[0001] La présente invention est relative à un appareil à épiler à pinces d'arrachage susceptible
d'être tenu à la main et destiné à éliminer les poils superflus du corps humain.
[0002] Ce type d'appareil à épiler comporte généralement des pinces sous forme de lames
ou de disques disposés sur un rouleau rotatif, les pinces étant amenées à se fermer
et s'ouvrir périodiquement de manière à serrer les poils à proximité de la peau pour
les arracher de par la rotation du rouleau et, respectivement, pour évacuer les poils
arrachés.
[0003] Un tel appareil est décrit dans la demande de brevet
WO 98/30125 au nom de la demanderesse, appareil comportant un boîtier prévu pour être tenu à
la main et contenant un moteur d'entraînement pour un rouleau mobile en rotation autour
d'un arbre central agencé derrière une fenêtre ménagée dans le boîtier. Le rouleau
comporte plusieurs rangées de pinces, chaque rangée étant formée d'une première série
de lames parallèles côte à côte mobiles intercalées entre une seconde série de lames
également mobiles, les bords de pincement des lames étant recourbés dans le sens axial
par rapport aux bases des lames. La première série de lames est solidaire d'un baladeur
central, la deuxième série de lames est solidaire d'une cage entourant le baladeur
coaxialement. L'appareil comporte de plus des cames agencées latéralement sur les
flasques du rouleau, lesdites cames appliquant au baladeur et à la cage des mouvements
en translation alternatifs et en sens inversés.
[0004] Fonctionnant à satisfaction, cet appareil s'avère de construction et d'assemblage
assez complexes, le montage des lames se faisant alternativement dans les rainures
de l'arbre central et dans celles des tiges périphériques. De surcroît, toutes les
pinces d'une rangée sont actionnées simultanément, ce qui implique une puissance importante
du moteur actionnant simultanément la série de pinces, puissance qui, de surcroît
varie beaucoup dans le temps, entre une valeur maximale correspondant à l'actionnement
des pinces et une valeur minimale quand elles ne sont plus actionnées. Ceci nécessite
un moteur puisant, coûteux et encombrant et dont la durée de vie est réduite.
[0005] Une solution simplifiée pour ce type d'appareils est décrite dans le document
JP-7313243. Dans ce document, les pinces sont constituées par des tiges de forme cylindrique,
fendues radialement et supportées le long de la périphérie d'un cylindre entraîné
en rotation en étant parallèles à l'axe du cylindre. Lors de la rotation du cylindre,
les pinces passent successivement devant la fenêtre d'épilation du boîtier, leurs
extrémités venant en contact avec des cames supportées par les parois latérales du
boîtier. Ceci produit le déplacement axial en sens contraire de leurs extrémités et,
par conséquent, la fermeture de la pince.
[0006] Un tel appareil pose notamment des problèmes quant à la forme des pinces qui présentent
dans ce cas une surface de contact importante avec la peau lors de l'épilation, elles
frottent sur la peau, ce qui peut produire des irritations pouvant engendrer des sensations
de douleur sur la peau de l'utilisatrice. De surcroît, ces frottements imposent une
contrainte supplémentaire au moteur d'actionnement de l'appareil.
[0007] Une autre solution est décrite dans le document
EP 1 203 544 où le cylindre rotatif de l'appareil à épiler comporte plusieurs modules de pincement
à lames fixes et mobiles répartis sur sa périphérie. Un module de pincement comporte
quatre lames mobiles alternant avec quatre lames fixes montées sur une plaque commune,
les extrémités des lames mobiles passant à travers des orifices de cette plaque pour
s'insérer par groupe de deux dans les fentes de deux tiges d'actionnement en dessous.
Les tiges d'actionnement sont parallèles à l'axe du cylindre. Deux lames mobiles voisines
sont ainsi déplacées par une première tige d'actionnement, venant en prise avec une
came supportée par l'un des flasques latéraux du boîtier, les deux autres étant déplacées
par une deuxième tige d'actionnement, située dans le prolongement de la première,
venant, elle, en prise avec la came du flasque opposé. Lors de la rotation du cylindre,
les mouvements alternatifs en sens contraire des tiges d'actionnement déplacent en
pivotement les lames mobiles contre les lames fixes adjacentes provoquant la fermeture
des pinces.
[0008] Les inconvénients principaux de ce document sont liés au nombre important de composants
individuels rendant complexe leur actionnement ainsi que l'assemblage de tous ces
composants entre eux. Par ailleurs, l'agencement des lames mobiles en série au sein
d'un même levier d'actionnement fait que la force de serrage dépend fortement de l'empilage
des lames sur chacun des leviers, dont les intervalles doivent être rigoureusement
égaux entre eux. De plus, un agencement en série des lames implique une dimension
longitudinale importante du cylindre rotatif.
[0009] Le document
EP-A-0706768 sur lequel est basé le préambule de la revendication principale décrit un appareil
à épiler comportant deux séries de disques complets portées par des tiges de poussée
imbriquées actionnées en translation. Toutefois, la solution constructive décrite
aboutit à un rouleau d'épilation de longueur importante et difficile à assembler.
[0010] Le but de l'invention est de remédier, au moins en partie, aux inconvénients susmentionnés
et de proposer un appareil à épiler à pinces d'arrachage de construction compacte,
apte à fonctionner avec un moteur de puissance moindre, tout en étant fiable en fonctionnement.
[0011] Un autre but de l'invention un appareil à épiler à pinces d'arrachage apte à assurer
un pincement correct des poils et donc une qualité d'épilation constante tout le long
de son cycle de vie.
[0012] Un autre but de l'invention est un appareil à pinces d'arrachage apte à réduire la
douleur ressentie lors de l'arrachage, à atténuer le bruit de fonctionnement, tout
en étant de construction simplifiée et permettant sa réalisation en grand nombre à
coût réduit.
[0013] Ces buts sont réalisés avec un appareil à épiler comprenant un boîtier prévu pour
être tenu à la main et contenant un moteur électrique d'entraînement d'un rouleau
rotatif autour d'un arbre central, ce rouleau comportant une ou plusieurs rangées
de pinces, chaque pince étant formée de deux lames disposées côte à côte dans le sens
longitudinal de l'arbre dont au moins l'une est une lame mobile, des moyens de commande
qui impriment auxdites lames un mouvement alternatif de translation l'une vers l'autre,
les lames de deux rangées consécutives étant décalées angulairement sur la périphérie
du rouleau rotatif, du fait que deux lames mobiles sont reliées en leur base par une
entretoise formant ensemble une pièce monobloc mobile, qu'au moins deux pièces monobloc
mobiles montées en parallèle font partie d'une même rangée du rouleau rotatif en étant
en partie décalées longitudinalement l'une par rapport à l'autre.
[0014] Un appareil à épiler comporte déjà un boîtier destiné à être tenu à la main et un
rouleau rotatif à plusieurs rangées de pinces d'arrachage qui tourne par rapport au
boîtier pour arracher les poils du corps humain. Par rangée de pinces on comprend
un groupe de pinces qui sont disposées dans une même zone du rouleau rotatif et qui
reçoivent simultanément un même mouvement de fermeture ou d'ouverture des moyens de
commande.
