[0001] L'invention concerne un mécanisme correcteur de date bidirectionnel commandé par
une tirette de manoeuvre montée pivotante autour d'un axe de pivotement, pour un mécanisme
de quantième d'une pièce d'horlogerie, ledit mécanisme de quantième comportant une
roue de vingt-quatre heures entraînée par le mouvement de ladite pièce d'horlogerie,
un doigt de mise à jour du quantième monté solidaire en pivotement de ladite roue
de vingt-quatre heures autour d'un axe de pivotement, et une étoile d'entraînement
du quantième.
[0002] L'invention concerne encore un mécanisme de quantième comportant une étoile d'entraînement
du quantième et une roue de vingt-quatre heures comportant un doigt de mise à jour
du quantième, et équipé d'un tel mécanisme correcteur de date.
[0003] L'invention concerne encore une pièce d'horlogerie comportant un mécanisme de quantième
comportant une étoile d'entraînement du quantième et une roue de vingt-quatre heures
comportant un doigt de mise à jour du quantième, et équipé d'un tel mécanisme correcteur
de date.
Arrière plan de l'invention
[0004] L'invention concerne le domaine de l'horlogerie, et plus particulièrement celui des
pièces d'horlogerie comportant des mécanismes d'affichage du quantième.
[0005] Les mécanismes de quantième sont des mécanismes complexes.
[0006] La correction manuelle du quantième est nécessaire, pour les mois de moins de trente
et un jours, dans le cas des pièces d'horlogerie à quantième simple. Cette correction
est en général effectuée, soit par rotation de la tige de remontoir dans une position
de mise à date rapide, soit par actionnement d'un poussoir dédié à cet usage.
[0007] La mise à jour de la date n'est pas toujours facile, en particulier quand l'utilisateur
désire changer la date à proximité de l'heure de minuit.
[0008] De plus, la plupart des mécanismes connus ne permettent pas le changement de la date
à rebours.
[0009] Un brevet
US 212 882 au nom de Baillot, expose, dès 1879, un mécanisme de correcteur de quantième à l'aide
d'un cliquet coopérant, sous l'action d'un poussoir, avec la denture d'une roue de
31 jours pour faire avancer celle-ci.
[0010] On connaît, par le brevet
EP 1 115 041 au nom de Chopard Manufacture SA, un mécanisme de correction rapide manuelle du quantième
pour un mouvement comportant une tige de remontoir à trois positions axiales présentant
un pignon coulant et une étoile de quantième. Ce mécanisme comporte un levier correcteur
basculant comportant à une de ses extrémités un bec coopérant avec la denture de l'étoile
de quantième, et à l'autre de ses extrémités un doigt rappelé par un ressort contre
une came présentant au moins une levée. Cette came est portée par une roue correctrice
entraînée par une liaison cinématique par le pignon coulant, lorsque la tige de remontoir
est dans une position axiale intermédiaire de correction du quantième. Les levées
de la came sont pointues, ainsi lorsque la tige de remontoir est hors de la position
de réglage du quantième, le ressort de rappel du doigt sur la came provoque le retour
de ce doigt entre deux levées de la came, de façon à ce que le bec du levier ne soit
plus en contact avec l'étoile de quantième. Ce mécanisme permet l'avancement du quantième
par une rotation de sens quelconque de la tige de remontoir, mais il ne permet pas
le recul du quantième.
[0011] Un brevet
EP 1 660 952 au nom de Vaucher Manufacture Fleurier SA divulgue un correcteur de quantième manuel
pour quantième simple et un correcteur de quantième automatique pour quantième perpétuel.
Ce correcteur comporte des moyens de programmation de la rectification de l'affichage
de la date en fonction du nombre de jours du mois en cours introduit par l'utilisateur
ou bien par un mécanisme automatique, et des moyens de restitution de cette rectification
le dernier jour réel du mois considéré. Ces moyens de programmation comportent un
mobile d'embrayage constitué de deux disques dentés coaxiaux entraînables en sens
contraire, l'un par la roue de trente-et-un, et l'autre par les moyens de commande
qui établissent le nombre de jours du mois, de façon à ce qu'à la fin du mois en cours
les moyens d'affichage soient automatiquement corrigés. Ces deux disques sont accouplés
par un ressort et par un système de cliquets permettant une rotation indépendante
d'un disque par rapport à l'autre. Ils permettent encore que le second disque qui
est entraîné par les moyens de commande, d'une part entraîne l'autre disque lorsqu'il
tourne dans le premier sens, et d'autre part n'entraîne pas cet autre disque quand
il tourne dans l'autre sens et se contente alors de charger le ressort. Outre ces
disques, les moyens de programmation comportent un doigt fixé sur la roue de trente-et-un,
une bascule pivotante sur le second disque et actionnée par ce doigt le dernier jour
du mois en cours, et actionnant alors une autre bascule indépendante du mobile d'embrayage.
Cette autre bascule immobilise le second disque et le libère quand elle est actionnée,
de manière à ce que, sous l'action du ressort, le premier disque progresse rapidement
pour rectifier l'affichage du quantième. Ce dispositif complexe assure la correction
aussi bien en manuel qu'en automatique, mais il ne permet pas non plus de faire reculer
le quantième au lieu de le faire avancer.
[0012] De façon similaire, on connaît la demande de brevet
EP 1 538 494 au nom de Watch-U-License AG décrivant un dispositif de mise à la date rapide, comportant
une tirette entraînée par la tige de remontoir et faisant pivoter une bascule porteuse
d'un pignon de bascule qui, dans une position intermédiaire de la tige de remontoir,
engrène avec une roue couplée à un mobile correcteur de quantième muni de doigts capables
d'agir sur une couronne indicatrice de quantième. Ce dispositif nécessite une pignonnerie
intermédiaire, et est à sens unique.
[0013] Le brevet
EP 0 230 878 au nom de Complications SA propose un correcteur de quantième comportant une tige
entraînant, par l'intermédiaire d'un rouage, une étoile de correction engrenant directement
avec une étoile de quantième. Ce système simple n'est toutefois pas utilisable en
permanence car l'étoile de quantième est, au voisinage de minuit, en coopération avec
un doigt élastique de la roue de vingt-quatre heures, et toute intervention manuelle
est alors préjudiciable au mouvement. De plus, ce mécanisme ne permet que d'avancer
le quantième, et non de le reculer.
[0014] Un mécanisme plus complexe de correction de quantième pour calendrier perpétuel est
présenté par le brevet
EP 1488 290 au nom de Manufacture Roger Dubuis SA, qui est indexé sur la position d'une came
annuelle, détectée par un palpeur, et prévu pour un fonctionnement automatique, mais
non pour une correction manuelle.
[0015] Toutefois, ces mécanismes connus utilisent tous la chaîne cinématique du remontoir
et le pignon coulant, et la manoeuvre de mise à jour du quantième se fait jour par
jour, est assez fastidieuse, et entraîne une usure du mécanisme de remontoir et de
mise à l'heure. Et surtout, même si certains autorisent la rotation de la tige de
remontoir dans les deux sens pour faire avancer le quantième, ils ne permettent précisément
que la mise à jour dans un seul sens d'augmentation du quantième, avec bien sûr un
passage de 31 à 1, pour revenir à un quantième inférieur à celui précédemment affiché.
[0016] Le brevet
EP 1 953 611 au nom de Compagnie des Montres Longines, Francillon SA, décrit un mécanisme de correction
bidirectionnel d'un dispositif d'affichage tel qu'un mécanisme de quantième. Ce mécanisme
apporte une solution fiable et efficace au problème de la correction du quantième
dans le sens du recul. Deux râteaux tendent, de façon contraire, à agir sur la roue
d'affichage du quantième. Le premier râteau est commandé par une première bascule
qui coopère avec une came-limaçon solidaire d'une roue de quantième, elle-même entraînée
chaque jour par un doigt solidaire de la roue de vingt-quatre heures. Le second râteau
est commandé par une seconde bascule, qui coopère avec une came périphérique entraînée
par la tige de remontoir, et cette came périphérique est agencée pour écarter la première
bascule de la came-limaçon. Ainsi la roue de quantième peut pivoter dans les deux
sens. Ce mécanisme perfectionné comporte toutefois de nombreux composants, qui en
rendent le coût assez élevé, et son encombrement, notamment au niveau de la came périphérique,
rend difficile son adaptation à tous les mouvements.
Résumé de l'invention
[0017] L'invention se propose de fournir une solution au problème d'une correction de date
à tout moment, et dans les deux sens, avec un nombre de composants le plus réduit
possible, et un faible encombrement.
