[0001] La présente invention concerne la conception et la réalisation d'un appareil d'équipement
accessoire pour chasseur. Elle vise à améliorer les conditions de sécurité de la chasse
en pratique collective tout en facilitant la visée du chasseur.
[0002] La chasse consiste généralement à guetter et à poursuivre des animaux pour les tuer
dans le cadre d'un loisir, ou par nécessité. Lors des battues, où la chasse est pratiquée
en collectivité, les chasseurs sont amenés à se placer le long d'une ligne imaginaire,
appelée ligne de battue, en conservant entre eux des distances qui sont supposées
limiter le risque qu'un animal puisse passer entre deux chasseurs. Parallèlement,
les chasseurs doivent s'assurer de ne pas se blesser entre eux. Aussi, les chasseurs
limitent leurs tirs dans une zone appelée zone de sécurité située entre deux directions
de visée limites que les chasseurs s'imposent de part et d'autre d'un plan perpendiculaire
à la ligne de battue.
[0003] L'invention concerne un appareil d'équipement accessoire pour chasseur conçu pour
améliorer les conditions de sécurité de la chasse en pratique collective, notamment
en rendant plus facile à chaque chasseur de se fixer des limites au-delà desquelles
un tir ciblé vers un animal de passage dans son champ de tir pourrait être dangereux
en lui faisant courir le risque de blesser un chasseur voisin.
[0004] L'appareil selon l'invention comporte au moins un miroir réfléchissant dont l'axe
de réflexion est orientable dans un plan horizontal, par rapport à un plan de symétrie
vertical défini par un support sur lequel il est monté, entre deux positions extrêmes
définissant entre elles un intervalle angulaire correspondant à une zone de tir en
sécurité de part et d'autre d'une ligne de visée médiane située dans ledit plan de
symétrie.
[0005] Le montage d'un miroir sur une arme à feu de guerre est connu du document
US-2003/0227697.
[0006] Ainsi conçu, l'appareil selon l'invention permet à un chasseur de choisir plus facilement
des repères pour limiter sa zone de tir en sécurité.
[0007] En effet, de manière courante, pour définir la zone dans laquelle ils s'autorisent
à tirer, les chasseurs prennent des repères naturels parmi ceux qui s'offrent autour
d'eux, tels que des arbres
ou des buissons. Idéalement, les chasseurs choisissent ces repères suivant deux directions
inclinées symétriquement d'environ trente degrés de la ligne de battue. La zone de
sécurité dans laquelle les chasseurs limitent leur visée présente un angle d'ouverture
qui est complémentaire à celles dans lesquelles les chasseurs ne s'autorisent pas
à tirer.
[0008] Ainsi conçu, l'appareil selon l'invention permet au chasseur de choisir ses repères
naturels en regardant dans le prolongement du miroir placé dans l'une ou l'autre des
deux positions extrêmes.
[0009] Parallèlement, l'appareil selon l'invention permet à un chasseur d'anticiper le passage
d'un animal avant que l'animal ne pénètre dans la zone de sécurité que le chasseur
s'est définie, sans toutefois perdre sa ligne de visée, grâce à la présence du miroir.
De ce fait, les chances de toucher un animal sont augmentées.
[0010] En effet, les tirs des chasseurs sont opérés sur des animaux en mouvement. Aussi,
les chasseurs ne tirent pas sur les animaux qu'ils visent mais ils tirent en avant,
de façon à ce que les animaux coupent la trajectoire des plombs des cartouches. Le
fait de pouvoir anticiper le passage d'un animal augmente alors les chances de le
toucher.
[0011] Dans le cadre d'un mode de réalisation avantageux d'un appareil selon l'invention,
l'appareil comporte des moyens pour placer le miroir dans l'une ou l'autre de deux
positions symétriques à distance d'un chasseur utilisateur dudit appareil en position
de tir. De cette manière, l'appareil est plus facile d'utilisation pour le chasseur
et le miroir placé à distance lui offre une vision plus large de ce qui se passe au-delà
de sa zone de tir en sécurité.
[0012] Dans le cadre d'un premier mode de réalisation de l'appareil selon l'invention, ce
dernier est conçu pour être fixé sur le canon d'un fusil. L'appareil selon l'invention
comporte avantageusement une platine support qui présente des moyens de fixation sur
le canon d'un fusil et sur laquelle un bras est monté pivotant entre les deux dites
positions symétriques, ledit miroir étant monté à une extrémité dudit bras.
[0013] Suivant ce premier mode de réalisation, le plan de symétrie est vertical et passe
par l'axe du canon du fusil sur lequel la platine support est fixée, et le bras constitue
un moyen pour placer le miroir à distance d'un chasseur utilisateur dudit appareil
en position de tir.
[0014] Suivant une caractéristique avantageuse, les moyens permettant de placer le miroir
dans l'une ou l'autre de deux positions symétriques consistent en deux empreintes
de logement partiel du bras qui sont ménagées symétriquement par rapport au plan de
symétrie dans ladite platine, assurant un verrouillage provisoire de l'orientation
du bras, et donc du miroir, suivant les deux positions extrêmes.
