[0001] La présente invention concerne les serrures pour porte de véhicule automobile et,
plus particulièrement, les serrures à condamnation électrique.
[0002] De telles serrures comportent, de façon connue, un pêne à fourche destiné à coopérer
avec une gâche, un cliquet assurant normalement le blocage du pêne en position fermée,
un mécanisme de libération du pêne comportant un organe de commande subissant un mouvement
d'actionnement en réponse à l'actionnement, par l'utilisateur, de la poignée de porte.
L'organe de commande peut prendre une position active pour laquelle il agit, au cours
de son mouvement d'actionnement, sur le cliquet pour le mettre en position échappée,
et une position inhibée pour laquelle, lors de son mouvement d'actionnement, il est
sans effet sur le cliquet. La serrure comporte, en outre, un dispositif électrique
répondant au moins à un signal de décondamnation en déplaçant l'organe de commande
jusqu'à l'atteinte de sa position active.
[0003] On connaît des systèmes de fermeture de porte de véhicule dans lesquels le signal
de décondamnation est généré par l'actionnement d'un barillet de serrure. Dans d'autres
systèmes connus, ce signal de décondamnation est fourni par une électronique de reconnaissance
en réponse à un signal de télécommande infrarouge ou de télécommande radioélectrique
produit par l'utilisateur au moyen d'une télécommande appropriée.
[0004] Ces systèmes connus ne donnent pas entièrement satisfaction parce qu'ils nécessitent
l'utilisation soit d'une clef soit d'une télécommande, ces objets occupant une main
de l'utilisateur.
[0005] C'est pourquoi on a proposé des systèmes dits "d'accès au véhicule main libre" ne
nécessitant pas l'utilisation de clef ni de télécommande pour décondamner la serrure.
Ces systèmes sont équipés d'une électronique de reconnaissance munie d'un émetteur
radio et conçue pour pouvoir dialoguer avec un dispositif radioélectrique incorporé
dans une montre, une carte de crédit, un badge, ou analogue, porté par l'utilisateur.
L'électronique de reconnaissance ne produit son signal de décondamnation qu'après
identification du bon propriétaire.
[0006] Dans de tels systèmes, l'émission du signal de décondamnation commandant le dispositif
électrique, d'une part, et l'actionnement du mécanisme de libération, d'autre part,
ont lieu simultanément.
[0007] Or la différence entre le temps de réponse, relativement long, du dispositif électrique
et celui, très court, du mécanisme de libération est telle que l'organe de commande
a terminé son mouvement d'actionnement alors qu'il n'est toujours pas en position
active, si bien que la première action de l'utilisateur sur la poignée de porte n'entraîne
pas l'ouverture de cette dernière et que ledit utilisateur doit agir à nouveau sur
la poignée de porte pour en obtenir l'ouverture.
[0008] Cette nécessité d'une double action sur la poignée de porte constitue un inconvénient
que la présente invention se propose de supprimer.
[0009] La présente invention a donc pour objet une serrure de porte de véhicule automobile,
comportant : un pêne à fourche destiné à coopérer avec une gâche; un cliquet assurant
normalement le blocage du pêne en position fermée et pouvant prendre une position
"échappée" pour laquelle il n'agit plus sur ledit pêne ; un mécanisme de libération
du pêne comportant un organe de commande, qui, d'une part, peut prendre soit une position
active pour laquelle il agit, au cours de son mouvement d'actionnement, sur le cliquet
pour le mettre en position "échappée", soit une position inhibée pour laquelle, lors
de son mouvement d'actionnement, il est sans effet sur le cliquet et, d'autre part,
peut subir un mouvement d'actionnement en réponse à l'actionnement par l'utilisateur
de la poignée de porte ; et un dispositif électrique répondant au moins à un signal
de décondamnation en déplaçant l'organe de commande depuis sa position inhibée jusqu'à
l'atteinte de sa position active, caractérisée par le fait que la serrure comporte,
en outre, un moyen de rattrapage d'ouverture qui, lorsqu'il y a émission du signal
de décondamnation sensiblement en fin de course du mouvement d'actionnement de l'organe
de commande, amène le cliquet dans sa position "échappée".
[0010] Dans une première variante, dans laquelle l'organe de commande est solidaire d'un
levier d'ouverture extérieur de la serrure, le mouvement d'actionnement de l'organe
de commande, en réponse à l'actionnement par l'utilisateur de la poignée de porte,
s'effectue tant dans la position active que dans la position inhibée dudit organe
de commande. Dans une deuxième variante, dans laquelle l'organe de commande est solidaire
d'un levier de condamnation/décondamnation de la serrure, le mouvement d'actionnement
de l'organe de commande, en réponse à l'actionnement par l'utilisateur de la poignée
de porte, s'effectue uniquement dans la position active de l'organe de commande.
[0011] Dans la première variante, avantageusement, de façon connue en soi, le cliquet présente
un pion et l'organe de commande est muni d'une surface de poussée et d'un évidement
conçus de telle sorte que, lorsque l'organe de commande est en position active, la
surface de poussée rencontre et entraîne ledit pion au cours du mouvement d'actionnement
de l'organe de commande, jusqu'à mettre ledit cliquet en position "échappée", et que,
lorsque l'organe de commande est en position inhibée, le pion du cliquet, tout au
long du mouvement d'actionnement dudit organe de commande, demeure engagé dans ledit
évidement si bien que l'organe de commande est sans action sur le cliquet.
[0012] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le moyen de rattrapage d'ouverture
est réalisé de la façon suivante : une partie de la paroi délimitant l'évidement de
l'organe de commande et la partie adjacente de la surface de pourtour du pion du cliquet
sont conformées et positionnées de manière à former, respectivement, came et élément
suiveur de came coopérant l'un avec l'autre lorsque l'organe de commande se trouve
sensiblement en position de fin de mouvement d'actionnement, le déplacement dudit
organe de commande par le dispositif électrique jusqu'à l'atteinte de sa position
active entraînant, grâce à l'action de came de la partie de la paroi, le pion du cliquet
jusqu'à mettre ledit cliquet en position "échappée". Avantageusement, la surface de
poussée se raccorde directement à la partie formant came de la paroi.
