[0001] L'invention a pour objet un dispositif de sertissage d'un contact sur un câble électrique.
Certains contacts sont sertis en deux endroits sur un câble. Un premier sertissage,
dit sertissage électrique, est réalisé entre un fût dudit contact et une partie conductrice
du câble. Un deuxième sertissage, dit sertissage d'étanchéité, est réalisé plus en
amont entre le fût du contact et une gaine du câble. L'invention a plus précisément
pour objet un dispositif de sertissage d'un fût d'un contact sur une gaine d'un câble
électrique.
[0002] Le document US 4 614 107 (D1) concerne un dispositif de sertissage d'un fût sur un
conducteur électrique muni d'un diaphragme formé de mors.
[0003] Un but de l'invention est de permettre un sertissage étanche d'un fût d'un contact
sur une gaine d'un câble électrique. Un autre but de l'invention est de permettre
le sertissage étanche de différents diamètres de câbles avec un même dispositif de
sertissage. Un autre but de l'invention est d'assurer une bonne étanchéité du sertissage
quel que soit le diamètre du câble électrique.
[0004] En électronique, des câbles permettent de raccorder des systèmes électroniques entre
eux ou de les relier à une alimentation électrique. D'une manière générale, il est
indispensable de garantir la sécurité de ces connexions. Par ailleurs, dans le domaine
de l'aéronautique une connexion entre un câble et un contact doit être fiable quelles
que soient des conditions extérieures auxquelles elle est soumise. Par exemple, au
niveau d'un avion, la température peut varier entre -50°C, lorsqu'il est dans les
airs, et +40°C lorsqu'il est posé au sol. Ces variations de température sont subies
en quelques heures. Or, des variations de température et de pression de grandes amplitudes
ne doivent pas endommager les connexions électriques. Notamment, l'étanchéité d'une
connexion est fondamentale pour empêcher les phénomènes de corrosion. L'intérêt de
sertir les éléments intervenant dans une connexion électrique est donc capital dans
le domaine de l'aéronautique.
[0005] On connaît, pour garantir une telle qualité de la connexion, des contacts à double
sertissage. Un contact comporte un fût avec un pourtour extérieur tronconique. Un
câble électrique est logé dans le fût. Le fût est fabriqué dans un matériau déformable
et conducteur. Une partie dénudée du câble ainsi qu'une portion du câble enveloppé
dans une gaine sont logées dans le fût. Un premier sertissage, ou sertissage électrique,
permet de raccorder le fût du contact à une âme du câble. L'âme du câble désigne des
brins dénudés du câble, c'est-à-dire non entourés par la gaine. Un deuxième sertissage,
ou sertissage étanche, permet d'assurer une étanchéité de la connexion. Pour cela
le fût du contact est serti sur la gaine du câble. Ces deux sertissages sont réalisés
simultanément ou l'un après l'autre.
[0006] Pour réaliser le sertissage étanche, il est connu dans un premier temps d'appliquer,
sur une zone du fût encadrant la gaine, des moyens d'ovalisation. Les moyens d'ovalisation
sont par exemple formés de deux plots. Une zone de contact de chaque plot avec le
fût est plane. Les deux plots formant les moyens d'ovalisation sont appliqués de part
et d'autre du fût, afin de l'aplatir. Ces faces aplaties du fût sont serties sur la
gaine. Dans un deuxième temps, une fois le fût partiellement aplati sur la gaine,
on applique sur les deux faces ovoïdes du fût des moyens de compression. Les moyens
de compression sont par exemple formés de deux plots. Chaque plot comporte une zone
de contact avec le fût. La zone de contact avec le fût a un contour qui suit le contour
ovoïde des faces ovoïdes du fût. L'application des moyens de compression sur le fût
permet de sertir les faces ovoïdes du fût sur la gaine.
