[0001] L'invention se rapporte au domaine des skis de fond équipés d'au moins un dispositif
de fixation d'un article chaussant sur le ski.
[0004] D'autres dispositifs sont décrits, par exemple dans le document
EP-1.492.598.
[0005] On connaît divers moyens pour ancrer un tel dispositif de fixation sur un ski de
fond. Dans de très nombreux cas, l'ancrage est tout simplement assuré par des vis
qui permettent d'ancrer le dispositif directement sur le ski. Dans d'autre cas, le
dispositif de fixation est directement collé ou soudé sur le ski, voire emboîté élastiquement.
[0006] Dans le document
WO88/04563, il est proposé un dispositif de fixation de ski de fond qui est monté sur un élément
d'interface qui est solidaire du ski. Cet élément d'interface forme une glissière
longitudinale dans laquelle le dispositif de fixation peut coulisser. Le dispositif
de fixation présente des moyens de blocage spécifiques de sa position longitudinale
par rapport à l'élément d'interface. Ces moyens comportent d'une part une vis verticale
à l'avant, qui pénètre dans le ski, et d'autre part une roue dentée à excentrique
coopérant avec une crémaillère latérale. Les moyens de blocage décrits dans ce document
permettent donc de bloquer le dispositif dans l'une d'une série de positions discrètes
prédéfinies.
[0007] Dans le document
WO 03/002217, le dispositif de fixation est emboîté sur un élément d'interface qui se présente
sous la forme d'une plaque recouvrant la face supérieure du ski. La plaque d'interface
est vissée sur le ski et le dispositif de fixation est emboîté sur la plaque d'interface
sans qu'il n'y ait de contact direct entre le dispositif de fixation et le ski.
[0008] Dans le document
WO2004045728 et le document
DE-U-202005002010, il est décrit une plaque d'interface qui est destinée à être collée ou soudée sur
le ski. Les bords de la plaque forment une glissière sur laquelle le corps du dispositif
de fixation peut être engagé par coulissement.
[0009] Dans le document
DE-10.2004.024.881, il est décrit un dispositif de fixation monté sur un élément d'interface et comportant
des basculeurs dentés, faisant partie de l'embase de la fixation, et prévus pour coopérer
avec des crémaillères correspondantes formées sur l'élément d'interface. Ce système,
comme celui du document
WO88/04563 décrit précédemment, assure un blocage du dispositif de fixation dans l'une de plusieurs
positions discrètes prédéterminées, sans prévoir de mécanisme de serrage.
[0010] Le document
DE-U-297.24.094 décrit un ensemble dans lequel un rail central est fixé sur la face supérieure d'un
ski. Une embase, sur laquelle un dispositif de fixation peut être assujetti, possède
sur sa face inférieure un profil complémentaire du rail, de manière à pouvoir être
engagé par coulissement sur le rail. Un moyen de blocage longitudinal est prévu pour
assurer un ancrage complet du dispositif de fixation sur le ski. Ce document ne décrit
pas de moyens de serrage.
[0011] Par rapport à l'art antérieur dans lequel le dispositif de fixation est vissé directement
dans le ski, ces dispositifs apportent des possibilités plus grandes de montage/démontage
de l'ensemble et des possibilités de réglage de la position longitudinale sur le ski.
Cependant, ils présentent l'inconvénient d'ajouter du poids à l'ensemble, de surélever
le dispositif de fixation, et/ou d'empêcher de transmettre de manière directe les
efforts de l'utilisateur au ski, autant de facteurs qui vont à l'encontre de la performance
de l'ensemble. De plus, ils présentent tous l'inconvénient de laisser subsister des
jeux de fonctionnement entre le dispositif de fixation et le ski, jeux qui nuisent
à la précision de conduite du ski. Dans certains modes de réalisation de l'art antérieur,
il est même apparu que, les moyens de verrouillage longitudinaux n'assurant aucune
fonction de tenue/guidage, le dispositif de fixation pouvait se détacher de son interface
en cas d'effort important, par exemple au cours d'une chute.
[0012] L'invention a pour but de proposer une nouvelle conception d'un ensemble ski - dispositif
de fixation qui permette d'aboutir à un meilleur compromis entre l'ensemble de ces
composantes.
[0013] Dans ce but, l'invention propose un ensemble ski et dispositif de fixation, du type
comportant un ski qui présente une face supérieure destinée à recevoir un dispositif
de fixation prévu pour retenir une chaussure sur le ski, du type dans lequel l'ensemble
comporte un dispositif d'ancrage qui permet d'ancrer le dispositif de fixation sur
le ski, le dispositif d'ancrage comportant une glissière du type dans lequel le dispositif
de fixation comporte une embase et un mécanisme de verrouillage de la chaussure, ledit
mécanisme comportant au moins un organe mobile commandé par un organe de manoeuvre
qui peut être manoeuvré entre une position d'ouverture et une position de fermeture,
caractérisé en ce que le dispositif d'ancrage comporte au moins un mécanisme de serrage
du dispositif de fixation par rapport au ski, et en ce que le mécanisme de serrage
est mis en oeuvre par le passage de l'organe de manoeuvre de sa position d'ouverture
à sa position de fermeture.
