[0001] L'invention est relative aux machines de broyage de matériaux à rotors rotatifs.
[0002] Le document
FR-A-2892952 décrit une machine de broyage de matériaux, comprenant un premier rotor et un deuxième
rotor, ces rotors étant parallèles entre eux et montés rotatifs sur un châssis fixe.
Le premier rotor comporte un premier arbre doté d'une première pluralité de couronnes
perpendiculaires à l'axe de rotation du premier rotor. De même, le deuxième rotor
comporte un deuxième arbre doté d'une deuxième pluralité de couronnes perpendiculaires
à l'axe de rotation du deuxième rotor. Les première et deuxième pluralités de couronnes
s'emboîtent entre elles afin que les premier et deuxième rotors coopèrent en vue de
permettre le broyage de matériaux. Les deux rotors sont montés indépendamment l'un
de l'autre sur le châssis fixe. L'arbre de chaque rotor est creux. A chaque extrémité
est monté dans l'arbre un palier à roulement. Un axe est monté de façon à pénétrer
à coulissement dans la cage intérieure du roulement du palier. Cet axe est fixé au
châssis de façon rigide mais amovible au moyen de vis.
[0003] Avec une telle structure, le démontage impose deux opérations successives distinctes,
une pour chaque rotor. Il faut non seulement enlever les pièces de capotage de la
machine, mais également au moins dégager les axes par coulissement vers l'extérieur
pour les libérer dés cages intérieures des roulements des paliers. En outre, il existe
généralement des peignes encastrés dans les rotors pour éviter une remontée des déchets
broyés hors de la machine ; il est généralement nécessaire de démonter ces peignes
afin de pouvoir retirer les rotors facilement et sans dommages. En outre, lors du
démontage, les deux rotors sont dissociés l'un de l'autre. Bien entendu, il en est
de même au montage.
[0004] L'art antérieur enseigne dans le document
WO 89/01364 une machine de broyage de pneus comportant un bâti ouvert en U supportant une unité
amovible, démontable du bâti, et composée de deux arbres parallèles portant les couteaux
de broyage associés par leurs extrémités au moyen de deux boîtiers de paliers. Cette
unité amovible repose sur les branches du U formé par le bâti. Une telle structure
permet un changement rapide des rotors en remplaçant l'unité amovible d'un bloc. Ainsi,
les enseignements de ce document pourraient être appliqués à la machine de broyage
décrite dans le document
FR-A-2892952. Ainsi, grâce à la conception du montage des deux rotors sous la forme d'une unité
amovible selon le document
WO 89/01364, on obtiendrait une machine de broyage comme décrite dans le document
FR-A-2892952 dotée d'une unité amovible de replacement des deux rotors d'un bloc.
[0005] Cependant, une telle structure présente l'inconvénient d'impliquer un remplacement
délicat de l'unité des rotors, donc relativement lent, en raison des peignes encastrés
dans ces derniers, qui nécessitent la plus grande prudence ou la plus grande précision
dans les ajustements pour éviter qu'ils n'endommagent les couteaux des rotors lors
de la mise en place de l'unité ou de l'extraction de celle-ci.
[0006] L'invention vise à résoudre ce problème en proposant une machine de broyage de matériaux
qui permette de démonter (et de monter) les deux rotors simultanément, et non successivement,
en les gardant ensemble, et non en les dissociant, dans une machine comportant des
peignes fixes encastrés dans les rotors montés sur des portes mobiles. Il s'ensuit
que l'opération de démontage, comme de montage, est rendue à la fois plus simple,
plus rapide, moins coûteuse. Il s'ensuit en outre comme avantage que l'on peut changer
de rotors aussi souvent que nécessaire, par exemple pour s'adapter au matériau à broyer.
La machine gagne donc en flexibilité. Par exemple, il est possible, sans inconvénient
de broyer des petites séries.
[0007] À cet effet, et selon un premier aspect, l'invention concerne une machine de broyage
de matériaux, comprenant un châssis supportant un premier rotor et un deuxième rotor,
parallèles entre eux, aptes à pouvoir pivoter, pourvus à leurs périphéries d'organes
de cisaillement des matériaux traités, les organes de cisaillement d'un des rotors
s'encastrant dans ceux de l'autre rotor, des moyens d'entraînement portés par le châssis
assurant le pivotement des deux rotors, des moyens de fixation rigide mais amovible
assurant la fixation des axes des rotors sur le châssis, lesdits moyens de fixation
comportent deux boîtiers de support, rigides, chacun agencé pour former un moyen de
réception directe ou indirecte des deux parties terminales voisines des deux rotors
dans leur position relative opératoire, les boîtiers de support autorisant le pivotement
des rotors pour le fonctionnement de la machine, les deux boîtiers de support et les
deux rotors constituant un ensemble globalement rigide et apte à être, comme tel,
manipulé en vue d'être déplacé, stocké, monté sur le châssis ou enlevé de celui-ci,
tandis que le châssis est pourvu de deux moyens de support aptes à coopérer avec les
deux boîtiers de support afin qu'ils puissent être portés fixement mais de manière
amovible par le châssis, caractérisée en ce que la machine comprend deux portes longitudinales
mobiles, comportant sur leurs faces intérieures deux peignes encastrés dans les deux
rotors, respectivement.
