Domaine technique :
[0001] La présente invention concerne un moyen d'accès à un bassin rempli d'eau par exemple
un escalier pour une piscine privée ou collective, totalement ou partiellement enterrée
ou hors sol.
Technique antérieure :
[0002] L'escalier d'une piscine privée ou collective est couramment constitué d'une peau
d'épaisseur variable obtenue par moulage de matériaux plastiques, synthétiques ou
composites, et rigidifié par le dessous au moyen de remblai et/ou de parpaings superposés
ou non et scellés avec du mortier et/ou de chandelles en béton et/ou par des éléments
pré fabriqués. Les procédés de calage connus à ce jour nécessitent de travailler sous
l'escalier. Néanmoins, l'espace disponible pour accéder sous l'escalier est limité
par les dimensions de l'excavation réalisée dans le terrain naturel pour y installer
le bassin. Ces conditions de travail difficiles rendent les procédés de calage actuels
fastidieux à mettre en oeuvre pour un résultat qui n'est pas toujours fiable. En effet,
il est difficile de garantir que les parpaings soient bien calés sous les marches
de l'escalier et qu'il ne reste pas un jeu préjudiciable à la rigidité de l'escalier,
qui donne à cet escalier une sensation de mollesse et qui risque dans ce cas de fléchir,
de se déformer et de se fissurer au fur et à mesure de son utilisation.
[0003] Une autre solution de calage est décrite dans la publication
FR 2 852 045. Cette solution correspond au préambule de la revendication 1 et consiste en un escalier
formé d'un caisson préfabriqué soutenu par des piliers creux et pourvu d'ouvertures
arrières permettant de couler le matériau de scellement pour remplir les piliers et
le caisson. L'accès à ces ouvertures arrières n'est pas aisé et l'assurance que tous
les piliers soient correctement remplis pas garantie.
[0004] Les procédés de calage actuels ne sont donc pas satisfaisants.
Exposé de l'invention :
[0005] La présente invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un moyen d'accès
à un bassin rempli d'eau dont la mise en oeuvre du calage est grandement simplifiée,
tout en garantissant une fiabilité et une reproductibilité du calage pour une rigidité
optimale dudit moyen d'accès qui peut être un escalier, un toboggan, une échelle,
un plan incliné, etc.
[0006] Dans ce but, l'invention concerne un moyen d'accès du genre indiqué en préambule,
caractérisé en ce qu'il comporte au moins une ouverture fermée par un obturateur et
au moins un pilier de soutènement disposé en regard de cette ouverture, ce pilier
de soutènement étant constitué d'un élément de coffrage perdu et d'un matériau de
remplissage durcissable coulé dans l'élément de coffrage depuis l'extérieur du moyen
d'accès à travers cette ouverture, des moyens d'étanchéité étant disposés entre l'ouverture
et l'obturateur.
[0007] Il peut comporter au moins un renfort de flexion constitué d'un élément de coffrage
perdu additionnel disposé transversalement sous et contre le moyen d'accès et d'un
matériau de remplissage durcissable, ce renfort de flexion pouvant s'étendre entre
au moins deux piliers de soutènement.
[0008] Il peut aussi comporter des moyens de centrage agencés pour faciliter le positionnement
de l'élément de coffrage par rapport à l'ouverture, ces moyens de centrage pouvant
être formés d'au moins un tronc de cône inversé ou toute autre forme adéquate s'étendant
à l'intérieur de ladite ouverture.
[0009] L'ouverture peut comporter des moyens d'accrochage agencés pour recevoir au moins
des organes de scellement pour le pilier de soutènement.
[0010] De préférence, le moyen d'accès comporte plusieurs ouvertures associées à plusieurs
piliers de soutènement répartis en fonction des dimensions, de la géométrie et des
charges à répartir dudit moyen d'accès.