[0007] De tels moyens d'ovalisation et de compression permettent de réaliser un sertissage
étanche d'une connexion. Cependant, pour garantir l'étanchéité de ce sertissage, la
zone de contact des moyens de compression doit suivre exactement le contour ovoïde
du fût. Or, selon un diamètre du câble électrique pour lequel on souhaite réaliser
une connexion, le contour ovoïde du fût obtenu après l'application des moyens d'ovalisation
varie. Il est donc nécessaire d'utiliser des moyens de compression différents pour
chaque diamètre du câble à sertir. Par ailleurs, il n'est pas possible de contrôler
une qualité de l'étanchéité de la connexion réalisée par de tels moyens de sertissage.
[0008] Dans l'invention, on cherche à résoudre les problèmes énoncés ci-dessus en proposant
un dispositif de sertissage permettant de sertir de manière étanche des fûts de contacts
sur des câbles de différents diamètres. On propose également un dispositif permettant
de contrôler une étanchéité du sertissage réalisé.
[0009] Pour arriver à ce résultat, on utilise un dispositif de sertissage dont un diamètre
de sertissage peut varier selon des besoins d'un utilisateur, c'est à dire selon un
diamètre du câble. Par diamètre de sertissage, on entend le diamètre qu'on souhaite
que le dispositif de sertissage impose au fût en fin de l'opération de sertissage.
Pour cela le dispositif de sertissage de l'invention comporte un diaphragme. Le diaphragme
de l'invention est muni d'une pluralité de mors. Une variation d'un écartement des
mors par rapport à un centre du diaphragme permet de modifier un diamètre d'ouverture
dudit diaphragme. Pour cela, chaque mors du diaphragme est muni de moyens de guidage.
Les moyens de guidage sont par exemple formés par des rails le long desquels coulissent
les mors, de manière à s'approcher ou s'éloigner du centre du diaphragme. Par ailleurs,
en modifiant le nombre de mors formant le diaphragme, on peut modifier une section
dudit diaphragme. Ainsi, plus le nombre de mors est élevé, plus la section du diaphragme
correspondant tend vers une section circulaire. Et plus la section du diaphragme est
circulaire et plus les sertissages réalisés à l'aide d'un tel diaphragme sont étanches.
[0010] Ainsi, pour un dispositif de sertissage de l'invention muni d'un nombre de mors donné,
on peut sertir des gaines de plusieurs diamètres en faisant varier le diamètre d'ouverture
du diaphragme, en éloignant ou rapprochant les mors du centre du diaphragme. Et en
modifiant un nombre de mors du dispositif de l'invention, on peut obtenir des diaphragmes
couvrant chacun une gamme différente de diamètres de gaines, de manière à permettre
un sertissage étanche pour tous les diamètres de gaines existants.
[0011] Dans un exemple de réalisation de l'invention, les mors ont une section triangulaire.
Une section du dispositif de l'invention est donc polygonale et non circulaire. Une
gaine d'un câble électrique et un fût d'un contact avant sertissage ont généralement
une section circulaire. Après sertissage du fût sur la gaine au moyen du dispositif
de l'invention, le fût a une section polygonale à l'endroit du sertissage. Il est
donc nécessaire de tenir compte, avant de procéder à un sertissage, des tolérances
après sertissage de chaque fût. Chaque fût présente une tolérance comprise entre un
diamètre minimum et un diamètre maximum. Si le diamètre imposé au fût par le sertissage
est inférieur au diamètre minimum, le fût risque de se rompre. et le câble sera fragilisé.
Si le diamètre imposé par la gaine logée dans le fût est supérieur au diamètre maximum,
le fût ne sera pas assez restreint et l'étanchéité peut ne pas être assurée.
[0012] Ainsi, le diamètre d'ouverture du diaphragme à la fin du sertissage du fût autour
de la gaine doit tenir compte de ces tolérances pour assurer l'intégrité et l'étanchéité
de la connexion.
[0013] Dans l'invention, il est possible notamment de jouer sur le nombre de mors du diaphragme
pour respecter les exigences de tolérances. On peut donc adapter une géométrie de
l'ouverture du diaphragme à un rayon du fût le plus petit que l'on souhaite sertir
avec ce dispositif de sertissage, en modifiant le nombre de mors formant le diaphragme,
et donc un diamètre d'ouverture minimum dudit diaphragme.