[0013] Dans la deuxième variante, avantageusement, de façon connue en soi, l'organe de commande
présente un pion et le mécanisme de libération du pêne comporte un levier d'actionnement
qui est muni d'une surface de poussée pour effectuer le mouvement d'actionnement de
l'organe de commande en réponse à l'actionnement par l'utilisateur de la poignée de
porte, ladite surface de poussée étant conçue de telle sorte que, lorsque l'organe
de commande est en position active, la surface de poussée rencontre et entraîne le
pion, au cours du mouvement d'actionnement, en contact avec le cliquet pour le déplacer
en position échappée, et que, lorsque l'organe de commande est en position inhibée,
la surface de poussée ne vient plus en contact avec le pion, si bien que l'organe
de commande est sans action sur le cliquet.
[0014] Selon un autre mode de réalisation préféré de l'invention, le moyen de rattrapage
d'ouverture est réalisé de la façon suivante : la surface de poussée du levier et
la partie adjacente de la surface de pourtour du pion de l'organe de commande sont
conformées et positionnées de manière à former, respectivement, came et élément suiveur
de came coopérant l'un avec l'autre lorsque le levier d'actionnement se trouve sensiblement
en position de fin de mouvement d'actionnement, le déplacement dudit organe de commande
par le dispositif électrique jusqu'à l'atteinte de sa position active entraînant,
grâce à l'action de came de la surface de poussée, le pion de l'organe de commande
jusqu'à mettre ledit cliquet en position "échappée".
[0015] Avantageusement, le pion comporte une partie saillante de part et d'autre du plan
moyen de l'organe de commande, l'une des deux portions saillantes pouvant coopérer
avec la surface de poussée du levier, et l'autre portion saillante pouvant coopérer
avec une surface de contact du cliquet pour l'amener en position "échappée".
[0016] Ainsi, grâce à l'invention l'ouverture de la porte est obtenue par un actionnement
unique de la poignée de porte, et ceci malgré la différence qui existe entre le temps
de réponse du mécanisme de libération, très rapide, et celui du dispositif électrique
de décondamnation, plus lent.
[0017] Il est avantageux de prévoir que le signal de décondamnation est émis par une électronique
de reconnaissance qui n'est alimentée électriquement que lors de l'action exercée
sur la poignée de porte par l'utilisateur, ladite électronique identifiant alors un
utilisateur autorisé par une émission radioélectrique échangée selon un protocole
approprié avec un élément électronique porté par l'utilisateur; ceci évite une consommation
inutile d'énergie électrique. Ceci peut être obtenu par un micro-interrupteur (ou
tout autre système de commande) normalement ouvert, dont la fermeture est commandée
par l'action d'ouverture sur la poignée de porte, ce système de commande fermant un
circuit d'alimentation électrique de l'électronique de reconnaissance.
[0018] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description, donnée ci-dessous à titre indicatif et non limitatif, de deux modes
de réalisation préférés, description faite en se référant au dessin annexé.
[0019] Sur ce dessin :
- la figure 1 représente une vue partielle en élévation d'une serrure selon un mode
de réalisation de l'invention, l'organe de commande étant en position active, le levier
d'actionnement relié à la poignée de porte étant en position de repos ;
- la figure 2 représente une vue analogue à la figure 1, montrant l'organe de commande
en position inhibée et le levier d'actionnement au repos ;
- la figure 3 représente une vue analogue à la figure 1, montrant l'organe de commande
en position inhibée et le levier d'actionnement en position actionnée ;
- la figure 4 représente une vue analogue à la figure 1, montrant l'organe de commande
en position active et le levier d'actionnement en position actionnée;
- les figures 5 à 8 correspondent respectivement aux figures 1 à 4, mais représentent
un autre mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 9 est une vue schématique partielle d'une serrure de l'art antérieur, montrant
le déplacement de l'organe de commande entre les positions inhibée et active, par
rapport au levier d'actionnement au repos ;
- la figure 9B montre le déplacement du levier d'actionnement de la figure 9A lorsque
l'organe de commande est en position active ;
- la figure 9C montre le déplacement de l'organe de commande à partir de sa position
inhibée et vers sa position active, lorsque le levier d'actionnement de la figure
9A a été préalablement déplacé en position actionnée ;
- la figure 10 est une vue analogue à la figure 9C, mais représente la serrure selon
le mode de réalisation des figures 5 à 8 ; et
- la figure 11 est une vue en élévation latérale de l'organe de commande du mode de
réalisation des figures 5 à 8.
[0020] Selon le premier mode de réalisation, la serrure représentée sur les figures 1 à
4 comprend un boîtier 1, un pêne à fourche 2 articulé en 3 sur le boîtier 1, et un
cliquet 4 articulé en 5 sur le boîtier 1. Le pêne 2 est destiné à coopérer, de façon
connue, avec une gâche non représentée. Le cliquet 4, de façon connue, est associé
à des moyens élastiques non représentés le sollicitant vers une position assurant
le blocage du pêne 2 en position fermée, telle que représentée aux figures 1 à 3,
et il peut être mis en position "échappée", à l'encontre desdits moyens élastiques,
par un mécanisme de libération du pêne, commandé par une poignée (ou palette) de porte,
non représentée.
[0021] Le mécanisme de libération du pêne comprend, de façon connue, un levier 6 articulé
en 7 sur le boîtier 1, un deuxième levier 8 articulé sur le boîtier 1 sur le même
axe 7 que le premier levier 6, et une biellette 9 sensiblement verticale sur les figures
1 à 4, articulée par son extrémité inférieure en 10 sur un bras 8
a du deuxième levier 8. La biellette 9 constitue l'organe de commande du cliquet 4.
[0022] Le levier 6 est mécaniquement relié par un axe d'articulation 6
a, à la poignée de porte et il est associé à des moyens élastiques le sollicitant vers
sa position de repos dans laquelle il a été représenté sur les figures 1 et 2. Il
comporte une saillie 6
b formant butée pour le bras 8
b, opposé au bras 8
a, du deuxième levier 8. Ce dernier levier est muni de moyens élastiques, non représentés,
le sollicitant dans le sens appliquant le bras 8
b contre la saillie 6
b.
