[0001] La détermination d'un temps de travail dans les entreprises a déjà fait l'objet de
nombreux développements. On a, notamment, réalisé des horloges enregistreuses, activées
par l'employé lorsqu'il arrive à son travail, puis lorsqu'il le quitte. Une telle
horloge, appelée communément timbreuse, permet de contrôler que chaque employé a effectué
le temps de travail dû.
[0002] II va de soi que les informations ainsi obtenues présentent un caractère confidentiel.
L'employé ne peut y accéder qu'à son départ ou à son arrivée. Ces moments sont peu
propices à l'analyse d'informations, car il se trouve généralement de nombreuses personnes
à arriver ou à sortir en même temps. II est, en conséquence, difficile pour l'employé
de connaître le temps qu'il a effectivement consacré à son travail.
[0003] II existe également des appareils permettant de déterminer le temps nécessaire à
effectuer une tâche particulière. La connaissance de ce temps facilite la facturation
du travail. L'un d'eux, décrit dans le document US 3 719 037, comporte un indicateur
des heures et des minutes et permet d'afficher un temps allant jusqu'à un demi-jour.
Un poussoir permet de commander son départ et son arrêt.
[0004] Si une telle solution est bien adaptée pour mesurer le temps de travail relatif à
une tâche particulière, elle ne permet pas à un employé de suivre de manière satisfaisante
le temps qu'il consacre à son employeur.
[0005] Le document EP 0851 321 décrit un mécanisme permettant notamment l'affichage du jour
de la semaine et du quantième au moyen d'aiguilles effectuant un saut par jour. Ce
mécanisme peut aussi bien être entraîné par un mouvement à quartz que mécanique.
[0006] Le brevet CH 394 958 décrit un mécanisme permettant l'affichage du quantième au moyen
de deux aiguilles, l'une affichant les unités, l'autre les dizaines.
[0007] Le but de la présente invention est de permettre une perception du temps consacré
au travail sur toute une semaine, ce temps étant particulièrement apprécié par de
nombreuses personnes pour planifier leur organisation. A cet effet, la montre selon
l'invention comporte:
■ un mouvement électronique comprenant un circuit de commande et un moteur piloté
par ledit circuit, et
■ des moyens d'affichage du temps comprenant un cadran et au moins deux aiguilles
entraînées par le moteur et se déplaçant devant le cadran pour indiquer les heures
et les minutes.
[0008] Cette montre est caractérisée en ce qu'elle comporte, en outre, un deuxième moteur
piloté par le circuit de commande, et une aiguille supplémentaire entraînée par ce
deuxième moteur. De plus, le circuit de commande est agencé de manière à ce que le
deuxième moteur fasse parcourir à cette aiguille un cycle complet en une semaine,
dans une alternance de périodes d'arrêt et d'affichage d'un temps entre deux instants
donnés.
[0009] Pour de nombreuses personnes, la semaine comporte cinq jours de travail et deux de
repos. C'est pourquoi, dans un premier mode de réalisation, le cadran est divisé en
cinq secteurs, le circuit de commande étant alors agencé pour faire parcourir à l'aiguille
supplémentaire un secteur par jour du lundi au vendredi puis à la laisser au repos
le samedi et le dimanche.
[0010] Même si certains jours sont plus particulièrement destinés au repos, des porteurs
de montre souhaitent voir leur nom affiché. C'est pourquoi, dans un autre mode de
réalisation, le cadran est divisé en sept secteurs, le circuit de commande étant alors
agencé pour faire parcourir à l'aiguille supplémentaire un secteur par jour du lundi
au dimanche.
[0011] Pour les jours de repos, il n'est pas absolument nécessaire que les secteurs d'affichage
fassent l'objet d'un mouvement lent, permettant d'indiquer l'écoulement du temps.
Aussi, les secteurs correspondant au samedi et au dimanche peuvent être plus petits
que les cinq autres.
[0012] Afin d'assurer une perception du temps de travail effectué et du temps à accomplir
encore, le circuit de commande est agencé, de préférence, pour que les secteurs du
lundi au vendredi soient parcourus entre deux instants définissant respectivement
le début et la fin de la journée de travail et que, le samedi et le dimanche, l'aiguille
supplémentaire reste immobile sur le secteur correspondant.
[0013] Le temps consacré journellement au travail peut varier considérablement selon les
professions et les pays. C'est pourquoi, il est souhaitable de permettre au porteur
de la montre d'introduire lui-même les informations relatives à son horaire. La montre
selon l'invention comporte ainsi, avantageusement, des moyens pour permettre à l'utilisateur
d'introduire, dans le circuit de commande, les instants de début et de fin de travail
qui déterminent automatiquement le démarrage et l'arrêt de l'aiguille supplémentaire.
