[0001] La présente invention a pour objet un bigoudi permettant notamment la mise en forme
d'une mèche de cheveux sans pour autant traiter une portion de cette mèche proche
de la racine.
[0002] Dans l'état de la technique, on connaît classiquement des bigoudis formés d'une armature,
généralement cylindrique, autour de laquelle on enroule une mèche de cheveux, une
pique étant enfoncée au travers de la mèche enroulée tout en traversant ladite armature
en vue de maintenir l'enroulement de ladite mèche. Un problème posé par ces bigoudis
apparaît notamment lorsque l'on cherche à enrouler une mèche de cheveux longs sur
un tel bigoudi. En effet, si on enroule toute la mèche sur un même bigoudi, alors
il faut enrouler la mèche en plusieurs épaisseurs. Mais cette disposition surenroulée
de la mèche sur elle-même nuit à la pénétration du produit qui lui est ensuite appliqué.
De fait, pour enrouler une mèche de cheveux longs et permettre une bonne pénétration
du produit dans la mèche de cheveux enroulés, généralement on enroule successivement
la mèche sur plusieurs bigoudis, les uns à la suite des autres le long de la mèche.
Le nombre de bigoudis à mettre en oeuvre est alors multiplié par deux ou trois, et
le temps de manipulation en est d'autant augmenté.
[0003] On connaît de nombreuses variantes de bigoudis, et notamment du document US-5,483,980,
on connaît un bigoudi comportant une armature cylindrique autour de laquelle une mèche
peut être enroulée, une coque hémicylindrique étant articulée à une extrémité de cette
armature de manière à pouvoir être rabattue le moment venu contre le pourtour extérieur
de l'armature cylindrique. Le maintien de la position repliée de cette coque sur l'armature
est obtenu par un repliement supplémentaire d'un organe rigide déformable, dépassant
de l'autre extrémité de l'armature.
[0004] Par ailleurs, dans les cas où l'utilisatrice souhaite avoir une chevelure bouclée
avec un effet "naturel", sans effet gonflant de la masse de cheveux sur le dessus
de la tête, il faut que les cheveux implantés sur le dessus de la tête soient enroulés
sur une longueur n'allant pas jusqu'aux racines. A cet effet, l'enroulement commence
de préférence depuis la pointe de la mèche et s'arrête à distance des racines ou inversement
se termine respectivement à distance de ces racines. Les bigoudis pendent alors respectivement
aux extrémités des portions non enroulées, proches des racines, de ces mèches. Les
bigoudis sont disposés tout autour du dessus du crâne, exagérant le pourtour de la
calotte crânienne. En effet, les portions non enroulées ne doivent pas être bouclées,
et les bigoudis ne doivent pas être ramenés sur le dessus de la tête lorsque l'on
cherche cet effet "naturel". De ce fait, la disposition des bigoudis autour du visage
ne donne pas une allure attrayante à la personne ainsi coiffée de bigoudis pendant
tout le temps de pause de ces bigoudis.
[0005] Par ailleurs, pour les utilisatrices ayant les cheveux longs, le poids de chaque
bigoudi enroulé de surcroît par la portion de mèche correspondante génère une traction
sur les racines de ces mèches, ce qui provoque un inconfort notoire chez ces utilisatrices
aux cheveux longs.
[0006] On connaît en particulier des bigoudis présentant de tels inconvénients des documents
US-2 374 860, FR-2 146 690, US-2 008656 et FR-988 142.
[0007] L'invention a pour objet de résoudre au moins l'un des problèmes énoncés ci-dessus
en proposant un bigoudi facile et rapide à mettre en oeuvre, permettant en particulier
l'enroulement entier d'une mèche de cheveux longs, et ou pouvant conférer une allure
attrayante au visage de la personne qui le porte. Un bigoudi selon l'invention comporte
un corps d'axe longitudinal destiné à recevoir un enroulement d'une mèche de cheveux,
et un pied solidaire d'une première extrémité axiale dudit corps et comportant une
surface apte à reposer sur le cuir chevelu, cette surface ayant une superficie supérieure
à celle d'une section transversale d'une partie du corps apte à recevoir l'enroulement
de la mèche, le pied comportant des moyens aptes à retenir une portion de ladite mèche
non enroulée autour dudit corps, et le corps comportant un rabat apte à occuper, par
déformation du corps, une position dans laquelle le rabat maintient l'enroulement
de la mèche autour de ladite partie du corps.
[0008] De préférence, ladite surface est sécante, et par exemple perpendiculaire, avec l'axe
longitudinal du corps.
[0009] Avantageusement, le pied comporte une fente dans laquelle la portion de mèche est
retenue. Par exemple, la fente peut être formée au travers du pied, de telle sorte
que la mèche est insérée par coulissement le long d'un axe de la mèche.