[0015] Ainsi réalisé, le dispositif permet au chasseur de choisir plus commodément les repères
naturels suivant les directions limites entre lesquelles le chasseur s'autorisera
à tirer : Il lui suffit en effet d'utiliser l'appareil selon l'invention en plaçant
le canon de son fusil droit devant lui (perpendiculairement à la ligne de battue),
puis en regardant dans le prolongement du bras supportant le miroir, placé dans l'une
ou l'autre des deux empreintes, pour trouver les deux éléments naturels de son environnement
à prendre en considération pour limiter sa plage de tir.
[0016] Chacune des empreintes est avantageusement ménagée dans la platine de telle manière
que le bras soit orienté suivant un angle de soixante degrés par rapport au plan de
symétrie. L'appareil répond ainsi au choix le plus courant des chasseurs, ce choix
étant de considérer un angle de tirs en sécurité de soixante degrés de part et d'autre
du canon de leur fusil lorsqu'ils le dirigent droit devant eux.
[0017] Une troisième empreinte est avantageusement ménagée dans la platine suivant le plan
de symétrie, de manière à positionner le bras et à verrouiller provisoirement la position
du bras dans le prolongement de l'axe du canon du fusil. Ceci permet de ranger l'appareil
dans un espace plus petit que celui qu'il faudrait prévoir si l'appareil ne permettait
pas de rabattre le bras suivant une direction parallèle à celle du canon.
[0018] Avantageusement, le bras comporte deux tubes montés télescopiquement coulissants
l'un dans l'autre et une bague de fixation temporaire de ces tubes l'un par rapport
à l'autre. Le chasseur a ainsi la possibilité de réduire la longueur du bras. Cette
réalisation permet alors de ranger l'appareil dans un espace plus petit que si le
bras n'était pas réalisé télescopique. Préférentiellement, le bras télescopique, en
position repliée, présente une longueur inférieure à la longueur du canon.
[0019] Avantageusement, le miroir est monté libre en rotation autour de l'axe dudit bras,
de sorte que le chasseur puisse modifier l'orientation de l'axe de réflexion du miroir
suivant un plan vertical.
[0020] Suivant une variante de réalisation avantageuse d'un accessoire de chasse selon l'invention,
il est réalisé pour être fixé provisoirement dans le sol.
[0021] L'appareil selon l'invention comporte avantageusement à cet effet une canne support
de deux miroirs qui sont montés pivotants par leur tranche sur la paroi latérale de
ladite canne à l'une de ses extrémités. Dans le cadre de ce mode de réalisation avantageux,
le plan de symétrie considéré est celui de la canne suivant sa longueur, passant en
son milieu.
[0022] De manière avantageuse, l'appareil comporte deux cales, chacune des cales étant préférentiellement
fixée au dos de chacun des miroirs. Les cales limitent l'orientation des miroirs dans
deux positions extrêmes définissant entre elles un intervalle angulaire correspondant
à une zone tir en sécurité de part et d'autre d'une ligne de visée médiane située
dans ledit plan de symétrie.
[0023] Préférentiellement, la canne comporte deux moitiés symétriques réalisées pour être
séparées et rassemblées suivant le plan de symétrie, chacune des deux moitiés présentant
l'un des deux miroirs. Les deux moitiés symétriques de canne constituent les moyens
pour placer les miroirs dans l'une ou l'autre de deux positions symétriques à distance
du chasseur.
[0024] Le chasseur peut utiliser cet accessoire ainsi réalisé selon l'invention pour déterminer
sa zone de tir : Il sépare les deux moitiés de tronc symétriques, en enfonçant le
pied de chacune des moitiés de tronc à sa droite et à sa gauche en prenant garde de
bien disposer les deux moitiés de manière symétrique par rapport au plan de symétrie,
perpendiculaire à la ligne de battue. Puis il fait pivoter les deux miroirs jusqu'à
ce que leur cale vienne buter contre la paroi latérale de chacune des moitiés de tronc.
Il peut ainsi facilement choisir les limites de sa zone de tir en prenant pour repère
deux éléments de son environnement se trouvant chacun dans le prolongement des plans
des miroirs.
[0025] On comprend ainsi aisément de quelle manière l'invention facilite les conditions
de chasse et améliore la sécurité.
