[0001] L'invention concerne un mât métallique, notamment pour réaliser un poteau, et un
               procédé de fabrication d'un tel mât.
 
            [0002] Des mâts métalliques de grande taille sont classiquement utilisés pour former des
               poteaux, par exemple des poteaux d'éclairage public ou des poteaux qui supportent
               des câbles électriques pour le transport et/ou la distribution d'électricité, comme
               c'est le cas pour l'alimentation des tramways.
 
            [0003] La grande taille du mât et les efforts importants qui sont générés en tête de celui-ci
               impliquent l'utilisation d'une épaisseur de métal conséquente, qui peut être de l'ordre
               de 20 à 50 mm, voire plus, si l'on réalise le mât au moyen d'un fût unique.
 
            [0004] L'utilisation de tôles d'une telle épaisseur pour la réalisation de mâts est problématique
               pour plusieurs raisons : d'une part, l'obtention de formes arrondies, particulièrement
               recherchées pour l'aspect esthétique qu'elles confèrent au mât, n'est pas possible
               par pliage de tôles de cette épaisseur avec les moyens classiques et d'un prix abordable
               ; d'autre part, le soudage longitudinal de telles tôles est difficile.
 
            [0005] Pour ces raisons, on réalise classiquement les mâts métalliques qui nécessitent une
               épaisseur de métal conséquente en fonte moulée. L'utilisation d'une telle technique
               est toutefois onéreuse et les mâts ainsi obtenus sont particulièrement lourds.
 
            [0006] Afin de contourner ces problèmes, il a été proposé de réaliser le mât par l'assemblage
               de plusieurs fûts concentriques, identiques quant à leur forme générale et sertis
               les uns dans les autres, dans l'idée de reproduire par l'assemblage des différents
               fûts l'épaisseur de métal rendue nécessaire par le dimensionnement du mât. Ainsi,
               chaque fût a une épaisseur réduite par rapport à l'épaisseur nécessaire pour l'ensemble
               du mât et peut être réalisé à la forme souhaitée avec des moyens classiques et moins
               onéreux. La solution décrite dans le document 
US 3 040 846 s'apparente à ce type de mât.
 
            [0007] Toutefois, du fait du sertissage des différents fûts l'un dans l'autre, la plupart
               des surfaces métalliques impliquées sont au contact d'autres surfaces métalliques,
               de telle sorte que celles-ci ne sont pas correctement protégées lors de l'étape de
               galvanisation. Les mâts réalisés selon cette technique sont donc particulièrement
               sujets à la corrosion.
 
            [0008] Dans ce contexte, l'invention vise à proposer une conception de mât métallique qui
               permette de réaliser celui-ci avec liberté quant à sa forme, selon un procédé pratique
               et peu onéreux qui procure une bonne protection contre la corrosion à l'ensemble des
               surfaces métalliques du mât.
 
            [0009] Ainsi, l'invention propose un mât comprenant un premier fût solidarisé par soudage
               à une semelle à une première extrémité et un second fût reçu dans l'espace défini
               par le premier fût, 
caractérisé en ce que le premier fût est solidarisé par soudage à une bride à une seconde extrémité et
               en ce que le second fût est solidarisé par soudage à la semelle à une première extrémité
               et de la bride à une seconde extrémité.
 
            [0010] Ce type de montage permet notamment de réduire, voire de supprimer, les zones de
               contact entre le premier fût et le second fût. Les surfaces des fûts sont ainsi en
               plus grande partie accessibles au procédé de galvanisation.
 
            [0011] Par exemple, on peut prévoir que, sur au moins une partie de la hauteur du mât, l'encombrement
               transversal du second mât est strictement inférieur à l'espace transversal défini
               par le premier fût de telle sorte qu'un interstice sépare le premier fût du second
               fût sur toute leur circonférence. Cet interstice permet un accès aux surfaces métalliques
               des fûts lors de l'étape de galvanisation.
 
            [0012] Selon une réalisation possible de la semelle, celle-ci comporte au moins un évidement
               formant accès à l'interstice. De manière similaire, la bride peut comporter au moins
               un évidement formant accès à l'interstice.
 
            [0013] Dans le même ordre d'idée, le second fût peut comporter au moins une ouverture formant
               accès à l'interstice.
 
