Domaine technique
[0001] L'invention concerne une sécheuse-repasseuse dans laquelle le linge est repassé entre
une cuvette de repassage chauffante et un rouleau tournant.
[0002] La sécheuse-repasseuse selon l'invention peut être utilisée dans tous les cas où
des quantités relativement importantes de linge doivent être repassées fréquemment.
Ainsi et uniquement à titre d'exemple, une telle machine peut être utilisée dans les
établissements hospitaliers, les maisons de retraite, les pensions, les hôtels, les
restaurants, etc..
Etat de la technique
[0003] Dans les sécheuses-repasseuses à cuvette, le repassage du linge est effectué entre
une cuvette de repassage métallique, en forme de secteur cylindrique d'axe généralement
horizontal, et un rouleau presseur, recouvert de feutrine, dont l'axe est confondu
avec celui de la cuvette et dont la partie inférieure est en appui sur ladite cuvette.
Lorsque la machine est en fonctionnement, le rouleau presseur est entraîné en rotation
autour de son axe. Par conséquent, les pièces de linge à repasser introduites entre
la cuvette et le rouleau, d'un côté de la machine, ressortent de l'autre côté.
[0004] Pour que le repassage du linge s'effectue dans les meilleures conditions possibles,
la cuvette de repassage est dotée de moyens de chauffage. Selon les machines, ces
moyens de chauffage peuvent être soit totalement intégrés à la machine, soit placés
à l'extérieur de celle-ci.
[0005] Lorsque les moyens de chauffage de la cuvette de repassage sont intégrés à la sécheuse-repasseuse,
ils peuvent être de différents types, selon les machines. Ainsi, ces moyens de chauffage
peuvent notamment être constitués par des rampes à gaz, des résistances électriques,
des dispositifs de chauffage infrarouge, etc..
[0006] Les machines de ce type présentent l'avantage d'être simples et peu coûteuses et
de présenter un excellent rendement.
[0007] En revanche, elles ont pour inconvénient que la cuvette est chauffée de manière uniforme
sur toute sa longueur, quelles que soient les zones où les pièces de linge sont introduites
lors du repassage. Par conséquent, après le repassage d'une pièce de linge dans une
zone donnée de la cuvette de repassage, cette zone se trouve à une température inférieure
à la valeur requise pour le repassage, alors que les autres zones de la cuvette, qui
continuent à être chauffées, se trouvent au contraire à une température supérieure
à cette valeur. Par conséquent, la pièce de linge suivante sera mal repassée si elle
est introduite dans la même zone que la précédente ou brûlée si elle est introduite
dans une zone différente. En effet, le gradient thermique s'accroît encore si plusieurs
pièces de linge sont introduites successivement sensiblement dans la même zone.
[0008] Les sécheuses-repasseuses dans lesquelles la cuvette de repassage est chauffée par
des moyens situés à l'extérieur de la machine utilisent un fluide caloporteur. Ce
fluide caloporteur est chauffé dans une chaudière située à l'extérieur de la machine,
avant d'être acheminé dans la cuvette par une pompe également placée à l'extérieur
de la machine.
[0009] A l'inverse des sécheuses-repasseuses dans lesquelles les moyens de chauffage de
la cuvette sont intégrés dans la machine, les sécheuses-repasseuses à fluide caloporteur
permettent d'assurer une bonne répartition de la chaleur sur toute la longueur de
la cuvette, quelles que soient les zones dans lesquelles sont introduites les pièces
de linge.
[0010] En revanche, ces machines ont pour inconvénients de nécessiter des installations
extérieures lourdes, coûteuses et complexes.
[0011] Lorsque plusieurs sécheuses-repasseuses sont placées dans un même bâtiment, ces inconvénients
conduisent parfois les utilisateurs à alimenter simultanément ces machines en fluide
caloporteur à partir d'un circuit unique intégrant une seule chaudière et une seule
pompe. Toutefois, de telles installations ne sont possible que lorsqu'on utilise simultanément
plusieurs sécheuses-repasseuses et elles restent plus coûteuses et plus complexes
que les installations utilisant des machines à chauffage intégré.
