[0001] La présente invention se rapporte à une coiffe de fermeture inviolable et autoscellante
pour orifices de récipient, en particulier pour fûts à bière, muni d'une tête de remplissage
portant l'orifice précité sur une collerette, la comprenant un disque de recouvrement
et une jupe-adjacente, se rattachant à son pourtour et s'étendant à partir du disque
jusqu'à une certaine distance de celui-ci et la coiffe étant agencée pour être couplée
de façon unique à ladlte collerette.
[0002] Pour protéger les fûts contre la fraude, ceux-ci sont munis d'un capuchon ou d'une
coiffe de fermeture dite invivlabie autoscellante faisant fonction de capsule de surbouchage,
celle-ci étant fixée à la collerette portant l'orifice de remplissage de fût et formant
une tête de fût. Lorsque de telles coiffes de recouvrement sont placées sur la collerette
de fût, celles-ci ne peuvent être enlevées qu'en les cassant ce qui rend visible toute
fraude ou tentative de fraude. Les fûts munis d'une telle coiffe de protection sont
connus.
[0003] Toutefois, un problème se présente dans le cas de ces coiffes de fermeture connues
résidant dans le fait que lorsqu'on enlève la coiffe de fermeture placées sur la collerette
de fût, des débris se forment lesquels se déposent sur le joint de fermeture proprement
dit du fût, En outre, certaines coiffes de protection sont insuffisamment détériorées
après leur retrait de la collerette, de sorte qu'elles peuvent aisément être replacées
sur la tête de fût. Par conséquent, la protection anti-fraude ainsi obtenue ne s'avère
pas suffisamment fiable.
[0004] Le document
EP-A-652 160 divulgue certes une coiffe du type précité, dans laquelle la paroi intérieure de
la jupe est munie d'éléments périphériques constitués de dents à chacune desquelles
se rattache une queue destinée à coopérer pour s'engager contre la collerette précitée
sous l'action d'un élément d'articulation rattachant chaque combinaison dent-queue
à ladite jupe.
[0005] Pour retirer la coiffe de fermeture, une bande de déchirement est prévue dans le
disque. Cependant, la jupe présente des entailles axlales réparties de façon régulière
sur le pourtour de celle-ci qui s'étendent sur la majeure partie de la hauteur de
la jupe constituant des parties fiaibles qui indiquent une tentative d'enlèvement
de la coiffe.
[0006] La coiffe divulguée présente en outre une bande à tirer, qui est séparée du reste
de la coiffe par une fente à hauteur de ses bords longitudinaux et qui se rattache
par des éléments pouvant être rompus. Cette bande s'étend aussi bien dans la jupe
que dans le disque supérieur de la coiffe. Dans la partie de la bande s'étendant dans
le jupe se rattache une languette à tirer 34 à distance du disque supérieur de la
coiffe.
[0007] Le but de la présente invention consiste à fournir une protection de l'accès au contenu
du fût, notamment par la collerette et l'orffice du fût s'y rapportant, qui apporte
une solution au problème susmentionné tout en apportant une commodité satisfaisante
à l'ouverture, de sorte que le fût soit à la fois prêt à l'emploi, fiable et non polluant,
[0008] A cette fin, il est proposé selon l'invention une coiffe telle que définie dans la
revendication principale. Ainsi, grâce à la réalisation de la coiffe suivant l'invention
dans laquelle ladite languette est agencée de façon à s'étendre en saillie directement
à partir du pourtour circulaire du disque de recouvrement lui-même, la bande peut
être saisie de façon plus commode pour l'arracher par la languette.
[0009] De plus, la languette étant prévue dans le plan du disque de recouvrement, le déchirement
de la coiffe de protection commence à sa surface supérieure et la jupe peut garder
ainsi son épaisseur de paroi sensiblement intacte. La coiffe peut être réalisée avec
une quantité moindre de matériau grâce à la possibjlité de minlmallsation ainsi obtenue
de l'épaisseur de la jupe.
