[0001] L'invention a trait à une crémone-serrure pour porte, porte-fenêtre ou analogue,
comprenant, logé dans un boîtier, un mécanisme de commande comportant, d'une part,
des moyens d'actionnement manuels et ou automatiques d'au moins une tringle de manoeuvre
apte à agir sur un ou plusieurs organes de verrouillage destinés à coopérer avec une
ou des gâches et, d'autre part, un élément à clé pour la commande d'un pêne dormant
et de moyens de blocage de la ou des tringles de manoeuvre en position de verrouillage.
[0002] La présente invention trouvera son application dans le domaine de la quincaillerie
du bâtiment et concerne, plus particulièrement, les crémones-serrures.
[0003] Bien entendu, l'on connaît d'ores et déjà, un certain nombre de crémones-serrures
répondant à la description ci-dessus, voir par exemple EP 0 341 173 A on EP 0 581
338 A.
[0004] Ainsi, une telle crémone-serrure pour porte, fenêtre ou analogue, comporte un boîtier
monté sur l'ouvrant et accueillant un mécanisme de commande sur lequel l'usager peut
intervenir par l'intermédiaire d'un élément à clé et, fréquemment, d'une poignée ou
d'un bouton de commande.
[0005] Aussi, un tel mécanisme de commande comporte des moyens d'actionnement manuels et/ou
automatiques d'au moins une tringle de manoeuvre s'étendant au-dessus et/ou en-dessous
dudit boîtier et apte à agir sur un ou plusieurs organes de verrouillage destinés
à coopérer avec des gâches situées en correspondance sur le cadre dormant de ladite
porte ou fenêtre. Il convient de préciser, à ce propos, que les tringles de manoeuvre
d'une telle crémone-serrure peuvent être mono ou bidirectionnelles, c'est à dire que
la tringle de manoeuvre s'étendant au-dessus et celle disposée en dessous du boîtier
peuvent être amenées à se déplacer dans une même direction pour passer de la position
de déverrouillage à la position de verrouillage, tout comme leurs mouvements peuvent
être inversés sous l'impulsion du mécanisme de commande.
[0006] Quant aux moyens d'actionnement de cette ou ces tringles de manoeuvre, ils consistent,
usuellement, en une poignée ou en bouton de commande agissant sur le carré de manoeuvre
d'un fouillot lequel coopère, soit par une denture, soit par un doigt de commande,
directement ou par l'intermédiaire d'un chevalet, sur la ou lesdites tringles de manoeuvre.
On observera que, d'une manière connue, une telle poignée ou bouton de commande peut
encore agir, par l'intermédiaire d'un même fouillot à étages, sur un pêne demi-tour
à rappel élastique en position de verrouillage. A ce propos, il est également courant
d'amener le fouillot à coopérer avec des moyens de rappel élastiques permettant de
rappeler, systématiquement, la poignée ou le bouton de commande dans sa position initiale
après manoeuvre de verrouillage ou de déverrouillage de la ou des tringles de manoeuvre
ou encore du pêne demi-tour.
[0007] De manière à augmenter la sûreté de telles crémones-serrures et éviter, plus particulièrement,
que l'on puisse repousser la ou les tringles de manoeuvre depuis leur position de
verrouillage vers leur position déverrouillée, ceci par une action directe sur les
organes de verrouillage commandés par cette ou ces tringles de manoeuvre, une telle
crémone-serrure comporte, en outre, des moyens de blocage de cette ou ces dernières
en position verrouillée, de tels moyens de blocage étant commandés par l'élément à
clé.
[0008] A ce propos, ces moyens de blocage sont, fréquemment, constitués, soit par un pêne
dormant apte à être commandé par cet élément à clé, soit par un organe directement
associé à ce pêne dormant.
[0009] Quoi qu'il en soit, dans l'un et l'autre cas, il s'agit, ni plus ni moins, d'un doigt
de blocage qui, sous l'impulsion de l'élément à clé, est apte à venir se positionner
dans une lumière ou une découpe ménagée dans le chevalet ou dans une tringle de manoeuvre.
En fait, cette coopération n'est possible que lorsque la ou les tringles de manoeuvre
sont amenées dans leur position totalement verrouillée, ce qui conduit à positionner
la découpe ou la lumière dans le chevalet ou ladite tringle au droit dudit doigt de
blocage.
[0010] En fin de compte, on s'aperçoit qu'il est impératif que la ou les tringles de manoeuvre
aient été au préalable convenablement verrouillées sans quoi les moyens de blocage
précités ne peuvent être activés. Or, il n'est pas rare que cette manoeuvre ne puisse
être exécutée totalement, par exemple en raison d'un réglage défectueux ou de l'usure
des gâches de sorte que, à leur tour lesdits moyens de blocage ne peuvent être activés.
[0011] Dans ce contexte, l'utilisateur n'a d'autre solution pour verrouiller la porte lorsqu'il
est chez lui qu'en manoeuvrant l'élément à clé.