[0014] D'une manière générale, le fût une fois serti sur la gaine du câble a une section
polygonale.
[0015] Dans un exemple de réalisation particulier de l'invention, le diaphragme comporte
douze mors. La section du fût serti sur la gaine a alors une forme dodécagonale.
[0016] Dans un autre exemple de réalisation de l'invention, le diaphragme comportant huit
mors. La section du fût serti sur la gaine a alors une forme octogonale.
[0017] Dans un exemple de réalisation particulier de l'invention, on peut utiliser des mors
ronds. Par mors ronds, on entend un mors ayant une section triangulaire, mais dont
au moins un côté a une extrémité arrondie. Un rayon de courbure d'une extrémité arrondie
de chacun des mors ronds est dirigé vers un centre du diaphragme. Ainsi, en position
fermée, c'est-à-dire pour un diamètre d'ouverture minimum du diaphragme, la section
du diaphragme est circulaire. Ce diamètre correspond au diamètre minimal que l'on
peut sertir avec un tel dispositif de sertissage. Le sertissage obtenu avec des diamètres
proches de ce diamètre d'ouverture minimum est parfaitement étanche. La section du
fût, serti sur une gaine ayant un diamètre proche du diamètre minimum d'ouverture
du diaphragme, est circulaire. Pour des diamètres de gaines à sertir s'éloignant de
ce diamètre minimum d'ouverture, la section du diaphragme a une forme polygonale avec
des angles arrondis. La section du fût serti sur une gaine dans un tel cas suit un
contour interne de l'ouverture du diaphragme. Ainsi, la section du fût serti sur la
gaine a une forme polygonale à angles arrondis.
[0018] Une modification du diamètre d'ouverture du diaphragme peut être commandée par un
dispositif de commande par engrenages. Par exemple, les engrenages permettent de faire
coulisser les mors sur les rails leur servant de moyens de guidage. Il est également
possible d'utiliser un dispositif de commande mécanique traditionnel, comportant par
exemple des cames.
[0019] Dans un exemple de réalisation particulier de l'invention, on prévoit de munir le
dispositif de sertissage de l'invention de moyens de contrôle d'une qualité du sertissage.
C'est à dire des moyens permettant de vérifier que le sertissage réalisé correspond
bien au sertissage attendu. Les moyens de contrôle de la qualité du sertissage comportent
par exemple des capteurs de mesure d'effort. Chaque mors du diaphragme peut ainsi
être muni d'un capteur de mesure d'effort.
[0020] Avant une utilisation d'un dispositif de sertissage de l'invention, on entre en mémoire
dans un processeur des données de références. Ces données de références peuvent varier
en fonction notamment du matériau formant le fût du contact à sertir sur la gaine.
En effet, selon le matériau utilisé pour réaliser le fût, l'effort nécessaire pour
déplacer les mors, et donc écraser le fût sur la gaine, sera différent. Les données
de références comportent différentes valeurs d'effort pour modifier le diamètre d'ouverture
du diaphragme depuis le diamètre maximum d'ouverture jusqu'au diamètre minimum. Les
données de références comportent également les valeurs des déplacements correspondants
attendus des mors, pour chaque valeur d'effort. On obtient ainsi dans une mémoire
de données une caractéristique de sertissage de référence effort/déplacement. Cette
caractéristique de sertissage sert par la suite de base de comparaison au processeur
pour contrôler la qualité d'un sertissage réalisé au moyen du dispositif de l'invention.