[0010] Les ouvertures périphériques présentent plus particulièrement une largeur supérieure
à leur hauteur et à leur nombre. Le nombre illimité d'ouvertures formant fenêtre permet
d'augmenter leur largeur élargissant ainsi le champ visuel, ce qui rend ledit contrôle
plus facile, plus rapide et plus fiable. En outre, les organes de verrouillage possèdent
sensiblement la même largeur que les ouvertures de contrôle, ce qui les rend suffisamment
larges pour que la formation de débris restants soit ainsi évitée, de façon à éliminer
toute forme de pollution de l'environnement. De plus, l'ancrage de la coiffe à la
collerette en est rendu plus solide.
[0011] Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, chaque cran de verrouillage
présente une section transversale droite, dont l'une des extrémités se rattache au
bord de la jupe et dont l'autre extrémité est libre et s'appuie contre la collerette
du fût, de façon à assurer un bon ancrage de la coiffe de fermeture à la collerette.
[0012] De préférence, l'extrémité libre de chaque cran de verrouillage présente un profil
qui est adapté à la géométrie de a collerette du fût. De ce fait, le jeu entre chaque
cran de verrouillage et la collerette peut être réduit à un minimum.
[0013] Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, ladite bande de déchirement
est munie d'une languette à tirer, et plus particulièrement ladite languette est prévue
en saillie par rapport au pourtour circulaire du disque de recouvrement. Ainsi, la
bande peut être saisie de façon plus commode pour l'arracher par la languette.
[0014] De préférence, la languette est prévue dans le plan du disque de recouvrement. Grâce
à cette mesure, le déchirement de la coiffe de protection commence à sa surface supérieure
et la jupe garde son épaisseur de paroi intacte.
[0015] Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'invention, la jupe est
légèrement évasée vers l'extérieur, l'extrémité de la languette étant située à l'intérieur
du diamètre du pourtour extérieur de la jupe. Ainsi les coiffes de protection peuvent
être stockées de façon compacte.
[0016] Avantageusement, ladite bande de déchirement est limitée par deux sillons de rupture
qui sont prévus dans au moins l'une des faces du disque de recouvrement en tant que
rainures, de préférence sur la face tournée vers la collerette de fût. Ainsi, l'enlèvement
de la bande de déchirement est facilité et, de plus, la formation de poussières salissantes
dans les sillons est évitée.
[0017] Selon un mode de réalisation parüculièrement avantageux de l'invention, les deux
sillons partent de manière divergente depuis la languette vers le côté opposé du pourtour
du disque. Ainsi fon obtient à la fois une rupture régulière de la bande par rapport
au reste de la coiffe tout en empêchant la rupture de la bande elle-même.
[0018] La largeur moyenne de la bande de déchirement mesurée perpendiculairement par rapport
à la direction dans laquelle on tire est telle, qu'après l'enlèvement de la bande
de déchirement une opération de soutirage n'est possible qu'après l'enlèvement complet
de la partie restante de la coiffe de protection. Cela renforce considérablement la
fiabilité de la protection anti-fraude.
[0019] En outre, une entaille ininterrompue peut être prévue au moins sur un côté latéral
de la languette. Ceci facilite considérablement le détachement de la languette et
favorise ainsi un détachement parfaitement net de toute la bande.
[0020] Dans la jupe est prévue une fente à hauteur de la languette pour amorcer le déchirement
et pour faciliter davantage encore la prise de la languette.
[0021] On peut prévoir aussi au moins une entaille supplémentaire dans le disque de recouvrement
du côté opposé du pourtour du disque par rapport à la languette de façon à assurer
une rupture qui soit nette jusqu'u bout de la bande.
[0022] Plus particulièrement, ladite entaille supplémentaire s'étend dans la jupe jusqu'à
une distance prédéterminée du bord ou jusqu'au bord de la jupe de manière sensiblement
perpendiculaire. Ainsi après le déchirement de la bande, cette demière ne constitue
pas une entrave aux opérations de soutirage du fût.
[0023] Par ailleurs, une nervure oblongue est prévue sensiblement au milieu de la bande
de déchirement. Ladite nervure évite un déchirement précoce ou la rupture de la bande
de déchirement.