[0011] Chaque coffrage perdu peut également comporter au moins un orifice prévu à sa base
et agencé pour laisser s'écouler une partie du matériau de remplissage apte à former
une semelle pour le pilier de soutènement.
[0012] Ce moyen d'accès peut enfin comporter une source de lumière prévue dans l'obturateur
et/ou autour de l'ouverture. Il peut aussi comporter au moins une ouverture complémentaire
fermée par un obturateur et agencée pour autoriser l'accès à des parties techniques
du bassin disposées sous et/ou à l'arrière du moyen d'accès.
Description sommaire des dessins :
[0013] La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description suivante
d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins
annexés, dans lesquels :
- la figure 1 est une vue arrière en perspective d'un escalier calé selon l'invention,
- la figure 2 est une vue de dessus de l'escalier de la figure 1,
- la figure 3 est une vue en coupe de l'escalier de la figure 2 selon l'axe A,
- la figure 4 est une vue agrandie du détail B de la figure 3,
- la figure 5 est une vue agrandie du détail C de la figure 3, et
- la figure 6 est une vue similaire à la figure 4 d'une variante de réalisation.
Meilleure manière de réaliser l'invention :
[0014] En référence aux figures, le moyen d'accès à un bassin rempli d'eau selon l'invention
concerne notamment mais pas exclusivement un escalier 1 pour piscine privée ou collective,
partiellement ou totalement enterrée, ou hors sol. Ce moyen d'accès peut concerner
tout autre moyen d'accès tel qu'un toboggan, une échelle, un plan incliné appelé communément
"plage californienne", ou similaire, permettant d'entrer dans un bassin rempli d'eau
tel qu'une piscine, une baignoire de balnéothérapie, etc. qui peut être partiellement
ou totalement enterrée dans un terrain naturel. Cet escalier 1, comme les autres moyens
d'accès énumérés, est généralement constitué d'une pièce distincte, rapportée sur
la structure du bassin, formée d'une peau d'épaisseur variable et façonnée par moulage
de matières plastiques, synthétiques ou composites, cette technique de fabrication
autorisant des couleurs et des formes très variées contribuant à l'esthétique générale
de la piscine. Cet escalier 1 nécessite donc un calage fiable par rapport au sol 2
en vue d'assurer sa rigidité, sa stabilité et sa longévité.
[0015] Cet escalier 1 comporte, dans l'exemple représenté, quatre marches 10 et trois ouvertures
11, dont une ouverture 11 prévue dans la première marche 10 en partant du haut de
l'escalier 1 et positionnée dans l'axe de symétrie A de l'escalier 1 et deux ouvertures
11 prévues dans la deuxième marche 10 et positionnées symétriquement par rapport à
cet axe de symétrie A. Cet exemple n'est pas limitatif, l'invention s'étendant à tout
autre type d'escalier ou de moyen d'accès dont les ouvertures peuvent être placées
à d'autres endroits sans forcément respecter une symétrie.
[0016] Cet escalier 1 est soutenu par des piliers de soutènement 3, au nombre de trois,
disposés sous les ouvertures 11 et constitués chacun d'un élément de coffrage 30 perdu
s'étendant verticalement jusqu'au sol 2 et d'un matériau de remplissage durcissable
31. Le nombre de piliers de soutènement 3 et par conséquent des ouvertures 11 ainsi
que leur positionnement sont déterminés en fonction des dimensions et de la géométrie
de l'escalier, de sa hauteur donc de son porte-à-faux et des charges à répartir.
[0017] Cet escalier 1 est également complété par un renfort de flexion 4 constitué d'un
élément de coffrage 40 perdu additionnel disposé horizontalement sous l'escalier 1,
par exemple sous la deuxième marche 10 entre les deux piliers de soutènement 3, et
d'un matériau de remplissage durcissable 31. L'option d'ajouter un renfort de flexion
4, le nombre de renforts de flexion 4 ainsi que leur positionnement sont également
déterminés en fonction des dimensions et de la géométrie de l'escalier, de sa largeur
et de ses contraintes de flexion.
