(19) |
![](https://data.epo.org/publication-server/img/EPO_BL_WORD.jpg) |
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(11) |
EP 1 385 648 B1 |
(12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
(45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
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30.05.2007 Bulletin 2007/22 |
(22) |
Date de dépôt: 25.04.2002 |
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(86) |
Numéro de dépôt: |
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PCT/FR2002/001438 |
(87) |
Numéro de publication internationale: |
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WO 2002/087799 (07.11.2002 Gazette 2002/45) |
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(54) |
SERVANTE AVEC BUTEE MOBILE PILOTEE PAR ORDINATEUR POUR MACHINE DU GENRE CINTREUSE
DE FER A BETON
AUFLAGETISCH MIT COMPUTERGESTEUERTEM, BEWEGLICHEM ANSCHLAG FÜR EINE BIEGEMASCHINE
FÜR BETONSTAHL
COMPUTERISED MOBILE-STOP BENCH VICE FOR REINFORCING IRON BAR BENDING MACHINE
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(84) |
Etats contractants désignés: |
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AT BE CH CY DE DK ES FI FR GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE TR |
(30) |
Priorité: |
26.04.2001 FR 0105593
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(43) |
Date de publication de la demande: |
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04.02.2004 Bulletin 2004/06 |
(73) |
Titulaire: Arboss |
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44800 Saint-Herblain (FR) |
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Inventeur: |
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- TOUYA, Jean-Jacques
F-44000 Nantes (FR)
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(74) |
Mandataire: Michelet, Alain et al |
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Cabinet Harlé et Phélip
7, rue de Madrid 75008 Paris 75008 Paris (FR) |
(56) |
Documents cités: :
CH-A- 385 765 US-A- 2 430 899 US-A- 4 215 731
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DE-A- 3 915 117 US-A- 3 580 023
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Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] La présente invention concerne une servante pour machine-outil et en particulier
pour une cintreuse manuelle classique utilisée dans le domaine de la préparation des
fers d'armatures pour le béton, (voir par exemple US- A - 2 430 899).
[0002] Le façonnage des fers d'armatures, c'est-à-dire des barres entrant dans la composition
des armatures pour le béton fait partie des domaines techniques qui requièrent soit
une haute qualification de la part des opérateurs, soit des machines très sophistiquées.
[0003] Les opérateurs expérimentés se font de plus en plus rares et, d'un autre côté, les
machines sophistiquées qui pourraient solutionner le problème précédent, ne conviennent
pas dans tous les cas et notamment pour les aciers de gros diamètre conditionnés exclusivement
en barre.
[0004] La présente invention propose des moyens qui permettent de guider un opérateur pour
lui permettre de réaliser sur une machine manuelle classique et plus facilement, les
différentes opérations qui conduisent au façonnage d'une barre.
[0005] L'invention permet en fait d'utiliser des cintreuses manuelles courantes et surtout
très basiques, c'est-à-dire des machines que l'on rencontre sur tous les chantiers
et dans les usines de préparation d'armatures. De plus, aucune intervention ni modification
de la cintreuse proprement dite n'est nécessaire ; elle continue d'être utilisée telle
quelle avec ses accessoires traditionnels.
[0006] L'invention propose une servante qui est munie d'une butée pilotée par un ordinateur
; laquelle servante comporte un bras ou potence servant de support à une butée, lequel
bras s'étend en porte-à-faux à partir d'un chariot qui est mobile sur la table de
ladite servante, lequel bras positionne ladite butée, lorsque le chariot est en fin
de course, du côté de la cintreuse, à une certaine distance de l'extrémité de ladite
table, laquelle distance correspond sensiblement à la distance entre l'axe du mandrin
central de ladite cintreuse et le côté où est positionnée ladite servante.
[0007] La servante est donc simplement juxtaposée à la cintreuse, fixée au sol par tout
moyens appropriés, pour éviter tout mouvement intempestif.
[0008] La butée de la servante est aménagée de façon à offrir au moins deux types de références
: une référence en forme de simple plan, lequel plan est perpendiculaire à l'axe longitudinal
de la table de la servante et une référence en forme d'axe perpendiculaire à la table,
centré sur ledit axe longitudinal.
