[0001] L'invention est relative à un rouleau de peintre et à son procédé de fabrication.
[0002] Elle concerne plus particulièrement les rouleaux comprenant un manchon tubulaire
cylindrique portant extérieurement un revêtement dont les extrémités plus longues
que celles du manchon sont rabattues à l'intérieur de celui-ci, et deux embouts en
matière plastique emmanchés dans chacune des extrémités du manchon et portant chacun
un palier coopérant avec une tige axiale faisant partie d'une armature, l'un au moins
de ces embouts coopérant avec des moyens de calage en translation longitudinale du
manchon et du rouleau sur la tige.
[0003] Ces rouleaux sont des produits consommables qui doivent être renouvelés ou remplacés,
par usure ou pour adapter la nature de leur revêtement au travail à réaliser. Or,
les armatures disponibles sur le marché et en possession des amateurs et des professionnels
sont différentes en ce qui concerne leur mode de liaison en translation du rouleau
avec la tige de l'armature le traversant axialement. C'est ainsi que, avec certaines
armatures, la liaison en translation s'effectue par un bouchon fileté, vissé sur l'extrémité
filetée de la tige et coopérant avec une paroi de l'embout correspondant pour empêcher
l'extraction de cette tige. Dans d'autres armatures, et par exemple dans celles décrites
dans le document FR-A-2 779 364, la liaison en translation est assurée par un anneau
fendu ou jonc disposé dans un logement d'au moins un embout et venant en serrage sur
la tige axiale qui, pour un rouleau démontable, est lisse, et qui, pour un rouleau
indémontable, est muni d'une gorge coopérant avec l'anneau.
[0004] Le document EP-A-0 589 305 décrit un rouleau de peintre présentant les caractéristiques
du préambule de la revendication 1.
[0005] L'un des problèmes à la base de l'invention est celui rencontré par le fabricant
de rouleaux qui souhaite pouvoir monter ses rouleaux sur des montures différentes,
à bout fileté ou lisse, et cela de manière démontable ou non, en limitant le nombre
de modèles d'embouts.
[0006] Un autre problème est celui de la fabrication des rouleaux ou manchons. En effet,
le montage dans les manchons des embouts, seul ou avec interposition d'un tube central,
est difficilement automatisable, de même que la mise en place et le collage du revêtement
sur et à l'intérieur du manchon. Il en résulte un coût de fabrication relativement
élevé qui ne permet plus de s'opposer à la concurrence des pays à faible coût de main
d'oeuvre.
[0007] Enfin, le collage du revêtement nécessite indépendamment de l'opération de collage,
de faire dépasser le revêtement de chacune des extrémités du manchon sur une quantité
suffisante de l'ordre de 40 à 50 millimètres pour que, après retournement dans le
corps tubulaire du manchon, la liaison par collage contre la face interne du manchon
ne soit pas affectée par la nervosité de la matière du revêtement dans la zone de
retournement. Cette surlongueur du revêtement augmente le coût de revient du manchon.
[0008] La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients en fournissant
un rouleau dont la polyvalence des embouts simplifie sa fabrication, la rend automatisable,
donc moins coûteuse et dont la structure des embouts permet de le monter, de manière
démontable ou indémontable, sur les différentes armatures en possession des amateurs
ou des professionnels.
[0009] A cet effet, dans le rouleau selon l'invention, chaque embout comprend un corps axial
duquel font saillies, en allant de son extrémité pénétrant en premier dans le manchon
à son extrémité pénétrant le dernier :
- au moins une collerette extrême d'accrochage, apte à s'emmancher avec serrage dans
le manchon,
- au moins une collerette intermédiaire de plaquage contre la face interne du manchon
de l'extrémité correspondante du revêtement,
- et une collerette extrême et externe, avec bord périphérique aigu apte à pénétrer
dans la zone de retournement du revêtement,
ces deux dernières collerettes ayant des diamètres extérieurs inférieurs à celui intérieur
du manchon, tandis que le manchon comprend, à côté du palier pour la tige axiale de
l'armature, une chambre apte à recevoir et retenir un jonc élastiquement déformable
radialement, ladite chambre communiquant avec une cheminée radiale d'introduction
du jonc.
[0010] Dans ce rouleau, chacun des embouts est lié mécaniquement par emmanchement et coincement
de sa collerette interne d'accrochage contre la paroi interne du manchon et le revêtement
est maintenu uniquement par pincement de chacune de ses extrémités contre la face
interne du manchon par les collerettes intermédiaires des embouts. Il résulte de cela
que la longueur de l'extrémité rabattue dans le manchon peut être réduite, ce qui
réduit en conséquence la consommation de revêtement, sans que cela affecte la liaison
du revêtement avec le manchon. Ce mode de liaison mécanique élimine le collage du
revêtement sur la face extérieure du manchon et contribue à la réduction du coût de
fabrication, mais aussi à la protection de l'environnement.
