[0001] L'invention concerne un dispositif de bouchage pour un récipient pourvu d'un col,
ainsi qu'un récipient équipé d'un tel dispositif.
[0002] Dans le domaine des récipients pour médicaments, il est connu d'utiliser un flacon
en verre pour conserver un principe actif sous forme de lyophilisat de poudre ou de
solution liquide. Un tel flacon, comme mentionné dans
WO 2005/000703 ou
FR 2893922, doit être obturé de façon étanche afin de maintenir son contenu dans un état de
conservation satisfaisant, jusqu'à sa date d'utilisation. Pour fermer hermétiquement
un flacon, il est connu d'utiliser un dispositif de bouchage qui comprend un bouchon
en élastomère dont la fonction est d'assurer une étanchéité totale aux gaz, aux liquides
et aux bactéries. Ce dispositif comprend également une coiffe de verrouillage qui,
comme mentionné dans
FR 2 900 131,
US 5 678 719 ou
US 5 421 469 peut être en matière plastique et qui est destinée à être immobilisée autour du bouchon
pour l'isoler de l'extérieur et faire obstacle à son retrait.
[0003] Lors de la mise en oeuvre d'un tel dispositif de bouchage pour des produits pharmaceutiques
lyophilisés, par exemple, chaque récipient est rempli d'une quantité de produit à
lyophiliser puis le bouchon est disposé sur le col du récipient de manière à en être
solidaire tout en préservant une communication entre le milieu extérieur et l'intérieur
du récipient. Les récipients ainsi remplis et prébouchés sont disposés en lots sur
les étagères d'un lyophilisateur à l'intérieur duquel les produits seront déshydratés.
Lors de la lyophilisation du contenu d'un récipient, on procède à un séchage à froid
sous vide qui assure l'extraction de l'eau du produit par sublimation et évaporation.
[0004] Une fois la déshydratation des produits assurée, il est appliqué, à l'intérieur du
lyophilisateur et à l'ensemble des bouchons des récipients, une pression de manière
à assurer un bouchage hermétique des récipients par engagement de chaque bouchon sur
ou dans le col du récipient correspondant. Ce bouchage par lot est généralement effectué
avec le seul bouchon en élastomère sans la coiffe de verrouillage. Ainsi, il est nécessaire
de reprendre, en sortie du lyophilisateur, chacun des récipients pour y mettre en
place la coiffe de verrouillage. Afin d'éviter une telle opération de reprise, il
a été envisagé de disposer, sur chacun des bouchons des récipients prébouchés et avant
lyophilisation, la coiffe de verrouillage correspondante de manière que, lors du bouchage
par pressage effectué à l'intérieur du lyophilisateur, la coiffe de verrouillage soit
également mise en place. Cependant, cette opération n'a pas donné pleinement satisfaction
avec les dispositifs de bouchage selon l'art antérieur.
[0005] En effet, lorsque la coiffe doit être déplacée pour être verrouillée autour du col
du récipient correspondant, il se produit des frottements dont l'intensité varie en
fonction, d'une part, des tolérances de fabrication des pièces constitutives de la
coiffe et, d'autre part, du pré-positionnement de ces pièces lorsqu'elles sont installées
sur le col du récipient. Ainsi, lorsqu'on utilise un plateau presseur à l'intérieur
du lyophilisateur pour verrouiller les coiffes d'un grand nombre de récipients, il
arrive que, compte tenu des tolérances de fabrication des pièces constitutives de
ces coiffes et des jeux de fonctionnement du plateau presseur, certaines coiffes ne
soient pas verrouillées correctement. De même, les variations dimensionnelles des
récipients eux-mêmes et des bouchons utilisés ont une influence négative sur la fermeture
d'un lot de récipients. Compte tenu de ces difficultés, on a jusqu'à présent renoncé
à mettre en place simultanément les bouchons et la coiffe de verrouillage de récipients
par lots à l'intérieur d'un lyophilisateur, ce qui impose une mise en place ultérieure
de la coiffe et donc des manipulations complexes et onéreuses lors du conditionnement
de produits lyophilisés.
[0006] C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en
proposant un dispositif de bouchage grâce auquel un effort de verrouillage d'une coiffe
peut être efficacement transmis, y compris en tenant compte des tolérances de fabrication
des flacons, des bouchons, des pièces constitutives d'une coiffe et des organes mécaniques
d'application d'un effort.
[0007] A cet effet, l'invention concerne un dispositif de bouchage pour un récipient avec
un col d'axe Δ, ce dispositif comprenant :
- un bouchon en élastomère ;
- une coiffe en matière plastique qui est apte à recouvrir à la fois le col et le bouchon
en place dans le col et qui comprend des moyens de verrouillage sur le col ;
- un chapeau adapté sur le dessus de la coiffe par l'intermédiaire d'un plot central
et pourvu d'un bord d'appui périphérique relié au plot par au moins un voile de liaison.
