[0001] La présente invention a pour objet une pièce d'horlogerie comprenant un mécanisme
d'équation du temps avec affichage. Plus particulièrement, l'invention vise un mécanisme
d'équation du temps marchante actionnant une aiguille des minutes du temps vrai qui
indique l'écart entre le temps solaire vrai et le temps civil.
[0002] Comme on le sait, il existe un écart entre le temps solaire vrai qui correspond à
la durée qui s'écoule entre deux passages supérieurs consécutifs du Soleil au méridien
d'un même lieu, et le temps solaire moyen ou temps civil qui est la moyenne, faite
sur l'année, de la durée de tous les jours solaires vrais. Cette différence entre
le temps civil et le temps vrai atteint +14 min 22 s le 11 février, et -16 min 23
s le 4 novembre comme représenté sur la figure 1 annexée à la présente demande de
brevet. Ces valeurs varient peu d'année en année.
[0003] Pour indiquer l'écart entre le temps civil et le temps vrai, certaines pièces d'horlogerie
comportent un mécanisme dit à équation du temps marchante, c'est-à-dire dont l'aiguillage
comporte deux aiguilles des minutes, l'une indiquant le temps civil et l'autre le
temps vrai, l'aiguille des minutes du temps vrai étant actionnée par une came d'équation
du temps dont le profil est déterminé par la différence entre le temps solaire moyen
et le temps vrai à un instant donné.
[0004] La came est entraînée en rotation à raison d'une révolution par an par un mécanisme
de quantième simple ou perpétuel. Le quantième simple est un mécanisme susceptible
d'indiquer le jour de la semaine, le quantième du mois, le mois de l'année ou encore
les phases de la lune, mais qui ne tient pas compte de la variation du nombre de jours
dans le mois (mois de 28, 29 ou 30 jours). En d'autres termes, l'utilisateur d'une
montre comprenant un mécanisme de quantième simple devra procéder à une correction
manuelle toutes les fins de mois qui comptent moins de 31 jours. Par exemple, le 28
février ou le 30 avril, il faudra procéder à une correction manuelle. En ce qui concerne
le quantième perpétuel, il permet, comme un mécanisme de quantième simple, d'indiquer
le jour, le quantième, le mois et les phases de lune. Mais, à la différence du mécanisme
de quantième simple, le mécanisme de quantième perpétuel tient automatiquement compte
de la longueur des mois (28, 29 ou 30 jours), et ceci sans intervention manuelle.
Un mécanisme de quantième perpétuel tient donc automatiquement compte des années bissextiles.
[0005] Un exemple d'une pièce d'horlogerie comportant un mécanisme à équation du temps marchante
du genre décrit ci-dessus est donné par la demande de brevet européen EP 1 286 233
au nom de la Demanderesse. Un inconvénient de ce mécanisme est qu'il ne fournit qu'une
indication de l'écart entre la minute du temps vrai et la minute du temps civil au
centre du fuseau horaire de référence. Cette indication est incomplète puisqu'il faudrait
également pouvoir afficher la minute du temps vrai en fonction de la longitude de
l'endroit où l'on se trouve. En effet, notre globe est divisé en 24 fuseaux horaires
de 60 minutes chacun, chaque fuseau correspondant à 15° de longitude (voir figure
2A). Le méridien de Greenwich, passant par Londres, est situé au milieu d'un fuseau
horaire et porte la longitude 000. Les longitudes sont comptées à partir du méridien
de Greenwich de 0 à 180° en direction de l'est (E) (par exemple, la longitude de Bienne
(Suisse) est de 007E15 (7 degrés et 15 minutes de longitude est) et celle d'Athènes
est de 023E44 (23 degrés et 44 minutes de longitude est)), et de 0 à 180° en direction
de l'ouest (W) (par exemple, la longitude de Lisbonne est de 009W08 et celle de Rio
de Janeiro est de 043W14) (voir figure 2B). Par rapport à son centre, un fuseau horaire
s'étend donc entre -7,5° et +7,5° de longitude. Bien que le graphique d'équation soit
le même pour toute la planète, le soleil ne passe bien entendu pas au zénith au même
moment selon l'endroit où l'on se trouve. Ainsi, par exemple, le soleil sera au zénith
plus tôt à Paris qu'à Londres, bien que ces deux villes appartiennent au même fuseau
horaire.
[0006] La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient ainsi qu'à d'autres
encore en procurant une pièce d'horlogerie à quantième comprenant un dispositif d'équation
du temps marchante qui permette d'afficher la minute du temps vrai en fonction de
la longitude de l'endroit où l'on se trouve.
[0007] A cet effet, la présente invention concerne une pièce d'horlogerie comprenant un
mouvement d'horlogerie ainsi qu'un mécanisme de quantième, cette pièce d'horlogerie
possédant une paire d'aiguille des heures et des minutes qui indiquent le temps civil,
et une aiguille des minutes supplémentaire qui indique la minute vraie et qui est
entraînée par un rouage d'affichage du temps vrai, la position journalière de l'aiguille
des minutes du temps vrai étant déterminée par la position d'une came d'équation du
temps entraînée en rotation à raison d'une révolution par an à partir du mécanisme
de quantième, caractérisée en ce qu'elle comprend un mécanisme de correction de la
longitude qui permet d'entraîner en avant ou en arrière d'une valeur maximale de +/-
30 min l'aiguille des minutes du temps vrai en la découplant momentanément du mouvement
d'horlogerie.