            [0014] Ces accès à l'interstice permettent d'améliorer encore la galvanisation des surfaces
               métalliques.
 
            [0015] Selon un premier mode de réalisation possible, le second fût a une section polygonale,
               par exemple octogonale.
 
            [0016] Une telle forme permet l'utilisation d'une tôle relativement épaisse (typiquement
               plus de 10 mm) pour le second fût, sans toutefois préjudicier à l'aspect esthétique
               du mât puisque le fût interne n'est pas visible de l'extérieur.
 
            [0017] Dans ce cas, on peut prévoir par exemple que le premier fût a une épaisseur de paroi
               inférieure à l'épaisseur de paroi du second fût.
 
            [0018] Selon un autre mode de réalisation possible, le second fût a une section circulaire.
 
            [0019] Le premier fût a par exemple une section circulaire. Cette forme est en général assez
               prisée sur le plan esthétique.
 
            [0020] Le premier fût peut être réalisé dans une tôle d'épaisseur inférieure à 10 mm. Pour
               ce type d'épaisseur, des formes variées peuvent être obtenues avec des moyens classiques
               et peu onéreux.
 
            [0021] Selon une possibilité de réalisation, un fût intermédiaire est reçu dans le fût externe
               et reçoit le fût interne. On répartit ainsi les efforts entre les différents fûts.
 
            [0022] L'invention propose également un procédé de réalisation d'un mât, caractérisé en
               ce qu'il comprend les étapes suivantes :
               
               
                  - solidarisation d'un fût interne à une semelle par soudage ;
- montage d'un fût externe de manière à ce qu'il reçoive le fût interne et fixation
                     de celui-ci sur la semelle par soudage ;
- pose d'une bride et fixation de celle-ci par soudage d'une part au fût interne et
                     d'autre part au fût externe.
 
            [0023] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de
               la description qui suit faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :
               
               
                  - la figure 1 représente un mât selon un premier mode de réalisation de l'invention
                     ;
- la figure 2 est une vue en coupe du mât de la figure 1 selon la ligne A-A de la figure
                     1 ;
- la figure 3 est une vue de la tête du mât de la figure 1 selon la flèche F ;
- la figure 4 est une vue de dessus du mât de la figure 1 ;
- la figure 5 représente un mât selon un second mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 6 est une vue en coupe du mât de la figure 5 selon la ligne A-A de la figure
                     5 ;
- la figure 7 est une vue de dessus du mât de la figure 5 ;
- la figure 8 représente un mât selon une variante du second mode de réalisation de
                     l'invention ;
- la figure 9 est une vue en coupe du mât de la figure 8 selon la ligne B-B.
 
            [0024] La figure 1 présente l'allure générale d'un mât métallique 2 selon un premier mode
               de réalisation de l'invention.
 
            [0025] Le mât 2 comprend principalement un fût externe 4 de forme tronconique à base circulaire
               (c'est-à-dire de forme cylindro-conique), un fût interne 6 situé dans l'espace défini
               par le fût externe 4 et de forme tronconique à base octogonale (c'est-à-dire de forme
               octo-conique), une semelle 8 située à l'extrémité inférieure des fûts 4, 6 et une
               bride 10 située à l'extrémité supérieure des fûts 4, 6.
 
            [0026] Le fût externe 4 s'étend principalement selon son axe de symétrie vertical. Sa hauteur
               selon cet axe est de l'ordre de 10 à 20 fois son diamètre à la base, c'est-à-dire
               à son extrémité inférieure. Par ailleurs, le diamètre du fût externe 4 évolue peu
               en fonction de la hauteur, de telle sorte que le diamètre à son extrémité supérieure
               est de l'ordre de la moitié de son diamètre à l'extrémité inférieure, et de manière
               générale compris entre 0,4 fois et 0,7 fois son diamètre à l'extrémité inférieure.
 
            [0027] Comme bien visible sur la figure 1, la surface extérieure du fût externe 4 définit
               pour l'essentiel la forme externe du mât 2 et ainsi l'allure esthétique générale de
               celui-ci.
 
            [0028] Le fût externe 4 est ici réalisé par pliage d'une tôle d'acier de 5 mm d'épaisseur.
 