[0008] Selon l'invention, le dispositif de bouchage est caractérisé en ce que le voile de
liaison, d'une part, est élastiquement déformable de manière à permettre, sous l'effet
d'un effort axial, un déplacement axial du bord d'appui à partir d'une position relevée
R vers une position abaissée A en passant par une position intermédiaire I, d'autre
part, et possède sur une première plage de déformation, correspondant à un déplacement
du bord d'appui entre la position relevée R et la position intermédiaire
I, une raideur K
1 supérieure à la raideur K
2 du voile sur une deuxième plage de déformation correspondant à un déplacement du
rebord d'appui entre la position intermédiaire I est la position abaissée A.
[0009] La mise en oeuvre d'un tel voile de liaison présente l'avantage de permettre, lorsque
le bouchon et la coiffe ont été complètement engagés et verrouillés, un affaissement
du bord d'appui, de sorte que ce dernier n'exerce plus qu'une faible contrainte ou
réaction sur le plateau presseur dont l'action se reporte alors sur les bords d'appui
des dispositifs de bouchage n'étant pas encore verrouillés. Ce report permet donc
d'augmenter l'effort disponible sur les dispositifs de bouchage non encore engagés
et donc de compenser les variations liées aux dispersions dimensionnelles et structurelles.
Ainsi, l'invention permet d'augmenter substantiellement le nombre de récipients convenablement
bouchés en sortie du lyophilisateur.
[0010] Selon une caractéristique de l'invention, le voile de liaison est adapté pour que
lors de son déplacement à partir de la position relevée, le bord d'appui exerce une
réaction croissante qui décroît après avoir atteint une valeur maximale en position
intermédiaire.
[0011] Selon une autre caractéristique de l'invention, la valeur de la pression axiale à
appliquer sur le bord d'appui du chapeau pour le faire passer de sa position relevée
à sa position intermédiaire est supérieure à la pression nécessaire pour assurer un
engagement du bouchon dans le col du récipient avec un verrouillage de la coiffe sur
le col. Une telle valeur de la raideur du voile de liaison permet de garantir que
le bord d'appui ne s'abaisse qu'une fois le bouchon parfaitement engagé et la coiffe
verrouillée sur le col du récipient.
[0012] Selon encore une autre caractéristique de l'invention, seule la position relevée
du bord d'appui est une position stable de sorte qu'en cas de relâchement de l'effort
axial, le bord d'appui retourne automatiquement à sa position relevée.
[0013] Selon l'invention, les moyens de verrouillage de la coiffe peuvent être réalisés
de différentes manières et par exemple comprendre des doigts de verrouillage formant
un ensemble monobloc avec la coiffe. Toutefois, selon l'invention, un tel mode de
réalisation n'est pas nécessaire et les moyens de verrouillage peuvent être rapportés
sur ou dans la coiffe.
[0014] Ainsi, selon une forme de réalisation, les moyens de verrouillage comprennent une
bague qui est disposée en partie au moins à l'intérieur de la coiffe et qui comprend
un plafond annulaire et un rebord périphérique, solidaire du plafond annulaire, à
partir duquel s'étend au moins deux languettes élastiquement déformables qui possèdent,
à l'opposé du rebord, une extrémité de verrouillage destinée à venir s'engager sous
le col du récipient. La mise en oeuvre d'une telle bague de verrouillage permet de
faciliter la fabrication de la coiffe, en lui assurant un bon aspect extérieur. De
plus, dans certaines configurations, cette réalisation permet de parfaitement dissocier
les phases d'enfoncement du bouchon et de verrouillage de la coiffe sur le col du
récipient évitant ainsi un cumul des contraintes résultant de l'enfoncement du bouchon
et du verrouillage de la coiffe.
[0015] Selon une première variante de cette forme de réalisation, chaque languette s'étend
à l'opposé du plafond annulaire selon une direction sensiblement axiale, son extrémité
de verrouillage étant recourbée vers l'intérieur pour définir un pied destiné à venir
en appui sous le col du récipient.
[0016] Selon une caractéristique de cette première variante, chaque languette possède une
portion distale, qui est orientée vers l'extérieur, et, au niveau de la face extérieure
de cette portion distale à l'arrière du pied, un ergot de blocage destiné à coopérer
avec un logement de blocage complémentaire de la coiffe.
[0017] Selon une autre caractéristique de cette première variante, la face interne de la
partie distale de chaque languette est conformée pour venir, en position de verrouillage,
en appui contre le col du récipient.
[0018] Selon encore une autre caractéristique de cette première variante, l'extrémité inférieure
de chaque languette formant le pied est renforcée.