[0014] Afin d'augmenter encore la souplesse d'utilisation, la montre peut comporter avantageusement
des moyens pour permettre à l'utilisateur de déterminer lui-même les instants de démarrage
et d'arrêt de l'aiguille supplémentaire et/ou des moyens pour introduire à distance
dans le circuit de commande les instants de début et de fin de travail qui déterminent
automatiquement le démarrage et l'arrêt de l'aiguille supplémentaire.
[0015] Certains travailleurs sont soumis à un horaire dit variable. Il est, pour eux, intéressant
de connaître le temps de travail effectif durant une période donnée. A cet effet,
la montre comporte des moyens pour fournir à l'utilisateur une indication du total
des heures de travail effectuées sur une période donnée et/ou des moyens pour fournir
à l'utilisateur une indication de l'écart entre le total des heures de travail effectuées
sur une période donnée et un nombre d'heures de référence.
[0016] D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront de la description
qui va suivre, faite en regard du dessin annexé, dans lequel:
■ Les figures 1 et 2 illustrent respectivement les moyens d'affichage et le schéma
du circuit électronique d'une montre selon un premier mode de réalisation;
■ Les figures 3 et 4 montrent des variantes de la réalisation de la figure 1,
■ Les figures 5 et 6 représentent respectivement la face avant et le schéma du circuit
électronique d'une montre selon un deuxième mode de réalisation, et
■ La figure 7 est un schéma logique de commande de la montre des figures 1 et 2.
[0017] Les moyens d'affichage de la montre selon l'invention, schématiquement représentés
à la figure 1, comportent un cadran 10 et trois aiguilles coaxiales 12, 14 et 16.
[0018] Le cadran 10 comporte une échelle centrale 18 pour indiquer, de manière classique,
les heures et les minutes du temps courant au moyen des aiguilles 12 et 14. Le cadran
comporte, en outre, à sa périphérie, une échelle 20, de forme pentagonale, qui porte,
à ses sommets, les chiffres 8, 16, 24, 32 et 40 et, dans le milieu des côtés, le nom
des jours ouvrables de la semaine. Cette échelle sert de référence à la troisième
aiguille 16 qui est entraînée périodiquement pour indiquer le temps consacré au travail
au cours d'une semaine. Dans cet exemple, l'entraînement se fait à raison de 8 heures
par jour, soit de 8 à 12 heures et de 13 à 17 heures. Le reste du temps, l'aiguille
16 reste immobile.
[0019] Un tel mouvement est destiné à des personnes travaillant selon un horaire régulier
de huit heures par jour. Sa commande se fait au moyen du circuit représenté schématiquement
sur la figure 2. Celui-ci comporte, de manière classique, une base de temps 22, un
diviseur de fréquence 24, un compteur de temps 26, un moteur 28 et un train d'engrenages
30 entraîné par le moteur 28 et portant les aiguilles 12 et 14. Il comporte, en outre,
un microprocesseur 32 commandant le moteur 28, une mémoire 33 reliée au microprocesseur,
des moyens de commande, schématiquement représentés par deux interrupteurs 34 et 36
sous forme de poussoirs, et un deuxième moteur 38 également commandé par le microproceseur.
Un contact de contrôle 40 est, en outre, disposé de manière à être activé par l'un
des mobiles du train d'engrenages 30 en un moment particulier de la journée, par exemple
à midi et à minuit.
[0020] Le deuxième moteur 38 entraîne un rouage 42 dont l'un des mobiles porte l'aiguille
16 et qui commande un contact de contrôle 44, disposé de manière à ce qu'en un moment
particulier de la semaine, il soit fermé, par exemple le vendredi en fin de journée.
[0021] Dans ce mouvement, la base de temps 22, généralement un résonateur à quartz, délivre
un signal électrique de fréquence stable, réduite par le diviseur 24 jusqu'à obtenir
des impulsions à une fréquence de l'ordre de 1 Hz. Ces impulsions incrémentent le
compteur 26, de manière à ce que soit ainsi mémorisé le temps en secondes, minutes,
heures et jours de la semaine. Le microprocesseur 32 donne l'ordre, par exemple toutes
les vingt secondes, de faire avancer le moteur 28 de un pas, à partir des informations
contenues dans le compteur 26.