[0014] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description détaillée qui suit, ainsi qu'à la vue des dessins annexés dans lesquels
:
- la figure 1 est une vue schématique en perspective éclatée d'un premier mode de réalisation
d'un ensemble selon l'invention;
- la figure 2 est une vue en perspective de l'ensemble de la figure 1, dans un état
opérationnel ;
- les figures 3 et 4 sont des vues schématiques en coupe longitudinale partielle de
la partie avant l'ensemble de la figure 2 dont le mécanisme de verrouillage est illustré
respectivement en position d'ouverture et en position de fermeture ;
- les figures 5 et 6 sont des vues schématiques en coupe transversale selon les lignes
V-V, et VI-VI respectivement des figures 3 et 4 ;
- les figures 7 et 8 sont des vues similaires à celles des figures 3 et 4, illustrant
un deuxième mode de réalisation de l'invention ; et
- la figure 9 est une vue similaire à celle de la figure 6, illustrant un troisième
mode de réalisation de l'invention.
[0015] Trois exemples de réalisation d'un ensemble 10 selon l'invention sont plus particulièrement
décrits, avec dans chaque cas, des dispositifs de fixation de ski de fond 12 assurant
la retenue de l'extrémité avant d'une chaussure de ski de fond dont l'extrémité arrière
reste libre de se soulever.
[0016] Dans les exemples illustrés, par exemple à la figure 2, le dispositif de fixation
12 est destiné à assurer la fixation d'une chaussure de ski de fond comportant des
moyens de liaison en deux parties.
[0017] Dans tous les cas, le dispositif de fixation 12 comporte une embase (ou corps principal)
26 qui peut être réalisée en une ou plusieurs parties, et sur laquelle sont montés
par exemple un mécanisme de verrouillage 14 et un mécanisme de rappel élastique (éventuellement
réduit à un simple tampon élastique). Dans l'exemple illustré, l'embase 26 est en
une seule pièce mais on pourrait prévoir qu'elle comporte une partie arrière (formant
par exemple aussi la partie arrière d'une arête de guidage 20) et une partie avant
qui porterait le système de verrouillage. Le corps principal 26 dans son ensemble
présente une partie inférieure qui est sensiblement en forme de plaque s'étendant
sur la longueur du dispositif de fixation et sur une largeur proche de la largeur
habituelle du ski sur lequel il doit être ancré. Comme on peut le voir, cette partie
inférieure en forme de plaque dessine, de chaque côté de l'arête de guidage 20, des
marches latérales sur lesquelles la chaussure est destinée à venir en appui lorsque
l'utilisateur exerce une pression vers le bas. Dans la pratique du ski de fond, en
technique classique ou en technique du pas du patineur (couramment appelée skating,)
une telle phase se produit notamment lorsque l'utilisateur se propulse vers l'avant
en s'appuyant sur son ski.
[0018] Pour son accrochage sur le dispositif 12, la chaussure (non représentée sur les figures)
comporte à cet effet deux barrettes de liaison qui sont agencées dans la semelle de
la chaussure de manière à affleurer en dessous de celle-ci. Des chaussures munies
de ce type de barrettes de liaison sont décrites dans les demandes de brevet
EP-A-913.102 et
EP-A-913.103 auxquelles on se réfèrera utilement pour plus de détails. Ainsi, il s'agit par exemple
de deux barrettes cylindriques de révolution agencées en travers d'une rainure longitudinale
aménagée dans la face inférieure de la semelle. La barrette avant est par exemple
située au voisinage de l'extrémité avant de la semelle et la barrette arrière est
décalée vers l'arrière d'une distance définie pour être agencée au niveau ou en avant
d'une zone de la chaussure correspondant à la zone de flexion métatarso-phalangienne
du pied de l'utilisateur. Cette disposition des zones de liaison est particulièrement
appréciée en ski de fond car elle permet, avec une chaussure à semelle souple, de
conserver une flexion de la chaussure correspondant à celle du pied. Cependant, l'invention
pourrait aussi être mise en oeuvre avec des organes de liaison présentant une autre
géométrie ou une autre configuration, par exemple des barrettes de section non circulaire,
des crochets, des becs ou des gorges d'accrochage formées directement dans le matériau
de la semelle, etc...
[0019] La barrette avant est destinée à coopérer, de façon connue en soi, avec un mécanisme
de verrouillage 14 plus particulièrement visible sur les figures 3 et 4. Le principe
de fonctionnement du mécanisme de verrouillage 14 est ici parfaitement connu de l'art
antérieur (comme par exemple dans les systèmes commercialisés par la demanderesse
sous la dénomination commerciale « SNS Pilot»). Il comporte pour l'essentiel une mâchoire
mobile 16, en forme de crochet, et un bord transversal 18 de l'embase 26 qui constitue
une mâchoire fixe, pour le verrouillage rotatif de la chaussure sur l'article de sport.
La mâchoire mobile 16 est montée sur l'embase 26 du dispositif de manière à pouvoir
coulisser longitudinalement entre une position avancée d'ouverture illustrée à la
figure 3, et une position reculée de fermeture illustrée à la figure 4. Le déplacement
de la mâchoire mobile 16 est commandé par un organe de manoeuvre sous la forme d'un
système à levier 17. Plus précisément, le levier 17 est articulé par une extrémité
arrière sur la mâchoire mobile 16 autour d'un axe transversal A1. Le système comporte
au moins une biellette 19 qui est articulée par une extrémité avant sur l'embase 26,
autour d'un axe transversal A2. La biellette est aussi articulée sur le levier 17
autour d'un axe A3 qui est agencé non loin de l'axe A1, mais en avant de celui-ci.