[0018] Dans l'exemple représenté, les ouvertures 11 ont une forme circulaire mais peuvent
avoir d'autres formes géométriques ou quelconques. Chaque ouverture 11 délimite un
premier diamètre intérieur, inférieur à la largeur de la marche 10, suivi d'un épaulement
délimitant un second diamètre intérieur légèrement plus petit que le premier et un
diamètre extérieur formant une zone d'emboîtement 18. L'épaulement définit un logement
14 en creux apte à recevoir un obturateur 12 pour assurer la continuité de la marche
10 sans rebord ni surépaisseur afin d'éviter les risques de chute ou de blessure.
Ces obturateurs 12 sont formés d'un disque dont l'épaisseur correspond à la hauteur
de l'épaulement, prolongé à l'arrière d'un rebord cylindrique, destiné à s'emboîter
soit librement, soit en force dans le logement 14. Des moyens d'étanchéité 13 sont
disposés dans ce logement 14 entre l'ouverture 11 et l'obturateur 12 pour éviter les
infiltrations d'eau, ces moyens d'étanchéité 13 étant constitués par exemple d'un
joint plat ou similaire et complétés, le cas échéant, d'un joint en silicone ou similaire
autour de l'obturateur 12 pour le rendre indémontable. Bien entendu, tout autre moyen
d'obturation et d'étanchéité peuvent convenir.
[0019] Ces ouvertures 11 peuvent également comporter des moyens de centrage 15 agencés pour
faciliter le positionnement de l'élément de coffrage 30 par rapport à l'ouverture
11 et également pour faciliter le coulage du matériau de remplissage 31. Ces moyens
de centrage 15 sont constitués par exemple d'un tronc de cône inversé ou de toute
autre forme adaptée s'étendant à l'intérieur de l'ouverture 11, vers le dessous de
l'escalier 1. Dans l'exemple représenté, ces moyens de centrage 15 font partie intégrante
de l'escalier 1, c'est-à-dire qu'ils sont moulés d'une seule pièce avec l'escalier
1. Ils peuvent aussi être constitués de pièces distinctes et rapportées par exemple
par emboîtement et présenter d'autres formes remplissant la même fonction. Ils comportent
des découpes 17 latérales pour favoriser le coulage du matériau de remplissage 31
jusqu'au plus près de l'ouverture 11, donc des marches 10 de l'escalier 1.
[0020] Les ouvertures 11 peuvent également être agencées pour recevoir des organes de scellement
32 par exemple sous la forme de crosses, de tiges, d'épingles ou similaires, métalliques,
destinés à assurer une liaison mécanique rigide entre le matériau de remplissage 31
du pilier de soutènement 3 et l'escalier 1. A cet effet, les ouvertures 11 comportent,
dans la paroi de leurs moyens de centrage 15, des moyens d'accrochage 16, sous la
forme par exemple d'orifices ou similaires, aptes à recevoir l'extrémité en crochet
desdits organes de scellement 32.
[0021] Ces ouvertures 11 peuvent comporter une source de lumière 5 pour agrémenter l'esthétique
du bassin notamment de nuit. Cette source de lumière peut être constituée d'un spot,
d'un ou de plusieurs diodes luminescentes, d'un tube néon ou similaire, montée dans
l'obturateur 12 et/ou autour de l'ouverture 11, et alimentée en très basse tension
par le dessous de l'escalier. Dans l'exemple de la figure 6, la source de lumière
est constituée d'un spot 5 monté dans l'obturateur 12. Dans ce cas, le tronc de cône
inversé des moyens de centrage 15 est prolongé au-delà du spot 5 et le matériau de
remplissage 31 est coulé dans le coffrage perdu 30 sensiblement jusqu'à la base de
ce tronc de cône.