[0012] On connaît du document DE 860 940 une machine à repasser comprenant un rouleau et
une cuvette chauffée par des brûleurs à gaz. La cuvette comporte deux parois entre
lesquelles est formée une chambre remplie d'huile ou de graisse à l'état statique.
[0013] Par ailleurs, on connaît du document EP 0 332 840 une cuvette de machine à repasser
dont la paroi est doublée extérieurement de façon à former une chambre remplie d'un
fluide caloporteur. Des cloisons parallèles à l'axe de la cuvette délimitent un trajet
en chicane à l'intérieur de la chambre. On fait circuler le fluide selon ce trajet,
après l'avoir chauffé à l'extérieur de la chambre d'une manière non décrite.
Exposé de l'invention
[0014] L'invention a précisément pour objet une sécheuse-repasseuse à cuvette chauffante,
dont la conception originale lui permet de bénéficier à la fois des avantages de coût
et de rendement propres aux machines à chauffage intégré et des avantages de répartition
uniforme de la chaleur sur toute la longueur de la cuvette des machines utilisant
un chauffage par fluide caloporteur.
[0015] Conformément à l'invention, ce résultat est obtenu au moyen d'une sécheuse-repasseuse
comprenant une cuvette de repassage en forme de secteur cylindrique la cuvette comportant
une paroi intérieure apte à venir en contact avec du linge à repasser, et une paroi
extérieure doublant extérieurement, à distance, la paroi intérieure, de façon à délimiter
avec ladite paroi intérieure une chambre fermée remplie d'un fluide caloporteur, la
sécheuse-repasseuse comprenant de plus des moyens de chauffage de la paroi intérieure,
placés à l'extérieur de la chambre fermée de façon à chauffer directement la paroi
extérieure, le fluide caloporteur étant apte à transmettre à la paroi intérieure la
chaleur produite par les moyens de chauffage, caractérisée en ce que des moyens de
brassage sont aptes à créer une circulation du fluide caloporteur à l'intérieur de
ladite chambre, les moyens de brassage comprenant des cloisons disposées en chicane
dans la chambre fermée, pour délimiter entre les parois intérieure et extérieure un
trajet en va-et-vient sensiblement parallèle à un axe dudit secteur cylindrique, et
des moyens d'entraînement pour faire circuler le fluide caloporteur selon ledit trajet.
[0016] La machine selon l'invention présente des moyens de chauffage intégrés. Elle bénéficie
ainsi des avantages économiques et de l'excellent rendement propres à ce type de machine.
[0017] Par ailleurs, l'utilisation d'un fluide caloporteur mis en circulation par des moyens
de brassage également intégrés à la machine permet d'assurer une répartition efficace
de la chaleur sur toute la longueur de la cuvette de repassage, comme dans les machines
utilisant une chaudière extérieure.
[0018] Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la paroi intérieure de la cuvette
est avantageusement réalisée en acier inoxydable et la paroi extérieure en acier ordinaire.
Brève description des dessins
[0019] On décrira à présent, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation préféré
de l'invention, en se référant aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en coupe transversale qui représente très schématiquement
une sécheuse-repasseuse conforme à l'invention ;
- la figure 2 est une vue en coupe transversale, représentant schématiquement à plus
grande échelle, la cuvette de repassage de la machine de la figure 1 et les moyens
de chauffage associés ; et
- la figure 3 est une vue en perspective, avec arrachement partiel, représentant la
cuvette de repassage.
Description détaillée d'un mode de réalisation préféré
[0020] Comme l'illustre très schématiquement la figure 1, la sécheuse-repasseuse selon l'invention
comprend principalement une cuvette de repassage 10 et un rouleau 12 recouvert de
feutrine. Ce type de machine est bien connu de l'homme du métier, de sorte que seules
les caractéristiques nécessaires à une bonne compréhension de l'invention seront décrites.