[0009] Selon une autre disposition de l'invention, la butée est une butée matérielle constituée
d'une part, d'une butée en forme de plaque solidaire du bras support au moyen d'un
axe d'articulation horizontal transversal qui permet de placer ladite plaque soit
en position active dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal de la servante,
soit en position inactive et, d'autre part, d'une pige portée par exemple par ladite
plaque, qui est perpendiculaire à cette dernière et dont l'axe se situe, en position
active, dans le même plan de référence que celui de ladite plaque.
[0010] Toujours selon l'invention, la pige est de préférence constituée d'un organe élastique
en forme de ressort rectiligne à spires serrées, pour supporter les coups et les chocs
sans altérer sa position ni la dérégler.
[0011] Selon une autre disposition de l'invention, la pige est associée à la plaque et cette
dernière comporte, sur sa partie arrière, une chape munie d'un axe d'articulation,
lequel axe est guidé dans des lumières aménagées dans une structure en forme de cadre,
disposée à l'extrémité du bras support, lesquelles lumières permettent d'une part,
un basculement de ladite plaque pour la placer en position inactive et, d'autre part,
un déplacement de cette plaque, vers le chariot, guidée par lesdites lumières, permettant
de verrouiller ladite plaque par rapport au bras support dans sa position inactive,
laquelle pige est fixée sur ladite plaque au centre de cette dernière et se situe
alors en position active.
[0012] Selon une variante de réalisation, la butée est une butée optique comprenant un faisceau
lumineux obtenu par un laser par exemple, lequel fournit audit faisceau une forme
plane perpendiculaire à l'axe longitudinal de la servante ou une forme rectiligne
perpendiculaire à la table passant par ledit axe longitudinal.
[0013] Toujours selon l'invention, la servante se présente sous la forme d'une table munie
latéralement de moyens en forme de rails pour guider le chariot porteur de la butée,
lequel chariot est mobile au moyen d'un servomoteur fonctionnant pas à pas, l'entraînement
étant par exemple réalisé au moyen d'une courroie crantée solidaire dudit chariot,
laquelle servante est associée à un poste de travail qui est relié d'une part, au
moteur et, d'autre part, à la cintreuse, lequel poste de travail comprend un écran,
un clavier industriel, et un dispositif lecteur de codes-barres, lequel poste pouvant
recevoir une connexion réseau ou une liaison série pour permettre le téléchargement
des données concernant la ou les barres à cintrer.
[0014] Selon une autre disposition de l'invention, le poste de travail de la servante est
relié à un organe du genre pédale, laquelle permet à l'opérateur, via l'ordinateur
dudit poste de travail, de valider des opérations de conduite d'un cycle de cintrage.
[0015] L'invention a également pour objet un procédé de pilotage de la butée disposée sur
la servante détaillée auparavant, lequel procédé consiste - à effectuer une lecture
de l'étiquette codée fixée à la barre à cintrer, - à piloter ladite butée selon un
algorithme préparé à l'avance, qui permet d'optimiser le cycle opératoire de cintrage
de la barre en question.
[0016] Selon une variante, le procédé de pilotage de la butée disposée sur la servante consiste
: - à effectuer une lecture de l'étiquette codée fixée sur la barre à cintrer, - à
faire piloter ladite butée selon un cycle déterminé, au fur et à mesure, par l'opérateur,
selon les informations concernant la barre comme par exemple son diamètre et sa longueur
et les informations concernant les opérations à effectuer (forme du cintrage, dimensions
de la pièce), - à enregistrer le cycle opératoire d'apprentissage conduit par l'opérateur.
[0017] Selon une autre disposition de l'invention, le procédé de pilotage de la butée consiste
à effectuer une lecture de l'étiquette codée fixée sur la barre à cintrer et, pour
une opération répétitive de cintrage, d'une ou plusieurs barres identiques, le procédé
consiste à reprendre les étapes du procédé enregistré constituant un cycle d'apprentissage,
puis à reproduire le cycle enregistré pour façonner la ou les barres en question.