[0020] Avec cette disposition, lorsque l'utilisateur soulève l'extrémité avant du levier
vers le haut, le levier 17 pivote autour de son axe A1, mais du fait de la présence
de la biellette 19 dont l'extrémité avant est solidaire de l'embase 26 fixe, il provoque
également l'avancée de la mâchoire mobile 16 vers sa position d'ouverture. Au contraire,
lorsque l'extrémité avant du levier 17 est abaissée, le levier 17 provoque le recul
de la mâchoire mobile 16 jusqu'à sa position de fermeture. Avantageusement, juste
avant d'arriver vers sa position de fermeture le système passe dans une configuration
telle que l'axe A3 traverse le plan défini par les axes A1 et A2 et passe en dessous
de ce plan, ce qui fait que, en position de verrouillage, le mécanisme est bloqué
par un effet de genouillère. De la sorte, quels que soient les efforts exercés sur
la mâchoire mobile, ces efforts ne peuvent pas provoquer l'ouverture du mécanisme
de verrouillage 14. On notera que le mécanisme de verrouillage intègre ainsi un premier
mécanisme de transformation de mouvement qui transforme le mouvement composite du
levier de manoeuvre 17 en une translation longitudinale de la mâchoire mobile 16.
[0021] Une fois verrouillée entre les deux mâchoires 16, 18 du mécanisme de verrouillage,
la barrette de liaison avant de la chaussure peut pivoter librement à l'intérieur
de la mâchoire, assurant donc une fixation articulée de l'extrémité avant de la chaussure.
[0022] La barrette arrière de la chaussure est destinée à permettre la liaison de la chaussure
avec un système de rappel élastique intégré à une arête de guidage 20 du dispositif.
Un tel système de rappel élastique est par exemple décrit dans le document
EP-768.103 au nom de la demanderesse. Il comporte ainsi une biellette 22 comportant une extrémité
avant en forme de crochet 24 (destiné à venir s'accrocher sur la barrette arrière
de la chaussure), et une extrémité arrière liée à l'embase de manière à pouvoir coulisser
longitudinalement et pivoter autour d'un axe transversal. Des moyens de rappel élastique
(non visibles) tendent à ramener la biellette 22 dans la position de repos illustrée
à la figure 2. De la sorte, lorsque le talon de la chaussure est soulevé, par pivotement
de la chaussure autour de sa barrette avant, la biellette 22, accrochée sur la barrette
arrière de la chaussure, peut suivre le déplacement vers le haut et vers l'avant de
la barrette arrière, tout en exerçant sur celle-ci un effort de rappel qui tend à
ramener la semelle de la chaussure vers la face supérieure du ski 11.
[0023] L'invention pourra aussi être mise en oeuvre pour d'autres dispositifs de fixation,
par exemple pour un dispositif de fixation du type de celui décrit dans le document
EP-1.440.713, ou encore n'importe lequel de ceux décrits dans l'un des documents cité au préambule
de la présente demande. Ainsi, l'invention pourra être facilement mise en oeuvre avec
un dispositif comportant, à l'avant, un tampon élastique contre lequel l'extrémité
avant de la chaussure vient en appui lorsque son talon se soulève, comme par exemple
dans les systèmes commercialisés par la demanderesse sous la dénomination commerciale
« SNS Profil». Dans ce dernier cas, la chaussure peut ne comporter alors qu'une unique
barrette de liaison.
[0024] Dans les deux premiers exemples de réalisation illustrés respectivement aux figures
1 à 6 et à la figure 7, l'ensemble comporte un ski sous la forme d'un ski de fond
11 (dont seule la partie centrale est illustrée) dont la face supérieure présente
un relief non plan. En l'occurrence, la face supérieure 32 présente un décaissement
central 34, au sens d'une forme en creux, donc d'un évidement, qui s'étend longitudinalement
sur une partie importante de la longueur du ski 11. Plus particulièrement, ce décaissement
34 s'étend dans la zone centrale du ski qui est destinée à recevoir un dispositif
de fixation. Ce décaissement présente en l'occurrence une section sensiblement en
forme de U ouvert verticalement vers le haut. En vue en section, le décaissement 34
est encadré transversalement de chaque côté par des portions latérales 36 de la surface
supérieure du ski qui sont agencée à un niveau situé au-dessus du niveau de la surface
supérieure du ski dans le décaissement 34. Chacune de ces portions latérales 36 est
raccordée au décaissement 34 par un bord arrondi, et est raccordée à l'une des faces
latérales 38 du ski par un autre bord arrondi, mais elles présentent chacune, entre
ces deux bords arrondi, une partie sensiblement plane.
[0025] Dans l'exemple illustré, le décaissement 34 du ski 11 est une forme particulière
du ski qui est obtenue directement au cours de la fabrication du ski, ce qui fait
notamment que la couche supérieure du ski (comprenant par exemple, de l'intérieur
vers l'extérieur, une couche de renfort de fibres enrobées de résine, une couche de
décoration, et une couche externe de protection) s'étend aussi bien au fond du décaissement
34 que dans les portions latérales 36 de la face supérieure 32 du ski.
[0026] Selon l'invention, l'ensemble comporte par ailleurs, pour assurer l'ancrage du dispositif
de fixation 12, une glissière centrale 40.
[0027] Dans les deux premiers exemples de réalisation de l'invention, la glissière centrale
40 se présente sous la forme d'une pièce longitudinale qui est destinée à être reçue
et fixée dans le décaissement 34 du ski. Dans l'exemple illustré, la glissière 40
est fixée dans le décaissement par collage ou soudage. Dans ce cas, il est avantageux
que la glissière présente une face inférieure de contact 42 qui soit complémentaire
de la face supérieure du ski dans le décaissement 34, ceci pour assurer une surface
de contact maximale. La glissière 40 pourrait aussi cependant être fixée sur le ski
11 par vissage, auquel cas, la face inférieure de la glissière 40 pourrait avoir une
géométrie différente de celle du décaissement 34, à condition cependant que l'on puisse
garantir un positionnement précis et stable de la glissière 40 par rapport au ski.