[0021] Ainsi, à la fin d'un sertissage d'un fût d'un diamètre donné et dans un matériau
donné sur une gaine d'un câble électrique d'un diamètre donné, le processeur vérifie,
en fonction de l'effort exercé sur le diaphragme, si le déplacement des mors obtenu
correspond au déplacement attendu. Le processeur compare les valeurs fournies d'une
part par le capteur d'effort et d'autre part par le capteur de déplacement, avec les
valeurs correspondantes sur la caractéristique de sertissage. Si les valeurs fournies
par les capteurs sont identiques aux valeurs attendues d'après la caractéristique
de référence, le sertissage est de bonne qualité. L'étanchéité de la connexion est
assurée. A l'inverse, si pour un effort donné le déplacement des mors est supérieur
au déplacement attendu, la connexion peut ne pas être parfaitement étanche, ou la
connexion peut avoir été endommagée. Par exemple, un brin du câble électrique peut
avoir été sectionné avant ou au moment du sertissage étanche. La résistance du câble
à la compression par le fût est donc moindre que celle attendue. Ainsi, le déplacement
obtenu pour un effort donné est plus important que celui attendu.
[0022] Il est possible de coupler une action du dispositif de sertissage étanche à une action
d'un dispositif de sertissage électrique. Par sertissage électrique, on entend le
sertissage du fût du contact sur l'âme du câble. Par exemple, un dispositif de commande
du diamètre d'ouverture du diaphragme peut également actionner le dispositif de sertissage
électrique. Ainsi, on permet un sertissage simultané ou quasi simultané du fût sur
la gaine d'une part et sur l'âme du câble d'autre part. Ce double sertissage simultané
permet notamment de diminuer les risques de déplacement du fût le long du câble électrique
entre le sertissage électrique et le sertissage étanche. Un tel déplacement est par
exemple à l'origine de la rupture d'un ou plusieurs brins du câble. Aussi, en réalisant
un double sertissage simultané, on diminue les risques de casse du câble.
[0023] L'invention a donc pour objet un dispositif de sertissage d'un fût selon la revendication
1.
[0024] Selon un exemple particulier de réalisation de l'invention, le diaphragme est formé
de mors, chaque mors ayant une section de forme globalement triangulaire. Par section
de forme globalement triangulaire on entend une section a trois côtés formés par trois
droites, mais également une section à trois côtés dont au moins un des côtés a une
extrémité arrondie.
[0025] L'invention concerne également un fût d'un contact serti sur une gaine d'un câble,
caractérisé en ce que le fût a une section de forme polygonale.
[0026] L'invention concerne également un fût d'un contact serti sur une gaine d'un câble,
caractérisé en ce que le fût a une section de forme circulaire.
[0027] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen
des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif
et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent :
- Figure 1 : Une représentation générale d'un câble à l'endroit d'une connexion et d'un
dispositif de sertissage de l'invention ;
- Figure 2 : Une représentation schématique d'un dispositif de sertissage selon un exemple
de réalisation de l'invention ;
- Figure 3 : Une vue de face d'un dispositif de sertissage selon un exemple de réalisation
de l'invention ;
- Figures 4a et 4b : Deux vues de face d'un dispositif de sertissage selon un autre
exemple de réalisation de l'invention.
[0028] Sur la figure 1, est représenté un dispositif de sertissage 100 de l'invention. Le
dispositif 100 encadre partiellement un fût 301 d'un contact 300. Dans le fût 300
est logé un câble 200 électrique. Une âme 202 du câble 200 est logée à l'endroit d'une
extrémité fermée 302 du fût 300. Des parois internes 303 de l'extrémité fermée 302
du fût 301 sertissent l'âme 202 du câble 200. Une portion du câble 200, munie de la
gaine 201, est logée dans le fût 301 à l'endroit d'une extrémité ouverte 304 du fût
300.
[0029] Le dispositif de sertissage 100 de l'invention doit permettre de sertir des parois
internes 305 de l'extrémité ouverte 304 du fût 301 contre la gaine 201, afin d'assurer
une étanchéité de la connexion entre le câble 200 et le contact 300.
[0030] Le dispositif de sertissage 100 selon l'invention peut s'adapter à différents diamètres
de câbles 200 et de fûts 300. C'est-à-dire qu'un même dispositif de sertissage 100
peut permettre un sertissage étanche de différents diamètres de fûts 300 et de câbles
200. Pour cela, le dispositif 100 de sertissage de l'invention comporte un diaphragme
101 (figure 2).