[0026] L'appareil selon l'invention sera maintenant plus complètement décrit dans le cadre
de caractéristiques préférées et de leurs avantages, en faisant référence aux figures
1 à 13 parmi lesquelles :
- la figure 1 représente partiellement le canon d'un fusil sur lequel est monté un appareil
selon un premier mode de réalisation de l'invention , en vue de dessus ;
- la figure 2 illustre l'appareil de la figure 1 monté sur le canon d'un fusil coupé,
en vue de face ;
- la figure 3 est un agrandissement des moyens de montage d'un miroir plan que comporte
l'appareil représenté en figure 1, en vue de dessus ;
- la figure 4 montre l'appareil de la figure 1 partiellement éclaté et disposé autour
d'un tronçon du canon du fusil, en vue de dessous ;
- la figure 5 illustre un tronçon de canon d'un fusil sur lequel l'appareil représenté
en figure 1 est monté, en vue de dessous ;
- la figure 6 représente un fusil et l'appareil représenté en figure 1 démonté du fusil,
en position de rangement ;
- la figure 7 illustre un appareil selon un second mode de réalisation de l'invention
en position déployée en vue de profil ;
- la figure 8 illustre l'appareil de la figure 7 en position partiellement repliée,
en vue de profil;
- la figure 9 est une vue de dessous de l'appareil représenté en figure 8 ;
- la figure 10 est une vue de dessous de l'appareil représenté sur la figure 8 et en
position complètement repliée ;
- la figure 11 illustre en partie l'appareil de la figure 7 en vue de profil ;
- la figure 12 montre la partie inférieure de l'appareil représenté en figure 1 en vue
de profil ;
- et la figure 13 montre l'extrémité supérieure de l'appareil représenté en figure 7
en vue de coupe.
[0027] Dans le cadre d'un premier mode de réalisation préféré par les figures 1 à 6, l'appareil
selon l'invention est réalisé pour être fixé sur le canon 1 d'un fusil de chasse 2,
tel que celui qui est illustré en figure 6.
[0028] La crosse du fusil 2 est représentée décorée accessoirement d'une tête de chien,
pouvant correspondre à la tête du chien du chasseur utilisateur de ce fusil. Il doit
être être compris que la crosse du fusil pourrait être décorée avec une autre tête
de chien, ou bien ne pas être décorée du tout.
[0029] L'appareil selon l'invention est fixé sur le canon d'un fusil au moyen d'une platine
4 que l'appareil comporte (figure 2).
[0030] La platine 4 présente deux mâchoires 41 et 42 dont le serrage assure la fixation
de l'appareil sur le canon 1. Les deux mâchoires sont représentées distinctement sur
les figures 2, 4 et 5. La mâchoire 42 est fixe et la mâchoire 41 est mobile. La platine
4 comporte une vis 7 qui permet de rapprocher la mâchoire 41 de la mâchoire 42 et
ainsi saisir fortement le canon 1 du fusil entre les deux mâchoires 41 et 42, comme
il est représenté en figure 5. La tête de la vis est moletée pour être tournée à la
main plus aisément et son corps se visse dans un canal taraudé ménagé dans la platine
4, représenté en figure 4.
[0031] Pour ne pas abîmer les parois du canon du fusil, on prévoit de recouvrir l'intérieur
de chacune des mâchoires 41 et 42 de patins, par exemple en feutre de matière non-tissée.
Ces patins n'ont pas été représentés sur les figures de manière à en faciliter la
lecture.
[0032] Comme l'illustre la figure 1, l'appareil selon l'invention comporte au moins un miroir
plan réfléchissant 3 dont l'axe de réflexion X est orientable dans un plan horizontal,
par rapport à un plan de symétrie vertical défini par la platine 4, supportant un
bras 6 à l'extrémité duquel est monté le miroir 3. La platine 4 supporte ainsi indirectement
le miroir 3. La liberté d'orientation de l'axe de réflexion du miroir 3 s'étend entre
deux positions extrêmes symétriques.
[0033] Sur la figure 1, on a représenté les deux positions extrêmes de l'axe X de réflexion
du miroir. Les deux positions extrêmes de l'axe X correspondent respectivement à deux
positions extrêmes du miroir. L'une des positions extrêmes du miroir 3 est représentée
en traits pleins et l'autre position extrême du miroir 3 est représentée en traits
pointillés. Les deux positions extrêmes du plan du miroir définissent entre elles
un intervalle angulaire 5, représenté en figure 1, correspondant à une zone de tir
en sécurité de part et d'autre d'une ligne de visée médiane D qui est située dans
ledit plan de symétrie.
[0034] Comme on peut le voir sur les figures 1 à 6, le bras 6 est monté pivotant par l'une
de ses extrémités sur la platine 4 entre les deux positions extrêmes représentées
sur la figure 1, le miroir 3 étant monté à l'autre extrémité du bras 6.
[0035] Le bras 6 constitue un moyen pour placer le miroir 3 à distance d'un chasseur. A
cet effet, il comporte deux tubes 61 et 62 montés télescopiquement coulissants l'un
dans l'autre et une bague 63 de fixation temporaire de la position de ces tubes l'un
par rapport à l'autre. Ainsi, le chasseur peut faire varier la longueur du bras 6
pour éloigner plus ou moins le miroir 3.
[0036] Cette réalisation télescopique du bras offre l'avantage de pouvoir ranger le dispositif
dans un espace plus réduit que celui qu'il faudrait si le bras n'était pas télescopique.