[0022] Lors de sa fabrication, la montre est dotée d'un programme qui sera décrit de manière
plus détaillée en référence à la figure 7. Ce programme commande le microprocesseur
32 et est enregistré dans la mémoire 33 en même temps que les instants auxquels le
moteur 38 doit démarrer (début du temps de travall) et s'arrêter (fin du temps de
travail) et les jours de la semaine (lundi à vendredi) auxquels cela doit se produire.
Le programme comporte également les informations permettant la mise en phase du train
d'engrenages 30 avec le compteur 26 et le contrôle du rouage 42 par le contact 44.
[0023] En fonctionnement, lorsque microprocesseur 32 détecte que l'état du compteur 26 correspond
à un instant et un jour, contenus dans la mémoire 33, auxquels le moteur 38 doit démarrer,
il adresse à celui-ci les ordres qui le font avancer par pas, comme cela sera expliqué
en référence à la figure 7.
[0024] L'entraînement du moteur cessera ensuite dès que le microprocesseur 32 détectera
que l'état du compteur 26 correspond à un instant et un jour, contenus dans la mémoire
33, auxquels le moteur 38 doit s'arrêter.
[0025] Typiquement, dans ce mode de réalisation, le microprocesseur 32 est programmé pour
commander le moteur 38 de manière à ce qu'il entraîne le rouage 42 lié à l'aiguille
16 durant 5 jours par semaine, du lundi au vendredi, à raison de huit heures par jour,
par exemple de 8 à 12 heures et de 13 à 17 heures.
[0026] De manière connue, l'utilisateur met sa montre à l'heure en appuyant simultanément
sur les deux poussoirs 34 et 36. La correction de l'heure se fait, ensuite, au moyen
de ces mêmes poussoirs, qui commandent respectivement l'avance et le recul des aiguilles
12 et 14 et, simultanément, l'incrémentation et la décrémentation du compteur 26.
Ce dernier est mis en phase avec les aiguilles 12 et 14 chaque fois que le contact
40 est fermé lors de la rotation du train d'engrenages 30.
[0027] Pour effectuer la correction de la position de l'aiguille 16, l'utilisateur presse
deux fois de suite et simultanément sur les deux poussoirs 34 et 36. La correction
se fait, ensuite, au moyen de ces mêmes poussoirs, qui commandent respectivement l'avance
et le recul de l'aiguille 16.
[0028] Plus précisément, l'utilisateur amène l'aiguille 16 en regard du jour en cours de
la semaine. Le microprocesseur 32 vérifie la concordance entre le jour de la semaine
indiqué par le compteur 26 et celui désigné par l'aiguille 16, grâce aux informations
reçues du contact 38 et, s'il y a décalage, assure la mise en phase. De plus, le microprocesseur
32 ajuste automatiquement la position de l'aiguille 16 dans la journée en cours, de
manière à ce qu'elle occupe une position correspondant au temps écoulé entre le début
du temps de travail tel qu'enregistré dans la mémoire 33 et l'heure courante.
[0029] Une nouvelle pression simultanée sur les poussoirs 34 et 36 interrompt la correction.
Le résultat est le même lorsque les poussoirs ne sont plus activés durant un certain
temps, par exempte 20 secondes.
[0030] Dans une variante qui n'a pas été représentée, la montre pourrait être équipée de
moyens permettant de faire varier le temps d'entraînement journalier de l'aiguille
16. Elle comporte à cet effet un interrupteur supplémentaire, accessible par l'arrière
du mouvement et qui, lorsqu'il est activé, permet d'amener les aiguilles des heures
12 et des minutes 14 dans la position correspondant au temps de travail journalier
désiré. Une pression sur les poussoirs commandant les deux interrupteurs 34 et 36
assure l'enregistrement de ce temps de travail dans la mémoire 33. Dans ce cas-là,
les chiffres des heures de travail associés à l'échelle 20 sont supprimés, le passage
d'un sommet à l'autre du pentagone correspondant exactement au temps de travail journalier.
[0031] Dans une autre variante, il serait aussi possible d'introduire et d'enregistrer les
heures de début et de fin du travail, ces heures correspondant aux sommets du pentagone.
De la sorte, l'aiguille 16 se mettrait en route à l'heure exacte où le travail doit
commencer selon le programme de l'entreprise et s'arrêterait automatiquement à l'heure
de fin du travail.
[0032] Même si l'indication du jour de la semaine revêt une importance mineure durant les
congés de fins de semaines, elle peut néanmoins être utile. C'est pourquoi, dans le
mode de réalisation de la figure 3, l'échelle 20 est de forme heptagonale, avec cinq
grands côtés 20a permettant l'affichage des cinq jours de travail habituels et deux
petits côtés 20b en regard desquels figurent les indications du samedi et du dimanche.