[0008] L'invention consistant à monter les peignes sur des portes mobiles permet un gain
de temps important dans le remplacement des rotors. Cette combinaison de moyens consistant
à associer les peignes à des portes mobiles permet une accélération de l'opération
de remplacement des rotors, tout en autorisant des ajustements moindres entre les
éléments en contact de la machine, qui interviennent dans le remplacement des rotors.
[0009] Selon une réalisation, chaque porte longitudinale mobile est montée sur pivot, selon
un axe de rotation longitudinal parallèle à l'axe de rotation du rotor dans lequel
son peigne est encastré.
[0010] Selon une réalisation, chaque boîtier de support inclut deux paliers pour les deux
parties terminales voisines des deux rotors.
[0011] Selon une réalisation, les boîtiers de support se présentent sous la forme de pièces
de résistance de forme générale parallélépipédique ou au moins sensiblement pseudo
parallélépipédique.
[0012] Selon une réalisation, le châssis comporte deux parois d'extrémité ayant d'une part
deux échancrures dans lesquelles viennent se loger les boîtiers de support et d'autre
part deux parties en forme de console destinées à recevoir et à supporter les boîtiers
de support.
[0013] Selon une réalisation, la machine comporte deux capots portés de façon fixe mais
amovible par les deux parois d'extrémité du châssis, destinés d'une part à fermer
les deux ouvertures des deux échancrures après mise en place des boîtiers de support
et d'autre part, du fait du maintien fixe des capots, à verrouiller les boîtiers de
support.
[0014] Selon une réalisation, chacun des deux boîtiers de support est pourvu de moyens permettant
la fixation rigide mais amovible d'une pièce de manipulation de l'ensemble globalement
rigide formé par les deux boîtiers de support et les deux rotors.
[0015] Selon un deuxième aspect, l'invention concerne une pièce de manipulation spécialement
destinée à un ensemble globalement rigide tel qu'il vient d'être décrit, lui-même
spécialement destiné à une machine de broyage de matériaux telle qu'elle vient d'être
décrite, en vue de le manipuler, comme tel, pour le déplacer, le stocker, le monter
sur le châssis de la machine ou l'enlever de celui-ci, ladite pièce de manipulation
comportant d'une part une partie longitudinale s'étendant de manière analogue aux
rotors et d'autre part deux parties transversales d'extrémité pourvus de moyens permettant
la fixation rigide mais amovible des moyens de fixation rigide complémentaires des
boîtiers support.
[0016] Selon une réalisation, la pièce de manipulation présente une forme générale de chape
en U ou pseudo U.
[0017] Selon une réalisation, la pièce de manipulation comporte un organe apte à permettre
sa saisie par des moyens de préhension extérieurs.
[0018] Selon un troisième aspect, l'invention concerne un procédé pour monter sur le châssis
d'une machine de broyage de matériaux telle qu'elle vient d'être décrite, un ensemble
globalement rigide comprenant deux boîtiers de support et deux rotors, spécialement
destiné à une machine de broyage de matériaux selon l'invention, cet ensemble étant
apte à être, comme tel, manipulé en vue d'être déplacé, stocké, monté sur le châssis
de la machine ou enlevé de celui-ci, procédé dans lequel :
- on dispose d'une machine dont on a enlevé les deux capots, ainsi que les deux portes
longitudinales ou tout au moins ouvert ces dernières, et qui est dépourvue de l'ensemble,
- on dispose d'un ensemble et d'une pièce de manipulation, l'ensemble étant approprié
à l'usage souhaité pour la machine,
- on saisit cet ensemble à l'aide des moyens de préhension extérieurs et la pièce de
manipulation et on le déplace pour amener les boîtiers de support dans les échancrures
du châssis,
- une fois l'ensemble correctement placé sur le châssis, on replace les deux capots
ainsi que les deux portes longitudinales, ou tout au moins on referme ces dernières,
sur le châssis auquel on les fixe.
[0019] Selon un quatrième et dernier aspect, l'invention concerne un procédé pour enlever
du châssis d'une machine de broyage de matériaux telle qu'elle vient d'être décrite,
un ensemble globalement rigide comprenant deux boîtiers de support et deux rotors,
spécialement destiné à une machine de broyage de matériaux selon l'invention, cet
ensemble étant apte à être, comme tel, manipulé en vue d'être déplacé, stocké, monté
sur le châssis de la machine ou enlevé de celui-ci, procédé dans lequel :
- on dispose d'une machine comportant l'ensemble, les deux capots, ainsi que les deux
portes longitudinales, fixés sur le châssis,
- on enlève les deux capots ainsi que les deux portes longitudinales ou tout au moins
on ouvre ces dernières,
- on saisit l'ensemble à l'aide des moyens de préhension extérieurs et de la pièce de
manipulation et on le déplace pour dégager les boîtiers de support des échancrures
du châssis et on le transporte en la localisation souhaitée.