[0018] L'invention sera encore détaillée à l'aide de la description suivante et des dessins
annexés, donnés à titre indicatif et dans lesquels :
- la figure 1 représente schématiquement les éléments constitutifs de l'invention associés
à une cintreuse classique, à savoir une servante et un poste de travail ;
- la figure 2 représente, de façon isolée, la butée multiréférence de la servante;
- les figures 3 et 4 représentent une variante de réalisation de la butée multiréférence
;
- la figure 5 est une vue de côté de la butée mécanique;
- la figure 6 est une vue de dessus de la figure 5 ;
- la figure 7 est une vue de côté montrant la butée en forme de plaque en position inactive
alors que la butée en forme de ressort est en position active ;
- la figure 8 est une vue de dessous de la figure 7 ;
- la figure 9 est une vue en perspective vue de l'arrière, de la butée proprement dite;
- la figure 10 est une vue en perspective également du support de la butée.
[0019] La figure 1 montre, schématiquement, une cintreuse 1 du type manuel utilisée pour
façonner des fers à béton 2. Ces fers sont pris dans un mandrin 3 de la cintreuse,
et sont en appui sur une butée 4 par exemple.
[0020] Le fer à béton 2 est généralement muni d'une étiquette 5 sur laquelle l'opérateur
peut trouver au moyen d'un poste approprié comme le poste de travail 6, toutes les
informations concernant les travaux à effectuer sur la barre en question.
[0021] Au moyen d'un lecteur 7 associé au poste de travail 6, l'opérateur peut lire les
codes portés sur l'étiquette 5, soit des codes-barres simples soit des codes-barres
2D, afin d'afficher sur l'écran 8 toutes les informations nécessaires pour lui permettre
de mener à bien l'opération de cintrage.
[0022] Le poste de travail 6 peut aussi comporter une connexion ou une liaison 9 avec le
réseau ou autre pour permettre le téléchargement de données concernant les barres
à cintrer, en fonction des informations portées sur l'étiquette 5.
[0023] La cintreuse 1 et le poste de travail 6 sont complétés par une servante 10 qui permet
grâce à un système de butée 11, d'améliorer les conditions de travail de l'opérateur
et surtout de lui faciliter la tâche en lui apportant un repère sous forme de butée
pour positionner correctement la barre 2 par rapport au mandrin 3 de la cintreuse.
[0024] La particularité de la servante 10 est de disposer d'un système de butée 11 qui a
la possibilité de venir se positionner le plus près possible du mandrin 3 de la cintreuse
1, pour apporter toute l'aide nécessaire à l'opérateur en fonction des instructions
qui lui sont données au niveau du poste de travail.
[0025] Cette servante 10 est constituée d'une table 12 horizontale portée par des pieds
supports 13 disposés à chacune de ses extrémités par exemple. Cette table 10 a une
longueur de l'ordre de 6 m par exemple ou plus suivant les dimensions des barres à
cintrer.
[0026] La hauteur de la table 12 est réglable au moyen de vérins 14 pour se positionner
au même niveau que la table 15 de la cintreuse 1. On remarque la présence de plusieurs
rouleaux 16, disposés transversalement sur la table 12, qui permettent de faciliter
le déplacement des barres 2 lorsqu'elles s'étendent sur ladite table.
[0027] La servante 10 se juxtapose à la cintreuse 1, sans lui être fixée. Aussi, les extrémités
des pieds 13 sont en forme de coupelles, lesquelles coupelles 17 sont solidement ancrées
sur le sol pour éviter tout déplacement de la servante.
[0028] La table 12 comporte, latéralement, des moyens pour réaliser le guidage d'un chariot
20 qui est mobile sur toute la longueur de la table, sous l'effet d'un moteur électrique
21 disposé sous ladite table ; l'entraînement du chariot 20 par le moteur s'effectue
au moyen d'une courroie non apparente qui est solidaire dudit chariot. Le moteur 21
est un servomoteur de type pas à pas fonctionnant à basse tension et la courroie est
une courroie classique crantée.
[0029] Le chariot 20 est guidé au moyen de galets 22, sur des rails latéraux 23 disposés
de part et d'autre de la table. Ce chariot 20 forme une sorte de pont au-dessus de
la table 12 et comporte, sur sa partie supérieure, une structure en forme de chape
25 permettant de fixer un bras 26 rectiligne ou potence, à l'extrémité duquel se situe
le système de butée 11 et en particulier la butée proprement dite 27.
[0030] Sur la figure 1, la butée 27 se présente sous la forme d'une plaque rectangulaire.