[0033] Dans ce mode de réalisation, le moteur 38 entraîne chaque jour l'aiguille 16 mais,
les samedi et dimanche, celle-ci se positionne, en début de matinée, au milieu des
côtés 20b. Cette modification peut, sans autre, être obtenue par une modification
du programme du microprocesseur.
[0034] Dans la variante représentée à la figure 4, chaque jour de la semaine correspond
à un côté d'un heptagone formant l'échelle 20. Dans ce cas, l'aiguille 16 peut se
déplacer chaque jour, en quelques heures, en regard du segment qui lui correspond.
Il est aussi possible que ce déplacement lent ne se fasse que les jours ouvrables,
l'aiguille passant d'un jour à l'autre en un seul saut lors des jours de repos.
[0035] Si, pour un nombre important de personnes, les horaires de travail sont fixes, d'autres
doivent prévoient d'effectuer un temps de travail donné sur une période déterminée,
fréquemment exprimé en heures par semaine.
[0036] La montre de la figure 5 permet de gérer le temps de travail dans de telles conditions.
Elle comporte également un cadran 10 au-devant duquel sont disposées des aiguilles
des heures 12, des minutes 14 et du temps de travail 16. Le cadran porte une échelle
18 du temps courant, située à 9 heures et une échelle du temps de travail 20 occupant
toute la périphérie du cadran.
[0037] Sur la figure 5, on a représenté également une boîte 46, quatre poussoirs 48, 50,
52 et 54 disposés respectivement à 2, 4, 8 et 10 heures sur la périphérie de la boîte
46 et une couronne de mise à l'heure 56 placée à 3 heures. Une troisième échelle 58,
disposée à 9 heures, est associée à une aiguille 60, destinée à afficher le temps
d'avance ou de retard par rapport au temps moyen de travail exigé.
[0038] La commande de cette montre se fait par le circuit représenté schématiquement sur
la figure 6, sur laquelle se retrouvent tous les composants de la figure 2. Il comprend,
en outre, deux compteurs 62 et 64, un troisième moteur 66, tous reliés au microprocesseur
32, un rouage 68, entraîné par le moteur 66, et un contact de contrôle 70 activé par
le rouage 68 et dont le signal est adressé au microprocesseur 32. Quatre interrupteurs
72, 74, 76 et 78, reliés schématiquement par un seul trait au microprocesseur 32 pour
éviter de surcharger le dessin, sont respectivement commandés par les poussoirs 48,
50, 52 et 54.
[0039] Les compteurs 62 et 64 sont respectivement destinés à mesurer le temps de travail
effectué et la différence avec le temps dû. Leur contenu correspond à la position
des aiguilles 16 et 60. Leur mise en phase se fait au moyen des contacts 44 et 70.
[0040] Cette montre diffère de celle de la figure 1 par le fait que l'aiguille 16 n'est
pas automatiquement mise en marche chaque jour ouvrable, mais sur ordre de l'utilisateur.
Les fonctions associées à l'affichage du temps courant sont, par contre tout à fait
identiques. Elles ne seront, en conséquence, pas décrites.
[0041] Une telle montre nécessite un réglage préalable, consistant à introduire, dans la
mémoire 33, le temps de travail à effectuer chaque semaine par l'utilisateur. Cette
opération débute par une pression sur le poussoir 54, dit de programmation. Toutes
les aiguilles se mettent alors à zéro. Une pression sur le poussoir 48 commande l'entraînement
des aiguilles 12 et 14. La pression est maintenue jusqu'à ce qu'elles arrivent à l'affichage
du temps correspondant au travail dû quotidiennement. Si ce temps est dépassé, une
pression sur le poussoir 50 permet de faire reculer ces aiguilles. Lorsque le temps
correct est affiché, une nouvelle pression sur le poussoir 54 commande son enregistrement
dans la mémoire 65.
[0042] L'actionnement du poussoir 48 permet, ensuite, de déplacer l'aiguille 16 jusqu'au
jour de la semaine en cours. Lors de cette manipulation, l'aiguille avance jusqu'au
début de la journée considérée. En d'autres termes, le microprocesseur envoie un train
d'impulsions au moteur 38 correspondant à l'angle parcouru par l'aiguille 16 en un
jour complet.
[0043] Par ailleurs, une pression sur le poussoir 52 commande la mise à zéro des compteurs
62 et 64. L'affichage de l'heure courante peut, bien entendu, être ajustée, au moyen
de la couronne 56, qui, en tournant dans un sens ou dans l'autre, commande les interrupteurs
34 et 36.