[0024] De préférence, ledit bord présente une section transversale renflée sur toute la
circonférence de préférence sensiblement constante, formant un bourrelet périphérique
à l'extrémité d'attaque de la coiffe. Ainsi la jupe se trouve renforcée et son déchirement
le long du bord est évité lors d'une pose intempestive de la coiffe de protection
sur la collerette du fût. Ceci permet en outre une utilisation fiable de parois plus
minces, une économie de matière pouvant ainsi être réalisée.
[0025] Des épaulements à la forme de coussinets formant butée sont prévus sur la surface
intérieure de la jupe afin de limiter le jeu entre la collerette du fût et la coiffe
de protection.
[0026] L'invention se rapporte également à un procédé de fabrication d'une coiffe de protection,
dans lequel la coiffe de protection est formée par l'injection d'une matière plastique
dans une matrice comprenant des éléments de matrice, les éléments de matrice étant
amenés à coulisser l'un dans l'autre suivant une direction parallèle à l'axe, les
éléments de matrice coulissant l'un dans l'autre ayant des creux et des étampes. Ce
procédé est particulièrement approprié pour une réalisation pleine de la jupe de la
coiffe de protection.
[0027] La coiffe de protection peut également être obtenue en réalisant d'abord la jupe
sous la forme d'une surface pleine et continue. Ensuite, les crans de verrouillage
sont obtenus en pliant le bord libre vers l'intérieur de la surface de la jupe suivant
une ligne de pliage qui se situe entre 60% et 90%, de préférence entre 70% et 80%
de la hauteur de la jupe, mesurée depuis le côté de la surface de la jupe associée
à la coiffe de protection, le pliage étant effectué de telle manière qu'au moins un
desdits organes de verrouillage forme l'angle désiré avec ladite surface de la jupe.
[0028] Par ailleurs, ladite coiffe de protection peut encore être obtenue par le montage
de deux parties produites séparément, notamment une coiffe de protection extérieure
sans ouverture dans la jupe et la face supérieure sans ouvertures, et un anneau intérieur
avec des organes de verrouillage.
[0029] D'autres avantages et particularités de la coiffe de protection selon l'invention
ressortiront de la description des modes de réalisation exemplaires ci-après au moyen
des dessins annexés.
[0030] Les figures 1 à 3 représentent une vue du dessus et respectivement du dessous de
la coiffe de fermeture selon l'invention.
[0031] Les figures 2 et 5 représentent des vues en perspective de la coiffe de fermeture
selon les figures 1 et respectivement 3.
[0032] La figure 4 représente une vue en coupe transversale selon la ligne 5v-5v de la figure
1 de la coiffe de fermeture selon l'invention.
[0033] La figure 6 représente une vue en coupe transversale selon la ligne VI - VI de la
figure 1 de la coiffe de fermeture selon l'invention.
[0034] Les figures 8 et 9 représentent d'autres détails de la coiffe de fermeture illustrée
en deux positions de fonctionnement.
[0035] De façon générale, les fûts à bière sont pourvus à leur fond d'un dispositif à robinet
à collerette pouvant être raccordé sur un dispositif de soutirage. Les robinets précités
doivent être protégés par une coiffe ou capsule de surbouchage aussi bien contre les
souillures que des dégâts pouvant survenir lors de fentreposage ou du transport.
[0036] La figure 1 montre une coiffe de fermeture autoscellante 11 comprenant principalement
un disque de recouvrement 1 et une jupe adjacente 2 qui est munie sur sa paroi intérieure
d'organes de verrouillage 5, par exemple huit, chacun constitué par une saillie inclinée
vers le haut formant cran, relié par une extrémité au bord libre 3 de la jupe 2 et
dont l'extrémité au bord libre 3 de la jupe 2 et dont l'extrémité opposée est libre.
L'extrémité libre de chaque cran de verrouillage 5 peut être couplée de façon unique
et irréversible par une liaison de forme, de préférence unidirectionnelle, notamment
par encliquetage à une tête de fût 30 pourvue d'une collerette 31 en saillie. Dans
la position couplée chaque cran de verrouillage 5 est accroché de manière élastique
contre la collerette en saillie 31 de telle façon que la coiffe de fermeture soit
solidement ancrée à la collerette 31.