[0011] La collerette externe, dont le bord périphérique aigu pénètre dans le revêtement
à l'intérieur du manchon, reste logé dans ce manchon et dégage donc le bord du rouleau.
Cet aménagement est très important car, lorsque le rouleau est utilisé pour peindre
dans les angles, son extrémité qui vient en contact avec la paroi perpendiculaire
à celle sur laquelle le rouleau est plaqué, est munie du même revêtement que celui
porté par le rouleau, et n'a donc plus tendance à laisser des traces et des gouttes,
comme le font les manchons équipés de collerette extrême rigide saillant du manchon.
[0012] La liaison en translation du rouleau avec la tige axiale d'une armature s'effectue
par le ou les joncs disposés dans les chambres des deux embouts, joncs qui viennent
pincer la tige cylindrique, que celle-ci soit lisse ou munie d'au moins une gorge
de blocage. La cheminée permet d'automatiser l'introduction du jonc dans la chambre
de chaque embout.
[0013] Dans une forme d'exécution de l'invention, le manchon du rouleau est en matière plastique
injectée et présente, dans sa partie interne et à partir de chaque extrémité, d'abord
une zone lisse s'étendant sur la longueur de rabattement, à l'intérieur du manchon
de l'extrémité libre du revêtement, et, ensuite, une zone d'accrochage avec des saillies
radiales aptes à coopérer avec la ou les collerettes d'accrochage d'un embout.
[0014] Avec cet aménagement, chaque embout peut par rapport au manchon occuper deux positions,
une position de montage dans laquelle ces collerettes d'accrochage sont emmanchées
avec serrage dans la zone lisse de l'extrémité du manchon, par exemple pour permettre
le rabattement de l'extrémité du revêtement à l'intérieur du manchon, et une position
de fixation dans laquelle les collerettes s'encliquètent avec les saillies radiales
internes du manchon et assurent la liaison positive indémontable de l'embout avec
le manchon.
[0015] Avantageusement, le palier formé dans le corps axial de révolution de chaque embout
est juxtaposé à un logement épaulé de plus grande diamètre que lui, débouchant vers
l'extérieur et apte à recevoir un bouchon fileté constituant moyen de calage en translation
de la tige axiale d'une armature munie d'une extrémité filetée.
[0016] Ainsi, chacun des embouts peut coopérer, soit avec une tige axiale, calable en translation
par le ou les joncs élastiques, soit avec une tige axiale calable en translation,
d'une part par les joncs, et d'autre part par un bouchon fileté. Il résulte de cela
que le même rouleau peut être utilisé sans difficulté avec toutes les armatures existant
sur le marché, sans qu'il y ait besoin, lors de sa fabrication, de différencier les
embouts.
[0017] L'invention concerne également le procédé de fabrication du rouleau.
[0018] Ce procédé comprend les phases suivantes :
a) réalisation par injection du manchon tubulaire cylindrique présentant, à l'intérieur
de chaque extrémité, une zone lisse et une zone avec des saillies radiales,
b) mise en place, sur le manchon, d'un fourreau de revêtement ayant une longueur supérieure
à celle du manchon,
c) engagement d'un jonc dans chacun des embouts,
d) engagement partiel d'un embout dans chacune des extrémités du manchon en ménageant,
entre le bord du manchon et la collerette intermédiaire, un espace permettant le rabattement
de l'extrémité correspondante du revêtement, ledit embout étant maintenu dans cette
position par coopération et serrage de ses collerettes d'accrochage sur la zone lisse
interne du manchon,
e) rabattement des extrémités du revêtement à l'intérieur du manchon,
f) engagement définitif de chaque embout avec encliquetage de ses collerettes d'accrochage
avec les saillies internes du manchon, plaquage et coincement des extrémités retournées
du revêtement, contre la face interne du manchon et par la collerette intermédiaire,
et engagement de la collerette extrême extérieure à l'intérieur du manchon et dans
la partie retournée du revêtement.
[0019] En raison de leur simplicité, toutes ces phases peuvent être entièrement automatisées
en entraînant une réduction considérable de la main d'oeuvre, et en conséquence du
coût de montage.
