle et au-dessus du bossage de la bavette du
deuxième élément, pour disposer dans ce volume un bourrelet d'étanchéité. Le bossage
ménagé sur la bavette du deuxième élément empêche que, lors de la mise en place d'un
côté femelle du premier élément sur la bavette du deuxième élément, le bourrelet de
pâte disposé dans le volume d'étanchéité n'ait tendance à refluer sous le premier
élément. En effet, le bossage tend au contraire à comprimer ce bourrelet de pâte contre
le ressaut du côté femelle. Ainsi, le bourrelet de pâte d'étanchéité se forme continûment
à la jonction entre les premier et deuxième éléments.
[0010] Bien entendu, il est possible d'adjoindre à la pâte d'étanchéité un agent collant
qui consolide la liaison entre les deux éléments.
[0011] Selon une disposition particulièrement avantageuse, pour chaque côté mâle, le bossage
présente une rampe qui est inclinée vers le ressaut de raccordement de la bavette
à la face apparente.
[0012] Pour l'assemblage d'un premier élément avec un deuxième élément préalablement disposé
sur la surface de support, l'extrémité libre du côté femelle du premier élément est
guidée par cette rampe lors de sa mise en place sur la bavette du deuxième élément.
Par conséquent, la rampe permet un positionnement précis des deux éléments l'un par
rapport à l'autre. Par ailleurs, lorsqu'un volume d'étanchéité est ménagé dans l'espace
de raccordement, sous le côté femelle du premier élément et au-dessus du bossage de
la bavette du deuxième élément, cette rampe refoule la pâte d'étanchéité vers la zone
de jonction entre le ressaut du côté femelle du premier élément et sa face apparente,
c'est-à-dire précisément dans la région où l'étanchéité est nécessaire.
[0013] Avantageusement, au moins l'un des ressauts précités est formé en contre-dépouille.
[0014] Avantageusement, l'extrémité libre de chaque bavette comporte une bande d'entretoisement
destinée à maintenir la face supérieure du bossage à distance de la surface de support.
[0015] Avantageusement, un volume creux est ménagé sous le bossage de chaque bavette, ce
volume étant apte à contenir un bourrelet de pâte telle qu'une pâte de collage ou
d'étanchéité.
[0016] Très avantageusement, la plaque de décor et d'assemblage est réalisée par thermoformage
à partir d'une feuille de matériau thermoplastique.
[0017] La fabrication de la plaque de décor et d'assemblage en une seule pièce, avec les
déformations que constituent les ressauts, le bossage et les différents éléments précités,
est ainsi particulièrement simple et peu coûteuse.
[0018] L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de
la description détaillée qui suit, d'un mode de réalisation représenté à titre d'exemple
non limitatif.
[0019] La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue de dessus d'un élément d'assemblage conforme à l'invention
;
- la figure 2 est une vue en coupe prise selon une ligne correspondant à la ligne ll-ll
de la figure 1, montrant la région du même élément qui est voisine d'un côté mâle
et la région voisine du côté femelle d'un élément adjacent qui lui est assemblé ;
et
- la figure 3 est une vue de détail illustrant une variante.
[0020] Sur la figure 1, on a désigné par la référence 10 la plaque de décor et d'assemblage
de l'élément d'assemblage. La coupe de la figure 2 montre l'assemblage entre la plaque
de décor et d'assemblage 10A d'un premier élément d'assemblage, dont on voit la région
proche d'un côté femelle, avec la plaque 10B d'un deuxième élément d'assemblage dont
on voit le côté mâle.
[0021] L'élément d'assemblage est destiné à être disposé sur une surface de support telle
que, en particulier, un mur ou une cloison verticale. Par exemple, plusieurs éléments
d'assemblage analogues sont assemblés les uns aux autres pour former un revêtement
et présenter ainsi l'aspect d'un carrelage. L'élément d'assemblage représenté sur
la figure 1 a la forme d'un rectangle. Ses dimensions sont avantageusement supérieures
à celles d'un carreau de carrelage classique : elles sont par exemple de l'ordre de
60 cm x 50 cm. Pour renforcer l'imitation avec le carrelage, la face apparente 12
de la plaque 10 présente des rainures 14 qui simulent des joints entre des carreaux
de carrelage. Sur la figure 2, on voit également une telle rainure 14 pratiquée dans
la face apparente 12B de la plaque 10B.
[0022] Deux bords adjacents de la plaque 10 forment deux côtés mâles 16, tandis que ses
deux autres bords forment des côtés femelles 18. On voit ainsi sur la figure 2 en
coupe le côté mâle 16B de la plaque 10B et le côté femelle 18A de la plaque 10A. Sur
la figure 2, on a désigné par la référence P le plan défini par la surface de support
sur laquelle sont fixés des éléments. On voit que leurs faces apparentes respectives
12A et 12B sont sensiblement planes et parallèles à ce plan.