[0008] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront plus
clairement de la description détaillée qui suit d'un mode de réalisation de la pièce
d'horlogerie selon l'invention, cet exemple étant donné à titre purement illustratif
et non limitatif seulement, en liaison avec le dessin annexé sur lequel :
- la figure 1, déjà mentionnée, est une représentation du graphe de l'équation du temps
pour l'année 2003 sur laquelle sont indiqués les quantièmes 1, 11 et 21 pour chacun
des mois, les mois de l'année étant indiqués en chiffres romains et l'écart entre
le temps civil et le temps solaire étant indiqué en minutes;
- la figure 2A, déjà mentionnée, est une représentation schématique des fuseaux horaires;
- la figure 2B, déjà mentionnée, est une représentation schématique des longitudes;
- la figure 3 est une vue en plan du cadran d'une pièce d'horlogerie conforme à l'invention
selon un premier mode de réalisation;
- la figure 4 est une vue en plan du cadran selon un second mode de réalisation;
- la figure 5A est une vue en coupe de la partie gauche du mobile de minuterie du temps
civil et du mobile de minuterie du temps vrai:
- la figure 5B est une vue en coupe de la partie droite du mobile de minuterie du temps
civil et du mobile de minuterie du temps vrai:
- la figure 6 est une vue en plan d'une roue dont la position est indexée par une étoile
à douze dents et un ressort sautoir;
- la figure 7 est une vue en plan d'une came d'équation du temps;
- les figures 8A et 8B sont des vues en plan du mécanisme de gestion de la longitude;
- la figure 9 est une vue en plan du mécanisme de définition de la longitude, et
- la figure 10 est une vue en coupe du mécanisme de quantième.
[0009] La présente invention va être décrite en liaison avec une pièce d'horlogerie du type
montre-bracelet comprenant un mécanisme à équation du temps marchante actionné par
une came d'équation, elle-même entraînée en rotation à raison d'une révolution par
an à partir d'un mécanisme de quantième qui peut être indifféremment simple ou perpétuel.
Dans le cas d'un quantième simple, les aiguilles d'heure et de minute du temps vrai
peuvent être remises à l'heure par l'utilisateur lui-même à la fin des mois de l'année
comptant moins de 31 jours puisque la détermination de l'écart entre les deux aiguilles
des minutes du temps civil et du temps vrai est définie par la came d'équation du
temps entraînée par le mécanisme de quantième. Ainsi, lors d'une remise à l'heure
du quantième, la came d'équation du temps est automatiquement placée dans sa position
exacte pour le jour donné.
[0010] Dans ce qui suit, on ne décrira pas le mouvement d'horlogerie dans sa totalité, mais
seulement les mobiles de minuterie du temps civil et du temps vrai.
[0011] La pièce d'horlogerie selon l'invention comporte notamment un cadran dont une vue
en plan est représentée à la figure 3. Désigné dans son ensemble par la référence
numérique générale 1, le cadran fournit au porteur de la montre différentes informations.
Il indique tout d'abord, dans un premier petit cadran 2, le mois de l'année. On voit
sur la figure 3 que l'indication du mois de l'année se fait par une aiguille 4. Bien
entendu, l'aiguille 4 pourrait être remplacée par un disque qui porterait l'inscription
des mois de l'année et qui tournerait sous le cadran 1 en laissant apparaître le nom
du mois par une ouverture pratiquée dans ledit cadran 1 et appelée guichet. Une seconde
aiguille 6 se déplaçant au-dessus d'un autre petit cadran 8 indique la date (de 1
à 31) ou quantième.
[0012] Comme on peut également le voir sur la figure 3, la pièce d'horlogerie comporte,
outre un aiguillage classique dont le rôle est d'indiquer l'heure civile et qui comprend
une aiguille des heures 10 et une aiguille des minutes 12, un second aiguillage, concentrique
à l'aiguillage du temps civil, et qui comprend une seconde aiguille des heures 14
et une seconde aiguille des minutes 16 qui indiquent le temps vrai. Pour permettre
au porteur de la montre de faire facilement la différence entre les aiguilles d'heures
10 et de minutes 12 du temps civil et les aiguilles d'heures 14 et de minutes 16 du
temps vrai, ces dernières peuvent se terminer, par exemple, par une représentation
du symbole astrologique du soleil 18. La position exacte des aiguilles 14, 16 du temps
vrai pour un jour donné est déterminée tous les jours (une fois toutes les 24 heures)
aux environs de minuit, puis les aiguilles 10, 12 du temps civil et les aiguilles
14, 16 du temps vrai se déplacent de concert, l'écart entre les aiguilles d'heures
10 et 14 et de minutes 12, 16 demeurant constant pour le jour donné.