[0022] Bien entendu, l'escalier 1 peut comporter des ouvertures 11 complémentaires associées
à des obturateurs 12 et à des moyens d'étanchéité 13, mais non prolongées par des
piliers de soutènement 3. Ces ouvertures 11 complémentaires (non représentées) sont
destinées à favoriser l'accès à des parties techniques du bassin disposées sous et/ou
à l'arrière de l'escalier 1, comme les buses de refoulement, les buses de balnéothérapie,
etc., traditionnellement très difficiles d'accès.
[0023] Les éléments de coffrage 30 et 40 permettent de créer les piliers de soutènement
3 et les renforts de flexion 4 si besoin. Au moins les éléments de coffrage 30 sont
prévus pour être accessibles depuis l'extérieur de l'escalier 1 à travers les ouvertures
11 dans le but de pouvoir couler le matériau de remplissage durcissable 31 facilement
et sans aucune contrainte liée aux difficultés d'accès comme dans les techniques traditionnelles.
[0024] Ces éléments de coffrage 30, 40 peuvent être constitués de pièces distinctes de l'escalier
1 ou, selon la faisabilité technique, de pièces intégrées à l'escalier 1 et moulées
en une seule pièce.
[0025] Dans l'exemple représenté, les éléments de coffrage 30 destinés aux piliers de soutènement
3 présentent une forme tubulaire rectiligne, ouverte à ses deux extrémités, de section
circulaire, dont le diamètre intérieur est complémentaire à la zone d'emboîtement
18 formée par l'ouverture 11. D'autres formes et d'autres sections peuvent également
convenir, l'essentiel étant que l'escalier 1 repose sur le matériau de remplissage
31, versé par les ouvertures 11, durci mis en forme par les éléments de coffrage 30.
La section des éléments de coffrage 30 n'est pas nécessairement identique à la forme
des ouvertures 11. Ces éléments de coffrage 30 peuvent présenter des nervures ou des
ondulations longitudinales formant des organes de renfort ayant pour fonction d'augmenter
la résistance à l'écrasement de ces éléments de coffrage 30.
[0026] Dans l'exemple représenté, l'élément de coffrage 40 destiné au renfort de flexion
4 présente une forme tubulaire rectiligne, ouverte à ses deux extrémités, de section
carrée, dont la largeur est légèrement inférieure au diamètre des éléments de coffrage
30. D'autres formes et d'autres sections peuvent également convenir. Il est prévu
pour être disposé transversalement sous et contre la deuxième marche 10 et pour s'emboîter
à ses extrémités dans les parois des deux éléments de coffrage 30 correspondants de
manière à être rempli simultanément par le matériau de remplissage durcissable 31
lors du remplissage de ces éléments de coffrage 30 à travers les ouvertures 10 correspondantes.
[0027] Ces éléments de coffrage 30, 40 peuvent être réalisés dans une matière choisie dans
le groupe comprenant le carton, les matériaux plastiques, synthétiques, composites,
métalliques ou similaires. Ils peuvent également être constitués de matériaux en feuilles
(feuillard, carton) mis en forme lors de la mise en oeuvre du calage. Le carton a
l'avantage d'être très économique, léger, facile à transporter et à manipuler, ainsi
qu'à couper à la longueur souhaitée en fonction de la géométrie du terrain.
[0028] Le matériau de remplissage durcissable 31 peut être à base de béton, de résine ou
similaire, renforcé ou non à l'aide de moyens de renfort 33, tels que des armatures
métalliques, fers à béton ou similaires, préalablement positionnés à l'intérieur desdits
éléments de coffrage 30, 40 et dont la fonction est d'améliorer la résistance au cisaillement
des piliers de soutènement 3 et du renfort de flexion 4.