[0044] La montre étant initialisée, son porteur peut alors l'utiliser. Lorsqu'il commence
son travail, il presse sur le bouton 48, ce qui commande la mise en route du compteur
62 et l'entraînement des moteurs 38 et 66. Parallèlement, en début de journée, soit
à 8 heures, par exemple, le microprocesseur 32 décrémente, à chaque changement de
minute, le contenu du compteur 64 et commande l'entraînement du moteur 66, en marche
arrière.
[0045] Trois situations peuvent se présenter:
■ Si l'utilisateur commence son travail avant 8 heures, à chaque minute jusqu'à cette
heure, le microprocesseur 32 commande l'avance des aiguilles 16 et 60, en envoyant
des impulsions aux moteurs 38 et 66. De la sorte, les aiguilles 16 et 60 tournent
dans le sens horaire. Dès 8 heures, le microprocesseur 32 adresse des impulsions de
décrémentation au compteur 64, de sorte que son contenu est à la fois incrémenté et
décrémenté, ce qui fait qu'il reste le même. Cela revient à dire que l'aiguille 16
est entraînée normalement alors que l'aiguille 60 reste fixe, à un temps positif correspondant
à la différence entre le début du travail et 8 heures.
■ Dans la deuxième situation, l'utilisateur commence son travail et presse sur le
poussoir 48 à 8 heures exactement. Dans ce cas, l'aiguille 16 est entraînée et l'aiguille
60 reste immobile.
■ Enfin, si l'utilisateur commence son travail après 8 heures, l'aiguille 60 recule
tant que l'utilisateur n'a pas pressé sur le poussoir 48. Elle affichera donc, au
cours de la journée, un temps négatif correspondant à la différence entre le moment
du début du travail et 8 heures.
[0046] Lorsque l'utilisateur arrête son travail, il presse une nouvelle fois sur le bouton
48. Le microprocesseur 34 enregistre alors que les deux compteurs ne doivent plus
être incrémentés. Si cette pression est effectuée après la période de décrémentation
du compteur 64, les deux aiguilles 16 et 60 restent alors immobiles. Si, au contraire,
elle est effectuée durant la période de décrémentation, seule l'aiguille 16 s'arrête,
alors que l'aiguille 60 recule.
[0047] Durant le temps compris entre l'arrêt du travail et l'heure présumée de fin du travail,
le compteur 64 est décrémenté; il est incrémenté dès que cette heure est atteinte,
et jusqu'à l'arrêt du travail.
[0048] Avec un tel mode de réalisation, l'utilisateur connaît, en permanence, le temps durant
lequel il a travaillé durant la semaine en cours, grâce à l'indication donnée par
l'aiguille 16, dont la position correspond au contenu du compteur 62. Il connaît aussi
l'avance ou le retard pris en rapport au temps dû, cette information étant donnée
par l'aiguille 60, dont la position correspond au contenu du compteur 64.
[0049] Lorsqu'au début d'une semaine, l'utilisateur actionne le poussoir 48, l'aiguille
16 se déplace jusqu'en position "midi" avant de commencer sa rotation normale. En
d'autre terme, c'est un nouveau comptage qui commence. Par contre, l'aiguille 60 garde
sa position, le temps manquant ou en trop étant reporté.
[0050] La fonction du contact 70, qui est commandé par le rouage 68, est, à l'instar des
contact 40 et 44, d'assurer une mise en phase des compteurs électroniques et des moyens
d'affichage mécaniques.
[0051] On relèvera que l'échelle 58 porte sur ± 10 heures. Cela correspond sensiblement
à l'écart généralement admis entre le temps dû et le temps effectivement effectué.
[0052] Lorsque le temps effectué est trop important, il est parfois permis que celui-ci
soit pris comme congé. Dans ce cas, le compteur 64 est décrémenté durant la journée,
sans qu'il ne soit incrémenté. Cela revient à dire que le temps travaillé en trop
est réduit du temps dû correspondant à une journée. Cela se fait de manière automatique.
[0053] Il est bien évident que ce mode de réalisation peut aussi faire l'objet de nombreuses
variantes. Il est ainsi facilement envisageable de réaliser une montre dans laquelle
le départ et l'arrêt sont respectivement commandés lors de l'entrée et de la sortie
dans l'entreprise. A cet effet, la montre est munie d'un transpondeur qui reçoit un
signal d'un émetteur disposé à l'entrée du bâtiment et émet, en retour, un signal
d'identification. Dès lors que la personne est identifiée par l'émetteur, ce dernier
peut envoyer à sa montre toutes les informations nécessaires, notamment le temps de
travail effectivement fait et l'avance ou le retard par rapport au plan de travail.