[0015] Les lames mobiles sont groupées par deux et sont reliées entre elles par leur base
formant ainsi une pièce monobloc mobile, le mouvement de cette pièce mobile étant
alors imprimé en même temps à chacune des deux lames. Une telle construction peut
être facilement réalisée à base d'une tôle métallique par des opérations de découpage
et de pliage on utilisant un outil unique, permettant d'obtenir ainsi une bonne précision
pour chaque groupe de deux lames. Deux lames mobiles bénéficient par la suite d'un
moyen d'actionnement commun, ce qui simplifie nettement leur montage.
[0016] Deux pièces monobloc mobiles ainsi obtenues sont montées en parallèle dans le cadre
d'une même rangée du rouleau rotatif en étant en partie décalées longitudinalement.
On comprend que les deux entretoises des pièces monobloc mobiles se chevauchent sur
une partie de leur longueur. L'actionnement en translation de l'une des pièces monobloc
mobiles induit un déplacement parallèle d'une pièce mobile par rapport à l'autre.
On comprend que les lames mobiles doivent présenter une largeur suffisamment importante,
notamment supérieure à la largeur de leur entretoise respective, surtout quand le
déplacement des deux pièces monobloc se fait selon deux axes parallèles.
[0017] Le montage en parallèle de deux pièces monobloc mobiles et donc de quatre lames mobiles,
permet de réduire l'encombrement en direction longitudinale de l'arbre et par conséquent
de réaliser un rouleau rotatif plus court et plus facile à manipuler.
[0018] De surcroît, les lames de deux rangées consécutives ou adjacentes sont décalées angulairement
sur la périphérie du rouleau rotatif de manière à permettre une fermeture des pincés
décalée dans le temps, lors de la rotation du rouleau rotatif, afin d'arracher les
poils de la surface de peau traitée par le rouleau rotatif de manière décalée dans
le temps et d'en diminuer la douleur ressentie lors de l'arrachage.
[0019] Utilement, deux pièces monobloc mobiles sont entraînées en un mouvement de translation
le long d'un axe médian commun.
[0020] Par axe médian commun on comprend un axe longitudinal passant par le centre des lames
mobiles. Deux pièces monobloc mobiles comportent ainsi une restriction de largeur
sur la partie où les deux entretoises se chevauchent longitudinalement. On obtient
ainsi deux pièces monobloc mobiles imbriquées, qui se chevauchent en direction longitudinale
ainsi qu'en direction transversale leurs lames respectives étant alors ramenées sur
un même axe médian. Ceci permet l'utilisation de lames mobiles de largeur réduite,
égale à la largeur de contact de leurs bords de pincement. Ceci permet de réduire
le diamètre du rouleau rotatif qui peut être amené à tourner plus vite pour plus d'efficacité.
[0021] Avantageusement, lesdites pièces monobloc mobiles sont supportées en coulissement
à la périphérie du rouleau rotatif.
[0022] On obtient ainsi un bon guidage des pièces mobiles lors de leur mouvement alternatif
de translation.
[0023] De préférence, lesdites lames mobiles viennent en contact chacune avec une lame d'appui
adjacente lors de leur mouvement alternatif.
[0024] On aurait pu, certes, envisager un contact entre les lames mobiles des deux pièces
monobloc lors de leur déplacement relatif. On préfère toutefois intercaler une lame
d'appui, qui est généralement une lame fixe (on comprend une lame qui n'est pas actionnée
par les moyens de commande), entre les lames mobiles pour augmenter ainsi le nombre
des pinces par rangée et donc l'efficacité de l'épilation, pour une construction simplifiée.
[0025] Avantageusement, deux lames d'appui forment ensemble une pièce monobloc d'appui en
étant reliées en leur base par une entretoise, au moins l'une des lames d'appui étant
située entre deux lames mobiles.
[0026] Les lames d'appui sont également groupées par deux et sont reliées entre elles par
leur base formant une pièce monobloc. Une telle construction peut être facilement
réalisée à base d'une tôle métallique par des opérations de découpage et de pliage
en utilisant un outil unique, permettant d'obtenir ainsi une bonne précision pour
chaque groupe de deux lames. Deux lames d'appui bénéficient par la suite d'un moyen
de fixation commun, ce qui simplifie également leur montage.
[0027] De préférence, une pièce monobloc d'appui est comprise entre deux lames mobiles de
deux pièces monobloc mobiles adjacentes.
[0028] On interpose ainsi des lames d'appui (on comprend non entraînées par les moyens de
commande) parmi les lames mobiles (on comprend entraînées par les moyens de commande),
deux lames d'appui adjacentes venant en contact chacune avec une lame mobile appartenant
à des pièces monobloc différentes. Une pièce monobloc d'appui est ainsi insérée entre
deux pièces monobloc mobiles imbriquées, ce qui permet d'augmenter davantage le nombre
de pinces en direction longitudinale.
[0029] Avantageusement, ladite pièce monobloc d'appui est montée libre en translation par
rapport à une pièce monobloc mobile adjacente.
[0030] Une pièce monobloc d'appui est généralement une pièce fixe. Dans un mode de réalisation
préféré de l'invention, une telle pièce monobloc d'appui peut avoir un degré de déplacement
en translation pour mieux répartir les efforts de serrage lors de la fermeture des
pinces. Les contraintes de montage sont également évitées.
[0031] Utilement, chaque pièce monobloc mobile est actionnée individuellement.
[0032] Ainsi, une pince encombrée n'affecte pas le serrage des autres pinces et l'efficacité
est augmentée.
[0033] De préférence, deux pièces monobloc mobiles et deux pièces monobloc d'appui sont
montées dans une barrette et forment un module d'arrachage.
[0034] Il a été constaté qu'une rangée de quatre pinces actives qui se ferment en même temps
assure suffisamment d'efficacité, tout en réduisant la douleur. Une telle conception
modulaire de la tête d'épilation permet la réalisation de nombreuses variantes d'appareils.
Ainsi, en changeant le nombre de modules, on change le nombre de pinces et on peut
ainsi faire varier le diamètre de la tête d'épilation, un seul outil de fabrication
étant dans ce cas nécessaire pour obtenir diverses versions d'appareils.
[0035] Avantageusement, l'appareil de l'invention comporte plusieurs modules d'arrachage
périphériques entraînés en rotation par une cage autour de l'arbre central, les pinces
d'arrachage d'un module étant décalées angulairement par rapport aux pinces d'arrachage
du module suivant.
[0036] En décalant la zone de pincement des pinces qui se présentent successivement dans
la fenêtre d'épilation on obtient un balayage décalé dans le temps, mais couvrant
toute la zone de la fenêtre lors d'une rotation complète du rouleau, tout en réduisant
le nombre de pinces actives simultanément.
[0037] Avantageusement, lesdits moyens de commande comprennent au moins une came cylindrique
coaxiale audit arbre central présentant des rainures périphériques d'entraînement
desdites lames mobiles.