[0019] Selon une autre caractéristique de cette première variante, une languette au moins
possède, au niveau de la face extérieure d'une portion proximale, une nervure d'assemblage
destinée à coopérer avec le logement de blocage pour lier la bague à la coiffe avant
engagement complet de la coiffe sur la bague.
[0020] Selon une deuxième variante de ladite forme de réalisation, chaque languette s'étend
en direction du plafond annulaire à partir du rebord périphérique en étant orienté
vers l'intérieur de la bague.
[0021] Selon une caractéristique de cette deuxième variante de réalisation, la coiffe comprend
une jupe qui présente au niveau d'une extrémité opposée au chapeau des moyens de blocage
du mouvement de la languette lorsque la coiffe est complément engagée sur la bague.
[0022] Selon une autre caractéristique de la deuxième variante, la bague comprend une ceinture
annulaire extérieure destinée à entourer la jupe de la coiffe lorsque la coiffe est
complètement engagée sur la bague.
[0023] Selon encore une autre caractéristique de la deuxième variante, coiffe comprend des
moyens de verrouillage destinés à coopérer avec des moyens de verrouillage complémentaires
de la ceinture annulaire, lorsque la coiffe est complètement engagée sur la bague,
de manière à faire obstacle à un retrait de la coiffe.
[0024] L'invention concerne également un récipient équipé d'un dispositif de bouchage selon
l'invention.
[0025] Bien entendu, les diverses formes, variantes et caractéristiques de l'invention peuvent
être combinées les unes avec les autres selon différentes combinaisons dans la mesure
où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres.
[0026] Par ailleurs, diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description
ci-dessous effectuée en relation avec les dessins qui illustrent des formes non limitatives
de réalisation d'un dispositif de bouchage selon l'invention.
La figure 1 est une coupe axiale d'un dispositif de bouchage selon l'invention, pré-positionné
sur le col d'un récipient avant enfoncement complet du bouchon et verrouillage de
la coiffe, le chapeau étant en position relevée.
La figure 2 est une coupe axiale de la coiffe du dispositif de bouchage illustré à
la figure 1.
La figure 3 est une perspective éclatée de la coiffe illustrée à la figure 1.
Les figures 4 à 6 sont des coupes axiales analogues à la figure 1 montrant des étapes
successives de la mise en place du dispositif de bouchage. A la figure 4, le chapeau
est en position relevée, tandis qu'à la figure 5 il est en position intermédiaire,
et à la figure 6 en position abaissée.
La figure 7 est un graphique de la valeur de l'effort axial exercé sur ou par le rebord
d'appui pendant l'enfoncement du bouchon suivi du verrouillage de la coiffe, avec
en abscisses le déplacement du rebord d'appui exprimé en mm et en ordonnées la valeur
absolue de l'effort axial exprimé en Newton.
La figure 8 est une perspective partiellement arrachée montrant une variante de réalisation
du dispositif de bouchage selon l'invention.
[0027] Un dispositif de bouchage, selon l'invention, illustré à la figure 1 et désigné dans
son ensemble par la référence 1, est destiné à assurer une fermeture étanche sécurisée
du col C d'un récipient B. A cet effet, le dispositif de bouchage 1 comprend un bouchon
en élastomère 2 destiné à être engagé dans le col C du récipient. Le bouchon 2 présente
une forme générale en « T » avec un corps tubulaire 3 destiné à être engagé à l'intérieur
du col 2. Le corps 3 est alors surmonté d'une tête 4 définissant une aile périphérique
5 d'appui sur le bord supérieur du col C.
[0028] Le dispositif de bouchage comprend également une coiffe en matière plastique 10 qui
est apte à recouvrir à la fois le col C et le bouchon 2 en place dans le col C comme
le montre les figures 5 et 6. Afin d'empêcher un retrait intempestif du bouchon 2,
la coiffe 10 comprend des moyens de verrouillage 11 sur le col. Selon l'exemple illustré,
la coiffe 10 présente une jupe périphérique 12 de forme générale sensiblement cylindrique
d'axe Δ. La coiffe 10 comprend également un dessus 13 solidaire de la jupe 12 et pourvu
d'un alésage axial traversant 14.