On remarque que cette butée 27 a la possibilité de venir se positionner dans l'encombrement
de la cintreuse 1 sur la table 15, en fonction des besoins.
[0031] Aussi, le bras 26 porté par le chariot 20, a une longueur qui permet, lorsque le
chariot 20 est en fin de course, du côté de la cintreuse 1, de placer le système de
butée 11 près du mandrin 3 et éventuellement sur l'axe dudit mandrin.
[0032] Le porte-à-faux du système de butée 11 par rapport à la servante, correspond donc
à la distance entre l'axe du mandrin 3 et le rebord de la table 15 de la cintreuse,
du côté de la servante 10.
[0033] Le système de butée 11 constitue une butée de type mécanique ; il comprend soit,
comme représenté figure 1, une butée en forme de plaque 27, soit, comme représenté
figure 2, une butée en forme de pige 28 qui prend la place de la plaque 27 lorsque
cette dernière est placée en position inactive.
[0034] Ce système de butée 11 en forme de plaque et pige, est monté oscillant à l'extrémité
du bras 26 comme détaillé plus loin en liaison avec les figures 5 à 10.
[0035] Le bras 26 est fixé de façon réglable dans le sens longitudinal, sur la chape 25
au moyen de boulons ou autres non représentés.
[0036] La butée en forme de plaque 27 sert de plan d'appui pour l'extrémité d'une barre
2 ou pour un pli déjà apporté à cette barre. Cette butée en forme de plaque 27 est
perpendiculaire à l'axe longitudinal de la servante. Les dimensions de cette butée
en forme de plaque sont par exemple de 40 cm de largeur, 15 cm de hauteur, avec une
épaisseur de 8 mm.
[0037] La butée en forme de pige 28 permet à l'opérateur de repérer un point singulier sur
une barre. Cette pige 28 est de préférence constituée d'une pièce élastique en forme
de ressort spirale à spires jointives pour absorber les chocs ou autres. Elle est
fixée sur la plaque 27 et sa hauteur est par exemple de 10 cm.
[0038] Cette butée en forme de pige permet de positionner une barre déjà cintrée possédant
en particulier un angle de moins de 90°.
[0039] Grâce au poste de travail 6, l'opérateur peut, avec à un logiciel approprié, et un
clavier industriel 29, réaliser un enregistrement d'un cycle de cintrage qu'il détermine
lui-même en fonction du type de barre à cintrer (diamètre) et en fonction de la forme
à donner à cette barre et des dimensions de cette forme. L'opérateur dispose par exemple
d'une pédale 30 qui lui permet de valider chaque opération du cycle et le cycle lui-même.
Ce cycle d'apprentissage permet à un opérateur chevronné de préparer directement sur
site, un programme d'aide au cintrage utilisable par tous pour réaliser des séries
de pièces.
[0040] La figure 3 montre une variante de réalisation du système de butée 11 qui constitue
une butée de type immatérielle, optique. Le bras 26 comporte à son extrémité une source
d'éclairage du type laser 31. Ce laser est muni de moyens qui permettent de choisir
soit un faisceau 32 en forme de plan qui est perpendiculaire à l'axe longitudinal
de la table, soit un simple faisceau 33 rectiligne comme représenté figure 4, qui
correspond à la butée en forme de pige 28.
[0041] La figure 5 est une vue de côté du système de butée mécanique 11. On retrouve le
bras 26, la butée en forme de plaque 27 et la butée en forme de pige 28. Cette pige
28 est fixée directement sur la plaque 27 dans une position qui correspond sensiblement
au centre de cette dernière. Sur son dos, la plaque 27 comporte deux platines 35 qui
forment une sorte de chape munie d'un axe 36 qui coopère avec une structure 37 en
forme de cadre, disposée à l'extrémité du bras 26. Les joues latérales 38 de la structure
37 comportent chacune une lumière 39 qui permet le passage de l'axe 36. En position
active comme représenté figures 5 et 6, la plaque 27 est en appui sur sa face antérieure,
sur une traverse 40 qui est disposée à l'extrémité avant et à la partie inférieure
des joues 38. Dans cette position, la plaque 27 est verticale c'est-à-dire perpendiculaire
à la table 12 et elle est aussi perpendiculaire à l'axe longitudinal de cette table
12.