[0023] A son extrémité opposée à l'articulation 10, la biellette 9 est articulée en 11 sur
une deuxième biellette 12 représentée schématiquement en tirets sur le dessin, faisant
partie d'un dispositif électrique de condamnation/décondamnation de type connu. La
biellette 12 est reliée en 13 à une pièce mobile non représentée, pouvant prendre
deux positions fixes par rapport au boîtier 1. L'une de ces positions, et la position
correspondante de la liaison 13 représentée sur les figures 1 et 4, sont des positions
dites de décondamnation et correspondent à une position angulaire dite active de la
biellette 9 ; l'autre de ces positions, et la position correspondante de la liaison
13 représentée sur les figures 2 et 3, sont des positions dites de condamnation et
elles correspondent à une position angulaire dite inhibée de la biellette 9. La pièce
mobile portant la liaison 13 est mue par un actionneur électrique, non représenté,
conçu pour répondre à un signal de condamnation et à un signal de décondamnation en
mettant ladite pièce, et donc la liaison 13, respectivement, dans leur position de
condamnation (et par suite, la biellette 9 dans sa position inhibée), et dans leur
position de décondamnation (et par suite, la biellette 9 dans sa position active).
[0024] Le signal de décondamnation peut être émis par une électronique de reconnaissance,
non représentée, faisant partie d'un système connu en soi "d'accès au véhicule main
libre" ne nécessitant pas l'utilisation de clef ni de télécommande pour décondamner
la serrure. Dans ce système, l'électronique de reconnaissance est équipée d'un émetteur
radio et est conçue pour pouvoir dialoguer avec un dispositif radioélectrique incorporé
dans une montre, ou une carte, ou un badge, porté par l'utilisateur. L'électronique
de reconnaissance ne produit son signal de décondamnation qu'après identification
du bon propriétaire.
[0025] Pour chaque position fixe de la liaison 13, la biellette 9 forme ainsi, avec la biellette
12 et le levier 8, un parallélogramme articulé. Lorsque l'on fait pivoter le levier
6 dans le sens de la flèche F1 en actionnant la poignée de porte, la biellette 9 subit
un mouvement dit d'actionnement, dirigé vers le haut, au cours duquel ladite biellette
9 pourra ou ne pourra pas agir sur le cliquet 4 pour le mettre en position "échappée"
(position représentée sur la figure 4), comme cela sera expliqué plus loin.
[0026] La biellette 9 présente une partie d'extrémité supérieure 9
a moins épaisse que le reste, cette diminution d'épaisseur réalisant une surface de
décrochement 14 comprenant une partie courbe concave 14
a tournant sa concavité vers le haut (voir figure 1) et une partie plane 14
b se raccordant directement à ladite partie courbe 14
a et terminant ladite surface de décrochement 14 du coté opposé à l'articulation 11.
La partie concave 14
a de la surface de décrochement 14 délimite un évidement 50 du coté de la face de la
biellette 9 tournée vers le cliquet 4.
[0027] Le cliquet 4 comporte sur sa face tournée vers la biellette 9 un pion 15 faisant
saillie en direction de ladite biellette 9.
[0028] Les éléments 6 à 14 constituant le mécanisme de libération du pêne, et le pion 15
du cliquet 4 sont agencés ensemble de telle sorte que, lorsque la biellette 9 se trouve
en position angulaire active (figures 1 et 4), elle puisse, lors de son mouvement
d'actionnement, agir sur le cliquet 4, par l'action de la surface plane 14
b sur le pion 15, pour mettre le cliquet 4 en position échappée et que, lorsqu'elle
est en position angulaire inhibée (figures 2 et 3), lors de son mouvement d'actionnement
elle soit sans effet sur le cliquet 4, le pion 15 restant alors, pendant la totalité
du mouvement d'actionnement de la biellette 9, engagé dans l'évidement délimité vers
le bas par la partie concave 14a de la surface de décrochement 14.
[0029] La fraction 51, située à gauche sur le dessin, de la partie courbe concave 14
a de la surface de décrochement 14, est inclinée dans le sens allant vers la droite
et vers le bas sur les figures 1 à 4, de manière à former par rapport à l'axe du mouvement
d'actionnement 9
b (voir figure 2) de la biellette 9 un angle de préférence supérieur à 45 degrés. Ainsi
la partie 51 forme une came coopérant avec le pion 15 lorsque (1) la biellette 9 est
sensiblement en fin de mouvement d'actionnement et que (2) elle subit, entraînée par
le dispositif électrique, un mouvement de pivotement autour de l'axe 10 dans le sens
de la flèche F2 (figure 3). La fraction formant came 51 est dimensionnée de telle
sorte que, lors de sa coopération avec le pion 15, ce dernier est déplacé vers le
haut jusqu'à ce que le cliquet 4 atteigne sa position "échappée". La partie de la
surface de pourtour du pion 15, adjacente à la came 51 est arrondie pour faciliter
l'action de la came 51 sur le pion 15 constituant l'élément suiveur de came.
[0030] Le fonctionnement de la serrure représentée sur les figures 1 à 4 est le suivant.
[0031] La figure 1 représente la serrure dans une position de départ dans laquelle la biellette
9 est en position active (serrure décondamnée), et le levier 6 en position de repos.
Si, dans ces conditions, on exerce une action sur la poignée de porte, on fait basculer
le levier 6, et donc le levier 8, dans le sens de la flèche F1, faisant remonter l'axe
d'articulation 10 et donc la biellette 9 qui, se trouvant en position active, agira
au cours de son déplacement par sa surface de poussée 14
b sur le pion 15 pour faire pivoter le cliquet 4 jusqu'à l'atteinte de sa position
"échappée" (voir figure 4).
[0032] La figure 2 représente la serrure dans une position de départ dans laquelle la biellette
9 se trouve en position inhibée (serrure condamnée) et le levier 6 en position de
repos. Si, dans ces conditions, on exerce une action sur la poignée de porte et, en
même temps, on active le dispositif électrique par l'émission d'un signal de décondamnation
produit, par exemple, en approchant un badge de la serrure, on aboutira d'abord à
la situation représentée sur la figure 3 : l'action sur la poignée de porte fera,
comme dans le cas précédent, remonter la biellette 9, mais le basculement de la biellette
9 de sa position inhibée de départ à sa position active ne se réalisera que plus tard
parce que le dispositif électrique est plus lent que le mécanisme de libération. Ainsi
jusqu'à la fin du mouvement d'actionnement de la biellette 9, cette dernière demeurera
en position inhibée, de sorte que le pion 15 restera engagé dans l'évidement 50 délimité
par la partie concave 14
a de la surface de décrochement 14.
