[0001] L'invention se rapporte au domaine des ensembles pour la pratique d'un sport de glisse
ou de roulage. Plus précisément, l'invention a trait à un dispositif d'accueil d'un
pied ou d'une chaussure, ainsi qu'à une planche de glisse ou de roulage prévue pour
recevoir le dispositif.
[0002] Des ensembles sont utilisés pour la pratique du surf sur neige ou snowboard, du ski
sur neige ou sur eau, de la raquette à neige, de la planche à roues, ou autre.
[0003] D'une manière générale, chaque dispositif d'un ensemble influence la conduite de
la planche, car il transmet des impulsions de conduite ou des informations sensorielles
entre le pied ou la chaussure et la planche. C'est pourquoi le dispositif doit présenter
des caractéristiques déterminées. Par exemple, le dispositif d'accueil doit être solidarisé
à la planche à l'endroit voulu, et transmettre les impulsions de conduite ou les informations
sensorielles avec fidélité.
[0004] Dans le domaine du snowboard, il est connu de retenir les deux pieds d'un utilisateur
sur une même planche. Les dispositifs d'accueil sont disposés pour que les pieds soient
orientés selon une direction transversale de la planche. Ainsi les orteils sont situés
au niveau d'un bord de la planche, tandis que les talons sont au niveau du bord opposé.
[0005] Afin de tenir compte des caractéristiques propres à chaque utilisateur, comme la
taille, le poids, la pointure, ou encore le niveau ou le style de conduite, il est
généralement prévu d'ajuster la position des pieds par rapport à la planche. Cela
implique en pratique un réglage de la position des dispositifs d'accueil sur la planche.
[0006] Traditionnellement un dispositif d'accueil, ou de retenue, comprend une embase prévue
pour venir entre la chaussure et la planche. L'embase est percée par un orifice circulaire
qui accueille un disque de retenue. L'embase et le disque présentent des dentures
complémentaires, pour un ajustement angulaire de l'une par rapport à l'autre. Le disque
présente des fentes parallèles, prévues pour laisser passer des vis de fixation à
la planche. Les fentes du disque permettent de déplacer celui-ci relativement à la
planche, quand les vis sont desserrées. En conséquence la position du dispositif d'accueil
peut être ajustée par rapport à la planche, d'une part sur une plage correspondant
à la longueur des fentes, d'autre part en rotation comme on l'a vu.
[0007] En complément la planche présente une ou plusieurs rangées de trous filetés, destinés
à accueillir les vis de retenue des dispositifs. Les rangées sont orientées selon
la longueur de la planche. En sélectionnant des trous des rangées, la position de
chaque dispositif est ajustée selon la longueur.
[0008] Au final il est possible d'ajuster la position de chaque dispositif, par rapport
à la planche, en direction longitudinale, en direction transversale, c'est-à-dire
en translation, et aussi en rotation.
[0009] Cependant, on observe que cet ajustement à des limites. En effet, les écarts entre
les trous filetés correspondent à différentes positions espacées longitudinalement
sur la planche. Par rapport à chaque position les fentes autorisent un déplacement
complémentaire, lequel aide à affiner le positionnement. Néanmoins l'affinement se
fait seulement dans le sens des fentes du disque ; il se fait par exemple selon la
longueur de la planche, ou transversalement. Certaines positions ne peuvent être obtenues,
parce qu'il n'est pas possible d'ajuster selon deux directions conjuguées. Ainsi un
ajustement oblique ne peut être obtenu.
[0010] De plus il n'est pas possible d'affiner la position angulaire du dispositif au-delà
d'une certaine limite, laquelle correspond au pas des dentures de l'embase et du disque.
Le pas ne peut être trop réduit, car il faut garantir la transmission d'efforts de
conduite entre l'embase et le disque.
[0011] Il apparaît donc que les possibilités de réglage sont limitées, aussi bien en translation
qu'en rotation. Les limitations s'observent aussi bien en terme d'amplitude, qu'en
terme de quantité. En fait, le nombre de positions possibles est limité.
[0012] De plus l'ajustement de la position d'un dispositif est souvent long et fastidieux,
d'une part parce qu'il faut démonter et remonter les vis, mais aussi trouver la bonne
position de l'embase par rapport au disque.
[0013] Il apparaît encore que la transmission des impulsions de conduite, ou le passage
des informations sensorielles, se fait de manière imparfaite. En effet les impulsions
ou les informations transitent par les orteils ou les talons, lesquels sont éloignés
des vis d'attache du disque. Ce phénomène se produit notamment lors d'une prise de
carre. Un dispositif d'accueil peut ainsi être le siège de déformations parasites.
[0014] Par rapport à cela l'invention a pour but d'améliorer les dispositifs de retenue
et les ensembles connus. Ainsi l'invention veut offrir plus d'amplitude pour le réglage
de la position d'un dispositif d'accueil sur une planche. L'invention veut aussi accroître
le nombre d'emplacements que l'on peut choisir pour solidariser le dispositif à la
planche. L'invention souhaite également rendre le réglage de position plus simple,
et plus rapide. L'invention cherche encore à faciliter la transmission d'impulsions
de conduite, ou le passage d'informations sensorielles, entre le pied ou la chaussure
et la planche.