[0021] La cuvette de repassage 10 est montée sur un châssis fixe (non représenté). Elle
est réalisée en un métal tel que de l'acier inoxydable et présente, conformément à
l'invention, une structure particulière qui sera décrite ultérieurement. De façon
générale, la cuvette de repassage 10 présente la forme d'un secteur cylindrique dont
l'axe 14 est sensiblement horizontal et dont la partie en creux est tournée vers le
haut.
[0022] Le rouleau 12 se présente sous la forme d'un cylindre creux dont la surface périphérique
extérieure est recouverte de feutrine. Le rouleau 12 est monté coaxialement à la cuvette
10. Il est supporté par le châssis de la machine, de façon à pouvoir tourner autour
de l'axe 14. Un motoréducteur (non représenté) permet d'entraîner le rouleau 12 en
rotation autour de son axe 14 dans le sens des flèches sur la figure 1. En outre,
des moyens élastiques (non représentés), interposés entre le châssis et la cuvette
10, appliquent cette dernière contre la partie basse du cylindre 12.
[0023] Dans les sécheuses-repasseuses de ce type, les pièces de linge à repasser sont introduites
l'une après l'autre d'un côté de la machine (à gauche sur la figure 1) entre la cuvette
10 et le rouleau 12. Chaque pièce de linge sort repassée de la machine du côté opposé
(à droite sur la figure 1).
[0024] Comme on l'a représenté schématiquement sur la figure 1, la sécheuse-repasseuse selon
l'invention comprend également des moyens de chauffage 16 de la cuvette de repassage
10, intégrés à la machine. Ces moyens de chauffage 16 peuvent être constitués par
tout moyen de chauffage utilisé habituellement sur les sécheuses-repasseuses à cuvette
à chauffage intégré. Ainsi, et uniquement à titre d'exemple, il peut s'agir de rampes
à gaz, de résistances électriques, de dispositifs infrarouge, etc..
[0025] Comme l'illustre plus en détails la figure 2, la cuvette de repassage 10 comprend,
conformément à l'invention, deux parois parallèles, distantes l'une de l'autre de
façon à délimiter entre elles une chambre fermée d'épaisseur sensiblement uniforme.
[0026] De façon plus précise, la cuvette 10 comprend une paroi intérieure 18, en forme de
secteur cylindrique, réalisée de préférence en acier inoxydable. La surface intérieure
20 de la paroi intérieure 18 est une surface lisse qui vient directement en contact
avec le linge à repasser. Cette paroi 18 est, de préférence, relativement mince. A
titre d'illustration nullement limitative, la paroi intérieure 18 peut présenter une
épaisseur comprise entre 1,5 mm et 2 mm, selon la taille de la machine.
[0027] La cuvette de repassage 10 comprend également une paroi extérieure 22 qui double
la paroi intérieure 18, du côté de sa face inférieure convexe, à distance de celle-ci.
La distance sensiblement uniforme séparant les parois 18 et 22 peut être, par exemple,
d'environ 5 mm. La paroi extérieure 22 est réalisée en un métal tel que de l'acier
ordinaire. Elle est sensiblement plus épaisse que la paroi intérieure 18. Ainsi, l'épaisseur
de la paroi extérieure varie, par exemple, entre 4 mm et 6 mm selon la taille de la
machine.
[0028] La paroi intérieure 18 est fixée sur la face supérieure de la paroi extérieure 2
par l'intermédiaire de deux cales rectilignes 24a disposées le long des bords longitudinaux
des deux parois et de deux cales en arc de cercle 24b (figure 3) disposées le long
des bords arqués des deux parois. Les cales 24a et 24b peuvent notamment être soudées
sur la face supérieure de la paroi extérieure 22, après quoi les bords de la paroi
intérieure 18 sont eux-mêmes soudés sur les cales 24a, 24b.