[0038] L'utilisation d'une came à rainure périphérique présente des avantages non négligeables
en terme de simplification constructive, ainsi qu'en terme d'atténuation du bruit,
les lames étant guidées dans la rainure de ladite came lors de leur déplacement autour
de l'arbre central du rouleau.
[0039] De préférence, au moins deux rainures de ladite came comportent des zones coudées
orientées en sens inverse l'une par rapport à l'autre.
[0040] Chaque pièce monobloc mobile est actionnée individuellement en suivant l'une des
rainures de la came. Deux pièces monobloc mobiles qui suivent deux rainures à inclinaisons
inversées seront alors entraînées dans des mouvements axiaux en sens contraire. Ceci
permet de mieux équilibrer les efforts au sein du rouleau rotatif, deux lames fixes
adjacentes recevant des efforts en sens contraire.
[0041] De surcroît, les mouvements appliqués aux deux pièces monobloc mobiles par lesdits
moyens de commande étant des mouvements alternatifs en sens inversé, la course de
translation est divisée en deux demi-courses effectuées directement par chaque pièce
monobloc mobile. Ceci permet l'utilisation d'un dispositif à came moins profonde,
donc plus fiable dans le temps et moins encombrante.
[0042] Avantageusement, chaque rainure commande deux modules d'arrachage diamétralement
opposés et ladite came comporte plusieurs rainures décalées longitudinalement.
[0043] Deux modules d'arrachage sont disposés à 180° l'un par rapport à l'autre dans un
même sillon de came, ce qui fait que les mouvements de leurs pinces sont également
décalés angulairement lors de la rotation du rouleau, par exemple l'un a les pinces
fermées alors que les pinces de l'autre sont ouvertes. Ceci permet de commander deux
modules à la fois avec une même rainure de came. Plusieurs rainures de came sont décalées
longitudinalement suivant le décalage longitudinal des pinces des divers modules.
Ainsi, avec seulement trois rainures parallèles et une disposition décalée des pinces
de deux modules situées sur une même rainure, on arrive à actionner six modules d'arrachage,
pour plus de compacité et de simplicité constructive.
[0044] De préférence, l'appareil de l'invention comporte deux cames mobiles de fermeture
montées coulissantes à l'encontre d'un ressort dans des entailles à l'intérieur de
l'arbre comportant des rainures qui se trouvent dans le prolongement des rainures
pratiquées sur l'arbre.
[0045] Cette solution permet de disposer ladite came au sein même de l'arbre central, où
la came et l'arbre comportent des rainures sur leur périphérie, la partie rainurée
de l'arbre formant ainsi came fixe. Ceci permet d'obtenir une compacité remarquable
dans le sens radial du rouleau rotatif et, par la suite, un appareil à tête d'épilation
de diamètre réduit, peu encombrante et apte à tourner à une vitesse plus élevée, ce
qui garantit plus d'efficacité dès le premier passage de l'appareil sur la peau. Ledit
ressort est destiné à compenser les jeux de fabrication de montage et l'usure en fonctionnement
et il n'agit que sur la came mobile de fermeture, faisant que la charge élastique
n'est appliquée qu'au moment de la fermeture des pinces, ce qui réduit la consommation
du moteur et permet l'utilisation d'un moteur de puissance réduite.
[0046] L'invention sera mieux comprise à l'étude des modes de réalisation pris à titre nullement
limitatif et illustrés dans les figures annexées dans lesquelles :
- la figure 1 est une vue en perspective d'une tête d'épilation de l'appareil de l'invention;
- la figure 2 est une vue en coupe longitudinale de la tête d'épilation de la figure
1;
- la figure 3 est une vue en perspective éclatée des pièces principales composant la
tête d'épilation de la figure 1;
- la figure 4 est une vue en perspective d'un ensemble formant arbre de commande de
la tête d'épilation de la figure 1;
- la figure 5 est une vue frontale de l'ensemble formant arbre de commande de la figure
4;
- la figure 6 est une vue en perspective d'un sous-ensemble formant module d'épilation
de la tête d'épilation de la figure 1;
- la figure 7 est une vue en perspective éclatée des pièces principales composant le
module de la figure 6;
- la figure 8 est une vue développée des modules d'épilation de la tête d'épilation
de la figure 1;
- la figure 9 est une vue développée des modules d'épilation constituant la tête d'épilation,
les pinces d'arrachage de chaque module étant représentées en position d'ouverture
maximale.
[0047] Sur les figures 1,2 et 3 est illustrée une tête d'épilation comprenant un rouleau
rotatif 1 comportant un arbre 7 en sa partie centrale autour duquel sont disposés
plusieurs modules d'arrachage 2 ayant une forme globale de prisme droit de section
octogonale. Les modules d'arrachage 2 portent les pinces d'arrachage et sont entraînés
en rotation par deux flasques latéraux 4,5 supportées par l'arbre 7. L'arbre 7 est
monté fixe par rapport au boîtier de l'appareil. Plus particulièrement, les extrémités
aplaties 6 de l'arbre 7 traversent les paliers 3 des flasques latéraux 4,5 et sont
montées chacune dans un cache latéral, tel que le cache droit 8. Un cache gauche identique
(non représenté) est également prévu autour du flasque gauche 5, les deux caches constituant
les parois latérales supérieures d'un boîtier destiné à être tenu à la main. Les bords
supérieurs de chaque cache latéral définissent une fenêtre d'épilation à travers laquelle
apparaît le rouleau rotatif 1. Une structure interne au boîtier supporte un moteur
électrique d'entraînement du rouleau rotatif 1 par l'intermédiaire d'un jeu de pignons
dont le plus éloigné du moteur vient en prise avec une couronne dentée réalisée à
la périphérie des flasques latéraux 4,5.
[0048] Le rouleau rotatif 1 supporte une pluralité de modules d'arrachage 2 uniformément
répartis sur sa circonférence. Les modules d'arrachage 2 sont insérés à la périphérie
d'une cage 10 cylindrique dont les extrémités 11 sont montées dans des orifices 12
prévus à la périphérie des flasques latéraux 4,5, ceci étant mieux visible à la figure
3 où, pour simplifier, un seul module d'arrachage 2 a été représenté sur les six modules
d'arrachage que comporte le rouleau rotatif 1. Les flasques latéraux 4,5 entraînent
ainsi en un même mouvement de rotation la cage 10 avec les modules d'arrachage 2.
La cage 10 est divisée en plusieurs secteurs 9 périphériques correspondant au nombre
de modules d'arrachage 2 qu'ils supportent. Chaque secteur 9 présente une paroi de
fond comportant des rails de guidage 14,15 destinés à recevoir les pinces d'arrachage,
les parois latérales 17,18 de chaque secteur 9 étant, elles, destinées à supporter
une barrette qui coiffe les pinces d'arrachage.