[0042] Lorsqu'elle est placée en position inactive, comme représenté figure 7, la plaque
27 repose sur le dessus des joues 38 et l'axe 36 a parcouru la longueur des lumières
39, en allant vers l'arrière, du côté du bras 26 et du chariot support.
[0043] Les joues 38 sont liées au bras 26 au moyen d'une traverse 43 qui est parallèle à
la traverse 40.
[0044] L'extrémité supérieure de la plaque 27 comporte, du côté du bras 26, un talon 42
qui prend appui sur la traverse 43. On obtient ainsi une position précise de la pige
28 dont l'axe prend la place du plan de référence de la plaque 27 lorsque cette dernière
est inactive.
[0045] On retrouve figures 9 et 10, vu en perspective, le détail du système de butée mécanique
11 et en particulier la plaque 27 qui comporte, s'étendant sur sa face arrière, et
au centre, la pige 28 en forme de ressort spirale. La plaque 27 est également munie
sur sa face antérieure des flasques 35 qui forment une chape dont l'axe 36 est guidé
dans les lumières 39 aménagées sur les joues 38, lesquelles joues sont fixées par
la traverse 43 à l'extrémité du bras 26.
[0046] Les lumières des joues 38 permettent le déplacement de l'axe 36 qui s'étend entre
les flasques 35, lors du déplacement de la plaque 27 et en particulier lors de son
passage de la position active à la position inactive et inversement. Ce déplacement
de l'axe 36 permet de placer la plaque 27 dans une position inactive verrouillée et,
en même temps, de placer la pige 28 en position active.
1. Servante pour machine outil du genre cintreuse utilisée dans le domaine de la préparation
des fers d'armature pour le béton, caractérisée en ce qu'elle comporte un bras (26) servant de support à un système de butée (11), lequel bras
est porté par un chariot (20) qui est mobile sur la table (12) de ladite servante,
et il s'étend en porte-à-faux à partir dudit chariot de façon à positionner ledit
système de butée (11) lorsque le chariot est en fin de course du côté de la cintreuse,
à une certaine distance de l'extrémité de ladite table qui correspond sensiblement
à la distance entre l'axe du mandrin central de ladite cintreuse et le rebord de la
table (15) de cette dernière, du côté où est positionnée ladite servante
2. Servante selon la revendication 1, caractérisée en ce que le système de butée (11) est aménagé de façon à offrir au moins deux types de références
: une référence en forme de simple plan perpendiculaire à l'axe longitudinal de la
table (12) de ladite servante, et une référence en forme d'axe perpendiculaire à ladite
table, centrée sur ledit axe longitudinal.
3. Servante selon la revendication 2, caractérisée en ce que le système de butée (11) consiste en une butée matérielle constituée d'une part,
d'une butée en forme de plaque (27) solidaire du bras support (26) au moyen d'un axe
d'articulation (36) horizontal et transversal qui permet de placer ladite plaque soit
en position active dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal de la servante,
soit en position inactive, et d'autre part, d'une butée en forme de pige (28) portée
par exemple par ladite plaque (27), laquelle pige est perpendiculaire à cette dernière
et son axe se situe, en position active, dans le même plan de référence que celui
de ladite plaque (27).
4. Servante selon la revendication 3, caractérisée en ce que la butée en forme de pige (28) est constituée d'un organe élastique en forme de ressort
rectiligne à spires serrées.
5. Servante selon la revendication 3, caractérisée en ce que la butée en forme de plaque (27) comporte, sur la partie arrière de cette dernière,
deux platines (35) qui forment une sorte de chape munie d'un axe d'articulation (36),
lequel axe est guidé dans des lumières (39) aménagées dans une structure (37) en forme
de cadre, qui est disposée à l'extrémité du bras (26), lesquelles lumières permettent
un basculement de ladite plaque pour la placer en position inactive et un déplacement
de cette dernière vers le chariot (20), pour la verrouiller dans la position inactive,
laquelle position inactive correspond à la position active de la butée en forme de
pige (28).
6. Servante selon la revendication 2, caractérisée en ce que le système de butée (11) est constitué d'une butée optique (31) située à l'extrémité
du bras support (26), laquelle butée optique permet de matérialiser le plan et l'axe
de référence au moyen d'un faisceau lumineux fourni par un laser par exemple.