[0020] L'invention sera bien comprise à la lecture de la description qui suit de plusieurs
exécutions et réalisations, en référence aux figures suivantes :
- La figure 1 est une vue en perspective de dessus d'une forme de réalisation possible
d'une machine de broyage selon l'invention, incorporant l'ensemble à deux rotors et
à deux boîtiers de support, ici monté sur les moyens de support correspondants du
châssis,
- La figure 2 est une vue en perspective éclatée de la machine de la figure 1, montrant
l'ensemble à deux rotors et à deux boîtiers de support dissocié du châssis de la machine,
- La figure 3 est une vue en perspective éclatée analogue à la figure 2, montrant une
autre réalisation possible de la machine de broyage,
- La figure 4 est une vue en perspective de dessus d'une réalisation de l'ensemble à
deux rotors et à deux boîtiers de support destiné à être incorporé à une machine de
broyage, mais ici totalement dissocié d'elle, la pièce de manipulation dudit ensemble
lui étant associée,
- La figure 5 est une vue en perspective analogue à la figure 1, montrant une autre
réalisation de machine de broyage,
- La figure 6 est une vue en perspective analogue à la figure 5, montrant la même réalisation
de machine de broyage, mais avec une porte longitudinale représentée dissociée de
la machine,
- Les figures 7A à 7C montrent de manière schématique, trois vues en coupe transversale
d'un exemple d'implantation de la machine représentée sur les figures 1 à 6, dans
un site de broyage, selon trois positions différentes de l'implantation.
[0021] La machine de broyage de matériaux selon l'invention comprend un châssis 1, supportant
un premier rotor 2, un deuxième rotor 3, des moyens 4 d'entraînement assurant le pivotement
des deux rotors 2, 3 et des moyens 5 de fixation rigide mais amovible assurant la
fixation des axes 2a, 3a des deux rotors 2, 3 sur le châssis 1.
[0022] Dans la réalisation plus spécialement représentée, la machine de broyage comporte
un piètement 6, en l'espèce quatre pieds d'angle disposés verticalement, supportant
en partie supérieure deux longerons axiaux et longitudinaux 7 disposés face à face
parallèlement et horizontalement et deux longerons transversaux 8 également disposés
face à face parallèlement et horizontalement. Les longerons 7, 8 forment un cadre
rigide de résistance, disposé horizontalement ménageant une ouverture centrale 9.
[0023] Il est entendu que les termes « horizontal » et « vertical », de même que « supérieur
» et « inférieur » - ou tout terme analogue - se réfèrent à la machine de broyage
en position de fonctionnement ou en cours de montage ou de démontage de l'ensemble
10 incluant les deux rotors 2, 3, sur lequel on reviendra. D'autre part, le terme
« axial » vise une direction parallèle aux axes 2a et 3a. Les deux longerons longitudinaux
7 définissent les deux côtés longitudinaux de la machine de broyage et les deux longerons
transversaux 8 ses deux côtés transversaux.
[0024] La machine de broyage comporte également deux parois d'extrémité transversale 11,
situées verticalement au-dessus des deux longerons transversaux 8. À proximité de
chacune de ces deux parois 11, il est prévu une paroi interne transversale 12 disposée
en regard de la paroi 11 parallèlement à celle-ci, donc disposée verticalement, un
espace libre 13 étant ménagé entre les deux parois 11 et 12.
[0025] La machine de broyage comporte également deux parois d'extrémité longitudinale 14,
ou portes longitudinales 14, situées au moins pour partie au moins sensiblement verticalement
au-dessus des deux longerons longitudinaux 7. Chacune de ces deux portes longitudinales
14 s'étend entre les deux parois internes transversales 12 situées sur les deux côtés
transversaux de la machine de broyage. Chacune de ces portes longitudinales 14 comporte
avantageusement un peigne 40 en regard du rotor 2, 3 en vis-à-vis, le peigne 40 étant
en partie encastré dans le rotor 3, lorsque la porte 14 est fermée, afin d'éviter
que les déchets broyés ne remontent en partie supérieure de la machine de broyage.
Une paire de portes longitudinales 14 est de ce fait appariée à une paire de rotors
2, 3. Un remplacement de l'ensemble 10 sur un châssis 1 donné, par un ensemble 10
comportant des rotors 2, 3 dotés d'organes de cisaillement 25 différents, comme expliqué
plus loin, entraîne donc le remplacement des deux portes longitudinales 14.
[0026] Les portes longitudinales 14 sont mobiles et montées de préférence de manière amovible
sur le châssis 1, respectivement, par exemple chacune sur deux pions 41 alignés et
en vis-à-vis, respectivement fixés sur les deux parois internes transversales 12,
comme représenté sur la figure 2. Une paroi longitudinale 14 est posée sur deux pions
41 du châssis 1, par l'intermédiaire de deux échancrures 42 épousant le contour des
pions, disposées respectivement aux deux extrémités longitudinales de la porte 14,
comme représenté sur les figures 2, 3, ou 6, le cas échéant sur deux retours 43 de
la porte 14. Chaque porte 14 est de préférence ainsi montée sur pivot, la section
transversale de chacun des pions étant circulaire, selon un axe de rotation longitudinal
parallèle à l'axe de rotation du rotor dans lequel son peigne est encastré, afin de
s'ouvrir ou basculer vers l'extérieur du châssis, comme représenté sur la figure 5,
en vue de libérer l'encastrement dans le rotor et de dégager ainsi une trajectoire
à l'ensemble 10 pour son extraction du châssis vers le haut, comme cela sera expliqué
plus en détail plus loin.