[0018] A cet effet l'invention concerne un mécanisme correcteur de date bidirectionnel commandé
par une tirette de manoeuvre montée pivotante autour d'un axe de pivotement, pour
un mécanisme de quantième d'une pièce d'horlogerie, ledit mécanisme de quantième comportant
une roue de vingt-quatre heures entraînée par le mouvement de ladite pièce d'horlogerie,
un doigt de mise à jour du quantième monté solidaire en pivotement de ladite roue
de vingt-quatre heures autour d'un axe de pivotement, et une étoile d'entraînement
du quantième, caractérisé en ce que ledit mécanisme correcteur comporte une étoile
de correction mobile en pivotement autour d'un axe de pivotement et située entre ledit
doigt et ladite étoile d'entraînement du quantième, et en ce que ladite étoile de
correction est agencée pour engrener avec ladite étoile d'entraînement du quantième,
et en ce que ladite étoile de correction est montée débrayable dudit doigt sous l'action
d'un mécanisme de débrayage commandé par ladite tirette, ledit mécanisme de débrayage
comportant au moins deux positions dont au moins une première position d'embrayage,
où la dite étoile de correction est agencée pour engrener avec ledit doigt, et au
moins une deuxième position de débrayage où ladite étoile de correction est libérée
dudit doigt pour permettre une correction de date par son pivotement entraînant le
pivotement de ladite étoile de quantième.
[0019] Selon une caractéristique de l'invention, ledit mécanisme de débrayage comporte trois
positions dont une première dite position d'embrayage et une troisième dite position
d'embrayage, qui encadrent une deuxième dite position de débrayage.
[0020] Selon une caractéristique de l'invention, ledit mécanisme de débrayage comporte des
moyens de déplacement relatif dudit axe de pivotement de ladite étoile de correction
par rapport audit axe de pivotement dudit doigt, par déplacement d'au moins l'un desdits
axes.
[0021] Selon une caractéristique de l'invention, lesdits moyens de déplacement relatif comportent
des moyens de transformation d'un mouvement de sens unique appliqué à ladite tirette
de manoeuvre en deux mouvements de pivotement de sens contraire d'une première bascule
montée pivotante par rapport à un axe de pivotement, ladite première bascule comportant
des premiers moyens d'appui agencés pour commander directement ou indirectement le
déplacement relatif de l'axe de pivotement de ladite étoile de correction par rapport
à l'axe de pivotement dudit doigt.
[0022] Selon une caractéristique de l'invention, lesdits premiers moyens d'appui sont constitués
par une première surface d'appui de ladite première bascule agencée pour venir en
appui avec un moyeu solidaire dudit doigt, ou avec un moyeu solidaire de ladite étoile
de correction, pour éloigner ledit doigt de ladite étoile de correction, ou respectivement
pour éloigner ladite étoile de correction dudit doigt.
[0023] Selon une caractéristique de l'invention, ladite première surface d'appui est une
première lumière oblongue agencée pour recevoir et guider ledit moyeu solidaire dudit
doigt, ou ledit moyeu solidaire de ladite étoile de correction.
[0024] Selon une autre caractéristique de l'invention, lesdits premiers moyens d'appui sont
agencés pour coopérer avec des moyens d'appui complémentaire que comporte une deuxième
bascule qui est agencée pour venir, au niveau d'une deuxième surface d'appui qu'elle
comporte, en appui avec ledit moyeu solidaire dudit doigt, ou avec ledit moyeu solidaire
de ladite étoile de correction, pour éloigner ledit doigt de ladite étoile de correction,
ou respectivement pour éloigner ladite étoile de correction dudit doigt.
[0025] Selon une caractéristique de l'invention, ladite deuxième surface d'appui est une
deuxième lumière oblongue agencée pour recevoir et guider ledit moyeu solidaire dudit
doigt, ou ledit moyeu solidaire de ladite étoile de correction.
[0026] Selon une caractéristique de l'invention, lesdits moyens de transformation d'un mouvement
de sens unique appliqué à ladite tirette de manoeuvre en deux mouvements de pivotement
de sens contraire d'une première bascule montée pivotante par rapport à un axe de
pivotement comportent au moins, à un premier bord de ladite première bascule, une
came agencée pour coopérer avec un point d'appui de ladite tirette et se développant
sensiblement radialement par rapport audit axe de pivotement, ladite came comportant,
du même côté d'une radiale issue dudit axe de pivotement et passant par un point de
rebroussement, de part et d'autre dudit point de rebroussement, une première piste
et une deuxième piste agencées pour générer des mouvements de pivotement de sens contraire
de ladite première bascule lors d'une course centripète, respectivement centrifuge,
dudit point d'appui de ladite tirette depuis ladite première piste vers ladite deuxième
piste, respectivement depuis ladite deuxième piste vers ladite première piste, en
passant par ledit point de rebroussement auquel se fait l'inversion du sens de pivotement
de ladite première bascule.
[0027] Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite première bascule est entraînée
par des moyens d'entraînement ou par des moyens de rappel élastique.
[0028] Selon une autre caractéristique de l'invention, lesdits moyens de rappel élastique
sont agencés pour rappeler ladite came en appui sur ledit point d'appui de ladite
tirette.
[0029] Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit point d'appui de ladite tirette
est constitué par un pion décrivant un mouvement de rotation circulaire autour dudit
axe de pivotement de ladite tirette.
[0030] Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit mécanisme correcteur de date
comporte une platine comportant une lumière oblongue agencée pour recevoir et guider
ledit moyeu solidaire dudit doigt, ou ledit moyeu solidaire de ladite étoile de correction.
[0031] Selon les modes de réalisation de l'invention, la mobilité relative entre l'étoile
de correction et le doigt est obtenue, ou bien par une mobilité de l'axe de pivotement
de l'étoile de correction, l'axe de pivotement du doigt étant fixe, ou bien par une
mobilité de l'axe de pivotement du doigt, l'axe de pivotement de l'étoile de correction
étant fixe, ou bien encore par une mobilité de l'axe de pivotement de l'étoile de
correction et par une mobilité de l'axe de pivotement du doigt.
[0032] L'invention concerne encore un mécanisme de quantième comportant une étoile d'entraînement
du quantième et une roue de vingt-quatre heures comportant un doigt de mise à jour
du quantième, et équipé d'un tel mécanisme correcteur de date bidirectionnel.
[0033] L'invention concerne encore une pièce d'horlogerie comportant un mécanisme de quantième
comportant une étoile d'entraînement du quantième et une roue de vingt-quatre heures
comportant un doigt de mise à jour du quantième, et équipé d'un tel mécanisme correcteur
de date bidirectionnel.