[0012] Sur ce il convient encore de remarquer qu'il existe, à l'heure actuelle, des crémones-serrures
qualifiées, fréquemment, de semi-automatiques, comportant des moyens élastiques pour
rappeler, automatiquement, les tringles de manoeuvre en position de verrouillage dès
l'instant que la porte ou fenêtre est refermée sur le cadre dormant. Le déverrouillage
est, lui, obtenu manuellement, par action, tout comme précédemment, sur une poignée
ou un bouton de commande d'où résulte, par ailleurs, le réarmement des moyens de rappel
élastiques.
[0013] De deux choses l'une, soit ces moyens de rappel élastiques ont un coefficient de
raideur élevé pour amener systématiquement et totalement les tringles de manoeuvre
dans leur position de verrouillage, ce qui a pour conséquence de générer un bruit
de fonctionnement élevé sans compter que la manoeuvre de déverrouillage est, elle,
rendue plus dure, soit ces moyens de rappel élastiques sont déterminés tout juste
suffisants pour assurer la fonction qui leur est impartie dès l'instant que les contraintes
rencontrées par la ou les tringles de manoeuvre, notamment au moment de l'engagement
de leurs organes de verrouillage dans les gâches correspondantes, ne sont pas trop
élevées. En fait, dans le cas contraire, de tels moyens de rappel élastiques amènent,
souvent, les tringles de manoeuvre dans une position intermédiaire, entre leur position
de verrouillage et leur position de déverrouillage. A noter que la poignée de commande
par l'intermédiaire de laquelle s'effectue le déverrouillage peut, dans ces conditions,
servir à amener, manuellement, ces tringles de manoeuvre en fin de course de verrouillage.
Finalement, cette opération manuelle, l'usager ne va la mener à bien que lorsqu'il
souhaite sécuriser, parfaitement, sa porte ou fenêtre, notamment lors d'un départ
prolongé de son habitation. Dans d'autres situations, il peut parfaitement se contenter
d'un verrouillage résultant d'un engagement partiel dans les gâches des organes de
verrouillage commandés par la ou les tringles de manoeuvre.
[0014] Or, il est évident qu'en équipant de telles crémones-serrures semi-automatiques de
moyens de blocage de la ou des tringles de manoeuvre correspondant à une conception
telle que décrite plus haut, l'usager sera amené, quasi systématiquement, à actionner,
par l'intermédiaire de la poignée de commande, la ou les tringles de manoeuvre pour
s'assurer que celles-ci sont bel et bien dans leur position totalement verrouillée
avant de commander l'élément à clé.
[0015] En fait, la présente invention se propose d'apporter une solution au problème précité
ceci au travers d'une crémone-serrure autorisant un verrouillage et, par conséquent,
un blocage des tringles de manoeuvre à l'égard d'une action tendant à les ramener
dans une position de verrouillage, quelle que soit la position occupée par ces tringles
de manoeuvre entre, précisément, le déverrouillage et le verrouillage. En fin de compte,
la présente invention offre la possibilité de parfaire le verrouillage résultant du
pêne dormant, donc d'augmenter la sécurité, même avec un faible engagement des organes
de verrouillage dans leur gâche.
[0016] A cet effet l'invention concerne une crémone-serrure pour porte, porte-fenêtre ou
analogue, comprenant, logé dans un boîtier, un mécanisme de commande comportant, d'une
part, des moyens d'actionnement manuels et/ou automatiques d'au moins une tringle
de manoeuvre apte à agir sur un ou plusieurs organes de verrouillage destinés à coopérer
avec une ou des gâches et, d'autre part, un élément à clé pour la commande d'un pêne
dormant et de moyens de blocage de la ou des tringles de manoeuvre en position de
verrouillage, caractérisée par le fait que les moyens de blocage de la ou des tringles
consistent en un cliquet de blocage qui, sous l'impulsion de l'élément à clé, est
conçu apte à coopérer, en position de verrouillage, avec une crémaillère associée
directement ou indirectement à la ou les tringles de manoeuvre pour immobiliser cette
ou ces dernières dans la seule direction de déverrouillage.
[0017] Préférentiellement, cette crémone-serrure comporte, en outre, des moyens aptes à
empêcher les moyens de blocage de coopérer avec la ou les tringles de manoeuvre sur
une course qui, partant de la position de déverrouillage de ces dernières, est au
plus égale au jeu persistant entre la ou les organes de verrouillage associés à cette
ou ces tringles de manoeuvre et la ou les gâches avec lesquelles ils sont destinés
à coopérer.
[0018] Ainsi, à titre d'exemple dans le cas où les extrémités de cette ou ces tringles de
manoeuvre sont destinées à se présenter saillantes en partie supérieure et/ou en partie
inférieure de l'ouvrant, de manière à coopérer avec des gâches disposées en concordance
sur le cadre dormant, cette course sera au plus égale au jeu existant entre les feuillures
de ladite porte ou analogue.
