[0001] La présente invention concerne de manière générale les dispositifs de commande d'appareillages
électriques tels que par exemple des interrupteurs du type poussoir ou à bascule,
des commutateurs et des disjoncteurs.
[0002] Elle concerne plus particulièrement un dispositif de commande comprenant au moins
un contact fixe en liaison électrique avec une borne de connexion de sortie, et un
balai conducteur qui comporte une branche médiane par laquelle il est en liaison électrique
avec une borne de connexion d'entrée et deux branches latérales dont au moins une
d'entre elles porte un contact mobile et qui sont en prise avec un entraîneur déplaçable
à pivotement entre deux positions, à savoir une première position dans laquelle ladite
branche latérale du balai conducteur applique ledit contact mobile sur le contact
fixe et une deuxième position dans laquelle ladite branche latérale du balai conducteur
écarte ledit contact mobile dudit contact fixe.
[0003] On connaît déjà du document FR 2 606 208 un dispositif de commande comprenant au
moins un contact fixe en liaison électrique avec une borne de connexion de sortie
et un balai conducteur qui comporte une branche médiane formant une chape mobile sur
laquelle pivote l'extrémité d'un doigt d'un entraîneur, et deux branches latérales
dont au moins une d'entre elles porte un contact mobile et qui se referment en boucle
sur un contact fixe d'entrée formant une chape fixe sur laquelle elles sont articulées
en deux points d'appui opposés de celui-ci.
[0004] Une telle disposition présente cependant certains inconvénients.
[0005] Tout d'abord, les articulations, et il s'agit en pratique d'articulations de type
en couteau, par lesquelles le balai conducteur est en prise avec le contact d'entrée,
doivent assurer une double fonction de montage pivotant et de transmission du courant
électrique.
[0006] Ainsi, lors du passage du courant dans le contact d'entrée et le balai conducteur,
il se produit alors un échauffement au niveau des points d'appui du balai conducteur
et du contact d'entrée, cet échauffement fonction de l'intensité du courant qui circule
étant important et aléatoire d'un dispositif de commande à un autre.
[0007] Un tel échauffement provoque une certaine dégradation des performances électriques
du dispositif de commande, en entraînant une usure et une oxydation des points d'appui
en contact du contact d'entrée et du balai conducteur pouvant provoquer une pollution
et dégradation des grains de contact électriques qui constituent les contacts mobile
et fixe.
[0008] Pour éviter un tel phénomène d'échauffement, il est prévu, au niveau des articulations
du balai conducteur, de la graisse pour faciliter le pivotement du balai conducteur
sur le contact d'entrée et pour absorber des micro-arcs électriques formés à l'ouverture
et/ou à la fermeture des contacts électriques.
[0009] Toutefois, l'échauffement produit au niveau des points d'appui du contact d'entrée
et du balai conducteur, lors du passage du courant, provoque une certaine liquéfaction,
voire une vaporisation et dégradation de cette graisse qui se disperse alors dans
le boîtier du dispositif de commande et ne peut plus jouer son rôle de facilitateur
du pivotement du balai conducteur sur le contact d'entrée et d'absorbeur des micro-arcs
électriques.
[0010] En outre, dans un tel dispositif de commande, le nombre d'éléments métalliques distincts
à mettre en oeuvre pour sa constitution est relativement important.
[0011] Afin de pallier aux inconvénients précités, il a été proposé dans le document FR
2 735 609 un dispositif de commande dans lequel le montage à pivotement du balai conducteur
sur le contact d'entrée a été supprimé et remplacé par le fait que les deux branches
latérales du balai conducteur, en positions diamétralement opposées l'une par rapport
à l'autre, sont en prise avec une noix centrale de basculement montée pivotante sous
le contrôle d'un organe de commande entre deux positions, à savoir une position pour
laquelle le balai conducteur porte sur le contact de sortie et une position pour laquelle
il est au contraire écarté de celui-ci.
[0012] L'inconvénient principal d'un tel dispositif de commande est qu'il met en oeuvre
un nombre de pièces toujours relativement important pour le déplacement des branches
latérales du balai conducteur.
[0013] Afin de résoudre l'ensemble des inconvénients précités, la présente invention propose
un nouveau dispositif de commande d'appareillages électriques tel que défini en introduction,
caractérisé en ce que lesdites branches latérales sont parallèles l'une à l'autre
dans chacune des deux positions de l'entraîneur et sont déplacées simultanément par
ce dernier entre ces deux positions en étant maintenues parallèles.