Dans d'autres variantes (non illustrées), on pourrait prévoir que la glissière soit
fixée sur le ski par des éléments de fixation préalablement implantés dans le ski,
par exemple au cours de la fabrication du ski, ces éléments étant par exemple liés
au noyau ou seulement à la couche supérieure du ski. La glissière pourrait encore
être directement intégrée au ski au cours de la fabrication de ce dernier. Cependant,
il sera généralement plus commode de prévoir que la glissière soit fixée contre la
couche externe de la face supérieure du ski, pendant ou après la fabrication du ski.
[0028] La glissière 40 présente une rainure en creux 44 qui s'étend longitudinalement, qui
débouche vers le haut dans une face supérieure 46 de la glissière, et qui présente
un profil en section avec une partie inférieure et une partie supérieure. La partie
inférieure de la rainure 44 présente une largeur transversale maximale qui est supérieure
à celle de la partie supérieure, cette dernière débouchant dans la face supérieure.
La partie inférieure présente sensiblement un profil semi-circulaire, tandis que la
partie supérieure est une simple gorge à flancs verticaux parallèles. La rainure 44
présente ainsi, en section transversale, une forme générale semblable à celle d'un
trou de serrure renversé. La glissière 40 est entièrement reçue dans le décaissement
34, de sorte qu'elle présente une largeur et une hauteur qui sont inférieures ou égales
aux dimensions correspondantes du décaissement 34. Il est donc évident que la glissière
40 présente une largeur inférieure à celle du ski dans la zone centrale de ce dernier.
Dans la pratique, la glissière pourra ainsi présenter une largeur de l'ordre de 10
à 25 mm, pour une hauteur de l'ordre de 8 à 20 mm.
[0029] Dans l'exemple illustré, le décaissement 34 présente, en section transversale, un
profil constant sur toute la longueur de la zone centrale du ski dans laquelle la
glissière doit être implantée. De la sorte, on peut envisager que la surface inférieure
42 de la glissière 40, ainsi que la rainure 44, présente elle aussi un profil constant
sur toute la longueur de la glissière. Dans ce cas, il est possible d'envisager que
la glissière soit réalisée sous la forme d'un élément de profil extrudé et découpé
à la longueur voulue, mode de fabrication particulièrement avantageux en termes de
coûts. Cependant, on peut aussi envisager que la glissière 40 soit réalisée par moulage,
ou tout autre mode de fabrication approprié.
[0030] Dans le mode de réalisation illustré, la glissière 40 est réalisée sous la forme
d'un élément de profilé extrudé, et il est prévu, à chaque extrémité de la glissière,
des embouts de finition 48.
[0031] Pour assurer son ancrage sur le ski, le dispositif de fixation 12 comporte des éléments
d'ancrage 50, 52, 56 qui sont destinés à coopérer avec la glissière 40.
[0032] Dans l'exemple illustré, ces éléments d'ancrage comportent chacun un élément de rail
qui est destiné à pourvoir être engagé par coulissement dans la rainure 44 de la glissière
en y étant globalement immobilisé dans toutes les directions sauf en translation longitudinale.
Dans cet exemple, les éléments de rails présentent en section transversale le même
profil que celui de la rainure 44. Ils pourraient présenter un profil différent, pour
n'être en contact qu'avec certaines parties des parois définissant la rainure. Dans
l'exemple illustré, les éléments de rail présentent une longueur de l'ordre de 20
à 40 mm.
[0033] Chaque élément de rail est lié à au moins une pièce du dispositif de fixation.
[0034] Sur la figure 1, on voit par exemple que l'élément de rail central 52 est simplement
un prolongement vers le bas de l'embase 26 de la fixation. L'élément de rail 52, qui
est ici réalisé en une seule pièce avec l'embase, pourrait être réalisé sous la forme
d'une pièce rapportée fixée par tout moyen connu (collage, soudage, vissage, emboîtement,
etc...)
[0035] Au contraire, comme on le voit sur les figures, l'élément de rail arrière 56 n'est
pas fixe par rapport au dispositif de fixation 12. L'élément de rail arrière 56 est
muni d'une portion formant écrou, tandis que la partie arrière de l'embase 26 porte
une vis 58 d'axe vertical dont la tête supérieure prend appui verticalement vers le
bas contre la face inférieure d'un logement de l'embase. La vis 58 traverse cette
face inférieure au travers d'un perçage approprié, et son extrémité inférieure vient
se visser dans la partie écrou de l'élément de rail arrière 56, pour former un moyen
de serrage vers le bas du dispositif de fixation. On comprend en effet que l'élément
de rail 56, lorsqu'il est engagé dans la rainure 44 de la glissière 40, ne peut se
déplacer ni verticalement vers le haut, ni en rotation. De la sorte, en vissant la
vis 58 dans la partie écrou de l'élément de rail 56, on provoque un mouvement vertical
vers le bas de la vis 58, dont la tête entraîne avec elle l'embase 26.