[0033] Quand le dispositif électrique commence à agir en tirant vers la droite sur le dessin
l'axe d'articulation 11 reliant la biellette 9 avec la deuxième biellette 12, grâce
à la conformation en came inclinée de la partie 51 de la surface de décrochement 14
et à la forme arrondie de la surface adjacente du pion 15, il n'y aura pas blocage
du pion 15 dans l'évidement 50 de la biellette 9 mais, au contraire, l'effet de came
provoquera le soulèvement du pion 15 et, par suite, le pivotement du cliquet 4 dans
le sens des aiguilles d'une montre, jusqu'à amener ledit cliquet dans sa position
"échappée", telle que représentée sur la figure 4, pour laquelle il n'agit plus sur
le pêne à fourche 2, autorisant ainsi l'ouverture de la porte.
[0034] Selon le deuxième mode de réalisation, les éléments de la serrure représentée sur
les figures 5 à 8, qui sont identiques ou similaires à ceux du premier mode de réalisation,
portent généralement les mêmes chiffres de références augmentés d'une centaine. La
serrure du deuxième mode de réalisation comprend, de manière connue en soi, un boîtier
101, un pêne à fourche 102 articulé en 103 sur le boîtier 101, et un cliquet 104 articulé
en 105 sur le boîtier 101. Le pêne 102 est destiné à coopérer, de façon connue, avec
une gâche non représentée. Le cliquet 104, de façon connue, est associé à des moyens
élastiques, non représentés, le sollicitant vers une position assurant le blocage
du pêne 102 en position fermée telle que représentée aux figures 5 à 7, et il peut
être mis en position "échappée", à l'encontre desdits moyens élastiques, par un mécanisme
de libération du pêne commandé par une poignée "ou palette" de porte, non représentée.
[0035] Le mécanisme de libération du pêne comprend, de façon connue, un levier d'actionnement
108 articulé sur le boîtier 101 sur un axe 107, et une biellette 109 sensiblement
verticale sur les figures 5 à 8, articulée par son extrémité supérieure 111 sur un
levier de commande 112 faisant partie d'un dispositif électrique de condamnation/décondamnation
de type connu.
[0036] Le levier d'actionnement 108 est mécaniquement relié par un axe d'articulation 106
à la poignée de porte, généralement par l'intermédiaire d'une tringle ou d'un câble
d'ouverture, et le levier d'actionnement 108 est associé à des moyens élastiques (non
représentés) le sollicitant vers sa position de repos dans laquelle il a été représenté
sur les figures 5 et 6. Un bras 108
a du levier d'actionnement 108 est destiné à venir en butée contre une saillie 101
a du boîtier 101, sous l'action des moyens élastiques précités qui sollicitent le bras
108
a contre la saillie 101
a. Une autre saillie 101
b est prévue sur le boîtier 101 pour limiter le basculement du bras 108
a lors de sa course d'actionnement. Sur la figure 8, on a indiqué en 101
c l'entrée de l'avaloir de la serrure.
[0037] Le levier de commande 112 est articulé en 113 sur le boîtier 101 et comporte une
portion saillante 112
a qui est destinée à être actionnée par une pièce mobile non représentée, par exemple
une pièce en forme de fourche, du dispositif électrique de condamnation/décondamnation,
ledit levier de commande 112 pouvant prendre deux positions fixes par rapport au boîtier
101. Une position dite de décondamnation du levier de commande 112 est illustrée sur
les figures 5 et 8 et correspond à une position dite active de la biellette 109 dans
la direction verticale (la biellette 109 constitue l'organe de commande du cliquet
104) ; l'autre position dite de condamnation du levier de commande 112 est représentée
sur les figures 6 et 7 et correspond à une position dite inhibée de la biellette 109
dans la direction verticale. La pièce mobile agissant sur la portion 112
a du levier de commande 112 est mue par un actionneur électrique, non représenté, conçu
pour répondre à un signal de condamnation et un signal de décondamnation en mettant
ladite pièce et donc la portion 112
a, respectivement, dans leur position de condamnation (et par la suite, la biellette
109 dans la position inhibée), et dans leur position de décondamnation (et par la
suite, la biellette 109 dans la position active).
[0038] Une pièce de guidage 110 est articulée sur le même axe 105 que le cliquet 104 et
présente une forme en fourche entre les branches de laquelle est logée une portion
114
a d'un pion 114 qui est prévu sur l'extrémité inférieure de la biellette 109. Le pion
114 fait perpendiculairement saillie de part et d'autre du plan moyen de la biellette
109, la portion saillante 114
a du pion 114 étant située sur la face de la biellette 109 qui est tournée vers le
cliquet 104, et la portion saillante opposée 114
b du pion 114 étant située sur la face de la biellette 109 qui est tournée vers le
levier d'actionnement 108. Le logement de la fourche de la pièce de guidage 110 sert
à guider, dans une direction sensiblement verticale, la portion 114
a du pion 114, lorsque la biellette 109 est déplacée entre ses positions active et
inhibée par le levier de commande 112. La portion saillante 114
a du pion 114 est positionnée et conformée de manière à pouvoir venir en contact avec
une surface de contact 104
a du cliquet 104, pour le déplacer dans sa position échappée (position représentée
sur la figure 8), comme cela sera expliqué plus loin.
[0039] La pièce de guidage 110 présente, de manière connue, une certaine mobilité relative
en rotation par rapport au cliquet 104, de manière à désolidariser le mouvement d'ouverture
intérieure du mouvement d'ouverture extérieure, afin d'éviter que la poignée extérieure
soit déplacée, lorsqu'on actionne la poignée intérieure.
[0040] Le bras 108
b, opposé au bras 108
a, du levier d'actionnement 108, présente à son extrémité libre une surface de poussée
115 sensiblement plane et orientée en direction d'une partie de la surface de pourtour
de la portion saillante 114
b du pion 114. Bien que sur la figure 11, les portions 114
a et 114
b soient alignées, on pourrait prévoir un pion 114 ayant des portions 114
a et 114
b décalées l'une par rapport à l'autre.