[0049] Un module d'arrachage 2 (figures 2, 3 et 7) comporte plusieurs pinces d'arrachage,
chaque pince d'arrachage étant constituée d'une lame mobile 20 et d'une lame d'appui
21 adjacente, plusieurs paires de lames d'appuis et mobiles étant disposées côte à
côte dans la direction de l'axe longitudinal du module d'arrachage 2, parallèlement
à l'arbre 7 du rouleau rotatif 1. Les pinces d'arrachage d'un module d'arrachage 2
sont coiffées par une barrette 24 comportant des ouvertures rectangulaires 25 distribuées
longitudinalement à travers lesquelles font saillie les extrémités constituant les
bords de pincement des lames 20,21. La barrette 24 comporte, en sa partie supérieure,
des picots de massage 26 disposés entre deux pinces d'arrachage voisines, ainsi que
des dents de peigne 27 bordant de part et d'autre, dans la direction de rotation du
rouleau rotatif 1, une ouverture rectangulaire 25 laissant apparaître les bords des
lames 20,21 d'une pince d'arrachage. En partie inférieure, la barrette 24 présente
deux encoches 28,29 (fig.7) destinées à sa fixation sur les parois latérales 17,18
d'un secteur 9 de la cage 10. Une telle barrette 24 est de préférence réalisée en
une matière plastique, par exemple ABS, par une technique d'injection.
[0050] Les lames mobiles 20 comportent à leur base un ergot 22 destiné à venir en contact
avec le profil d'une came qui commande le mouvement alternatif de la lame mobile 20,
ce qui a pour effet l'ouverture et la fermeture d'une pince d'arrachage. Selon l'invention,
le profil d'une telle came de commande est réalisé sous forme de rainure pratiquée
sur le pourtour d'un ensemble formant arbre de commande 40 de la tête d'épilation.
L'arbre 7 comporte des rainures 30 sur sa périphérie, dont le profil forme came fixe.
Le profil des rainures 30 est interrompu par deux entailles 32,32' qui sont pratiquées
de part et d'autre d'une paroi centrale 33 à l'intérieur de l'arbre 7, chaque entaille
32,32' étant destinée à recevoir une came mobile 34,34'. La came mobile 34,34' a une
forme globale de secteur de cylindre de diamètre extérieur identique à celui de l'arbre
7 et elle comporte des rainures 35,35' sur sa périphérie en arc de cercle. Chaque
came mobile 34,34' est montée coulissante à l'intérieur de l'une des entailles 32,32'
à l'encontre d'un ressort 37,37' de compression. Le ressort 37,37' est disposé dans
un orifice 38,38' pratiqué à l'intérieur d'une came 34,34' et il maintient les cames
34,34' écartées de la paroi d'extrémité 39 de chaque entaille 32,32' en exerçant une
poussée en direction de la paroi centrale 33. La came 34,34' comporte à chacune de
ses extrémités une paire de pattes de guidage 41 longitudinales qui coulissent sur
les bords longitudinaux externes des deux fenêtres rectangulaires 42 prévues à cet
effet dans la paroi de fond de chaque entaille 32,32'. Les bords longitudinaux des
fenêtres rectangulaires 42 sont parallèles à l'axe longitudinal de l'arbre 7 et assurent
le guidage en translation des cames 34 parallèlement à l'axe longitudinal de l'arbre
7. L'arbre 7 avec les rainures 30,30' les cames mobiles 34,34' avec les rainures 35,35'
et les ressorts 37,37' forment l'ensemble appelé arbre de commande 40. L'arbre 7 peut
être réalisé en métal, par exemple en aluminium, par une technique d'usinage ou en
Zamak
® par une technique d'injection et les cames mobiles 34,34' sont de préférence réalisées
en une matière plastique ayant un faible coefficient de frottement, par exemple le
POM, par une technique d'injection.
[0051] Selon un aspect non négligeable de l'invention, chaque came mobile 34,34' est maintenue
écartée de la paroi centrale 33 par l'engagement continu des ergots 22 des lames mobiles
dans ses rainures 35,35'. Pour ceci, l'angle au sommet de la came mobile 34,34' est
calculé de telle manière qu'il y ait toujours au moins une rangée de lames 20,21 dans
les rainures de ladite came mobile 34,34'. Ainsi, quand un module d'arrachage sort,
le module d'arrachage suivant est pré-engagé. A titre d'exemple, pour un rouleau rotatif
1 comprenant six modules d'arrachage 2, l'angle au sommet d'une came mobile 34,34'
doit être supérieur à 60°, il est de préférence compris entre 80° et 100°.
[0052] Tel que mieux visible aux figures 4 et 5, chaque came mobile 34,34' comprend un groupe
de trois rainures parallèles sur sa périphérie, notamment la came mobile 34 gauche
comporte trois rainures 35a, 35b, 35c et la came mobile 34' droite comporte trois
rainures 35a', 35b' et 35c'. Les rainures 35,35' des cames mobiles 34,34' se trouvent
dans le prolongement des rainures 30,30' pratiquées sur le pourtour de l'arbre 7.
Ainsi, l'arbre 7 comporte, vers son extrémité gauche, un groupe de trois rainures
parallèles 30a, 30b et 30c situées dans le prolongement des rainures 35a, 35b et 35c
de la came mobile 34 située à gauche et, vers son extrémité droite, un autre groupe
de rainures 30a', 30b' et 30c' qui sont disposées dans le prolongement des rainures
35a', 35b' et 35c' de la came mobile 34' située à droite par rapport à la paroi centrale
33 de l'arbre 7. Ainsi, par exemple, une rainure 30a pratiquée sur la périphérie de
l'arbre 7, interrompue au niveau de l'entaille 32, est continuée par une rainure 35a,
pratiquée sur la périphérie de la came mobile 34, rainure qui rejoint à nouveau en
partie haute la rainure 30a de l'arbre 7. Un contour continu de rainure est ainsi
établi sur le pourtour de l'ensemble formant arbre de commande 40, contour qui est
parcouru par l'ergot 22 d'une lame mobile 20 lors de son entraînement en rotation
autour de l'axe longitudinal de l'arbre 7.
[0053] Le profil d'une rainure de l'arbre de commande 40 détermine l'amplitude et le sens
du mouvement de translation longitudinale d'une pince mobile 20 lorsqu'elle est entraînée
en rotation autour de l'axe longitudinal de l'arbre 7. Ainsi la rainure 30a située
en partie inférieure de l'arbre 7, tel que représente en figure 5, correspond au moment
d'ouverture maximale des pinces d'arrachage, la pince mobile 20 étant poussée loin
d'une lame d'appui 21 adjacente. La rainure 35a située sur la came mobile 34 a le
rôle d'assurer la fermeture d'une pince d'arrachage. La rainure 35a comporte à cet
effet en sa partie inférieure une zone coudée 36 à assez forte inclinaison, zone qui
correspond au moment de l'approche des lames mobile 20 et d'appui 21 permettant d'obtenir
une fermeture rapide de la pince d'arrachage pour bien saisir les poils à épiler.
Le profil de la rainure 35a en partie supérieure de la zone coudée 36 correspond au
maintien d'une pince d'arrachage en position fermée lors de l'arrachage tangentiel
des poils de par la rotation du rouleau rotatif 1. La rainure 30a située en partie
supérieure de l'arbre 7, tel que représenté à la figure 4, correspond au moment où
les pinces d'arrachage commencent à s'ouvrir de nouveau pour libérer les poils arrachés.