[0019] L'on observera, en outre, qu'il est commun d'équiper de telles crémones-serrures
d'un pêne demi-tour dont la commande s'effectue par l'intermédiaire d'un fouillot
manoeuvrable à l'aide d'une poignée ou d'un bouton de commande constituant, souvent,
les moyens d'actionnement manuels de la ou des tringles de manoeuvre. En fait, selon
l'invention, cette crémone-serrure comporte, en combinaison avec les moyens de blocage
de la ou des tringles de manoeuvre en position de verrouillage tels que décrits ci-dessus,
des moyens d'immobilisation en rotation du fouillot manoeuvrable par la poignée ou
le bouton de commande, dans le sens du déverrouillage du pêne demi-tour, ces moyens
d'immobilisation étant activés par l'intermédiaire de l'élément à clé en même temps
que lesdits moyens de blocage de la ou des tringles de manoeuvre en position de verrouillage.
[0020] Finalement, l'on s'aperçoit qu'au travers de la présente invention un usager est
à même de sécuriser sa porte ou porte-fenêtre au moyen d'une crémone-serrure dont
la ou les tringles n'ont pourtant pas été totalement verrouillées au préalable.
[0021] Comme cela a été expliqué plus haut, cela permet de répondre, avantageusement, au
problème rencontré dans le cadre de crémones-serrures équipées de moyens d'actionnement
semi-automatiques de la ou des tringles de manoeuvre. Cela permet, en outre, à cet
usager de verrouiller sa porte ou fenêtre dans le cas où sa crémone-serrure présente
un disfonctionnement.
[0022] La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre
se rapportant aux dessins joints en annexe, dans lesquels :
- la figure 1 est une représentation schématisée et en élévation d'une crémone-serrure
conforme à la présente invention ;
- la figure 2 est une représentation schématisée des moyens d'immobilisation en rotation
du fouillot assurant la commande du pêne demi-tour, ceci lorsque ces moyens d'immobilisation
sont amenés en position active sous l'impulsion de l'élément à clé assurant, par ailleurs,
la commande d'un pêne dormant auquel sont associés les moyens de blocage de la ou
des tringles de manoeuvre en position de verrouillage, ces moyens de blocage se présentant
sous forme d'un cliquet.
- les figures 3 à 5 illustrent de manière schématisée les trois positions empruntées
par un organe de verrouillage sous forme d'un paneton, depuis la position déverrouillée
jusqu'à la position de verrouillage en passant par la position dans laquelle le paneton
entre en coopération avec un organe d'accrochage qui lui sert de gâche ;
- les figures 6 à 8 correspondent à des représentations similaires aux figures 3 à 6
dans le cas d'un organe de verrouillage sous forme d'un galet ou rouleau ;
- les figures 9 à 11 représentent dans les mêmes situations que celles illustrées dans
les figures 3 à 6 ou encore dans les figures 7 à 9, un organe de verrouillage défini
par l'extrémité libre d'une tringle de manoeuvre.
[0023] Tel que représenté dans les figures 1 et 2 des dessins ci-joints, la présente invention
concerne, plus particulièrement, une crémone-serrure 1 pour porte, porte-fenêtre ou
analogue, comprenant, logé dans un boîtier 2 un mécanisme de commande 3.
[0024] En fait, celui-ci comporte, essentiellement, des moyens 4 d'actionnement manuels
et/ou automatiques d'au moins une tringle de manoeuvre 5, 5A s'étendant au-dessus
et/ou en-dessous dudit boîtier 2.
[0025] Préférentiellement, la transmission du mouvement communiqué par l'intermédiaire du
mécanisme de commande 3 aux tringles de manoeuvre 5, 5A, est obtenue au moyen d'un
chevalet 6 logé dans le boîtier 2. A ce propos, l'on observera que dans le cadre de
deux tringles de manoeuvre 5, 5A s'étendant, respectivement, au-dessus et en-dessous
dudit boîtier 2, de telles tringles de manoeuvre 5, 5A peuvent être amenées à se déplacer
suivant une même direction, entre leur position de verrouillage, et leur position
de déverrouillage tout comme leur déplacement peut se faire en opposition. Dans ce
dernier cas de figure, le chevalet 6 coopère, tel que représenté dans la figure 1,
avec un inverseur de mouvement 7, connu en soi, permettant, précisément, de transmettre
à une tringle de manoeuvre 5 un déplacement en sens contraire de celui communiqué
à l'autre tringle de manoeuvre 5A par l'intermédiaire du mécanisme de commande 3.
[0026] Quant aux moyens d'actionnement 4, ils ont été représentés, dans cette figure 1,
sous une forme de réalisation manuelle et consistent en un fouillot 8 pourvu d'un
logement 9 pour la réception d'un carré de manoeuvre correspondant à une poignée ou
un bouton de commande non représenté. Plus précisément, ce fouillot 8 coopère par
l'intermédiaire d'un organe d'entraînement 10, ici sous forme d'une fourche, avec
le chevalet 6 de sorte que sous l'impulsion exercée par l'usager sur ledit fouillot
8 par l'intermédiaire de la poignée ou du bouton de commande, il en résulte le déplacement
dudit chevalet 6 donc des tringles de manoeuvre 5, 5A, en vue, soit du verrouillage
ou du déverrouillage.