[0020] Si l'on ajoute à cela, la suppression de toute phase de collage du revêtement sur
le manchon, la réduction de la longueur du revêtement nécessaire à la réalisation
d'un rouleau, consécutivement à la réduction de la longueur des extrémités retournées,
et la réduction des coûts de gestion des stocks par le recours à un seul embout applicable
aux deux extrémités d'un rouleau, il ressort nettement que le prix de revient final
est considérablement abaissé par rapport à celui d'un rouleau actuel.
[0021] L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit en référence
au dessin schématique annexé représentant une forme d'exécution du rouleau selon l'invention.
[0022] Figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'une première forme d'exécution du manchon,
lorsqu'il est mis en place de manière démontable sur la tige axiale d'une armature,
[0023] Figure 2 est une vue partielle en coupe du même rouleau lorsqu'il est mis en place,
de manière indémontable, sur une armature,
[0024] Figure 3 est une vue partielle longitudinale d'une forme d'exécution du manchon,
[0025] Figure 4 est une vue en coupe longitudinale d'un embout lors de la mise en place
du jonc,
[0026] Figure 5 est une vue partielle en coupe suivant V-V de figure 4,
[0027] Figures 6 à 9 sont des vues partielles en coupe longitudinale montrant différentes
phases du procédé de fabrication du rouleau.
[0028] Comme montré de manière générale sur la figure 1, ce rouleau de peintre est essentiellement
composé d'un rouleau A monté libre en rotation sur une armature B.
[0029] L'armature B comporte une tige rectiligne 2 destinée à traverser axialement le rouleau
A, un coude 3, un contre coude 4, et une tige de préhension 5 faisant corps avec un
manche, non représenté. Le rouleau A est lui-même composé d'un manchon 6 en matière
plastique dans les extrémités duquel sont emmanchés et fixés deux embouts 7 portant
chacun un palier 8 destiné à coopérer avec la tige axiale 2. Le manchon 6 est recouvert
par un revêtement 9 dont les matériaux constitutifs, la texture et l'épaisseur dépendent
de la nature du produit liquide ou pâteux devant être étalé et de l'aspect devant
être obtenu.
[0030] De façon connue, le revêtement 9 a une longueur supérieure à la longueur du manchon
6 de manière à présenter, à ses extrémités, deux prolongements 9a pouvant être rabattus
à l'intérieur du manchon 6.
[0031] Comme montré plus en détails figures 4 et 5, chaque embout 7 présente un corps axial
11 comprenant le palier 8, une chambre 10 pour un jonc élastique 12 et un logement
épaulé 13 ayant un plus grand diamètre que celui du palier 8. Le logement 13 débouche
de l'extrémité externe de l'embout.
[0032] Comme le montre plus en détails la figure 5, la chambre 10 présente, en section transversale,
la forme générale d'un U dont les deux ailes 10a sont prolongées au-delà du plan diamétral
D, montré à la figure 5, par les parois 14a d'une cheminée radiale 14. Au moins l'une
des parois 14a, et de préférence les deux, comporte en saillie vers l'intérieur de
la chambre 10, un excroissance 15 déformable élastiquement, apte à assurer la rétention
du jonc 12 après son introduction dans la chambre 10.
[0033] Dans la forme d'exécution représentée, le jonc 12 est constitué par une bague fendue,
en matière plastique, mais il peut aussi être constitué par un anneau fendu métallique
de section circulaire ou polygonale.
[0034] Dans une forme d'exécution, et comme montré à la figure 5, l'une des parois 14a de
la cheminée est solidaire d'un volet 16 qui la prolonge et qui est lui-même prolongé
par un verrou 17, apte à coopérer avec un cran 18 saillant à l'extérieur de l'autre
paroi 14. Après mise en place du jonc 12 dans la chambre 10, le volet est rabattu
pour obturer l'ouverture de la chambre et la verrouiller, par engagement de son verrou
17 sur le cran 18.
[0035] Cet aménagement est particulièrement intéressant pour les rouleaux équipés d'un revêtement
à poils longs car il évite que les poils de la partie du revêtement rabattue à l'intérieur
du manchon puissent pénétrer dans la chambre 10 et, en se coinçant avec le jonc 12,
puissent freiner ou bloquer la rotation du rouleau par rapport à la tige axiale 2.