[0029] Selon l'exemple illustré, les moyens de verrouillage 11 de la coiffe 10 sont réalisés
sous la forme d'une bague 11 qui est destinée à être disposée en partie au moins à
l'intérieur de la coiffe 10. Comme cela ressort notamment des figures 1 et 2, la bague
11 comprend un plafond annulaire 17 pourvu d'une ouverture axiale traversante 18 située
en regard de l'alésage axial 14 de la coiffe 10, lorsque la bague 11 est engagée à
l'intérieur de cette dernière. Le plafond 17 est bordé par un rebord tombé périphérique
19 à partir duquel s'étend, au moins deux et, selon l'exemple illustré, huit languettes
élastiquement déformables 20. Dans le cas présent, chaque languette 20 s'étend à partir
du rebord 19 dans une direction sensiblement axiale à l'opposé du plafond 17. L'extrémité
libre de chaque languette 19 est recourbée vers l'intérieur de la bague 11 pour définir
un pied 21 destiné à venir s'engager sous le col C du récipient R comme cela apparaîtra
par la suite. Selon l'exemple illustré, le pied 21 de chaque languette est épaissi
ou renforcé par rapport au reste de la languette de manière à présenter une bonne
résistance à l'arrachement. De plus, une portion distale 22 de chaque languette est
orientée vers l'extérieur et présente au niveau de sa face externe un ergot de blocage
23 destiné à coopérer avec un logement complémentaire 24 de blocage de la coiffe 10
lorsque cette dernière est complètement engagée sur la bague de verrouillage. Selon
l'exemple illustré, le logement complémentaire 24 est réalisé sous la forme d'une
gorge annulaire aménagée à l'intérieur de la jupe 12 de la coiffe 10 et à proximité
d'une extrémité inférieure de cette dernière. Enfin, au moins une et, selon l'exemple
illustré, quatre des languettes présentent au niveau de la face extérieure d'une portion
proximale, une nervure d'assemblage 25 destinée à coopérer avec le logement de blocage,
ici la rainure 24, pour lier la bague 11, à la coiffe 10 avant engagement complet
de la coiffe 10 sur la bague 11 comme le montre plus particulièrement les figures
1 et 2. Il pourra être remarqué que sur la figure 3 seules deux des quatre nervures
d'assemblage 25 sont visibles, tandis que sur les figures 1, 2, 4 à 6, une seule des
nervures d'assemblage 25 est visible.
[0030] Le dispositif de bouchage 1 selon l'invention comprend en outre un chapeau 30 qui
présente un plot central ou axial 31 engagé à l'intérieur de l'alésage axial 14 de
manière à lier le chapeau 30 à la coiffe 10. Ainsi, le chapeau 30 obture l'alésage
axial 14 et fait obstacle, avant son retrait, à tout accès au bouchon 2 par l'alésage
14 et l'ouverture 18. Le chapeau 30 comprend en outre, un bord d'appui périphérique
32 qui est relié au plot 31 par l'intermédiaire d'au moins un et, selon l'exemple
illustré, exactement un voile de liaison 33 élastiquement déformable de manière à
permettre un déplacement axial du rebord d'appui 32 sous l'effet d'un effort axial.
Ainsi, le rebord d'appui est mobile entre une position relevée R, illustrée figure
1, et une position abaissée A illustrée figure 6. De plus, le voile 33 est adapté
pour que la position relevée R, soit une position stable tandis que les autres positions
sont des positions instables. Grâce à cette caractéristique, le bord d'appui revient
automatiquement à la position relevée R lorsque la contrainte qui lui a été appliquée
est relâchée.
[0031] Le dispositif de bouchage 1, tel qu'ainsi constitué est mis en oeuvre de la manière
suivante.
[0032] Une fois le remplissage du récipient effectué, au moyen d'un produit devant par exemple
lyophilisé, le bouchon 2 est partiellement engagé dans le col du récipient B comme
le montre la figure 1 et l'ensemble formé de la bague de verrouillage 11, de la coiffe
10 et du chapeau 30 est positionné sur le bouchon 2, le plafond 17 de la bague 11
venant en appui sur la tête 4 du bouchon 2. Le récipient B ainsi équipé est ensuite
placé à l'intérieur d'un lyophilisateur non représenté avec d'autres récipients identiques,
pareillement équipés, pour que leur contenu y soit déshydraté. Il sera remarqué que
le dispositif de bouchage 1 est, à cette fin, conçu de manière que, dans sa position
semi engagée telle qu'illustrée à la figure 1, il permet une communication entre le
milieu extérieur et l'intérieur du récipient B pour autoriser une évacuation des vapeurs
produites lors de la déshydratation. Une fois cette dernière réalisée, il peut être
procédé au bouchage définitif de l'ensemble des récipients équipés des dispositifs
de bouchage 1 selon l'invention et disposés à l'intérieur du lyophilisateur.
[0033] Pour ce faire, il est appliqué sur le bord d'appui 32 et au moyen d'un plateau presseur
P schématisé en traits mixtes aux figures 1 et 4 à 6, une pression dans le sens de
la flèche F
1. Cette pression F
1 assure, dans un premier temps, un enfoncement complet du bouchon dans le col du récipient
jusqu'à amener la tête 4 en appui contre ledit col C, comme cela est illustré à la
figure 4. Il sera noté que, selon l'exemple illustré, les extrémités recourbées 21
des languettes 20 sont suffisamment éloignées les unes des autres pour ne pas ou très
peu interférer avec le col de récipient B de manière à ne pas augmenter les contraintes
nécessaires à assurer l'enfoncement du bouchon 4.