[0037] Une bande de déchirement 6 est prévue dans le disque de recouvrement 1 afin de permettre
le retrait de la coiffe de fermeture 11 de la collerette 31 lorsque l'utilisateur
désire avoir accès au contenu du fût rempli encore scellé. Le fût n'est donc accessible
qu'en déchirant la coiffe de fermeture 1, qui à son tour, protège ainsi efficacement
le fût d'une part contre les Impuretés, la poussière etc. et d'autre part, contre
la fraude.
[0038] De plus, la bande de déchirement 16 est munie d'une languette à tirer 7 qui sert
d'organe de prise pour le déchirement de la bande 6. Ainsi, la bande de déchirement
sert de bande de garantie.
[0039] La bande de déchirement 6 s'étend au milieu du disque de recouvrement11 de préférence
sur tout le diamètre. Deux sillons 5 sont formés dans le disque de recouvrement 1,
formant deux rainures de rupture, selon lesquels la bande de déchirement 6 peut être
arrachée. Afin d'éviter la formation de poussières dans les sillons 15, ceux-cl sont
formés dans la face Intérieure du disque de recouvrement 1, qui est tournée vers la
collerette du fût. Ceci facilité considérablement l'arrachement de la bande de déchirement
6 dans le sens de tirage, indiqué par la référence F de la figure 2.
[0040] En outre, la coiffe de protection 11 peut être enlevée après l'arrachage de la bande
6 sans qu'il soit nécessaire de casser la coiffe 11 à hauteur du bord 3 ou des crans
de verrouillage 5. Ceci procure l'avantage important qu'aucun débris ne vient souiller
la fermeture 32 de la tête de soutirage du fût 30.
[0041] En outre, le prolongement de la bande de déchirement 16 par la languette 7 agencée
en saillie produit un effet de levier déjà au début de l'opération de tirage selon
la flèche F de la bande 6. Ainsi, la phase initiale du tirage peut se dérouler dans
les meilleures conditions.
[0042] Avantageusement la languette 7 ne s'étend pas au-delà du diamètre extérieur du bord
3. Ainsi, le bord libre de la languette 7 se situe dans la zone annulaire comprise
entre la pourtour 13 du disque de recouvrement 1 et le bord 3 de la jupe 2. Cela permet
un empilement avec économie d'espace tout en évitant que la languette 7 ne soit endommagée
lors de l'empilage de plusieurs coiffes 11 ou lors de manipulations brusques. En outre,
en prévoyant la languette 7 dans le plan du disque de recouvrement 1, une économie
d'espace Importante est réalisée lors du stockage des coiffes 11.
[0043] Pour faciliter la prise de la languette 7, une ouverture 9 est prévue dans la jupe
2 à hauteur de la languette comme illustré clairement par la figure 7. Afin de permettre
un déroulement plus souple de la phase initiale, respectivement finale de l'opération
de déchirement de la bande 6, des entailles 21 d'amont et/ou d'aval 22, par exemple
chacune en forme de V, sont prévues en amont respectivement en aval du sens de traction,
chaque fois à hauteur du pourtout13 du disque 1. Les entailles d'aval 22 peuvent même
avantageusement s'étendre plus loin dans la jupe 2 jusqu'à une distance prédéterminée
du bord 3 ou même jusqu'au bord 3, transversalement à celui-ci.
[0044] Les deux sillons 15 sont droits et éventuellement parallèles, quoique de préférence
mutuellement divergents en partant de la languette 7. On obtient ainsi un arrachage
progressif et fiable de la bande 6 et le déchirement de la bande elle-même est en
outre évité, parce que l'effet de levier, qui se superpose à une force de traction
appliquée de manière constante et qui augmente à mesure que la bande est arrachée,
est compensé par une largeur toujours croissante de la bande de déchirement 6.
[0045] Il va de soi que les sillons peuvent avoir une autre forme, par exemple, une forme
légèrement courbée, la courbure étant dirigée vers le diamètre, de manière que l'effet
susmentionné soit encore renforcé.