            [0029] Le fût externe 4 est fixé à la semelle 8 par soudage, au moyen d'une soudure circonférentielle
               5 extérieure au fût externe 4. Le fût externe 4 est également fixé à la bride 10 par
               soudage à l'extérieur du fût externe 4.
 
            [0030] Sur une partie limitée de sa hauteur, le fût externe 4 présente une ouverture 12
               sur une faible partie de sa circonférence, par exemple de l'ordre d'une trentaine
               de degrés. Cette ouverture 12 est généralement dénommée "
porte" et permet l'accès à l'intérieur du mât 2 pour des opérations de maintenance sur
               des appareils éventuellement placés à l'intérieur du mât 2.
 
            [0031] La semelle 8 a la forme générale d'un disque d'axe commun avec l'axe vertical du
               mât 2 et de diamètre nettement supérieur au diamètre de la base du fût externe 4,
               de l'ordre du double du diamètre du fût externe 4.
 
            [0032] Le fût externe 4 est soudé sur la semelle 8 de manière concentrique à celle-ci et
               définit ainsi dans la semelle 8 une couronne 9 traversée par un ensemble de trous
               cylindriques 7 répartis sur toute la circonférence de la semelle 8. Les trous cylindriques
               7 permettent la fixation du mât au sol, par exemple au moyen de boulons.
 
            [0033] La figure 2, qui présente une coupe transversale du mât, montre de façon particulièrement
               claire la disposition relative du fût externe 4 et du fût interne 6.
 
            [0034] Le fût interne 6 est situé dans l'espace défini par le fût externe 4 ; leurs dimensions
               transversales relatives laissent subsister un interstice 11 entre le fût interne 6
               et le fût externe 4, c'est-à-dire une région 11 située à l'extérieur du tube interne
               6 et à l'intérieur du tube externe 4.
 
            [0035] Précisément, et ici sur toute la hauteur du mât, l'encombrement transversal du second
               fût est strictement inférieur à l'espace transversal défini par le premier fût de
               telle sorte qu'un interstice sépare le premier fût du second fût sur toute leur circonférence.
 
            [0036] Cet interstice 11 permet la circulation des flux d'acide et de zinc lors de l'étape
               de galvanisation et assure ainsi une bonne protection de l'ensemble des surfaces métalliques
               contre la corrosion.
 
            [0037] Le fût interne 6 s'étend également principalement selon la direction verticale, ici
               sur toute la hauteur du mât, c'est-à-dire avec une hauteur égale à celle du fût externe
               4.
 
            [0038] Comme pour le fût externe 4, le fût interne 6 est légèrement tronconique de telle
               sorte que son encombrement à son extrémité supérieure est légèrement inférieur à son
               encombrement à l'extrémité inférieure, par exemple dans les mêmes proportions que
               celles mentionnées précédemment pour le fût externe 4.
 
            [0039] En variante, le fût interne 6 pourrait être réalisé sous la forme d'un cylindre à
               base octogonale, c'est-à-dire avec une section octogonale constante. On peut remarquer
               que cette modification n'aurait pas de conséquence sur l'aspect esthétique du mât
               2 défini par le fût externe 4 comme indiqué précédemment.
 
            [0040] Le fût interne 6 est réalisé par l'assemblage de deux demi-fûts 14 au moyen de soudures
               longitudinales 16 bien visibles sur la figure 2. Chaque demi-fût 14 s'étend donc sur
               toute la hauteur du mât 2.
 
            [0041] Les demi-fûts 14 (et par conséquent le fût interne 6 qu'ils composent) sont réalisés
               en tôles d'acier d'épaisseur 15 mm par pliage. L'obtention de la forme octo-conique
               des demi-fûts 14, qui possèdent donc des arêtes, est facilement réalisable avec des
               moyens classiques, même pour des épaisseurs relativement importantes comme celle qui
               vient d'être mentionnée.
 
            [0042] Le fût interne 6 est fixé à la semelle 8 à la base inférieure de celui-ci, ici au
               moyen d'une soudure extérieure au fût interne 6, et à la bride 10 à l'extrémité supérieure
               de celui-ci, ici au moyen d'une soudure intérieure au fût interne 6.
 