[0023] Le côté mâle 16B de la plaque 10B comporte une bavette de raccordement 20 qui est
disposée contre le plan P de la surface de support. Cette bavette est raccordée à
la face apparente 12B par un ressaut 22. En d'autres termes, ce ressaut 22 forme une
marche qui s'étend entre la face apparente 12B et la bavette 20 et qui détermine l'épaisseur
apparente de l'élément d'assemblage. La bavette 20 présente également un bossage 24
qui est situé entre le ressaut 22 et son extrémité libre 26. Vu de dessus, ce bossage
se présente sous la forme d'une nervure continue parallèle au bord 16 de l'élément
d'assemblage et s'étendant sur pratiquement toute la longueur de ce bord.
[0024] Le côté femelle 18A de la plaque 10A présente une extrémité libre 28 qui est raccordée
à la face apparente 12A par un ressaut 30. Un espace de raccordement 32 est ménagé
sous la plaque 10A dans la région voisine de son côté femelle, c'est-à-dire dans la
région dans laquelle elle est destinée à être disposée au-dessus de la bavette 20
du côté mâle d'un autre élément d'assemblage. Le bossage 24 du côté mâle 16B est contenu
dans cet espace 32. L'extrémité libre 28 de la première plaque 10A vient au contact
de la face supérieure de la bavette 20. De plus, les ressauts 22 et 30 sont disposés
l'un contre l'autre et se touchent dans une région R.
[0025] L'espace 32 est assez grand pour contenir le bossage 24 tout en laissant subsister,
au-dessus de ce bossage et sous la plaque 10A, un volume d'étanchéité dans lequel
est disposé un bourrelet de pâte d'étanchéité 34. Ce bourrelet est "coincé" entre
le bossage 24 et la région située sous la plaque 10A qui lui fait face. Grâce au bossage,
ce bourrelet est repoussé contre la surface intérieure 31 du ressaut 30 et contre
la surface intérieure 13A de la face apparente 12A de la plaque 10A.
[0026] L'espace 32 qui contient le bossage 24 est ménagé sous la face apparente de la plaque
et pas sous une bavette. Ainsi, l'existence du bossage 24 est invisible une fois que
la plaque est posée et assemblée à une autre plaque analogue. Le ressaut 30 du côté
femelle est disposé entre l'extrémité libre 28 de ce côté et l'espace 32.
[0027] Avant l'assemblage, le bourrelet de pâte est apposé sur la bavette 20 ou, de préférence
(pour éviter les bavures), sous la plaque 10A, à l'angle formé entre le ressaut 30
et la face apparente 12A.
[0028] Le bossage 24 présente une rampe 36 qui est inclinée vers le ressaut 22. Cette rampe
repousse ainsi le bourrelet de pâte 34 dans la direction désirée. Par exemple, l'inclinaison
β de cette rampe par rapport au plan P est de l'ordre de 25° à 60°, avantageusement
voisine de 30°.
[0029] Le ressaut 22 est formé en contre-dépouille par rapport à la face apparente 12B.
Plus précisément, son inclinaison β par rapport à la perpendiculaire au plan P est
de l'ordre de 15° à 45°, avantageusement voisine de 20°. Le ressaut 30 peut également
être formé en contre-dépouille et présenter la même inclinaison que le ressaut 22.
Cette inclinaison, associée à celle de la rampe 36 favorise alors le blocage du bourrelet
d'étanchéité 34 sous la face apparente 12A et contre l'arrière du ressaut 30.
[0030] Comme le montre la figure 3, l'extrémité libre 28 de la plaque 10A peut coopérer
avec le ressaut 22 pour caler la plaque 10A en hauteur par rapport à la plaque 10B.
Pour cela, la partie en contre-dépouille de ce ressaut 22 est prolongée jusqu'à une
tranche basse 22A dont la hauteur est adaptée à l'épaisseur de l'extrémité 28 qui
vient en contact avec elle. Dans le même but, on peut préférer réaliser le ressaut
30 en dépouille pour qu'il soit retenu contre le ressaut 22.
[0031] Entre le ressaut 22 qui la relie à la face apparente 12B et le bossage 24, la bavette
20 présente une bande plate 38 qui est destinée à être en contact avec !a surface
de support.
[0032] Eventuellement, cette bande plate peut être agrafée ou clouée sur la surface de support.
Elle sert également de plan de référence pour définir l'écartement de la face apparente
12A de l'élément d'assemblage adjacent par rapport à cette surface. En effet, l'extrémité
libre 28 du côté femelle présente une marge plate qui repose sur la bande plate 38.
On remarque que la rampe 36 tend à repousser le ressaut 30 et la marge plate 28 vers
le ressaut 22, ce qui favorise le contact entre les deux ressauts dans la zone R précitée.