[0046] Le rapport entre le segment de cercle de la bande de déchirement 6 du côté de traction,
c'est-à-dire à la hauteur de la flèche F indiquée à la figure 2, et celui du côté
opposé est, par exemple, compris entre 0,5 et 0,9, de préférence entre 0,6 et 0,8.
[0047] De préférence, la largeur de la bande de déchirement 6 mesurée perpendiculairement
à la ligne médiane M, plus particulièrement dans la zone centrale du disque de recouvrement
1, est telle qu'après le retrait de la bande de déchirement 6, un soutirage effectif
du fût ne sera possible qu'après l'enlèvement complet de la partie restante de la
coiffe 11. En d'autres termes, ladite largeur est elle qu'afin de pouvoir placer le
dispositif de soutirage sur la collerette 31, les deux parties latérales restantes
21, 22 de la coiffe de protection se trouvant de part et d'autre de la bande 6 doivent
être enlevées elles aussi, en plus du retrait de la bande de déchirement elle-même.
[0048] Avantageusement, au moins une nervure oblongue 16, 18 est prévue parallèlement aux
sillons 15, de préférence des deux côtés de ceux-ci, Elles présentent une section
transversale constante et servent de renforcement des bords de rainure évitant ainsi
la déchirure latérale tant de la bande de déchirement 6 que des parties latérales
du disque de recouvrement 1 lui-même, par exemple, lors s'un arrachage trop brusque
de la bande 6. Cependant, pour ne pas trop gêner la phase irtitiale de l'arrachage
de la bande 6, les nervures 16, 18 ne s'étendent qu'à partir d'une certaine distance
du pourtour 13 du disque, comme visible sur la figure 3. De même, afin de faciliter
la phase finale de l'opération d'arrachage, les nervures 16, 18 ne s'étendent que
jusqu'à une certaine distance du côté opposé à la bande de déchirement.
[0049] De préférence, une nervure analogue supplémentaire 17 est encore prévue, présentant
avantageusement une section transversale plus large. Celle-ci s'étend au milieu de
la bande de déchirement 6 en servant d'élément de renforcement et elle évite ainsi
la déchirure précoce ou même la rupture de la bande.
[0050] La jupe 2 présente par exemple une allure du type conique à faible pente, tel que
représenté sur la figure 2. Dans ce cas un empilage encore moins encombrant peut être
obtenu, par exemple en emboîtant les coiffes les unes dans les autres. La hauteur
de la jupe 2 et/ou du bord 3, mesurée selon l'axe longkudinal L de la coiffe 11, ainsi
que leur épaisseur sont choisies en fonction du type de collerette de fût 31 à laquelle
la coiffe est destinée.
[0051] Pour réduire au minimum le jeu entre la capsule de fût 30 et la coiffe de protection
11, des épaulement 28 sont prévus sur la surface intérieure de la jupe, comme représenté
aux figures 3 à 6.
[0052] Comme représenté à la figure 3, des boudins 12 sont encore prévus sur la surface
intérieure du disque de recouvrement 1, de manière qu'ils limitent encore plus le
jeu entre la tête de füt 30 et la coiffe 11 à un strict minimum ou même l'éliminent.
Les boudins 12 servant ainsi d'éléments de maintien circulaires sont oblongs et s'étendent
par segments avec une section transversale sensiblement constante, suivant le pourtour
circulaire de la tête de fût 30. Ainsi la tête de fût 30 et les boudins 12 sont en
contact mutuel sur toute la longueur de ceux-ci de façon à assurer un bon maintien.
La section transversale constante est avantageusement triangulaire, de façon à éviter
toute "adhérence" de la coiffe 11 à la tête de fût 30. A cet effet, d'autres formes
pointues analogues peuvent être également choisies pour les sections transversales
des boudins 12.