[0015] Pour ce faire l'invention propose un ensemble prévu pour la pratique d'un sport de
glisse ou de roulage, l'ensemble comprenant un dispositif d'accueil d'un pied ou d'une
chaussure ainsi qu'une planche, le dispositif d'accueil comprenant une partie longitudinale
latérale qui s'étend depuis une première extrémité jusqu'à une deuxième extrémité,
ainsi qu'une partie longitudinale médiale qui s'étend depuis une première extrémité
jusqu'à une deuxième extrémité, les parties longitudinales étant prévues pour être
fixées à la planche.
[0016] L'ensemble selon l'invention est caractérisé par le fait que la partie longitudinale
latérale présente une première fente vers la première extrémité, ainsi qu'une deuxième
fente vers la deuxième extrémité, et par le fait que la partie longitudinale médiale
présente une première fente vers la première extrémité, ainsi qu'une deuxième fente
vers la deuxième extrémité, les fentes étant prévues pour le passage d'organes de
fixation du dispositif d'accueil à la planche, chaque organe étant prévu pour coopérer
avec la planche.
[0017] Bien entendu chaque fente accueille un organe tel qu'une vis pour la solidarisation
du dispositif d'accueil à la planche.
[0018] La localisation des fentes permet, par rapport à un dispositif de l'art antérieur,
d'éloigner les vis d'une zone centrale du dispositif. Cela rapproche les vis de retenue
des bords de la planche. De plus chaque vis serre directement une partie latérale
ou médiale du dispositif, c'est-à-dire sans passer par l'intermédiaire d'un disque.
En effet le dispositif selon l'invention ne comprend pas de disque de retenue. Tout
cela facilite la transmission d'impulsions de conduite, ou le passage d'informations
sensorielles, entre un pied ou une chaussure et la planche. Un avantage qui en découle
est une plus grande précision de conduite.
[0019] La localisation excentrée des fentes, et donc des organes ou vis de retenue, et par
corollaire l'absence de disque de retenue, ou de pièce intermédiaire, facilite et
simplifie les manipulations pour les réglages de positions. Cela induit notamment
des gains de temps.
[0020] Etant donné leur localisation, les fentes du dispositif selon l'invention peuvent
être plus longues que celles de disques selon l'art antérieur. Il s'ensuit une plus
grande amplitude pour les réglages de position. Cela permet avantageusement une meilleure
adaptation aux caractéristiques de l'utilisateur.
[0021] Dans tous les cas un dispositif d'accueil selon l'invention peut être solidarisé
à la planche par des vis, lesquelles coopèrent avec des trous filetés. Cependant il
peut être prévu que la planche soit munie de glissières qui guident des écrous. Bien
entendu les vis sont alors vissées dans ces écrous, ce qui leur apporte une liberté
de mise en place supplémentaire. Avant son serrage, chaque vis peut glisser dans la
fente du dispositif d'accueil ainsi que le long de la glissière. Cette disposition
accroît le nombre d'emplacements possibles pour solidariser un dispositif à la planche.
Là encore l'adaptation aux caractéristiques de l'utilisateur est améliorée.
[0022] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide
de la description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, selon des
formes de réalisation non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et
dans lequel :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un ensemble comprenant un dispositif d'accueil
selon une première forme de réalisation de l'invention,
- la figure 2 est une coupe selon II-II de la figure 1,
- la figure 3 est une vue schématique partielle de dessus du dispositif d'accueil,
- la figure 4 est une vue en perspective d'une planche de l'ensemble,
- la figure 5 est une vue schématique par dessus de l'ensemble, montrant le dispositif
d'accueil dans une première position sur la planche,
- la figure 6 est similaire à la figure 5, pour une deuxième position du dispositif
d'accueil sur la planche,
- la figure 7 est une vue par dessus d'un coussin du dispositif d'accueil,
- la figure 8 est une coupe similaire à la figure 2, selon une deuxième forme de réalisation
de l'invention,
- la figure 9 est une coupe similaire à la figure 2, selon une troisième forme de réalisation
de l'invention.
[0023] Bien que les formes de réalisation décrites après se rapportent plutôt au domaine
du snowboard, il doit être compris qu'elles s'appliquent aussi à d'autres domaines
comme évoqué avant.
[0024] La première forme est présentée à l'aide des figures 1 à 7.
[0025] Comme on le voit sur la figure 1 un ensemble 1, prévu pour la pratique du snowboard,
comprend un dispositif d'accueil temporaire 2, sur une planche 3, d'une chaussure
non représentée. Le dispositif d'accueil 2 fait partie d'une fixation de snowboard.
[0026] D'une manière générale le dispositif d'accueil 2 s'étend longitudinalement, selon
une direction Lo, depuis un avant 4 jusqu'à un arrière 5, et transversalement d'un
premier côté, ou côté latéral 6, jusqu'à un deuxième côté, ou côté médial 7. Encore
le dispositif d'accueil 2 présente un dessous 8, prévu pour venir au-dessus de la
planche 3, opposé à un dessus 9. Bien entendu la chaussure est destinée à être accueillie
sur le dessus 9, entre les côtés 6, 7, dans une zone d'accueil 10.