[0027] Sur la figure 5, une des deux portes longitudinales 14 est représentée basculée vers
l'extérieur ou dite en position ouverte. La porte 14 en position ouverte comporte
un organe de levage 44 rapporté pour l'extraction de la porte 14 hors du châssis,
en vue de son remplacement. L'organe 44 de levage adopte une forme générale d'équerre
dont une branche est associée à la porte, par une liaison rigide complète démontable,
par exemple comme représenté sur la surface extérieure de la porte 14. L'autre branche
de l'organe de levage 44 en forme d'équerre comporte au moins un trou 45 afin de recevoir
un crochet de levage ou analogue (non représenté). Sur les réalisations représentées,
le trou 45 adopte une forme oblongue à plusieurs positions pour le crochet de levage,
afin de faciliter l'extraction de la porte. Une porte longitudinale 14 est fixée en
position de fermeture au châssis, comme représenté par exemple sur la figure 5 avec
la porte fermée à gauche sur la figure, par exemple au moyen de boulons (non représentées)
traversant deux pattes supérieures 46, respectivement disposées aux deux extrémités
de la porte longitudinale 14, et des parois 47 supérieures du châssis 1.
[0028] On remarquera sur la figure 1, qu'une des portes longitudinales 14 est plus haute
que l'autre, la porte 14 la plus en avant sur la figure étant nettement plus basse
que le niveau supérieur du châssis 1. Cet espace libre compris entre le haut de la
porte 14 en avant sur la figure 1 et le niveau supérieur du châssis 1 sert à évacuer
de manière connue sur le côté les déchets de broyage non broyés. Ces déchets non broyés
sont généralement évacués sur le côté grâce à une trémie supérieure (non représentée
sur la figure 1) qui possède une porte amovible (non représentée sur la figure 1)
pilotée par un vérin (non représenté), cet ensemble connu constitué de la trémie supérieure
et de la porte d'évacuation amovible des déchets non broyés pouvant être monté sur
la machine décrite avec l'aide des figures 1 à 6, comme cela sera décrit plus loin
avec l'aide des figures 7A à 7C. Le vérin ouvre la porte et les deux rotors sont mis
en rotation dans le même sens pour déplacer et évacuer le produit non broyé hors de
la machine via l'espace libre compris entre le haut de la porte longitudinale 14 mobile
et le haut du châssis 1.
[0029] Quatre petites parois longitudinales 15 viennent prolonger de façon coplanaire les
parois d'extrémité longitudinale 14, entre chaque paire d'une paroi d'extrémité transversale
11 et d'une paroi interne transversale 12.
[0030] Chacune des deux parois d'extrémité transversale 11 est pourvue, à partir de son
bord libre horizontal supérieur 16 d'une échancrure 17. Dans les réalisations considérées,
une telle échancrure s'étend sur une partie substantielle de la hauteur de la paroi
d'extrémité transversale 11, par exemple de l'ordre de la moitié.
[0031] Dans les réalisations considérées, chaque échancrure 17 a, en élévation, une forme
générale de U, étant limitée par deux bords verticaux 18 se faisant face et un bord
horizontal inférieur 19.
[0032] Il est prévu, associée rigidement à chaque paroi d'extrémité transversale 11, le
long du bord horizontal inférieur 19 de l'échancrure 17, une partie en forme de console
20, disposée dans un plan horizontal et dirigée vers l'extérieur de la machine de
broyage. Ces consoles 20 s'étendent longitudinalement sur une longueur limitée.
[0033] Dans les réalisations considérées, les moyens d'entraînement 4 comportent quatre
moteurs ou moto réducteurs 4a, portés par les deux parois d'extrémité transversale
11, entre les bords verticaux 18 des échancrures et les bords libres verticaux extérieurs
21 des parois 11. Les axes de ces moteurs ou moto réducteurs 4a sont disposés deux
à deux selon les axes 2a et 3a.
[0034] Les axes des moteurs ou moto réducteurs 4a traversent les parois d'extrémité transversale
11, ainsi que les espaces libres 13, pour aller jusqu'aux parois internes transversales
12. Quatre ensembles d'organes d'entraînement en rotation 22, tels que des pignons
ou roues dentés, sont montés calés sur les axes des quatre moteurs ou moto réducteurs
4a et logés dans les deux espaces 13.
[0035] Deux autres ensembles d'organes d'entraînement en rotation 23, tels que des pignons
ou roues dentés, connectés aux quatre ensembles d'organes d'entraînement en rotation
22 ci-dessus aux moyens de chaînes de transmission (non représentée), sont portés
par les parois d'extrémité transversale 11 et les parois internes transversales 12,
en étant logés dans les deux espaces 13.
[0036] La machine décrite comportera avantageusement une motorisation des rotors symétriques
selon un plan transversal aux rotors, soit quatre moteurs ou moto réducteurs, ou selon
un plan longitudinal passant entre les deux rotors, soit deux moteurs ou moto réducteurs,
disposés du même côté de la machine, ceci afin de minimiser les contraintes induites
par le broyage dans le châssis. La structure de la machine avec les portes longitudinales
mobiles telles que décrites plus haut a ainsi une moindre influence sur les déformations
possibles du châssis lors du fonctionnement de la machine. Comme expliqué plus haut,
les portes mobiles 14 pourront être fermées aux moyens de boulons en partie supérieure
afin d'augmenter la rigidité du châssis en fonctionnement.