[0036] Comme le montre la figure 4, le corps axial 11 de l'embout 7 est muni à son extrémité
interne d'une paroi tronconique 19 allant en divergeant à partir de ce corps et constituant
cône de centrage et de guidage pour l'extrémité de la tige d'armature. A l'extrémité
de la paroi 19, font saillies deux collerettes radiales externes d'accrochage 20 qui
ont un diamètre extérieur supérieur de quelques dixièmes de millimètres au diamètre
intérieur du manchon 6 constituant le rouleau A. En conséquence, elles sont aptes
à s'emmancher avec serrage à l'intérieur de ce manchon. Cet embout comporte encore
une collerette intermédiaire 22 et une collerette extrême et externe 23. Ces deux
collerettes ont des diamètres extérieurs inférieurs à celui intérieur du manchon 6
et déterminé, pour celle 22, pour plaquer l'extrémité correspondante 9a du revêtement
contre le manchon, et, pour celle 23, pour pénétrer dans la zone de retournement du
revêtement. La collerette 23 présente, à cet effet, d'une part, une forme tronconique
dont la concavité est tournée vers l'extérieur, et d'autre part, un bord aigu 23a
facilitant son insertion dans le revêtement. Les collerettes 22 et 23, de même que
la paroi 19, sont traversées chacune par un ou plusieurs trous 25 permettant l'échappement
de la peinture pouvant s'accumuler à l'intérieur du manchon.
[0037] Dans une forme d'exécution préférée de l'invention, et comme montré à la figure 3,
le manchon 6 comporte, à chacune de ses extrémités et en partant de cette extrémité,
d'une part, une zone cylindrique lisse 26, et, d'autre part, une zone 27 équipée de
saillies radiales. Dans la forme représentée, les saillies de la zone 27 sont constituées
par des nervures circulaires 28 saillant radialement de la face interne du manchon
6. La partie cylindrique et lisse 26 s'étend au moins sur la longueur de rabattement
de l'extrémité libre 9a du revêtement 9 à l'intérieur du manchon, et est précédée
par un chanfrein 29.
[0038] En raison de sa structure, le manchon 6 est réalisé par injection. Après fabrication,
il est recouvert par un fourreau 9 de revêtement qui est emmanché sur lui, avec serrage
élastique radial, et positionné de manière que les extrémités libres 9a de ce fourreau
saillent de la même valeur de chacune des extrémités du manchon 6, valeur qui est
de l'ordre de 15 millimètres.
[0039] Il apparaît ici que, par rapport aux rouleaux qui, ayant un revêtement collé sur
le manchon, nécessitent de chaque côté un débordement de 40 à 50 millimètres, le rouleau
selon l'invention permet de gagner entre 50 et 70 millimètres de longueur de revêtement.
[0040] Après fabrication, chacun des embouts 7 reçoit dans sa chambre 10 un jonc 12 qui,
après mise en place, est retenu par les saillies 15, de sorte que le sous ensemble
ainsi constitué peut être stocké en attente de montage. Cet assemblage peut être réalisé
de façon automatique puisque chacun des éléments à assembler est distribuable et orientable
par des moyens de distribution, tels que bols vibrants ou autres.
[0041] Lors de l'assemblage du manchon 6 équipé d'un revêtement 9 avec les embouts 7, et
comme montré à la figure 6, chacun des embouts est, dans une première phase, engagé
partiellement dans l'extrémité correspondante du manchon 6. Plus précisément, ses
collerettes d'accrochage 20 sont emmanchées avec serrage dans la partie lisse 26 et
sur une profondeur peu importante, de manière à laisser entre l'extrémité du manchon
et la collerette intermédiaire 22, un espace suffisant pour permettre le rabattement
des extrémités 9a du revêtement.
[0042] Dans la phase suivante, montrée à la figure 7, des doigts radiaux 30 sont déplacés
radialement en direction de l'axe longitudinal du manchon, de manière à rabattre les
extrémités 9a en direction de l'intérieur du rouleau. Ce rabattement est facilité
par ménagement d'au moins une fente longitudinale dans la partie 9a du revêtement.
Simultanément à ce rabattement, les embouts 7 sont déplacés longitudinalement en direction
du manchon, comme montré à la figure 8, afin que leurs collerettes 22 continuent le
rabattement contre la face interne du manchon 6, puis pincent la partie 9a du revêtement
contre ce manchon. Pendant le déplacement de l'embout, ses collerettes 20 viennent
en contact avec les nervures 28 sur lesquelles elles s'encliquètent en assurant la
liaison mécanique définitive de l'embout avec le manchon. L'engagement longitudinal
de chaque embout 7 dans le manchon 6 est arrêté lorsque sa collerette 23 est en retrait
dans le manchon 6 par rapport à la zone de retournement 9b du revêtement, comme montré
à la figure 1. Dans cette position, le bord aigu 23a de la collerette pénètre dans
la zone de retournement, afin que seule cette zone de retournement puisse venir en
contact contre une surface peinte.