[0010] Mais de préférence, la fente débouche au niveau d'une bordure du pied, et présente
une entrée accessible depuis cette bordure. La mèche peut alors être insérée par translation
selon une direction sensiblement orthogonale à un axe formé par ladite mèche. Par
exemple, cette entrée est alors chanfreinée pour faciliter l'insertion de la mèche
dans la fente. En variante, la fente peut former un creux en V dans le pied, de telle
sorte qu'un espacement entre les deux bras du V définit l'entrée par laquelle la mèche
est introduite relativement au bigoudi. Dans ce cas, une zone de jonction entre les
deux bras du V correspond à un fond de la fente, dans lequel la mèche peut être retenue.
[0011] Avantageusement, la fente débouche du pied à distance d'une jonction entre le corps
et ce pied. Le pied formant un angle non nul avec l'axe longitudinal du corps, la
première portion de mèche retenue dans le pied se prolonge alors par une deuxième
portion de mèche s'étendant entre le pied et le corps autour duquel le reste de la
mèche sera ensuite enroulé. Ainsi ces première et deuxième portions de mèche ne sont
pas enroulées autour du corps et ne formeront pas de boucles.
[0012] De préférence, on dispose le pied de telle sorte que la première portion, et le cas
échéant la deuxième portion, soient proches des racines de la mèche à enrouler autour
du bigoudi. Par exemple, on dispose le pied de telle sorte que la surface apte à reposer
sur le cuir chevelu permette de maintenir la première portion de mèche dressée relativement
au cuir chevelu. Le pied comporte dans ce cas, et de préférence, une fente dans laquelle
la portion de mèche est retenue, cette fente débouchant entre autre au niveau de cette
surface. La fente peut être définie dans un plan, ce plan formant alors un angle non
nul avec ladite surface du pied de telle sorte que la mèche insérée dans cette fente,
forme également un angle non nul relativement au cuir chevelu. La mèche est donc relevée
relativement au cuir chevelu.
[0013] Le pied présente une épaisseur correspondant à une longueur minimum de portion de
mèche pouvant être retenue dressée relativement au cuir chevelu. Par exemple, la portion
de mèche retenue dans le pied est dressée à 90° relativement au cuir chevelu. Le pied
comporte par exemple une portion dépassant latéralement du pourtour du corps.
[0014] Avantageusement, les moyens aptes à retenir une portion de mèche, formés dans le
pied, sont élastiquement déformables. Ils peuvent donc se rabattre élastiquement sur
ladite portion de mèche pour la retenir par contrainte élastique. Dans les cas où
ces moyens se présentent sous la forme d'une fente, cette fente comporte alors deux
bordures en vis-à-vis, par exemple accolées au repos, et apte à être élastiquement
espacées l'une de l'autre. Après insertion d'une mèche dans la fente, les deux bordures
tendent à retourner dans leur position initiale de repos, ce qui permet de contraindre
et retenir une portion de mèche disposée entre ces deux bordures.
[0015] De préférence, le corps est au moins en partie réalisé dans un matériau élastiquement
déformable, par exemple en élastomère ou en mousse, la mousse pouvant être à cellules
ouvertes ou fermées. On choisit de préférence un matériau léger tel qu'une mousse.
De préférence, le pourtour extérieur de la mousse, le cas échéant, présente des cavités
ouvertes, ce qui améliore l'engagement et la rétention de la mèche sur le bigoudi.
[0016] Avantageusement, le pied et le corps sont réalisés dans le même matériau. Encore
plus avantageusement, le bigoudi est intégralement réalisé dans un même matériau,
ce qui simplifie les tests de compatibilité du bigoudi relativement à tout un ensemble
de produits susceptibles d'être appliqués sur la mèche une fois enroulée autour dudit
bigoudi.
[0017] Selon un mode de réalisation particulier, le pied peut présenter une forme sensiblement
parallélépipédique et comporter un axe d'allongement principal. Cet axe d'allongement
principal forme alors un angle non nul avec l'axe longitudinal du corps.
[0018] Avantageusement, le pied est assemblé à une extrémité du corps relativement à l'axe
longitudinal. Et dans le cas où le corps et le pied ont respectivement des formes
sensiblement parallélépipédiques, alors le bigoudi présente une forme globale de L,
et ce notamment pour les modes de réalisations pour lesquels l'axe longitudinal du
corps est orthogonal à une surface du pied.
[0019] Avantageusement, le pied est collé sur le corps. Alternativement, il est soudé, par
exemple par soudure ultrasons ou thermosoudage, sur le corps. En variante encore le
pied et le corps sont monolithiques.
[0020] De préférence, un bigoudi selon l'invention est obtenu par estampage. Par exemple
on estampe le corps et le pied dans un panneau comportant au moins deux faces planes
parallèles entre elles, l'assemblage se faisant au cours d'une étape ultérieure.