Le profil de la rainure 30a entre la partie supérieure de début d'ouverture des pinces
et la partie inférieure d'ouverture maximale des pinces présente une inclinaison faible
pour obtenir une ouverture progressive des pinces avec des effets favorables sur la
diminution du bruit à l'ouverture des pinces. Dans des variantes de réalisation, tout
autre profil de came d'ouverture peut être envisagé, par exemple un profil qui assure
une ouverture des pinces à un moment préétabli de la rotation du rouleau permettant
ainsi l'évacuation des poils en un endroit spécifique, par exemple le plus éloigné
possible de l'intérieur de l'appareil afin d'éviter son encrassage.
[0054] Les rainures 35a, 35b, 35c de la came mobile 34 située en partie gauche de la paroi
centrale 33 convergent vers les rainures 35a, 35b', 35c' de la came mobile 34' située
en partie droite de la paroi centrale 33, leurs zones coudées 36 et 36' étant orientées
en sens inverse, ce qui a pour effet d'imprimer des mouvements de translation en sens
contraire à deux lames mobiles 20 ayant leurs ergots 22 engagés l'un sur une rainure
de la came 34 et l'autre sur une rainure de la came 34' lors de la fermeture de la
pince d'arrachage. On comprend de ce qui précède que les rainures assurant l'ouverture
de la pince d'arrachage 30a, 30b, 30c sont divergentes par rapport aux rainures 30a',
30b', 30c'. Les cames mobiles 34,34' ayant le rôle de fermer les pinces à épiler,
elles sont montées sur l'arbre 7 de manière à faire face à la fenêtre d'épilation
pour assurer une fermeture des pinces d'arrachage lors de leur passage devant la fenêtre
d'épilation.
[0055] Dans l'exemple décrit, les ergots 22 des deux lames mobiles d'un même module d'arrachage
2 se trouvent engagés dans deux rainures parallèles 30a et 30a', sur la même génératrice
de l'ensemble formant arbre de commande 40. Un tel module d'arrachage, mieux visible
aux figures 6 et 7, comprend quatre lames mobiles 20 et quatre lames d'appui 21, les
lames mobiles 20 alternant avec les lames d'appui 21 en étant alignées selon l'axe
longitudinal du rouleau rotatif 1; une barrette 24 complète l'ensemble formant module
d'arrachage 2. Un tel module d'arrachage 2 présente donc quatre pinces d'arrachage.
[0056] Tel que mieux visible à la figure 7, deux lames mobiles 20 sont reliées en leur base
par une entretoise 43 et forment, avec l'ergot 22, une pièce monobloc mobile 44. L'entretoise
43 a une forme en L, la base 45 étant plus large que le bras 46, une lame mobile 20
est située dans le prolongement de la base 45 et une autre dans le prolongement du
bras 46. Les parois latérales 47 de l'entretoise 43 sont prévues pour s'insérer et
coulisser sur les rails 14 et 15 d'un secteur 9 de la cage 10 (fig.3). Deux encoches
48 sont prévues dans les parois latérales 47 au niveau de la base 45 de l'entretoise
43. Une telle pièce monobloc mobile est réalisée à base d'une tôle métallique, par
exemple en acier inoxydable, par des opérations successives de découpage et de pliage.
Un ergot 22 est fixé sur la partie inférieure de la base 45 et complète l'ensemble
monobloc mobile 44. Un tel ergot est de préférence métallique et peut être fixé par
rivetage sur la base 45 de l'entretoise 43.
[0057] Deux lames d'appuis 21 sont également reliées en leur base par deux entretoises 50
et forment une pièce monobloc d'appui 51. Chaque entretoise 50 comporte une ailette
52 saillante qui est destinée à s'insérer dans une encoche 48 de l'entretoise 43 de
la pièce monobloc mobile 44 la supportant. L'encoche 48 a des dimensions longitudinales
(selon la direction de l'axe longitudinal du module d'arrachage 2) supérieures à celles
de l'ailette 52, ce qui permet un certain débattement en translation de la pièce monobloc
d'appui 51 par rapport à la pièce monobloc mobile 44 assurant un serrage adéquat sur
toutes les pinces d'un même module. Une telle pièce monobloc mobile est réalisée à
base d'une tôle métallique, par exemple en acier inoxydable, par des opérations successives
de découpage et de pliage.
[0058] Le montage d'un module d'arrachage 2 commence par l'assemblage d'une pièce monobloc
mobile 44 avec une pièce monobloc d'appui 51, les ailettes 52 de l'entretoise 50 de
cette dernière étant positionnées dans ce but à l'intérieur des encoches 48 de l'entretoise
43 de la pièce monobloc mobile 44. Deux sous ensembles des pièces monobloc ainsi constitués
sont ensuite montés sur l'un des secteurs 9 de la cage 10, l'ergot 22 de chaque pièce
monobloc mobile 44 étant inséré dans une rainure correspondante 30, 30' ou 35, 35'
de l'arbre de commande 40 disposé à l'intérieur de la cage 10. Lors du montage du
sous ensemble des pièces monobloc sur le secteur 9 de la cage 10, on oriente la base
45 de chaque entretoise 43 vers chacune des extrémités du secteur 9, un premier montage
formé par une pièce monobloc mobile 44 et une pièce monobloc d'appui 51 étant mis
en position avec la base 45 à l'une des extrémités du secteur 9 et le bras 46 vers
le centre du secteur 9, l'autre montage étant pivoté de 180° autour d'un axe perpendiculaire
à l'entretoise 43 ou selon l'axe de l'ergot 22 avant sa mise en place à l'extrémité
opposée du secteur 9. On obtient ainsi un module d'arrachage 2 où les lames mobiles
20 centrales de deux pièces monobloc mobiles 44 adjacentes sont imbriquées, c'est
à dire que les deux bras 46 des pièces monobloc mobiles 44 se superposent en direction
transversale et longitudinale. Une barrette 24 vient ensuite coiffer le sous ensemble
de pièces monobloc mobile 44 et monobloc d'appui 51 mis en place sur le secteur 9
de la cage 10 pour compléter ainsi le module d'arrachage 2.
[0059] Selon un aspect avantageux de l'invention, deux modules d'arrachage 2 sont disposés
à 180° l'un par rapport à l'autre dans une même rainure de came, ce qui fait que les
mouvements de leurs pinces sont décalés angulairement lors de la rotation du rouleau,
par exemple l'un a les pinces fermées alors que les pinces de l'autre sont ouvertes.
Ceci permet de commander deux modules d'arrachage à la fois avec une même rainure
de came.