[0013] Outre les indications liées au quantième, la montre selon la présente invention fournit
également une indication du décalage entre l'heure civile du lieu où l'on se trouve
et l'heure civile au centre du fuseau horaire auquel on appartient au moyen d'une
aiguille 20 se déplaçant en regard d'une échelle de temps 22. Cette échelle du temps
22 est graduée d'heure en heure et s'étend entre -4 et +4 heures, ce qui correspond
au décalage horaire maximum que l'on peut constater entre l'heure civile d'un endroit
donné du globe terrestre et l'heure civile au centre du fuseau horaire de référence
auquel appartient cet endroit. L'utilisateur connaît ainsi instantanément la valeur
du décalage appliqué à l'heure civile affichée par la montre par rapport à l'heure
civile au centre du fuseau.
[0014] Notre globe est divisé en 24 fuseaux horaires de 60 minutes chacun, chaque fuseau
correspondant à 15° de longitude (voir figure 4A). Le méridien de Greenwich, passant
par Londres, est situé au milieu d'un fuseau horaire et porte la longitude 000. Les
longitudes sont comptées à partir du méridien de Greenwich de 0 à 180° en direction
de l'est (E) (par exemple, la longitude de Bienne (Suisse) est de 007E15 (7 degrés
et 15 minutes de longitude est) et celle d'Athènes est de 023E44 (23 degrés et 44
minutes de longitude est)), et de 0 à 180° en direction de l'ouest (W) (par exemple,
la longitude de Lisbonne est de 009W08 et celle de Rio de Janeiro est de 043W14) (voir
figure 4B).
[0015] Par rapport à son centre, un fuseau horaire s'étend donc entre -7,5° et +7,5° de
longitude. Bien que le graphique d'équation soit le même pour toute la planète, le
soleil ne passe bien entendu pas au zénith au même moment selon l'endroit où l'on
se trouve. Ainsi, par exemple, le soleil sera au zénith plus tôt à Paris qu'à Londres,
bien que ces deux villes appartiennent au même fuseau horaire. Pour gérer cet écart
dû à la position en longitude du porteur par rapport au centre du fuseau horaire dans
lequel il se trouve, la montre comprend un cadran 24 gradué entre -7,5° et +7,5° au-dessus
duquel se déplace une aiguille 26 apte à tourner dans les deux sens. Grâce à ce mécanisme
de gestion de la longitude qui sera décrit en détail ci-dessous, l'utilisateur peut
appliquer un décalage de +/- 7,5° de longitude, soit un décalage temporel de +/- 30
min à l'heure vraie. Toutefois, avant d'appliquer ce décalage, l'utilisateur doit
préciser s'il se tient en longitude ouest (W) ou est (E). Pour cela, il dispose d'un
cadran supplémentaire 28 au-dessus duquel se déplace une aiguille 30 qui pointe soit
vers l'ouest (W), soit vers l'est (E). Le passage du système de longitudes ouest (W)
au système de longitudes est (E) ne peut se faire que lorsque le mécanisme de gestion
de la longitude est à zéro, autrement dit lorsque l'aiguille 26 pointe sur le zéro
du cadran 24. Il faut en effet bien comprendre qu'un déplacement dans le sens des
longitudes est (E) correspond à un déplacement inverse dans le sens des longitudes
ouest (W). Par exemple, quelqu'un qui se déplace de +6°E à partir de Greenwich verra
le soleil au zénith à 11 h 36min, alors que quelqu'un qui se déplace de +6°W toujours
à partir de Greenwich verra le soleil au zénith à 12h 24min.
[0016] Le cadran illustré à la figure 4 diffère de celui représenté à la figure 3 en ce
que l'affichage du temps vrai est excentré. Les aiguilles d'heures 14 et de minutes
16 du temps vrai se déplacent au-dessus d'un cadran 32 qui peut avoir une forme correspondant
à la représentation astrologique du soleil pour permettre à l'utilisateur de faire
immédiatement la différence entre l'affichage du temps civil et l'affichage du temps
vrai.
[0017] On s'intéresse maintenant au mouvement d'horlogerie selon l'invention et, plus particulièrement,
aux mobiles de minuterie du temps civil et du temps vrai en liaison avec les figures
5A et 5B annexées à la présente demande de brevet. Le mouvement de la montre (non
représenté) entraîne une roue 34 montée sur une chaussée 36 à l'extrémité libre de
laquelle est fixée l'aiguille des minutes 12 du temps civil. La chaussée transmet
l'information de l'heure de base à une roue des heures 38 puis à une roue des heures
civiles 40 par l'intermédiaire d'un mobile de minuterie 42 comprenant une roue 44
et un pignon 46 qui réalisent une démultiplication de 1/12. La roue des heures civiles
40 est fixée sur un canon 48 qui porte, à son extrémité libre, l'aiguille des heures
10 du temps civil.
[0018] La roue des heures 38 porte un ressort sautoir 50 qui entraîne une étoile à douze
dents 52 par pas de 1/12 (voir figure 6). L'étoile 52 est chassée sur une roue intermédiaire
54 qui elle-même porte un ressort sautoir 56 qui entraîne par pas de 1/12 une étoile
à douze dents 58 chassée sur le canon 48. Le fonctionnement de ce mécanisme sera décrit
ci-après.