[0014] D'autres caractéristiques non limitatives et avantageuses du dispositif de commande
selon l'invention sont les suivantes :
- chaque branche latérale est raccordée à la branche médiane par une articulation du
type genouillère ;
- chaque branche latérale est raccordée à la branche médiane par un coude qui s'étend
suivant un angle au centre C, qui, au repos, est supérieur à 180°, l'une des ailes
de chaque coude étant en continuité avec ladite branche médiane tandis que l'autre
forme, avec ladite branche latérale concernée, un pli dont la concavité est tournée
à l'opposé de celle dudit coude ;
- chaque coude et chaque pli associés forment, à la jonction de chaque branche latérale
avec la branche médiane, un ressort globalement en forme de S ;
- chaque branche latérale comporte, à proximité de son extrémité libre, un épaulement
engagé dans une encoche de l'entraîneur, chaque contact mobile constitué par un grain
de contact étant porté par ladite extrémité libre de chaque branche latérale concernée
de sorte que ledit entraîneur agit sur chaque branche latérale au plus près du grain
de contact qu'elle porte ;
- chaque branche latérale porte un contact mobile ;
- chaque contact fixe s'étend en oblique par rapport à la branche médiane du balai conducteur
;
- le dispositif de commande comporte, à distance l'un de l'autre, deux contacts fixes
en liaison électrique avec deux bornes de connexion de sortie, contre lesquels les
branches latérales du balai conducteur appliquent alternativement un contact mobile,
lesdits contacts fixes et l'axe X de pivotement de l'entraîneur étant situés aux trois
sommets d'un triangle isocèle ;
- le balai conducteur est un feuillard d'une seule pièce en bronze ressort précontraint
; et
- l'entraîneur comporte d'une seule pièce des moyens de commande à la disposition de
l'usager, tels qu'une touche-poussoir ou une touche à bascule.
[0015] La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples
non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle
peut être réalisée.
[0016] Sur les dessins annexés :
- la figure 1 est une vue schématique en perspective éclatée d'un mode de réalisation
simplifié du dispositif de commande selon l'invention ;
- la figure 2 est une vue de face du dispositif de commande de la figure 1 à l'état
assemblé ; et
- la figure 3 est une vue schématique de face de l'intérieur du boîtier d'une variante
de réalisation simplifiée du dispositif de commande selon l'invention.
[0017] Sur les figures 1 à 3, on a représenté un dispositif de commande 100 d'appareillages
électriques, ici un va-et-vient, qui comprend un boîtier isolant, formé par l'assemblage
de deux coques 101A, 101B, à l'intérieur duquel est logé un mécanisme de commande.
[0018] Les coques 101A, 101B sont ici solidarisées l'une à l'autre à l'aide de vis non représentées,
mais on peut également prévoir de solidariser ces deux coques par encliquetage ou
soudure ou tout autre moyen.
[0019] A cet effet, la coque 101A porte, sur sa face intérieure tournée vers la coque 101B,
des cheminées 102, 103 pourvues chacune d'un taraudage 102A, 103A et l'autre coque
101B comprend, dans sa paroi frontale, des ouvertures 102B, 103B qui viennent se positionner
en correspondance des taraudages 102A, 103A lorsque celle-ci est placée sur la première
coque 101A (voir figure 2).
[0020] Ainsi, au travers des ouvertures 102B, 103B, on peut introduire des vis de façon
à les visser dans les taraudages 102A, 103A.
[0021] Le mécanisme de commande comporte, à distance l'un de l'autre, deux contacts fixes
111, 113 constitués par des grains de contact en liaison électrique par l'intermédiaire
de lamelles conductrices rigides 112, 114 avec deux bornes de connexion de sortie
non représentées, par exemple des bornes de connexion à vis de type connu, pour le
raccordement électrique de conducteurs électriques provenant du réseau d'alimentation
électrique.
[0022] En outre, il comporte un balai conducteur 130 qui comporte une branche médiane 134
qui est en liaison électrique par l'intermédiaire d'une languette métallique rigide
134A qui s'étend globalement transversalement à ladite branche médiane 134, avec une
borne de connexion d'entrée non représentée.
[0023] Comme le montrent les figures 1 et 3, le balai conducteur 130 présente globalement
une forme en U avec deux branches latérales 132, 133 qui se raccordent à la branche
médiane 134 formant le fond du U.