7. Servante selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle comprend une table (12) munie latéralement de moyens en forme de rails (23) pour
guider le chariot (20) qui porte le système de butée (11), lequel chariot est mobile
au moyen d'un organe moteur (21) et d'un système d'entraînement du type courroie crantée
solidaire dudit chariot, et en ce qu'elle comprend, associé à ladite table, un poste de travail (6) relié d'une part audit
organe moteur (21) et à la cintreuse, lequel poste de travail comprend un écran (8),
un clavier industriel et un dispositif (7) lecteur de codes barres, lequel poste de
travail étant également équipé de moyens pour permettre d'établir une connexion réseau
ou une liaison série permettant le téléchargement des données concernant la ou les
barres à cintrer.
8. Servante selon la revendication 7, caractérisée en ce qu'elle comporte un organe (30) du genre pédale, relié au poste de travail (6), lequel
organe permet à l'opérateur, via l'ordinateur dudit poste de travail, de valider des
opérations de conduite d'un cycle de cintrage.
9. Procédé de pilotage d'un système de butée disposé sur une servante selon l'une quelconque
des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce qu'il consiste - à effectuer une lecture de l'étiquette (5) codée fixée à la barre (2)
à cintrer, - à piloter ledit système de butée selon un algorithme préparé à l'avance
qui permet d'optimiser le cycle opératoire de cintrage de la barre en question.
10. Procédé de pilotage d'un système de butée (11) disposé sur une servante selon l'une
quelconque des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce qu'il consiste - à effectuer une lecture de l'étiquette (5) codée fixée sur la barre
(2) à cintrer, - à faire piloter par un opérateur ledit système de butée selon les
informations concernant la barre à cintrer comme par exemple son diamètre, sa longueur
et selon les informations concernant les opérations à effectuer sur ladite barre,
- à enregistrer le cycle opératoire d'apprentissage conduit par ledit opérateur.
11. Procédé de pilotage du système de butée selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il consiste à effectuer une lecture de l'étiquette (5) codée fixée sur la barre (2)
à cintrer et, pour une opération répétitive de cintrage, à reprendre les étapes du
procédé enregistré selon le cycle d'apprentissage et à reproduire ledit cycle enregistré
pour façonner la ou les barres en question.
1. A bench vice for machine-tool such as a bending machine used in the field of the preparation
of armourings for concrete, characterised in that it comprises an arm (26) acting as a support for a stop system (11), which arm is
carried by a carriage (20) which is mobile on the bed (12) of said bench vice, and
it extends cantilever from said carriage in order to position said stop system (11)
when the carriage is at the end of travel on the side of the bending machine, at a
certain distance from the end of said bed which corresponds substantially to the distance
between the axis of the central chuck of said bending machine and the rim of the bed
(15) of the latter, on the side where is placed said bench vice.
2. A bench vice according to claim 1, characterised in that the stop system (11) is made in order to provide at least two types of references
: a reference in the form of simple plane perpendicular to the longitudinal axis of
the bed (12) of said bench vice, and a reference in the form of an axis perpendicular
to said bed, centred on said longitudinal axis.
3. A bench vice according to claim 2, characterised in that the stop system (11) consists of a physical stop made on the one hand, of a stop
in the form of a plate (27) integral with the supporting arm (26) by means of a hinge
pin (36), horizontal and transversal, which enables to put said plate either in active
position in a plane perpendicular to the longitudinal axis of the bench vice, or in
inactive position, and on the other hand, of a stop in the form of gauge rod (28)
carried for instance by said plate (27), which gauge rod is perpendicular to the latter
and its axis is situated, in active position, in the same reference plane as that
of said plate (27).
4. A bench vice according to claim 3, characterised in that the stop in the form of gauge rod (28) is made of an elastic member in the form of
a rectilinear spring with tight spires.
5. A bench vice according to claim 3, characterised in that the stop in the form of plate (27) comprises, on the rear section of the latter,
two inserts (35) which form a kind of cap fitted with a hinge pin (36), which axis
is guided in ports (39) provided in a structure (37) in the form of a frame, which
is located at the end of the arm (26), which ports enable to tilt said plate in order
to put it into inactive position and to move the latter towards the carriage (20),
in order to lock it in inactive position, which inactive position corresponds to the
active position of the stop in the form of a gauge rod (28).