[0027] A noter, à ce propos, que de telles tringles de manoeuvre 5, 5A, sont, selon le cas,
à même d'agir sur un ou plusieurs organes de verrouillage destinés à coopérer avec
des gâches disposées en correspondance sur le cadre dormant, et/ou leur extrémité
libre peut être amenée, en position de verrouillage, à se présenter saillante par
rapport à l'extrémité supérieure ou inférieure du montant avant de l'ouvrant de manière
à coopérer avec des gâches là encore implantées, en correspondance au niveau de la
traverse du cadre dormant ou du seuil de la porte.
[0028] Quoi qu'il en soit, si, dans le mode de réalisation illustré dans la figure 1, ces
tringles de manoeuvre 5, 5A se présentent, sensiblement, dans le prolongement du chant
avant 11 du boîtier 2 de telle sorte qu'elles sont amenées à venir se déplacer à l'arrière
d'une têtière généralement encastrée au niveau du chant avant de l'ouvrant, ces tringles
de manoeuvre 5, 5A peuvent encore venir se situer à un endroit quelconque dans l'épaisseur
de l'ouvrant. Dans ces conditions, le chevalet 6 agit à hauteur de ses extrémités,
sur des pièces de transmission de configuration appropriée apte à transmettre le mouvement
communiqué à ce chevalet 6 auxdites tringles de manoeuvre 5, 5A.
[0029] En fait, selon l'invention, cette crémone-serrure 1 reçoit, en outre, un élément
à clé 12, du type barillet, pour la commande de moyens de blocage 13 de la ou des
tringles de manoeuvre 5, 5A, en position de verrouillage. Selon une particularité
de cette invention, ces moyens de blocage 13 consistent en un cliquet de blocage 14
qui, sous l'impulsion de l'élément à clé 12, est conçu apte à coopérer, en position
de verrouillage, avec une crémaillère 15 associée directement ou indirectement à la
ou les tringles de manoeuvre 5, 5A pour immobiliser cette ou ces dernières dans la
seule direction de déverrouillage.
[0030] Tel que cela ressort de la figure 1, le cliquet de blocage 14 est associé à un support
16 monté coulissant dans le boîtier 2, transversalement donc perpendiculairement à
la direction de déplacement de la ou des tringles de manoeuvre 5, 5A ou encore du
chevalet 6, la commande en déplacement de ce support 16 s'effectuant par l'intermédiaire
d'un doigt d'entraînement 17 commandé par l'élément à clé 12.
[0031] Selon le mode de réalisation préférentiel représenté dans cette figure 1, le support
16 du cliquet de blocage 14 est défini par le corps 18 d'un pêne dormant 19 qui, en
position de verrouillage est à même de se présenter saillant par rapport au chant
avant de l'ouvrant de manière à pouvoir coopérer avec une gâche disposée en correspondance
sur le cadre dormant, tandis qu'en position déverrouillée ce pêne dormant 19 vient
s'effacer à l'intérieur du boîtier 2.
[0032] En fait, dans sa position de verrouillage, ce pêne dormant 19 amène le cliquet de
blocage 14 en coopération avec la crémaillère 15 qui est, ici, associée au chevalet
6. Ce cliquet de blocage 14 comporte une denture 20 venant, ainsi, coopérer avec la
denture 21 de cette crémaillère 15, ces dentures 20, 21 étant de forme dissymétrique
définie de sorte que :
- en communiquant par l'intermédiaire des moyens d'actionnement 4, aux tringles de manoeuvre
5, 5A, donc au chevalet 6, un déplacement en direction du verrouillage repéré par
la flèche V, ces dentures 20, 21 agissent telles des cames les unes sur les autres
conduisant au retrait de la denture 20 dudit cliquet 14 contre l'action de moyens
de rappel élastiques 22 ;
- lors d'une tentative de déplacement de cette ou ces tringles de manoeuvre 5, 5A donc
du chevalet 6, en direction du déverrouillage (flèche D) en amenant ces dentures 20,
21, de part leur profil, à se comporter telles des butées on empêche le chevalet 6
de se mouvoir dans une telle direction de déverrouillage.
[0033] L'on observera que la longueur 23 de la crémaillère 15 peut être ainsi déterminée
que le cliquet de blocage 14 est à même de coopérer avec cette crémaillère 15 sous
l'impulsion de l'élément à clé 12, quelle que soit la position adoptée par le chevalet
6 et, par conséquent, par les tringles de manoeuvre 5, 5A.
[0034] En conséquence, de tels moyens de blocage 13 peuvent être activés, alors que le verrouillage
au moyen de ces tringles de manoeuvre 5 ; 5A n'est assuré que partiellement. Tout
particulièrement, on observera que dans ce cas de figuré, le pêne dormant 19 peut
être amené librement dans sa position de verrouillage de manière à sécuriser, au moins
partiellement, la porte ou fenêtre équipée de la crémone-serrure 1.
[0035] En fait, tel que visible dans la figure 1, la crémone-serrure 1 peut être pourvue
de moyens 24 prévus aptes à empêcher cette coopération entre le cliquet de blocage
14 et la crémaillère 15 du chevalet 6 tant qu'il n'y a pas au moins eu une tentative
de verrouillage des tringles de manoeuvre 5, 5A, sans quoi il pourrait arriver que
l'usager omette involontairement de sécuriser sa porte ou fenêtre par l'intermédiaire
des organes de verrouillage dépendant de cet ou ces tringles de manoeuvre 5, 5A.