[0036] Dans l'exemple de réalisation illustré, l'élément de rail arrière 56 est réalisé
sous la forme d'une partie d'un moyen de serrage tandis que l'élément de rail central
52 assure uniquement une fonction de guidage et de retenue verticale du dispositif
de fixation 12 sur le ski 11. Il est apparu particulièrement judicieux de prévoir
que l'élément de rail 50 avant soit associé à un moyen de serrage, ceci afin d'assurer
un placage optimum du dispositif de fixation 12 contre le ski 11.
[0037] Ce moyen de serrage pourrait être conçu de manière similaire à celui qui vient d'être
décrit en référence à l'élément de rail arrière 56.
[0038] Cependant, selon un aspect de l'invention, le dispositif d'ancrage du dispositif
de fixation comporte un mécanisme de serrage qui est mis en oeuvre par le passage
de l'organe de manoeuvre de sa position d'ouverture à sa position de fermeture et
qui permet de rattraper les jeux selon la direction verticale entre le dispositif
de fixation et le ski ou la glissière.
[0039] Dans le premier mode de réalisation qui est illustré aux figures 1 à 6, l'élément
de rail avant 50 est solidaire de la mâchoire mobile 16, dont il suit donc les mouvement
longitudinaux. Il peut ainsi être réalisé en une seule pièce avec la mâchoire mobile
16, mais il pourrait être formé par une pièce rapportée. L'élément de rail 50 s'étend
donc en dessous du dispositif 12 en dépassant au travers d'une fenêtre de l'embase.
[0040] Par ailleurs, il est prévu un moyen de transformation de mouvement pour provoquer
un déplacement relatif, selon la direction verticale, entre l'embase 26 du dispositif
et la pièce d'ancrage constituée par l'élément de rail 50.
[0041] Dans ce premier exemple, il est ainsi prévu des rampes complémentaires 100, 102 respectivement
sur la mâchoire mobile 16 et sur l'embase 26. La rampe 100 de la mâchoire mobile 16
comporte une face active 104 tournée vers le bas et inclinée vers le haut d'avant
en arrière. La rampe 102 de l'embase 26 comporte une face active 106 tournée vers
le haut et inclinée vers le bas d'avant en arrière. Lorsque le levier 17 est manoeuvré
vers sa position fermeture, provoquant le déplacement vers l'arrière de la mâchoire
mobile 16, il provoque, en fin de course de la mâchoire mobile, lorsque celle-ci s'approche
de sa position de fermeture, l'entrée en contact des faces actives 104, 106 des rampes
100, 102. Une fois le contact établi, le mouvement de fermeture de la mâchoire mobile
16 se prolonge vers l'arrière jusqu'à la position de fermeture. Lors de ce dernier
déplacement, les rampes 100, 102 coopèrent pour provoquer un déplacement relatif vertical
de la pièce d'ancrage (qui est en l'occurrence portée par la mâchoire mobile 16) et
de l'embase. Vu la disposition et l'orientation des faces actives des rampes 100,
102, ce déplacement relatif se traduit par un déplacement vers le bas de l'embase
26 et un éventuel déplacement vers le haut de la mâchoire mobile 16.
[0042] On remarquera que le moyen de transformation de mouvement formé par les rampes 100,
102 se combine au moyen de transformation de mouvement comportant le levier 17, la
mâchoire 16 et la biellette 19 du mécanisme de verrouillage de telle sorte que c'est
bien le mouvement du levier 17 qui commande le déplacement vertical relatif de la
pièce d'ancrage par rapport à l'embase 26.
[0043] Sur les figures 3 et 5, on a illustré la présence d'un jeu fonctionnel « j1 » entre
l'embase 26 et la face supérieure 32 du ski. Un tel jeu est nécessaire pour que le
dispositif de fixation puisse être engagé dans la glissière. Cependant, dans un tel
montage, il existe d'autres jeux fonctionnels. Ainsi, pour que l'élément de rail 50
puisse être engagé dans la rainure 44, il est nécessaire que, bien que présentant
des formes très similaires, un jeu fonctionnel soit prévu entre les dimensions de
l'élément de rail 50 et celles de la rainure 44. De même, la mâchoire mobile étant
montée mobile sur l'embase 46, il est nécessaire qu'il soit prévu un jeu entre les
deux pièces. L'ensemble de ces jeux fonctionnels n'est pas représenté sur les dessins
schématiques, notamment parce qu'ils sont individuellement relativement faibles, par
exemple de l'ordre du dixième de millimètre. Cependant, comme ils s'ajoutent les uns
aux autres, il peut en résulter un jeu total très sensible entre la chaussure et le
ski.
[0044] Avec le mécanisme de serrage décrit ci-dessus, l'ensemble des jeux fonctionnels sont
rattrapés, du moins selon la direction verticale. Ainsi, l'élément de rail 50 est
d'abord plaqué vers le haut dans la rainure 44 ; le jeu entre la mâchoire mobile et
l'embase est bien entendu annulé par le contact forcé des rampes 100, 102, et l'embase,
plaquée vers le bas, vient en appui, par exemple contre la face supérieure du ski.
[0045] Ce mécanisme de serrage est particulièrement avantageux dans la mesure où il ne fait
pas appel à des pièces supplémentaires et où il est mis en oeuvre automatiquement
à chaque fois que le mécanisme de verrouillage est amené vers sa position de fermeture,
donc systématiquement à chaque fois que le dispositif est utilisé. Par ailleurs, ce
mécanisme de serrage agit directement dans la zone de verrouillage dans laquelle la
chaussure est liée au dispositif de fixation. D'ailleurs, avec ce mode de réalisation,
on voit que la pièce d'ancrage 50 est ici directement liée à la principale pièce de
verrouillage de la chaussure, à savoir la mâchoire mobile en forme de crochet 16.