[0021] De préférence, le corps comporte un pourtour extérieur apte à faciliter l'enroulement
de la mèche. Par exemple, le corps est au moins en partie fileté de telle sorte que
le filetage du corps sert à guider l'enroulement de la mèche. En variante, le corps
peut être au moins en partie cranté, les crans étant alors de préférence disposés
avec un espacement régulier à la surface du corps. Préférentiellement, dans les cas
où le corps est sensiblement parallélépipédique, le corps comporte au moins deux surfaces
opposées et crantées. Dans ce cas, ces deux surfaces peuvent être crantées de manière
alternée, de telle sorte qu'un cran d'un côté soit en vis-à-vis d'un creux situé entre
deux crans du côté opposé.
[0022] De préférence la mèche est enroulée en hélice autour de l'axe longitudinal du corps.
[0023] Avantageusement le bigoudi comporte une paroi extérieure imperméable, de manière
à éviter que du produit imprégné sur la mèche ne soit absorbé par le bigoudi et empêche
une imprégnation optimale de ladite mèche avec une quantité limitée de produit appliqué.
[0024] De manière avantageuse, lorsque la mèche est complètement enroulée autour du corps,
en partant des racines en direction des pointes, alors ces pointes peuvent être maintenues
relativement au bigoudi par ledit rabat. Généralement le rabat se situe à une seconde
extrémité axiale du corps, selon l'axe longitudinal, opposée à la première extrémité
axiale du corps au niveau de laquelle commence l'enroulement, et en particulier à
l'opposé, de l'extrémité au niveau de laquelle le pied est rattaché au corps. Pour
maintenir l'enroulement, le rabat est déplacé d'une première position vers une deuxième
position relativement au corps de telle sorte qu'une extrémité de la mèche enroulée
est maintenue en place, dans la deuxième position, coincée entre une partie du corps
et le rabat.
[0025] De préférence, le corps comporte un raidisseur apte à être déformé de manière semi
permanente, en particulier de manière à maintenir la déformation du corps permettant
au rabat de maintenir l'enroulement de la mèche autour de ladite partie du corps.
Lorsque le corps est déformé, le raidisseur est également déformé de telle sorte que
le corps s'allonge le long de plusieurs segments consécutifs pouvant être sécants
entre eux. Par exemple, ce raidisseur peut comporter une âme filiforme, rigide mais
néanmoins déformable, par exemple un fil de cuivre, interne au corps et allongé selon
l'axe longitudinal. De préférence, ce raidisseur est prévu pour déboucher au niveau
de la première extrémité du corps masquée par le pied.
[0026] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen
des figures qui l'accompagnent. Celles ci ne sont présentées qu'à titre indicatif
et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent :
- Figure 1 : une vue schématique d'un bigoudi selon l'invention mis en place sur une
mèche de cheveux ;
- Figure 2 : une vue de profil d'un bigoudi selon l'invention;
- Figure 3 : une vue éclatée de dessus d'un bigoudi selon l'invention;
- Figures 4a et 4b : des vues de dessus de variantes de réalisation d'un pied d'un bigoudi
selon l'invention.
[0027] La Figure 1 montre un bigoudi 1 selon l'invention mis en place sur une mèche M de
cheveux d'une utilisatrice. Le bigoudi 1 comporte un corps 2 comportant un axe longitudinal
X correspondant également à un axe d'allongement principal de ce corps 2. Dans le
mode de réalisation représenté le corps 2 est sensiblement parallélépipédique tel
que l'axe longitudinal X est parallèle à une longueur la plus grande de ce parallélépipède.
La mèche M est enroulée en formant des spires autour du corps 2. De préférence ce
corps 2 comporte des arêtes arrondies pour ne pas créer de courbures aiguës de la
mèche en de multiples points autour du corps 2. Le pourtour extérieur du corps 2 sera
détaillé ci-dessous.
[0028] Comme cela est représenté sur la Figure 1, le corps 2 est disposé relativement au
crâne de l'utilisatrice, et notamment relativement à la zone de ce crâne d'où est
isolée la mèche M, de manière à ce que l'axe longitudinal X soit sensiblement perpendiculaire
à cette surface du crâne. La mèche M étant ici sélectionnée sur le dessus du crâne,
le corps 2 est alors dressé sur le crâne dans le prolongement longitudinal du visage.
Lorsque l'ensemble de la chevelure divisée en autant de mèches telles que M est enroulé
autour de bigoudis tels que 1, le visage de l'utilisatrice est alors recouvert de
pointes s'étendant radialement du pourtour extérieur de son crâne, à la manière des
piquants dépassant d'un hérisson. Les bigoudis sont alors disposés en corolle autour
du visage.
[0029] Pour maintenir la position du corps 2 relativement au crâne de l'utilisatrice, le
bigoudi 1 comporte une partie de base 3 formant un pied pour l'application du bigoudi
1 sur le crâne. Cette partie de base ou pied 3 est solidaire du corps 2.