[0024] Le balai conducteur 130 est solidarisé à la coque 101A du boîtier isolant du dispositif
de commande 100, par l'intermédiaire de sa branche médiane 134 qui est insérée entre
une plate-forme 105 portée en console par la coque 101A et deux pieds 107 solidaires
de deux piliers portés également en console par la coque 101A et positionnés en regard
de ladite plate-forme 105.
[0025] Au repos, c'est-à-dire avant l'assemblage des différentes pièces constitutives du
dispositif de commande, comme représenté sur la figure 1, les branches latérales 132,
133 du balai conducteur 130 s'étendent selon des directions rectilignes divergentes.
[0026] Après l'assemblage des différentes pièces constitutives du dispositif de commande
100, ces branches latérales 132, 133 du dispositif de commande sont en prise avec
un entraîneur 140 qui les maintient en permanence en parallèle l'une par rapport à
l'autre.
[0027] Selon les modes de réalisation représentés sur les figures, chaque branche latérale
132, 133 porte, à son extrémité libre, un contact mobile 131 constitué par un grain
de contact porté en saillie par la face de chaque branche latérale 132, 133 qui est
tournée à l'opposé de l'autre branche latérale.
[0028] Bien entendu, selon une variante de réalisation non représentée, selon laquelle le
dispositif de commande est un simple interrupteur, on pourrait prévoir que celui-ci
comporte un seul contact fixe de sortie, un simple plot isolant se substituant alors
à l'autre contact fixe. Dans ce cas, une seule branche latérale du balai conducteur
portant un contact mobile est utilisée.
[0029] Comme le montrent plus particulièrement les figures 1 et 3, chaque branche latérale
132, 133 comporte, à proximité de son extrémité libre qui porte le grain de contact
constituant le contact mobile 131, un épaulement 132A, 133A engagé dans une encoche
145, 144 de l'entraîneur 140, de sorte que ledit entraîneur 140 agit sur chaque branche
latérale 132, 133 au plus près du grain de contact qu'elle porte.
[0030] L'entraîneur 140 est avantageusement déplaçable à pivotement à l'intérieur du boîtier
isolant du dispositif de commande entre deux positions, à savoir une position pour
laquelle une branche latérale 132 du balai conducteur 130 applique ledit contact mobile
131 sur ledit contact fixe 113 correspondant et une deuxième position dans laquelle
ladite branche latérale 132 du balai conducteur 130 écarte ledit contact mobile 131
dudit contact fixe 113 correspondant.
[0031] Bien entendu, selon le mode de réalisation du dispositif de commande représenté,
la deuxième position de l'entraîneur 140 correspond à la mise en appui par l'autre
branche latérale 133 du balai conducteur 130 de l'autre contact mobile sur l'autre
contact fixe 111 correspondant.
[0032] L'entraîneur 140 comporte un corps 142 cylindrique percé d'un orifice traversant
142A destiné à s'engager sur un tourillon porté par la face intérieure de la coque
101A, ce tourillon étant constitué d'un plot 104 portant sur sa surface externe cylindrique
des ailettes radiales 104A.
[0033] Lorsque le corps 142 cylindrique de l'entraîneur 140 est positionné sur le tourillon,
les extrémités des ailettes radiales 104A prennent appui sur la surface interne cylindrique
dudit corps 142. Le plot 104 s'étend selon l'axe X autour duquel pivote l'entraîneur
140.
[0034] En outre, la surface externe du corps 142 cylindrique de l'entraîneur 140 porte,
avantageusement, des moyens de commande à la disposition de l'usager constitués ici
par une touche à bascule 141 appelée encore manette ou maneton à bascule qui émerge
à l'extérieur du boîtier du dispositif de commande au travers d'une ouverture définie
entre les deux coques 101A, 101B.
[0035] A l'opposé de ladite touche à bascule 141, ladite surface externe du corps 142 de
l'entraîneur 140 porte une jupe 143 qui s'étend sur un secteur angulaire et dont le
bord libre comprend lesdites encoches 144, 145 espacées l'une de l'autre et destinées
à coopérer avec les épaulements 133A, 132A du balai conducteur 130.
[0036] Avantageusement, l'entraîneur 140 est formé d'une seule pièce par exemple par moulage
d'une matière plastique rigide.