[0060] Avantageusement, les pièces monobloc mobiles 44 d'un même module d'arrachage 2 comportent
chacune un ergot 22 à leur base. L'ergot 22 d'une pièce monobloc mobile 44 située
à gauche (fig.6 et 7) est positionné à une distance différente depuis une lame mobile
20 d'extrémité par rapport à l'ergot 22 d'une pièce monobloc mobile 44 située à droite
dans un même module d'arrachage 2. Ainsi, tel que mieux visible aux figures 6 et 7,
l'ergot 22 situé en partie gauche est fixé sur la base 45 à une distance d'extrémité
à gauche (mesurée à partir de la lame 20 d'extrémité gauche de module) qui est inférieure
à la distance d'extrémité opposée (mesurée à partir de la lame 20 à l'extrémité droite
du même module). Le montage de deux modules d'arrachage 2 diamétralement opposés au
sein d'une même rainure de came se fait de manière inversée, c'est à dire on monte
un premier module d'arrachage 2 ayant une distance d'extrémité plus petite à droite
et plus importante à gauche et à 180° de décalage on monte un module d'arrachage 2
qui a, lui, une distance d'extrémité plus importante à droite et plus petite à gauche.
Ceci permet d'augmenter la zone de couverture des pinces actionnées par une même rainure,
les deux modules diamétralement opposés ayant des lames qui sont décalées longitudinalement,
lors du passage de chacun des modules au même point de la circonférence du rouleau
(par exemple les pinces de deux modules d'arrachage situées sur une même rainure sont
décalées en direction longitudinale lors de leur fermeture ou de leur ouverture).
[0061] La figure 9 illustre une vue de dessus développée des six modules d'arrachage 2.1
à 2.6 de la tête à épiler en position d'ouverture maximale de leurs pinces (la barrette
24 étant enlevée dans cette vue pour plus de clarté). Cette vue permet de mieux remarquer
la couverture de la fenêtre d'épilation par les pinces décalées angulairement. Les
pinces du module 2.1 s'ouvrent les premières lorsque les ergots de leurs lames mobiles
arrivent les premiers dans la zone des rainures de came 30a et 30a' qui commande leur
ouverture. Elles sont suivies par les pinces du module 2.2, lorsque les ergots de
leurs lames mobiles arrivent dans les zones 30b et 30b' des rainures de came, et ainsi
de suite jusqu'à l'ouverture des pinces du module 2.6 dont les ergots sont insérés
dans les rainures 30c, 30c'. Comme déjà expliqué plus haut, on remarque sur la figure
9 la particularité de montage des différents modules ayant les ergots 22 plus ou moins
éloignés d'une lame mobile d'extrémité 20. Ainsi, nous remarquons des ergots excentrés
22e comme étant situés à plus grande distance que les ergots centrés 22c par rapport
à une lame mobile d'extrémité. Nous remarquons que les trois premiers modules 2.1,2.2
et 2.3 ont les ergots 22e situés à gauche, les ergots 22c étant en partie droite et
que les modules suivants 2.4,2.5 et 2.6 ont les ergots 22e situés à droite, les ergots
22c étant situés, eux, en partie droite de ces modules. La différence de distance
entre l'emplacement d'un ergot excentré 22e et d'un ergot centré 22c par rapport à
une lame mobile d'extrémité étant d'environ la largeur d'un intervalle de pincement
en sa position d'ouverture maximale, cet arrangement permet aux pinces des trois derniers
modules 2.4,2.5 et 2.6 de couvrir la zone d'épilation non couverte par les pinces
des modules précédents 2.1,2.2 et 2.3. La zone d'épilation correspondant à la largeur
de la fenêtre d'épilation ou à celle de la largeur de la tête à épiler (plus particulièrement
comprise entre les pinces de gauche du module 2.1 et les pinces de droite du module
2.6), on remarque à la figure 9 que cette zone est complètement couverte par un tel
agencement décalé angulairement des pinces formées par les lames 20, 21 des six modules
d'arrachage 2.1 à 2.6.
[0062] Les six modules d'arrachage 2. sont ainsi montés par groupe de deux (diamétralement
opposés) sur les six secteurs 9 de la cage 10, en conformité avec les rainures de
l'arbre de commande 40. Ainsi, avec seulement trois rainures parallèles par came mobile
et une disposition décalée longitudinalement à 180° des pinces de deux modules engagées
dans une même rainure, on arrive à actionner six modules d'arrachage, pour plus de
compacité et pour une couverture maximale de la zone d'épilation balayée par ces pinces.
[0063] Dans une variante, l'assemblage du rouleau rotatif 1 peut être réalisé en disposant
chaque sous ensemble de pièces monobloc à l'intérieur d'une barrette 24, en montant
ensuite cet ensemble sur l'un des secteurs 9 de la cage 10, l'opération étant répétée
pour tous les secteurs 9 de la cage 10.
[0064] Selon un aspect important de l'invention, les lames mobiles 20 ainsi que les lames
d'appuis 21 sont recourbées en sens inverse les unes par rapport aux autres. Comme
mieux visible aux figures 2 et 7, les deux lames d'appuis 21 d'une pièce monobloc
d'appui 51 sont recourbées vers l'extérieur en direction des lames mobiles 20 adjacentes.
Les deux lames mobiles 20 d'une pièce monobloc mobile 44 sont, elles, recourbées l'une
vers l'extérieur et l'autre vers l'intérieur, une lame mobile 20 étant ainsi inclinée
en direction de la lame d'appui 21 avec laquelle elle vient en contact. Ainsi, une
pince d'arrachage formée de deux lames adjacentes : mobile 20 et d'appui 21 présente
une forme en V inversé, avec un angle au sommet compris entre 2° et 15°, ce qui permet
la mise en oeuvre d'une élasticité en flexion des bords ou des extrémités de pincement
des lames lors de leur contact. La courbure de chaque lame peut être régulièrement
répartie sur toute la hauteur de la lame (en partant de l'entretoise qui relie deux
lames entre elles), ou alors elle peut être concentrée en une pliure au niveau de
la base de jonction avec l'entretoise, une deuxième pliure pouvant le cas échéant
être prévue vers l'extrémité de pincement de la lame, sans exclure une quelconque
combinaison de ces courbures.
[0065] La figure 8 représente la développée des six modules d'arrachage 2 qui composent
le rouleau rotatif 1, les modules d'arrachage 2 étant disposés sur la périphérie du
rouleau rotatif 1 de manière à ce que les pinces d'arrachage d'un module d'arrachage
soient décalées angulairement (ou en direction de l'axe longitudinal du module sur
la développée) par rapport aux pinces d'arrachage du module suivant. Plus particulièrement,
les lames mobile 20 et d'appui 21 d'un module 2.2 se trouvent à une distance longitudinale
différente de celle des lames mobile 20 et d'appui 21 du module 2.3 suivant, les lames
des différents modules étant écartées suivant le même pas. Ce décalage longitudinal
des pinces d'arrachage est choisi pour que les différentes pinces balaient des zones
de pincement (zone d'action des lames d'une pince) à des emplacements différents et
complémentaires sur la peau, ce qui assure plus d'efficacité et réduit la douleur
lors de l'arrachage. Dans l'exemple décrit, le rouleau rotatif 1 comporte six modules
d'arrachage qui sont donc décalés angulairement de 60° l'un par rapport à l'autre,
tel que visible sur le côté droit de la figure 8. Le premier module 2.1 représenté
en position 0° se trouve en position d'ouverture maximale; le module suivant 2.2 se
trouve lui en position de pincement où les lames ont été rapidement fermées par les
moyens de commande; les modules 2.3 et 2.4 ont les pinces également fermées pour effectuer
l'arrachage des poils saisis par les lames; les modules 2.5 et 2.6 ont eux les pinces
ouvertes afin d'évacuer les poils arrachés.