6. A bench vice according to claim 2, characterised in that the stop system (11) consists of an optic stop (31) situated at the end of the supporting
arm (26), which optic stop enables to materialise the reference plane and the reference
axis by means of a light beam supplied by a laser for instance.
7. A bench vice according to any one of claims 1 to 6, characterised in that it comprises a bed (12) fitted laterally with means in the form of rails (23) to
guide the carriage (20) which carries the stop system (11), which carriage is mobile
by means of a motorised member (21) and of a driving system with a synchronous belt
integral with said carriage, and in that it comprises, associated with said bed, a workstation (6) connected on the one hand
to said motorised member (21) and to the bending machine, which workstation comprises
a screen (8), an industrial keyboard and a barcode reading device (7), which workstation
also being fitted with means for connection with a network or enabling a serial link
for downloading data regarding the bar(s) to be bent.
8. A bench vice according to claim 7, characterised in that it comprises a pedal-type member (30), connected to the workstation (6), which member
enables to the operator, via the computer of said workstation, to validate operations
associated with a bending cycle.
9. A control method of a stop system provided on a bench vice according to any one of
claims 7 or 8, characterised in that it consists - in reading the encoded label (5) fixed to the bar (2) to be bent, -
in controlling said stop system according to a preset algorithm which enables maximisation
of the operating cycle for bending the bar in question.
10. A control method of a stop system (11) provided on a bench vice according to any one
of claims 7 or 8, characterised in that it consists - in reading the encoded label (5) fixed to the bar (2) to be bent, -
in having said stop system controlled by an operator according to the information
regarding the bar to be bent as for instance its diameter, its length and according
to the information regarding the operations to be carried out on said bar, - in recording
the learning operating cycle conducted by said operator.
11. A control method of the stop system according to claim 10, characterised in that it consists in reading the encoded label (5) fixed to the bar (2) to be bent and,
for a repetitious bending operation, in performing again the steps of the method recorded
according to the learning cycle and in reproducing said recorded cycle in order to
profile the bar(s) in question.
1. Auflagetisch für Werkzeugmaschine des Typs Biegemaschine, die im Bereich der Vorbereitung
von Armierungen für Beton verwendet wird, dadurch gekennzeichnet, dass er einen Arm (26) aufweist, der für ein Anschlagsystem (11) als Träger dient, wobei
der Arm von einem Schlitten (20) getragen wird, der auf dem Tisch (12) des Auflagetischs
beweglich ist und sich frei tragend ausgehend von dem Schlitten erstreckt, so dass,
wenn der Schlitten auf der Seite der Biegemaschine am Hubende ist, das Anschlagsystem
(11) in einer bestimmten Entfernung von dem Ende des Tischs, die im Wesentlichen der
Entfernung zwischen der Achse des zentralen Dorns der Biegemaschine und dem Tischrand
(15) dieser Letzteren auf der Seite entspricht, auf der sich der Auflagetisch befindet,
positioniert wird.
2. Auflagetisch nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass das das Anschlagsystem (11) so eingerichtet ist, dass es mindestens zwei Referenztypen
bietet: eine Referenz in einfacher Form einer Ebene senkrecht zu der Längsachse des
Tischs (12) des Auflagetischs, und eine Referenz in Form einer Achse senkrecht zu
dem Tisch, auf die Längsachse zentriert.
3. Auflagetisch nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass das Anschlagsystem (11) aus einem materiellen Anschlag besteht, der einerseits aus
einem Anschlag in Form einer Platte (27) besteht, die fest mit dem Tragarm (26) mittels
einer Gelenkachse (36) horizontal und quer verbunden ist, der es erlaubt, die Platte
entweder in aktive Position in einer Ebene senkrecht zu der Längsachse des Auflagetischs
oder in inaktive Position zu stellen, und andererseits aus einem Anschlag in Form
eines Stichmaßes (28), das zum Beispiel von der Platte (27) getragen wird, wobei das
Stichmaß zu dieser Letzteren senkrecht steht und sich seine Achse in aktiver Position
in der gleichen Referenzebene befindet wie die der Platte (27).
4. Auflagetisch nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass der Anschlag in Form eines Stichmaßes (28) aus einem elastischen Organ in Form einer
geradlinigen Feder mit engen Windungen besteht.