[0030] En particulier, le pied 3 comporte une première surface 4 destinée à être orientée
en regard du crâne et une deuxième surface 5 au niveau de laquelle est par exemple
réalisée une jonction avec le corps 2. L'axe longitudinal X est par exemple orthogonal
à cette deuxième surface 5. Dans l'exemple représenté, le pied 3 a une forme découpée
dans un support sensiblement parallélépipédique, les surfaces 4 et 5 étant alors rectangles
et parallèles entre elles, et le corps 2 étant dressé perpendiculairement à la deuxième
surface 5, il est donc dressé perpendiculairement à la zone du crâne contre laquelle
est appliquée la première surface 4, et au niveau de laquelle est prélevée la mèche
M.
[0031] Par exemple, ce corps 2 comporte une portion autour de laquelle la mèche est destinée
à être enroulée. Cette portion est de section transversale, dans un plan orthogonal
à l'axe longitudinal X, circulaire, triangulaire, carrée ou encore polygonale. La
section transversale de cette portion du corps 2 peut présenter une superficie S1
variable le long de l'axe X. Dans tous les cas, la superficie S1 est inférieure à
la superficie S2 de la première surface 4. La superficie S2 est par exemple supérieure
au double de la superficie S1.
[0032] De facto, et en particulier lorsque l'axe longitudinal X est perpendiculaire à cette
surface 4, le pied 3 dépasse latéralement d'au moins un côté du corps 2, comme cela
est représenté sur les Figures 1 à 3. En variante, le corps 2 peut également être
retenu sur la surface supérieure 5 à distance des bordures de cette surface.
[0033] Figures 1 à 4, un angle 6 formé entre le pied 3, et plus particulièrement entre la
deuxième surface 5 de ce pied 3, et l'axe longitudinal X est alors de 90°. Dans les
cas où le pied 3 présente un axe d'allongement principal, cet axe d'allongement principal
forme alors un angle non nul avec l'axe longitudinal X, par exemple sensiblement égal
à la valeur de l'angle 6.
[0034] Si l'on souhaite proposer une orientation irrégulière relativement au crâne, mais
néanmoins dressée, des piques formées par les bigoudis selon l'invention lorsqu'ils
sont disposés dans la chevelure, le bigoudi 1 peut être alternativement réalisé en
proposant un angle non nul différant de 90° entre le pied 3 et l'axe longitudinal
X du corps 2.
[0035] Le pied 3 qui est de préférence disposé à proximité des racines de la mèche M, comporte
des moyens pour retenir une portion M1 de cette mèche M en particulier à proximité
des racines. En particulier, la portion de mèche M1 est disposée dans une fente 7
formée dans l'épaisseur du pied 3, l'épaisseur correspondant à une distance déterminée
entre les surfaces 4 et 5. Dans le cas où les surfaces 4 et 5 sont parallèles, l'épaisseur
est constante. De préférence, on choisit l'épaisseur du pied 3 de telle sorte que
la longueur de la portion de mèche M1 pouvant être retenue dans la fente 7 soit significativement
longue, pour préserver cette portion de mèche M1 de tout enroulement autour du corps
2. Le pied 3 peut aussi être réalisé en présentant une épaisseur variable.
[0036] Dans toutes les variantes de réalisation d'un bigoudi selon l'invention, les moyens
7 aptes à retenir la portion de mèche M1, et en particulier la fente 7, sont réalisés
dans le pied 3 à distance du corps 2. La fente 7 peut néanmoins s'étendre dans le
pied 3 jusqu'à une jonction J entre ce pied 3 et le corps 2.
[0037] Selon un mode de réalisation représenté sur les Figures 1 à 3, une première extrémité
axiale 9 du corps 2, relativement à l'axe longitudinal X, est reliée fixement à la
surface supérieure 5 du pied 3. Une face 20 présentée à cette première extrémité 9
est définie orthogonalement à l'axe longitudinal X, elle est par exemple soudée sur
une zone 21 de cette deuxième surface 5, notamment dans les cas où l'angle 6 est prévu
pour être de l'ordre de 90°..
[0038] En variante, non représentée, le corps 2 pourrait également être relié fixement à
ce pied 3 en soudant une portion d'une paroi extérieure 22 du corps 2 située au niveau
de cette première extrémité à un chant 23 du pied 3. Ledit chant 23 relie les surfaces
4 et 5 entre elles, et la paroi 22 est de préférence parallèle à l'axe longitudinal
X.
[0039] Quels que soient les matériaux utilisés pour réaliser respectivement le corps 2 ou
le pied 3, la zone de jonction J permet de garantir la définition de l'angle 6 entre
le pied 3 et l'axe longitudinal X, et par ailleurs de maintenir la position angulaire
du pied 3 relativement à cet axe longitudinal X. L'enroulement d'une mèche sur le
bigoudi 1 ne modifie pas sensiblement cette position angulaire. A tout moment pendant
la durée de vie et d'utilisation d'un bigoudi 1 selon l'invention, la position angulaire
entre le corps 2 et le pied 3 est sensiblement maintenue à l'identique.