[0043] A ce stade, le rouleau est terminé et peut être stocké en l'état.
[0044] Il est à noter que le revêtement 9 est maintenu sur le rouleau uniquement par coincement
de ses extrémités par les collerettes 22, donc sans recours à de la colle, imposant
une ou plusieurs opérations supplémentaires, des précautions pour le personnel lors
de son utilisation, et dont la composition peut être nuisible à l'environnement.
[0045] Toutes les opérations décrites en référence aux figures 6 à 9 peuvent être réalisées
par des moyens automatiques, sans aucune intervention humaine, ce qui garantit la
qualité et la constance de la production et concourt à l'abaissement du prix de revient.
[0046] La figure 1 montre que ce rouleau se monte sans difficulté sur une armature B équipée
d'une tige axiale 2, cylindrique et lisse. Dans ce cas, la liaison en translation
du rouleau avec la tige est assurée par le serrage radial des joncs 12 des deux embouts
7 sur la tige 2. Ce serrage est suffisant pour maintenir le rouleau et tolère néanmoins
l'extraction du rouleau pour pourvoir à son remplacement. Si la tige 2 est équipée
d'une extrémité filetée, le logement épaulé 13 permet de monter sur celle-ci le bouchon
fileté et d'ajouter ainsi, au calage en translation procuré par les deux joncs, le
calage en translation procuré par ce bouchon. Dans ce cas, le rouleau reste également
démontable.
[0047] La figure 2 montre que le même rouleau peut également être monté, de manière indémontable,
sur une armature B1. A cet fin, la tige axiale 2 de l'armature B1 est équipée, à proximité
de son coude 3, d'une gorge 33 dans laquelle s'engage le jonc 12 de l'embout 7 correspondant.
Dès que le jonc s'est engagé dans la gorge 33 à flancs diamétraux, il ne peut plus
en être extrait et verrouille donc le rouleau A par rapport à l'armature B1. Ce mode
de liaison est utilisé pour les rouleaux jetables.
[0048] Il ressort de ce qui précède que le rouleau, selon l'invention, non seulement simplifie
les opérations de fabrication, mais par sa polyvalence peut être monté sur tous les
types d'armatures se rencontrant.
[0049] Il est évident que les embouts 7 peuvent comporter un nombre quelconque de collerettes
20 et 22, et que les saillies radiales ménagées dans le manchon 6 peuvent prendre
toute autre forme que celle décrite ci-dessus.
[0050] Enfin, les embouts peuvent, dans des applications de bas de gamme, être montés dans
des manchons lisses intérieurement, formés par extrusion et revêtus en continu par
un revêtement enroulé et collé, puis tronçonnés à la demande. Dans cette application,
la liaison mécanique de chaque embout avec le manchon est assurée uniquement par coincement
radial de sa ou ses collerettes 20 contre la face interne du manchon.
1. Rouleau de peintre comprenant un manchon tubulaire cylindrique (6) portant extérieurement
un revêtement (9) dont les extrémités (9a), plus longues que celles du manchon (6),
sont rabattues à l'intérieur de celui-ci, et deux embouts (7) en matière plastique,
emmanchés dans chacune des extrémités du manchon (6) et portant chacun un palier (8)
coopérant avec une tige axiale (2) faisant partie d'une armature (B), l'un au moins
de ces embouts (7) coopérant avec des moyens (12) de calage en translation longitudinale
du manchon et du rouleau sur la tige,
caractérisé en ce que chaque embout (7) comprend un corps axial (11) duquel font saillies, en allant de
son extrémité pénétrant en premier dans le manchon (6) à son extrémité pénétrant le
dernier :
- au moins une collerette extrême d'accrochage (20) apte à s'emmancher avec serrage
dans le manchon,
- au moins une collerette intermédiaire (22) de plaquage contre la face interne du
manchon de l'extrémité libre correspondante du revêtement,
- et une collerette extrême et externe (23), avec bord périphérique aigu (23a) apte
à pénétrer dans la zone de retournement (9b) du revêtement,
ces deux dernières collerettes (22, 23) ayant des diamètres extérieurs inférieurs
à celui intérieur du manchon, tandis que l'embout (7) comprend, à côté du palier (8)
pour la tige axiale (2) de l'armature (B), une chambre (10) apte à recevoir et retenir
un jonc (12), élastiquement déformable radialement, ladite chambre (10) communiquant
avec une cheminée radiale (14) d'introduction du jonc.