[0066] En fonctionnement, lorsqu'on met l'appareil en marche, le moteur électrique fait
tourner les pignons d'engrenage des couronnes dentées des flasques 4,5 entraînant
les modules d'arrachage 2 autour de l'arbre de commande 40. Les lames mobiles 20 effectuent
alors un mouvement de translation le long de l'axe longitudinal du rouleau rotatif
1, en coulissant dans les rails 14,15 des secteurs 9 de la cage 10, elles s'écartent
ou s'approchent des lames d'appuis 21 adjacentes en fonction de la position de l'ergot
22 de chaque lame mobile 20 dans l'une des rainures 30,30' de l'arbre 7 ou dans l'une
des rainures 35,35' des cames mobiles 34,34'. Plus particulièrement en position de
fermeture, les ergots 22 arpentent les rainures 35,35' des cames de fermeture 34,34'
à l'encontre de l'effort exercé par les ressorts 37,37' sur la came mobile 34 et poussent
les lames mobiles 20 vers les lames d'appuis 21 adjacentes, la fermeture d'une pince
se réalisant également à l'encontre de l'effort dû à l'élasticité des lames mobiles
20 et d'appuis 21 en contact. Les ressorts 37,37' des cames mobiles 34,34' et l'élasticité
des lames 20,21 sont calculés de manière à ce qu'un effort constant soit exercé sur
les poils au moment de la fermeture des pinces. Les poils saisis par les pinces sont
ensuite arrachés lors de la rotation du rouleau et évacués à l'extérieur de l'appareil.
[0067] Le rouleau rotatif 1 peut comporter un nombre plus ou moins important de modules
d'arrachage 2, le nombre de modules augmentant avec le diamètre du rouleau rotatif.
Ainsi, un rouleau rotatif 1 ayant un diamètre d'environ 19 mm peut recevoir six modules
d'arrachage, alors que pour un diamètre d'environ 23 mm, on peut en prévoir huit.
[0068] Avantageusement, les rainures des cames sont graissées afin de réduire le frottement
des ergots sur les parois de ces dernières.
[0069] D'autres variantes et modes de réalisation de l'invention peuvent être envisagés
sans sortir du cadre de ces revendications.
[0070] Dans une variante de l'invention, on peut envisager une construction de rouleau rotatif
comportant un arbre monobloc, sans comporter de came mobile, et monté fixe par rapport
au boîtier. Cet arbre monobloc serait alors muni de rainures sur toute sa circonférence,
les lames mobiles étant alors montées normalement fermées à l'encontre des ressorts
de rappel l'une par rapport à l'autre, le ressort des cames étant alors en mesure
de compenser l'usure des flancs des rainures des cames.
[0071] Dans une autre variante, les lames mobiles peuvent être montées fixes en leur position
éloignée par rapport aux lames fixes adjacentes qui, elles pourraient alors devenir
mobiles en étant actionnées en leur base pour effectuer le mouvement de translation
et venir s'appliquer alternativement contre une lame mobile adjacente.
1. Appareil à épiler comprenant un boîtier prévu pour être tenu à la main et contenant
un moteur électrique d'entraînement d'un rouleau rotatif (1) autour d'un arbre (7)
central, ce rouleau comportant une ou plusieurs rangées de pinces, chaque pince étant
formée de deux lames disposées côte à côte dans le sens longitudinal de l'arbre (7)
dont au moins l'une est une lame mobile (20), des moyens de commande qui impriment
auxdites lames un mouvement alternatif de translation l'une vers l'autre, les lames
de deux rangées consécutives étant décalées angulairement sur la périphérie du rouleau
rotatif, caractérisé en ce que deux lames mobiles (20) sont reliées en leur base par une entretoise (43) formant
ensemble une pièce monobloc mobile (44), qu'au moins deux pièces monobloc mobiles
(44) montées en parallèle font partie d'une même rangée du rouleau rotatif en étant
en partie décalées longitudinalement l'une par rapport à l'autre.
2. Appareil à épiler selon la revendication 1, caractérisé en ce que deux pièces monobloc mobiles (44) sont entraînées en un mouvement de translation
le long d'un axe médian commun.
3. Appareil à épiler selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdites pièces monobloc mobiles (44) sont supportées en coulissement à la périphérie
du rouleau rotatif.
4. Appareil à épiler selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdites lames mobiles (20) viennent en contact chacune avec une lame d'appui (21)
adjacente lors de leur mouvement alternatif.
5. Appareil à épiler selon la revendication 4, caractérisé en ce que deux lames d'appui (21) forment une pièce monobloc d'appui (51) en étant reliées
en leur base par une entretoise (50), au moins l'unes des lames d'appui (21) étant
située entre deux lames mobiles (20).
6. Appareil à épiler selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'une pièce monobloc d'appui (51) est comprise entre deux lames mobiles (20) de deux
pièces monobloc mobiles (44) adjacentes.
7. Appareil à épiler selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce que ladite pièce monobloc d'appui (51) est montée libre en translation par rapport à
une pièce monobloc mobile (44) adjacente.
8. Appareil à épiler selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque pièce monobloc mobile (44) est actionnée individuellement.
9. Appareil à épiler selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que deux pièces monobloc mobiles (44) et deux pièces monobloc d'appui (51) sont montées
dans une barrette (24) et forment un module d'arrachage (2).
10. Appareil à épiler selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs modules d'arrachage (2) périphériques entraînés en rotation
par une cage (10) autour de l'arbre (7) central, les pinces d'arrachage d'un module
étant décalées angulairement par rapport aux pinces d'arrachage du module suivant.
11. Appareil à épiler selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens de commande comprennent au moins une came cylindrique coaxiale audit
arbre (7) central présentant des rainures périphériques d'entraînement desdites lames
mobiles.
12. Appareil à épiler selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'au moins deux rainures de ladite came comportent des zones coudées orientées en sens
inverse l'une par rapport à l'autre.
13. Appareil à épiler selon l'une des revendications 11 ou 12, caractérisé en ce chaque rainure commande deux modules d'arrachage (2) diamétralement opposés et que
ladite came comporte plusieurs rainures décalées longitudinalement.
14. Appareil à épiler selon l'une des revendications 11 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte deux cames mobiles (34,34') de fermeture montées coulissantes à l'encontre
d'un ressort (37,37') dans des entailles (32,32') à l'intérieur de l'arbre (7) comportant
des rainures (35,35') qui se trouvent dans le prolongement des rainures (30,30') pratiquées
sur l'arbre (7).
1. An epilator device comprising a casing that is designed to be held in the hand and
that contains an electric motor for driving a rotary roller (1) about a central shaft
(7); said roller being provided with one or more rows of tweezers, each pair of tweezers
being formed by two blades disposed side-by-side in the longitudinal direction of
the shaft (7), at least one of which is a moving blade (20); and control means that
cause said blades to move in reciprocating translation towards and away from each
other, the blades of two consecutive rows being offset angularly over the periphery
of the rotary roller, said epilator device being characterized in that two moving blades (20) are interconnected at their bases via a spacer (43) and they
form a one-piece moving unit (44), and in that at least two one-piece moving units (44) mounted in parallel are part of the same
row of the rotary roller while being offset in part longitudinally relative to each
other.