[0040] Dans l'exemple représenté sur la figure 1, les moyens pour retenir la portion de
mèche M1 sur le pied 3, et donc non enroulée sur le corps 2, sont matérialisés par
la fente 7 en V, la portion de mèche M1 étant disposée dans le creux du V. La portion
de mèche M1 est maintenue dans ce creux du fait que le reste M2 de la mèche est ensuite
enroulé sur le corps 2 de sorte que son enroulement soit par ailleurs maintenu et
que la portion M1 soit de fait aussi maintenue dans la fente 7. L'ouverture du V facilite
le placement du pied 3 sur le crâne relativement à ladite mèche M.
[0041] En variante, Figures 2 à 4b, les moyens 7 pour retenir la portion de mèche M1 sont
matérialisés par la fente 7 réalisée dans l'épaisseur du pied 3. Cette fente 7 comporte
des bordures 24 et 25 quasiment accolées. Dans ce cas, le pied 3 est de préférence
réalisé dans un matériau élastiquement déformable, de manière à pouvoir écarter ces
bordures 24 et 25 l'une de l'autre, et permettre l'introduction de la portion de mèche
M1. Dans ce cas, après introduction de la mèche, les bordures 24 et 25 restent légèrement
écartées, mais tendent en permanence à revenir vers leur position initiale accolée,
ce qui participe à la rétention de la portion M1.
[0042] De préférence, la fente 7 est traversante et débouche alors en particulier au niveau
de la première surface 4 et de la deuxième surface 5, et également à un niveau du
chant 23 reliant ces deux surfaces. En particulier, la fente 7 est définie dans un
plan orthogonal aux surfaces 4 et 5, et par exemple passant par l'axe longitudinal
X.
[0043] Pour mettre en place un tel bigoudi 1, on soulève la mèche M du crâne, et on translate
le bigoudi 1 orthogonalement à un axe de la mèche de telle sorte que la mèche est
présentée en vis-à-vis d'une ouverture ou entrée 8 de la fente 7, et telle que la
poursuite de cette translation contribue à l'insertion de la mèche M dans cette fente
7 depuis cette entrée 8. Préférentiellement l'entrée 8 de la fente 7 est chanfreinée
ce qui facilite l'introduction de la mèche M notamment lorsque les bordures 24 et
25 sont accolées. De préférence aussi, comme représenté Figure 4b, la fente 7 comporte
un logement 40 où les bordures 24 et 25 ne sont pas accolées mais définissent un espace
dans lequel la mèche sélectionnée peut être disposée, cet espace étant refermé par
retour élastique des bordures 24 et 25 l'une sur l'autre. Ce logement 40 permet d'accueillir
une mèche de plus gros diamètre, ce qui permet de réduire le nombre de mèches à réaliser
pour mettre en forme une chevelure entière.
[0044] Dans les cas où le creux de la fente 7, où va être retenu la portion de mèche M1,
est distant du corps 2, une portion de mèche intermédiaire M3 sortant de cette fente
7, dans le prolongement de la portion M1 n'est pas non plus enroulée sur le corps
2, cette portion intermédiaire M3 ayant une longueur minimale correspondant à la distance
séparant le creux de la fente 7 du corps 2. Cette portion intermédiaire M3 est grâce
au pied 3 également maintenue non enroulée autour du corps 2.
[0045] Pour simplifier la réalisation d'un bigoudi 1 selon l'invention, le pied 3 et le
corps 2 sont estampés dans un même panneau d'un même matériau, et sont ensuite assemblés.
Un tel panneau comporte de préférence deux faces planes parallèles entre elles. Les
parties du bigoudi sont découpées de telle sorte qu'une largeur du corps 2, orthogonalement
à l'axe longitudinal X, soit sensiblement égale à une largeur du pied 3. Ainsi une
multitude de bigoudis peuvent être estampés dans un même panneau en limitant les chutes
perdues. L'épaisseur e de ce panneau dans lequel sont estampés le corps 2 et le pied
3 est par exemple de l'ordre de 12 mm.
[0046] Le corps 2 a dans un mode de réalisation particulier une longueur L le long de l'axe
longitudinal X de l'ordre de 205 mm, et une largeur I perpendiculairement à cet axe
longitudinal X de l'ordre de 30 mm. Dans ce cas, la superficie S1 d'une section transversale
du corps 2 est de l'ordre de 3,6 mm
2. Par exemple, la surface 4 a une longueur de l'ordre de 35 mm, et une largeur de
l'ordre de 30 mm, et présente au moins un pourtour arrondi dans l'exemple représenté
sur les figures 2 à 4b. Dans ce cas, la superficie S2 de la surface 4 est au moins
supérieure à 8 mm
2. Le rapport de la surface S1 sur la surface S2 est strictement inférieur à 1, et
de préférence compris entre 0,2 et 0,8, et de préférence entre 0,4 et 0,6, et plus
avantageusement encore de l'ordre de 0,5.