En plaquant l'embase contre le ski, on assure une stabilité latérale maximale du dispositif.
[0046] En variante de ce mode de réalisation, on pourrait prévoir, en inversant simplement
l'orientation des faces actives des rampes, et en rattachant la pièce d'ancrage 50
à l'embase plutôt qu'à la mâchoire mobile, que ce soit la mâchoire mobile qui soit
de préférence plaquée vers le bas par le mécanisme de serrage.
[0047] Selon un aspect de l'invention, l'ensemble est conçu pour que le dispositif de fixation
12 soit non seulement monté sur la glissière, comme dans l'art antérieur, mais qu'il
soit serré en appui, par exemple contre la face supérieure 32 du ski ou contre la
glissière 40. Dans le premier cas, préféré, cette caractéristique permet de s'assurer
que l'on élimine tout jeu vertical entre le dispositif de fixation 12 et le ski 11,
de telle sorte que l'on évite tout mouvement parasite lors de l'utilisation du ski.
[0048] Dans un mode optimal, l'ensemble est conçu pour que, sous l'action des moyens de
serrage, le dispositif de fixation 12 vienne d'abord en appui sur le ski 11, puis
sur la glissière 40. En prévoyant que l'embase vienne d'abord en appui sur les portions
latérales 36 de la face supérieure 32 du ski, on s'assure d'une largeur de contact
optimale entre le dispositif de fixation et le ski. On s'assure aussi l'absence de
jeu entre ces deux éléments, les portions latérales 36 formant alors des zones d'appui
privilégiées agencées transversalement de part et d'autre de la glissière 40. En prévoyant
de plus que, suite à l'action des moyens de serrage, l'embase se déforme légèrement
et vienne aussi en appui contre la glissière 40, on s'assure d'une limitation de l'effort
d'arrachage exercé par les moyens de serrage sur la glissière 40.
[0049] Dans l'exemple illustré, il a été choisi d'utiliser trois éléments de rail distincts
et de faible longueur. Ceci permet notamment de limiter les frottements entre lesdits
éléments de rail et la rainure 44 de la glissière lorsque l'on engage le dispositif
12 sur la glissière 40. En effet, dans l'exemple illustré sur les figures, il est
nécessaire d'engager l'un des éléments avant ou arrière par l'une des extrémités arrière
ou avant de la rainure 44 de la glissière 40. Il faut ensuite engager le dispositif
sur toute la longueur séparant les deux éléments de rail extrêmes.
[0050] En variante de réalisation on pourrait prévoir que la glissière 40 comporte trois
fenêtres qui permettrait d'engager verticalement les éléments de rail dans la rainure
ainsi ouverte, puis de décaler longitudinalement le dispositif pour engager lesdits
éléments de rail dans les portions non ouvertes de la rainure de manière qu'ils y
soient retenus verticalement. Une telle variante permettrait de ne pas avoir à faire
coulisser le dispositif 12 sur toute sa longueur dans la glissière 40, ce qui peut
se révéler problématique lorsque le ski présente une légère courbure, courbure qui
peut déformer la glissière.
[0051] Sur les figures 7 et 8, on a illustré une variante de réalisation du mécanisme de
serrage applicable au dispositif 12 et à la glissière 40 décrits en référence au premier
mode de réalisation décrit ci-dessus.
[0052] Dans ce mode de réalisation, la pièce d'ancrage 50 n'est plus entièrement solidaire
de la mâchoire mobile 16, mais elle constituée d'une pièce indépendante, qui est seulement
immobilisée longitudinalement et transversalement par rapport à l'embase 26, tout
en étant mobile verticalement par rapport à celle-ci. La pièce d'ancrage 50 est donc
formée d'un élément de rail identique à ceux décrits en référence au mode de réalisation
précédent, mais muni d'une tige 110 qui s'étend verticalement vers le haut, la tige
110 étant terminée à son extrémité supérieure par une tête hémisphérique 112.
[0053] La tige 110 s'étend au travers d'un orifice 114 de l'embase 26 dont la géométrie
est telle que l'orifice 114 assure la blocage longitudinal de la pièce d'ancrage 50
par rapport à l'embase 26. Cependant, la pièce 110 reste libre selon la direction
verticale par rapport à l'embase 26. La tige 110 s'étend aussi au travers d'une lumière
1.18 aménagée dans une paroi inférieure 116 de la mâchoire mobile. La lumière 118
est oblongue selon la direction longitudinale et possède une longueur telle que la
tige de la pièce d'ancrage 50 (immobilisée longitudinalement par l'embase 26) ne puisse
gêner le déplacement de la mâchoire mobile 16 entre ses positions d'ouverture et de
fermeture. En revanche, la tête hémisphérique 112 de la pièce d'ancrage est en appui
contre une face supérieure 120 de la paroi inférieure 116 de la mâchoire mobile. Cette
face supérieure, tournée vers le haut, est en forme de rampe inclinée vers le bas
d'avant en arrière. L'angle d'inclinaison de la rampe est faible (et exagéré sur les
figures).