2. Rouleau selon la revendication 1 caractérisé en ce que le manchon (6) du rouleau est en matière plastique injectée et présente, dans sa
partie interne et à partir de chaque extrémité, d'abord une zone lisse (26), s'étendant
au moins sur la longueur de rabattement, à l'intérieur du manchon, de l'extrémité
libre (9a) du revêtement (9), et, ensuite, une zone d'accrochage (27) dans laquelle
font saillies des nervures circulaires(28) aptes à coopérer avec la ou les collerettes
d'accrochage (20) de l'embout correspondant.
3. Rouleau selon la revendication 1 caractérisé en ce que la chambre (10) pour le jonc (12) présente, en section transversale, la forme d'un
U dont les ailes sont prolongées par les parois (14a) de la cheminée (14) et au moins
l'une des parois la prolongeant comportent une saillie (15) élastiquement déformable
laissant passer le jonc (12), mais s'opposant à son retrait.
4. Rouleau selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'une des parois (14a) de la cheminée (14) est prolongée vers l'extérieur par un
volet (16) apte à obturer son ouverture et muni de moyens (17) de liaison par encliquetage
aptes à coopérer avec des moyens complémentaires (18) portés par l'autre paroi de
la cheminée.
5. Rouleau selon la revendication 1, caractérisé en ce que le palier (8) de chaque embout (7) est juxtaposé à un logement épaulé (13) de plus
grande diamètre que lui, débouchant vers l'extérieur et apte à recevoir un bouchon
fileté constituant moyen de calage en translation de la tige axiale (2) d'une armature
munie d'une extrémité filetée.
6. Rouleau selon la revendication 1, caractérisé en ce que la collerette extrême (23) avec bord périphérique aigu est tronconique avec sa concavité
tournée vers l'extérieur.
7. Rouleau selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque collerette d'accrochage (20) fait saillie d'une paroi tronconique (25) de
centrage de l'extrémité de la tige axiale (2) de l'armature, cette paroi allant de
l'extrémité interne de l'embout au corps axial (11).
8. Procédé de fabrication du rouleau selon les revendications 1 et 2,
caractérisé en ce qu'il comprend les phases suivantes :
. a) réalisation par injection du manchon tubulaire cylindrique (6) présentant, à
l'intérieur de chaque extrémité, une zone lisse (26) et une zone (27) avec des saillies
radiales (28),
b) mise en place, sur le manchon (6), d'un fourreau (6) de revêtement ayant une longueur
supérieure à celle du manchon (6), afin que ses extrémités (9a) débordent des deux
extrémités du manchon (6),
c) engagement d'un jonc (12) dans chacun des embouts (7),
d) engagement partiel d'un embout (7) dans chacune des extrémités du manchon (6) en
ménageant, entre le bord du manchon et la collerette intermédiaire (22), un espace
permettant le rabattement de l'extrémité correspondante (9a) du revêtement (9), ledit
embout étant maintenu dans cette position par coopération et serrage de ses collerettes
d'accrochage (20) sur la zone lisse interne (26) du manchon (6),
e) rabattement des extrémités (9a) du revêtement (9) à l'intérieur du manchon, (6)
f) engagement définitif de chaque embout (7) avec encliquetage de ses collerettes
d'accrochage (20) avec les saillies internes (28) du manchon (6), plaquage et coincement
des extrémités retournées (9a) du revêtement (9) contre la face interne du manchon
(6) par la collerette intermédiaire (22) et engagement de la collerette extrême extérieure
(23), à l'intérieur du manchon et dans la partie retournée du revêtement (9).
1. Paint roller comprising a cylindrical tubular sleeve (6) carrying externally a covering
(9) whose ends (9a), longer than those of the sleeve (6), are folded inside the latter,
and two end-pieces (7) made of plastic, sleeve-fitted into each of the ends of the
sleeve (6) and each carrying a bearing (8) interacting with an axial stem (2) forming
part of a structural arm (B), at least one of these end-pieces (7) interacting with
means (12) of immobilizing in longitudinal translation the sleeve and the roller on
the stem,
characterized in that each end-piece (7) comprises an axial body (11) from which protrude, from its end
penetrating first into the sleeve (6) to its end penetrating last:
- at least one end coupling collar (20) capable of being sleeve-fitted with clamping
in the sleeve,
- at least one intermediate collar (22) for pressing against the inner face of the
sleeve of the corresponding free end of the covering,
- and one end and outer collar (23), with pointed peripheral edge (23a) capable of
penetrating into the folded zone (9b) of the covering,
these last two collars (22, 23) having external diameters smaller than the internal
diameter of the sleeve, while the end-piece (7) comprises, beside the bearing (8)
for the axial stem (2) of the structural arm (B), a chamber (10) capable of receiving
and holding a retaining ring (12), elastically deformable radially, the said chamber
(10) communicating with a radial shaft (14) for inserting the retaining ring.