Ces informations peuvent alors être comparées avec les compteurs 62 et 64 qui sont
mis en phase et, avec eux, les aiguilles 16 et 60.
[0054] Les échelles 20 et 58, respectivement associées aux aiguilles 16 et 60, pourraient
avantageusement être ajustées en fonction des situations particulières de chacun,
par exemple, en utilisant comme cadran une cellule d'affichage à cristaux liquides.
Il serait alors possible modifier le nombre de jours de l'échelle 20, ou encore le
nombre d'heures de décalage, en plus ou en moins, qu'il est autorisé à avoir, ce qui
modifie alors l'échelle 58.
[0055] Pour mieux comprendre comment fonctionne l'électronique de commande de la montre,
la figure 7 représente un exemple de logique utilisable pour commander le microprocesseur
32.
[0056] Le cycle débute par un signal, provenant, par exemple du compteur 26, appelé signal
d'horloge. Le microprocesseur 32 détermine tout d'abord, en 100, si le jour courant
est compris entre 1 et 5. Cela signifie, alors, que ce jour est ouvrable et qu'en
conséquence le dispositif selon l'invention doit être mis à contribution. Si la réponse
est négative, la journée en cours est un congé et le microprocesseur 32 reçoit, en
102, un ordre lui demandant de se mettre en attente. Passé ce moment d'attente, il
recommence par effectuer l'opération d'interrogation en 100.
[0057] Si la réponse est positive, le microprocesseur 32 examine dans quelle plage horaire
de la journée se situe le temps
t courant. Ces plages sont définies par les instants T
0 et T
1, qui correspondent respectivement au début et la fin du travail du matin, et T
2 et T
3, qui correspondent au début et à la fin du travail de l'après-midi.
[0058] Plus précisément, le microprocesseur 32 vérifie en 104 que le temps courant est supérieur
à T
0. Si ce n'est pas le cas, il se met en attente en 106. Si le temps courant est plus
grand que T
0, il vérifie, ensuite en 108, qu'il est plus petit que T
1. Tant que c'est le cas, le microprocesseur 32 donne, en 110, l'ordre au moteur 38
d'avancer de un pas. Le microprocesseur 32 se met ensuite en attente, en 112, pendant
un temps correspondant à l'angle parcouru par l'aiguille 16. Lorsque le temps T
1 est atteint, cela signifie que la pause de midi est arrivée. Le microprocesseur 32
vérifie alors, en 114, que le temps courant est plus grand que T
2. Tant que ce n'est pas le cas, le microprocesseur 32 se met en attente en 116 avant
de s'interroger une nouvelle fois.
[0059] Lorsque T
2 est atteint, cela signifie que l'aiguille 16 doit reprendre son cheminement jusqu'au
temps T
3 ou jusqu'à atteindre le sommet du pentagone correspondant à la journée écoulée. Cela
revient donc à vérifier, en 118, que le contact 44 n'est pas fermé et, en 120, que
t est plus petit que T
3.
[0060] Si la réponse est positive à ces deux questions, le microprocesseur 32 donne au moteur
38, en 122, l'ordre d'avancer de un pas. Le cycle se met alors en attente, en 124,
comme pour le cycle du temps de travail de la matinée.
[0061] Si le contact 44 se ferme avant que le temps T
3 ne soit atteint, cela signifie que la partie mécanique du dispositif est en avance
sur l'électronique. Ce décalage est corrigé en arrêtant l'entraînement du moteur.
[0062] Si le contact 44 n'est pas fermé lorsque le temps T
3 est atteint, cela signifie que le décalage est dans l'autre sens. Il est corrigé
en donnant, en 126, des ordres au moteur 38 d'avancer jusqu'à ce que ce contact 44
se ferme, c'est-à-dire que le signal logique soit égal à 1. Le microprocesseur 32
retourne alors au point de départ, après s'être mis en attente, pour reprendre un
nouveau cycle.
[0063] Les montres correspondant aux autres modes de réalisations évoqués ci-dessus peuvent
être commandés selon les mêmes principes, les questions logiques définissant le départ
et l'arrêt de l'aiguille 16 étant modifiées en fonction des options choisies.