[0019] L'aiguille des minutes 16 du temps vrai est entraînée par un rouage d'affichage du
temps vrai comprenant notamment un mécanisme différentiel 60 qui a pour entrées respectives
la chaussée 36 d'une part, et un râteau 62 qui coopère avec une came d'équation du
temps 64 (voir figure 7). Plus précisément, le mécanisme différentiel 60 comprend
une roue porte-satellites 66 qui est entraînée par la chaussée 36 et qui porte un
et, préférentiellement, deux pignons satellites 68. Ces deux satellites 68 sont aptes
à tourner sur eux-mêmes et à rouler sur une denture intérieure 70 d'une roue d'équation
du temps 72. Cette dernière présente également sur son pourtour extérieur une denture
74 par laquelle elle coopère avec le râteau 62 et la came d'équation du temps 64.
Le mécanisme différentiel 60 comprend enfin en son centre un mobile de sortie 76 formé
d'un pignon 78 porté par un axe 80 et qui engrène avec les pignons satellites 68.
Une roue 82 est chassée sur le pignon 78 et engrène avec une chaussée d'équation 84
montée libre sur un canon 86 des minutes du temps vrai qui porte à son extrémité libre
l'aiguille 16 des minutes du temps vrai. Pour une description plus complète du mécanisme
différentiel et de son fonctionnement on se reportera utilement à la demande de brevet
européen EP 1 286 233 au nom de la Demanderesse qui est incluse ici à titre de référence.
[0020] La chaussée d'équation 84 entraîne en rotation, par le biais d'un accouplement à
friction 88, une chaussée supplémentaire 90 fixée sur le canon 86 des minutes du temps
vrai et qui constitue l'une des entrées d'un second mécanisme différentiel 92. Cette
chaussée supplémentaire 90 porte un et, préférentiellement, deux pignons satellites
94 qui sont aptes à tourner sur eux-mêmes et à rouler sur une denture intérieure 96
d'une roue de gestion de la longitude 98. Cette roue de gestion de la longitude 98
présente également sur son pourtour extérieur une denture 100 par laquelle elle coopère
avec un mécanisme de correction de la longitude 102 qui sera décrit en détail ci-après.
Le mécanisme différentiel 92 comprend enfin en son centre un pignon de sortie 104
solidaire du canon 86 des minutes du temps vrai et qui engrène avec les pignons satellites
94. La structure et le fonctionnement de ce second mécanisme différentiel 92 sont
semblables à ceux du mécanisme différentiel 60 décrit ci-dessus. C'est pourquoi, pour
plus de détails, on pourra également se reporter à la demande de brevet européen au
nom de la Demanderesse citée plus haut.
[0021] Une chaussée d'équation supplémentaire 106 est fixée sur le canon 86 des minutes
du temps vrai. Cette chaussée 106 transmet l'information de l'heure vraie à un mobile
portant l'aiguille 14 des heures vraies par l'intermédiaire d'un mobile de minuterie
112 comprenant une roue 114 et un pignon 116 qui réalisent une démultiplication de
1/12. Le mobile portant l'aiguille 14 des heures vraies comprend une planche d'équation
108 et une roue des heures vraies 110. La roue des heures vraies 110 est fixée sur
un canon 118 des heures du temps vrai qui porte l'aiguille des heures vraies 14 à
son extrémité libre. La roue des heures vraies 110 porte d'autre part un ressort sautoir
120 qui entraîne par pas de 1/12 une étoile à douze dents 122 chassée sur le canon
118.
[0022] On s'intéresse maintenant au fonctionnement du mécanisme décrit ci-dessus.
[0023] Supposons tout d'abord que le porteur de la montre se trouve au centre d'un fuseau
horaire, par exemple sur le méridien de Greenwich. Dans ce cas, aucune correction
n'est à faire, tant du point de vue du décalage de l'heure civile que de la gestion
de la longitude. Le mouvement de la montre entraîne ainsi la roue 34 montée sur la
chaussée 36 pour fournir une indication de la minute du temps de base, autrement dit
l'heure civile au centre du fuseau. A son tour, la chaussée 36 transmet, via le mobile
de minuterie 42 et la roue des heures 38, l'information de l'heure de base à la roue
des heures civiles 40 pour fournir une indication de l'heure du temps civil. Simultanément,
le mouvement de la montre entraîne le mécanisme différentiel 60 pour fournir une indication
de la minute du temps vrai ou temps solaire. En régime de fonctionnement normal de
la montre, la came d'équation du temps 64 et le râteau 62 sont immobiles. Par contre,
les pignons satellites 68 sont entraînés par la chaussée 36, c'est-à-dire par le mouvement
d'horlogerie de la montre. Les pignons 68 tournent donc sur eux-mêmes et roulent sur
la denture intérieure 70 de la roue d'équation du temps 72, entraînant le pignon de
sortie 78 et la roue 82 en rotation. La chaussée d'équation 84 tourne à son tour,
entraînant la chaussée supplémentaire 90 via l'accouplement à friction 88, ce qui
permet à l'aiguille des minutes du temps vrai 16 de tourner de façon concomitante
à l'aiguille des minutes du temps civil 12. L'écart entre l'aiguille 16 des minutes
du temps vrai et l'aiguille 12 des minutes du temps civil reste donc constant sur
une période de 24 heures. Une fois par jour, aux environs de minuit, la came d'équation
du temps 64 pivote, entraînée par un mécanisme de quantième 124 qui fait passer le
calendrier d'un jour au jour suivant. A ce moment précis, le râteau 62 pivote à son
tour, entraînant la roue d'équation 72 en rotation. Les pignons satellites 68 étant,
durant ce bref intervalle de temps, sensiblement immobiles (ils font un tour complet
en une heure), ils tournent sur eux-mêmes en étant entraînés en rotation par la roue
d'équation du temps 72, et entraînent à leur tour le pignon de sortie 78 de façon
à ajuster à nouveau exactement la position de l'aiguille des minutes du temps vrai
16. L'information de l'heure vraie, quant à elle, est transmise à la roue des heures
vraies 110 par la chaussée d'équation supplémentaire 106 via le mobile de minuterie
112.