2. Roller according to Claim 1, characterized in that the sleeve (6) of the roller is made of injected plastic and has, in its inner part
and from each end, first a smooth zone (26), extending at least over the length of
fold, inside the sleeve, from the free end (9a) of the covering (9), and then a coupling
zone (27) in which protrude circular ribs (28) capable of interacting with the coupling
collar or collars (20) of the corresponding end-piece.
3. Roller according to Claim 1, characterized in that the chamber (10) for the retaining ring (12) has, in cross section, the shape of
a U whose flanges are extended by the walls (14a) of the shaft (14) and at least one
of the walls extending it comprises an elastically deformable protrusion (15) allowing
the retaining ring (12) to pass, but preventing its removal.
4. Roller according to Claim 3, characterized in that one of the walls (14a) of the shaft (14) is extended outwards by a flap (16) capable
of closing off its opening and furnished with means (17) of connection by snap-fitting
capable of interacting with complementary means (18) carried by the other wall of
the shaft.
5. Roller according to Claim 1, characterized in that the bearing (8) of each end-piece (7) is juxtaposed to a shouldered housing (13)
of larger diameter than it, opening outwards and capable of receiving a threaded stopper
forming a means of immobilizing in translation the axial stem (2) of a structural
arm furnished with a threaded end.
6. Roller according to Claim 1, characterized in that the end collar (23) with pointed peripheral edge is frustoconical with its concavity
turned outwards.
7. Roller according to Claim 1, characterized in that each coupling collar (20) protrudes from a frustoconical wall (25) for centring the
end of the axial stem (2) of the structural arm, this wall going from the inner end
of the end-piece to the axial body (11).
8. Method of manufacturing the roller according to Claims 1 and 2,
characterized in that it comprises the following phases:
a) producing by injection the cylindrical tubular sleeve (6) having, inside each end,
a smooth zone (26) and a zone (27) with radial protrusions (28),
b) installing, on the sleeve (6), a sheath (9) of covering having a length greater
than that of the sleeve (6), so that its ends (9a) overlap the two ends of the sleeve
(6),
c) engaging a retaining ring (12) in each of the end-pieces (7),
d) partially engaging an end-piece (7) in each of the ends of the sleeve (6) by making,
between the edge of the sleeve and the intermediate collar (22), a space making it
possible to fold the corresponding end (9a) of the covering (9), the said end-piece
being held in this position by interaction and clamping of its coupling collars (20)
on the inner smooth zone (26) of the sleeve (6),
e) folding the ends (9a) of the covering (9) inside the sleeve (6),
f) finally engaging each end-piece (7) with snap-fitting of its coupling collars (20)
with the inner protrusions (28) of the sleeve (6), pressing and jamming the folded
ends (9a) of the covering (9) against the inner face of the sleeve (6) via the intermediate
collar (22) and engaging the outer end collar (23) inside the sleeve and in the folded
part of the covering (9).
1. Farbroller mit einer röhrenförmigen zylindrischen Hülse (6), die außen mit einem Bezug
(9) versehen ist, dessen Enden (9a), die länger sind als die der Hülse (6), nach innen
davon umgeschlagen sind, und zwei Endstücken (7) aus Kunststoffmaterial, die in jedes
der Enden der Hülse (6) eingepresst sind und jeweils ein Lager (8) aufweisen, das
mit einer axialen Stange (2) zusammenwirkt, die einen Teil eines Gestells (B) bildet,
wobei mindestens eines dieser Endstücke (7) mit Mitteln (12) zum eine translatorische
Längsbewegung verhindernden Festklemmen der Hülse und der Rolle auf der Stange wirken,
dadurch gekennzeichnet, dass jedes Endstück (7) einen axialen Körper (11) umfasst, von dem, von seinem zuerst
in die Hülse (6) eintretenden Ende bis zu seinem zuletzt eintretenden Ende Folgendes
vorragt:
- mindestens ein Endbefestigungskragen (20), der unter Klemmwirkung in die Hülse eingepresst
werden kann,
- mindestens einen Zwischenkragen (22) zum Andrücken an die Innenfläche der Hülse
des entsprechenden freien Endes des Überzugs
- und ein äußerer Endkragen (23) mit spitzem Umfangsrand (23a), der in den Wendebereich
(9b) des Überzugs eintreten kann,
wobei diese beiden letzten Kragen (22, 23) einen Außendurchmesser aufweisen, der kleiner
ist als der Innendurchmesser der Hülse, während das Endstück (7) auf der Seite des
Lagers (8) für die axiale Stange (2) des Gestells (B) eine Kammer (10) umfasst, die
einen elastisch radial verformbaren Sprengring (12) aufnehmen kann, wobei die Kammer
(10) mit einem radialen Schacht (14) zur Einführung des Sprengrings in Verbindung
steht.