[0036] En fait, selon l'invention, ces moyens 24 sont prévus aptes à empêcher la coopération
du cliquet de blocage 14 avec ladite crémaillère 15 sur une course 25 correspondant,
au plus, au jeu existant entre l'endroit où entrent normalement en coopération avec
la ou les gâches le ou les organes de verrouillage et ce ou ces derniers lorsque la
ou ou les tringles de manoeuvre 5, 5A sont en position deverrouillée.
[0037] Dans les figures 3 à 5, 6 à 8 et 9 à 11, ont été représentés des organes de verrouillage
repérés 0 sous différentes formes de réalisation, soit, respectivement, sous forme
d'un panneton, d'un galet ou rouleau, ou encore sous forme d'extrémité de tringle
de manoeuvre. Ces organes de verrouillage ont chaque fois été illustrés dans leur
position de déverrouillage, de verrouillage et dans celle où cet organe de verrouillage
0 entre en coopération avec la gâche G sur le dormant. Dans chacun de ces cas d'espèce
on a par ailleurs repéré le jeu ou la course 25.
[0038] A titre d'exemple, lorsque l'organe de verrouillage 0 apte à être activé par une
tringle de manoeuvre est défini par l'extrémité libre de cette dernière laquelle est
à même de se représenter saillante par rapport au chant supérieur ou inférieur de
l'ouvrant pour coopérer avec une gâche G disposée, en correspondance, au niveau du
cadre dormant ou du seuil de la porte ou analogue, la course 25 sera sensiblement
égale au jeu persistant entre les feuillures de l'ouvrant et le cadre dormant ou le
seuil de porte.
[0039] Substantiellement, les moyens 24 précités sont constitués par une butée 26 solidaire
du chevalet 6 et venant se positionner au-devant du cliquet de blocage 14 lorsque
la ou les tringles de manoeuvre 5, 5A sont en position déverrouillée empêchant, ainsi,
leur immobilisation par l'intermédiaire de ce cliquet de blocage 14, la hauteur de
cette butée 26 étant fonction de la course 25 précitée.
[0040] Finalement une telle crémone-serrure 1 peut encore être pourvue d'un pêne demi-tour
27 à rappel élastique en position de verrouillage, sur ce pêne demi-tour 27 étant
apte à agir un doigt de commande 28 associé à un fouillot 8 qui, dans un mode de réalisation
préférentiel, est le même que celui par l'intermédiaire duquel l'usager peut agir
sur le chevalet 6 donc les tringles de manoeuvre 5, 5A. En fait, un tel fouillot 8
est pourvu, dans ces conditions, de plusieurs couronnes qui lui permettent d'intervenir,
sélectivement et/ou simultanément sur ce pêne demi-tour 27 ou ces tringles de manoeuvre
5, 5A lors de sa commande en rotation sous l'impulsion exercée par l'usager sur une
poignée ou un bouton de commande prévu apte à agir sur ledit fouillot 8.
[0041] Tel que représenté dans la figure 1, ce fouillot 8 peut encore être soumis à des
moyens de rappel élastiques 29 ayant pour fonction de ramener, systématiquement, la
poignée ou le bouton de commande dans une position de repos bien définie.
[0042] Avantageusement, cette crémone ou crémone-serrure 1, conforme à l'invention, comporte
des moyens 30 d'immobilisation en rotation du fouillot 8 au moins dans le sens 31
correspondant à une commande de déverrouillage, selon le cas, dudit pêne demi-tour
27 et/ou de la ou des tringles de manoeuvre 5, 5A ; ces moyens 30 étant activés par
l'élément à clé 12 simultanément aux moyens de blocage 13.
[0043] Substantiellement, de tels moyens d'immobilisation en rotation 30 consistent en un
pied de blocage 32 qui, en position active, est apte à coopérer avec une dent formant
butée 33 associée au fouillot 8 pour immobiliser celui-ci en rotation dans le sens
31 précité. Ce pied de blocage 32 est soumis à un mouvement de translation entre une
position active et une position non active sous l'impulsion d'un doigt d'entraînement
34 apte à être commandé par l'élément à clé 12.
[0044] A ce propos, ce pied de blocage 32 est pourvu d'un organe de transmission 35 défini
apte à transformer un mouvement de rotation communiqué au droit d'entraînement 34
par l'intermédiaire de l'élément à clé 12, en un déplacement linéaire entre une position
active et une position non active du pied de blocage 32.
[0045] L'on observera que, si la figure 1 du dessin ci-joint illustre un exemple de réalisation
de cet organe de transmission 35 la présente invention n'y est nullement limitée et
d'autres modes de réalisation sont bien entendu envisageables.
[0046] Finalement, tel que cela ressort de la description qui précède, une crémone-serrure
conforme à la présente invention, non seulement rend possible le verrouillage d'une
porte ou fenêtre même si la ou les tringles de manoeuvre 5, 5A ne sont pas totalement
amenées dans leur position de verrouillage, mais, en outre, offre un degré de sûreté
qui même dans ces conditions reste particulièrement élevé.