[0034] La figure 7 illustre la valeur de l'effort exercé sur ou par le rebord d'appui 32
d'un dispositif de bouchage 1 en fonction du déplacement dudit bord d'appui 32. Ainsi,
la phase d'enfoncement telle que décrite précédemment correspond sensiblement à la
première partie I de la courbe.
[0035] Une fois l'enfoncement du bouchon 2 assuré, l'effort sur le bord d'appui 32 est maintenue,
comme le montre la deuxième portion II de la courbe, de manière à assurer l'engagement
de la coiffe 10 sur la bague de verrouillage 11. Tout d'abord, les nervures d'assemblage
25 se dégagent de la gorge annulaire 24, zone IIa de la courbe, puis les extrémités
de verrouillage 21 des languettes 20 se rabattant sous le col C comme le montre la
figure 5, ce qui correspond à la zone IIb de la courbe. L'enfoncement de la coiffe
10 est poursuivi jusqu'à amener les ergots de blocage 23 dans la gorge 24 comme illustré
à la figure 5 et ce qui correspond à la zone IIc de la courbe. A ce stade, le dispositif
de bouchage 1 selon l'invention est parfaitement verrouillé sur le récipient B de
sorte qu'il en assure une fermeture étanche sécurisée. Toutefois, il n'est pas certain,
compte tenu des dispersions dimensionnelles et structurelles, que des dispositifs
de bouchage, des récipients du lot disposé dans le lyophilisateur soient également
fermés. II est donc nécessaire de continuer à exercer un effort et de poursuivre le
déplacement du plateau presseur P comme cela ressort de la partie III de la courbe.
Dans le cadre du récipient illustré à la figure 5, la contrainte exercée sur le plateau
presseur se reportera principalement sur le voile 33 dans la mesure où il existe une
continuité d'appui entre le col C et le dessus 13. Compte tenu de l'élasticité du
voile 33, l'effort exercé induira un déplacement du bord d'appui 32 de la position
relevée R vers une position intermédiaire I. De plus, compte tenu de la conception
du voile 33, ce dernier exercera pendant le déplacement une importante résistance
à l'affaissement du bord d'appui 32, comme le montre la partie IIIa de la courbe.
Ensuite, lorsque le bord d'appui 32 aura dépassé la position intermédiaire I la résistance
du voile 33 et donc de la réaction du bord d'appui 32 diminue substantiellement (partie
IIIb de la courbe), de sorte que l'effort disponible au niveau du plateau d'appui
se reportera automatiquement sur les dispositifs de bouchage adjacents qui ne seraient
pas encore complètement verrouillés. Afin de garantir un tel déroulement séquentiel
du bouchage, le voile 33 sera conçu de manière que l'effort nécessaire pour amener
le rebord d'appui 32 de la position relevée R à la position intermédiaire I soit supérieur
à l'effort qu'il est nécessaire d'exercer pour assurer un enfoncement complet du bouchon
2 accompagné d'un verrouillage de la bague 11 et de la coiffe 10.
[0036] Ainsi, pendant les phases de bouchage correspondant aux parties I et II de la courbe
de la figure 7, le rebord d'appui 32 est en position relevée R, dans la phase correspondant
à la partie IIIa de la courbe, le rebord d'appui 32 passe de la position relevée R
à la position intermédiaire I, puis dans la phase correspondant à la partie IIIb de
la courbe le rebord d'appui 32 se déplace de la position intermédiaire I à la position
abaissée A. La dernière partie IIIc de la courbe correspond à un cas où l'effort sur
le bord d'appui 32 est maintenu, le déplacement du plateau correspondant à une compression
élastique du bord d'appui 32 et des différents éléments constitutifs du dispositif
de bouchage 1.
[0037] Lorsque l'effort sur le bord d'appui 32 est interrompu et le plateau presseur retiré,
le bord d'appui 32 rejoint spontanément sa position relevée R sous l'effet de l'élasticité
du voile 33. Pour éviter un effet ventouse qui empêcherait le bord d'appui 32 et le
voile de liaison 33 de retrouver leur configuration d'origine, le rebord périphérique
34 du chapeau 30 présente au moins un et, selon l'exemple illustré, quatre évents
35 dont deux sont visibles à la figure 3.