Comme le montre la figure 6, le bras télescopique replié présente une longueur qui
est inférieure à celle du canon, de manière à ce que l'ensemble constitué par le fusil
et l'appareil occupe une longueur de rangement identique à celle prévue initialement
pour le fusil seul.
[0037] De manière à placer le miroir 3 dans l'une ou l'autre des deux positions symétriques
par rapport à la ligne de visée D représentée sur la figure 1, deux empreintes 43
et 44 sont ménagées symétriquement par rapport au plan de symétrie dans la platine
support 4 (figures 4 et 5). Les deux empreintes 43 et 44 sont réalisées de telle manière
que le bras 6 s'y loge partiellement. Un bouton moleté 45, vissé sur une tige filetée
16 traversant l'extrémité du bras et la platine (figure 4), permet, à la manière d'un
écrou, de maintenir en position le bras dans l'une ou l'autre des empreintes 43 ou
44.
[0038] Chacune des empreintes 43 et 44 est ménagée dans la platine 4 de telle manière que
le bras 6 puisse être orienté avantageusement suivant un angle de soixante degrés
par rapport à la ligne de visée D, de part et d'autre du canon 1 du fusil 2.
[0039] Une troisième empreinte 46 est ménagée dans la platine 4 suivant ledit plan de symétrie
(figure 5). Cette troisième empreinte permet de placer le bras 6 dans le même plan
que celui du fusil, par exemple pour le ranger, comme le montre la figure 6.
[0040] La figure 3 représente les moyens de montage du miroir 3 à l'extrémité du bras 6.
[0041] Le miroir 3 est monté libre en rotation autour de l'axe du bras 6. A cet effet, un
embout 8, comportant une bague formant un épaulement 81, est fixé à l'extrémité du
bras 6 de telle sorte que l'épaulement 81 soit en retrait par rapport à l'extrémité
du bras 6. Le maintien de l'embout 8 sur le bras 6 se fait par insertion et fixation,
par tout moyen connu, de l'extrémité du bras 6 (extrémité du tube 62 sur la figure
3) dans un logement ménagé dans l'embout 8 suivant son axe.
[0042] Parallèlement, le miroir 3 comporte, sur la face opposée à celle qui est réfléchissante
et dans l'axe de réflexion X, un anneau solidaire 31 (représenté également en figure
4) dont le diamètre interne est égal au jeu près à celui de l'embout 8 pour pouvoir
être monté coulissant autour de ce dernier, à l'extrémité du bras 6. Le diamètre intérieur
de l'anneau 31 est également légèrement inférieur à celui de la bague formant l'épaulement
81 pour que l'anneau 31 prenne appui contre ce dernier. La bague formant l'épaulement
81 constitue ainsi une butée pour l'anneau 31 solidaire du miroir 3.
[0043] Du fait que le diamètre de l'anneau 31 est égal au jeu près à celui de la pièce 8,
l'anneau 31 et le miroir 3 peuvent tourner librement autour de l'axe du bras 6. Pour
maintenir en position le miroir 3, une bague 64 de section tronconique en matière
élastiquement déformable est fixée autour de la pièce 8, contre l'anneau 31 qui est
solidaire du miroir, à l'opposé de l'épaulement 81. De cette manière, le miroir 3
reste dans la position que le chasseur lui a donnée si ce dernier n'exerce pas la
force nécessaire pour le faire tourner. Le chasseur peut toutefois orienter le miroir
à sa convenance en le faisant tourner autour de l'axe du bras 6 s'il le désire.
[0044] Ainsi réalisé, l'appareil selon l'invention facilite les conditions de chasse. Pour
cela, il doit être utilisé de la manière suivante : Le chasseur fixe l'appareil sur
le canon 1 de son fusil 2 en serrant la vis 7 de sorte que les mâchoires 41 et 42
emprisonnent fortement le canon de l'arme. De préférence, le chasseur fixe l'appareil
au milieu de la longueur du canon de manière à déséquilibrer le moins possible le
fusil et pour avoir une visibilité plus grande que celle qu'il aurait s'il fixait
l'appareil sur le canon au plus près de la crosse.
[0045] Le chasseur se place alors dans l'alignement des chasseurs voisins, suivant la ligne
de battue imaginaire, pour prendre deux repères, parmi ceux qui s'offrent autour de
lui, pour limiter une zone dans laquelle il s'autorisera à tirer.
[0046] En desserrant le bouton moleté 45, le chasseur dégage le bras 6 de l'empreinte 46.
Il place alors le bras 6 dans la première empreinte 44 et resserre le bouton 45 pour
maintenir le bras 6 en position dans l'empreinte 44. Il regarde alors dans le prolongement
du bras 6 et du miroir 3 pour distinguer un premier élément naturel qu'il choisit
comme une première limite au-delà de laquelle il ne s'autorisera pas à tirer.
[0047] Puis, le chasseur desserre le bouton 45 pour dégager le bras 6 de l'empreinte 44.