[0041] Les éléments 106 à 115 constituant le mécanisme de libération du pêne, et la surface
de contact 104
a du cliquet 104 sont agencés ensemble de telle sorte que, lorsque la biellette 109
se trouve en position active (figures 5 et 8), elle puisse, lors de son mouvement
d'actionnement, agir sur le cliquet 104, par l'action de la portion saillante 114
a du pion 114 sur la surface de contact 104
a du cliquet 104, pour mettre le cliquet 104 en position échappée et que, lorsqu'elle
est en position inhibée (figures 6 et 7), lors de son mouvement d'actionnement, elle
soit sans effet sur le cliquet 104, le pion 114 restant alors, pendant la totalité
du mouvement d'actionnement par le levier d'actionnement 108, escamoté vers le haut
par rapport à la surface de poussée 115 du levier d'actionnement 108.
[0042] La surface de poussée 115 du bras 108
b du levier d'actionnement 108, est inclinée en allant vers la gauche et vers le bas
sur les figures 5 à 8, de manière à former par rapport à l'axe A du mouvement de condamnation/décondamnation
de la biellette 109, un angle θ de préférence compris entre 30° et 60°, lorsque le
levier 108 est en fin de course du mouvement d'actionnement dans la direction de la
flèche F1 (voir figure 10). Ainsi, la surface de poussée 115 forme une came coopérant
avec la portion saillante 114
b du pion 114 lorsque le levier d'actionnement 108 est sensiblement en fin de mouvement
d'actionnement dans la direction de la flèche F1 et que la biellette 109 subit, entraînée
par le dispositif électrique, un mouvement de translation sensiblement vertical dans
le sens de la flèche F2. La surface de poussée 115 est dimensionnée de telle sorte
que, lors de sa coopération avec la portion 114
b du pion 114, ce dernier est déplacé vers le bas et vers la gauche sur la figure 10,
jusqu'à ce que la portion 114
a du pion 114 vienne en contact avec la surface de contact 104
a du cliquet 104 pour l'amener dans sa position échappée. La partie de la surface de
pourtour du pion 114, adjacente à la came 115, est arrondie pour faciliter l'action
de la came 115 sur la portion 114
b du pion 114 constituant l'élément suiveur de came.
[0043] En se référant maintenant aux figures 9A à 9C, on va décrire le fonctionnement d'une
serrure conforme à l'art antérieur. Sur la figure 9A, on a représenté le déplacement
du pion 114 de l'organe de commande entre sa position inhibée et sa position active,
lorsque le levier d'actionnement 108 est au repos. Dans cette position, le pion 114
atteint sa position illustrée en traits interrompus qui se trouve face à une surface
de poussée 115' du bras 108
b du levier d'actionnement 108. Puis, sous l'action du pivotement du levier d'actionnement
108, dans la direction de la flèche F1, le pion 114
b de l'organe de commande subit une rotation autour de son axe fixe 111, sous l'action
de la poussée de la surface de poussée 115' contre la portion 114
b du pion 114, pour l'amener en contact avec le cliquet 104 et le pousser en position
échappée. On voit, sur la figure 9B, que la surface de poussée 115' est sensiblement
parallèle à la direction de déplacement F2 de l'organe de commande entre ses positions
inhibée et active. Sur la figure 9C, le levier d'actionnement 108 est déjà basculé
en fin de course d'actionnement, alors que le pion 114
b de l'organe de commande est encore dans sa position inhibée. Lors du déplacement
du pion 114
b vers sa position active, le pion 114
b vient buter contre une portion de paroi 115'
a du levier d'actionnement 108, ladite portion de paroi 115'
a étant sensiblement perpendiculaire à la direction F2, de sorte que le pion 114
b est bloqué par le bras 108
b du levier d'actionnement 108, et ne peut atteindre, comme illustré en traits interrompus,
la position permettant de mettre le cliquet en position échappée, car la portion 114
b du pion 114 ne peut venir en contact avec la surface de poussée 115' du levier d'actionnement
108.
[0044] Le fonctionnement de la serrure, représentée sur les figures 5 à 8, est le suivant.
[0045] La figure 5 représente la serrure dans une position de départ, dans laquelle la biellette
109 est en position active (serrure décondamnée), et le levier d'actionnement 108
est en position de repos. Si, dans ces conditions, on exerce une action sur la poignée
de la porte, on fait basculer le levier 108 dans le sens de la flèche F1 (voir figure
8), la surface de poussée 115 rencontrant la portion 114
b du pion 114 de la biellette 109 et la faisant pivoter autour du point fixe 111, jusqu'à
ce que la portion 114
a du pion 114 vienne en contact avec la surface de contact 104
a du cliquet 104 pour le faire pivoter jusqu'à sa position échappée.
[0046] La figure 6 représente la serrure dans une position de départ dans laquelle la biellette
109 se trouve en position inhibée (serrure condamnée) et le levier 108 en position
de repos. Si, dans ces conditions, on exerce une action sur la poignée de porte et,
en même temps, on active le dispositif électrique par l'émission d'un signal de décondamnation
produit, par exemple, en approchant un badge de la serrure, on aboutira d'abord à
la situation représentée sur la figure 7 : l'action sur la poignée de porte fera,
comme dans le cas précédent, basculer la surface de poussée 115 dans la direction
de la flèche F1, mais le déplacement de la biellette 109 de sa position inhibée de
départ à sa position active ne se réalisera que plus tard parce que le dispositif
électrique est plus lent que le mécanisme de libération. Ainsi, jusqu'à la fin du
mouvement d'actionnement par le levier d'actionnement 108, la biellette 109 demeurera
en position inhibée, de sorte que le pion 114 restera escamoté par rapport à la surface
de poussée 115.
[0047] Quand le dispositif électrique commence à agir en basculant vers le bas l'axe d'articulation
111 reliant la biellette 109 au levier de commande 112, grâce à la conformation en
came inclinée de la surface de poussée 115 du levier d'actionnement 108 et à la forme
arrondie de la surface adjacente de la portion saillante 114
b du pion 114, il n'y aura pas blocage de la portion saillante 114
b du pion 114 contre le bras 108
b du levier d'actionnement 108 mais, au contraire, l'effet de came provoquera le glissement
de la portion 114
b du pion 114 sur la surface de poussée inclinée 115 et, par suite, le pivotement de
la biellette 109, dans le sens horaire, autour de l'axe fixe 111, jusqu'à amener la
portion 114
a du pion 114 contre la surface de contact 104
a du cliquet 104 qui pivotera dans sa position échappée, telle que représentée sur
la figure 8, pour laquelle le cliquet 104 n'agit plus sur le pêne à fourche 102, autorisant
ainsi l'ouverture de la porte.