2. Roller nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Hülse (6) des Rollers aus spritzgegossenem Kunststoffmaterial besteht und in
ihrem Innenteil und von jedem Ende aus zunächst eine sich im Inneren der Hülse vom
freien Ende (9a) des Bezugs (9) zumindest über die Umschlaglänge erstreckende Gleitzone
(26) und dann eine Befestigungszone (27) aufweist, in der kreisförmige Rippen (28)
vorragen, die mit dem oder den Befestigungskragen (20) des entsprechenden Endstücks
zusammenwirken können.
3. Roller nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Kammer (10) für den Sprengring (12) im Querschnitt eine U-Form aufweist, deren
Schenkel durch die Wände (14a) des Schachts (14) verlängert werden, und wobei mindestens
eine der sie verlängernden Wände einen elastisch verformbaren Vorsprung (15) aufweist,
der den Sprengring (12) passieren lässt, aber seinem Zurückziehen entgegenwirkt.
4. Roller nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass eine der Wände (14a) des Schachts (14) durch eine Klappe (16) nach außen hin verlängert
wird, die seine Öffnung verschließen kann und mit Mitteln (17) zur Rastverbindung
versehen ist, die mit an der anderen Wand des Kanals vorgesehenen komplementären Mitteln
(18) zusammenwirken können.
5. Roller nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass das Lager (8) jedes Endstücks (7) neben einer mit Schultern versehenen Aufnahme (13)
angeordnet ist, die einen größeren Durchmesser aufweist als es, nach außen mündet
und einen Gewindestopfen aufnehmen kann, der ein Mittel zum eine translatorische Bewegung
verhindernden Festklemmen der axialen Stange (2) eines mit einem Gewindeende versehenen
Gestells bildet.
6. Roller nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der Endkragen (23) mit dem spitzen Umfangsrand kegelstumpfförmig ist, wobei seine
Konkavität nach außen weist.
7. Roller nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass jeder Befestigungskragen (20) von einer kegelstumpfförmigen Wand (25) zur Zentrierung
des Endes der axialen Stange (2) des Gestells vorragt, wobei diese Wand von dem inneren
Ende des Endstücks zum axialen Körper (11) verläuft.
8. Verfahren zur Herstellung des Rollers nach den Ansprüchen 1 und 2,
dadurch gekennzeichnet, dass es die folgenden Phasen umfasst:
a) Herstellen der röhrenförmigen zylindrischen Hülse (6) durch Spritzgießen, wobei
die Hülse im Inneren jedes Endes eine Gleitzone (26) und eine Zone (27) mit radialen
Vorsprüngen (28) aufweist,
b) Anordnen auf der Hülse (6) einer Bezugshülle (9), die eine größere Länge aufweist
als die Hülse (6), damit ihre Enden (9a) über die beiden Enden der Hülse (6) überstehen,
c) Ineingriffbringen eines Sprengrings (12) in jedes der Endstücke (7),
d) teilweises Ineingriffbringen eines Endstücks (7) in jedes der Enden der Hülse (6),
wobei zwischen dem Rand der Hülse und dem Zwischenkragen (22) ein Raum gebildet wird,
der das Umschlagen des entsprechenden Endes (9a) des Bezugs (9) gestattet, wobei das
Endstück durch Zusammenwirken und Festklemmen seiner Befestigungskragen (20) an der
inneren Gleitzone (26) der Hülse (6) in dieser Position festgehalten wird,
e) Umschlagen der Enden (9a) des Bezugs (9) zum Inneren der Hülse (6),
f) endgültiges Ineingriffbringen jedes Endstücks (7) unter Verrasten seiner Befestigungskragen
(20) mit den inneren Vorsprüngen (28) der Hülse (6), Andrücken und Klemmen der umgewendeten
Enden (9a) des Bezugs (9) an die Innenfläche der Hülse (6) durch den Zwischenkragen
(22) und Ineingriffbringen des äußeren Endkragens (23) im Inneren der Hülse und in
den umgewendeten Teil des Bezugs (9).