[0047] Il convient de remarquer que l'objet de la présente invention trouvera un intérêt
tout particulier dans le cadre de crémones-serrures dites semi-automatiques comportant
des moyens de rappel élastiques de la ou des tringles de manoeuvre 5, 5A en position
de verrouillage.
1. Crémone-serrure pour porte, porte-fenêtre ou analogue, comprenant, logé dans un boîtier
(2), un mécanisme de commande (3) comportant, d'une part, des moyens (4) d'actionnement
manuels et/ou automatiques d'au moins une tringle de manoeuvre (5, 5A) apte à agir
sur un ou plusieurs organes de verrouillage destinés à coopérer avec une ou des gâches
et, d'autre part, un élément à clé (12) pour la commande de moyens de blocage (13)
de la ou des tringles de manoeuvre (5, 5A) en position de verrouillage, caractérisée par le fait que les moyens de blocage de la ou des tringles de manoeuvre (5, 5A) consistent en un
cliquet de blocage (14) qui, sous l'impulsion de l'élément à clé (12), est conçu apte
à coopérer en position de verrouillage, avec une crémaillère (15) associée directement
ou indirectement à la ou les tringles de manoeuvre (5, 5A) pour immobiliser cette
ou ces dernières dans la seule direction de déverrouillage.
2. Crémone-serrure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la crémaillère (15) est associée à un chevalet (6) logé dans le boîtier (2) et assurant
la transmission du mouvement communiqué par l'intermédiaire du mécanisme de commande
(3) à la ou les tringles de manoeuvre (5,5A).
3. Crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que le cliquet de blocage (14) est associé à un support (16) monté coulissant dans le
boîtier (2), transversalement et perpendiculairement à la direction du déplacement
de la ou des tringles de manoeuvre (5, 5A) ou encore d'un chevalet (6) relié à ces
dernières, la commande en déplacement de ce support (16) étant obtenue par l'intermédiaire
d'un doigt d'entraînement (17) actionné par l'élément à clé (12).
4. Crémone-serrure selon la revendication 3, caractérisée par le fait que le support (16) du cliquet de blocage (14) est défini par le corps (18) d'un pêne
dormant (19) qui, en position de verrouillage, est à même de se présenter saillant
par rapport au chant avant de l'ouvrant de la porte, fenêtre ou analogue, en vue de
coopérer avec une gâche disposée en correspondance sur le cadre dormant.
5. Crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisée par le fait que le cliquet de blocage (14) comporte une denture (20) venant coopérer avec la denture
(21) de la crémaillère (15), ces dentures (20, 21) étant de forme dissymétrique de
sorte que :
- en communiquant, par l'intermédiaire des moyens d'actionnement (4), aux tringles
de manoeuvre (5, 5A) un déplacement en direction du verrouillage, lesdites dentures
(20, 21) agissent telles des cames, les unes sur les autres conduisant au retrait
de la denture (20) dudit cliquet de blocage (14) contre l'action de moyens de rappel
élastiques (22) ;
- tandis qu'une tentative de déplacement de cette ou ces tringles de manoeuvre (5,
5A) en direction du déverrouillage, amène ces dentures (20, 21), de part leur profil
à se comporter telles des butées empêchant la ou les tringles de manoeuvre de se mouvoir
dans cette direction de déverrouillage.
6. Crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que la longueur (23) de la crémaillère (15) est ainsi déterminée que le cliquet de blocage
(14) est à même de coopérer avec cette crémaillère (15) sous l'impulsion de l'élément
à clé (12), quelle que soit la position de la ou des tringles de manoeuvre (5, 5A).
7. Crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens (24) prévus aptes à empêcher la coopération entre le cliquet
de blocage (14) et la crémaillère (15) sur une course (25) correspondant, au plus,
au jeu existant entre l'endroit où entrent normalement en coopération avec la ou les
gâches le ou les organes de verrouillage et ce ou ces derniers, lorsque la ou les
tringles de manoeuvre (5, 5A) sont en position déverrouillée.
8. Crémone-serrure selon la revendication 7, caractérisée par le fait que les moyens (24) sont constitués par une butée (26) apte à venir se positionner au-devant
du cliquet de blocage (14) lorsque la ou les tringles de manoeuvre (5, 5A) sont en
position déverrouillée empêchant, ainsi, leur blocage par l'intermédiaire de ce cliquet
de blocage (14), la hauteur de cette butée (26) étant fonction de ladite course (25).
9. Crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications précitées comportant un
pêne demi-tour (27) à rappel élastique en position de verrouillage et apte à être
commandé par un fouillot (8) actionné par une poignée ou un bouton de commande, caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens (30) d'immobilisation en rotation dudit fouillot (8) au moins
dans le sens (31) correspondant à une commande de déverrouillage, notamment dudit
pêne demi-tour (27) lesdits moyens (30) étant activés par l'élément à clé (12), simultanément
aux moyens de blocage (13) de la ou des tringles de manoeuvre (5, 5A) en position
de verrouillage.