Il place le bras 6 dans la seconde empreinte 43 et le maintien dans celle-ci en vissant
le bouton 45. Il choisit alors un second repère en regardant dans le prolongement
du bras 6 et du miroir 3 ainsi positionnés.
[0048] Après avoir défini ainsi sa zone de tir en sécurité entre les deux repères naturels
choisis, le chasseur surveille cette zone en gardant son fusil en joue, en regardant
dans le prolongement du canon du fusil. Lorsqu'un animal en mouvement passe suffisamment
à proximité du chasseur pour que son image se reflète dans le miroir 3, le chasseur
le voit et anticipe le passage de l'animal dans sa zone de tir en sécurité. Il peut
ainsi plus facilement le toucher.
[0049] On comprend bien de ce qui précède comment l'appareil selon l'invention facilite
les conditions de chasse. Il doit toutefois être entendu que l'invention n'est pas
limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit. Pour mieux le comprendre,
un second mode de réalisation préféré de l'appareil selon l'invention va maintenant
être décrit en faisant référence aux figures 7 à 13.
[0050] Suivant ce second mode de réalisation, l'appareil selon l'invention est réalisé pour
être fixé provisoirement dans le sol, à distance d'un chasseur utilisateur de l'appareil.
[0051] Comme l'illustre notamment la figure 8, l'appareil est réalisé sous la forme d'une
canne 9. Elle comporte un pied 90 qui est situé dans sa partie inférieure et qui est
réalisé pour être enfoncé dans le sol. Le pied 90 est taillé en biseau à la manière
d'un pieu, pour entrer plus facilement dans le sol. La canne 9 comporte également,
en partie supérieure, une poignée 91 sur laquelle le chasseur peut prendre appui pour
enfoncer le pied 90 de la canne 9 dans le sol.
[0052] La canne 9 selon l'invention supporte deux miroirs plans réfléchissants 10 et 11.
Ils sont montés de manière symétrique par rapport au plan de symétrie de la canne
9. Les deux miroirs 10 et 11 sont montés pivotants par leur tranche sur la paroi latérale
de la canne 9 à son extrémité supérieure, au voisinage de sa poignée 91. Pour ce faire,
les deux miroirs 10 et 11 sont montés sur des charnières, respectivement 12 et 13,
représentées notamment sur les figures 7 et 8.
[0053] Les charnières 12 et 13 sont de type connu. Elles constituent chacune un élément
d'articulation qui comporte deux pièces enclavées l'une dans l'autre et réunies par
un axe commun autour duquel l'une d'elles au moins peut tourner librement. L'une de
ces deux pièces est fixée sur la paroi latérale de la canne 9, l'autre pièce supporte
un miroir par sa tranche.
[0054] Selon l'invention, la canne 9 comporte des moyens pour limiter l'orientation des
miroirs 10 et 11 dans leurs positions extrêmes. Comme il est représenté en figures
9 et 10, chacun des miroirs 10 et 11 comporte une cale, respectivement 20 et 21. Chacune
des cales est préférentiellement fixée au dos de chacun des miroirs 10 et 11.
[0055] Ainsi, suivant ce mode de réalisation et conformément à l'invention, les axes de
réflexion respectifs des deux miroirs 10 et 11 sont orientables suivant un plan horizontal,
par rapport à un plan de symétrie vertical défini par la canne support sur laquelle
lesdits miroirs sont montés (et qui est le plan de symétrie de la canne), entre deux
positions extrêmes définissant entre elles un intervalle angulaire 50 (figure 9) correspondant
à une zone de tir en sécurité de part et d'autre d'une ligne de visée médiane située
dans ledit plan de symétrie.
[0056] Selon l'invention, la canne 9 comporte des moyens pour placer les miroirs 10 et 11
dans l'une ou l'autre de deux positions symétriques à distance d'un chasseur utilisateur
de la canne 9 en position de tir.
[0057] Pour ce faire, et comme il est illustré en figure 7, la canne 9 comporte deux moitiés
symétriques 92 et 93 réalisées pour être séparées et rassemblées suivant le plan de
symétrie de la canne. Chacune des deux moitiés symétriques 92 et 93 supporte respectivement
l'un des deux miroirs 10 et 11 et elles constituent ensemble les moyens pour placer
les miroirs 10 et 11 dans l'une ou l'autre de deux positions symétriques à distance
d'un chasseur.
[0058] En effet, et d'une part, la réalisation même de la canne en deux moitiés portant
chacune un miroir permet d'éloigner les deux miroirs 10 et 11 l'un de l'autre, et
également de placer les miroirs à distance d'un chasseur, par exemple devant lui,
à sa gauche et à sa droite. D'autre part, les deux moitiés 92 et 93 présentent chacune
une paroi plane, respectivement 94 et 95, comme on le voit sur les figures 11 et 7.