[0047] Alternativement, le corps 2 et le pied 3 peuvent être réalisés dans des matériaux
différents. Alternativement encore, le corps 2 et le pied 3 peuvent être monolithiques
et découpés dans un bloc formant un corps plein pour former une seule pièce.
[0048] Par exemple, ils peuvent être réalisés respectivement en mousse, par exemple une
mousse de chlorure de polyvinyle (PVC), de polyuréthane, de polyether, de polyester,
ou d'un élastomère du type des caoutchoucs naturels (NBR) ou synthétiques (SBR), de
caoutchoucs de butyle, de silicone, de nitrile, d'EPDM (copolymère d'un diène avec
de l'éthylène et du propylène) et comporte de préférence au moins 10 % de cellules
ouvertes. Selon un premier mode de réalisation, le corps 2 est réalisé dans une mousse
à cellules fermées. Ainsi du produit ne peut pas s'imprégner dans la mousse, et la
mousse présente ainsi une rigidité naturelle facilitant un enroulement homogène. Alternativement,
le corps 2 peut également être réalisé dans une mousse à cellules ouvertes ou semi-ouvertes,
et ainsi être apte à absorber et à retenir du produit au contact de la mèche.
[0049] Dans le cas où le bigoudi 1 est réalisé à partir de panneaux de mousse, les parois
estampées présentent une bonne accroche, et permettent une bonne fixation des cheveux
qui sont appliqués contre, les cellules de la mousse étant ouvertes à ce niveau. En
variante, un mode de découpe différent du panneau, peut conduire à ce que les parois
extérieures du bigoudi soient imperméables.
[0050] Selon un mode de réalisation particulier présenté Figures 1 à 4b, le pied 3 comporte
un pourtour extérieur arrondi, entaillé par la présence de la fente 7. La fente 7
présente son entrée 8 à distance de la jonction avec le corps 2.
[0051] Selon le mode de réalisation des figures 2 à 4, la fente 7 est définie jusqu'à la
zone de jonction J, alors que selon le mode de réalisation de la figure 1, la fente
7 est entièrement définie à distance de cette jonction J. Alternativement, la fente
des figures 2 à 4 peut également être intégralement formée à distance de cette jonction
J.
[0052] Avantageusement, les bords de ce corps 2, définis le long de l'axe longitudinal X,
présentent des irrégularités de surface sur au moins une partie de leur longueur respective.
Par exemple, le corps 2 comporte au moins une paroi 26 crantée, et de préférence au
moins deux parois crantées 26 et 27, en vis-à-vis l'une de l'autre, comme cela est
représenté sur les Figures 2 à 4. L'estampage d'un corps avec un tel profil cranté
est aisé et peut être réalisé en une seule étape.
[0053] En particulier, le crantage est réalisé de manière régulière et ou de telle sorte
q'un renfoncement tel que 28 dans l'une des parois a pour image relativement à l'axe
longitudinal X une excroissance telle que 29 dans l'autre des parois en vis-à-vis.
Une telle disposition des crans alternés permet la formation d'un filetage grossier.
En effet, le corps 2 est de préférence configuré pour permettre un enroulement en
hélice du reste de la mèche M2. Le crantage est par exemple tel qu'une distance entre
deux excroissances telles que 29 consécutives d'une même paroi est de l'ordre d'un
diamètre moyen maximal d'une mèche à enrouler sur un tel bigoudi. Par exemple, cette
distance est de l'ordre de 15 mm.
[0054] En variante, le corps 2 peut présenter un filetage au niveau de son pourtour extérieur
pour faciliter cet enroulement en hélice.
[0055] La mèche peut ainsi être enroulée en hélice autour du corps 2. Le pas d'enroulement
peut être continu ou variable, et plus ou moins serré dans la mesure où le crantage
du corps 2 permet de choisir entre un enroulement serré sans espace entre les crans
ou a contrario plus lâche comme cela est représenté Figure 1.
[0056] Un tel enroulement en hélice de la mèche autour du corps 2 conduit à disposer des
boucles de plus en plus éloignées de la première extrémité 9. A la fin de l'enroulement,
on entoure de manière préférentielle la pointe P de la mèche M dans un matériau tel
que par exemple une feuille de papier aluminium ou de papier pointes, et ensuite on
bloque cette pointe P au moyen d'un rabat 10 du corps 2.
[0057] Le rabat 10 est formé à une seconde extrémité axiale 11 opposée à la première extrémité
9 relativement à l'axe longitudinal X. Le rabat 10 est configuré pour pouvoir occuper
une première position dans laquelle l'enroulement est permis et une seconde position
dans laquelle le rabat occupe relativement à une partie intermédiaire du corps 2 située
entre les deux extrémités 9 et 11 et autour de laquelle est réalisée l'enroulement
de la mèche, une position permettant le blocage d'une portion de cette mèche entre
ledit rabat 10 et ladite partie intermédiaire du corps 2. Entre les extrémités 9 et
11, le corps présente le long de l'axe longitudinal X, une partie dite « intermédiaire
» autour de laquelle la mèche est enroulée, cette partie intermédiaire étant située
à proximité de la première extrémité 9, et une partie formant ledit rabat 10 située
à proximité de la seconde extrémité 11.