2. An epilator device according to claim 1, characterized in that two one-piece moving units (44) are driven in a movement in translation along a common
middle axis.
3. An epilator device according to claim 1 or claim 2, characterized in that said one-piece moving units (44) are supported in sliding at the periphery of the
rotary roller.
4. An epilator device according to any preceding claim, characterized in that each of said moving blades (20) comes into contact with an adjacent abutment blade
(21) as it moves in its reciprocating motion.
5. An epilator device according to claim 4, characterized in that two abutment blades (21) form a one-piece abutment unit (51) by being interconnected
at their bases by a spacer (50), at least one of the abutment blades (21) being situated
between two moving blades (20).
6. An epilator device according to claim 5, characterized in that a one-piece abutment unit (51) lies between two moving blades (20) of two adjacent
one-piece moving units (44).
7. An epilator device according to claim 5 or claim 6, characterized in that said one-piece abutment unit (51) is mounted to be free to move in translation relative
to an adjacent one-piece moving unit (44).
8. An epilator device according to any preceding claim, characterized in that each one-piece moving unit (44) is actuated individually.
9. An epilator device according to any preceding claim, characterized in that two one-piece moving units (44) and two one-piece abutment units (51) are mounted
in a strip (24) and form a plucking module (2).
10. An epilator device according to claim 9, characterized in that it has a plurality of peripheral plucking modules (2) driven in rotation by a cage
(10) about the central shaft (7), the plucking tweezers of any one module being offset
angularly relative to the plucking tweezers of the following module.
11. An epilator device according to any preceding claim, characterized in that said control means comprise at least one cylindrical cam that is coaxial with said
central shaft (7) and that is provided with peripheral grooves for driving said moving
blades.
12. An epilator device according to claim 11, characterized in that at least two grooves of said cam have bend zones directed in opposite directions
relative to each other.
13. An epilator device according to claim 11 or claim 12, characterized in that each groove controls two diametrically opposite plucking modules (2), and in that said cam is provided with a plurality of longitudinally offset grooves.
14. An epilator device according to any one of claims 11 to 13, characterized in that it has two closure moving cams (34, 34') that are mounted to slide in opposition
to a spring (37, 37') in recesses (32, 32') inside the shaft (7), which closure cams
are provided with grooves (35, 35') that are in alignment with the grooves (30, 30')
provided on the shaft (7).
1. Epiliergerät mit einem Gehäuse, das dafür vorgesehen ist, in der Hand gehalten zu
werden, und einen Elektromotor zum Antreiben einer Drehwalze (1) enthält, die um eine
zentrale Welle (7) drehbar ist, wobei diese Walze eine Reihe oder mehrere Reihen von
Zangen aufweist, wobei jede Zange aus zwei in Längsrichtung der Welle (7) nebeneinander
angeordneten Lamellen gebildet ist, von welchen mindestens eine eine bewegliche Lamelle
(20) ist, und Steuermittel enthält, die den Lamellen eine translatorische Hin- und
Her-Bewegung zueinander erteilen, wobei die Lamellen zweier aufeinanderfolgender Reihen
am Umfang der Drehwalze winkelmäßig versetzt sind, dadurch gekennzeichnet, dass zwei bewegliche Lamellen (20) an ihrer Basis durch ein Zwischenteil (43) verbunden
sind und gemeinsam ein bewegliches einstückiges Teil (44) bilden, dass mindestens
zwei parallel angebrachte bewegliche einstückige Teile (44) zu derselben Reihe der
Drehwalze gehören, wobei sie teilweise längs zueinander versetzt sind.
2. Epiliergerät nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass zwei bewegliche einstückige Teile (44) in eine translatorische Bewegung entlang einer
gemeinsamen Mittelachse angetrieben sind.
3. Epiliergerät nach einem der Ansprüche 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, dass die beweglichen einstückigen Teile (44) am Umfang der Drehwalze gleitend getragen
sind.
4. Epiliergerät nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die beweglichen Lamellen (20) bei ihrer Hin- und Her-Bewegung jeweils mit einer angrenzenden
Stützlamelle (21) in Kontakt gelangen.
5. Epiliergerät nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, dass zwei Stützlamellen (21) ein einstückiges Stützteil (51) bilden, indem sie an ihrer
Basis durch ein Zwischenteil (50) verbunden sind, wobei mindestens eine der Stützlamellen
(21) zwischen zwei beweglichen Lamellen (20) angeordnet ist.
6. Epiliergerät nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass ein einstückiges Stützteil (51) zwischen zwei beweglichen Lamellen (20) von zwei
angrenzenden beweglichen einstückigen Teilen (44) eingeschlossen ist.
7. Epiliergerät nach einem der Ansprüche 5 oder 6, dadurch gekennzeichnet, dass das einstückige Stützteil (51) bezüglich eines angrenzenden beweglichen einstückigen
Teils (44) translatorisch frei gelagert ist.
8. Epiliergerät nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass jedes bewegliche einstückige Teil (44) individuell betätigt ist.
9. Epiliergerät nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass zwei bewegliche einstückige Teile (44) und zwei einstückige Stützteile (51) in einem
Steg (24) angebracht sind und ein Ausreißmodul (2) bilden.
10. Epiliergerät nach Anspruch 9, dadurch gekennzeichnet, dass es am Umfang mehrere Ausreißmodule (2) aufweist, die durch einen Käfig (10) um die
zentrale Welle (7) in Drehung versetzt sind, wobei die Ausreißzangen eines Moduls
bezüglich der Ausreißzangen des nächsten Moduls winkelmäßig versetzt sind.
11. Epiliergerät nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Steuermittel mindestens einen zur zentralen Welle (7) koaxialen zylindrischen
Nocken umfassen, der Umfangsrillen zum Mitnehmen der beweglichen Lamellen aufweist.
12. Epiliergerät nach Anspruch 11, dadurch gekennzeichnet, dass mindestens zwei Rillen des Nockens abgewinkelte Bereiche aufweisen, die in umgekehrter
Richtung zueinander ausgerichtet sind.
13. Epiliergerät nach einem der Ansprüche 11 oder 12, dadurch gekennzeichnet, dass jede Rille zwei diametral entgegengesetzte Ausreißmodule (2) steuert und dass der
Nocken mehrere längs versetzte Rillen aufweist.
14. Epiliergerät nach einem der Ansprüche 11 bis 13, dadurch gekennzeichnet, dass es zwei bewegliche Schließnocken (34, 34') aufweist, welche gegen eine Feder (37,
37') in Einschnitten (32, 32') innerhalb der Welle (7) gleitend angebracht sind und
Rillen (35, 35') aufweisen, die sich in Verlängerung der auf der Welle (7) ausgebildeten
Rillen (30, 30') befinden.