[0029] Dans l'exemple représenté, les éléments de coffrage 30 comportent un ou plusieurs
orifices 34 prévus à leur base aptes à laisser s'écouler une partie du matériau de
remplissage durcissable 31 en direction d'un ou de plusieurs évidements 20 ménagés
dans le sol 2 afin de former une assise ou une semelle augmentant la surface d'appui
au sol des piliers de soutènement 3. Selon la configuration, la structure et la résistance
à la compression du sol 2, on peut prévoir une semelle s'étendant sur toute la surface
occupée par l'escalier 1, ou ne prévoir aucune assise.
Possibilités d'application industrielle :
[0030] L'escalier 1 pourvu de ses ouvertures 11 est amené sur le chantier et posé sur le
sol 2 représentant le fond de l'excavation destinée à recevoir un bassin tel qu'une
piscine et dans lequel on a pratiqué trois évidements 20. Avant la pose de l'escalier
1, on emboîte les trois éléments de coffrage 30, de longueur adaptée, à l'arrière
des ouvertures 11 sur les zones d'emboîtement 18, leur positionnement étant facilité
par les moyens de centrage 15. On emboîte également l'élément de coffrage 40 entre
les deux éléments de coffrage 30 de la deuxième marche 10. On pose l'escalier 1 sur
le sol 2, les éléments de coffrage 30 prenant appui au fond des évidements 20. De
l'extérieur de l'escalier 1 et à travers les ouvertures 11, on met en place dans les
éléments de coffrage 30 des armatures métalliques formant les moyens de renfort 33
et on accroche, si nécessaire, dans les orifices 16 des crosses formant les organes
de scellement 32, avant de couler le matériau de remplissage 31. On coule le matériau
de remplissage 31 depuis l'extérieur de l'escalier 1 et à travers les ouvertures 11,
le tronc de cône des moyens de centrage 15 formant un guide de remplissage. Lors de
cette opération, une partie du matériau de remplissage 31 s'échappe des orifices 34
pour remplir les évidements 20 et former l'assise des piliers de soutènement 3. Lors
du remplissage des éléments de coffrage 30 de la deuxième marche 10, une partie du
matériau de remplissage 31 comble simultanément l'élément de coffrage 40 transversal.
On remplit les éléments de coffrage 30 jusqu'aux marches 10, le matériau de remplissage
31 s'infiltrant autour des moyens de centrage 15 grâce aux découpes 17 ménagées dans
le tronc de cône, afin que l'escalier 1 soit entièrement supporté par les piliers
de soutènement 3 obtenus.
[0031] Après remplissage et/ou durcissement du matériau 31, on referme les ouvertures 11
au moyen des obturateurs 12 après avoir placé le joint plat formant les moyens d'étanchéité
13 dans le logement annulaire 14. On complète si besoin l'étanchéité de ces ouvertures
11 en comblant le jeu existant entre l'obturateur 12 et l'ouverture 11 par exemple
au moyen d'un joint de silicone injecté. On peut également combler le volume resté
libre sous l'escalier 1, entre les piliers de soutènement 3, au moyen de remblai ou
similaire pour éviter par exemple les risques d'affaissement du terrain.
[0032] Il ressort clairement de cette description que le moyen d'accès selon l'invention
permet de mettre en oeuvre une nouvelle technique de calage simple, rapide et fiable,
adaptée à tout type de moyen d'accès pour tout type de bassin, garantissant un calage
de qualité, sans jeu et conférant au moyen d'accès calé une grande rigidité, évitant
ainsi la sensation de mollesse rencontrée avec les procédés traditionnels et supprimant
tout risque de déplacement, de flexion et de fissuration.
[0033] La présente invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit mais s'étend
à toute modification et variante évidentes pour un homme du métier tout en restant
dans l'étendue de la protection définie dans les revendications annexées.