[0048] Ainsi, grâce à l'invention, il suffit d'un actionnement unique de la poignée de porte
pour obtenir l'ouverture de cette dernière, et ceci malgré la différence des temps
de réponse qui existe entre celui du mécanisme de libération, très rapide, et celui
du dispositif électrique de condamnation/décondamnation, plus lent.
[0049] Il est avantageux de prévoir que l'électronique de reconnaissance n'est alimentée
électriquement que lors de l'action exercée sur la poignée par l'utilisateur pour
ouvrir la porte, ceci afin d'éviter une consommation inutile d'énergie électrique.
Ceci peut être obtenu par un micro-interrupteur (ou tout autre système de commande)
non représenté, normalement ouvert, dont la fermeture est commandée par une action
sur la poignée de porte, ce micro-interrupteur fermant un circuit d'alimentation électrique,
non représenté, de l'électronique de reconnaissance.
1. Serrure de porte de véhicule automobile, comportant : un pêne à fourche (2, 102) destiné
à coopérer avec une gâche; un cliquet (4, 104) assurant normalement le blocage du
pêne en position fermée et pouvant prendre une position "échappée" pour laquelle il
n'agit plus sur ledit pêne (2, 102) ; un mécanisme de libération du pêne comportant
un organe de commande (9, 109), qui, d'une part, peut prendre soit une position active
pour laquelle il agit, au cours de son mouvement d'actionnement, sur le cliquet (4,
104) pour le mettre en position "échappée", soit une position inhibée pour laquelle,
lors de son mouvement d'actionnement, il est sans effet sur le cliquet (4, 104) et,
d'autre part, peut subir un mouvement d'actionnement en réponse à l'actionnement par
l'utilisateur de la poignée de porte ; et un dispositif électrique répondant au moins
à un signal de décondamnation en déplaçant l'organe de commande (9, 109) depuis sa
position inhibée jusqu'à l'atteinte de sa position active, caractérisée par le fait que la serrure comporte, en outre, un moyen de rattrapage d'ouverture (51, 15 ; 114,
115) qui, lorsqu'il y a émission du signal de décondamnation sensiblement en fin de
course du mouvement d'actionnement de l'organe de commande (9, 109), amène le cliquet
(4, 104) dans sa position "échappée".
2. Serrure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le mouvement d'actionnement de l'organe de commande (9), en réponse à l'actionnement
par l'utilisateur de la poignée de porte, s'effectue tant dans la position active
que dans la position inhibée dudit organe de commande (9).
3. Serrure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le mouvement d'actionnement de l'organe de commande (109), en réponse à l'actionnement
par l'utilisateur de la poignée de porte, s'effectue uniquement dans la position active
de l'organe de commande (109).
4. Serrure selon la revendication 2, caractérisée par le fait que le cliquet (4) présente un pion (15) et que l'organe de commande (9) est muni d'une
surface de poussée (14b) et d'un évidement (50) conçus de telle sorte que, lorsque l'organe de commande (9)
est en position active, la surface de poussée (14b) rencontre et entraîne ledit pion (15) au cours du mouvement d'actionnement de l'organe
de commande (9), jusqu'à mettre ledit cliquet (4) en position "échappée", et que,
lorsque l'organe de commande (9) est en position inhibée, le pion (15) du cliquet
(4), tout au long du mouvement d'actionnement dudit organe de commande (9), demeure
engagé dans ledit évidement (50) si bien que l'organe de commande (9) est sans action
sur le cliquet (4).
5. Serrure selon la revendication 4, caractérisée par le fait qu'une partie (51) de la paroi (14) délimitant l'évidement (50) de l'organe de commande
(9) et la partie adjacente de la surface de pourtour du pion (15) du cliquet (4) sont
conformées et positionnées de manière à former, respectivement, came et élément suiveur
de came coopérant l'un avec l'autre lorsque l'organe de commande (9) se trouve sensiblement
en position de fin de mouvement d'actionnement, le déplacement dudit organe de commande
(9) par le dispositif électrique jusqu'à l'atteinte de sa position active entraînant,
grâce à l'action de came de la partie (51) de la paroi (14), le pion (15) du cliquet
(4) jusqu'à mettre ledit cliquet (4) en position "échappée".
6. Serrure selon la revendication 5, caractérisée par le fait que la surface de poussée (14b) se raccorde directement à la partie (51) formant came de la paroi (14).
7. Serrure selon la revendication 3, caractérisée par le fait que l'organe de commande (109) présente un pion (114) et le mécanisme de libération du
pêne comporte un levier d'actionnement (108) qui est muni d'une surface de poussée
(115) pour effectuer le mouvement d'actionnement de l'organe de commande en réponse
à l'actionnement par l'utilisateur de la poignée de porte, ladite surface de poussée
(115) étant conçue de telle sorte que, lorsque l'organe de commande (109) est en position
active, la surface de poussée (115) rencontre et entraîne le pion (114), au cours
du mouvement d'actionnement, en contact avec le cliquet (104) pour le déplacer en
position échappée, et que, lorsque l'organe de commande est en position inhibée, la
surface de poussée ne vient plus en contact avec le pion, si bien que l'organe de
commande est sans action sur le cliquet.
8. Serrure selon la revendication 7, caractérisée par le fait que la surface de poussée (115) du levier (108) et la partie adjacente de la surface
de pourtour (114b) du pion (114) de l'organe de commande (109) sont conformées et positionnées de manière
à former, respectivement, came et élément suiveur de came coopérant l'un avec l'autre
lorsque le levier d'actionnement (108) se trouve sensiblement en position de fin de
mouvement d'actionnement, le déplacement dudit organe de commande par le dispositif
électrique jusqu'à l'atteinte de sa position active entraînant, grâce à l'action de
came de la surface de poussée (115), le pion (114) de l'organe de commande jusqu'à
mettre ledit cliquet en position "échappée".
9. Serrure selon la revendication 7 ou 8, caractérisée par le fait que le pion (114) comporte une partie saillante de part et d'autre du plan moyen de l'organe
de commande (109), l'une (114b) des deux portions saillantes pouvant coopérer avec la surface de poussée (115) du
levier, et l'autre portion saillante (114a) pouvant coopérer avec une surface de contact (104a) du cliquet (104) pour l'amener en position "échappée".