            [0043] Le fût interne 6 est donc ici assemblé à la semelle 8 et à la bride 10 par des fixations
               indépendantes de celles du fût externe 4. Dans le présent exemple, il n'y a d'ailleurs
               aucun lien direct entre le fût interne 6 et le fût externe 4.
 
            [0044] Le fût interne 6 présente également une ouverture 18 au droit de la porte 12 ménagée
               dans le fût externe 4. Des barres de renforcement 20, qui s'étendent essentiellement
               selon l'axe du fût interne 6 sur une hauteur légèrement supérieure à celle de l'ouverture
               18, permettent d'assurer un bon maintien mécanique de la structure malgré la présence
               de l'ouverture 18.
 
            [0045] La semelle 8 possède une ouverture centrale 13 dont le diamètre est inscrit dans
               la base octogonale du fût interne 6 afin que la semelle 8 reçoive la base du fût interne
               6 comme mentionné précédemment. L'espace situé à l'intérieur du fût interne 6 communique
               donc avec l'extérieur au moyen de l'ouverture centrale 13 lorsque le mât est assemblé
               mais non encore monté sur le sol.
 
            [0046] La semelle comporte en outre quatre évidements 15 répartis régulièrement sur la circonférence
               de l'ouverture centrale 13. Ces évidements 15 augmentent localement le diamètre de
               l'ouverture centrale 13 de manière à ce que celui-ci soit essentiellement égal à celui
               du fût externe 4.
 
            [0047] Les évidements 15 permettent ainsi la communication entre l'ouverture centrale 13
               et l'interstice 11 définie entre le fût externe 4 et le fût interne 6, et par là même
               entre l'interstice 11 et l'extérieur lorsque le mât est assemblé mais non encore monté
               au sol. On rend ainsi possible l'entrée des flux d'acide et de zinc dans l'interstice
               11 lors de l'étape de galvanisation précédemment mentionnée.
 
            [0048] La figure 3 montre l'un de deux goussets 22 fixés par soudage au sommet du mât 2,
               et, précisément, soudé à la bride 10 et à la partie supérieure du fût externe 4.
 
            [0049] Le gousset 22 comprend une oreille latérale 23 munie d'un trou débouchant 24 pour
               le montage et le passage d'un câble.
 
            [0050] La figure 4, qui présente le mât 2 en vue de dessus, fait clairement apparaître les
               deux goussets 22.
 
            [0051] La présence des goussets 22 n'est naturellement qu'un mode possible de réalisation
               de la tête du mât 2. On pourrait prévoir en variante que la tête du mât 2 comporte
               un obturateur (ou coiffe), ou un tube formant rehausse, par exemple soudé sur la bride
               10.
 
            [0052] La bride 10 a la forme générale d'une couronne, avec un diamètre externe supérieur
               au diamètre extérieur du fût externe 4 au sommet et un diamètre interne inscrit dans
               la section octogonale du fût interne 6 au sommet.
 
            [0053] La bride 10 forme en outre quatre évidements 25 régulièrement répartis sur son diamètre
               interne et qui mettent à jour localement le fût interne 6 et l'interstice 11, comme
               bien visible sur la figure 4.
 
            [0054] Comme pour les évidements 15, les évidements 25 de la bride 11 permettent de faire
               communiquer l'interstice 11 entre le fût externe 4 et le fût interne 6 avec l'extérieur,
               afin de permettre un accès à toutes les surfaces métalliques lors de l'étape de galvanisation.
 
            [0055] Comme on l'a vu, l'utilisation d'un fût interne 6 à base polygonale proposée dans
               ce premier mode de réalisation rend possible l'emploi d'une tôle relativement épaisse
               (typiquement supérieure à 10 mm) pour le fût interne 6, ce qui permet de n'utiliser
               au total que deux fûts 4, 6.
 
            [0056] Le mât 2 qui vient d'être décrit peut par exemple être assemblé selon le procédé
               suivant :
               
               
                  - fixation du fût interne 6 à la semelle 8 par soudage ;
- montage du fût externe 4 autour du fût interne 6 et fixation de celui-ci sur la semelle
                     8 par soudage ;
- pose de la bride 10 et fixation de celle-ci par soudage d'une part au fût interne
                     6 et d'autre part au fût externe 4 ; et
- montage et fixation par soudage des goussets 22 sur la tête du mât 2.
 