[0027] Le dispositif d'accueil 2 comprend une partie longitudinale latérale 15 qui s'étend
depuis une première extrémité 16, ou extrémité avant, jusqu'à une deuxième extrémité
17, ou extrémité arrière. La partie longitudinale latérale 15 est prévue pour longer
une portion latérale de la chaussure. Par analogie le dispositif 2 comprend une partie
longitudinale médiale 18 qui s'étend depuis une première extrémité 19, ou extrémité
avant, jusqu'à une deuxième extrémité 20, ou extrémité arrière. La partie longitudinale
médiale 18 est prévue pour longer une portion médiale de la chaussure.
[0028] Comme on l'observe mieux sur la figure 2, chaque partie longitudinale 15, 18 est
prévue pour prendre appui sur la planche 3. Si selon la première forme de réalisation
l'appui est direct, il pourrait alternativement être prévu un appui indirect par exemple
par l'intermédiaire d'une plaque.
[0029] Selon la première forme de réalisation de l'invention, et ce de manière non limitative,
la partie longitudinale latérale 15 comprend un socle latéral 21 relié à un flasque
latéral 22. Le socle 21 présente un dessous 23 opposé à un dessus 24. Le dessous 23
du socle 21 forme en partie le dessous 8 du dispositif d'accueil. Le flasque 22 s'élève
depuis le dessus 24 du socle 21. La section transversale de la partie longitudinale
15 présente la forme d'une équerre, dont la disposition place le flasque 22 du côté
de la zone d'accueil 10. C'est donc le flasque 22 qui longe la chaussure. Autrement
dit le socle 21 s'éloigne de la zone d'accueil 10, par rapport au flasque 22.
[0030] Par analogie la partie longitudinale médiale 18 comprend un socle médial 31 relié
à un flasque médial 32. Le socle 31 présente un dessous 33 opposé à un dessus 34.
Le dessous 33 du socle 31 forme lui aussi en partie le dessous 8 du dispositif d'accueil
2. Le flasque 32 s'élève depuis le dessus 34 du socle 21. Là encore la section transversale
de la partie longitudinale 18 présente la forme d'une équerre, dont la disposition
place le flasque 32 du côté de la zone d'accueil 10. C'est donc le flasque 32 qui
longe la chaussure. Autrement dit le socle 31 s'éloigne de la zone d'accueil 10, par
rapport au flasque 32.
[0031] On verra par la suite que les parties longitudinales latérale 15 et médiale 18 sont
prévues pour être fixées à la planche 3.
[0032] Dans l'attente il est expliqué, à l'aide des figures 1 et 2, comment la chaussure
est retenue de manière réversible dans la zone d'accueil 10.
[0033] Comme il est bien connu de l'homme du métier, le dispositif d'accueil 2 comprend
un premier lien 41, ou lien avant, ainsi qu'un deuxième lien 42, ou lien arrière,
prévus pour retenir la chaussure dans la zone d'accueil. A cet effet chacun des liens
41, 42 s'étend entre la partie longitudinale latérale 15 et la partie longitudinale
médiale 18. Bien entendu ce nombre de liens n'est pas obligatoire, et il peut à la
place être prévu un seul ou plus de deux liens.
[0034] Le premier lien 41 comprend notamment une portion latérale 43, une portion médiale
44, et un mécanisme de serrage réversible 45. Ce dernier est par exemple muni d'un
levier de serrage 46 et d'un bouton de desserrage 47. Ainsi le lien 41 peut être serré
ou desserré à volonté, voire même être complètement ouvert. La portion latérale 43
est reliée à la partie longitudinale 15, particulièrement au flasque 22, par une articulation
d'axe 48. Dans le même esprit la portion médiale 44 est reliée à la partie longitudinale
18, au flasque 32, par une articulation d'axe 49. Cela permet au premier lien 41 de
mieux se plaquer contre la tige de la chaussure pendant le serrage, ou au contraire
de mieux se libérer pour le chaussage ou le déchaussage.
[0035] Par analogie le deuxième lien 42 comprend lui aussi une portion latérale 53, une
portion médiale 54, et un mécanisme de serrage réversible 55. Le dernier est par exemple
muni d'un levier de serrage 56 et d'un bouton de desserrage 57. Ainsi le lien 42 peut
être serré, desserré,
ou ouvert. La portion latérale 53 est reliée à la partie longitudinale 15 par une
articulation d'axe 58, et la portion médiale 54 est reliée à la partie longitudinale
18 par une articulation d'axe 59. Cela permet au deuxième lien 42, c'est selon, de
se plaquer ou de se libérer par rapport à la chaussure.
[0036] En complément le dispositif d'accueil 2 comprend un élément d'appui arrière 60, prévu
pour supporter le bas, de jambe de l'utilisateur lors d'appuis arrière. L'élément
d'appui 60 est relié à la fois à la partie longitudinale latérale 15, par exemple
par une articulation latérale 61, et à la partie longitudinale médiale 18, par exemple
par une articulation médiale 62. Cette disposition permet notamment un basculement
vers l'avant pour réduire l'encombrement lors du rangement. L'élément d'appui arrière
60 contribue aussi à la cohésion du dispositif 2, car il relie l'une à l'autre les
parties longitudinales 15, 18.