1. Moyen d'accès (1) à un bassin rempli d'eau, tel qu'une piscine, le moyen d'accès comportant
au moins une ouverture (11) et au moins un pilier de soutènement (3), ce pilier de
soutènement (3) étant constitué d'un élément de coffrage (30) perdu et d'un matériau
de remplissage (31) durcissable coulé dans ledit élément de coffrage (30) depuis l'extérieur
du moyen d'accès (1) à travers ladite ouverture (11), caractérisé en ce que ladite ouverture (12) est fermée par un obturateur (12) et ledit pilier de soutènement
(3) est disposé en regard de ladite ouverture (11).
2. Moyen d'accès selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un renfort de flexion (4) constitué d'un élément de coffrage
(40) perdu additionnel disposé transversalement sous et contre ledit moyen d'accès
(1) et d'un matériau de remplissage (31) durcissable.
3. Moyen d'accès selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'étanchéité (13) disposés entre ladite ouverture (11) et ledit
obturateur (12).
4. Moyen d'accès selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de centrage (15) agencés pour faciliter le positionnement dudit
élément de coffrage (30) par rapport à ladite ouverture (11).
5. Moyen d'accès selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de centrage (15) comportent au moins un tronc de cône inversé s'étendant
à l'intérieur de ladite ouverture (11).
6. Moyen d'accès selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite ouverture (11) comporte des moyens d'accrochage (16) agencés pour recevoir
au moins des organes de scellement (32) pour ledit pilier de soutènement (3).
7. Moyen d'accès selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs ouvertures (11) associées à plusieurs piliers de soutènement
(3) répartis en fonction des dimensions, de la géométrie et des charges à répartir
dudit moyen d'accès (1).
8. Moyen d'accès selon les revendications 2 et 7, caractérisé en ce que ledit renfort de flexion (4) s'étend transversalement entre au moins deux piliers
de soutènement (30).
9. Moyen d'accès selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit élément de coffrage (30) comporte au moins un orifice (34) prévu à sa base
et agencé pour laisser s'écouler une partie dudit matériau de remplissage (31) apte
à former une semelle pour ledit pilier de soutènement (3).
10. Moyen d'accès selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une source de lumière (5) prévue dans ledit obturateur (12) et/ou
autour de ladite ouverture (11).
11. Moyen d'accès selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une ouverture (11) complémentaire fermée par un obturateur (12)
et agencée pour autoriser l'accès à des parties techniques dudit bassin disposées
sous et/ou à l'arrière dudit moyen d'accès (1).
1. Means of access (1) to a pool filled with water, such as a swimming pool, the means
of access comprising at least one opening (11) and at least one supporting pillar
(3), this supporting pillar (3) being formed by a disposable formwork element (30)
and a hardenable filler material (31) poured into the said formwork element (30) from
outside the access means (1) through the said opening (11), characterised in that the said opening (12) is closed by a blank flange (12) and the said supporting pillar
(3) is disposed facing the said opening (11).
2. An access means according to Claim 1, characterised in that it comprises at least one flexible reinforcing piece (4) formed by an additional
disposable formwork element (40) disposed transversally beneath and against the said
access means (1) and by a hardenable filler material (31).
3. An access means according to Claim 1, characterised in that it comprises sealing means (13) disposed between the said opening (11) and the said
blind flange (12).
4. An access means according to Claim 1, characterised in that it comprises centring means (15) designed to facilitate the positioning of the said
formwork element (30) in relation to the said opening (11).
5. An access means according to Claim 4, characterised in that the said centring means (15) comprise at least one inverted truncated cone extending
inside the said opening (11).
6. An access means according to Claim 1, characterised in that the said opening (11) comprises hooking means (16) designed to receive at least fixing
elements (32) for the said supporting pillar (3).
7. An access means according to Claim 1, characterised in that it comprises several openings (11) associated with several supporting pillars (3)
distributed as a function of the dimensions, the geometry and the loads to be distributed
of the said access means (1).
8. An access means according to Claims 2 and 7, characterised in that the said flexible reinforcing piece (4) extends transversally between at least two
supporting pillars (30).