[0029] On délimite ainsi entre les parois 18 et 22 une chambre fermée 26, étanche vis-à-vis
de l'extérieur. Cette chambre 26 est remplie au moins en partie d'un fluide caloporteur.
Ce fluide caloporteur peut être constitué par tout fluide utilisé habituellement dans
les sécheuses-repasseuses dont la cuvette est chauffée par un fluide caloporteur.
Ce fluide est, par exemple et de façon non limitative, un liquide tel que de l'huile.
Pour tenir compte des dilatations thermiques du fluide caloporteur contenu dans la
chambre 26, celle-ci peut être mise en communication avec un vase d'expansion (non
représenté) également intégré à la machine.
[0030] Comme l'illustre schématiquement la figure 2, les moyens de chauffage 16 sont placés
à l'extérieur de la cuvette 10, en dessous de celle-ci et à proximité immédiate de
la paroi 22. Les moyens de chauffage 16 chauffent donc directement la paroi extérieure
épaisse 22 de la cuvette. La chaleur est ensuite transmise à la paroi intérieure mince
18 par le fluide caloporteur contenu dans la chambre 26.
[0031] Pour que la chaleur soit uniformément répartie sur la face intérieure 20 de la paroi
18, lors du repassage, la sécheuse-repasseuse conforme à l'invention comprend, en
outre, des moyens de brassage également intégrés à la machine. Ces moyens de brassage
sont agencés de façon à créer une circulation du fluide caloporteur à l'intérieur
de la chambre 26, à la fois parallèlement à l'axe 14 de la cuvette, afin d'homogénéiser
la température, et entre les parois 22 et 18, afin de transmettre à la paroi intérieure
18 la chaleur dégagée par les moyens de chauffage 16. Un mode de réalisation des moyens
de brassage va à présent être décrit à titre d'exemple en se référant à la figure
3.
[0032] Sur cette figure, on voit que les moyens de brassage comprennent à la fois des cloisons
disposées dans la chambre 26 et des moyens d'entraînement 30, tels qu'une pompe, pour
faire circuler le fluide caloporteur selon un trajet délimité par les cloisons.
[0033] De façon plus précise, les cloisons précitées comprennent une cloison en arc de cercle
28a, qui s'étend à proximité de l'une des cales en arc de cercle 24b, parallèlement
à celle-ci, de façon à délimiter avec celle-ci un canal 32 en arc de cercle. Ce canal
32 est divisé en deux parties de même longueur par une cloison 28b, orientée parallèlement
à l'axe 14 du secteur cylindrique formé par la cuvette. Les cloisons précitées comprennent
de plus une série de cloisons rectilignes 28c, orientées parallèlement les unes aux
autres selon l'axe 14 du secteur cylindrique formé par la cuvette. Ces cloisons rectilignes
28c sont régulièrement réparties entre les deux cales rectilignes 24a, de façon à
délimiter entre elles, et avec ces dernières, des canaux rectilignes 34. Une sur deux
des cloisons rectilignes 28c est raccordée à la cloison en arc de cercle 28a et interrompue
à une certaine distance de la cale en arc de cercle 24b la plus éloignée de cette
cloison 28a. Les autres cloisons rectilignes 28c sont raccordées à cette dernière
cale en arc de cercle 24b et interrompues à une certaine distance de la cloison en
arc de cercle 28a. En outre, parmi les cloisons rectilignes 28c raccordées à la cloison
en arc de cercle 28a, on trouve les deux cloisons 28c les plus proches des cales rectilignes
24a, et la cloison en arc de cercle 28a est interrompue entre ces deux cloisons 28c
et les cales 24a. Par conséquent, les deux parties du canal en arc de cercle 32 séparées
par la cloison 28b communiquent respectivement avec les deux canaux rectilignes 34
adjacents aux cales rectilignes 24a.
[0034] On délimite ainsi, entre les parois 18 et 22, un trajet en va-et-vient orienté parallèlement
à l'axe 14 du secteur cylindrique formé par la cuvette.