[0031] Sur la figure 2 est représenté un exemple de réalisation du dispositif 100 de sertissage
de l'invention. Le diaphragme 101 est formé de huit mors 102. Un déplacement des mors
102 en direction d'un centre C du diaphragme 101 permet de diminuer un diamètre d
d'ouverture dudit diaphragme 101. Inversement, en éloignant les mors 102 du centre
C du diaphragme 101, on augmente le diamètre d'ouverture d du diaphragme 101. Selon
le diamètre d'ouverture d du diaphragme 101, on peut sertir des fûts de différents
diamètres sur des câbles de différents diamètres.
[0032] Dans l'exemple présenté à la figure 2, un dispositif de commande 103 du diamètre
d'ouverture d du diaphragme 101 permet de modifier selon des besoins d'un utilisateur
le diamètre d'ouverture d du diaphragme 101. Pour cela, le dispositif de commande
103 actionne un dispositif 104 à cames. Le dispositif 104 à cames est formé d'un cylindre
110 creux dans lequel sont logés les mors 102 du diaphragme 101. Un contour interne
du cylindre 110 est muni de quatre cames hautes 105 disposées régulièrement sur un
pourtour circulaire du cylindre 110. Une face externe 106 de quatre premiers mors
102 est munie d'un bossage 107 venant en contact avec une came haute 105. Le contour
interne du cylindre 110 est également muni de quatre cames basses (non visibles sur
la figure 2) disposées régulièrement sur le pourtour circulaire du cylindre 110. Les
cames basses sont disposées en quinconces avec les cames hautes 105. Une face externe
106 de chacun des quatre autres mors 102 est munie d'un bossage 111 venant en contact
avec une came basse. Les mors 102 munis d'un bossage 107 à l'endroit d'une extrémité
haute sont alternés avec les mors 102 munis d'un bossage 111 à l'endroit d'une extrémité
basse. Ainsi, une came 105 du dispositif 104 à cames permet de déplacer simultanément
deux mors 102 accolés.
[0033] Un actionnement du dispositif de commande 103 permet une rotation du cylindre 104
autour du diaphragme 101, imposant aux mors 102 du diaphragme 101 un déplacement vers
le centre C, ou au contraire dans une direction opposée au centre C.
[0034] Le dispositif de commande 103 est par exemple un dispositif électronique permettant
de commander à distance la rotation du cylindre 104 vers la gauche G ou vers la droite
D, afin d'augmenter ou de diminuer le diamètre d'ouverture d du diaphragme 101. Il
est possible de prévoir que le dispositif de commande 103 puisse également actionner
un dispositif de sertissage électrique (non représenté) de l'extrémité fermée 302
du fût 300 sur la partie dénudée 202 du câble 200. Une touche SE spécifique peut être
prévue à cet effet sur le dispositif 103 de commande.
[0035] Dans un exemple de réalisation particulier de l'invention, et tel que cela est représenté
à la figure 3, les mors 102 du diaphragme 101 ont une section triangulaire à faces
planes. C'est à dire que chaque côté de la section triangulaire est droit. Une ouverture
108 du diaphragme 101 a donc une section polygonale. Or, la gaine 201 du câble 200
à sertir et le fût 301 ont une section circulaire. Un diamètre final du fût 301 à
l'endroit du sertissage autour de la gaine 201 varie donc d'un point P1 à un autre
point P2 du sertissage. Cependant, un diamètre maximum dmax et un diamètre minimum
dmin du fût 301 à l'endroit du sertissage doivent rester dans une gamme de tolérances
du fût. Selon les tolérances du fût à sertir, on peut prévoir un diaphragme 101 avec
un nombre de mors 102 plus ou moins grand.