[0037] La machine de broyage comporte également deux capots 24 portés de façon fixe mais
amovible par les deux parois d'extrémité transversale 11.
[0038] Chacun des rotors 2, 3 est pourvu à sa périphérie d'organes de cisaillement 25 du
matériau devant être broyé par la machine de broyage. Ces organes de cisaillement
25 sont fixés au rotor 2, 3 de toute manière appropriée. Ces organes de cisaillement
25 peuvent faire l'objet de différentes réalisations en fonction du matériau à broyer
et des conditions de fonctionnement de la machine de broyage. Ces organes de cisaillement
25 se présentent sous la forme de couronnes annulaires espacées le long de l'axe 2a,
3a du rotor 2, 3, de manière que les organes de cisaillement 25 de l'un des rotors
s'encastrent dans - ou plus exactement entre - ceux de l'autre rotor, et réciproquement.
[0039] Vers les deux parties terminales 2b, 3b de chacun des deux rotors 2, 3, il est prévu,
calés sur l'axe 2a, 3a, des organes d'entraînement 26, tels que des roues dentées,
complémentaires tant des organes d'entraînement 22 que des organes d'entraînement
23. À cet effet, les deux organes d'entraînement 26 des deux rotors 2, 3 d'un même
côté transversal sont légèrement décalés axialement l'un de l'autre pour ne pas interférer
l'un avec l'autre.
[0040] Les organes d'entraînement 22, 23 en rotation des rotors 2, 3, comprennent donc en
outre au moins une chaîne de transmission (non représentée), de préférence deux -
une pour chaque groupe moteur 4a et extrémité correspondante de rotor - , et une chaîne
de transmission est en prise sur un arc de cercle de la roue dentée 26 solidaire du
rotor, dont la longueur est inférieure ou égale à la demi circonférence de la roue
dentée 26. L'arc de cercle de prise est avantageusement situé au-dessous d'un plan
horizontal passant par l'axe de rotation du rotor considéré, afin de permettre un
retrait vertical de ce dernier sans déposer la transmission à chaîne. Cette caractéristique
permet un démontage de l'ensemble 10 avec un minimum d'opérations, en ce qu'il n'est
pas nécessaire de démonter la chaîne de transmission pour les retirer, ni aucun autre
organe de transmission. La transmission à chaîne permet de ne pas avoir une liaison
directe entre un rotor et son moteur d'entraînement en rotation. Les pignons ou roues
dentés 23 servent à assurer une mise en prise de chaque chaîne de transmission comme
décrit ci-dessus.
[0041] Les moyens de fixation 5 des axes 2a, 3a des rotors 2, 3 sur le châssis 1, comportent
deux boîtiers de support, rigides 27, transversaux.
[0042] Chaque boîtier 27 est agencé pour former un moyen de réception - directe ou indirecte
- des deux parties terminales 2b, 3b, situées au voisinage l'une de l'autre, des deux
rotors 2, 3 dans leur position relative opératoire.
[0043] Ces boîtiers 27 autorisent le pivotement des rotors 2, 3 pour le fonctionnement de
la machine de broyage, selon un mode de réalisation connu par exemple par palier rotatif,
comme représenté sur la figure 4 en coupe partielle au niveau dudit palier.
[0044] Dans les réalisations considérées, les boîtiers 27 se présentent sous la forme de
pièces de résistance de forme générale parallélépipédique ou au moins sensiblement
pseudo parallélépipédique (figure 2).
[0045] Dans une réalisation, chaque boîtier 27 inclut deux paliers 28 recevant les deux
parties terminales 2b et 3b des deux rotors 2, 3. Un palier 28 est par exemple composé
d'un axe fixe 35 lié rigidement à la pièce de résistance formant boîtier, et disposé
en saillie sur la face de celle-ci en vis-à-vis du rotor, autour duquel est montée
la bague intérieure d'un roulement 36 par exemple de type à billes ou à rouleaux,
dont la bague extérieure est associée à la partie terminale 2b, 3b d'un axe 2a, 3a
de rotor 2, 3. La bague extérieure du roulement 36 est de préférence en prise sur
la surface intérieure de la partie terminale tubulaire de l'axe, comme représenté
sur la figure 4.
[0046] Les deux boîtiers de support 27 et les deux rotors 2, 3 constituent l'ensemble 10.
[0047] Cet ensemble 10 est globalement rigide et apte à être, comme tel, manipulé en vue
d'être déplacé, stocké, monté sur le châssis 1 ou enlevé de celui-ci.
[0048] Les échancrures 17 sont telles que - notamment de forme complémentaire - les boîtiers
27 viennent s'y loger. D'autre part, les deux parties en forme de console 20 sont
destinées à recevoir et à supporter les boîtiers de support 27.
[0049] Le châssis 1 est donc pourvu de deux moyens de support 16 et 20, aptes à coopérer
avec les deux boîtiers 27 afin qu'ils puissent être portés fixement mais de manière
amovible par le châssis 1.
[0050] Les capots 24 sont destinés d'une part à fermer les deux ouvertures des deux échancrures
17 après mise en place des boîtiers de support 27 et d'autre part et avantageusement,
du fait du maintien fixe des capots 24, à verrouiller les boîtiers de support 27.