Lorsque la canne est assemblée, les deux parois planes 94 et 95 sont accolées suivant
le plan de symétrie de la canne 9 (figures 8, 9 et 10). Les parois planes 94 et 95
constituent des moyens de repère pour le chasseur pour placer symétriquement les deux
moitiés de canne 92 et 93 : il lui suffit d'orienter les deux moitiés de canne 92
et 93 de telle manière que les parois planes 94 et 95 se trouvent en regard l'une
de l'autre.
[0059] Comme il est plus particulièrement représenté sur les figures 11, 12 et 13, la canne
comporte également des moyens d'assemblage des deux moitiés de canne 92 et 93. Ces
moyens sont avantageusement localisés aux extrémités de la canne 9, c'est à dire au
niveau de la poignée 91 (figures 11 et 13) et au niveau du pied 90 (figure 12), pour
une plus grande sécurité d'assemblage des deux moitiés 92 et 93.
[0060] Chacune des moitiés 92 et 93, comporte, en partie supérieure, une moitié de poignée
91. Les deux moitiés de poignées sont rassemblées dans un capuchon 96 présentant un
logement d'accueil des deux moitiés de poignée, le logement présentant une forme complémentaire
à celle formée par les deux moitiés de poignée réunies selon le plan de symétrie.
[0061] L'une des deux moitiés de poignée, plus précisément celle que comporte la moitié
de canne 92 d'après les figures 7 et 11, présente une protubérance 97. La protubérance
97 est de forme cylindrique et elle est filetée. Parallèlement, le capuchon 96 présente
une cavité taraudée, de forme cylindrique dont les dimensions sont sensiblement égales
à celles de la protubérance 97 pour que la protubérance 97 y soit vissée (figure 11).
Ainsi, pour réunir les deux moitiés de poignée, il suffit au chasseur de les accoler
l'une contre l'autre suivant leur surface plane et de visser le capuchon par-dessus
en faisant entrer la protubérance dans la cavité.
[0062] Parallèlement, chacune des moitiés de canne 92 et 93 comporte, en partie inférieure
une moitié de pied 90. L'une des moitiés de pied, plus précisément celle que comporte
la moitié de canne 92 (figure 12) est traversée par une lumière 98. Une collerette
interne 99 borde partiellement le rebord interne de la lumière 98. L'autre moitié
de pied venant en regard de la lumière 98 présente un perçage taraudé 14. On prévoit
une vis 15 d'assemblage des deux moitiés de pied, dont la tête est assez petite pour
être introduite dans la lumière 98 et assez grande pour buter contre la collerette
99, le corps fileté de la vis 15 présentant un diamètre complémentaire à celui du
perçage taraudé 14 pour y être vissé.
[0063] La canne ainsi réalisée permet à un chasseur utilisateur de choisir plus facilement
les limites d'une zone de sécurité dans laquelle il s'autorise à tirer. Elle permet
également au chasseur utilisateur d'anticiper le passage d'un animal dans cette zone
de tir en sécurité.
[0064] La canne s'utilise de la manière suivante : Le chasseur sépare les deux moitiés de
canne 92 et 93 et il les plante chacune dans le sol en prenant garde à ce que les
parois planes 94 et 95 soient disposées parallèles entre elles, et perpendiculaires
à la ligne de battue que le chasseur forme avec les chasseurs voisins.
[0065] Il fait alors pivoter les miroirs 10 et 11 autour de l'axe de chacune des charnières
12 et 13 jusqu'à ce que les cales 20 et 21 viennent buter contre les parois latérales
des moitiés de canne.
[0066] Le chasseur choisit alors deux repères naturels de son environnement en regardant
dans le prolongement de chacun des miroirs plans pour délimiter la zone de sécurité
dans laquelle il s'autorise à tirer.
[0067] Le chasseur surveille du regard la zone de sécurité en tenant son fusil en joue et
en balayant, d'un repère à l'autre, la zone avec le canon de son fusil.
[0068] Le chasseur est averti du passage prochain d'un animal dans la zone de tir qu'il
s'autorise lorsque l'image d'un animal se reflète dans l'un ou l'autre des miroirs
10 ou 11. Il anticipe ainsi le passage de cet animal et il sait déterminer si l'animal
arrive de part sa droite ou de part sa gauche. Il a ainsi plus de chance de toucher
l'animal.
[0069] La description qui précède explique clairement comment l'invention permet d'atteindre
les objectifs qu'elle s'est fixés. En particulier, on comprend de quelle manière la
présence d'un ou de plusieurs miroirs et la présence de moyens assurant leur disposition
particulière permet à un chasseur utilisateur d'un appareil selon l'invention de délimiter
une zone de sécurité dans laquelle il s'autorise à tirer et d'anticiper le passage
d'un animal, ce qui assure non seulement au chasseur le choix d'une zone dans laquelle
les risques de blesser un chasseur voisin sont limités, mais également de plus grandes
chances de toucher un animal.