[0064] En outre et par des modifications facilement accessibles à l'homme du métier, il
est possible d'envisager encore de nombreuses autres variantes. L'aiguille 16 pourrait,
par exemple, être utilisée pour afficher un temps chronométré. L'adjonction d'un indicateur
sonore permettrait d'indiquer, par exemple le début et la fin du temps de travail.
Par une simple opération de sélection de fonctions, il serait alors aussi possible
d'utiliser l'aiguille 16 comme indicateur d'heure d'alarme.
[0065] II est, en outre, bien sûr possible d'afficher également le jour de la semaine, du
mois, ainsi que les temps relatifs au travail effectué sur des durées plus longues
ou plus courtes que la semaine.
1. Montre comportant:
- un mouvement électronique comprenant un circuit de commande (24, 26, 32) et un moteur
(28) piloté par ledit circuit, et
- des moyens d'affichage du temps comprenant un cadran (10) et au moins deux aiguilles
(12, 14) entraînées par ledit moteur (28) et se déplaçant devant ledit cadran pour
indiquer les heures et les minutes,
caractérisée:
- en ce qu'elle comporte, en outre, un deuxième moteur (38) piloté par le circuit de commande,
et une aiguille supplémentaire (16) entraînée par ce deuxième moteur, et
- en ce que ledit circuit est agencé de manière à ce que le deuxième moteur (38) fasse parcourir
à cette aiguille (16) un cycle complet en une semaine, dans une alternance de périodes
d'arrêt et d'affichage de l'écoulement du temps entre deux instants donnés correspondant
respectivement au début et. à la fin de la journée de travail.
2. Montre selon la revendication 1, caractérisée en ce que le cadran (10) est divisé en cinq secteurs et en ce que le circuit de commande (32) est agencé pour faire parcourir à l'aiguille supplémentaire
(16) un secteur par jour du lundi au vendredi puis à la laisser au repos le samedi
et le dimanche.
3. Montre selon la revendication 1, caractérisée en ce que le cadran (10) est divisé en sept secteurs et en ce que le circuit de commande (32) est agencé pour faire parcourir à l'aiguille supplémentaire
(16) un secteur par jour du lundi au dimanche.
4. Montre selon la revendication 3, caractérisée en ce que les secteurs correspondant au samedi et au dimanche sont plus petits que les cinq
autres.
5. Montre selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisée en ce que le circuit de commande (32) est agencé pour que, le samedi et le dimanche, l'aiguille
supplémentaire (16) reste immobile sur le secteur correspondant.
6. Montre selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (48, 50) pour permettre à l'utilisateur d'introduire dans
le circuit de commande (32, 33) les instants de début et de fin de travail qui déterminent
automatiquement le démarrage et l'arrêt de l'aiguille supplémentaire (16).
7. Montre selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (48, 72) pour permettre à l'utilisateur de déterminer lui-même
les instants de démarrage et d'arrêt de l'aiguille supplémentaire.
8. Montre selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens pour introduire à distance dans le circuit de commande les
instants de début et de fin de travail qui déterminent automatiquement le démarrage
et l'arrêt de l'aiguille supplémentaire (16).
9. Montre selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens pour fournir à l'utilisateur une indication du total des
heures de travail effectuées sur une période donnée.
10. Montre selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (58, 60) pour fournir à l'utilisateur une indication de l'écart
entre le total des heures de travail effectuées sur une période donnée et un nombre
d'heures de référence.
1. Watch including:
• an electronic movement including a control circuit (24, 26, 32) and a motor (28)
driven by said circuit, and
• time display means including a dial (10) and at least two hands (12, 14) driven
by said motor (28) and moving above said dial to indicate the hours and minutes,
characterised:
• in that it further includes a second motor (38) driven by the control circuit, and an additional
hand (16) driven by said second motor, and
• in that said circuit is arranged so that the second motor (38) makes said hand (16) cover
one complete cycle in one week, in alternate stop periods and display periods of a
time between two given instants corresponding respectively to the beginning and the
end of the working day..
2. Watch according to claim 1, characterised in that the dial (10) is divided into five sectors and in that the control circuit (32) is arranged to make the additional hand (16) cover one sector
per day from Monday to Friday then to leave it idle on Saturday and Sunday.
3. Watch according to claim 1, characterised in that the dial (10) is divided into seven sectors and in that the control circuit (32) is arranged to make the additional hand (16) cover one sector
per day from Monday to Sunday.
4. Watch according to claim 3, characterised in that the sectors corresponding to Saturday and Sunday are smaller than the other five.
5. Watch according to any of claims 3 to 4, characterised in that the control circuit (32) is arranged so that, on Saturday and Sunday, the additional
hand (16) remains immobile on the corresponding sector.