[0035] La pompe 30 est reliée à chacune des deux parties du canal 32, de part et d'autre
de la cloison 28b, respectivement par une tuyauterie d'aspiration 36 et une tuyauterie
de refoulement 38.
[0036] Lorsque la pompe 30 est actionnée, une circulation du fluide hydraulique est ainsi
engendrée dans la chambre 26, selon le trajet illustré par des flèches sur la figure
3. Ce trajet, délimité par les cloisons 28a, 28b et 28c, se caractérise principalement
par un mouvement de va-et-vient du fluide parallèlement à l'axe 14 du secteur cylindrique
formé par la cuvette 10, pratiquement sur toute la longueur de celle-ci.
[0037] Il est à noter que les cloisons 28a, 28b et 28c présentent une hauteur de préférence
sensiblement égale à celle des cales 24a, 24b, c'est-à-dire sensiblement égale à l'épaisseur
de la chambre 26. Cet agencement permet d'éviter toute circulation du fluide caloporteur
autre que celle imposée par les cloisons. Cet agencement permet aussi aux cloisons
28a, 28b et 28c de servir d'appui à la paroi intérieure 18, relativement mince. La
géométrie cylindrique de la surface intérieure 20 de la paroi 18 est ainsi préservée
en dépit de l'épaisseur relativement faible de cette paroi.
[0038] Grâce aux caractéristiques qui viennent d'être décrites, la sécheuse-repasseuse conforme
à l'invention permet de garantir une excellente qualité de repasseuse du fait que
la chaleur est uniformément répartie sur toute la surface de la cuvette par le fluide
caloporteur en mouvement.
[0039] De plus, la machine conforme à l'invention est une machine simple et de coût relativement
limité, du fait qu'elle ne nécessite pas l'utilisation d'une chaudière extérieure.
[0040] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être
décrit à titre d'exemple. Ainsi, les moyens de brassage permettant de mettre en circulation
le fluide de refroidissement dans la chambre 26 peuvent être différents des moyens
décrits. Il en est de même des épaisseurs relatives des deux parois de la cuvette
et des moyens pour relier ces parois l'une à l'autre en délimitant entre elles une
chambre fermée. On peut notamment envisager que les cloisons soient réalisées dans
une tôle mince, emboutie, placée entre les cloisons 18 et 22.
1. Sécheuse-repasseuse comprenant une cuvette de repassage (10) en forme de secteur cylindrique,
la cuvette (10) comportant une paroi intérieure (18) apte à venir en contact avec
du linge à repasser, et une paroi extérieure (22) doublant extérieurement, à distance,
la paroi intérieure (18), de façon à délimiter avec ladite paroi intérieure (18) une
chambre fermée (26) remplie d'un fluide caloporteur, la sécheuse-repasseuse comprenant
de plus des moyens de chauffage (16) de la paroi intérieure (18), placés à l'extérieur
de la chambre fermée (26) de façon à chauffer directement la paroi extérieure (22),
le fluide caloporteur étant apte à transmettre à la paroi intérieure (18) la chaleur
produite par les moyens de chauffage (16), caractérisée en ce que des moyens de brassage (28a, 28b, 28c, 30) sont aptes à créer une circulation du
fluide caloporteur à l'intérieur de ladite chambre (26), les moyens de brassage comprenant
des cloisons (28a, 28b, 28c) disposées en chicane dans la chambre fermée (26), pour
délimiter entre les parois intérieure (18) et extérieure (22) un trajet en va-et-vient
sensiblement parallèle à un axe (14) dudit secteur cylindrique, et des moyens d'entraînement
(30) pour faire circuler le fluide caloporteur selon ledit trajet.
2. Sécheuse-repasseuse selon la revendication 1, dans laquelle les cloisons (28a, 28b,
28c) ont une hauteur sensiblement égale à l'épaisseur de la chambre fermée (26), de
façon à servir d'appui à la paroi intérieure (18).