[0037] Par ailleurs il est prévu une butée 63 pour limiter vers l'arrière le débattement
de l'élément d'appui 60. La butée 63 comprend un lien 64 qui est attaché à la partie
longitudinale latérale 15 et à la partie longitudinale médiale 18, et qui contourne
l'élément d'appui 60. Il s'agit en quelque sorte d'une retenue par hauban. Alternativement,
la butée pourrait comprendre un socle fixé de manière réglable sur l'élément d'appui
60.
[0038] Le dispositif d'accueil 2 comprend encore un coussin 70 prévu pour recevoir la semelle
de la chaussure. Le coussin s'étend en longueur, selon la direction longitudinale
20 du dispositif, d'une extrémité avant 71 jusqu'à une extrémité arrière 72, et en
largeur depuis un bord latéral 73 jusqu'à un bord médial 74. En épaisseur le coussin
70 présente un dessous 75 opposé à un dessus 76. Bien entendu le dessous 75 vient
en regard de la planche 3, et le dessus 76 accueille la semelle de la chaussure. On
remarque que l'extrémité avant 71 fait partie de l'avant 4 du dispositif 2, et que
par analogie l'extrémité arrière 72 fait partie de l'arrière 5 du dispositif. Dans
le même esprit le dessous 75 fait partie du dessous 8 du dispositif 2, ensemble avec
les dessous 23, 33 des socles 21, 31 des parties longitudinales 15, 18.
[0039] On verra par la suite que les bords latéral 73 et médial 74 du coussin 70 sont solidarisés
de manière amovible, respectivement, aux parties longitudinales latérale 15 et médiale
18 du dispositif 2.
[0040] Selon l'invention, comme on le voit notamment sur la figure 3, la partie longitudinale
latérale 15 présente une première fente latérale 81 vers la première extrémité 16,
ainsi qu'une deuxième fente latérale 82 vers la deuxième extrémité 17. La partie longitudinale
médiale 18 présente une première fente médiale 83 vers la première extrémité 19, ainsi
qu'une deuxième fente médiale 84 vers la deuxième extrémité 20. Les fentes 81, 82,
83, 84 sont prévues pour le passage d'organes de fixation 85 du dispositif d'accueil
2 à la planche 3, chaque organe 85 étant prévu pour coopérer avec la planche.
[0041] De préférence, comme on le verra mieux par la suite, chaque organe 85 comprend une
vis de même référence. Lorsqu'une vis 85 n'est pas serrée, elle peut coulisser dans
la fente qu'elle traverse. En conséquence la position du dispositif d'accueil 2 est
ajustable par glissement sur la planche. L'ajustement est continu, ce qui amène une
grande précision de mise en place.
[0042] De manière générale les fentes 81, 82 et 83, 84 sont ménagées respectivement dans
les socles latéral 21 et médial 31 des parties longitudinales 15, 18. Ainsi les fentes
81, 82, 83, 84 sont plus éloignées de la zone d'accueil 10 que ne le sont les flasques
22, 32. On comprendra mieux par la suite que cette disposition permet, entre autres,
une meilleure transmission des impulsions de conduite ou des informations sensorielles.
[0043] De manière plus détaillée, la première fente latérale 81 s'étend d'un premier bout
91 à un deuxième bout 92. Depuis le premier bout 91 jusqu'au deuxième, la fente 81
présente un premier tronçon 93 prolongé par un deuxième tronçon 94. Les tronçons 93,
94 confèrent à la fente 81 l'aspect général d'un croissant, dont le ou les centres
de courbure sont situés dans un sens de rapprochement ou de franchissement du flasque
latéral 22. On peut dire aussi que la première fente latérale 81 est incurvée. Au
sens large, la fente 81 présente une forme générale courbe. Cette fente peut comprendre
une suite de tronçons courbes avec des courbures identiques ou différentes, ou bien
une suite de tronçons droits qui forment des angles entre-eux, ou encore une combinaison
de tronçons courbes et droits. La première fente 81 est aussi située au niveau du
premier lien 41, plus précisément au niveau de l'articulation 48.
[0044] Selon la même philosophie, la deuxième fente latérale 82 s'étend d'un premier bout
95 à un deuxième bout 96. La deuxième fente 82 est légèrement incurvée, avec un ou
plusieurs centres de courbure situés dans un sens de rapprochement ou de franchissement
du flasque latéral 22. On peut néanmoins alternativement prévoir que la deuxième fente
82 soit droite. La deuxième fente 82 est située au niveau du deuxième lien 42, plus
précisément au niveau de l'articulation 58.
[0045] La première fente médiale 83 s'étend d'un premier bout 101 à un deuxième bout 102.
La première fente 83 est légèrement incurvée, avec un ou plusieurs centres de courbure
situés dans un sens de rapprochement ou de franchissement du flasque médial 32. Là
encore on peut prévoir que la première fente 83 soit droite. La première fente 83
est située au niveau du premier lien 41, plus précisément au niveau de l'articulation
49.
[0046] La deuxième fente médiale 84, quant à elle, s'étend d'un premier bout 103 à un deuxième
bout 104. La deuxième fente 84 est elle aussi incurvée, avec un ou plusieurs centres
de courbure situés dans un sens de rapprochement ou de franchissement du flasque médial
32. On peut à nouveau prévoir que la deuxième fente 84 soit droite. La deuxième fente
84 est située au niveau du deuxième lien 42, plus précisément au niveau de l'articulation
59.