[0054] On comprend que lorsque l'utilisateur manoeuvre le mécanisme de verrouillage vers
son état fermé, provoquant le recul de la mâchoire mobile vers sa position de fermeture,
il en résulte que la face supérieure en forme de rampe 120 de la mâchoire 16 se déplace
sous la tête hémisphérique 112 de la pièce d'ancrage. Vu la pente de la rampe 120,
cela se traduit par un mouvement relatif vertical entre la pièce d'ancrage 50 et la
mâchoire 16, la pièce d'ancrage 50 étant soulevée vers le haut et la mâchoire mobile
étant plaquée vers le bas. Comme la pièce d'ancrage est tenue verticalement dans la
glissière 40, cela se traduit par un effort de serrage vers le bas de la mâchoire
mobile, qui comprime l'embase 26 contre le ski et/ou contre la glissière. La tête
hémisphérique 112 et la rampe 120 constitue un moyen de transformation du mouvement
horizontal de la mâchoire 16
[0055] Un troisième mode de réalisation de l'invention est illustré très schématiquement
sur la figure 9. Ce troisième mode de réalisation décrit l'application de l'invention
à un ensemble comprenant un ski de fond dont la face supérieure 32 est plane. Comme
cela ressort des figures, le dispositif de fixation 12 pourra être quasi identique
à celui décrit en référence au premier mode de réalisation, mis à part les moyens
d'ancrage du dispositif sur le ski. En effet, l'ancrage du dispositif est assuré au
moyen d'une glissière 70 qui ne peut être intégrée dans un décaissement du ski, celui-ci
n'en comportant pas. De ce fait, la glissière 70 est agencée en relief sur la face
supérieure 32 du ski. Dans l'exemple illustré, présente un profil en T avec une partie
basse dont la face inférieure repose en appui sur la face supérieure 32 du ski 11.
La partie haute de la glissière 70 présente une largeur supérieure à celle de la partie
basse de manière à déborder transversalement vers l'extérieur de part et d'autre de
cette partie basse. Ainsi, de chaque côté de la glissière 70 des rebords en surplomb
78 s'étendent transversalement vers l'extérieur par rapport aux faces latérales de
la partie basse de la glissière 70, au dessus de la face supérieure du ski.
[0056] De préférence, la partie basse présente une largeur qui est de l'ordre de la moitié
de la largeur du ski dans la zone de fixation du dispositif 12. Dans le cas d'un ensemble
de ski de fond, cette partie basse pourra ainsi présenter une largeur de l'ordre de
20 mm. La partie haute présente une largeur supérieure à celle de la partie basse
de quelques millimètres, par exemple 5 ou 6 mm. De la sorte, les rebords en surplomb
78 ne mesurent que quelques millimètres, par exemple 2 ou 3 mm. La partie basse et
la partie haute mesurent par exemple chacune entre 2 et 5 mm.
[0057] Dans l'exemple illustré, la glissière 70 est réalisée par moulage en matière plastique.
Cette matière plastique peut éventuellement être renforcée par des fibres, par exemple
des fibres de verre. Cependant, d'autres modes de construction sont envisageables.
Par exemple, la glissière 70 pourra être construite en utilisant d'autres types de
matériaux, par exemple du métal, des matériaux composites, etc.. De même, la glissière
pourrait être réalisée en plusieurs parties, avec par exemple la partie haute et la
partie basse réalisées sous la forme de deux pièces distinctes. De même, le profil
en T de cette glissière pourrait être remplacé par un profil en V (type queue d'aronde),
en W, etc..
[0058] De ce fait, les pièces d'ancrage du dispositif 12 sont réalisées sous la forme de
rails complémentaires 80 qui, dans cet exemple de réalisation, étroitement dérivé
du premier mode de réalisation, s'étendent longitudinalement sous la mâchoire mobile
12. Ces rails 80 présentent un profil en L avec chacun un rebord transversal tourné
vers l'intérieur qui est destiné à venir s'engager sous les rebords en surplomb 78
de la glissière 70. L'écartement transversal entre les deux rebords vis-à-vis des
rails 80 est sensiblement équivalent à la largeur de la partie basse de la glissière
70. De même, ces rebords sont espacés de la face inférieure du dispositif d'une distance
sensiblement équivalente à l'épaisseur de la partie supérieure de la glissière 70.
[0059] Ce troisième mode de réalisation comporte, comme le premier, des rampes 100, 102
qui transforment le mouvement commandé par le levier 17 en un déplacement relatif
de la mâchoire mobile par rapport à l'embase, permettant de plaquer celle-ci contre
le ski et/ou contre la glissière.
[0060] Dans les modes de réalisation qui viennent d'être décrits, les moyens de serrage
permettent d'assurer, en plus d'une fonction de rattrapage de jeu, une fonction de
blocage longitudinal du dispositif de fixation 12 dans la glissière correspondante
40, 70. Ce blocage s'effectue par serrage, donc par friction. En l'occurrence, le
serrage s'effectue entre des surfaces lisses, de sorte que, sur une certaine plage
de réglage, le blocage peut être effectué dans une infinité de positions, en continu
sur cette plage, soit encore dans une position quelconque à l'intérieur d'une plage
de réglage continue.
[0061] Dans les cas où l'on prévoit de plus que le serrage amène prioritairement le dispositif
12 en appui directement sur l'engin de glisse plutôt que sur la glissière, on assure
d'une part une stabilité optimale par un écartement transversal maximum des appuis
et d'autre part une transmission directe des efforts d'appui imposé par l'utilisateur
sur le dispositif vers le ski, sans que la glissière n'ait un quelconque effet de
filtre ou d'amortisseur.
[0062] Dans les exemples illustrés ci-dessus, la glissière est réalisée longitudinalement
en une seule partie, avec une section sensiblement constante sur toute sa longueur.