[0024] Supposons maintenant que l'utilisateur ne soit plus sur le méridien de Greenwich
mais en Suisse, pays où l'heure civile est en avance d'une heure sur celle de Greenwich
en hiver, et de deux heures en été. Pour connaître avec exactitude l'heure de passage
du soleil à son zénith en fonction de l'heure civile du lieu où il se trouve, l'utilisateur
va devoir décaler l'heure civile indiquée par sa montre d'une heure (ou de deux heures
en été) par rapport à l'heure de base qui est l'heure civile au centre du fuseau.
Pour cela, l'utilisateur dispose d'un pignon correcteur 126 qui peut être commandé
en rotation dans les deux sens et qui entraîne la roue des heures civiles 40 en avant
ou en arrière par pas de 1/12. En effet, la roue des heures civiles 40 est chassée
sur le canon des heures civiles 48 qui est lui-même associé à l'étoile à douze dents
58 indexée en position par le ressort sautoir 56. Ce ressort 56 a la forme générale
d'un C et est muni à ses deux extrémités d'un bec 128 qui vient en prise dans un creux
entre deux dents successives de l'étoile 58. Ainsi, en agissant sur le pignon correcteur
126, on entraîne la roue des heures civiles 40 et par là même l'étoile 58 qui avance
par sauts successifs d'un douzième de tour à chaque fois. Il est donc possible de
corriger l'heure civile affichée par la montre pour tenir compte du décalage entre
l'heure civile du lieu où l'on se trouve et l'heure de base au centre du fuseau sans
modifier l'heure solaire vraie.
[0025] Supposons maintenant que l'utilisateur se trouve à Genève (Suisse). En plus du décalage
de l'heure civile en Suisse par rapport à l'heure de base au centre du fuseau horaire
de Greenwich, il faut également tenir compte de l'écart en longitude entre Genève
et Greenwich. Dans le cas présent, Genève est située à 6° et 10 minutes de longitude
est par rapport à Greenwich, ce qui signifie que le soleil est en avance de 25 minutes
sur l'heure de Genève. Un 23 décembre, date à laquelle la différence entre le temps
solaire vrai et le temps civil est nulle et où l'heure civile de Genève est en avance
d'une heure sur l'heure civile de Greenwich (horaire d'hiver), la montre indiquera
donc 12h 35min à Genève lors du passage du soleil à son zénith.
[0026] Pour pouvoir tenir compte de l'écart en longitude entre l'endroit où se trouve l'utilisateur
et le centre du fuseau horaire dans lequel se trouve cet endroit, l'utilisateur dispose
d'un dispositif de définition de la longitude 130 qui lui permet d'indiquer s'il se
trouve dans le système de longitudes est (E) ou ouest (W). Le fait de passer du système
de longitudes est (E) au système de longitudes ouest (W) et inversement provoque un
changement du sens de rotation de l'aiguille 16 des minutes du temps vrai comme décrit
ci-dessous. Il faut en effet bien comprendre qu'un déplacement dans le sens des longitudes
est (E) correspond à un déplacement inverse dans le sens des longitudes ouest (W).
Par exemple, quelqu'un qui se déplace de +6°E à partir de Greenwich verra le soleil
au zénith à 11 h 36min, alors qu'en se déplaçant de +6°W à partir de Greenwich on
verra le soleil à son zénith à 12h 24min. Avant de changer de système de longitudes,
il faut que l'aiguille 26 du mécanisme de gestion de la longitude soit à zéro.