[0037] Lorsque l'entraîneur 140 pivote autour de l'axe X, ses encoches 144, 145 se déplacent
globalement selon un cercle C1 centré sur l'axe X et entraînent, selon ce mouvement
circulaire, lesdites branches latérales 132, 133 qui sont en prise avec elles, lesdites
branches latérales 132, 133 étant alors déplacées simultanément par l'entraîneur 140
en étant maintenues parallèles au cours de leur déplacement.
[0038] Ainsi, avantageusement, lesdites branches latérales 132, 133 du balai conducteur
130 sont parallèles l'une par rapport à l'autre dans chacune des deux positions de
l'entraîneur 140 correspondant à une mise en appui d'une des branches latérales sur
un contact fixe et sont déplacées simultanément par ce dernier selon un mouvement
circulaire centré sur l'axe X entre ces deux positions en étant maintenues parallèles.
[0039] Lesdites branches latérales 132, 133 du balai conducteur 130 sont donc localement
l'objet d'un mouvement transversal d'autonettoyage lors de leur décollement à l'ouverture
d'un des contacts fixes 111, 113.
[0040] Par mouvement transversal, on entend ici un mouvement sensiblement perpendiculaire
à l'axe A1 ou A2 du contact fixe 111 ou 113 concerné, chaque axe A1, A2 étant globalement
défini par la direction suivant laquelle le contact fixe constitué par un grain de
contact fait saillie sur la lamelle conductrice rigide 112, 114 qui le porte.
[0041] En outre, pour éviter un collage éventuel de chaque branche latérale 132, 133 sur
un contact fixe de sortie, un décollement est avantageusement assuré systématiquement
du fait que l'entraîneur 140 agit au plus près de chaque contact mobile 131 porté
par chacune des branches latérales 132, 133.
[0042] Pour suivre le mouvement de pivotement de l'entraîneur 140 en restant parallèles
l'une à l'autre, chaque branche latérale 132, 133 est raccordée à la branche médiane
134 qui est maintenue fixement dans le boîtier du dispositif de commande par une articulation
du type genouillère.
[0043] Préférentiellement, et tel que représenté sur les figures, chaque branche latérale
132, 133 est raccordée à la branche médiane 134 du balai conducteur 130 par un coude
135 qui s'étend suivant un angle au centre C, qui, au repos, tel que représenté sur
la figure 1, est supérieur à 180°, l'une des ailes de chaque coude 135 étant en continuité
avec ladite branche médiane 134 tandis que l'autre forme, avec ladite branche latérale
132, 133 concernée, un pli 136 dont la concavité est tournée à l'opposé de celle du
coude 135.
[0044] Tel que représenté sur la figure 1, le pli 136 formé entre une aile du coude 135
concerné et la branche latérale 132, 133 correspondante est un dièdre D qui est largement
ouvert.
[0045] Par contre, tel que représenté sur la figure 3, le pli 136 formé entre une aile du
coude 135 et la branche latérale 132, 133 correspondante est un autre coude largement
ouvert.
[0046] Conjointement, les contacts fixes 111, 113 et donc une partie au moins des lamelles
conductrices rigides 112, 114 qui les portent s'étendent légèrement en oblique par
rapport à la branche médiane 134 du balai conducteur en convergeant l'un vers l'autre
en direction opposée de cette branche médiane 134.
[0047] Autrement dit, et ainsi qu'il est mieux visible sur la figure 3, leurs axes A1, A2
convergent l'un vers l'autre dans une direction opposée à cette branche médiane 134.
[0048] Au surplus, l'axe X de pivotement de l'entraîneur 140 et les contacts fixes 111,
113 sont disposés aux trois sommets d'un triangle isocèle.
[0049] Comme le montre mieux la figure 3, chaque coude 135 et chaque pli 136 associés forment,
à la jonction de chaque branche latérale 132, 133 avec la branche médiane 134, un
ressort 137 globalement en forme de S.
[0050] Le fonctionnement du dispositif de commande 100 décrit précédemment est le suivant.
[0051] Dans une des première et deuxième positions de l'entraîneur 140, les branches latérales
132, 133 étant parallèles l'une par rapport à l'autre, le balai conducteur 130 porte,
par l'une de ces branches latérales 132, 133, sur l'un des contacts fixes 111, 113,
par exemple celui de droite, tel que représenté sur la figure 3, et il met donc la
borne de connexion d'entrée en liaison électrique avec la borne de connexion de sortie
correspondante, via le contact entre le contact fixe et le contact mobile correspondant.