[0047] Ainsi au final chaque fente est à la hauteur d'un lien. On remarque toutefois que
pour le lien avant, ou premier lien 41, la première fente latérale 81 est plus en
avant que la première fente médiale 83. On observe aussi que pour le lien arrière,
ou deuxième lien 42, la deuxième fente latérale 82 est plus en avant que la deuxième
fente médiale 84. Ainsi la disposition des fentes 81 à 84 est non-symétrique transversalement,
c'est-à-dire par rapport à la direction longitudinale Lo. En d'autres termes, les
fentes latérales 81, 82 et médiales 83, 84 ne sont respectivement pas en regard les
unes des autres transversalement. On verra après que cette disposition permet une
mise en place plus facile du dispositif 2 sur la planche.
[0048] En remarque complémentaire on précise que chaque fente 81, 82, 83, 84 présente ou
peut présenter des rayons de courbure à ses extrémités.
[0049] En tout état de cause au moins une fente 81, 82, 83, 84 est incurvée. Le sens du
mot "incurvé" est considéré de manière large, pour concerner une succession de tronçons
courbes,
ou de tronçons droits, ou une combinaison de tronçons courbes et droits.
[0050] Nous allons maintenant expliquer comment la solidarisation du dispositif d'accueil
2 à la planche 3 se fait.
[0051] Selon la première forme de réalisation, comme on l'observe notamment sur la figure
4, la planche 3 présente une longueur mesurée selon une direction longitudinale entre
une première extrémité 112 et une deuxième extrémité 113. La direction longitudinale
est repérée à l'aide de l'axe longitudinal central L1. Les première 112 et deuxième
113 extrémités sont chacune arrondie, mais elles pourraient alternativement présenter
une forme différente comme celle d'une pointe, ou d'une nageoire. La planche 1 présente
également une largeur mesurée selon une direction transversale W1 entre un premier
bord latéral 114 et un deuxième bord latéral 115, ainsi qu'une hauteur mesurée entre
un dessous ou face de glisse 116 et un dessus ou face d'accueil 117.
[0052] Bien entendu la direction transversale W1 est perpendiculaire à la direction longitudinale,
et est parallèle à la face de glisse 6.
[0053] La planche 3 présente également, de la première extrémité 112 à la deuxième extrémité
113, une première zone d'extrémité 118, une première ligne de contact W2, une zone
centrale 119, une deuxième ligne de contact W3, et une deuxième zone d'extrémité 120.
La zone centrale 119 comprend elle-même successivement, entre les lignes de contact
W2, W3, une première zone intermédiaire 125, une première zone de retenue 126, une
deuxième zone intermédiaire 127, une deuxième zone de retenue 128, et une troisième
zone intermédiaire 129. On remarque que les zones d'extrémité 118, intermédiaire 125,
de retenue 126, intermédiaire 127, de retenue 128, intermédiaire 129, et d'extrémité
120, se succèdent longitudinalement.
[0054] Chacune des lignes de contact W2, W3 est une ligne, sensiblement transversale de
la planche 3, au niveau de laquelle la face de glisse 116 touche une surface plane
quand la planche 3 repose sur la surface sans influence extérieure.
[0055] L'aspect général de la planche 3 est celui d'une plaque allongée. Selon la forme
de réalisation représentée, le dessous 116 est légèrement concave entre les lignes
de contact W2, W3. Il 116 présente un creux ou arrondi intérieur qui s'étend le long
de la zone centrale 119, sensiblement de la première 125 à la troisième 129 zone intermédiaire.
Dans la forme de réalisation représentée, l'arrondi présente une géométrie régulière.
Le dessus 117 quant à lui présente deux légères proéminences réalisées par des épaisseurs
plus grandes dans les zones de retenue 126, 128. Aussi, la planche 3 est légèrement
réduite en largeur entre les bords 114, 115 au niveau de la deuxième zone intermédiaire
127.
[0056] La hauteur de la planche 3 est visualisée en coupe sur la figure 2.
[0057] De la face de glisse 116 à la face d'accueil 117, la planche 3 présente une semelle
131, un premier renfort 132, un noyau 133, un deuxième renfort 134, et une couche
de protection 135.
[0058] Selon le type de planche le nombre de renforts peut être modifié et être inférieur
ou supérieur à deux. Chaque renfort 132, 134 s'étend parallèlement au dessous 116
ou au dessus 117. La planche 3 peut ne comprendre aucune couche de protection.
[0059] La semelle 131 est fabriquée par exemple avec une matière plastique contenant du
polyéthylène. La couche de protection 135 est fabriquée par exemple avec une matière
plastique contenant un acétyle-butadiène-styrène.
[0060] Selon la première forme de réalisation, chacun des renforts 132, 134 comprend des
fibres imprégnées d'une résine. Les fibres peuvent être faites avec tout matériau,
ou avec tout mélange de matériaux, tels que du verre, du carbone, de l'aramide, du
métal ou autre. Le noyau 133 comprend par exemple du bois, une mousse d'une matière
synthétique, ou tout autre matériau.