10. Serrure selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée par le fait que le signal de décondamnation est émis par une électronique de reconnaissance qui n'est
alimentée électriquement que lors de l'action exercée sur la poignée de porte par
l'utilisateur, ladite électronique identifiant alors un utilisateur autorisé par une
émission radioélectrique échangée selon un protocole approprié avec un élément électronique
porté par l'utilisateur.
11. Serrure selon la revendication 10, caractérisée par le fait que l'alimentation de l'électronique de reconnaissance est obtenue par un système de
commande, tel qu'un micro-interrupteur, normalement ouvert, dont la fermeture est
commandée par l'action d'ouverture sur la poignée de porte, ce micro-interrupteur
fermant un circuit d'alimentation électrique de l'électronique de reconnaissance.
1. Schloß für eine Kraftfahrzeugtür, umfassend: einen Gabelriegel (2, 102), der für das
Zusammenwirken mit einem Schließhaken bestimmt ist; eine Sperrklinke (4, 104), die
normalerweise die Feststellung des Riegels in der Schließposition herbeiführt und
eine "Austrittsposition" einnehmen kann, bei der sie nicht mehr auf den besagten Riegel
(2, 102) einwirkt; einen Freigabemechanismus zur Freigabe des Riegels mit einem Stellorgan
(9, 109), das einerseits entweder eine Wirkposition, bei der es im Verlauf seiner
Betätigungsbewegung auf die Sperrklinke (4, 104) einwirkt, um sie in die "Austrittsposition"
bringen, oder eine Hemmposition einnehmen kann, bei der es im Verlauf seiner Betätigungsbewegung
keine Wirkung auf die Sperrklinke (4, 104) ausübt, und das andererseits eine Betätigungsbewegung
als Reaktion auf die Betätigung des Türgriffs durch den Benutzer ausführen kann; und
eine elektrische Vorrichtung, die auf wenigstens ein Entriegelungssignal durch die
Verstellung des Stellorgans (9, 109) von seiner Hemmposition bis zum Erreichen seiner
Wirkposition reagiert, dadurch gekennzeichnet, daß das Schloß außerdem ein Öffnungsnachstellmittel (51, 15; 114, 115) umfaßt, das, wenn
es zum Aussenden des Entriegelungssignals in etwa am Ende des Stellwegs der Betätigungsbewegung
des Stellorgans (9, 109) kommt, die Sperrklinke (4, 104) in ihre "Austrittsposition"
bringt.
2. Schloß nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Betätigungsbewegung des Stellorgans (9) als Reaktion auf die Betätigung des Türgriffs
durch den Benutzer sowohl in der Wirkposition als auch in der Hemmposition des besagten
Stellorgans (9) stattfindet.
3. Schloß nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Betätigungsbewegung des Stellorgans (109) als Reaktion auf die Betätigung des
Türgriffs durch den Benutzer ausschließlich in der Wirkposition des Stellorgans (109)
stattfindet.
4. Schloß nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, daß die Sperrklinke (4) einen Stift (15) aufweist und daß das Stellorgan (9) mit einer
Druckfläche (14b) und mit einer Ausnehmung (50) versehen ist, die so gestaltet sind, daß, wenn sich
das Stellorgan (9) in der Wirkposition befindet, die Druckfläche (14b) den besagten Stift (15) im Verlauf der Betätigungsbewegung des Stellorgans (9) trifft
und mitnimmt, bis die besagte Sperrklinke (4) in die "Austrittsposition" gebracht
wird, und daß, wenn sich das Stellorgan (9) in der Hemmposition befindet, der Stift
(15) der Sperrklinke (4) im gesamten Verlauf der Betätigungsbewegung des besagten
Stellorgans (9) in die besagte Ausnehmung (50) eingesetzt bleibt, so daß das Stellorgan
(9) keine Wirkung auf die Sperrklinke (4) ausübt.
5. Schloß nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, daß ein Teil (51) der die Ausnehmung (50) des Stellorgans (9) begrenzenden Wand (14)
und der benachbarte Teil der Umrißfläche des Stifts (15) der Sperrklinke (4) so gestaltet
und positioniert sind, daß sie einen Nocken bzw. ein Nockenfolgeelement bilden, die
miteinander zusammenwirken, wenn sich das Stellorgan (9) in etwa in der Endposition
der Betätigungsbewegung befindet, wobei die Verstellung des besagten Stellorgans (9)
durch die elektrische Vorrichtung bis zum Erreichen seiner Wirkposition dank der Nockenwirkung
des Teils (51) der Wand (14) den Stift (15) der Sperrklinke (4) mitnimmt, bis die
besagte Sperrklinke (4) in die "Austrittsposition" gebracht wird.
6. Schloß nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, daß sich die Druckfläche (14b) direkt an den einen Nocken bildenden Teil (51) der Wand
(14) anschließt.
7. Schloß nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, daß das Stellorgan (109) einen Stift (14) aufweist und der Freigabemechanismus zur Freigabe
des Riegels einen Betätigungshebel (108) umfaßt, der mit einer Druckfläche (115) versehen
ist, um die Betätigungsbewegung des Stellorgans als Reaktion auf die Betätigung des
Türgriffs durch den Benutzer auszuführen, wobei die besagte Druckfläche (115) so gestaltet
ist, daß, wenn sich das Stellorgan (109) in der Wirkposition befindet, die Druckfläche
(115) im Verlauf der Betätigungsbewegung den Stift (114) trifft und in Kontakt mit
der Sperrklinke (104) mitnimmt, um sie in die Austrittsposition zu verstellen, und
daß, wenn sich das Stellorgan in der Hemmposition befindet, die Druckfläche nicht
mehr mit dem Stift in Kontakt kommt, so daß das Stellorgan keine Wirkung auf die Sperrklinke
ausübt.
8. Schloß nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, daß die Druckfläche (115) des Hebels (108) und der benachbarte Teil der Umrißfläche (114b) des Stifts (114) des Stellorgans (109) so gestaltet und positioniert sind, daß sie
einen Nocken bzw. ein Nockenfolgeelement bilden, die miteinander zusammenwirken, wenn
sich der Betätigungshebel (108) in etwa in der Endposition der Betätigungsbewegung
befindet, wobei die Verstellung des besagten Stellorgans durch die elektrische Vorrichtung
bis zum Erreichen seiner Wirkposition dank der Nockenwirkung der Druckfläche (115)
den Stift (114) des Stellorgans mitnimmt, bis die besagte Sperrklinke in die "Austrittsposition"
gebracht wird.