9. An access means according to Claim 1, characterised in that the said formwork element (30) comprises at least one orifice (34) provided at its
base and designed to allow the run-off of a part of the said filler material (31)
that is suitable for forming a base for the said supporting pillar (3).
10. An access means according to Claim 1, characterised in that it comprises at least one light source (5) provided in the said blind flange (12)
and/or around the said opening (11).
11. An access means according to Claim 1, characterised in that it comprises at least one complementary opening (11) closed by a blind flange (12)
and designed to allow access to the technical components of the said pool that are
disposed beneath and/or at the rear of the said access means (1).
1. Zutrittseinrichtung (1) zu einem mit Wasser gefüllten Becken wie zum Beispiel einem
Schwimmbad, die mindestens eine Öffnung (11) und mindestens einen Stützpfeiler (3)
aufweist, wobei der Stützpfeiler (3) aus einem Einwegverschalungselement (30) besteht,
welches aus einem aushärtbaren Füllwerkstoff (31) hergestellt ist, der von außerhalb
der Zutrittseinrichtung (1) über die Öffnung (11) in das Verschalungselement (30)
hineingegossen wird, dadurch gekennzeichnet, dass die Öffnung (12) durch einen Stopfen (12) verschlossen und der Stützpfeiler (3) gegenüber
der Öffnung (11) angeordnet ist.
2. Zutrittseinrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass sie mindestens eine Biegungsverstärkung (4) aufweist, die aus einem zusätzlichen
Einwegverschalungselement (40) besteht, welches quer und gegen die Zutrittseinrichtung
(1) positioniert ist und aus einem aushärtbaren Füllwerkstoff (31) besteht.
3. Zutrittseinrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass sie Abdichtungseinrichtungen (13) aufweist, die zwischen der Öffnung (11) und dem
Stopfen (12) angeordnet sind.
4. Zutrittseinrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass sie Zentrierungseinrichtungen (15) aufweist, die angeordnet sind, um die Positionierung
des Verschalungselementes (30) im Verhältnis zu der Öffnung (11) zu erleichtern.
5. Zutrittseinrichtung nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, dass die Zentrierungseinrichtungen (15) mindestens einen umgekehrten Kegelstumpf aufweisen,
der sich in das Innere der Öffnung (11) erstreckt.
6. Zutrittseinrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Öffnung (11) Einhängevorrichtungen (16) aufweist, die angeordnet sind, um mindestens
Vergusselemente (32) für den Stützpfeiler (3) aufzunehmen.
7. Zutrittseinrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass sie mehrere Öffnungen (11) aufweist, die mehreren Stützpfeilern (3) zugeordnet sind,
die in Abhängigkeit von den Abmessungen, der Geometrie und den aufzuteilenden Lasten
der Zutrittseinrichtung (1) verteilt sind.
8. Zutrittseinrichtung nach den Ansprüchen 2 und 7, dadurch gekennzeichnet, dass dass sich die Biegungsverstärkung (4) quer zwischen mindestens zwei Stützpfeilern
(30) erstreckt.
9. Zutrittseinrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass das Verschalungselement (30) mindestens eine Öffnung (34) aufweist, die in seiner
Basis vorgesehen und angeordnet ist, um einen Teil des Füllwerkstoffes (31) hineinlaufen
zu lassen, damit er in der Lage ist, ein Fundament für den Stützpfeiler (3) auszubilden.
10. Zutrittseinrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass sie mindestens eine Lichtquelle (5) aufweist, die in dem Stopfen (12) und/oder um
die Öffnung (11) herum vorgesehen ist.
11. Zutrittseinrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass sie mindestens eine durch einen Stopfen (12) verschlossene komplementäre Öffnung
(11) aufweist, die angeordnet ist, um den Zutritt zu den technischen Teilen des Beckens
zu ermöglichen, die unter und/oder hinter der Zutrittseinrichtung (1) angeordnet sind.