5. Auflagetisch nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass der Anschlag in Form einer Platte (27) auf deren hinterem Teil zwei Platten (35)
aufweist, die eine Art Gabel bilden, die mit einer Anlenkachse (36) versehen ist,
wobei die Achse in Langlöchern (39) geführt wird, die in einem Aufbau (37) in Rahmenform
eingerichtet sind, der am Ende des Arms (26) angebracht ist, wobei die Langlöcher
ein Kippen der Platte erlauben, um sie in inaktive Stellung zu stellen, und ein Verschieben
dieser Letzteren zu dem Schlitten (20), um sie in der inaktiven Position zu verriegeln,
wobei die inaktive Position der aktiven Position des Anschlags in Stichmaßform (28)
entspricht.
6. Auflagetisch nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass das Anschlagsystem (11) aus einem optischen Anschlag (31) besteht, der sich am Ende
des Tragarms (26) befindet, wobei es der optische Anschlag erlaubt, die Referenzebene
und die -achse mittels eines Lichtstrahls, der zum Beispiel von einem Laser geliefert
wird, zu materialisieren.
7. Auflagetisch nach einem Ansprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, dass er einen Tisch (12) aufweist, der seitlich mit Mitteln in Form von Schienen (23)
versehen ist, um den Schlitten (20), der das Anschlagsystem (11) trägt, zu führen,
wobei der Schlitten mittels eines Antriebselements (21) und eines Antriebssystems
des Typs Zahnriemen, der fest mit dem Schlitten verbunden ist, beweglich ist, und
dass er verbunden mit dem Tisch einen Arbeitsposten (6) aufweist, der einerseits mit
dem Antriebselement (21) und mit der Biegemaschine verbunden ist, wobei der Arbeitsposten
einen Bildschirm (8), eine Tastatur für Industrieumgebung und eine Lesevorrichtung
(7) für Strichcodes aufweist, wobei der Arbeitsposten ferner mit Mitteln versehen
ist, um es zu erlauben, eine Netzanbindung oder serielle Verbindung zu erstellen,
die es erlaubt, Daten, die die eine oder mehrere zu biegende Stangen betreffen, herunterzuladen.
8. Auflagetisch nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass er ein Organ (30) des Typs Pedal aufweist, das mit dem Arbeitsposten (6) verbunden
ist, wobei es das Organ dem Bediener erlaubt, über den Computer des Arbeitspostens
Fahroperationen eines Biegezyklus zu bestätigen.
9. Verfahren zum Steuern eines Anschlagsystems, das auf einem Auflagetisch nach einem
der Ansprüche 7 oder 8 angeordnet ist, dadurch gekennzeichnet, dass es darin besteht, - ein Lesen eines codierten Etiketts (5), das an der zu biegenden
Stange (2) befestigt ist, auszuführen, - das Anschlagsystem nach einem Algorithmus
zu steuern, der im Voraus vorbereitet wurde und es erlaubt, den Betriebszyklus des
Biegens der betreffenden Stange zu optimieren.
10. Verfahren zum Steuern eines Anschlagsystems (11), das auf einem Auflagetisch gemäß
einem der Ansprüche 7 oder 8 angeordnet ist, dadurch gekennzeichnet, dass es darin besteht, - ein Lesen des codierten Etiketts (5), das an der zu biegenden
Stange (2) befestigt ist, auszuführen, - das Anschlagsystem gemäß den Informationen
durch den Bediener zu steuern, die die zu biegende Stange betreffen, wie zum Beispiel
gemäß ihrem Durchmesser, ihrer Länge und gemäß den Informationen, die die an der Stange
auszuführenden Operationen betreffen, den Lernbetriebszyklus, der von dem Bediener
geführt wird, zu registrieren.
11. Verfahren zum Steuern eines Anschlagsystems nach Anspruch 10, dadurch gekennzeichnet, dass es darin besteht, ein Lesen des codierten Etiketts (5), das an der zu biegenden Stange
(2) befestigt ist, auszuführen und für einen sich wiederholenden Biegevorgang die
Schritte des Verfahrens, das gemäß dem Lernzyklus registriert wurde, nachzuvollziehen,
und den Zyklus zu reproduzieren, der registriert wurde, um die betreffende(n) Stange(n)
zu bearbeiten.
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