10. Crémone-serrure selon la revendication 9, caractérisée par le fait que le fouillot (8) agissant sur le pêne demi-tour (27) constitue, substantiellement,
les moyens (4) d'actionnement manuels de la ou des tringles de manoeuvre (5, 5A).
1. Espagnolette-lock for a door, French window or the like, including, accommodated in
a casing (2), a control mechanism (3) including, on the one hand, manual and/or automatic
actuating means (4) for at least one operating rod (5, 5A) capable of acting on one
or several locking organs aimed at co-operating with one or several keepers and, on
the other hand, a key element (12) for controlling the locking means (13) of the operating
rod or rods (5, 5A) in locked position, characterised in that the locking means for the operating rod or rods (5, 5A) consist of a locking catch
(14) directly or indirectly associated with the operating rod or rods (5, 5A) in order
to immobilise the latter only in the unlocking direction.
2. Espagnolette-lock according to claim 1, characterised in that the rack (15) is associated with a bracket (6) accommodated in the casing (2) and
ensuring the transmission of the motion imparted, through the control mechanism (3),
to the operating rod or rods (5, 5A).
3. Espagnolette-lock according to any of claims 1 and 2, characterised in that the locking catch (14) is associated with a support (16) slideably mounted in the
casing (2), transversally and perpendicularly to the direction of displacement of
the operating rod or rods (5, 5A) or with a bracket (6) connected to the latter, the
control to move this support (16) being achieved through a driving pawl (17) actuated
by the key member (12).
4. Espagnolette-lock according to claim 3, characterised in that the support (16) of the locking catch (14) is defined by the body (18) of a dead
lock (19) that, in locked position, is capable of being protruding with respect to
the front edge of the leaf of the door, window or the like, with a view to co-operating
with a keeper correspondingly arranged on the sash-frame.
5. Espagnolette-lock according to any of the preceding claims,
characterised in that the locking catch (14) includes a toothing (20) co-operating with the toothing (21)
of the rack (15), these toothings (20, 21) having a dissymmetrical shape, so that:
- by imparting to the operating rod or rods (5, 5A), through the actuating means (4),
a displacement in the locking direction, said toothings (20, 21) act as cams on each
other, leading to the withdrawal of the toothing (20) of said locking catch (14) against
the action of springy restoring means (22);
- while an attempt of displacement of this or these operating rod or rods (5, 5A)
in the unlocking direction causes these toothings (20, 21), because of their profile,
to behave as stops impeding the operating rod or rods from moving in that unlocking direction.
6. Espagnolette-lock according to any of the preceding claims, characterised in that the length (23) of the rack (15) is so determined that the locking catch (14) is
capable of co-operating with this rack (15) under the action of the key member (12),
irrespective of the position of the operating rod or rods (5, 5A).
7. Espagnolette-lock according to any of claims 1 to 5, characterised in that it includes means (24) designed so as to be capable of impeding the co-operation
between the locking catch (14) and the rack (15) over a travel distance (25) corresponding
at most to the backlash existing between the location where the locking organ or organs
normally enter into co-operation with the keeper or keepers and the locking organ
or organs, when the operating rod or rods (5, 5A) are in unlocked position.
8. Espagnolette-lock according to claim 7, characterised in that the means (24) are formed by a stop (26) capable of being positioned before the locking
catch (14) when the operating rod or rods (5, 5A) are in unlocked position, thus impeding
their blocking through this locking catch (14), the height of this stop (26) depending
on said travel distance (25).
9. Espagnolette-lock according to any of the preceding claims, including a spring-bolt
(27) elastically restored into locking position and capable of being controlled by
a tumbler (8) actuated by a control handle or knob, characterised in that it includes means (30) for immobilising in rotation said tumbler (8) at least in
the direction (31) corresponding to a control to unlock namely said spring-bolt (27),
said means (30) being activated by the key member (12), simultaneously with the means
(13) for locking the operating rod or rods (5, 5A) in locked position.
10. Espagnolette-lock according to claim 7, characterised in that the tumbler (8) acting on the spring-bolt (27) substantially forms the manual actuating
means (4) for the operating rod or rods (5, 5A).
1. Treibstangenverschluß für Tür, Fenstertür od. dgl., mit einem in einem Gehäuse (2)
untergebrachten Betätigungsmechanismus (3), der einerseits Mittel (4) zur manuellen
und/oder automatischen Betätigung mindestens einer Treibstange (5, 5A) aufweist, die
auf eine oder mehrere Riegelorgane einwirkt, die mit einem oder mehreren Schließblechen
zusammenwirken, und andererseits ein schlüsselbetätigtes Element (12) für die Betätigung
von Blockiermitteln (13) zum Blockieren der Treibstange oder Treibstangen (5, 5A)
in der Verriegelungsposition,
dadurch gekennzeichnet, daß die Blockiermittel für die Treibstange oder Treibstangen (5, 5A) aus einer Sperrklinke
(14) bestehen, die unter der Einwirkung des schlüsselbetätigten Elementes (12) in
der Verriegelungsposition mit einer Zahnstange (15) zusammenwirken kann, die der oder
den Treibstangen (5, 5A) direkt oder indirekt zugeordnet ist, um die Treibstange oder
Treibstangen lediglich in der Entriegelungsrichtung zu sperren.