[0036] Sur les figures 4a et 4b est représenté un autre exemple de réalisation du diaphragme
101 de l'invention. Une extrémité d'un côté 109 de la section de forme triangulaire
de chaque mors 102 est arrondie. Un rayon de courbure de l'extrémité arrondie est
dirigé vers le centre C du diaphragme 101. Ainsi, comme cela est représenté sur la
figure 4b pour un diamètre d'ouverture faible du diaphragme 101, la section de l'ouverture
108 est circulaire. Le sertissage obtenu pour cette section circulaire est parfaitement
étanche, puisqu'il oblige le fût 301 à suivre un contour de la gaine 201.
[0037] Pour des diamètres d'ouverture plus grands du diaphragme 101, on obtient un polygone
dont les quatre angles sont arrondis comme cela est représenté sur la figure 4a. Une
longueur L des parties droites des côtés arrondis 109 des mors 102 augmente avec le
diamètre d'ouverture du diaphragme 101.
[0038] Dans un exemple de réalisation particulier de l'invention, on peut munir le dispositif
de sertissage 100 de moyens de contrôle du sertissage du fût 301 sur la gaine 201
(non représentés sur les figures). Par exemple, on peut munir chaque mors 102 d'un
capteur d'un effort exercé sur ledit mors 102. On peut munir également chaque mors
102 d'un capteur du déplacement du mors 102 par rapport au centre C du diaphragme
101. Ainsi, on peut contrôler le déplacement du mors 102 en fonction de l'effort exercé
sur ledit mors 102. Si le déplacement du mors 102 ne correspond pas au déplacement
attendu pour l'effort exercé sur le mors 102, le sertissage du fût 301 sur la gaine
201 peut être défaillant.
[0039] Le dispositif de sertissage de l'invention permet donc de garantir un sertissage
étanche du fût d'un contact sur la gaine d'un câble électrique, notamment en complément
d'un sertissage électrique du fût sur les brins du câble. La connexion entre le contact
et le câble électrique selon l'invention est parfaitement étanche. Un même dispositif
de sertissage selon l'invention permet de sertir un grand nombre de fûts de diamètres
différents sur des gaines de câbles électriques de diamètre différents.
1. Dispositif (100) de sertissage d'un fût (301) d'un contact (300) sur une gaine (201)
d'un câble (200) électrique, comportant un diaphragme (101) appliquant le fût contre
la gaine, ledit diaphragme étant formé de mors (102), chaque mors ayant une section
de forme globalement triangulaire, caractérisé en ce qu'au moins un côté (109) de chaque mors de section triangulaire comporte une extrémité
arrondie, un rayon de courbure de l'extrémité arrondie étant dirigé vers un centre
(C) du diaphragme.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte au moins huit mors (102).
3. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 2, caractérisé en ce qu'il comporte douze mors (102).
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il est muni d'un dispositif (103) de commande d'une ouverture du diaphragme.
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le dispositif de commande actionne également un dispositif d'un sertissage électrique
du fût du contact sur une âme (202) du câble.
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est muni de moyens de contrôle du sertissage du fût sur la gaine.
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens de contrôle comportent des capteurs d'efforts de sertissage en fonction
d'un déplacement des mors.
8. Utilisation d'un dispositif de sertissage selon l'une des revendications 1 à 7, pour
le sertissage d'étanchéité d'un fût (301) d'un contact (300) sur la gaine (201) d'un
câble (200).
9. Utilisation selon la revendication 8, de manière à ce que le fût ait une section de
forme polygonale.
10. Utilisation selon l'une des revendications 8 à 9, de manière à ce que le fût ait une
section de forme octogonale.
11. Utilisation selon l'une des revendications 8 à 9, de manière à ce que le fût ait une
section de forme dodécagonale.
12. Utilisation selon l'une des revendications 9 à 11, de manière à ce que des angles
de la section de forme polygonale soient arrondis.
13. Utilisation selon la revendication 8, de manière à ce que le fût ait une section de
forme circulaire.