[0051] L'ensemble 10 est centré sur le châssis 1 avantageusement aux moyens de pions de
centrage (non représentés), par exemple en prise sur les consoles 20, deux pions de
centrage étant par exemple prévus pour chaque boîtier 27.
[0052] Les capots 24 comportent chacun une plaque supérieure 50 destinée à se trouver en
position horizontale sur le châssis 1, comme représenté sur la figure 1 par exemple,
et une plaque verticale 51, fixée à la plaque horizontale 50 supérieure par un côté
de celle-ci et de préférence de manière amovible, qui coiffe les axes 2a, 3a des deux
rotors 2, 3 lorsque les capots 24 sont fixés à la machine de broyage. La plaque verticale
51 comporte deux échancrures 52 complémentaires respectivement de la surface extérieure
des deux axes 2a et 3a lorsque le capot 24 est fixé sur le châssis, afin d'éviter
que des déchets de broyage ne pénètrent dans l'espace 13 entre les deux parois 11
et 12 transversales de la machine de broyage, dans lequel se trouvent les organes
d'entraînement 23 et 26 des rotors 2, 3. Les deux plaques verticales 51 des deux capots
24 peuvent être appariées avec un ensemble 10, et être remplacées à chaque remplacement
de l'ensemble 10 par un ensemble comportant des rotors 2, 3 différents. La figure
3 représente à l'extrémité gauche de la machine, par exemple une plaque 51 verticale
dissociée de sa plaque 50 horizontale correspondante. La plaque horizontale 50 peut,
quant à elle, être prévue de manière standard à tout type d'ensemble 10 pouvant être
monté sur une machine donnée. Dans la mesure où cette plaque horizontale comporte
un retour vertical pour la fixation de la plaque verticale, ce retour vertical comportera
le cas échant, des échancrures compatibles avec tout axe de rotor 2, 3.
[0053] Chacun des deux boîtiers de support 27 est pourvu de moyens 29 permettant la fixation
rigide mais amovible d'une pièce 30 de manipulation de l'ensemble 10 globalement rigide
formé par les deux boîtiers de support et les deux rotors.
[0054] Cette pièce de manipulation 30 qui, dans les réalisations considérées présente une
forme générale de chape en U ou pseudo U, comporte d'une part une partie longitudinale
31 s'étendant de manière analogue aux rotors 2, 3 et d'autre part deux parties transversales
d'extrémité 32, pourvus de moyens permettant la fixation rigide mais amovible des
moyens 29 de fixation rigide complémentaires des boîtiers support 27.
[0055] En outre, cette pièce de manipulation 30 comporte un organe tel qu'une patte à oeillet
33, apte à permettre sa saisie par des moyens de préhension extérieurs tels qu'un
crochet associé à un pont roulant ou à un chariot de manutention, lors du montage
ou du démontage, ou encore du transport.
[0056] Le procédé pour monter sur le châssis 1 d'une machine de broyage un ensemble tel
que l'ensemble 10 dont elle est dépourvue, consiste à procéder comme il est maintenant
décrit.
[0057] On dispose d'une part d'une machine de broyage telle qu'elle a été décrite précédemment,
dont on a enlevé les deux capots 24 et les deux portes longitudinales 14, ou tout
au moins ouvert ou basculé ces dernières vers l'extérieur comme expliqué plus haut,
et qui est dépourvue de l'ensemble 10.
[0058] On dispose d'autre part et en premier lieu d'un ensemble globalement rigide 10 comprenant
deux boîtiers de support 27 et deux rotors 2, 3, approprié à l'usage souhaité pour
la machine de broyage. On dispose en second lieu d'une pièce de manipulation 30.
[0059] On saisit alors l'ensemble 10 à l'aide des moyens de préhension extérieurs coopérant
avec l'oeillet dont est pourvue la patte 33 de la pièce de manipulation 30 et on déplace
l'ensemble 10 pour amener ses boîtiers de support 27 dans les échancrures 17 du châssis
et sur les consoles 20.
[0060] Ce faisant, les organes d'entraînement 26 des rotors 2, 3 viennent en prise avec
les organes d'entraînement 22 et les organes d'entraînement 23, via les chaînes de
transmission.
[0061] Une fois l'ensemble 10 ainsi correctement placé sur le châssis 1 de la machine de
broyage, on replace les deux capots 24 et les deux portes longitudinales 14 appariées
aux rotors 2, 3, ou tout au moins on referme ou bascule ces dernières vers l'intérieur
contre les rotors, sur le châssis 1 auquel on les fixe.
[0062] Le procédé pour enlever du châssis 1 d'une machine de broyage telle qu'elle a été
décrite plus haut, comportant un ensemble 10 consiste, une fois que l'on dispose d'une
telle machine à opérer comme suit.
[0063] On enlève les deux capots 24 et les deux portes longitudinales 14, ou tout au moins
on ouvre ou bascule ces dernières vers l'extérieur.
[0064] Puis, on saisit l'ensemble 10 à l'aide des moyens de préhension extérieurs et de
la pièce de manipulation 30 et on le déplace pour dégager les boîtiers de support
27 des échancrures 17 et des consoles 20 du châssis 1 et on le transporte en la localisation
souhaitée.