2. Treibstangenverschluß nach Anspruch 1,
dadurch gekennzeichnet, daß die Zahnstange (15) einem Schieber (6) zugeordnet ist, der in dem Gehäuse (2) angeordnet
ist und die vom Betätigungsmechanismus (3) ausgeübte Bewegung auf die Treibstange
oder Treibstangen (5, 5A) überträgt.
3. Treibstangenverschluß nach einem der Ansprüche 1 oder 2,
dadurch gekennzeichnet, daß die Sperrklinke (14) einem Träger (16) zugeordnet ist, der in dem Gehäuse (2) verschiebbar
gelagert ist und zwar in Querrichtung oder rechtwinklig zur Verschiebungsrichtung
der Treibstange oder Treibstangen (5, 5A) bzw. eines mit diesen verbundenen Schiebers
(6), wobei die Verschiebung des Trägers (16) durch einen vom schlüsselbetätigten Element
(12) betätigten Mitnahmefinger (17) bewirkt wird.
4. Treibstangenverschluß nach Anspruch 3,
dadurch gekennzeichnet, daß der Träger (16) der Sperrklinke (14) von dem Körper (18) eines Riegels (19) gebildet
wird, der in der Verriegelungsstellung über die Vorderkante des Flügels der Tür, des
Fensters od. dgl. vorspringt für das Zusammenwirken mit einem am Festrahmen korrespondierend
angeordneten Schließblech.
5. Treibstangenverschluß nach einem der vorangehenden Ansprüche,
dadurch gekennzeichnet, daß die Sperrklinke (14) eine Verzahnung (20) für das Zusammenwirken mit der Verzahnung
(21) der Zahnstange (15) aufweist, wobei die Verzahnungen (20, 21) eine unsymmetrische
Form haben derart, daß:
- wenn den Treibstangen (5, 5A) mittels der Betätigungsmittel (4) eine Verschiebung
in der Verriegelungsrichtung erteilt wird, die Verzahnungen (20, 21) als Nocken gegeneinander
wirken und ein Ausweichen der Verzahnung (20) der Sperrklinke (14) gegen die Wirkung
von Rückstellfedern (22) ermöglichen;
- während ein Versuch, die Treibstange oder Treibstangen (5, 5A) in Entriegelungsrichtung
zu verschieben dazu führt, daß die Verzahnungen (20, 21) mit ihrem Profil als Anschläge
wirken, die eine Bewegung der Treibstange oder Treibstangen in der Entriegelungsrichtung
verhindern.
6. Treibstangenverschluß nach einem der vorangehenden Ansprüche,
dadurch gekennzeichnet, daß die Länge (23) der Zahnstange (15) so bemessen ist, daß die Sperrklinke (14) mit
der Zahnstange (15) unter der Einwirkung des schlüsselbetätigten Elementes (12) bei
beliebiger Position der Treibstange oder Treibstangen (5, 5A) zusammenwirken kann.
7. Treibstangenverschluß nach einem der Ansprüche 1 bis 5,
dadurch gekennzeichnet, daß er Mittel (24) aufweist, die das Zusammenwirken zwischen der Sperrklinke(14) und
der Zahnstange (15) über eine Bewegungsstrecke (25) verhindern, die maximal dem Spiel
entspricht, welches existiert zwischen der Stelle, an der normalerweise das oder die
Verriegelungsorgane mit dem oder den Schließblechen zum Zusammenwirken kommen, und
derjenigen, in der sich diese in der entriegelten Stellung der Treibstange oder Treibstangen
(5, 5A) befinden.
8. Treibstangenverschluß nach Anspruch 7,
dadurch gekennzeichnet, daß die Mittel (24) bestehen aus einem Anschlag (26), der sich bei in entriegelter Stellung
befindlichen Treibstangen (5, 5A) vor die Sperrklinke (14) legt und dadurch die Blockierung
derselben durch die Sperrklinke (14) verhindert, wobei die Höhe des Anschlags (26)
von dem Bewegungshub (25) abhängt.
9. Treibstangenverschluß nach einem der vorangehenden Ansprüche,
mit einer Falle (27), die elastisch in ihre Verriegelungsstellung rückstellbar ist
und durch eine Nuß (8) betätigt wird, die von einer Klinke oder einem Betätigungshandgriff
betätigt wird,
dadurch gekennzeichnet, daß sie Mittel (30) zum Festhalten der Nuß (8) gegen Drehung mindestens in der Richtung
(31) aufweist, die einer Betätigung zur Entriegelung, insbesondere der Falle (27),
entspricht, wobei die Mittel (30) durch das schlüsselbetätigte Element (12) gleichzeitig
mit den Mitteln (13) zur Blockierung der Treibstange oder Treibstangen (5, 5A) in
der Verriegelungsstellung aktiviert werden.
10. Treibstangenverschluß nach Anspruch 9,
dadurch gekennzeichnet, daß die auf die Falle (27) wirkende Nuß (8) im wesentlichen die Mittel (4) zur manuellen
Betätigung der Treibstange oder Treibstangen (5, 5A) darstellt.