[0061] Les renforts 132, 134 forment un panneau sandwich qui s'étend selon au moins 50%
de la surface de la planche, et de préférence sensiblement selon la totalité de la
surface.
[0062] La planche 1 comprend encore un premier longeron latéral 140 situé au niveau du premier
bord latéral 114, ainsi qu'un deuxième longeron latéral 141 situé au niveau du deuxième
bord latéral 115. Cela confère à la planche une structure de type caisson. Un longeron
140, 141 comprend par exemple une matière synthétique, telle qu'un acétyle-butadiène-styrène.
Bien entendu, toute autre structure peut être prévue.
[0063] Chaque zone de retenue 126, 128 est prévue pour recevoir un dispositif d'accueil
2. Comme on le comprend notamment à l'aide des figures 2 et 4, chaque zone de retenue
126, 128 est munie à cet effet de glissières 150. Etant donné que ces dernières sont
toutes identiques, ou similaires, une seule est décrite ci-après. En référence plus
particulièrement à la figure 2 on observe qu'une glissière 150, logée dans la structure
de la planche et conçue pour déboucher vers le dessus 117 de cette dernière, comprend
une portion creuse étroite 151 prolongée par une portion creuse élargie 152. La disposition
des portions 151, 152 confère à la glissière 150 une section en forme de Té. Bien
entendu les portions communiquent l'une avec l'autre. La glissière 150 est disposée
de façon que la portion étroite 151 débouche à la surface de la planche 3, c'est-à-dire
du côté de la face d'accueil 117. La portion élargie 152, quant à elle, est logée
dans la structure de la planche. Par exemple la portion élargie 152 prend place dans
le noyau 133, et contre le premier renfort 132.
[0064] La glissière 150 est par exemple réalisée à partir d'une matière extrudée, telle
que de l'aluminium.
[0065] Dans le sens de la longueur la glissière 150 s'étend depuis une première extrémité
153 jusqu'à une deuxième extrémité 154. Cette dernière 154 débouche sur une entrée
155 au moins aussi large que la portion élargie 152. Cela permet l'introduction dans
la portion élargie d'un écrou 156. L'organe de fixation, ou vis 85, traverse une fente
81, 82, 83, 84 du dispositif d'accueil 2, puis la portion étroite 151 de la glissière
150, pour se visser dans l'écrou 156 contenu dans la portion élargie 152. En conséquence
un serrage de la vis 85 permet d'immobiliser le dispositif d'accueil 2 par rapport
à la planche 3, tandis qu'un desserrage le laisse libre de glisser parallèlement à
la planche.
[0066] Pour faciliter ce fonctionnement, il est prévu que la largeur de la portion étroite
151 soit égale ou légèrement supérieure au diamètre du corps 157 de la vis 85. Il
est aussi prévu que la largeur de la portion large 152 soit égale ou légèrement supérieure
au diamètre actif de l'écrou 156. Cela empêche l'écrou de tourner quand on actionne
la vis, tout en permettant un déplacement longitudinal quand la vis est desserrée.
[0067] On remarque que la vis 85 comprend une tête 158 mise en forme pour être actionnée
avec un outil. Il peut néanmoins alternativement être prévu que la tête 158 présente
une forme qui peut être actionnée à la main. Par exemple une forme dite "papillon".
[0068] Il peut encore alternativement être prévu une autre structure pour l'organe de fixation
85. Ce dernier peut comprendre le corps fileté 157, et une came articulée sur le corps
à la place de la tête 158. Ainsi après avoir vissé le corps 157 sans vraiment serrer,
l'action de la came réalise le serrage. De préférence la came est actionnée à la main,
ce qui en définitive amène à un réglage de position du dispositif sans outil.
[0069] En complément on précise que la première zone de retenue 126 de la planche 3 comprend
deux glissières 150, et que la deuxième zone de retenue 128 comprend elle aussi deux
glissières 150. Dans chaque zone 126, 128 les glissières 150 sont parallèles entre-elles.
Elles sont espacées transversalement d'une distance comprise entre 50 et 220 mm. Par
exemple une distance comprise entre 90 et 120 mm convient très bien. Les glissières
150 sont aussi orientées selon la direction longitudinale L1 de la planche 3. On verra
par la suite que cela facilite un déplacement longitudinal du dispositif 2. D'autre
part deux glissières 150 d'une même zone sont en vis-à-vis l'une de l'autre transversalement.
Cela permet les mêmes réglages de position selon que l'utilisateur est droitier ou
gaucher. Plus précisément, on retrouve les mêmes réglages si on inverse le sens d'orientation
des dispositifs d'accueil 2 transversalement, en permutant l'avant 4 et l'arrière
5.
[0070] De nombreuses positions du dispositif d'accueil 2 sur la planche 3 peuvent être obtenues,
comme on le comprend notamment à l'aide des figures 5 et 6.
[0071] Etant donné que le dispositif d'accueil 2 présente quatre fentes 81, 82, 83, 84,
il est prévu quatre organes de fixation 85. En l'occurrence, quatre vis. Bien entendu
il suffit de desserrer légèrement les vis 85 pour pouvoir déplacer le dispositif d'accueil,
un léger serrage suffisant ensuite à l'immobiliser. Cela signifie qu'aucun démontage
puis remontage de pièces n'est nécessaire pour ajuster la position du dispositif.