[0038] De plus, le rebord périphérique 34 comprend une série de picots ou aspérités 36 répartis
sur son pourtour afin de faciliter la préhension du chapeau 30 pour son arrachage
en vue de permettre un prélèvement du contenu du récipient B au moyen, par exemple,
d'une seringue dont l'aiguille est enfoncée dans la tête 4 du bouchon 2
[0039] Selon l'exemple illustré, afin d'éviter tout conflit entre la jupe 10 et les nervures
d'assemblage 25 en position de verrouillage telle qu'illustré à la figure 5, la jupe
10 comprend une gorge intermédiaire 41 à l'intérieur de laquelle viennent se positionner
les nervures d'assemblage 25 une fois la coiffe 10 complètement engagée sur la bague
de verrouillage 11 comme illustré à la figure 5.
[0040] Par ailleurs, il pourra être remarqué que, selon l'exemple illustré, la face intérieure
de la portion distale 22 de chaque languette 20 est, en position verrouillée sensiblement
en appui contre le col C du récipient B, tandis que la face extérieure de chaque languette
présente, en section axiale, une conformation générale en V. Un tel agencement induit
un arc-boutement de chaque languette 20 lorsqu'une contrainte d'arrachage est exercée
sur la coiffe 10 ou le pied 21 des languettes 20, le dispositif de bouchage selon
l'invention étant par ailleurs verrouillé sur le col C du récipient B.
[0041] Bien entendu, selon l'invention, la coiffe 10 et les moyens de verrouillage associés
peuvent être réalisés d'une toute autre manière que celle décrite précédemment en
référence aux figures 1 à 6.
[0042] Ainsi, la figure 8 illustre une autre forme de réalisation d'un dispositif de bouchage
1 selon laquelle les languettes 20 s'étendent vers le haut en direction du plafond
annulaire 13 à partir du rebord périphérique 19. La bague 11 comprend en outre, une
ceinture annulaire extérieure 45 qui définit, avec le rebord 19 un logement annulaire
46 à l'intérieur duquel s'engage la jupe 12 de la coiffe 10. Par ailleurs, l'extrémité
inférieure de la jupe 12 opposée au chapeau 30 présente une conformation qui définit
des moyens de blocage du mouvement des languettes 20 lorsque la coiffe est complètement
engagée sur la bague 10. Enfin, la jupe 12 de la coiffe 10 présente des moyens de
verrouillage réalisés sous la forme d'une lèvre périphérique 47 destinée à coopérer
avec des moyens de verrouillage complémentaires de la ceinture 46, dans le cas présent,
une gorge annulaire 48. Les moyens de verrouillage 47 et 48 empêchent tout retrait
intempestif de la coiffe 10 lorsque cette dernière a été engagée sur la bague de verrouillage
11.
[0043] Par ailleurs, selon les exemples décrits précédemment, le bord d'appui 32 et le voile
de liaison 33 présentent un caractère monostable, le bord d'appui retrouvant automatiquement
la position relevée R lorsque aucune contrainte ne lui est appliquée. Toutefois, selon
l'invention le voile de liaison 33 pourrait être conçu pour que le bord d'appui 2
possède un caractère bistable. Ainsi, lorsque le bord d'appui dépasserait la position
intermédiaire I, il rejoindrait spontanément la position abaissée A. Ainsi, seules
les positions relevée R et abaissée A du bord d'appui 32 sont des positions stables.
[0044] Bien entendu, diverses autres modifications peuvent être apportées à l'invention
dans le cadre des revendications.
1. Dispositif de bouchage pour un récipient (B) avec un col (C) d'axe Δ, ce dispositif
comprenant :
- un bouchon (2) en élastomère ;
- une coiffe (10) en matière plastique qui est apte à recouvrir à la fois le col (C)
et le bouchon (2) en place dans le col (C) et qui comprend des moyens de verrouillage
(11) sur le col (C) ;
- un chapeau (30) adapté sur le dessus de la coiffe (10) par l'intermédiaire d'un
plot central (31) et pourvu d'un bord d'appui périphérique (32) relié au plot central
par au moins un voile de liaison, caractérisé en ce que le voile de liaison, d'une part, est élastiquement déformable de manière à permettre,
sous l'effet d'un effort axial, un déplacement axial du bord d'appui à partir d'une
position relevée (R) vers une position abaissée (A) en passant par une position intermédiaire
(I), d'autre part, et possède sur une première plage de déformation, correspondant
à un déplacement du bord d'appui entre la position relevée (R) et la position intermédiaire
(I), une raideur K1 supérieure à la raideur K2 du voile sur une deuxième plage de déformation correspondant à un déplacement du
rebord d'appui entre la position intermédiaire (I) et la position abaissée (A).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le voile de liaison (33) est adapté pour que, lors de son déplacement à partir de
la position relevée (R), le bord d'appui (32) exerce une réaction croissante qui décroît
après avoir atteint une valeur maximale en position intermédiaire.
3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la valeur de l'effort axial à appliquer sur le bord d'appui (32) du chapeau (30)
pour le faire passer de sa position relevée (R) à sa position intermédiaire (I) est
supérieure à l'effort nécessaire pour assurer un engagement du bouchon (2) dans le
col (C) du récipient (B) avec un verrouillage de la coiffe (10) sur le col.