[0053] Par ailleurs, lesdits organes de verrouillage 5 sont conçus de manière à faire fonction
de clips faisant ressort sur la collerette de fût. Le fonctionnement des organes de
verrouillage 5 est représenté aux figures 8 et 9, chaque fois en deux positions, respectivement
A en traits mixtes pour la situation comprimée des organes de verrouillage élastique
5 et B en traits continus pour la situation détendue. D'abord les organes de verrouillage
élastiques 5 sont comprimés vers la jupe 2 (position A) par la pose de la coiffe de
protection 11 contre la tête de fût 30. Après la pose sur la collerette de fût (position
B), les organes de verrouillage reviennent élastiquement vers l'intérieur et reprennent
leur position initiale assurant ainsi une liaison de forme unidirectionnelle notamment
par encliquetage de la coiffe 11 à la collerette 31. Ainsi, la coiffe. 11 ne peut
plus être retirée qu'après le déchirement de la bande 6. Les organes de verrouillage
5 s'appuient contre la collerette de fût et restent sous tension, et ainsi, après
avoir arraché la bande 6, les parties restantes 23, 24 de la coiffe sont mutuellement
écartées vers le côté.
[0054] Les organes de verrouillage 5 peuvent être réalisés de plusieurs manières : par des
éléments de matrice munis de creux et étant amenés à coulisser l'un dans l'autre parallèlement
à l'axe (L) de la coiffe sans formation d'ouvertures périphériques dans la jupe 2
qui se prolongé ainsi de façon continue, mais par échauffement et par pliage vers
l'intérieur des clips réalisés dans le prolongement de la jupe ou par la composition
des deux parties réalisées séparément, c'est-à-dire une jupe cylindrique munie d'un
bord et un anneau muni d'organes de verrouillage et le cas échéant également par des
éléments de forme mobiles et perpendiculaires à l'axe L, en pratiquant des ouvertures
périphériques dans la surface de la jupe 2.
[0055] Une autre fonction essentielle desdits organes de verrouillage 5 consiste toutefois
aussi à réaliser la fixation de la coiffe de protection 11 sur la collerette 31 du
fût. Pour renforcer les organes de verrouillage 5 dans cette fonction, ceux-ci sont
munis d'un renforcement 27, comprenant, par exemple, une zone de liaison arrondie
et rembourrée entre la section transversale droite des organes de verrouillage et
la surface intérieure de la jupe 2. De préférence, chaque cran de verrouillage 5 présente
aussi une surface de paroi continue et ininterrompue et en particulier la zone de
base de chaque cran de verrouillage 5 est également ininterrompue, comme représenté
aux figures 4, 5, 6 et 8.
[0056] Comme le montrent les figures 2 et 5, la jupe 2 est avantageusement pleine, assurant
ainsi sa rigidité, même pour des parois relativement minces. Une altemative de jupe
interrompue par des ouvertures périphériques 4, correspondant chacune aux organes
de verrouillage 5 peut cependant également être envisagée. Les ouvertures périphériques
4 constituent en même temps des fenêtres de contrôle, permettant une vérification
quant à la bonne liaison entre les organes de verrouillage 5 et la tête de soutirage
30.
[0057] Afin de pouvoir contrôler chacune des deux fonctions des organes de verrouillage
5 décrites ci-dessus, on peut ainsi faire usage avantageusement des ouvertures périphériques
4. Ainsi, la position appropriée des organes de verrouillage 5 par rapport à la collerette
31 peut être visualisée et adaptée en cas de nécessité.
[0058] De préférence, le nombre d'organes de verrouillage 5, respectivement le nombre d'ouvertures
périphériques 4 se montent à huit au maximum et ils s'étendent sur la plus grande
partie du bord 3. Ainsi des organes de vermulllage 5, respectivement des ouvertures
périphériques 4 relativement larges dont obtenus, c'est-à-dire des organes de verrouillage
et/ou des ouvertures périphériques qui s'étendent d'une manière plus prononcée dans
le sens périphérique de la jupe 2, plutôt que dans le sens radial de celui-ci ne laissant
entre elles que des parties de matière relativement réduites formant des ponts radiaux
20.
[0059] Pour un fonctionnement optimal, on choisit un matériau combinant la rigidité et l'élasticité
avec une faible résistance au cisaillement. Ainsi on obtient que les organes de verrouillage
ne se cassent pas lors de la pose A sur la collerette et reviennent aussitôt dans
la position B indiquée en traits pleins aux figures 8 et 9. Afin de permettre par
ailleurs un enlèvement de la bande de déchirement 6 sans effort, on a constaté qu'un
résultat optimal est obtenu en sélectionnant du polystyrène résistant aux chocs. II
est entendu que d'autres matériaux combinant les qualités susmentionnées peuvent également
être pris en considération.