[0052] Dans cette position, le ressort 137 en forme de S formé à la jonction de la branche
latérale 132 en contact avec le contact fixe est légèrement comprimé, le coude 135
correspondant suivant un angle au centre C" qui est inférieur à l'angle au centre
C au repos.
[0053] Corollairement, le ressort 137 en forme de S formé à la jonction de l'autre branche
latérale 133 dont le contact mobile est écarté du contact fixe 111 est légèrement
tendu, le coude 135 correspondant étant refermé suivant un angle au centre C' supérieur
à l'angle au centre C au repos.
[0054] Les deux branches latérales 132, 133 subissent dans cet état une contrainte élastique
de flexion pour que l'un des ressorts 137 soit comprimé et l'autre soit tendu.
[0055] Dans cet état, le ressort 137 comprimé accumule de l'énergie qui sera libérée lors
du mouvement de pivotement de l'entraîneur 140.
[0056] Plus particulièrement, lorsque l'usager agit sur la touche de bascule 141, l'entraîneur
140 pivote autour de l'axe X et entraîne avec lui les branches latérales 132, 133
maintenues parallèles l'une à l'autre.
[0057] Au cours de la rotation de l'entraîneur 140, celle des branches latérales 132 du
balai conducteur 130, qui est en appui contre l'un des contacts fixes 113, se trouve
contrainte de s'écarter de celui-ci, tandis que l'autre, qui était jusque-là écartée
de l'autre des contacts fixes 111, se trouve au contraire contrainte de se rapprocher
de ce dernier, jusqu'à venir à son tour en appui contre celui-ci de manière à appliquer
le contact mobile qu'elle porte contre le contact fixe 111.
[0058] Au cours de ce mouvement, l'une et l'autre des branches latérales 132, 133 du balai
conducteur 130 sont d'abord l'objet d'une accentuation de leur arc-boutement contre
l'entraîneur 140 et il en résulte temporairement une accentuation de l'enroulement
des coudes 135.
[0059] Il en est ainsi jusqu'à franchissement brusque d'une configuration de point mort
correspondant au moment où lesdites branches latérales 132, 133 sont à mi-chemin entre
les contacts fixes 111, 113 et s'élèvent globalement transversalement à la branche
médiane 134.
[0060] La branche latérale 133 initialement écartée du contact fixe 111 vient ensuite brusquement
en appui sur ce dernier après le franchissement du point mort dû au fait de la libération
d'énergie du ressort 137 initialement comprimé qui, après le franchissement du point
mort, se tend pour prendre la position tendue équivalente à celle que l'autre ressort
137 avait initialement avant le mouvement de l'entraîneur 140.
[0061] Le ressort 137 situé à la jonction de cette branche latérale 132 et de la branche
médiane 134 se comprime.
[0062] C'est alors avec le contact fixe 111 que la borne d'entrée, non représentée, est
en liaison électrique par le balai conducteur 130, tandis que l'autre des branches
latérales 132 de celui-ci et l'autre contact fixe 113 de sortie se trouvent dûment
écartés l'un de l'autre.
[0063] Dans un tel cas, le dispositif de commande selon l'invention fonctionne en inverseur,
c'est-à-dire en va-et-vient.
[0064] Mais, comme précédemment indiqué, il peut également fonctionner en simple commutateur,
si, par exemple, il est substitué à l'un quelconque des contacts fixes de sortie un
plot isolant de repos.
[0065] Avantageusement, dans la phase ultime de son rapprochement avec un contact fixe,
chacune des branches latérales 132, 133 du balai conducteur 130 est l'objet d'un mouvement
circulaire, qui est déduit de celui de l'épaulement 132A, 133A par lequel elle est
en prise avec l'entraîneur 140, et qui présente, vis-à-vis du contact fixe 111, 113,
et plus précisément vis-à-vis du grain de contact qui le constitue, une composante
transversale dont il résulte un autonettoyage de ce grain de contact aussi bien que
de son propre grain de contact.
[0066] Il en est de même lorsqu'une telle branche latérale 132, 133 s'écarte du contact
fixe 111, 113 sur lequel elle était jusque-là en appui.
[0067] Enfin, avantageusement, le balai conducteur 130 est préférentiellement un feuillard
d'une seule pièce en bronze ressort précontraint et est positionné sous contrainte
dans le boîtier en prise avec l'entraîneur 140 de manière à réaliser un bon appui
entre les contacts fixes et les contacts mobiles à chaque mouvement de basculement
de l'entraîneur 140.