            [0057] L'ensemble du mât 2 ainsi constitué peut alors être soumis à un procédé de galvanisation.
 
            [0058] La figure 5 représente un mât selon un second mode de réalisation de l'invention.
 
            [0059] Le mât 100 est formé de trois fûts tronconiques à base circulaire 102, 104, 106.
               En coupe dans un plan perpendiculaire à leur axe vertical, les fûts 102, 104, 106
               ont des sections circulaires concentriques et disjointes, comme bien visible sur la
               figure 6.
 
            [0060] Le fût externe 104 reçoit donc dans son espace intérieur le fût intermédiaire 102,
               qui reçoit lui-même dans son espace intérieur le fût interne 106.
 
            [0061] Dans chaque plan horizontal (c'est-à-dire dans chaque plan perpendiculaire à l'axe
               vertical du mât 100), le diamètre intérieur du fût externe 104 est strictement supérieur
               au diamètre extérieur du fût intermédiaire 102 de telle sorte qu'un premier interstice
               111 est ménagé sur toute la périphérie des fûts 102, 104. De manière similaire, le
               diamètre intérieur du fût intermédiaire 102 est strictement supérieur au diamètre
               extérieur du fût interne 106, de sorte qu'un second interstice 113 est ménagé entre
               le fût intermédiaire 102 et le fût interne 106.
 
            [0062] Le fût externe 104 et le fût interne 106 sont chacun fixés à leur extrémité inférieure
               à une semelle 108 et à leur extrémité supérieur à une bride 110. Les fixations sont
               ici réalisées par soudage ; les soudures aux extrémités inférieures de chaque fût
               104, 106 sont déposées à l'extérieur de celui-ci. La soudure du fût externe 104 à
               la bride 110 est également réalisée à l'extérieur du fût externe 104, alors que la
               soudure qui réunit le fût interne 106 à la bride 110 est réalisée sur l'intérieur
               du fût interne 106.
 
            [0063] Le fût intermédiaire 102 est fixé par soudage à la semelle 108 à la base inférieure
               de celui-ci. Au niveau de la tête du mât 100, le fût intermédiaire est par exemple
               soudé à l'un des autres fûts.
 
            [0064] Chaque fût 102, 104, 106 est réalisé par pliage d'une tôle de 6 mm d'épaisseur avec
               fermeture au moyen d'une soudure longitudinale 120.
 
            [0065] Le mât 100 possède une porte 112 du même type que la porte décrite pour le premier
               mode de réalisation et qui ne sera donc pas décrite en détail ici. La porte 112 est
               réalisée par des ouvertures en vis-à-vis dans chacun des fûts 102, 104, 106.
 
            [0066] La semelle 108 est globalement identique à la semelle du premier mode de réalisation
               et ne sera donc pas décrite en détail ici. On peut toutefois noter que la semelle
               108 possède une ouverture centrale 114 qui permet la communication de l'espace intérieur
               du mât 100 vers le bas lorsque le mât 100 est assemblé mais non monté au sol. Par
               ailleurs, l'ouverture centrale 114 est localement agrandie par quatre évidements 115
               répartis sur toute la circonférence de l'ouverture centrale 114 et qui permettent
               un accès à chacun du premier interstice 111 et du deuxième interstice 113 depuis l'ouverture
               centrale 114.
 
            [0067] Comme pour le premier mode de réalisation, on facilite ainsi l'accès des flux d'acide
               et de zinc à l'intérieur du premier interstice 111 et du deuxième interstice 113 lors
               de l'étape de galvanisation, afin de protéger efficacement l'ensemble des surfaces
               métalliques des trois fûts 102, 104, 106.
 
            [0068] Comme pour le premier mode de réalisation, la bride 110 est réalisée sous forme d'une
               couronne dont le diamètre extérieur permet la fixation du fût externe 104 et dont
               le diamètre intérieur permet la fixation du fût interne 106.
 
            [0069] La bride 110 comprend également quatre évidements 116 régulièrement répartis sur
               la circonférence de celle-ci qui mettent à jour notamment le fût interne 106, le second
               interstice 113, le fût intermédiaire 102 et le premier interstice 111. Chaque évidement
               116 permet ainsi un accès au premier interstice 111 et au second interstice 113 depuis
               l'extérieur du mât, comme bien visible sur la figure 7. Cet accès sera notamment mis
               à profit lors de l'étape de galvanisation comme déjà expliquée précédemment.
 