[0027] Le dispositif de définition de la longitude 130 comprend des moyens de commande (non
représentés) par poussoir (roue à colonnes et navette) ou par tige à deux positions
tirées stables. Ces moyens de commande agissent sur un inverseur qui, selon un mode
préféré de réalisation de l'invention, comprend une bascule 131 (voir figures 8A et
8B) apte à passer alternativement d'une première position stable dans laquelle elle
indique le système de longitudes est (E) à une seconde position stable dans laquelle
elle indique le système de longitudes ouest (W). Cette bascule est montée pivotante
autour d'un axe 132 d'une roue de renvoi 133 et porte un second renvoi 134 de même
qu'une roue 136 qui sont en prise permanente. La bascule 131 porte l'aiguille 30.
Selon une variante, la bascule 131 porte deux éléments indicateurs 135 tels que des
pastilles de couleur rouge qui sont destinées à apparaître à travers deux guichets
correspondants pratiqués dans le cadran de la montre et qui indiquent à l'utilisateur
lequel des deux systèmes de longitudes est (E) ou ouest (W) il a sélectionné. Dans
la première position stable de la bascule 131 illustrée à la figure 8A, le renvoi
133 engrène avec la roue 98 de gestion de la longitude par l'intermédiaire du renvoi
134 et des roues 136 et 138. La roue 138 est limitée dans sa rotation par une goupille
140 de façon que l'aiguille 26 ne puisse tourner de plus de 180° dans le sens horaire
ou anti-horaire. En faisant tourner le renvoi 133 dans le sens anti-horaire, l'utilisateur
provoque une rotation dans le même sens de la roue 98 de gestion de la longitude,
cette rotation étant limitée à 180° au maximum par la roue 138. Dans la seconde position
stable de la bascule illustrée à la figure 8B, la roue 136 est découplée de la roue
138, de sorte que le renvoi 133 engrène avec la roue 98 de gestion de la longitude
via le renvoi 134 et la roue 138 seulement. En faisant tourner le renvoi 133 dans
le sens anti-horaire, l'utilisateur provoque une rotation dans le sens inverse de
la roue 98 de gestion de la longitude, cette rotation étant limitée à 180° au maximum
par la roue 138. Ainsi, en tournant le renvoi 133 toujours dans le même sens, l'utilisateur
peut faire tourner, en avant ou en arrière, l'aiguille 16 des minutes du temps vrai
selon qu'il se trouve dans le système de longitudes est (E) ou ouest (W).
[0028] Supposons donc que l'utilisateur soit à Genève, c'est-à-dire à +6° de longitude est
(E) par rapport au méridien de Greenwich. Comme décrit ci-dessus, l'utilisateur peut,
au moyen du dispositif de définition de la longitude 130, déplacer l'aiguille 30 de
manière à la faire pointer vers l'est (E), puis afficher un décalage de +6° en longitude
au moyen de l'aiguille 26. Cette aiguille 26 est portée par la roue 138 qui est entraînée,
en avant ou en arrière, d'une valeur maximale de +/- 30min correspondant à un écart
de +/- 7,5° en longitude par rapport au centre du fuseau (voir figure 9). La roue
138 est limitée dans sa rotation par une goupille 140 de façon que l'aiguille 26 ne
puisse tourner de plus de 180° dans le sens horaire ou anti-horaire. Cette roue 138
engrène avec la denture extérieure 100 de la roue de gestion de la longitude 98 qui,
en tournant, fait tourner sur eux-mêmes les pignons satellites 94. Ces derniers entraînent
à leur tour le pignon de sortie 104 solidaire du canon 86 des minutes du temps vrai.
En tournant, le canon 86 des minutes du temps vrai entraîne en rotation la chaussée
supplémentaire 90 qui, par le biais de l'accouplement à friction 88, glisse sur la
chaussée d'équation 84, ce qui permet la désindexation momentanée de la minute du
temps vrai. Chaque degré de déplacement de l'aiguille 26 qui indique le décalage en
longitude par rapport au centre du fuseau correspond à quatre minutes de déplacement
de l'aiguille 16 des minutes du temps vrai.
[0029] Si l'utilisateur se trouve à +6° de longitude est (E) par rapport au méridien de
Greenwich, l'affichage de ce décalage au moyen du mécanisme de gestion de la longitude
entraîne une rotation de l'aiguille des minutes du temps vrai dans le sens anti-horaire
de 24 minutes. Inversement, si l'utilisateur se trouve à +6° de longitude ouest (W)
par rapport au méridien de Greenwich, l'affichage de ce décalage au moyen du mécanisme
de gestion de la longitude entraînera une rotation de l'aiguille des minutes du temps
vrai dans le sens horaire de 24 minutes.
[0030] Supposons maintenant que l'utilisateur change de fuseau horaire. Il est intéressant
pour lui de pouvoir indexer l'heure et la date de sa montre simplement et rapidement.