4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que seule la position relevée (R) du bord d'appui (32) est une position stable de sorte
qu'en cas de relâchement de l'effort axial le bord d'appui (32) retourne automatiquement
à sa position relevée.
5. Dispositif selon l'une des revendication 1 à 3, caractérisé en ce que seules les positions relevée (R) et abaissée (A) sont des positions stables.
6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage comprennent une bague (11) qui est disposée en partie
au moins à l'intérieur de la coiffe (10) et qui comprend un plafond annulaire (17)
et un rebord périphérique (19), solidaire du plafond annulaire (17), à partir duquel
s'étend au moins deux languettes (20) élastiquement déformables qui possèdent, à l'opposé
du rebord (19), une extrémité de verrouillage destinée à venir s'engager sous le col
(C) du récipient (B).
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que chaque languette (20) s'étend à l'opposé du plafond annulaire (17) selon une direction
sensiblement axiale, son extrémité de verrouillage (21) étant recourbée vers l'intérieur
pour définir un pied destiné à venir en appui sous le col (C) du récipient (B).
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que chaque languette (20) possède une portion distale (22), qui est orientée vers l'extérieur,
et, au niveau de la face extérieure de cette portion distale à l'arrière du pied,
un ergot de blocage (23) destiné à coopérer avec un logement de blocage (24) complémentaire
de la coiffe (10).
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que la face intérieure de la portion distale, (22) de chaque languette (20) est conformée
pour venir en position de verrouillage en appui contre le col (C) du récipient (B).
10. Dispositif selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que l'extrémité inférieure de chaque languette formant le pied est renforcée,
11. Dispositif selon l'une des revendications 8 à 10, caractérisé en ce qu'au moins une des languettes (20) possède, au niveau de la face extérieure d'une portion
proximale, une nervure d'assemblage (25) destinée à coopérer avec le logement de blocage
pour lier la bague à la coiffe (10) avant engagement complet de la coiffe (10) sur
la bague.
12. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que chaque languette (20) s'étend en direction du plafond annulaire (17) à partir du
rebord périphérique (19) en étant orienté vers l'intérieur de la bague (11).
13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que la coiffe (10) comprend une jupe (12) qui présente au niveau d'une extrémité opposée
au chapeau (32) des moyens de blocage du mouvement des languettes (20) lorsque la
coiffe (10) est complément engagée sur la bague (11).
14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que la bague comprend une ceinture annulaire extérieure (45) destinée à entourer la jupe
(12) de la coiffe (10) lorsque la coiffe (10) est complètement engagée sur la bague
(11).
15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que la coiffe (10) comprend des moyens de verrouillage (47) destinés à coopérer avec
des moyens de verrouillage (48) complémentaires de la ceinture annulaire (45) lorsque
la coiffe (10) est complètement engagée sur la bague (11) de manière à faire obstacle
à un retrait de la coiffe (10).
16. Récipient équipé d'un dispositif de bouchage (1) selon l'une des revendications 1
à 15.
1. A stopper device for stopping a container (B) having a neck (C) of axis Δ, said device
comprising:
• an elastomer stopper (2);
• a a cover (10) made of a plastics material that is suitable for covering both the
neck (C) and the stopper (2) in place in the neck (C), and that is provided with locking
means (11) for locking it to the neck (C); and
• a cap (30) that fits over the top of the cover (10) by means of a central stud (31)
and that is provided with a peripheral press rim (32) connected to the central stud
via at least one connecting web, characterized in that firstly the connecting web is elastically deformable in a manner such that, under
the effect of an axial force, it enables the press rim to be moved axially from a
raised position (R) towards a lowered position (A) via an intermediate position (I),
and secondly, over a first deformation range, corresponding to the press rim being
moved from the raised position (R) to the intermediate position (I), said connecting
web has a stiffness K1 greater than the stiffness K2 of the web over a second deformation range corresponding to the press rim being moved
from the intermediate position (I) to the lowered position (A).
2. A device according to claim 1, characterized in that the connecting web (33) is adapted so that, while the press rim (32) is moving from
the raised position (R), said press rim exerts an increasing reaction that decreases
after it has reached a maximum value at the intermediate position.
3. A device according to claim 1 or claim 2, characterized in that the value of the axial force to be applied to the press rim (32) of the cap (30)
in order to cause it to go from its raised position (R) to its intermediate position
(I) is greater than the force necessary for engaging the stopper (2) into the neck
(C) of the container (B) with the cover (10) being locked to the neck.
4. A device according to any one of claims 1 to 3, characterized in that only the raised position (R) of the press rim (32) is a stable position so that,
in the event that the axial force ceases to be applied, the press rim (32) returns
automatically to its raised position.