Description sommaire des dessins
[0034] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description qui va suivre, en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 représente, de façon schématisée et en vue en plan, un premier mode de
réalisation de l'invention, dans une première position d'une tirette correspondant
à une première position embrayée d'une étoile de correction avec un doigt solidaire
d'une roue de vingt-quatre heures ;
- la figure 2 représente, de façon analogue à la figure 1, le même mécanisme dans une
deuxième position de la tirette correspondant à une position de correction de quantième,
dans une position débrayée de l'étoile de correction par rapport au doigt solidaire
de la roue de vingt-quatre heures ;
- la figure 3 représente, de façon analogue à la figure 1, le même mécanisme dans une
troisième position de la tirette correspondant à une autre position embrayée de l'étoile
de correction avec le doigt solidaire de la roue de vingt-quatre heures ;
- les figures 3A et 3B illustrent les positions du mécanisme, respectivement juste avant
et au moment du passage à minuit ;
- la figure 4 représente, de façon schématisée et en vue en plan, un deuxième mode de
réalisation de l'invention, dans une première position de la tirette correspondant
à une première position embrayée de l'étoile de correction avec le doigt solidaire
de la roue de vingt-quatre heures ;
- la figure 5 représente, de façon analogue à la figure 4, le même mécanisme dans une
deuxième position de la tirette correspondant à la position de correction de quantième,
dans une position débrayée de l'étoile de correction par rapport au doigt solidaire
de la roue de vingt-quatre heures ;
- la figure 6 représente, de façon analogue à la figure 4, le même mécanisme dans une
troisième position de la tirette correspondant à une autre position embrayée de l'étoile
de correction avec le doigt solidaire de la roue de vingt-quatre heures ;
- la figure 7 représente, de façon schématisée et en vue en plan, un troisième mode
de réalisation de l'invention, dans une première position de la tirette correspondant
à une première position embrayée de l'étoile de correction avec le doigt solidaire
de la roue de vingt-quatre heures ;
- la figure 8 représente, de façon analogue à la figure 7, le même mécanisme dans une
deuxième position de la tirette correspondant à la position de correction de quantième,
dans une position débrayée de l'étoile de correction par rapport au doigt solidaire
de la roue de vingt-quatre heures ;
- la figure 9 représente, de façon analogue à la figure 7, le même mécanisme dans une
troisième position de la tirette correspondant à une autre position embrayée de l'étoile
de correction avec le doigt solidaire de la roue de vingt-quatre heures ;
- la figure 10 représente, de façon schématisée et en vue en plan, un quatrième mode
préféré de réalisation de l'invention, dans une première position de la tirette correspondant
à une première position embrayée de l'étoile de correction avec le doigt solidaire
de la roue de vingt-quatre heures ;
- la figure 11 représente, de façon analogue à la figure 10, le même mécanisme dans
une deuxième position de la tirette correspondant à la position de correction de quantième,
dans une position débrayée de l'étoile de correction par rapport au doigt solidaire
de la roue de vingt-quatre heures ;
- la figure 12 représente, de façon analogue à la figure 10, le même mécanisme dans
une troisième position de la tirette correspondant à une autre position embrayée de
l'étoile de correction avec le doigt solidaire de la roue de vingt-quatre heures ;
- la figure 13 représente, de façon schématisée, partielle et en perspective par le
dessus, une pièce d'horlogerie comportant un mécanisme correcteur de date, dans un
cinquième mode de réalisation dérivé du quatrième mode de réalisation ;
- la figure 14 représente, de façon schématisée, partielle et en perspective par le
dessus, le mécanisme de la figure 13, la bascule principale d'appui sur le doigt étant
ôtée ;
- la figure 15 représente, de façon schématisée, partielle et en perspective par le
dessous, le mécanisme de la figure 13 ;
- les figures 16 à 18 représentent, de façon schématisée, la cinématique du cinquième
mode des figures 13 à 15 ;
- la figure 19 représente, de façon schématisée, une variante de doigt solidaire de
la roue de vingt-quatre heures, applicable aux différents modes de réalisation.
Description détaillée des modes de réalisation préférés
[0035] L'invention concerne le domaine de l'horlogerie, et plus particulièrement celui des
pièces d'horlogerie comportant des mécanismes d'affichage du quantième. L'invention
se propose de fournir une solution au problème d'une correction de date à tout moment,
et dans les deux sens.
[0036] L'invention concerne ainsi un mécanisme correcteur de date bidirectionnel 100 commandé
par une tirette de manoeuvre 1, pour un mécanisme de quantième 2 d'une pièce d'horlogerie
3. Cette tirette de manoeuvre 1, commandée par la manoeuvre d'une tige 60, est notamment
une tirette de couronne, plus particulièrement la tirette de la couronne de mise à
l'heure ou/et de remontage de la pièce d'horlogerie 3. Cette tirette 1 est mobile
montée pivotante autour d'un axe de pivotement 1X.
[0037] Selon l'invention, ce mécanisme de quantième 2 comporte, d'une part une roue de vingt-quatre
heures 4 entraînée par le mouvement de la pièce d'horlogerie 3, et d'autre part un
doigt 5 de mise à jour du quantième. Ce doigt 5 est monté solidaire en pivotement
de la roue de vingt-quatre heures 4 autour d'un axe de pivotement 5X. Le mécanisme
de quantième 2 comporte encore une étoile d'entraînement du quantième 6.
[0038] Selon l'invention, le mécanisme correcteur 100 comporte une étoile de correction
7 mobile en pivotement autour d'un axe de pivotement 7X, et qui est située entre le
doigt 5 et l'étoile d'entraînement du quantième 6. Cette étoile de correction 7 est
agencée pour engrener avec l'étoile d'entraînement du quantième 6, elle peut notamment
être en permanence en prise avec cette dernière. Le mouvement journalier du doigt
5 pour la mise à jour du quantième ne peut être transmis à l'étoile d'entraînement
du quantième 6 que par l'intermédiaire de cette étoile de correction 7.
[0039] De façon particulière à l'invention, l'étoile de correction 7 est montée débrayable
du doigt 5 sous l'action d'un mécanisme de débrayage 8.
[0040] Ce mécanisme de débrayage 8 est commandé par la tirette de manoeuvre 1, et il comporte
au moins deux positions, dont au moins une première position d'embrayage, où l'étoile
de correction 7 est agencée pour engrener avec le doigt 5 ou du moins pour interférer
avec sa trajectoire, puisque ce doigt 5 ne fait qu'un tour en vingt-quatre heures,
et au moins une deuxième position de débrayage où l'étoile de correction 7 est libérée
de ce doigt 5 pour permettre une correction de date par son pivotement entraînant
le pivotement de l'étoile d'entraînement du quantième 6.
[0041] De façon préférée, tel que visible sur les figures 1 à 12, le mécanisme de débrayage
8 comporte trois positions dont une première dite position d'embrayage et une troisième
dite position d'embrayage, qui encadrent une deuxième dite position de débrayage.
[0042] Ce mécanisme de débrayage 8 comporte des moyens de déplacement relatif 9 de l'axe
de pivotement 7X de l'étoile de correction 7 par rapport à l'axe de pivotement 5X
du doigt 5, par déplacement d'au moins l'un desdits axes 7X ou/et 5X.
[0043] Dans les modes de réalisation préférés tels que visibles sur les figures 1 à 18 et
qui seront explicités plus loin en détail, ces moyens de déplacement relatif 9 comportent
des moyens de transformation 10 d'un mouvement de sens unique appliqué à ladite tirette
de manoeuvre 1 en deux mouvements de pivotement de sens contraire d'une première bascule
11 montée pivotante par rapport à un axe de pivotement 11X. Cette première bascule
11 comporte des premiers moyens d'appui 12 agencés pour commander directement ou indirectement
le déplacement relatif de l'axe de pivotement 7X de l'étoile de correction 7 par rapport
à l'axe de pivotement 5X du doigt 5. De façon avantageuse, le mouvement de la tirette
de manoeuvre 1 est linéaire.
[0044] Dans un troisième mode avantageux de réalisation tel que visible sur les figures
7 à 9, les premiers moyens d'appui 12 sont constitués par une première surface d'appui
13 de la première bascule 11, qui est agencée pour venir en appui avec un moyeu 51
solidaire du doigt 5 pour éloigner le doigt 5 de l'étoile de correction 7, ou encore,
dans une autre variante de réalisation, pour venir en appui avec un moyeu 71 solidaire
de l'étoile de correction 7 pour éloigner l'étoile de correction 7 du doigt 5.
[0045] Dans un mode avantageux de réalisation, comme dans l'exemple du quatrième mode de
réalisation illustré par les figures 10 à 12, la première surface d'appui 13 est une
première lumière oblongue 14 agencée pour recevoir et guider le moyeu 51 solidaire
du doigt 5, ou encore, dans d'autres variantes de réalisation, agencée pour recevoir
et guider le moyeu 71 solidaire de l'étoile de correction 7.
[0046] Dans un mode particulier de réalisation, les premiers moyens d'appui 12 sont agencés
pour coopérer avec des moyens d'appui complémentaire 15 que comporte une deuxième
bascule 16. Cette deuxième bascule 16 est agencée pour venir, au niveau d'une deuxième
surface d'appui 17 qu'elle comporte, en appui avec le moyeu 51 solidaire du doigt
5, tel que visible sur les figures 4 à 6, pour éloigner le doigt 5 de l'étoile de
correction 7. Ou bien la deuxième bascule 16 est agencée pour venir en appui avec
le moyeu 71 solidaire de l'étoile de correction 7, tel que visible sur les figures
1 à 3, pour éloigner l'étoile de correction 7 du doigt 5.
[0047] Dans un mode particulier de réalisation, la deuxième surface d'appui 17 est une deuxième
lumière oblongue agencée dans la deuxième bascule 16 pour recevoir et guider le moyeu
51 solidaire du doigt 5, ou bien pour recevoir et guider le moyeu 71 solidaire de
l'étoile de correction 7.
[0048] Les moyens de transformation 10 d'un mouvement de sens unique appliqué à la tirette
de manoeuvre 1 en deux mouvements de pivotement de sens contraire d'une première bascule
11 montée pivotante par rapport à un axe de pivotement 11X peuvent être réalisés de
diverses façons. De façon préférée, ces moyens de transformation 10 comportent au
moins, à un premier bord 19 de cette première bascule 11, une came 20. Cette came
20 est agencée pour coopérer avec un point d'appui 21 de la tirette de manoeuvre 1,
et elle se développe sensiblement radialement par rapport à l'axe de pivotement 11X
de la première bascule 11.