Des avantages qui en découlent sont la facilité de manipulation, la rapidité de réglage,
ou encore la multitude des positions de réglage.
[0072] On constate, en comparant les figures 5 et 6, que le dispositif 2 a été déplacé en
translation selon l'axe longitudinal L1, en translation selon la direction transversale
W1, ainsi qu'en rotation selon un axe perpendiculaire à la planche. Tout cela en une
seule opération. En effet, l'avant 4 s'est éloigné du bord 115 sur la figure 6 par
rapport à la figure 5. Le dispositif 2 s'est rapproché des entrées 155 sur la figure
6 par rapport à la figure 5. Et le dispositif 2 a tourné comme on l'a évoqué avant.
[0073] On remarque que, pour passer d'une position angulaire à une autre, les vis 85 se
déplacent dans les fentes latérales 81, 82 selon un sens opposé à celui des vis 85
dans les fentes médiales 83, 84. Etant donné justement que les fentes 81 à 84 sont
longues, les déplacements des vis 85 se font de manière continue. Une fente longue
présente une longueur supérieure ou égale à 1 cm, par exemple entre 1 et 6 cm. En
conséquence le réglage de position du dispositif 2 est continu, y compris en rotation.
Cela permet une plus grande diversité de réglages, par rapport aux dispositifs selon
l'art antérieur. En complément on précise que les fentes 81 à 84 présentent chacune
une largeur constante, égale ou légèrement supérieure au corps 157 de la vis 85. De
plus chaque fente 81 à 84 s'étend de manière non-interrompue d'un premier bout à un
deuxième bout, c'est-à-dire sans portion supplémentaire. Cela améliore les manipulations
pour déplacer le dispositif.
[0074] En complément, comme on le voit mieux sur la figure 7, la position du coussin 70
peut être ajustée le long des parties longitudinales 15, 18. A cet effet le coussin
70 présente des orifices 165 répartis en quatre groupes. En fait le coussin 70 comprend
quatre lignes d'orifices 165, dont deux vers le bord latéral 73, et deux vers le bord
médial 74. Comme on peut le voir sur les figures 2 et 3, des pions 166 issus des parties
longitudinales 15, 18 sont prévus pour s'insérer dans les orifices 165. Une sélection
des orifices 165 et des pions 166 permet un réglage de position. Ce dernier est discontinu.
[0075] Il est aussi possible de sélectionner un coussin 70 de la largeur voulue, par exemple
dans un jeu de plusieurs coussins. Ceux-ci se distinguent les uns des autres par une
largeur plus ou moins grande. La distance entre les bords 73, 74 diffère. En conséquence
la largeur du dispositif 2 est ajustable : pour changer la largeur, il suffit de changer
le coussin. Cela contribue à adapter un même dispositif 2 à plusieurs chaussures de
tailles différentes.
[0076] Les autres formes de réalisation de l'invention sont présentées ci-après à l'aide
des figures 8 et 9. Pour des raisons de commodité, seules les spécificités de ces
formes sont mises en évidence. Les éléments identiques sont désignés par les mêmes
références que pour la première forme.
[0077] Ainsi pour les deux formes on retrouve un ensemble 1, avec un dispositif d'accueil
2 et une planche 3. Chaque ensemble comprend une partie longitudinale latérale 15,
et une partie longitudinale médiale 18.
[0078] Selon la deuxième forme de réalisation, une base 180 relie directement l'une à l'autre
les parties longitudinales 15, 18. Plus précisément la base 180 prolonge respectivement
les socles latéral 21 et médial 31 pour former une assise qui s'étend du côté latéral
6 au côté médial 7. Cela accroît la rigidité du dispositif 2.
[0079] Selon la troisième forme de réalisation, une base 190 relie directement l'une à l'autre
les flasques latéral 22 et médial 32 des parties longitudinales latérale 15 et médiale
18, ces dernières comprenant seulement respectivement les flasques 22; 32 à l'exclusion
de tout socle. En corrélation les glissières 150 de la planche 3 sont rapprochées
les unes des autres, et les fentes 81, 82, 83, 84 sont disposées entre les flasques
22, 32, au niveau de la zone d'accueil 10. Cela rend le dispositif 2 plus compact.
[0080] D'une manière générale, l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des
techniques de mise en oeuvre connus de l'homme du métier.
[0081] Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant décrites,
et comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des revendications
qui vont suivre.
[0082] En particulier, il peut être prévu toute répartition des fentes 81 à 84, ou encore
toute forme des fentes.
[0083] L'emploi de liens n'est pas la seule solution pour retenir la chaussure. Il peut
alternativement être prévu un mécanisme d'accrochage réversible, déclenchable ou non,
pour retenir la chaussure entre les parties longitudinales.