[0033] Entre leurs faces apparentes et ces ressauts, les plaques de décor présentent des
portions en pente, respectivement 40A et 40B pour les plaques 10A et 10B. Ce sont
les nez de ces pentes qui se touchent dans la zone R. Les pentes sont ménagées de
telle sorte que, considérées ensemble, elles présentent une forme analogue à celle
des rainures 14 précitées, de sorte que, lorsque plusieurs éléments d'assemblage sont
assemblés sur un support, leurs zones de jonction ne se distinguent pas ou pratiquement
pas des rainures 14.
[0034] Les pentes 40A et 40B peuvent être formées par des chanfreins ou par des courbes
convenablement raccordés aux parties planes des faces apparentes.
[0035] L'extrémité libre de la bavette se présente également sous la forme d'une bande plate
en contact avec la surface de support. Elle comporte une bande d'entretoisement 42
qui la relie au bossage 24. Ainsi, la face supérieure de ce bossage est maintenue
à une distance déterminée par rapport à la surface de support P. Ceci évite toute
tendance à l'écrasement du bossage du fait de la présence du bourrelet de pâte 34.
[0036] D'ailleurs, un volume creux 44 est ménagé sous le bossage 24 et, comme on le voit
sur la figure 2, il peut contenir un autre bourrelet de pâte 46, telle qu'une pâte
de collage ou d'étanchéité.
[0037] La géométrie des côtés mâles et des côtés femelles, ainsi que celle des rainures
14, peut être obtenue par de simples déformations d'une feuille de matériau thermoplastique,
réalisées par thermoformage. L'épaisseur E de la plaque de décor et d'assemblage est
pratiquement constante malgré le fait que la présence des ressauts lui confère une
épaisseur apparente plus importante.
[0038] L'élément d'assemblage de la figure 1 comporte une plaque inférieure 50, dont le
contour est indiqué en trait mixte interrompu et qui est située sous la plaque de
décor et d'assemblage. On voit ainsi sur la figure 2 les plaques inférieures 50A et
50B respectivement situées sous les plaques 10A et 10B. Dans la région des côtés femelles,
la plaque 50A est écartée d'une distance D par rapport au bord de la plaque de décor
et d'assemblage pour préserver l'espace 32 précité. Dans la région des côtés mâles,
la plaque 50B peut pratiquement s'étendre jusqu'à venir contre le dos du ressaut 22.
[0039] Pour chaque élément d'assemblage, la plaque inférieure est formée par une plaque
continue monobloc dont l'épaisseur maximale E50 est sensiblement égale à la hauteur
maximale H des ressauts de cette dernière. En réalité, l'épaisseur de la plaque 50
est pratiquement constante sur l'ensemble de cette plaque à l'exception de zones dans
lesquelles des rainures 52 sont pratiquées pour loger les reliefs formés sous la face
apparente des plaques de décor et d'assemblage par la présence des rainures 14.
[0040] Avantageusement, la plaque inférieure est réalisée en un matériau du type polystyrène
expansé et ces rainures 52 sont simplement formées par pression à chaud. La plaque
inférieure est collée ou thermosoudée sous la face apparente de l'élément d'assemblage.
[0041] Lorsque plusieurs éléments d'assemblage sont assemblés entre eux, il importe que
leurs faces apparentes respectives se trouvent toutes sur le même plan. Du fait de
la superposition des côtés femelles sur les côtés mâles, ceci nécessite que l'épaisseur
apparente de la plaque de décor et d'assemblage varie entre ses différents bords.
Cette épaisseur apparente est mesurée sur les bords de la plaque, entre la surface
supérieure de sa face apparente et, selon les cas, l'extrémité libre 28 d'un côté
femelle ou la bande plate 38 d'un côté mâle. En l'espèce, l'épaisseur apparente de
la plaque varie continûment entre une épaisseur maximale mesurée au coin C1 auquel
deux côtés mâles 16 se rejoignent et une épaisseur apparente minimale mesurée au coin
C4 auquel deux côtés femelles 18 se rejoignent. Les épaisseurs apparentes aux coins
C2 et C3 auxquels un côté mâle et un côté femelle se rejoignent sont intermédiaires.
Par exemple, l'épaisseur au coin C1 est de l'ordre de 5 mm, tandis que les épaisseurs
aux coins C2 et C3 sont de l'ordre de 4,5 mm et que l'épaisseur au coin C4 est de
l'ordre de 4 mm.