[0049] La came 20 comporte, de part et d'autre d'un point de rebroussement 23, et de préférence
du même côté d'une radiale 22 issue de cet axe de pivotement 11X et passant par ce
point de rebroussement 23, une première piste 24 et une deuxième piste 25. Ces dernières
sont agencées pour générer des mouvements de pivotement de sens contraire de la première
bascule 11 lors d'une course centripète, respectivement centrifuge, du point d'appui
de la tirette de manoeuvre 1 depuis la première piste 24 vers la deuxième piste 25,
respectivement depuis la deuxième piste 25 vers la première piste 24, en passant par
ce point de rebroussement 23, auquel se fait l'inversion du sens de pivotement de
la première bascule 11.
[0050] La première bascule 11 est de préférence agencée pour être, directement ou indirectement,
entraînée par des moyens d'entraînement 26 ou par des moyens de rappel élastique 27,
tels que ressorts ou similaires. De façon préférée, ces derniers moyens de rappel
élastique 27 sont agencés pour rappeler la came 20 en appui sur le point d'appui 21
de la tirette de manoeuvre 1.
[0051] Dans une réalisation particulièrement économique, et tel que visible sur les figures
1 à 12, le point d'appui 21 de la tirette de manoeuvre 1 est constitué par un premier
pion 28 décrivant un mouvement de rotation circulaire autour de l'axe de pivotement
1X de la tirette de manoeuvre 1.
[0052] Avantageusement, la tirette de manoeuvre 1 est constituée par la tirette de remontage
et de mise à l'heure de la pièce d'horlogerie 3.
[0053] De façon préférée, une platine 29, notamment une platine additionnelle, sert d'appui
à l'ensemble du mécanisme 100. Cette platine 29 comporte, dans certains modes de réalisation,
tel que visible sur les figures 1 à 9, une lumière oblongue 31 agencée pour recevoir
et guider le moyeu 51 solidaire du doigt 5 ou le moyeu 41 de la roue de vingt-quatre
heures 4 dont le doigt 5 est solidaire en pivotement, ou bien le moyeu 71 solidaire
de l'étoile de correction 7.
[0054] Les moyens de rappel élastique 27 sont avantageusement constitués par un ressort
ou un sautoir 30, fixé sur cette platine 29, et qui tend à pousser, directement ou
plus généralement indirectement, l'étoile de correction 7 vers le doigt 5 solidaire
de la roue de vingt-quatre heures 4 pour mettre l'étoile de correction 7 en appui
sur ce doigt 5. Ces moyens de rappel élastique 27 peuvent être notamment constitués
de plusieurs ressorts, ou similaires, indépendants entre eux mais concourant tous
au rappel l'un vers l'autre de l'étoile de correction 7 et du doigt 5.
[0055] Selon les modes de réalisation de l'invention, la mobilité relative entre l'étoile
de correction 7 et le doigt 5 peut être obtenue par une mobilité de l'axe de pivotement
7X de l'étoile de correction 7, l'axe de pivotement 5X du doigt 5 étant fixe, ou bien
par une mobilité de l'axe de pivotement 5X du doigt 5, l'axe de pivotement 7X de l'étoile
de correction 7 étant fixe, ou bien encore par une mobilité de l'axe de pivotement
7X de l'étoile de correction 7 et par une mobilité de l'axe de pivotement 5X du doigt
5.
[0056] Les figures 1 à 18 illustrent cinq modes de réalisation selon ce principe.
[0057] Un premier mode de réalisation est illustré par les figures 1 à 3, et illustre le
cas de la mobilité de l'axe de pivotement 7X de l'étoile de correction 7, l'axe de
pivotement 5X du doigt 5 étant fixe.
[0058] Le mécanisme de débrayage 8 y comporte, en aval de la tirette 1 manoeuvrée par l'utilisateur,
une première bascule 11 laquelle est mobile en pivotement autour d'un axe de pivotement
11X, et une deuxième bascule 16, laquelle est mobile en pivotement autour d'un axe
de pivotement 16X et agit directement sur l'étoile de correction 7.
[0059] L'axe de pivotement 7X de l'étoile de correction 7 évolue, par un pion monté au niveau
de son moyeu 71, ou de préférence par ce moyeu 71 lui-même, dans une lumière oblongue
31 que comporte la platine 29, et qui définit des positions extrêmes 131 et 231 entre
lesquelles peut se déplacer l'étoile de correction 7.
[0060] La mobilité de l'étoile de correction 7 dans la lumière oblongue 31 est procurée
par la deuxième bascule 16, qui comporte un alésage 32 coopérant avec le moyeu 71
de l'étoile de correction 7, ou avec un pion solidaire de ce moyeu 71. Cette lumière
oblongue 31 se déploie de préférence sensiblement perpendiculaire à direction qui
joint l'axe 6X de l'étoile d'entraînement du quantième 6 à l'axe 7X de l'étoile de
correction 7, et de façon sensiblement radiale par rapport à l'axe de pivotement 4X
de la roue de vingt-quatre heures 4, ce qui tend à mouvoir le moyeu 71 de l'étoile
de correction 7 de façon sensiblement radiale par rapport au doigt 5. De façon préférée,
l'axe de pivotement 16X de la deuxième bascule 16 est voisin, et de préférence commun,
avec un axe de pivotement 6X autour duquel pivote l'étoile d'entraînement du quantième
6, laquelle est de préférence retenue par un sautoir 33.
[0061] La source de mouvement pour la commande de débrayage est fournie par la tirette de
manoeuvre 1. Cette tirette 1, est actionnée dans l'exemple des figures par un bras
de tirette 34, est mobile en pivotement autour d'un axe de tirette 1X, pour commander
un mouvement de pivotement de la première bascule 11. Cette tirette 1 comporte deux
points d'appui, de préférence réalisés sous forme de pions :
- un premier point d'appui 21, réalisé dans l'exemple des figures sous forme d'un premier
pion 28, qui est agencé pour venir en appui sur un premier bord 19 de la première
bascule 11, soit au niveau d'une première piste 24, de préférence sensiblement droite
ou de faible courbure, soit au niveau d'une deuxième piste 25 formant gorge, soit
encore au niveau d'un point de rebroussement 23 situé entre cette première piste 24
et cette deuxième piste 25 ;
- un deuxième pion de tirette 36, qui est agencé pour coopérer avec un des crans 37A,
37B, 37C, que comporte le chant d'un bras ressort de tirette 37 fixé sur la platine
29.
[0062] La tirette 1, et donc la première bascule 11, occupent trois positions illustrées
successivement par les figures 1 à 3.
[0063] Une première position et une troisième position d'embrayage de la première bascule
11 sont de statut dit normal, c'est-à-dire embrayé, et l'étoile de correction 7 y
est en appui sur le doigt 5. Ces deux positions encadrent une deuxième position, dite
de débrayage, de la première bascule 11 où l'étoile de correction 7 est libérée du
doigt 5, permettant ainsi la correction de date, par une roue solidaire de l'étoile
de correction 7 et manipulée manuellement par un rouage de correction relié à la tige
60.
[0064] La figure 1 illustre la première position de la tirette, correspondant à l'enfoncement
d'une couronne liée à la tirette 1. La tirette 1 est maintenue en position par la
coopération de son deuxième pion 36 avec un premier cran 37A du bras ressort de tirette
37. Son premier pion 28 est en appui sur le premier bord 19 de la première bascule
11. Cette première bascule 11 est plaquée contre ce premier pion 28, car elle est
soumise à un couple de torsion exercé par le ressort 30 : le couple de torsion est
appliqué par ce ressort 30 sur l'étoile de correction 7, et tend à entraîner l'alésage
32 de la deuxième bascule 16 dans le sens horaire par rapport à l'axe de pivotement
16X, tel que visible sur la figure 1.
[0065] De ce fait la deuxième bascule 16 tend à pivoter dans le sens horaire, et donc à
appuyer une première face d'appui 38 qu'elle comporte, du côté opposé à l'alésage
16C par rapport à l'axe 16X, contre une face d'appui complémentaire 39 que comporte
un deuxième bord 40 de la première bascule 11, opposée à son premier bord 19. La deuxième
bascule 16 tend ainsi à faire tourner la première bascule 11 dans le sens anti-horaire,
et donc à venir en appui sur le premier pion 28. Ce premier pion 28 limite donc la
course angulaire de la première bascule 11, et de ce fait l'étoile de correction 7
reste en appui sur le doigt 5. De façon préférée, le premier bord 19 et le deuxième
bord 40 sont sensiblement droits, ou de faible courbure, et s'éloignent l'un de l'autre
à rayon croissant par rapport à l'axe de pivotement 11X de la première bascule 11.