1. Appareil d'équipement accessoire pour chasseur, permettant d'améliorer les conditions
de sécurité de la chasse en pratique collective, comportant au moins un miroir réfléchissant
(3) dont l'axe de réflexion est orientable dans un plan horizontal, par rapport à
un plan de symétrie vertical défini par un support (4) sur lequel ledit miroir est
monté, entre deux positions extrêmes définissant entre elles un intervalle angulaire
correspondant à une zone de tir en sécurité de part et d'autre d'une ligne de visée
médiane située dans ledit plan de symétrie.
2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour placer ledit miroir dans l'une ou l'autre de deux positions
symétriques à distance d'un chasseur utilisateur dudit appareil en position de tir.
3. Appareil selon la revendication 1 ou 2, conçu pour être fixé sur le canon d'un fusil,
caractérisé en ce qu'il comporte une platine support (4) qui présente des moyens de fixation sur le canon
d'un fusil (7, 41, 42) et sur laquelle un bras (6) est monté pivotant entre les deux
dites positions symétriques, ledit miroir (3) étant monté à une extrémité dudit bras,
ledit bras constituant un moyen pour placer le miroir à distance d'un chasseur utilisateur
dudit appareil en position de tir.
4. Appareil selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdits moyens permettant de placer ledit miroir dans l'une ou l'autre des deux dites
positions symétriques consistent en deux empreintes (43, 44) de logement partiel du
bras (6) qui sont ménagées symétriquement par rapport audit plan de symétrie dans
ladite platine (4).
5. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce que chacune desdites empreintes (43, 44) est ménagée dans ladite platine (4) de telle
manière que ledit bras soit orienté suivant un angle de soixante degrés par rapport
audit plan de symétrie.
6. Appareil selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce qu'une troisième empreinte (46) est ménagée dans ladite platine (4) dans ledit plan
de symétrie.
7. Appareil selon l'une quelconque des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que ledit bras (6) comporte deux tubes (61, 62) montés télescopiquement coulissants l'un
dans l'autre et une bague (63) de fixation temporaire de la position desdits tubes
(61, 62) l'un par rapport à l'autre.
8. Appareil selon l'une ou l'autre des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce qu'il est réalisé pour être fixé provisoirement dans le sol et en ce qu'il comporte
à cette fin une canne (9) support de deux miroirs (10, 11) qui sont montés pivotants
par leur tranche sur la paroi latérale de ladite canne à l'une de ses extrémités.
9. Appareil selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comporte deux cales (20, 21), chacune des cales étant préférentiellement fixée
au dos de chacun des miroirs (10, 11), lesdites cales limitant l'orientation des miroirs
dans deux positions extrêmes.
10. Appareil selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que ladite canne comporte deux moitiés symétriques (92, 93) réalisées pour être séparées
et rassemblées suivant ledit plan de symétrie, chacune des deux dites moitiés symétriques
(92, 93) supportant l'un des deux miroirs, les deux dites moitiés symétriques de canne
constituant les moyens pour placer les miroirs dans l'une ou l'autre de deux positions
symétriques à distance d'un chasseur.
1. Accessory equipment apparatus for hunters, for improving the safety conditions of
hunting practised collectively, having at least one reflecting mirror (3), the reflection
axis of which is orientable in a horizontal plane, with respect to a vertical plane
of symmetry defined by a support (4) on which the said mirror is mounted, between
two end positions defining between them an angular interval corresponding to a safe
firing zone on either side of a median line of sight situated in the said plane of
symmetry.
2. Apparatus according to Claim 1, characterised in that it has means for placing the said mirror in either of two symmetrical positions at
a distance from a hunter using the said apparatus in the firing position.
3. Apparatus according to Claim 1 or 2, designed to be fixed on the barrel of a gun,
characterised in that it has a support plate (4) which has means for fixing on the barrel of a gun (7,
41, 42) and on which an arm (6) is mounted to pivot between the two said symmetrical
positions, the said mirror (3) being mounted at one end of the said arm, the said
arm constituting a means for placing the mirror at a distance from a hunter using
the said apparatus in the firing position.
4. Apparatus according to Claim 3, characterised in that the said means permitting the placement of the said mirror in either of the two said
symmetrical positions consist of two indentations (43, 44) for partially accommodating
the arm (6) which are formed symmetrically with respect to the said plane of symmetry
in the said plate (4).
5. Apparatus according to Claim 4, characterised in that each of the said indentations (43, 44) is formed in the said plate (4) in such a
way that the said arm is oriented at an angle of sixty degrees with respect to the
said plane of symmetry.
6. Apparatus according to any one of Claims 3 to 5, characterised in that a third indentation (46) is formed in the said plate (4) in the said plane of symmetry.
7. Apparatus according to any one of Claims 3 to 6, characterised in that the said arm (6) has two tubes (61, 62) mounted to slide telescopically one in the
other and a ring (63) for temporarily fixing the position of the said tubes (61, 62)
with respect to one another.