On peut bien évidemment choisir de la réaliser en plusieurs parties, ces parties étant
soit distinctes, soit reliées entre elles par des portions de liaison ne formant pas
glissière. A la limite, on peut prévoir que les segments soient limités à des éléments
de glissière ponctuels, alignés longitudinalement et disposés en correspondance avec
des éléments d'ancrage du dispositif de fixation. De tels modes de réalisation présentent
l'intérêt d'un moindre poids. Ils permettent aussi d'éviter tout effet de raidissement
longitudinal du ski qui pourrait être dû à la présence de la glissière sur la face
supérieure du ski. A l'inverse, la raideur apportée par la glissière pourrait être
une caractéristique recherchée pour le fonctionnement optimal de l'ensemble 10. A
ce sujet, les exemples de réalisation précédents prévoient un assujettissement intégral
de la glissière sur le ski. Cependant, on pourrait prévoir, notamment dans le cas
d'un assujettissement par vis, que les points de vissage permettent, tous sauf un,
un libre coulissement de la glissière par rapport au ski. Ce type de montage est bien
connu dans les systèmes d'interface pour les skis alpins et permet de limiter les
effets de rigidification du ski par l'interface.
[0063] Dans les exemples ci-dessus les moyens de serrage commandés par le levier 17 utilisent
un double moyen de transformation de mouvement. Le mouvement du levier est d'abord
transformé en mouvement de la mâchoire mobile, puis en un déplacement vertical relatif
de la pièce d'ancrage par rapport à l'embase du dispositif. En variante, on peut bien
entendu envisager que le moyen de serrage soit commandé directement par le levier,
par exemple en prévoyant un mécanisme de transformation de mouvement sous la forme
d'une came aménagée autour de l'axe A3.
[0064] D'autres mécanismes de transformation de mouvement peuvent bien sûr être envisagés,
faisant appel par exemple à des systèmes à excentriques, à crémaillères, etc...
1. Ensemble ski et dispositif de fixation, du type comportant un ski (11) qui présente
une face supérieure (32) destinée à recevoir un dispositif de fixation (12) prévu
pour retenir une chaussure sur le ski (11), du type dans lequel l'ensemble comporte
un dispositif d'ancrage (40, 70, 50, 52, 56) qui permet d'ancrer le dispositif de
fixation (12) sur le ski (11), le dispositif d'ancrage comportant une glissière (40,
70), du type dans lequel le dispositif de fixation comporte une embase (26) et un
mécanisme (14) de verrouillage de la chaussure, ledit mécanisme (14) comportant au
moins un organe mobile (16) commandé par un organe de manoeuvre (17) qui peut être
manoeuvré entre une position d'ouverture et une position de fermeture,
caractérisé en ce que le dispositif d'ancrage comporte au moins un mécanisme de serrage (16, 50) du dispositif
de fixation (12) par rapport au ski, et en ce que le mécanisme de serrage est mis en oeuvre par le passage de l'organe de manoeuvre
(17) de sa position d'ouverture à sa position de fermeture.
2. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe de manoeuvre (17) commande un déplacement relatif entre l'embase (26) du
dispositif (12) et une pièce d'ancrage (50) du dispositif qui coopère avec la glissière
(50).
3. Ensemble selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'organe de manoeuvre (17) commande ledit déplacement relatif par le biais d'au moins
un moyen de transformation de mouvement (16, 19, 50, 100, 102, 112, 120).
4. Ensemble selon la revendication 3, caractérisé en ce que le moyen de transformation de mouvement est un moyen à rampes, à cames, à crémaillère
ou à excentrique.
5. Ensemble selon la revendication 3, caractérisé en ce que le dispositif comporte un moyen de transformation (100, 102) de mouvement agit entre
l'organe mobile (16) du mécanisme de verrouillage et l'embase (26) du dispositif
6. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pièce d'ancrage est solidaire de l'embase.
7. Ensemble selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la pièce d'ancrage (50) est solidaire de l'organe mobile (16) du mécanisme de verrouillage
(14).
8. Ensemble selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la pièce d'ancrage (50) est liée à l'embase (26) tout en étant mobile verticalement
par rapport à celle-ci, et en ce qu'un moyen de transformation de mouvement (112, 120) agit entre l'organe mobile (16)
du mécanisme de verrouillage (14) et la pièce d'ancrage (50).
9. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le mécanisme de serrage assure le serrage du dispositif (12) directement contre une
face supérieure (32) du ski (11).
10. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce le mécanisme de serrage assure le serrage de l'embase du dispositif contre une zone
d'appui (36) qui est agencée transversalement de part et d'autre de la glissière (40,
60).
11. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le mécanisme de serrage assure le serrage du dispositif (12) contre la glissière
(40, 70).
12. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la glissière d'ancrage (40) est agencée dans un évidement (34) de la face supérieure
(32) du ski (11).
13. Ensemble selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que la glissière d'ancrage (70) est agencée en relief sur la face supérieure (32) du
ski (11).
14. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de fixation comporte des moyens de guidage et de retenue verticale
(50, 52, 56) qui coopèrent avec la glissière (40, 70) pour assurer le positionnement
du dispositif de fixation (12) sur la face supérieure (32) du ski (11).
15. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen de serrage (58, 56, 50, 100, 102) du dispositif de fixation (12) permet
de bloquer le dispositif de fixation longitudinalement par rapport à la glissière
(40, 70).
16. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la glissière (40, 70) est réalisée sous la forme d'un profilé.
17. Ensemble selon la revendication 16, caractérisé en ce que la glissière (40, 70) est réalisée sous la forme d'un profilé segmenté en au moins
deux segments.