[0066] L'axe de pivotement 16X de la deuxième bascule 16 est situé sensiblement entre l'axe
de pivotement 11X de la première bascule 11 et l'axe de pivotement 7X de l'étoile
de correction 7. La deuxième bascule 16 comporte, de part et d'autre de son axe de
pivotement 16X, deux bras, l'un premier bras 42 portant la première face d'appui 38,
et l'autre deuxième bras 43 portant l'alésage 32, et ces deux bras 42 et 43 sont du
même côté par rapport à l'axe de pivotement 5X du doigt 5. Le moyeu 71 de l'étoile
de correction 7 vient en butée sur une première extrémité 131 de la lumière oblongue
31 de la platine.
[0067] La figure 2 illustre la deuxième position de débrayage. Le bras 34 de tirette est
dans une position intermédiaire de correction du quantième. La traction de la tirette
1 provoque le passage du deuxième pion 36 sur un deuxième cran 37B du bras ressort
de tirette 37. Le couple exercé par celui-ci, dans cette position, est supérieur à
celui qu'exerce, indirectement, le ressort 30, sur la première bascule 11, et le premier
pion 28 reste en appui sur une extrémité de la première piste 24, plus proche de l'axe
de pivotement 11X de la première bascule 11, au niveau du point de rebroussement 23
de la came 20 constituée par le premier bord 19 de la première bascule 11.
[0068] La traction de la tirette 1 tend à faire pivoter la première bascule 11 dans le sens
horaire, pour repousser la première face d'appui 38 de la deuxième bascule 16, et
faire tourner celle-ci dans le sens anti-horaire. De ce fait, le moyeu 71 de l'étoile
de correction 7 est entraîné par l'alésage 32 de la deuxième bascule 16 vers une deuxième
extrémité 231 de la lumière oblongue 31 de la platine 29, d'un angle suffisant pour
sortir de l'atteinte du doigt 5, et est ainsi libéré du doigt 5. Ainsi, l'étoile de
correction 7 peut être manoeuvrée, aussi bien en avant qu'en arrière, pour la correction
de l'affichage du quantième.
[0069] La figure 3 illustre la troisième position de la tirette, correspondant à la traction
maximale d'une couronne liée à la tirette 1. La première bascule 11 comporte, à la
suite de la première piste 24 et du point de rebroussement 23, et du côté de l'axe
de pivotement 11X, une deuxième piste 25, sous forme d'une gorge qui est en retrait
de la première piste 24, c'est-à-dire rentrante du côté de la face d'appui complémentaire
39 de la première bascule 11 à son deuxième bord 40. La tirette 1 est maintenue par
l'appui du deuxième pion 36 dans un troisième cran 37C du bras ressort de tirette
37.
[0070] La traction de la tirette 1 amène le premier pion 28 dans la gorge de la deuxième
piste 25, et de ce fait, autorise une rotation de la première bascule 11 à nouveau
dans le sens anti-horaire. La deuxième bascule 16 pivote dans le sens horaire, et
ramène l'étoile de correction 7, dans sa nouvelle position angulaire après réglage
du quantième, en coopération avec le doigt 5, car le moyeu 71 de l'étoile de correction
7 vient en butée sur une première extrémité 131 de la lumière oblongue 31 de la platine.
[0071] Les figures 3A et 3B illustrent le passage, la première 3A vers 23 heures 10, et
la deuxième 3B vers 24 heures. Elles correspondent à un décalage angulaire entre elles
de 12,5° de la roue de centre 4, la figure 3A correspondant à une position angulaire
de 356°, la figure 3B de 8,5°, tandis que la figure 1 correspond à une position angulaire
de 0°.
[0072] Quand on choisit d'utiliser la tirette du mécanisme de mise à l'heure de la pièce
d'horlogerie, il est donc possible d'effectuer la mise à l'heure dans cette position
tirée de la tirette 1 et de la couronne associée. La pièce d'horlogerie est ensuite
remise dans sa position usuelle par enfoncement de la couronne dans la première position
de la tirette 1.
[0073] En somme, dans ce premier mode de réalisation, l'axe de pivotement 5X du doigt 5
est fixe, alors que l'axe de pivotement 7X de l'étoile de correction 7 est mobile.
[0074] Les autres modes de réalisation illustrent le cas où l'axe de pivotement 5X du doigt
5 est mobile, tandis que l'axe de pivotement 7X de l'étoile de correction 7 est fixe.
L'agencement de la tirette 1 est le même dans ces trois réalisations particulières.
En revanche, l'axe de pivotement 7X de l'étoile de correction 7 est fixe par rapport
à la platine 29. Concernant la mobilité du doigt 5, il existe deux possibilités :
soit le doigt 5 est mobile, notamment radialement, par rapport à la roue de vingt-quatre
heures 4, soit c'est l'ensemble constitué par la roue de vingt-quatre heures 4 et
par le doigt 5 qui est mobile. Cette deuxième alternative est illustrée par les modes
de réalisation suivants, mais ne constitue aucunement une limitation de l'invention.
[0075] Le deuxième mode de réalisation est illustré par les figures 4 à 6.
[0076] La tirette 1 coopère toujours avec une première bascule 11. Toutefois, l'agencement
de celle-ci est différent de celle du premier mode, et, de façon préférée, la première
piste 24 et la deuxième piste 25 sont sensiblement droites, et se rapprochent l'une
de l'autre à rayon croissant par rapport à l'axe de pivotement 11X de la première
bascule 11.
[0077] Contrairement au premier mode, l'axe de pivotement 7X de l'étoile de correction 7
est situé sensiblement entre l'axe de pivotement 11X de la première bascule 11 et
l'axe de pivotement 16X de la deuxième bascule 16. Les deux bras, respectivement premier
bras 42 et deuxième bras 43, de la deuxième bascule 16 sont de part et d'autre de
l'axe de pivotement 5X du doigt 5.
[0078] La deuxième bascule 16 est maintenue en contact contre la première bascule 11 par
le biais d'un ressort, non représenté sur les figures.
[0079] Dans ce deuxième mode de réalisation, le moyeu 41 à l'axe de pivotement 4X de la
roue de vingt-quatre heures 4 est mobile dans une lumière oblongue 31 de la platine
29, qui lui permet de se mouvoir tout en restant en contact avec l'engrenage de la
roue de centre du mouvement, qui l'alimente. Cette lumière oblongue 31 se déploie
de préférence sensiblement selon la direction qui joint l'axe 4X de la roue de vingt-quatre
heures 4 à l'axe 7X de l'étoile de correction 7, ce qui tend à mouvoir le moyeu 41,
et donc le doigt 5, de façon sensiblement radiale à l'étoile de correction 7. Des
moyens de rappel, tels qu'un ressort, non représentés sur les figures, tendent à éloigner
ce moyeu 41 de l'étoile de correction 7, en repoussant ou tirant ce moyeu 41 à l'extrémité
231 de la lumière oblongue 31 la plus éloignée de l'étoile de correction 7.
[0080] La deuxième bascule 16 comporte, au niveau de son premier bras 42, une première face
d'appui 38, qui coopère avec la première bascule 11 de façon similaire au premier
mode de réalisation. Elle comporte encore, au niveau de son deuxième bras 43, une
deuxième face d'appui 44, qui pivote angulairement dans le même sens que la première
face d'appui 38, ces deux faces étant situées du même côté de l'axe de pivotement
16X. Cette deuxième face d'appui 44 est en regard d'un moyeu 41 que comporte la roue
de vingt-quatre heures 4, et est maintenue à distance de ce dernier pendant la marche
normale, afin de ne pas freiner inutilement le mouvement. La roue de vingt-quatre
heures 4 est toujours en prise avec la roue de centre du mouvement, quelque soit la
position de son axe de pivotement 4X, ou d'un moyeu 41 qu'elle comporte, par rapport
à la lumière oblongue 31 de la platine 29.