3. Sécheuse-repasseuse selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle
la paroi intérieure (18) est réalisée en acier inoxydable et la paroi extérieure (22)
en acier ordinaire.
4. Sécheuse-repasseuse selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle
la paroi intérieure (18) est moins épaisse que la paroi extérieure (22).
1. Trockner-Bügelvorrichtung mit einer Bügelmulde (10) in Form eines Zylindersektors,
wobei die Mulde (10) eine Innenwand (18), die mit zu bügelnder Wäsche in Kontakt kommen
kann, sowie eine Außenwand (22), welche außen im Abstand die Innenwand (18) doppelt,
um mit der Innenwand (18) eine mit einem wärmeübertragenden Fluid gefüllte geschlossene
Kammer (26) zu umgrenzen, umfasst, wobei die Trockner-Bügelvorrichtung außerdem Heizmittel
(16) der Innenwand (18) umfasst, die außerhalb der geschlossenen Kammer (26) angeordnet
sind, um die Außenwand (22) direkt zu beheizen, und das wärmeübertragende Fluid die
von den Heizmitteln (16) erzeugte Wärme direkt auf die Innenwand (18) übertragen kann,
dadurch gekennzeichnet, dass Mischmittel (28a,28b,28c,30) eine Zirkulation des wärmeübertragenden Fluids im Inneren
der Kammer (26) erzeugen können, wobei die Mischmittel Wände (28a,28b,28c), die als
Hindernisse bzw. Ablenkplatten in der geschlossenen Kammer (26) angeordnet sind, um
zwischen den Innenwänden (18) und Außenwänden (22) eine Hin- und Herbewegungsstrecke
im wesentlichen parallel zu einer Achse (14) des Zylindersektors festzulegen, sowie
Antriebsmittel (30), um das wärmeübertragende Fluid entlang der Strecke zirkulieren
zu lassen, aufweisen.
2. Trockner-Bügelvorrichtung nach Anspruch 1, wobei die Wände (28a,28b,28c) eine der
Dicke der geschlossenen Kammer (26) im wesentlichen gleiche Höhe aufweisen, so dass
sie als Stütze für die Innenwand (18) dienen.
3. Trockner-Bügelvorrichtung nach einem der vorangehenden Ansprüche, wobei die Innenwand
(18) aus rostfreiem Stahl und die Außenwand (22) aus gewöhnlichem Stahl hergestellt
ist.
4. Trockner-Bügelvorrichtung nach einem der vorangehenden Ansprüche, wobei die Innenwand
(18) dünner ist als die Außenwand (22).
1. Dryer-ironer comprising an ironing cup (10) in the form of a cylindrical sector, the
cup (10) having an inner wall (18) able to come into contact with the laundry to be
ironed, and an outer wall (22) externally remotely duplicating the inner wall (18),
so as to define with the latter a sealed chamber (26) filled with a heat transfer
fluid, the dryer-ironer also comprising means (16) for heating the inner wall (18)
placed outside the sealed chamber (26) so as to directly heat the outer wall (22),
the heat transfer fluid being able to transmit to the inner wall (18) the heat produced
by the heating means (16), characterized in that stirring means (28a, 28b, 28c, 30) are able to create a circulation of the heat transfer
fluid within said chamber (26), the stirring means comprising partitions (28a, 28b,
28c) arranged in staggered manner in the sealed chamber (26), so as to define between
the inner and outer walls (18, 22) a reciprocating path substantially parallel to
an axis (14) of said cylindrical sector and driving means (30) for circulating the
heat transfer fluid along said path.
2. Dryer-ironer according to claim 1, wherein the partitions (28a, 28b, 28c) have a height
substantially equal to the thickness of the sealed chamber (26), so as to serve as
a support for the inner wall (18).
3. Dryer-ironer according to any one of the preceding claims, wherein the inner wall
(18) is made from stainless steel and the outer wall (22) of ordinary steel.
4. Dryer-ironer according to any one of the preceding claims, wherein the inner wall
(18) is thinner than the outer wall (22).