            [0070] Comme pour le premier mode de réalisation, le mât possède deux goussets 118 montés
               au sommet de celui-ci pour réception et support de câbles électriques.
 
            [0071] Les figures 8 et 9 représentent une variante du second mode de réalisation.
 
            [0072] Selon cette variante, un mât 200 comprend un fût interne 206, un fût intermédiaire
               202 et un fût externe 204 tronconiques à base circulaire, disjoints les uns les autres
               et montés de manière concentrique entre une semelle 208 et une bride 210.
 
            [0073] Le fût externe 204 et le fût interne 206 notamment sont fixés à la semelle 208 d'une
               part et à la bride 210 d'autre part par soudage.
 
            [0074] Comme bien visible sur la figure 9, qui représente le mât selon la coupe B-B indiquée
               en figure 8, des tiges pleines à sections circulaires 212 (ici de diamètre 5 mm) sont
               insérées dans les interstices créées entre les différents fûts.
 
            [0075] Les tiges 212 sont par exemple soudées au fût immédiatement intérieur à l'interstice
               qui les contient chacune. Ces tiges 212 peuvent permettre dans certains cas d'améliorer
               la tenue mécanique du mât 200. Toutefois, grâce aux fixations indépendantes l'une
               par rapport à l'autre du fût externe 204 et du fût interne 206 à leurs deux extrémités
               chacun, il est possible de ne prévoir des tiges 212 que sur une partie de la hauteur
               du mât 200.
 
            [0076] On peut en outre remarquer que, selon cette variante, le fût intermédiaire 202 et
               le fût interne 206 comprennent chacun des ouvertures 214 en vis-à-vis afin de permettre
               la circulation de l'acide, puis du zinc, lors de l'étape de galvanisation, en dépit
               de la présence des tiges 212.
 
            [0077] De manière similaire, des ouvertures 216 sont pratiquées dans le fût interne 206
               et le fût intermédiaire 202 en vis-à-vis dans la partie inférieure du mât, comme cela
               est représenté sur la figure 8.
 
            [0078] L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits,
               qui ne représentent que des exemples de mise en oeuvre de celle-ci.
 
          
         
            
            1. Mât comprenant un premier fût (4; 104; 204) solidarisé par soudage à une semelle (8;
               108; 208) à une première extrémité et un second fût (6; 106; 206) reçu dans l'espace
               défini par le premier fût (4; 104; 204), caractérisé en ce que le premier fût (4; 104; 204) est solidarisé par soudage à une bride (10; 110; 210)
               à une seconde extrémité et en ce que le second fût (6; 106; 206) est solidarisé par soudage à la semelle (8; 108; 208)
               à une première extrémité et à la bride (10; 110; 210) à une seconde extrémité.
 
            2. Mât selon la revendication 1, caractérisé en ce que, sur au moins une partie de la hauteur du mât, l'encombrement transversal du second
               fût (6; 106; 206) est strictement inférieur à l'espace transversal défini par le premier
               fût (4; 104; 204) de telle sorte qu'un interstice (11; 111, 113) sépare le premier
               fût du second fût sur toute leur circonférence.
 
            3. Mât selon la revendication 2, caractérisé en ce que la semelle (8; 108; 208) comporte au moins un évidement (15; 115) formant accès à
               l'interstice (11; 111, 113).
 
            4. Mât selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que la bride (10; 110; 210) comporte au moins un évidement (25; 116) formant accès à
               l'interstice (11; 111, 113).
 
            5. Mât selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que le second fût (6; 106; 206) comporte au moins une ouverture (214, 216) formant accès
               à l'interstice.
 
            6. Mât selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le second fût (6) a une section polygonale.
 
            7. Mât selon la revendication 6, caractérisé en ce que le premier fût (4) a une épaisseur de paroi inférieure à l'épaisseur de paroi du
               second fût (6).
 
            8. Mât selon la revendication 6, caractérisé en ce que le second fût (6) est réalisé dans une tôle d'épaisseur supérieure à 10 mm.
 