[0081] La figure 4 illustre la première position enfoncée de la tirette 1, laquelle est
maintenue en position par la coopération de son deuxième pion 36 avec un premier cran
37A du bras ressort de tirette 37. Son premier pion 28 est en appui sur la première
piste 24 de la première bascule 11. Cette première bascule 11 est plaquée contre ce
premier pion 28, car elle est soumise à un couple de torsion exercé par le ressort
qui plaque la deuxième bascule 16 contre elle : le couple de torsion est appliqué
par ce ressort sur la deuxième bascule 16, et tend à plaquer la deuxième face d'appui
44, que comporte le deuxième bras 43 de la deuxième bascule 16, sur le moyeu 41 de
la roue de vingt-quatre-heures 4, pousser ce moyeu 41 à une première extrémité 131
de la lumière oblongue 31 du côté de l'étoile de correction 7, et tend donc à pousser
le doigt 5 en coopération avec l'étoile de correction 7. Le doigt 5 ne peut donc pas
se soustraire à l'entraînement de l'étoile de correction 7 par le biais de la deuxième
bascule 16, maintenue en contact contre la première bascule 11 par le biais du ressort.
[0082] La figure 5 illustre la deuxième position de débrayage. Le bras 34 de tirette est
dans une position intermédiaire de correction du quantième. La traction de la tirette
1 provoque le passage du deuxième pion 36 sur un deuxième cran 37B du bras ressort
de tirette 37. Le couple exercé par celui-ci, dans cette position, est supérieur à
celui qu'exerce, indirectement, le ressort qui repousse la deuxième bascule 16 vers
la première bascule 11, et le premier pion 28 est en appui sur le point de rebroussement
23. La traction de la tirette 1 tend ainsi à faire pivoter la première bascule 11,
pour repousser la première face d'appui 38 de la deuxième bascule 16, et faire tourner
celle-ci dans le sens anti-horaire.
[0083] De ce fait, la deuxième face d'appui 44, que comporte le deuxième bras 43 de la deuxième
bascule 16, pivote, et permet au moyeu 41 de la roue de vingt-quatre heures 4, qui
tend à être éloigné de l'étoile de correction 7 par un ressort de rappel non représenté
sur les figures, de se mouvoir dans la lumière oblongue 31 du côté opposé à l'étoile
de correction 7, selon une course suffisante pour échapper à celle-ci, pour atteindre
à la deuxième extrémité de la lumière 31 la position représentée sur la figure 5.
Ainsi, l'étoile de correction 7 peut être manoeuvrée, aussi bien en avant qu'en arrière,
pour la correction de l'affichage du quantième.
[0084] L'avantage est que la roue de vingt-quatre heures 4 revient au même endroit après
la correction, sans perte de repère.
[0085] La figure 6 illustre la troisième position de la tirette, correspondant à la traction
maximale d'une couronne liée à la tirette 1, laquelle est maintenue par l'appui du
deuxième pion 36 dans un troisième cran 37C du bras ressort de tirette 37. La traction
de la tirette 1 amène le premier pion 28 dans la gorge de la deuxième piste 25. De
ce fait, ce mouvement autorise une rotation de la première bascule 11 à nouveau dans
le sens anti-horaire. La deuxième bascule 16 pivote dans le sens horaire, et ramène
la deuxième face d'appui 44, que comporte le deuxième bras 43 de la deuxième bascule
16, sur le moyeu 41 de la roue de vingt-quatre-heures 4, et en butée sur la première
extrémité 131 de la lumière 31, et tend donc à pousser le doigt 5 en coopération avec
l'étoile de correction 7. Le doigt 5 ne peut donc pas se soustraire à l'entraînement
de l'étoile de correction 7.
[0086] Le troisième mode de réalisation est illustré par les figures 7 à 9. Dans ce mode
de réalisation, la combinaison de la première bascule 11 et de la deuxième bascule
16 est remplacée par une première bascule 11 unique, qui comporte, du même côté de
son axe de pivotement 11X situé de préférence à une de ses extrémités, un premier
bras 46 et un deuxième bras 47. La première bascule 11 est maintenue en contact contre
la tirette 1 par des moyens de rappel qui tendent à la faire pivoter dans un sens
anti-horaire. Ces moyens de rappel sont appliqués en un point d'entraînement 48 de
la première bascule 11. Ils peuvent être constitués d'un ressort, non représenté sur
les figures, ou encore par une bascule intermédiaire comportant elle-même un ressort
tel que visible dans un autre cinquième mode de réalisation sur les figures 13 à 15,
ou autre.
[0087] L'axe de pivotement 4X de la roue de vingt-quatre heures 4 est, comme dans le deuxième
mode de réalisation, mobile dans une lumière oblongue 31 de la platine 29, qui lui
permet de se mouvoir tout en restant en contact avec l'engrenage de la roue de centre
du mouvement, qui l'alimente. Cette lumière oblongue 31 se déploie de préférence sensiblement
selon la direction qui joint l'axe 4X de la roue de vingt-quatre heures 4 à l'axe
7X de l'étoile de correction 7, ce qui tend à mouvoir le moyeu 41, et donc le doigt
5, de façon sensiblement radiale à l'étoile de correction 7. Les mouvements de la
tirette 1, et la coopération du deuxième pion 36, dans les différentes positions,
avec les crans 37A, 37B, 37C, du bras ressort de tirette 37, sont similaires aux autres
modes de réalisation.
[0088] La figure 7 illustre la première position de la tirette, correspondant à l'enfoncement
de la tirette 1. La tirette 1 est maintenue en position par la coopération de son
deuxième pion 36 avec un premier cran 37A du bras ressort de tirette 37, non représentés
sur cette figure. Son premier pion 28 est en appui sur le premier bord 19, qui est
situé au niveau du premier bras 46, sur la première piste 24. Cette position de la
première bascule 11 permet à une deuxième face d'appui 50 que comporte le deuxième
bras 47 de porter sur le moyeu 41 de la roue de vingt-quatre heures 4, de le maintenir
à une première extrémité 131 de la lumière oblongue 31 du côté de l'étoile de correction
7, et ainsi d'engrener le doigt 5 avec l'étoile de correction 7.
[0089] La figure 8 illustre la deuxième position de débrayage. Le bras 34 de tirette est
dans une position intermédiaire de correction du quantième. La traction de la tirette
1 provoque le passage du deuxième pion 36 sur un deuxième cran 37B du bras ressort
de tirette 37, non représentés sur cette figure. Le couple exercé par celui-ci, dans
cette position, est supérieur à celui qu'exercent, indirectement, les moyens de rappel
qui repoussent la première bascule 11 vers la tirette 1, et le premier pion 28 reste
en appui au point de rebroussement 23. La traction de la tirette 1 tend ainsi à faire
pivoter la première bascule 11, pour repousser la deuxième face d'appui 50 du deuxième
bras 47, en l'éloignant de l'étoile de correction 7. De ce fait, le moyeu 41 de la
roue de vingt-quatre heures 4, qui tend à être éloigné de l'étoile de correction 7
par un ressort de rappel non représenté sur les figures, peut se mouvoir dans la lumière
oblongue 31 du côté opposé à l'étoile de correction 7, selon une course suffisante
pour échapper à celle-ci, pour atteindre la position à la deuxième extrémité 231 de
la lumière oblongue 31 représentée sur la figure 8. Ainsi, l'étoile de correction
7 peut être manoeuvrée, aussi bien en avant qu'en arrière, pour la correction de l'affichage
du quantième.
[0090] La figure 9 illustre la troisième position de la tirette, correspondant à la traction
maximale d'une couronne liée à la tirette 1, laquelle est maintenue par l'appui du
deuxième pion 36 dans un troisième cran 37C du bras ressort de tirette 37. La traction
de la tirette 1 amène le premier pion 28 dans la gorge de la deuxième piste 25. De
ce fait, ce mouvement autorise une rotation en sens inverse de la première bascule
11, ce qui ramène la deuxième face d'appui 50 du deuxième bras 47 en appui sur le
moyeu 41 de la roue de vingt-quatre-heures 4, en le repoussant à la première extrémité
131 de la lumière oblongue 31 la plus proche de l'étoile de correction 7, et tend
donc à pousser le doigt 5 en coopération avec l'étoile de correction 7. Le doigt 5
ne peut donc pas se soustraire à l'entraînement de l'étoile de correction 7.
[0091] Le quatrième mode de réalisation est illustré par les figures 10 à 12. Comme pour
le troisième mode de réalisation, la combinaison de la première bascule 11 et de la
deuxième bascule 16 est remplacée par une première bascule 11 unique, qui comporte,
du même côté de son axe de pivotement 11X situé de préférence à une de ses extrémités,
un premier bras 46 et un deuxième bras 47. La première bascule 11 est maintenue en
contact contre la tirette 1 par des moyens de rappel qui tendent à la faire pivoter
dans un sens anti-horaire. Ces moyens de rappel sont appliqués en un point d'entraînement
48 de la première bascule 11. Ils peuvent être constitués d'un ressort, non représenté
sur les figures, ou encore par une bascule intermédiaire comportant elle-même un ressort,
ou autre.