9. Schloß nach Anspruch 7 oder 8, dadurch gekennzeichnet, daß der Stift (114) einen beiderseits der Mittelebene des Stellorgans (109) vorstehenden
Teil umfaßt, wobei einer (114b) der beiden vorstehenden Abschnitte mit der Druckfläche (115) des Hebels zusammenwirken
kann, während der andere vorstehende Abschnitt (114a) mit einer Kontaktfläche (104a) der Sperrklinke (104) zusammenwirken kann, um sie
in die "Austrittsposition" zu bringen.
10. Schloß nach einem der Ansprüche 1 bis 9, dadurch gekennzeichnet, daß das Entriegelungssignal durch eine Erkennungselektronik ausgesendet wird, die nur
bei der durch den Benutzer erfolgenden Einwirkung auf den Türgriff elektrisch gespeist
wird, wobei die besagte Elektronik dann einen befugten Benutzer durch eine Funkübertragung
identifiziert, die nach einem entsprechenden Protokoll mit einem Elektronikelement,
das der Benutzer bei sich trägt, ausgetauscht wird.
11. Schloß nach Anspruch 10, dadurch gekennzeichnet, daß die Speisung der Erkennungselektronik durch ein normalerweise geöffnetes Steuersystem,
etwa einen Mikroschalter, herbeigeführt wird, dessen Schließen durch die Öffnungsbetätigung
des Türgriffs bewirkt wird, wobei dieser Mikroschalter einen elektrischen Speisestromkreis
zur Speisung der Erkennungselektronik schließt.
1. Motor vehicle door lock comprising: a forked latch (2, 102) intended to interact with
a striker; a pawl (4, 104) which normally locks the latch in the closed position and
which can adopt an "escapement" position for which it no longer acts on the said latch
(2, 102); a latch-release mechanism comprising an operating member (9, 109) which,
on the one hand, can adopt either an active position in which it acts, during its
actuating movement, on the pawl (4, 104), to place it in the "escapement" position,
or an inhibited position in which, during its actuating movement, it has no effect
on the pawl (4, 104) and, on the other hand, may experience an actuating movement
in response to actuation of the door handle by the user; and an electric device which
responds at least to an unlock signal by moving the operating member (9, 109) from
its inhibited position until it reaches its active position, characterized in that the lock further comprises an opening catch-up means (51, 15; 114, 115) which, when
the unlock signal is transmitted more or less at the end of the actuating travel of
the operating member (9, 109) brings the pawl (4, 104) into its "escapement" position.
2. Lock according to Claim 1, characterized in that the actuating movement of the operating member (9), in response to actuation of the
door handle by the user, occurs both when the said operating member (9) is in the
active position and when it is in the inhibited position.
3. Lock according to Claim 1, characterized in that the actuating movement of the operating member (109) in response to actuation of
the door handle by the user, occurs only when the operating member (109) is in the
active position.
4. Lock according to Claim 2, characterized in that the pawl (4) has a peg (15) and that the operating member (9) is equipped with a
thrust surface (14b) and with a recess (50) which are designed in such a way that when the operating
member (9) is in the active position, the thrust surface (14b) meets and drives the said peg (15) during the actuating movement of the operating
member (9) until the said pawl (4) is brought into the "escapement" position and that
when the operating member (9) is in the inhibited position, the peg (15) of the pawl
(4), throughout the actuating movement of the said operating member (9), remains engaged
in the said recess (50) so that the operating member (9) has no action on the pawl
(4).
5. Lock according to Claim 4, characterized in that a part (51) of the wall (14) delimiting the recess (50) of the operating member (9)
and the adjacent part of the surface of the periphery of the peg (15) of the pawl
(4) are shaped and positioned in such a way as, respectively, to form a cam and a
cam follower interacting one with the other when the operating member (9) is more
or less in the end-of-actuating-movement position, the moving of the said operating
member (9) by the electric device as far as its active position causing the peg (15)
of the pawl (4) to be carried along, by virtue of the action of the cam of the part
(51) of the wall (14), until the said pawl (4) has been placed in the "escapement"
position.
6. Lock according to Claim 5, characterized in that the thrust surface (14b) connects directly to the part (51) forming the cam of the wall (14).
7. Lock according to Claim 3, characterized in that the operating member (109) has a peg (114) and the latch-release mechanism comprises
an actuating lever (108) which is equipped with a thrust surface (115) for effecting
the actuating movement of the operating member in response to actuation of the door
handle by the user, the said thrust surface (115) being designed so that when the
operating member (109) is in the active position, the thrust surface (115) meets and
drives the peg (114) during the actuating movement, in contact with the pawl (104)
to move it to the escapement position and so that when the operating member is in
the inhibited position, the thrust surface no longer comes into contact with the peg,
so that the operating member has no action on the pawl.
8. Lock according to Claim 7, characterized in that the thrust surface (115) of the lever (108) and the adjacent part of the surface
of the periphery (114b) of the peg (114) of the operating member (109) are shaped and positioned in such
a way as, respectively, to form a cam and a cam follower interacting one with the
other when the actuating lever (108) is more or less in the end-of-actuating-movement
position, the moving of the said operating member by the electric device as far as
its active position causing the peg (114) of the operating member to be carried along,
by virtue of the action of the cam of the thrust surface (115), until the said pawl
has been placed in the "escapement" position.
9. Lock according to Claim 7 or 8, characterized in that the peg (114) has a part projecting on each side of the mid-plane of the operating
member (109), one (114b) of the two projecting portions being able to interact with the thrust surface (115)
of the lever, and the other projecting portion (114a) being able to interact with a contact surface (104a) of the pawl (104) to bring it into the "escapement" position.
10. Lock according to one of Claims 1 to 9, characterized in that the unlock signal is transmitted by recognition electronics which are electrically
powered only when the user exerts action on the door handle, the said electronics
then identifying an authorized user by a radioelectric transmission exchanged in accordance
with an appropriate protocol with an electronic element worn or carried by the user.
11. Lock according to Claim 10, characterized in that the recognition electronics are powered via an operating system, such as a microswitch,
which is normally open, closure of which is brought about by the opening action on
the door handle, this microswitch completing the recognition-electronics power-supply
circuit.