1. Coiffe de fermeture inviolable et autoscellante (11) pour orifices de récipient, en
particulier pour füts à bière, muni d'une tête de remplissage (30) présentant une
collerette (31) portant l'orifice précité (32), la coiffe (11) comprenant un disque
(1) de recouvrement et une jupe adjacente (2), se rattachant à son pourtour et s'étendant
à partir du disque (1) jusqu'à une certaine distance de celui-ci et la coiffe (11)
étant agencée pour être couplée de façon unique à ladite collerette (31), caractérisée en ce que la paroi intérieure de la jupe (2) est munie d'au moins un élément de verrouillage
(5) élastique à rampe oblique, lequel en position de fermeture s'engage élastiquement
contre la collerette (31) précitée de façon que la coiffe (11) soit ancrée solidement
à la collerette (31), en ce que des ouvertures périphériques (4) sont prévues dans le disque de recouvrement (1),
le long de son pourtour (13), et en ce que une bande (6) de déchirement est prévue dans le disque (1), laquelle (6) est munie
d'une languette à tirer (7), ladite bande (6) servant à permettre le retrait de la
coiffe (11).
2. Coiffe selon la revendication 1, caractérisée en ce que la jupe (2) est sensiblement pleine et en ce que à chaque ouverture (4) correspond un élément de verrouillage (5), avec des largeurs
respective correspondantes.
3. Coiffe selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la largeur des ouvertures périphériques (4) mesurée le long du pourtour (13) du disque
est supérieure à la hauteur de celles-ci mesurée suivant l'axe (L) de la coiffe (11).
4. Coiffe selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que chaque élément de verrouillage forme un cran (5) présentant une section transversale
sensiblement droite, dont l'une des extrémités se rattache au bord (3) de la jupe
(2) et dont l'autre extrémité (26) est libre pour s'appuyer élastiquement contre la
collerette (31) précitée.
5. Coiffe selon la revendication précédente, caractérisée en ce que l'extrémité libre (26) de chaque cran de verrouillage (5) présente un profil adapté
à la géométrie de la collerette de fût (31).
6. Coiffe selon l'une des revendications 4 ou 5, caractérisée en ce que la zone de rattachement de chaque cran (5) au bord (3) est ininterrompu (25) et en ce que, en outre, la zone (27) de l'angle inclus (α) comprise entre le cran (5) et la jupe
(2) est comblée à hauteur du sommet de l'angle (α) précité.
7. Coiffe selon la revendication précédente, caractérisée en ce que ladite languette (7) est agencée en saillie par rapport au pourtour (13) du disque
(1).
8. Coiffe selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que la languette (7) est prévue dans le plan du disque de recouvrement (1).
9. Coiffe selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que la jupe (2) est légèrement évasée vars le bord libre (3) de celle-ci, l'extrémité
libre de la languette (7) étant située à l'intérleur du diamètre du pourtour d'extrémité
libre (3) de la jupe (2).
10. Coiffe selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisée en ce que dans la jupe (2) est prévue une fente (9) à hauteur de la languette (7) s'étendant
le long de celle-ci (7).
11. Coiffe selon l'une quelconque des revendications Précédentes, caractérisé en ce que ladite bande de déchirement (6) s'étend sur pratiquement tout le diamètre du disque
de recouvrement (1), de façon sensiblement symétrique le long d'une des lignes médianes
(M) de celui-ci, de façon que la direction de traction de la bande de déchirement
(6) soit orientée suivant la direction de la ligne médiane du disque (1).
12. Coiffe selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite bande de déchirement (6) est limitée par deux sillons de déchirement qui sont
prévus comme rainures (15) dans au moins l'une des faces du disque de recouvrement
(1).
13. Coiffe selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les deux sillons (15) partent de manière divergente depuis la languette (7) vers
le côté opposé du pourtour (13) du disque.