[0092] L'axe de pivotement 4X de la roue de vingt-quatre heures 4 est mobile à la fois dans
une lumière oblongue 31 de la platine 29, qui lui permet de se mouvoir tout en restant
en contact avec l'engrenage de la roue de centre du mouvement, qui l'alimente, de
façon analogue à celle des deuxième et troisièmes modes décrits ci-dessus, et dans
une première lumière oblongue 14, qui est ménagée au niveau du deuxième bras 47 de
la première bascule 11. Cette première lumière oblongue 14 se déploie selon une direction
oblique par rapport à la direction de la lumière oblongue 31 de la platine 29. Tout
mouvement sensiblement tangentiel du deuxième bras 47 par rapport à l'étoile de correction
7 entraîne alors le moyeu 41 de façon sensiblement radiale par rapport à l'étoile
de correction 7. Les mouvements de la tirette 1, et la coopération du deuxième pion
36, dans les différentes positions, avec les crans 37A, 37B, 37C, du bras ressort
de tirette 37, sont similaires aux autres modes de réalisation.
[0093] La figure 10 illustre la première position de la tirette, correspondant à l'enfoncement
de la tirette 1. La tirette 1 est maintenue en position par la coopération de son
deuxième pion 36 avec un premier cran 37A du bras ressort de tirette 37, non représentés
sur cette figure. Son premier pion 28 est en appui sur le premier bord 19, qui est
situé au niveau du premier bras 46, sur la première piste 24. Cette position de la
première bascule 11 tend à la faire pivoter, et à tirer le deuxième bras 47, en obligeant
le moyeu 41 de la roue de vingt-quatre heures 4 à occuper une première position de
maintien à une première extrémité 114 de la première lumière oblongue 14 et à une
première extrémité 131 de la lumière oblongue 31, dans une position où le doigt 5
peut engrener avec l'étoile de correction 7.
[0094] La figure 11 illustre la deuxième position de débrayage. Le bras 34 de tirette est
dans une position intermédiaire de correction du quantième. La traction de la tirette
1 provoque le passage du deuxième pion 36 sur un deuxième cran 37B du bras ressort
de tirette 37, non représentés sur cette figure. Le couple exercé par celui-ci, dans
cette position, est supérieur à celui qu'exercent, indirectement, les moyens de rappel
qui repoussent la première bascule 11 vers la tirette 1, et le premier pion 28 reste
en appui au point de rebroussement 23. Cette position de la première bascule 11 tend
à la faire pivoter, et à pousser le deuxième bras 47, en obligeant le moyeu 41 de
la roue de vingt-quatre heures 4 à occuper une deuxième position de maintien à une
deuxième extrémité 214 de la première lumière oblongue 14 et à une deuxième extrémité
231 de la lumière oblongue 31, dans une position où le doigt 5 est dégagé de l'étoile
de correction 7.
[0095] La figure 11 illustre la troisième position de la tirette, correspondant à la traction
maximale d'une couronne liée à la tirette 1, laquelle est maintenue par l'appui du
deuxième pion 36 dans un troisième cran 37C du bras ressort de tirette 37. La traction
de la tirette 1 amène le premier pion 28 dans la gorge de la deuxième piste 25. De
ce fait, ce mouvement autorise une rotation en sens inverse de la première bascule
11, ce qui ramène en traction le deuxième bras 47, en obligeant le moyeu 41 de la
roue de vingt-quatre heures 4 à occuper une première position de maintien à une première
extrémité 114 de la première lumière oblongue 14 et à une première extrémité 131 de
la lumière oblongue 31, dans une position où le doigt 5 peut engrener avec l'étoile
de correction 7.
[0096] L'invention concerne encore un mécanisme de quantième 2 comportant une étoile d'entraînement
du quantième 6 et une roue de vingt-quatre heures 4 comportant un doigt 5 de mise
à jour du quantième, et équipé d'un tel mécanisme correcteur de date bidirectionnel
100.
[0097] L'invention concerne encore une pièce d'horlogerie 3 comportant un mécanisme de quantième
2 comportant une étoile d'entraînement du quantième 6 et une roue de vingt-quatre
heures 4 comportant un doigt 5 de mise à jour du quantième, et équipé d'un tel mécanisme
correcteur de date bidirectionnel 100.
[0098] Les figures 13 à 15 illustrent une pièce d'horlogerie 3 comportant un mécanisme correcteur
de date 100, dans un cinquième mode de réalisation dérivé du quatrième mode de réalisation.
La transmission de mouvement au moyeu 51 du doigt 5 se fait par une première bascule
11, qui comporte un deuxième bras 47 agencé comme celui du quatrième mode illustré
par les figures 10 à 12, avec une lumière 14. Cette première bascule 11 diffère de
celle du quatrième mode, en ce qu'elle ne comporte pas directement, au niveau de son
premier bras 46, de premier bord équipé d'une came 9. Le mécanisme de débrayage utilise
une bascule de commande 52, qui comporte un ressort 53 tendant à la repousser vers
la tirette 1, et qui comporte, face à cette dernière, un tel bord 19 muni d'une came
20 comportant, comme précédemment, une première piste et une deuxième piste séparées
par un point de rebroussement. Cette bascule de commande 52 coopère avec la tirette
1 et le bras ressort de tirette 37 de la même façon que dans les quatre autres modes
de réalisation précédents.
[0099] Les moyens de déplacement relatif 9 de l'axe de pivotement 7X de l'étoile de correction
7 par rapport à l'axe de pivotement 5X du doigt 5, sont alors constitués par les moyens
de transformation de mouvement 10 ici plus spécialement constitués par la bascule
de commande et la tirette 1 d'une part, et par la première bascule 11, qui est entraînée
par la bascule de commande au niveau de son point d'entraînement 48, d'autre part.
[0100] Ces figures 13 à 15 illustrent encore une variante applicable à tous les autres modes
de réalisation, dans laquelle le doigt 5 ne coopère pas directement avec l'étoile
de correction 7 qui coopère avec l'étoile 6 d'entraînement du quantième, mais avec
une étoile 7A coaxiale et solidaire en pivotement de cette étoile de correction 7.
[0101] Les figures 14 et 15 représentent le rouage entre la tige 60 et le pignon de correction
70, et la chaîne complète jusqu'à la roue de centre.
[0102] La cinématique du cinquième est représentée sur les figures 16 à 18, sur lesquelles
sont visibles les moyens de rappel élastique 27 de l'étoile de correction 7, sous
la forme d'un sautoir 30. La bascule 52 est représentée avec son ressort 53, lequel
coopère avec une butée 27A visible sur la figure 15. Ce ressort, associé à un axe
de pivot 54 de transmission entre la première bascule 11 et la bascule de commande
52, permet de maintenir ou de rappeler élastiquement cette dernière dans la position
représentée à la figure 16.
[0103] La figure 19 montre une variante 55 de doigt 5 solidaire de la roue de vingt-quatre
heures 4, qui est applicable aux différents modes de réalisation ci-dessus. Ce doigt
55 est un doigt élastique, de préférence sous la forme d'un secteur circulaire. Il
comporte une face d'appui 55 destinée à coopérer avec l'étoile de correction 7, et
qui s'étend à l'extrémité d'un bras-ressort périphérique 57. Ce bras 57 comporte encore
une face de butée 59 en retrait, qui est agencée pour coopérer, en limitation de course,
avec une butée 58 installée sur la roue de vingt-quatre heures 4.
[0104] L'avantage de cette variante est d'autoriser, le cas échéant, une action de correction
effectuée en sens inverse, sans détérioration du mécanisme : lors d'un retour en arrière
l'extrémité de la face d'appui 55 peut s'effacer sensiblement radialement par rapport
à l'étoile de correction 7, par fléchissement du bras-ressort 57.
[0105] Avec le doigt 5 des variantes présentées ci-dessus, l'armage du mécanisme est effectué
entre ce doigt fixe et le sautoir 30 de l'étoile de correction 7. Dans cette variante
du doigt-ressort 55, l'armage est progressif, et équilibré, entre ce ressort 57 et
le sautoir 30 de l'étoile de correction 7. Cette disposition permet d'accumuler davantage
d'énergie, pendant une durée plus longue.