            9. Mât selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le second fût (106; 206) a une section circulaire.
 
            10. Mât selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le premier fût (4; 104; 204) a une section circulaire.
 
            11. Mât selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le premier fût (4; 104; 204) est réalisé dans une tôle d'épaisseur inférieure à 10
               mm.
 
            12. Mât selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'un fût intermédiaire (102; 202) est reçu dans le fût externe (104; 204) et reçoit
               le fût interne (106; 206).
 
            13. Procédé de réalisation d'un mât, 
caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :
               
               
- solidarisation d'un fût interne (6; 106; 206) à la semelle (8; 108; 208) par soudage
                  ;
               
               - montage d'un fût externe (4; 104; 204) de manière à ce que le fût externe (4; 104;
                  204) reçoive le fût interne (6; 106; 206) et solidarisation du fût externe (4; 104;
                  204) sur la semelle (8; 108; 208) par soudage ;
               
               - solidarisation d'une bride (10; 110; 210) par soudage au fût interne (6; 106; 206)
                  et au fût externe (4; 104; 204).
  
          
         
            
            1. A mast comprising a first pole portion (4; 104; 204) fixed by welding to a base plate
               (8; 108; 208) at a first end and a second pole portion (6; 106; 206) received in the
               space defined by the first pole portion (4; 104; 204), characterised in that the first pole portion (4; 104; 204) is fixed by welding to a flange (10; 110; 210)
               at a second end and that the second pole portion (6; 106; 206) is fixed by welding
               to the base plate (8; 108; 208) at a first end and the flange (10; 110; 210) at a
               second end.
 
            2. A mast according to claim 1, characterised in that over at least a part of the height of the mast the transverse space occupied by the
               second pole portion (6; 106; 206) is strictly less than the transverse space defined
               by the first pole portion (4; 104; 204) in such a way that a gap (11; 111, 113) separates
               the first pole portion from the second pole portion over their entire circumference.
 
            3. A mast according to claim 2, characterised in that the base plate (8; 108; 208) comprises at least one opening (15; 115) forming access
               to the gap (11; 111; 113).
 
            4. A mast according to claim 2 or claim 3, characterised in that the flange (10; 110; 210) comprises at least one opening (25; 116) forming access
               to the gap (11; 111; 113).
 
            5. A mast according to one of claims 2 to 4, characterised in that the second pole portion (6; 106; 206) comprises at least one orifice (214, 216) forming
               access to the gap.
 
            6. A mast according to one of claims 1 to 5, characterised in that the second pole portion (6) is of a polygonal section.
 
            7. A mast according to claim 6, characterised in that the first pole portion (4) is of a wall thickness that is less than the wall thickness
               of the second pole portion (6).
 
            8. A mast according to claim 6, characterised in that the second pole portion (6) is made of a sheet metal of a thickness of greater than
               10 mm.
 
            9. A mast according to one of claims 1 to 5, characterised in that the second pole portion (106; 206) is of a circular section.
 
            10. A mast according to one of claims 1 to 9, characterised in that the first pole portion (4; 104; 204) is of a circular section.
 
            11. A mast according to one of claims 1 to 10, characterised in that the first pole portion (4; 104; 204) is made of a sheet metal of a thickness of less
               than 10 mm.
 
            12. A mast according to one of claims 1 to 11, characterised in that an intermediate pole portion (102; 202) is received in the external pole portion
               (104; 204) and receives the internal pole portion (106; 206).
 
            13. A process for the production of a mast, 
characterised in that it comprises the following steps:
               
               
- fixing an internal pole portion (6; 106; 206) to the base plate (8; 108; 208) by
                  welding;
               
               - mounting an external pole portion (4; 104; 204) in such a way that the external
                  pole portion (4; 104; 204) receives the internal pole portion (6; 106; 206) and fixing
                  the external pole portion (4; 104; 204) on the base plate (8; 108; 208) by welding;
               
               - fixing a flange (10; 110; 210) by welding to the internal pole portion (6; 106;
                  206) and to the external pole portion (4; 104; 204).
  