1. Elément d'assemblage destiné à être disposé sur une surface de support avec d'autres
éléments analogues de manière à former un ensemble recouvrant au moins partiellement
cette surface de support (P), par exemple à la manière d'un carrelage, l'élément comprenant
deux côtés adjacents (16, 16B) dits "côtés mâles", qui sont pourvus d'une bavette
de raccordement (20) et deux autres côtés adjacents (18, 18A) dits "côtés femelles",
un côté mâle d'un élément d'assemblage étant destiné à coopérer avec un côté femelle
d'un élément d'assemblage analogue pour assembler lesdits éléments,
caractérisé en ce que l'élément comporte une plaque de décor et d'assemblage (10, 10A, 10B) qui est réalisée
en une seule pièce et dont les bords forment lesdits côtés mâle et femelle, cette
plaque présentant une face apparente (12, 12A, 12B) sensiblement plane qui est destinée
à être apparente lorsque l'élément est disposé sur la surface de support (P) en étant
assemblé avec d'autres éléments analogues, en ce que la bavette de raccordement (20) de chaque côté mâle (16, 16B) est destinée à être
disposée contre la surface de support (P), est reliée à la face apparente par un ressaut
(22), et présente un bossage (24), qui est situé entre le ressaut (22) et l'extrémité
libre (26) de la bavette (20) et qui s'étend sensiblement parallèlement au bord (16)
de la plaque équipé de cette bavette (20), et en ce que chaque côté femelle (18, 18A) présente une extrémité libre (28) qui est reliée à
la face apparente (12A) par un ressaut (30), un espace de raccordement (32) apte à
contenir le bossage (24) de la bavette (20) d'un côté mâle (16, 16B) d'un élément
d'assemblage voisin analogue étant ménagé en creux sous la plaque de décor et d'assemblage
(10, 10A, 10B) au voisinage de ce ressaut (30).
2. Elément d'assemblage selon la revendication 1, caractérisé en ce que, pour chaque côté femelle (18, 18A), l'espace de raccordement (32) est apte à contenir
le bossage (24) de la bavette (20) d'un côté mâle (16, 16B) d'un élément d'assemblage
voisin analogue lorsque ledit côté femelle (18, 18A) est disposé sur cette bavette
(20), tout en préservant, entre ce bossage (24) et la zone de raccordement du ressaut
(30) du côté femelle (18A) à la face apparente (12A), un volume d'étanchéité apte
à contenir un bourrelet de pâte d'étanchéité (34) telle que du mastic.
3. Elément d'assemblage selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que, pour chaque côté mâle (16, 16B), le bossage (24) présente une rampe (36) qui est
inclinée vers le ressaut (22) de raccordement de la bavette (20) à la face apparente
(12B).
4. Elément d'assemblage selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins l'un des ressauts (22, 30) est formé en contre-dépouille.
5. Elément d'assemblage selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que chaque bavette (20) présente une bande plate (38), qui est située entre le bossage
(24) de cette bavette et le ressaut (22) par lequel elle est reliée à la face apparente
(12B) et qui est destinée à être en contact avec la surface de support (P).
6. Elément d'assemblage selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'extrémité libre (28) de chaque côté femelle (18, 18A) présente une marge plate
apte à reposer sur la bande plate (38) de la bavette (20) d'un côté mâle (16. 16B)
d'un élément d'assemblage voisin analogue.
7. Elément d'assemblage selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que l'extrémité libre (26) de chaque bavette (20) comporte une bande d'entretoisement
(42) destinée à maintenir la face supérieure du bossage (24) à distance de la surface
de support (P).
8. Elément d'assemblage selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'un volume creux (44) est ménagé sous le bossage (24) de chaque bavette (20), ce volume
étant apte à contenir un bourrelet de pâte telle qu'une pâte (46) de collage ou d'étanchéité.
9. Elément d'assemblage selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la plaque de décor et d'assemblage (10, 10A, 10B) est réalisée par thermoformage
à partir d'une feuille de matériau thermoplastique.
10. Elément d'assemblage selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, une plaque inférieure (50, 50A, 50B), qui est disposée sous
la face apparente (12A, 12B) de la plaque de décor et d'assemblage (10, 10A, 10B)
et qui présente une épaisseur maximale sensiblement égale à la hauteur maximale des
ressauts de cette dernière.
11. Elément d'assemblage selon la revendication 10, caractérisé en ce que la face apparente (12, 12A, 12B) de la plaque de décor et d'assemblage (10, 10A,10B)
présente des rainures (14) simulant des joints entre des carreaux de carrelage, lesdites
rainures formant des reliefs sous la face apparente, et en ce que la plaque inférieure (50, 50A, 50B) est formée en une seule pièce et présente des
rainures (52) adaptées à loger ces reliefs.
12. Elément d'assemblage selon la revendication 11, caractérisé en ce que la plaque inférieure (50, 50A, 50B) est réalisée en un matériau du type polystyrène
expansé et en ce que les rainures (52) de cette plaque sont formées par pression à chaud.