1. Mécanisme correcteur de date bidirectionnel (100) commandé par une tirette de manoeuvre
(1) montée pivotante autour d'un axe de pivotement (1X), pour un mécanisme de quantième
(2) d'une pièce d'horlogerie (3), ledit mécanisme de quantième (2) comportant une
roue de vingt-quatre heures (4) entraînée par le mouvement de ladite pièce d'horlogerie
(3), un doigt (5) de mise à jour du quantième monté solidaire en pivotement de ladite
roue de vingt-quatre heures (4) autour d'un axe de pivotement (5X), et une étoile
d'entraînement du quantième (6), caractérisé en ce que ledit mécanisme correcteur (100) comporte une étoile de correction (7) mobile en
pivotement autour d'un axe de pivotement (7X) et située entre ledit doigt (5) et ladite
étoile d'entraînement du quantième (6), et en ce que ladite étoile de correction (7) est agencée pour engrener avec ladite étoile d'entraînement
du quantième (6), et en ce que ladite étoile de correction (7) est montée débrayable dudit doigt (5) sous l'action
d'un mécanisme de débrayage (8) commandé par ladite tirette de manoeuvre (1), ledit
mécanisme de débrayage (8) comportant au moins deux positions dont au moins une première
position d'embrayage, où la dite étoile de correction (7) est agencée pour engrener
avec ledit doigt (5), et au moins une deuxième position de débrayage où ladite étoile
de correction (7) est libérée dudit doigt (5) pour permettre une correction de date
par son pivotement entraînant le pivotement de ladite étoile d'entraînement du quantième
(6).
2. Mécanisme correcteur de date bidirectionnel (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit mécanisme de débrayage (8) comporte trois positions dont une première dite
position d'embrayage et une troisième dite position d'embrayage, qui encadrent une
deuxième dite position de débrayage.
3. Mécanisme correcteur de date bidirectionnel (100) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit mécanisme de débrayage (8) comporte des moyens de déplacement relatif (9) dudit
axe de pivotement (7X) de ladite étoile de correction (7) par rapport audit axe de
pivotement (5X) dudit doigt (5), par déplacement d'au moins l'un desdits axes (7X
; 5X).
4. Mécanisme correcteur de date bidirectionnel (100) selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de déplacement relatif (9) comportent des moyens de transformation
(10) d'un mouvement de sens unique appliqué à ladite tirette de manoeuvre (1) en deux
mouvements de pivotement de sens contraire d'une première bascule (11) montée pivotante
par rapport à un axe de pivotement (11X), ladite première bascule (11) comportant
des premiers moyens d'appui (12) agencés pour commander directement ou indirectement
le déplacement relatif dudit axe de pivotement (7X) de ladite étoile de correction
(7) par rapport audit axe de pivotement (5X) dudit doigt (5).
5. Mécanisme correcteur de date bidirectionnel (100) selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens d'appui (12) sont constitués par une première surface d'appui
(13) de ladite première bascule (11) agencée pour venir en appui avec un moyeu (51)
solidaire dudit doigt (5), ou avec un moyeu (71) solidaire de ladite étoile de correction
(7), pour éloigner ledit doigt (5) de ladite étoile de correction (7), ou respectivement
pour éloigner ladite étoile de correction (7) dudit doigt (5).
6. Mécanisme correcteur de date bidirectionnel (100) selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que ladite première surface d'appui (13) est une première lumière oblongue (14) agencée
pour recevoir et guider ledit moyeu (51) solidaire dudit doigt (5), ou ledit moyeu
(71) solidaire de ladite étoile de correction (7).
7. Mécanisme correcteur de date bidirectionnel (100) selon l'une des revendications 4
à 6, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens d'appui (12) sont agencés pour coopérer avec des moyens d'appui
complémentaire (15) que comporte une deuxième bascule (16) qui est agencée pour venir,
au niveau d'une deuxième surface d'appui (17) qu'elle comporte, en appui avec ledit
moyeu (51) solidaire dudit doigt (5), ou avec ledit moyeu (71) solidaire de ladite
étoile de correction (7), pour éloigner ledit doigt (5) de ladite étoile de correction
(7), ou respectivement pour éloigner ladite étoile de correction (7) dudit doigt (5).
8. Mécanisme correcteur de date bidirectionnel (100) selon la revendication 7, caractérisé en ce que ladite deuxième surface d'appui (17) est une deuxième lumière oblongue agencée pour
recevoir et guider ledit moyeu (51) solidaire dudit doigt (5), ou ledit moyeu (71)
solidaire de ladite étoile de correction (7).
9. Mécanisme correcteur de date bidirectionnel (100) selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de transformation (10) d'un mouvement de sens unique appliqué à ladite
tirette de manoeuvre (1) en deux mouvements de pivotement de sens contraire d'une
première bascule (11) montée pivotante par rapport à un axe de pivotement (11X) comportent
au moins, à un premier bord (19) de ladite première bascule (11), une came (20) agencée
pour coopérer avec un point d'appui (21) de ladite tirette de manoeuvre (1) et se
développant sensiblement radialement par rapport audit axe de pivotement (11X) de
ladite première bascule (11), ladite came (20) comportant, du même côté d'une radiale
(22) issue dudit axe de pivotement (11X) de ladite première bascule (11) et passant
par un point de rebroussement (23), de part et d'autre dudit point de rebroussement
(23), une première piste (24) et une deuxième piste (25) agencées pour générer des
mouvements de pivotement de sens contraire de ladite première bascule (11) lors d'une
course centripète, respectivement centrifuge, dudit point d'appui de ladite tirette
de manoeuvre (1) depuis ladite première piste (24) vers ladite deuxième piste (25),
respectivement depuis ladite deuxième piste (25) vers ladite première piste (24),
en passant par ledit point de rebroussement (23) auquel se fait l'inversion du sens
de pivotement de ladite première bascule (11).
10. Mécanisme correcteur de date bidirectionnel (100) selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite première bascule (11) est entraînée par des moyens d'entraînement (26) ou
par des moyens de rappel élastique (27).
11. Mécanisme correcteur de date bidirectionnel (100) selon les revendications 9 et 10,
caractérisé en ce que lesdits moyens de rappel élastique (27) sont agencés pour rappeler ladite came (20)
en appui sur ledit point d'appui (21) de ladite tirette de manoeuvre (1).
12. Mécanisme correcteur de date bidirectionnel (100) selon la revendication 9, caractérisé en ce que ledit point d'appui (21) de ladite tirette de manoeuvre (1 ) est constitué par un
premier pion (28) décrivant un mouvement de rotation circulaire autour dudit axe de
pivotement (1X) de ladite tirette de manoeuvre (1 ).
13. Mécanisme correcteur de date bidirectionnel (100) selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comporte une platine (29) comportant une lumière oblongue (31) agencée pour recevoir
et guider ledit moyeu (51) solidaire dudit doigt (5), ou ledit moyeu (71) solidaire
de ladite étoile de correction (7).
14. Mécanisme correcteur de date bidirectionnel (100) selon l'une des revendications 1
à 13, caractérisé en ce que ladite tirette de manoeuvre (1) est constituée par la tirette de remontage et de
mise à l'heure de ladite pièce d'horlogerie (3).
15. Mécanisme correcteur de date bidirectionnel (100) selon l'une des revendications 1
à 13, caractérisé en ce que ledit doigt (5) est constitué par un doigt-ressort (55) qui est un doigt élastique,
comportant une face d'appui (55) agencée pour coopérer avec ladite étoile de correction
(7), et qui s'étend à l'extrémité d'un bras-ressort périphérique (57) lequel comporte
une face de butée (59) en retrait, agencée pour coopérer, en limitation de course,
avec une butée (58) installée sur ladite roue de vingt-quatre heures (4), l'extrémité
de ladite face d'appui (55) étant mobile sensiblement radialement par rapport à ladite
étoile de correction (7), par fléchissement dudit bras-ressort (57), dans le cas d'une
manoeuvre en sens inverse.
16. Mécanisme de quantième (2) comportant une étoile d'entraînement du quantième (6) et
une roue de vingt-quatre heures (4) comportant un doigt (5) de mise à jour du quantième,
et équipé d'un mécanisme correcteur de date bidirectionnel (100) selon l'une des revendications
précédentes.
17. Pièce d'horlogerie (3) comportant un mécanisme de quantième (2) comportant une étoile
d'entraînement du quantième (6) et une roue de vingt-quatre heures (4) comportant
un doigt (5) de mise à jour du quantième, et équipé d'un mécanisme correcteur de date
bidirectionnel (100) selon l'une des revendications 1 à 15.