[0065] Il résulte de ce qui précède que la mise en place et l'enlèvement de l'ensemble 10
comprenant les rotors 2, 3 sont à la fois rapides, aisés et sûrs. Il s'ensuit qu'il
est possible, sans préjudice sérieux pour le fonctionnement de la machine de broyage,
les coûts et les cadences, de changer l'ensemble 10 aussi souvent que nécessaire ou
du moins de le sortir du châssis 1 de la machine pour pouvoir l'inspecter. Ainsi,
il est rendu plus facile de choisir un ensemble 10 spécifique au matériau à broyer
et au broyage à réaliser en changeant d'ensemble, même pour des petites séries.
[0066] La figure 7A montre un exemple d'implantation de la machine de broyage selon les
figures 1 à 6, cette dernière étant équipée avec une trémie supérieure 60 d'alimentation
dotée d'une porte amovible 61 pour l'évacuation des déchets au-dessus de la porte
longitudinale mobile 14 située à droite sur la figure 7A, comme expliqué plus haut.
La trémie 60 et les portes longitudinales 14 sont représentées détachées de la machine
de broyage sur la figure 7A. La machine comporte une trémie d'évacuation 62 des déchets
broyés, disposée et fixée au châssis 1 sous les rotors 2, 3, comme représenté également
sur les figures 5 et 6. La trémie 60 peut être posée et fixée sur la partie supérieure
du châssis 1 selon tous moyens connus, par exemple par vis ou analogue, de préférence
autorisant un retrait et un replacement rapides de la trémie 60.
[0067] Sur la figure 7A, grâce aux portes longitudinales 14 amovibles, il est possible,
après avoir retiré ces portes 14 ainsi que la trémie 60, de mettre en place une plate-forme
63 mobile sous les rotors 2, 3 de façon à fermer l'entrée de la trémie 62 d'évacuation
des produits broyés, comme représenté sur la figure 7C ; le personnel de maintenance
peut alors intervenir au plus près des rotors en toute sécurité. Lorsque la plate-forme
63 mobile est disposée sous les passerelles 64, elle ne présente aucune gêne pour
mettre en place ou enlever les portes latérales.
[0068] À cet effet, la plate-forme 63 peut se présenter sous la forme de deux demi-plateaux
ou demi-plates-formes qui pénètrent, sous l'effet de vérin ou de moteurs (non représentés)
ou manuellement, dans la machine de broyage décrite plus haut, au-dessous des rotors
2, 3, par l'espace laissé libre par le retrait des portes longitudinales 14 entre
chaque paire d'une paroi d'extrémité transversale 11 et d'une paroi interne transversale
12, comme représenté sur les figures 7B et 7C.
[0069] La figure 7A représente une vue schématique de la machine de broyage selon les figures
1 à 6, en coupe transversale, avec les demi-plateaux constituant la plate-forme 63
en position rétractée sous les passerelles d'accès 64 aux rotors. L'entrée des déchets
broyés, dans la trémie 62 d'évacuation, est libre ou ouverte, et le personnel ne peut
accéder aux rotors ; sur cette figure, les portes 14 ainsi que la trémie d'alimentation
60, ont été retirées ; cette figure 7A représente par exemple une partie de la première
étape d'un procédé de remplacement des rotors consistant dans cet exemple à retirer
les deux portes longitudinales 14.
[0070] La figure 7B représente la mise en mouvement des demi-plateaux constituant la plate-forme
63 en vue de fermer l'entrée de la trémie 62 d'évacuation des déchets broyés - figure
7C. Les demi-plateaux sont par exemple coulissants et actionnés en translation l'un
vers l'autre, dans un même plan, à partir de leur position de repos sous les passerelles
64 de part et d'autre des portes longitudinales 14.
[0071] Sur la figure 7C, les demi-plateaux se sont rejoints et aboutés sous les rotors 2,
3 et l'entrée de la trémie 62 est alors fermée, le personnel pouvant ainsi circuler
librement à partir des passerelles 64 au plus près des rotors.
1. Machine de broyage de matériaux, comprenant :
- un châssis (1) supportant un premier rotor et un deuxième rotor (2, 3), parallèles
entre eux, aptes à pouvoir pivoter, pourvus à leurs périphéries d'organes de cisaillement
(25) des matériaux traités, les organes de cisaillement (25) d'un des rotors (2, 3)
s'encastrant dans ceux de l'autre rotor (3, 2),
- des moyens d'entraînement (4) portés par le châssis (1) assurant le pivotement des
deux rotors (2, 3),
- des moyens (5) de fixation rigide mais amovible assurant la fixation des axes (2a,
3a) des rotors (2, 3) sur le châssis (1), comportant deux boîtiers de support (27),
rigides, chacun agencé pour former un moyen de réception directe ou indirecte des
deux parties terminales (2b, 3b) voisines des deux rotors (2, 3) dans leur position
relative opératoire, les boîtiers de support (27) autorisant le pivotement des rotors
(2, 3) pour le fonctionnement de la machine, les deux boîtiers de support (27) et
les deux rotors (2, 3) constituant un ensemble (10) globalement rigide et apte à être,
comme tel, manipulé en vue d'être déplacé, stocké, monté sur le châssis (1) ou enlevé
de celui-ci, tandis que le châssis (1) est pourvu de deux moyens (17, 20) de support
aptes à coopérer avec les deux boîtiers de support (17) afin qu'ils puissent être
portés fixement mais de manière amovible par le châssis (1),
caractérisée en ce que ladite machine de broyage comprend en outre deux portes longitudinales (14) mobiles,
comportant sur leurs faces intérieures deux peignes (40) encastrés dans les deux rotors
(2, 3), respectivement.