[0058] Ce rabat 10 est initialement profilé, dans une première position, de telle sorte
qu'un axe d'allongement principal du rabat se superpose à l'axe longitudinal X. Notamment
lorsque le corps 2 est réalisé dans un matériau élastiquement déformable, pour maintenir
la position du rabat 10 dans une position de blocage de la mèche M, le corps 2 comporte
un raidisseur 12 déformable de manière semi permanente, ce raidisseur 12 n'étant pas
à mémoire de forme. Ainsi lorsque le corps 2, et en particulier la partie formant
le rabat 10, sont contraints dans une deuxième position, cette deuxième position est
alors maintenue par la présence de ce raidisseur, une portion de la mèche M pouvant
ainsi être maintenue par serrage entre la partie intermédiaire du corps et ce rabat
10.
[0059] Dans l'exemple représenté, le raidisseur 12 est un fil de cuivre s'allongeant le
long de l'axe longitudinal X au travers du corps 2. Le fil de cuivre est par exemple
retenu par un point de colle dans le corps 2. De préférence, ce fil est de longueur
inférieure à la longueur du corps 2 de manière à ce qu'il ne dépasse pas de manière
visible du pourtour extérieur du corps.
[0060] En particulier, pour bloquer la pointe P, on déplace le rabat 10 en lui faisant faire
une rotation de 180° au niveau d'un point de pliure 30, sensiblement proche du niveau
où se situe la pointe P sur le corps 2. Le point de pliure 30 qui peut être choisi
à volonté le long de l'axe longitudinal X délimite la partie intermédiaire autour
de laquelle la mèche est enroulée de la partie formant le rabat 10.
[0061] Dans le cas où l'utilisatrice a les cheveux courts, il est possible exercer cette
pliure dans la zone crantée 31 du corps 2. Par contre si l'utilisatrice a les cheveux
suffisamment longs pour être enroulés jusqu'au dernier cran de cette zone crantée
31, alors la pliure est réalisée à la limite entre la zone crantée 31 et la zone non
crantée 32.
[0062] En particulier, la zone crantée 31 du corps 2 représente les deux tiers de la longueur
du corps 2 relativement à l'axe longitudinal X, et la zone non crantée 32 forme le
dernier tiers de la longueur de ce corps 2. En variante, le corps 2 peut être totalement
cranté ou pas cranté du tout, toutes autres répartitions des zones crantées et non
crantées entrant également dans le cadre de la présente invention.
[0063] A la fin du temps de mise en plis des cheveux, dès que le produit appliqué sur les
mèches de cheveux ainsi enroulées a réalisé sous effet, le bigoudi 1 est retiré en
écartant le rabat 10 de sa deuxième position de manière à libérer la pointe P. On
défait ensuite l'enroulement de la portion M2 et on dégage enfin la portion M1 du
pied 3. Le rabat 10 peut alors être placé dans une troisième position différente de
la première position, tel qu'il ne s'étend plus dans le prolongement de l'axe longitudinal
de la partie du corps 2 destinée à recevoir l'enroulement des mèches.
[0064] Selon une variante de réalisation, le pied 3 dépasse d'un seul côté du corps 2. En
variante, le pied 3 peut également dépasser d'un deuxième côté de ce corps 2, et de
préférence de manière à proposer une plus grande surface d'appui sur le crâne. Parallèlement,
et dans ce dernier cas, le pied 3 peut présenter une deuxième fente apte à recevoir
une deuxième mèche, cette deuxième mèche étant également entourée autour du corps
2. Etant donné l'objet de l'invention, notamment pour les mèches définies de part
et d'autre d'une raie formée sur le dessus de la tête, un seul bigoudi peut alors
être utilisé pour enrouler deux mèches. Dans ce cas, moins de bigoudis selon l'invention
sont nécessaires pour traiter l'ensemble d'une chevelure. En variante encore, un même
bigoudi peut servir à enrouler deux voire plusieurs mèches en présentant autant de
fentes que nécessaire, ces fentes étant orientées dans des directions adaptées. Le
cas échéant, le crantage est alors également adapté pour recevoir l'enroulement d'autant
de mèches correspondantes.
[0065] En variante encore, même si le pied 3 ne dépasse que d'un seul côté du corps 2, elle
peut également présenter plusieurs fentes telles que 7 pour recevoir respectivement
différentes mèches juxtaposées. Ces fentes peuvent être radialement convergentes vers
l'axe longitudinal X du corps 2.