[0068] Bien entendu, en variante, on peut utiliser toute autre matière conductrice à effet
ressort pour le balai conducteur.
[0069] Autrement dit, du fait de la fabrication sous contrainte du balai conducteur 130
et de l'énergie accumulée dans chaque ressort 137 à chaque mise en contact d'une branche
latérale sur un contact fixe, la pression de contact entre chaque contact fixe et
chaque contact mobile est bien assurée.
[0070] Si l'on libérait les branches latérales du balai conducteur en cours de fonctionnement,
celles-ci se déplaceraient au-delà de la position du contact fixe correspondant, du
fait de la libération de la réserve d'énergie accumulée dans le ressort 137 formé
à la jonction de chaque branche latérale 132, 133 et de la branche médiane 134 du
balai conducteur 130.
[0071] La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et
représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son
esprit.
1. Dispositif de commande (100) d'appareillages électriques comprenant au moins un contact
fixe (113) en liaison électrique avec une borne de connexion de sortie, et un balai
conducteur (130) qui comporte une branche médiane (134) par laquelle il est en liaison
électrique avec une borne de connexion d'entrée et deux branches latérales (132, 133)
dont au moins une d'entre elles porte un contact mobile (131) et qui sont en prise
avec un entraîneur (140) déplaçable à pivotement entre deux positions, à savoir une
première position dans laquelle ladite branche latérale (132) du balai conducteur
(130) applique ledit contact mobile (131) sur ledit contact fixe (113) et une deuxième
position dans laquelle ladite branche latérale (132) du balai conducteur (130) écarte
ledit contact mobile (131) dudit contact fixe (113), caractérisé en ce que lesdites branches latérales (132, 133) sont parallèles l'une par rapport à l'autre
dans chacune des deux positions de l'entraîneur (140) et sont déplacées simultanément
par ce dernier entre ces deux positions en étant maintenues parallèles.
2. Dispositif de commande (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque branche latérale (132, 133) est raccordée à la branche médiane (134) par une
articulation du type genouillère.
3. Dispositif de commande (100) selon la revendication 2, caractérisé en ce que chaque branche latérale (132, 133) est raccordée à la branche médiane (134) par un
coude (135) qui s'étend suivant un angle au centre C, qui, au repos, est supérieur
à 180°, l'une des ailes de chaque coude (135) étant en continuité avec ladite branche
médiane (134) tandis que l'autre forme, avec ladite branche latérale (132, 133) concernée,
un pli (136) dont la concavité est tournée à l'opposé de celle dudit coude (135).
4. Dispositif de commande selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque coude (135) et chaque pli (136) associés forment, à la jonction de chaque
branche latérale (132, 133) avec la branche médiane (134), un ressort (137) globalement
en forme de S.
5. Dispositif de commande selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque branche latérale (132, 133) comporte, à proximité de son extrémité libre,
un épaulement (132A, 133A) engagé dans une encoche (145, 144) de l'entraîneur (140),
chaque contact mobile (131) constitué par un grain de contact étant porté par ladite
extrémité libre de chaque branche latérale (132) concernée de sorte que ledit entraîneur
(140) agit sur chaque branche latérale (132, 133) au plus près du grain de contact
qu'elle porte.
6. Dispositif de commande selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque branche latérale (132, 133) porte un contact mobile (131).
7. Dispositif de commande selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque contact fixe (111, 113) s'étend en oblique par rapport à la branche médiane
(134) du balai conducteur (130).
8. Dispositif de commande selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte, à distance l'un de l'autre, deux contacts fixes (111, 113) en liaison
électrique avec deux bornes de connexion de sortie, contre lesquels les branches latérales
(132, 133) du balai conducteur (130) appliquent alternativement un contact mobile
(131), lesdits contacts fixes (111, 113) et l'axe X de pivotement de l'entraîneur
(140) étant situés aux trois sommets d'un triangle isocèle.
9. Dispositif de commande selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le balai conducteur (130) est un feuillard d'une seule pièce en bronze ressort précontraint.
10. Dispositif de commande selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'entraîneur (140) comporte d'une seule pièce des moyens de commande à la disposition
de l'usager, tels qu'une touche-poussoir ou une touche à bascule (141).