1. Ensemble (1) prévu pour la pratique d'un sport de glisse ou de roulage, l'ensemble
(1) comprenant un dispositif d'accueil (2) d'un pied ou d'une chaussure ainsi qu'une
planche (3), le dispositif d'accueil (2) comprenant une partie longitudinale latérale
(15) qui s'étend depuis une première extrémité (16) jusqu'à une deuxième extrémité
(17), ainsi qu'une partie longitudinale médiale (18) qui s'étend depuis une première
extrémité (19) jusqu'à une deuxième extrémité (20), les parties longitudinales (15,
18) étant prévues pour être fixées à la planche (3), caractérisé par le fait que la partie longitudinale latérale (15) présente une première fente (81) vers la première
extrémité (16), ainsi qu'une deuxième fente (82) vers la deuxième extrémité (17),
et par le fait que la partie longitudinale médiale(18) présente une première fente (83) vers la première
extrémité (19), ainsi qu'une deuxième fente (84) vers la deuxième extrémité (20),
les fentes (81, 82, 83, 84) étant prévues pour le passage d'organes de fixation (85)
du dispositif d'accueil (2) à la planche (3), chaque organe (85) étant prévu pour
coopérer avec la planche.
2. Ensemble (1) selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'au moins une fente (81, 82, 83, 84) est incurvée.
3. Ensemble (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que la première fente latérale (81), la deuxième fente latérale (82), la première fente
médiale (83), et la deuxième fente médiale (84) sont incurvées.
4. Ensemble (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que la première fente latérale (81) est incurvée, et par le fait que la deuxième fente latérale (82), la première fente médiale (83), et la deuxième fente
médiale (84) sont droites.
5. Ensemble (1) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait qu'une fente (81, 82, 83, 84) peut comprendre une suite de tronçons courbes avec des
courbures identiques ou différentes, ou bien une suite de tronçons droits qui forment
des angles entre-eux, ou encore une combinaison de tronçons courbes et droits.
6. Ensemble (1) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que la première fente latérale (81) présente un premier tronçon (93) prolongé par un
deuxième tronçon (94), les tronçons (93, 94) conférant à la fente (81) l'aspect général
d'un croissant.
7. Ensemble (1) selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que la disposition des fentes (81 à 84) est non-symétrique transversalement, c'est-à-dire
par rapport à une direction longitudinale (Lo) du dispositif d'accueil (2).
8. Ensemble (1) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que la première fente latérale (81) est plus en avant que la première fente médiale (83),
et par le fait que la deuxième fente latérale (82) est plus en avant que la deuxième fente médiale (84).
9. Ensemble (1) selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait que les fentes (81 à 84) présentent chacune une largeur constante, chaque fente s'étendant
de manière non-interrompue d'un premier bord (91, 95, 101, 103) à un deuxième bord
(92, 96, 102, 104).
10. Ensemble (1) selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par le fait que la partie longitudinale latérale (15) comprend un socle latéral (21) relié à un flasque
latéral (22), et par le fait que la partie longitudinale médiale (18) comprend un socle médial (31) relié à un flasque
médial (32).
11. Ensemble (1) selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé par le fait que le dispositif d'accueil (2) comprend un premier lien (41), ainsi qu'un deuxième lien
(42), chacun des liens (41, 42) s'étendant entre la partie longitudinale latérale
(15) et la partie longitudinale médiale (18), chaque fente (81 à 84) étant à la hauteur
d'un lien (41, 42).
12. Ensemble (1) selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé par le fait que le dispositif d'accueil (2) comprend un élément d'appui arrière (60).
13. Ensemble (1) selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé par le fait que le dispositif d'accueil (2) comprend un coussin (70) prévu pour recevoir la semelle
de la chaussure, le coussin (70) présentant des orifices (165), des pions (166) issus
des parties longitudinales (15, 18) étant prévus pour s'insérer dans les orifices.
14. Ensemble (1) selon la revendication 13, caractérisé par le fait que la position du coussin (70) peut être ajustée le long des parties longitudinales
(15, 18).
15. Ensemble (1) selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé par le fait que la planche (3) présente une première zone de retenue (126) et une deuxième zone de
retenue (128), chaque zone (126, 128) étant prévue pour recevoir un dispositif d'accueil
(2), chaque zone (126, 128) étant munie à cet effet de glissières (150).
16. Ensemble (1) selon la revendication 15, caractérisé par le fait qu'une glissière (150) est logée dans la structure de la planche et conçue pour déboucher
vers le dessus (117) de cette dernière, que la première zone de retenue (126) comprend
deux glissières (150), que la deuxième zone de retenue (128) comprend deux glissières
(150), que dans chaque zone (126, 128) les glissières sont parallèles entre-elles
et sont orientées selon la direction longitudinale (L1) de la planche (3), et que
les deux glissières d'une même zone sont en vis-à-vis l'une de l'autre transversalement.
17. Ensemble (1) selon la revendication 16, caractérisé par le fait que deux glissières (150) parallèles entre-elles sont espacées transversalement d'une
distance comprise entre 50 et 220 mm.
18. Ensemble (1) selon l'une des revendications 1 à 17, caractérisé par le fait que chaque organe de fixation (85) comprend une vis.
19. Ensemble (1) selon l'une des revendications 1 à 18, caractérisé par le fait que les fentes (81 à 84) sont longues.
20. Dispositif d'accueil (2) d'un pied ou d'une chaussure pour un ensemble selon l'une
des revendications 1 à 19.
21. Planche (3) pour un ensemble selon l'une des revendications 1 à 20.