1. A device (100) for crimping the barrel (301) of a contact (300) onto the sheath (201)
of an electrical cable (200), whereby it includes a diaphragm (101) squeezing the
barrel against the sheath, said diaphragm being formed of jaws (102), each jaw having
a section of globally triangular shape, and characterised in that at least one side (109) of each jaw of triangular section includes a rounded end,
whereby the radius curve of the rounded end is directed towards the centre (C) of
the diaphragm.
2. A device in accordance with claim 1, characterised in that the diaphragm includes at least eight jaws (102).
3. A device in accordance with any of claims 1 to 2, characterised in that the diaphragm includes at least twelve jaws (102).
4. A device in accordance with any of claims 1 to 3, characterised in that it is fitted with a device (103) to control the diaphragm aperture.
5. A device in accordance with claim 4, characterised in that the control device also operates a device for the electrical crimping of the contact
barrel onto a core (202) of the cable.
6. A device in accordance with any of claims 1 to 5, characterised in that it is fitted with a means of checking the crimping of the barrel onto the sheath.
7. A device in accordance with claim 6, characterised in that the means of checking includes sensors of crimping loads as a function of a movement
of the jaws.
8. Use of a crimping device in accordance with any of claims 1 to 7, for the sealing
crimping of a barrel (301) of a contact (300) onto the sheath (201) of a cable (200).
9. Use in accordance with claim 8, so that that the barrel has a section of polygonal
shape.
10. Use in accordance with any of claims 8 to 9, so that the barrel has a section of octagonal
shape.
11. Use in accordance with any of claims 8 to 9, so that the barrel has a section of dodecagonal
shape.
12. Use in accordance with any of claims 9 to 11, so that the angles of the polygonal
section are rounded.
13. Use in accordance with claim 8, so that the barrel has a section of circular shape.
1. Vorrichtung (100) für die Verpressung der Hülse (301) eines Kontakts (300) auf dem
Mantel (201) eines elektrischen Kabels (200), mit einem Diaphragma (101), das die
Hülse an den Mantel drückt, wobei das besagte Diaphragma mit Greifern (102) versehen
ist, von denen jeder einen global dreieckigen Querschnitt hat, dadurch gekennzeichnet, dass mindestens eine Seite (109) jedes Greifers mit dreieckigem Querschnitt ein abgerundetes
Ende hat, wobei ein Krümmungsradius des abgerundeten Endes zu einem Mittelpunkt (C)
des Diaphragmas hin weist.
2. Vorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass sie mindestens acht Greifer (102) besitzt.
3. Vorrichtung nach einem der vorherigen Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass sie zwölf Greifer (102) besitzt.
4. Vorrichtung nach Anspruch 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, dass sie mit einer Vorrichtung (103) zur Betätigung einer Öffnung des Diaphragmas ausgestattet
ist.
5. Vorrichtung nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, dass die Betätigungsvorrichtung auch eine Vorrichtung für die elektrische Verpressung
der Hülse des Kontakts auf einer Ader (202) des Kabels betätigt.
6. Vorrichtung nach Anspruch 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass sie mit Mitteln zur Kontrolle der Verpressung der Hülse auf dem Mantel versehen ist.
7. Vorrichtung nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, dass die Kontrollmittel Messwertgeber für die Verpresskräfte in Abhängigkeit von einer
Bewegung der Greifer beinhalten.
8. Verwendung einer Verpressvorrichtung nach Anspruch 1 bis 7 für die dichte Verpressung
einer Hülse (301) eines Kontakts (300) auf dem Mantel (201) eines Kabels (200).
9. Verwendung nach Anspruch 8, so dass die Hülse einen Querschnitt vieleckiger Form besitzt.
10. Verwendung nach Anspruch 8 oder 9, so dass die Hülse einen Querschnitt achteckiger
Form besitzt.
11. Verwendung nach Anspruch 8 oder 9, so dass die Hülse einen Querschnitt zwölfeckiger
Form besitzt.
12. Verwendung nach Anspruch 9 bis 11, so dass die Ecken des vieleckigen Querschnitts
abgerundet sind.
13. Verwendung nach Anspruch 8, so dass die Hülse einen Querschnitt kreisförmiger Form
besitzt.