          
         
            
            1. Mast mit einem ersten Schaft (4; 104; 204), der an einem ersten Ende mit einer Bodenplatte
               (8; 108; 208) durch Schweißen fest verbunden ist, und einem zweiten Schaft (6; 106;
               206), der in dem durch den ersten Schaft (4; 104; 204) gebildeten Raum aufgenommen
               ist,
               dadurch gekennzeichnet, dass der erste Schaft (4; 104; 204) an einem zweiten Ende mit einem Flansch (10; 110;
               210) durch Schweißen fest verbunden ist, und dass der zweite Schaft (6; 106; 206)
               an einem ersten Ende mit der Bodenplatte (8; 108; 208) und an einem zweiten Ende mit
               dem Flansch (10; 110; 210) durch Schweißen fest verbunden ist.
 
            2. Mast nach Anspruch 1,
               dadurch gekennzeichnet, dass der Querschnittsraumbedarf des zweiten Schafts (6; 106; 206) wenigstens an einem
               Teil der Masthöhe unbedingt geringer ist als der durch den ersten Schaft (4; 104;
               204) gebildete Querschnittsraum, so dass ein Spalt (11; 111, 113) den ersten Schaft
               von dem zweiten Schaft über deren gesamten Umfang trennt.
 
            3. Mast nach Anspruch 2,
               dadurch gekennzeichnet, dass die Bodenplatte (8; 108; 208) wenigstens eine Aussparung (15; 115) aufweist, die
               einen Zugang zu dem Spalt (11; 111, 113) bildet.
 
            4. Mast nach Anspruch 2 oder 3,
               dadurch gekennzeichnet, dass der Flansch (10; 110; 210) wenigstens eine Aussparung (25; 116) aufweist, die einen
               Zugang zu dem Spalt bildet.
 
            5. Mast nach einem der Ansprüche 2 bis 4,
               dadurch gekennzeichnet, dass der zweite Schaft (6; 106; 206) wenigstens eine Öffnung (214, 216) aufweist, der
               einen Zugang zu dem Spalt bildet.
 
            6. Mast nach einem der Ansprüche 1 bis 5,
               dadurch gekennzeichnet, dass der zweite Schaft (5) einen polygonale Querschnitt hat.
 
            7. Mast nach Anspruch 6,
               dadurch gekennzeichnet, dass der erste Schaft (4) eine Wandstärke hat, die geringer ist als die Wandstärke des
               zweiten Schafts (6).
 
            8. Mast nach Anspruch 6,
               dadurch gekennzeichnet, dass der zweite Schaft (6) aus einem Blech mit einer Stärke von mehr als 10 mm ausgeführt
               ist.
 
            9. Mast nach einem der Ansprüche 1 bis 5,
               dadurch gekennzeichnet, dass der zweite Schaft (106; 206) einen runden Querschnitt hat.
 
            10. Mast nach einem der Ansprüche 1 bis 9,
               dadurch gekennzeichnet, dass der erste Schaft (4; 104; 204) einen runden Querschnitt hat.
 
            11. Mast nach einem der Ansprüche 1 bis 10,
               dadurch gekennzeichnet, dass der erste Schaft ( 4; 104; 204) aus einem Blech mit einer Stärke von weniger als
               10 mm ausgeführt ist.
 
            12. Mast nach einem der Ansprüche 1 bis 11,
               dadurch gekennzeichnet, dass ein Zwischenschaft (102; 202) in dem äußeren Schaft (104; 204) aufgenommen wird und
               den inneren Schaft (106; 206) aufnimmt.
 
            13. Verfahren zum Ausführen eines Mastes,
               
dadurch gekennzeichnet, dass es die folgenden Schritte umfasst:
               
               
- Befestigen eines inneren Schafts (6; 106; 206) an der Bodenplatte (8; 108; 208)
                  durch Schweißen;
               
               - Anbringen eines äußeren Schafts (4; 104; 204) derart, dass der äußere Schaft (4;
                  104; 204) den inneren Schaft (6; 106; 206) aufnimmt, und Befestigen des äußeren Schafts
                  (4; 104; 204) an der Bodenplatte (8; 108; 208) durch Schweißen;
               
               - Befestigen eines Flansches(10; 110; 210) an dem inneren Schaft (6; 106; 206) und
                  an dem äußeren Schaft (4; 104; 204) durch Schweißen.