2. Machine selon la revendication 1, caractérisée par le fait que chaque porte longitudinale (14) mobile est montée sur pivot, selon un axe de rotation
longitudinal parallèle à l'axe de rotation du rotor dans lequel son peigne est encastré.
3. Machine selon la revendication 1 ou 2, caractérisée par le fait que chaque boîtier de support (27) inclut deux paliers (28) pour les deux parties terminales
(2b, 3b) voisines des deux rotors (2, 3).
4. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que les boîtiers de support (27) se présentent sous la forme de pièces de résistance
de forme générale parallélépipédique ou au moins sensiblement pseudo parallélépipédique.
5. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que le châssis (1) comporte deux parois d'extrémité (11) ayant d'une part deux échancrures
(17) dans lesquelles viennent se loger les boîtiers de support (27) et d'autre part
deux parties en forme de console (20) destinées à recevoir et à supporter les boîtiers
de support (27).
6. Machine selon la revendication 5, caractérisée par le fait qu'elle comporte deux capots (24) portés de façon fixe mais amovible par les deux parois
d'extrémité (11) du châssis (1), destinés d'une part à fermer les deux ouvertures
des deux échancrures (17) après mise en place des boîtiers de support (27) et d'autre
part, du fait du maintien fixe des capots (24), à verrouiller les boîtiers de support
(27).
7. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée par le fait que chacun des deux boîtiers de support (27) est pourvu de moyens permettant la fixation
rigide mais amovible d'une pièce de manipulation (30) de l'ensemble globalement rigide
(10) formé par les deux boîtiers de support (27) et les deux rotors (2, 3).
8. Pièce de manipulation (30) spécialement destinée à un ensemble globalement rigide
(10) comprenant deux boîtiers de support (27) et deux rotors (2, 3), spécialement
destiné à une machine de broyage de matériaux selon l'une quelconque des revendications
1 à 7, cet ensemble étant lui-même spécialement destiné à une machine de broyage de
matériaux selon la revendication 6, en vue de le manipuler, comme tel, pour le déplacer,
le stocker, le monter sur le châssis (1) de la machine ou l'enlever de celui-ci, ladite
pièce de manipulation (30) comportant d'une part une partie longitudinale (31) s'étendant
de manière analogue aux rotors (2, 3) et d'autre part deux parties transversales d'extrémité
(32) pourvues de moyens (33) permettant la fixation rigide mais amovible des moyens
de fixation rigide complémentaires des boîtiers support.
9. Pièce de manipulation (30) selon la revendication 8, caractérisée par le fait qu'elle présente une forme générale de chape en U ou pseudo U.
10. Pièce de manipulation selon l'une quelconque des revendications 8 et 9,
caractérisée par le fait qu'elle comporte un organe (33) apte à permettre sa saisie par des moyens de préhension
extérieurs.
11. Procédé pour monter sur le châssis d'une machine de broyage de matériaux selon la
revendication 7, un ensemble globalement rigide comprenant deux boîtiers de support
(27) et deux rotors (2, 3), spécialement destiné à une machine de broyage de matériaux
selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, cet ensemble (10) étant apte à être,
comme tel, manipulé en vue d'être déplacé, stocké, monté sur le châssis de la machine
ou enlevé de celui-ci, procédé dans lequel :
- on dispose d'une machine dont on a enlevé les deux capots (24), ainsi que les deux
portes longitudinales (14) ou tout au moins ouvert ces dernières, et qui est dépourvue
de l'ensemble (10),
- on dispose d'un ensemble (10) et d'une pièce de manipulation (30), l'ensemble (10)
étant approprié à l'usage souhaité pour la machine,
- on saisit cet ensemble (10) à l'aide des moyens de préhension extérieurs et la pièce
de manipulation (30) et on le déplace pour amener les boîtiers de support (27) dans
les échancrures (17) du châssis (1),
- une fois l'ensemble (10) correctement placé sur le châssis (1), on replace les deux
capots (24) ainsi que les deux portes longitudinales (14), ou tout au moins on referme
ces dernières, sur le châssis (1) auquel on les fixe.
12. Procédé pour enlever du châssis (1) d'une machine de broyage de matériaux selon la
revendication 7, un ensemble globalement rigide (10) comprenant deux boîtiers de support
(27) et deux rotors (2, 3), spécialement destiné à une machine de broyage de matériaux
selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, cet ensemble (10) étant apte à être,
comme tel, manipulé en vue d'être déplacé, stocké, monté sur le châssis de la machine
ou enlevé de celui-ci, procédé dans lequel :
- on dispose d'une machine comportant l'ensemble (10), les deux capots (24) ainsi
que les deux portes longitudinales (14), fixés sur le châssis (1),
- on enlève les deux capots (24) ainsi que les deux portes longitudinales (14) ou
tout au moins on ouvre ces dernières,
- on saisit l'ensemble (10) à l'aide des moyens de préhension extérieurs et de la
pièce de manipulation (30) et on le déplace pour dégager les boîtiers de support (27)
des échancrures (17) du châssis (1) et on le transporte en la localisation souhaitée.