6. Watch according to claim 1, characterised in that it includes means (48, 50) allowing the user to introduce into the control circuit
(32, 33) the instants at which work begins and ends which automatically determine
the starting and stopping of the additional hand (16).
7. Watch according to claim 1, characterised in that it includes means (48, 72) allowing the user himself to determine the instants at
which the additional hand starts and stops.
8. Watch according to claim 1, characterised in that it includes means for introducing into the control circuit, from a distance, the
instants at which work begins and ends which automatically determine the starting
and stopping of the additional hand (16).
9. Watch according to any of claims 7 and 8, characterised in that it includes means for providing the user with an indication of the total number of
hours worked over a given period.
10. Watch according to any of claims 7 and 8, characterised in that it includes means (58, 60) for providing the user with an indication of the difference
between the total number of hours worked over a given period and a reference number
of hours.
1. Uhr mit:
- einem elektronischen Uhrwerk, das einen Steuerschaltkreis (24, 26, 32) und einen
Motor (28) umfasst, der vom Schaltkreis gesteuert wird, und
- Mitteln zum Anzeigen der Zeit, die ein Zifferblatt (10) und mindestens zwei Zeiger
(12, 14) umfassen, die vom Motor (28) angetrieben werden und sich vor dem Zifferblatt
verstellen, um die Stunden und die Minuten anzuzeigen,
dadurch gekennzeichnet,
- dass sie außerdem einen zweiten Motor (38) umfasst, der vom Steuerschaltkreis gesteuert
wird, und einen zusätzlichen Zeiger (16), der von diesem zweiten Motor angetrieben
wird, und
- dass der Schaltkreis so eingerichtet ist, dass der zweite Motor (38) diesen Zeiger (16)
einen kompletten Zyklus in einer Woche mit einem Wechseln von Stillstands- und Anzeigeperioden
der Zeit zwischen zwei bestimmten Zeitpunkten durchlaufen lässt, welche jeweils dem
Anfang und dem Ende des Arbeitstages entsprechen.
2. Uhr nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass das Zifferblatt (10) in fünf Sektoren unterteilt ist und dass der Steuerschaltkreis
(32) so eingerichtet ist, dass er den zusätzlichen Zeiger (16) pro Tag von Montag
bis Freitag einen Sektor durchlaufen lässt und ihn dann am Samstag und Sonntag ruhen
lässt.
3. Uhr nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass das Zifferblatt (10) in sieben Sektoren unterteilt ist und dass der Schaltkreis (32)
so eingerichtet ist, dass er den zusätzlichen Zeiger (16) von Montag bis Sonntag je
einen Sektor durchlaufen lässt.
4. Uhr nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass die Sektoren, die dem Samstag und dem Sonntag entsprechen, kleiner sind als die fünf
anderen.
5. Uhr nach einem der Ansprüche 3 und 4, dadurch gekennzeichnet, dass der Steuerschaltkreis (32) so eingerichtet ist, dass der zusätzliche Zeiger (16)
am Samstag und am Sonntag auf dem entsprechenden Sektor stehen bleibt.
6. Uhr nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass sie Mittel (48, 50) umfasst, die es dem Benutzer erlauben, in den Steuerschaltkreis
(32, 33) die Zeitpunkte des Anfangs und des Endes der Arbeit einzugeben, die automatisch
das Starten und das Stoppen des zusätzlichen Zeigers (16) bestimmen.
7. Uhr nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass sie Mittel (48, 72) umfasst, die es dem Benutzer erlauben, selbst die Zeitpunkte
des Startens und des Stoppens des zusätzlichen Zeigers festzulegen.
8. Uhr nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass sie Mittel umfasst, um dezentral in den Steuerschaltkreis die Zeitpunkte des Anfangs
und des Endes der Arbeit einzugeben, die automatisch das Starten und das Stoppen des
zusätzlichen Zeigers (16) bestimmen.
9. Uhr nach einem der Ansprüche 7 und 8, dadurch gekennzeichnet, dass sie Mittel umfasst, um dem Benutzer einen Hinweis auf die Summe der in einer bestimmten
Periode durchgeführten Arbeitsstunden zu liefern.
10. Uhr nach einem der Ansprüche 7 und 8, dadurch gekennzeichnet, dass sie Mittel (58, 60) umfasst, um dem Benutzer einen Hinweis auf den Unterschied zwischen
der Summe der in einer bestimmten Periode durchgeführten Arbeitsstunden und einer
Referenzstundenanzahl zu liefern.