[0066] Dans toute la description, l'expression « comportant un » doit être considérée comme
étant synonyme de « comportant au moins un », sauf si le contraire est spécifié.
1. Bigoudi (1) comportant un corps (2) d'axe longitudinal (X) destiné à recevoir un enroulement
d'une mèche (M) de cheveux, et un pied (3) solidaire d'une première extrémité axiale
(9) dudit corps et comportant une surface (4) apte à reposer sur le cuir chevelu,
cette surface ayant une superficie (S2) supérieure à celle (S1) d'une section transversale
d'une partie du corps apte à recevoir l'enroulement de la mèche, le pied comportant
des moyens (7) aptes à retenir une portion (M1) de ladite mèche non enroulée autour
dudit corps, caractérisé en ce que le corps comporte un rabat apte à occuper, par déformation du corps, une position
dans laquelle le rabat maintient l'enroulement de la mèche autour de ladite partie
du corps.
2. Bigoudi selon la revendication 1 caractérisé en ce que ladite surface est sécante, et de préférence perpendiculaire, avec l'axe longitudinal
du corps.
3. Bigoudi selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que le pied comporte une fente (7) dans laquelle la portion de mèche est retenue.
4. Bigoudi selon la revendication 3 caractérisé en ce que la fente comporte une entrée (8) chanfreinée.
5. Bigoudi selon la revendication 3 ou 4 caractérisé en ce que la fente forme un creux en V.
6. Bigoudi selon l'une des revendications 3 à 5 caractérisé en ce que la fente débouche à distance d'une jonction entre le corps et le pied.
7. Bigoudi selon l'une des revendications 1 à 6 caractérisé en ce que le pied comporte une portion dépassant latéralement du pourtour du corps et présentant
une épaisseur telle qu'une portion de mèche (M2) est maintenue dressée relativement
au cuir chevelu.
8. Bigoudi selon la revendication 7 caractérisé en ce que cette portion du pied comporte une fente (7) dans laquelle la portion de mèche est
retenue, cette fente débouchant au niveau de ladite surface.
9. Bigoudi selon l'une des revendications 1 à 8 caractérisé en ce que les moyens du pied sont élastiquement déformables.
10. Bigoudi selon l'une des revendications 1 à 9 caractérisé en ce que le corps est au moins en partie réalisé dans un matériau élastiquement déformable,
par exemple en élastomère ou en mousse, la mousse étant à cellules ouvertes ou fermées.
11. Bigoudi selon l'une des revendications 1 à 10 caractérisé en ce que le pied et le corps sont réalisés dans le même matériau.
12. Bigoudi selon l'une des revendications 1 à 11 caractérisé en ce que le pied a une forme sensiblement parallélépipédique.
13. Bigoudi selon l'une des revendications 1 à 12 caractérisé en ce que le pied est assemblé à une extrémité (9) du corps relativement à l'axe longitudinal.
14. Bigoudi selon l'une des revendications 1 à 13 caractérisé en ce que le pied est collé sur le corps.
15. Bigoudi selon l'une des revendications 1 à 14 caractérisé en ce que le pied est soudé par soudure ultrasons sur le corps.
16. Bigoudi selon l'une des revendications 1 à 13 caractérisé en ce que le pied et le corps sont monolithiques.
17. Bigoudi selon l'une des revendications 1 à 16 caractérisé en ce qu'il est obtenu par estampage dans un panneau comportant au moins deux faces planes
parallèles entre elles.
18. Bigoudi selon l'une des revendications 1 à 17 caractérisé en ce que le corps est au moins en partie fileté.
19. Bigoudi selon l'une des revendications 1 à 18 caractérisé en ce que le corps est au moins en partie cranté.
20. Bigoudi selon la revendication 19 caractérisé en ce que le crantage est alterné.
21. Bigoudi selon l'une des revendications 1 à 20 caractérisé en ce que la mèche est enroulée en hélice autour de l'axe longitudinal du corps.
22. Bigoudi selon l'une des revendications 1 à 21 caractérisé en ce que le corps comporte une paroi extérieure imperméable.
23. Bigoudi selon l'une des revendications 1 à 22 caractérisé en ce que le rabat est formé à une seconde extrémité axiale (11) du corps opposée selon l'axe
longitudinal à la première extrémité axiale.
24. Bigoudi selon l'une des revendications 1 à 23 caractérisé en ce que le corps comporte un raidisseur (12) apte à être déformé de manière semi permanente,
en particulier de manière à maintenir la déformation du corps permettant au rabat
de maintenir l'enroulement de la mèche autour dudit corps.
25. Bigoudi selon la revendication 24 caractérisé en ce que le raidisseur comporte une âme filiforme, par exemple un fil de cuivre, interne au
corps et allongé selon l'axe longitudinal.
26. Bigoudi selon la revendication 24 ou 25 caractérisé en ce que le raidisseur débouche au niveau de la première extrémité (9) du corps masquée par
le pied.