8. Apparatus according to either of Claims 1 and 2, characterised in that it is designed to be provisionally fixed in the ground and in that it has, for this purpose, a rod (9) for supporting two mirrors (10, 11) which are
mounted to pivot by their edge on the side wall of the said rod at one of its ends.
9. Apparatus according to Claim 8, characterised in that it has two blocks (20, 21), each of the blocks being preferably fixed to the back
of each of the mirrors (10, 11), the said blocks limiting the orientation of the mirrors
in two end positions.
10. Apparatus according to Claim 8 or 9, characterised in that the said rod has two symmetrical halves (92, 93) designed to be separated and joined
together in the said plane of symmetry, each of the two said symmetrical halves (92,
93) supporting one of the two mirrors, the two said symmetrical rod halves constituting
the means for placing the mirrors in either of two symmetrical positions at a distance
from a hunter.
1. Vorrichtung als Jäger-Sicherheitszusatzausrüstung, durch die sich die Sicherheitsbedingungen
bei der Gemeinschaftsjagd verbessern lassen, bestehend aus wenigstens einem Reflexionsspiegel
(3), dessen Reflexionsachse in einer horizontalen Ebene zwischen zwei Extrempositionen
in Bezug zu einer vertikalen Symmetrieebene verstellbar ist, die durch einen Träger
(4) definiert ist, auf dem der genannte Spiegel montiert ist, wobei die beiden Extrempositionen
zwischen sich einen Winkelbereich definieren, der einerseits einem sicheren Schussfeld
entspricht und andererseits einer mittleren Visierlinie, die innerhalb der genannten
Symmetrieebene liegt.
2. Vorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass sie Mittel umfasst, um den genannten Spiegel in die eine oder die andere der beiden
symmetrischen Positionen auf Distanz zu einem die Vorrichtung in Schussposition nutzenden
Jäger zu stellen.
3. Vorrichtung nach Anspruch 1 oder 2, beschaffen, um auf einem Gewehrlauf befestigt
zu werden, dadurch gekennzeichnet, dass es einen plattenförmigen Träger (4) umfasst, der eine Befestigungsvorrichtung auf
dem Gewehrlauf (7, 41, 42) darstellt und auf welchem Träger ein Arm (6) montiert ist,
der zwischen den beiden symmetrischen Positionen schwenkbar ist, wobei der Spiegel
(3) an einem Ende dieses Arms montiert ist und der Arm ein Mittel darstellt, um den
Spiegel auf Distanz zu dem die Vorrichtung in Schussposition nutzenden Jäger zu stellen.
4. Vorrichtung nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass die genannten Mittel es ermöglichen, den Spiegel in die eine oder die andere der
beiden symmetrischen Positionen zu verstellen, aus zwei Vertiefungen (43, 44) zur
jeweiligen [partiellen] Befestigung des Arms (6) bestehen, die symmetrisch in Bezug
auf die genannte Symmetrieebene in dem genannten plattenförmigen Träger (4) angeordnet
sind.
5. Vorrichtung nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, dass jede der Vertiefungen (43, 44) derartig in dem plattenförmigen Träger (4) angeordnet
ist, dass der Arm in Bezug auf die genannte Symmetrieebene in einem Winkel von 60°
eingestellt werden kann.
6. Vorrichtung nach einem der vorhergehenden Ansprüche 3 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass eine dritte Vertiefung (46) auf dem plattenförmigen Träger (4) in der genannten Symmetrieebene
angebracht ist.
7. Vorrichtung nach einem der vorhergehenden Ansprüche 3 bis 6, dadurch gekennzeichnet, dass der Arm (6) aus zwei Rohren (61 62) besteht, die teleskopisch ineinander verschiebbar
sind, und aus einem Ring (63) zur vorübergehenden Befestigung der genannten Rohre
(61, 62) in ihrer Position zueinander.
8. Vorrichtung nach Anspruch 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, dass die Vorrichtung für eine provisorische Befestigung im Erdboden ausgerüstet ist und
dazu einen Stock (9) als Halterung der beiden Spiegel (10, 11) besitzt, wobei die
Spiegel schwenkbar in Bezug auf ihre Spiegelscheibe an einer ihrer Außenseiten an
der Seite des Stocks befestigt sind.
9. Vorrichtung nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, dass sie zwei Keile (20, 21) umfasst, die vorzugsweise an der Rückseite der Spiegel (10,
11) befestigt sind, wobei die genannten Keile die Verstellung der Spiegel zwischen
zwei Extrempositionen begrenzen.
10. Vorrichtung nach Anspruch 8 oder 9, dadurch gekennzeichnet, dass der genannte Stock zwei symmetrisch zueinander angeordnete Teile (92, 93) trägt,
die entsprechend der Symmetrieebene auseinander und zusammen geführt werden können,
wobei die beiden symmetrisch zueinander angeordneten Teile (92, 93) jeweils einen
der beiden Spiegel tragen und die Mittel bilden, um die Spiegel in der einen oder
anderen der beiden symmetrischen Positionen in Abstand zu einem Jäger zu halten.