[0031] Pour cela, il dispose d'un pignon correcteur 142 qui entraîne simultanément en rotation
par pas d'une heure la roue intermédiaire 54 et la roue des heures vraies 110. Sur
la roue intermédiaire 54 est chassée l'étoile à douze dents 52 dont la position est
indexée par le ressort sautoir 50 qui est du même type que le ressort sautoir 56 décrit
ci-avant. Ainsi, en agissant sur le pignon correcteur 142, on entraîne la roue intermédiaire
54 et par là même l'étoile 52 qui avancent par sauts successifs d'un douzième de tour
à chaque fois. En tournant, la roue intermédiaire 54 entraîne l'étoile 58 chassée
sur le canon 48 des heures civiles via le ressort 56. L'affichage du temps civil est
donc corrigé du nombre d'heures correspondant au décalage horaire entre le lieu où
se trouve l'utilisateur et le fuseau horaire de référence. La roue des heures vraies
110 avance également par sauts successifs d'un douzième de tour, son déplacement étant
indexé par le ressort sautoir 120 qui est en prise avec l'étoile 122 chassée sur le
canon 118 des heures du temps vrai. L'aiguille des heures du temps civil et l'aiguille
des heures du temps vrai se déplacent donc de manière concomitante sans que la minute
du temps vrai ne soit modifiée.
[0032] Supposons que l'utilisateur se trouve à 25° de longitude est (E). Le multiple de
15 le plus proche de 25 est 30 donc l'utilisateur devra afficher -5° au moyen de l'aiguille
26 du mécanisme de gestion de la longitude. Si l'utilisateur se trouve à 32° de longitude
est (E), le multiple de 15 le plus proche de 32 étant 30, l'utilisateur devra afficher
un écart de +2° sur le mécanisme de gestion de la longitude.
[0033] Le mécanisme de quantième, simple ou perpétuel, peut être de tout type connu et ne
sera pas décrit dans sa totalité. Il suffit, en effet, pour la bonne compréhension
de l'invention, de savoir que ce mécanisme de quantième entraîne la came d'équation
du temps 64 à raison d'un tour complet par an. On a cependant représenté, à titre
purement illustratif seulement (voir figure 10), un mobile de quantième 144 entraînant
l'aiguille 6 indiquant la date (de 1 à 31). Ce mobile de quantième 144 tourne à raison
d'un tour complet par mois. Il est actionné par le mécanisme de quantième via une
roue de renvoi intermédiaire de quantième 146 permettant d'inverser le sens de rotation,
et un mobile de réduction 148 qui permet de réduire la vitesse de rotation d'un tour
complet par mois à un tour complet par an.
[0034] Il va de soi que la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui
vient d'être décrit et que diverses modifications et variantes simples peuvent être
envisagées par l'homme du métier sans sortir du cadre de l'invention tel que défini
par les revendications annexées.
1. Pièce d'horlogerie comprenant un mouvement d'horlogerie ainsi qu'un mécanisme de quantième
(124), cette pièce d'horlogerie possédant une paire d'aiguille des heures et des minutes
(10, 12) qui indiquent le temps civil, et une aiguille des minutes supplémentaire
(16) qui indique la minute vraie et qui est entraînée par un rouage d'affichage du
temps vrai, la position journalière de l'aiguille (16) des minutes du temps vrai étant
déterminée par la position d'une came d'équation du temps (64) entraînée en rotation
à raison d'une révolution par an à partir du mécanisme de quantième (124), caractérisée en ce qu'elle comprend un mécanisme de correction de la longitude (102) qui permet d'entraîner
en avant ou en arrière d'une valeur maximale de +/- 30 min l'aiguille des minutes
du temps vrai (16) en la découplant momentanément du mouvement d'horlogerie.
2. Pièce d'horlogerie selon la revendication 1, caractérisée en ce que le mécanisme de correction de la longitude (102) constitue l'une des entrées d'un
mécanisme différentiel (92), l'autre entrée du mécanisme différentiel (92) étant constituée
par le rouage d'affichage du temps vrai, tandis que la sortie dudit mécanisme différentiel
(92) est l'aiguille (16) des minutes du temps vrai tenant compte de la longitude du
lieu où l'on se trouve.
3. Pièce d'horlogerie selon la revendication 2, caractérisée en ce que le mécanisme de correction de la longitude (102) comprend une roue (138) qui est
limitée dans sa rotation de manière qu'elle ne puisse tourner de plus de 180° dans
le sens horaire ou anti-horaire et qui engrène avec le mécanisme différentiel (92).
4. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de définition de la longitude (130) qui permet à un utilisateur
d'indiquer s'il se trouve dans le système de longitudes est (E) ou ouest (W) et qui
coopère avec le mécanisme de correction de la longitude (102) de manière à provoquer
un changement du sens de rotation de l'aiguille (16) des minutes du temps vrai.
5. Pièce d'horlogerie selon la revendication 4, caractérisée en ce que le dispositif de définition de la longitude (130) comprend un inverseur mécanique.
6. Pièce d'horlogerie selon la revendication 5, caractérisée en ce que le dispositif de définition de la longitude (130) comprend une bascule (131) qui
peut occuper deux positions stables distinctes correspondant respectivement aux systèmes
de longitudes est (E) et ouest (W), cette bascule (131) portant un renvoi (134) et
une roue (136) qui sont en prise permanente, le renvoi (134) engrenant soit directement,
soit par l'intermédiaire de la roue (136) avec la roue de gestion de la longitude
(98) selon la position qu'occupe ladite bascule (136).
7. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisée en ce que le rouage d'affichage du temps vrai comprend une chaussée (90) qui engrène avec le
mécanisme différentiel (92) et qui est liée cinématiquement à l'aiguille (16) des
minutes du temps vrai.
8. Pièce d'horlogerie selon la revendication 7, caractérisée en ce que la chaussée (90) porte au moins un pignon satellite (94) apte à tourner sur lui-même
et à rouler sur une denture intérieure (96) d'une roue de gestion de la longitude
(98), cette roue de gestion de la longitude (98) présentant également une denture
extérieure (100) par laquelle elle coopère avec le mécanisme de correction de la longitude
(102).
9. Pièce d'horlogerie selon la revendication 8, caractérisée en ce que le mécanisme différentiel (92) comprend en son centre un pignon de sortie (104) lié
cinématiquement à l'aiguille (16) des minutes du temps vrai et qui engrène avec le
pignon satellite (94).
10. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisée en ce que la chaussée (90) est entraînée en rotation via un accouplement à friction (88) par
une chaussée d'équation (84) montée libre sur un canon (86) des minutes du temps vrai
à une extrémité duquel est fixée l'aiguille (16) des minutes du temps vrai.
11. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que le rouage d'affichage du temps vrai entraîne un mobile portant une aiguille des heures
supplémentaire (14) qui indique l'heure vraie.
12. Pièce d'horlogerie selon les revendications 10 et 11, caractérisée en ce que le rouage d'affichage du temps vrai entraîne le mobile portant l'aiguille des heures
vraies (14) via une chaussée d'équation (106) fixée sur le canon (86) des minutes
du temps vrai.
13. Pièce d'horlogerie selon la revendication 12, caractérisée en ce que la chaussée d'équation (106) transmet l'information de l'heure vraie à une planche
d'équation (108) puis à une roue des heures vraies (110) par l'intermédiaire d'un
mobile de minuterie (112) qui réalise une démultiplication de 1/12, la roue des heures
vraies (110) étant fixée sur un canon (118) des heures du temps vrai qui porte à une
extrémité libre l'aiguille des heures vraies (14).
14. Pièce d'horlogerie selon la revendication 13, caractérisée en ce que la planche d'équation (108) porte un ressort sautoir (120) qui entraîne par pas de
1/12 une étoile à douze dents (122) chassée sur le canon (118).
15. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisée en ce que le rouage d'affichage du temps vrai comprend un mécanisme différentiel (60) qui a
pour entrées respectives une chaussée (36) à une extrémité de laquelle est fixée l'aiguille
(12) des minutes du temps civil et un râteau (62) qui coopère avec la came d'équation
du temps (64).
16. Pièce d'horlogerie selon la revendication 15, caractérisée en ce que le mécanisme différentiel (60) comprend une roue (66) qui est entraînée par la chaussée
(36) et qui porte au moins un pignon satellite (68) apte à tourner sur lui-même et
à rouler sur une denture intérieure (70) d'une roue d'équation du temps (72), cette
roue d'équation du temps (72) présentant également une denture extérieure (74) par
laquelle elle coopère avec le râteau (62).
17. Pièce d'horlogerie selon la revendication 16, caractérisée en ce que le mécanisme différentiel (60) comprend en son centre un pignon de sortie (78) qui
engrène avec le pignon satellite (68).
18. Pièce d'horlogerie selon la revendication 17, caractérisée en ce qu'une roue (82) est chassée sur le pignon (78) et engrène avec une chaussée d'équation
(84) montée libre sur le canon (86) des minutes du temps vrai.
19. Pièce d'horlogerie selon les revendications 12 et 18, caractérisée en ce qu'une roue (82) est chassée sur le pignon (78) et engrène avec une chaussée d'équation
(84) montée libre sur le canon (86) des minutes du temps vrai.
20. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendication 1 à 19, caractérisée en ce que le mouvement transmet l'information de l'heure civile à une roue des heures (38)
puis à une roue des heures civiles (40) par l'intermédiaire d'un mobile de minuterie
(42) qui réalise une démultiplication de 1/12, la roue des heures civiles (40) étant
chassée sur un canon (48) qui porte à une extrémité libre l'aiguille (10) des heures
civiles.
21. Pièce d'horlogerie selon la revendication 20, caractérisée en ce que la roue des heures (38) porte un ressort sautoir (50) qui entraîne une étoile à douze
dents (52) par pas de 1/12, cette étoile (52) étant chassée sur une roue intermédiaire
(54) qui elle-même porte un ressort sautoir (58) qui entraîne par pas de 1/12 une
étoile à douze dents (58) chassée sur le canon (48).
22. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications 20 ou 21, caractérisée en ce qu'elle comprend un pignon correcteur (126) qui peut être commandé en rotation dans les
deux sens et qui entraîne la roue des heures civiles (40) en avant ou en arrière par
pas de 1/12 sans que l'heure solaire soit modifiée.
23. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications 21 ou 22, caractérisée en ce qu'elle comprend un pignon correcteur (142) qui entraîne simultanément en rotation avant
ou arrière par pas d'une heure la roue intermédiaire (54) et la roue des heures vraies
(110).