14. Coiffe selon l'une quelconque des revendications 11 à 13, caractérisée en ce que la largeur moyenne de la bande de déchirement (6) est telle, qu'après l'enlèvement
de celle-ci (6) une opération de soutirage n'est possible qu'après l'enlèvement complet
de la partie restante (23, 24) de la coiffe de fermeture (11).
15. Coiffe selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisée en ce que dans le pourtour (13) du disque (1), une entaille (21) est prévue sur au moins un
côté latéral de la languette (7).
16. Coiffe selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisée en ce qu'au moins une entaille supplémentaire (22) est prévue sans le pourtour (13) du disque
de recouvrement (1), du côté opposé à la languette (7).
17. Coiffe selon la revendication précédente, caractérisée en ce que ladite entaille supplémentaires (22) se prolonge dans la jupe (2), au moins jusqu'à
une distance prédéterminée du bord libre (3).
18. Coiffe selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'il est prévu sur le disque de recouvrement (1) une nervure (16, 18; 17) oblongue et
aplatie le long d'au moins un côté de la bande de déchirement (6) et/ou dans la bande
(6), de préférence pratiquement au milieu de celle-ci (6).
19. Coiffe selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le bord (3) de la jupe (2) présente une section transversale renflée, de préférence
sensiblement constante, formant un bourrelet périphérique à l'extrémité d'attaque
de la coiffe (11).
20. Coiffe selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que des épaulements (28) sont prévus sur la surface intérieure de la jupe (2).
21. Coiffe selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que sur la surface Intérieure du disque de recouvrement (1) est prévu au moins un boudin
(12), qui est agencé pour s'étendre le long du bord libre de la collerette (31).
22. Fût, en particulier fût à bière, comprenant une tête de remplissage (30), présentant
une collerette (31) faisant saillie vers l'extérieur, et un joint de fermeture (32)
étant prévu pour fermer le fût, le fût comprenant une coiffe de fermeture à surbouchage
inviolable et autoscellante (11) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que celle-cl (11) est à usage unique et est réalisée en une matière synthétique recyclable
possédant des propriétés de rigidité, d'élasticité et une aptitude à être déchiré
appropriées et en ce qu'elle (11) est couplée à la collerette (31) par une liaison de forme unidirectionnelle
des crans de verrouillage (5) sur la collerette (31).
23. Procédé de fabrication d'une coiffe de recouvrement selon l'une quelconque des revendication
précédentes, caractérisé en ce que la coiffe (11) est réalisée par l'injection d'une matière plastique dans une matrice
comprenant des éléments de matrice, les éléments de matrice étant amenés à coulissement
l'un dans l'autre selon une direction parallèle à l'axe (L), les éléments de matrice
coulissante étant pourvus de creux.
24. Procédé de fabrication d'une coiffe selon l'une quelconque des revendications 1 à
6, caractérisé en ce que la coiffe (11) est réalisée par l'injection de matière plastique dans une matrice
se composant de plusieurs éléments de matrice, les éléments de matrice étant amenés
à coulissement l'un dans l'autre selon une direction perpendiculaire à l'axe (L).
25. Procédé de fabrication selon l'une des revendications 23 ou 24, caractérisé en ce que ladlte coiffe de fermeture (11) est obtenue en réalisant d'abord la jupe (2) telle
u ne surface pleine et continue, chaque organe de verrouillage (5) étant ensuite réalisé
en repliant le bord libre vers l'intérieur de la jupe (2) suivant une ligne de pliage
qui se situe entre 60% et 90%, de préférence entre 70% et 80% de la hauteur de la
jupe (2), mesurée depuis le côté de la jupe associé à la coiffe de fermeture (11),
le pliage étant effectué de manière telle que lesdits organes de verrouillage (5)
forment l'angle (α) désiré de la jupe.
26. Procédé suivant la revendication précédente, caractérisé en ce que ladite coiffe de fermeture (11) est réalisée par le montage de deux parties produites
séparément, notamment la coiffe de fermeture (11) extérieure sans ouverture dans le
jupe et le disque (1), et le bourrelet périphérique (3) formant un anneau intérieur
avec les organes de verrouillage (5).