5. A device according to any one of claims 1 to 3, characterized in that only the raised position (R) and the lowered position (A) are stable positions.
6. A device according to any one of claims 1 to 5, characterized in that the locking means comprise a ring (11) that is placed at least in part inside the
cover (10) and that has an annular ceiling (17) and a peripheral band (19) that is
integral with the annular ceiling (17) and from which there extend at least two elastically
deformable tongues (20) that, opposite from the band (19), have respective locking
ends designed to engage under the neck (C) of the container (B).
7. A device according to claim 6, characterized in that each tongue (20) extends away from the annular ceiling (17) in a direction that is
substantially axial, its locking end (21) being curved over inwards to define a catch
designed to come into abutment under the neck (C) of the container (B).
8. A device according to claim 7, characterized in that each tongue (20) has a distal portion (22) that extends outwards and, on the outside
face of said distal portion, each tongue has a blocking lug (23) that is designed
to co-operate with a complementary blocking recess (24) in the cover (10).
9. A device according to claim 8, characterized in that the inside face of the distal portion (22) of each tongue (20) is shaped to come
into abutment against the neck (C) of the container (B) in the locking position.
10. A device according to any one of claims 7 to 9, characterized in that the bottom end of each tongue that forms its catch is reinforced.
11. A device according to any one of claims 8 to 10, characterized in that at least one of the tongues (20) has, on the outside face of a proximal portion,
an assembly rib (25) designed to co-operate with the blocking recess to couple the
ring to the cover (10) before the cover (10) is engaged fully over the ring.
12. A device according to claim 6, characterized in that each tongue (20) extends towards the annular ceiling (17) from the peripheral rim
(19) while extending towards the inside of the ring (11).
13. A device according to claim 12, characterized in that the cover (10) has a skirt (12) that, at an end opposite from the cap (32), is provided
with blocking means for blocking movement of the tongues (20) when the cover (10)
is fully engaged over the ring (11).
14. A device according to claim 13, characterized in that the ring has an outer annular belt (45) designed to surround the skirt (12) of the
cover (10) when the cover (10) is fully engaged over the ring (11).
15. A device according to claim 14, characterized in that the cover (10) is provided with locking means (47) designed to co-operate with complementary
locking means (48) of the annular belt (45) when the cover (10) is fully engaged over
the ring (11) in such a manner as to oppose removal of the cover (10).
16. A container equipped with a stopper device (1) according to any one of claims 1 to
15.
1. Verschlussvorrichtung für einen Behälter (B) mit einem Hals (C) mit der Achse Δ, wobei
diese Vorrichtung Folgendes aufweist;
- einen Stopfen (2) aus Elastomer,
- eine Haube (10) aus Plastik, die sowohl den Hals (C) als auch den Stopfen (2) an
Ort und Stelle in dem Hals (C) abdecken kann und Mittel zum Verriegeln (11) auf dem
Hals (C) aufweist,
- eine Kappe (30), die auf der Oberseite der Haube (10) über einen zentralen Klotz
(31) angepasst und mit einem umfänglichen Stützrand (32) versehen ist, der mit dem
zentralen Klotz durch mindestens eine Verbindungsschale verbunden ist, dadurch gekennzeichnet, dass die Verbindungsschale einerseits elastisch derart verformbar ist, dass sie unter
Einwirkung einer axialen Kraft eine axiale Bewegung des Stützrands ausgehend von einer
angehobenen Position (R) zu einer gesenkten Position (A) unter Durchgehen durch eine
Zwischenposition (I) andererseits erlaubt, und einen ersten Verformungsbereich besitzt,
der einer Bewegung des Stützrands zwischen der angehobenen Position (R) und der Zwischenposition
(I) entspricht, wobei eine Steifigkeit K1 ist als die Steifigkeit K2 der Schale auf einem zweiten Verformungsbereich einer Bewegung des Stützrands zwischen
der Zwischenposition (I) und der gesenkten Position (A) entspricht.
2. Vorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Verbindungsschale (33) angepasst ist, damit der Stützrand (32) bei seiner Bewegung
ausgehend von der angehobenen Position (R) eine zunehmende Reaktion ausübt, die sinkt,
nachdem ein maximaler Wert in der Zwischenposition erreicht wurde.
3. Vorrichtung nach Anspruch 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, dass der Wert der axialen Kraft, die auf den Stützrand (32) der Kappe (30) auszuüben ist,
um sie von ihrer angehobenen Position (R) zu ihrer Zwischenposition (I) übergehen
zu lassen, größer ist als die Kraft, die erforderlich ist, um ein Einfügen des Stopfens
(2) in den Hals (C) des Behälters (B) mit einer Verriegelung der Haube (10) auf dem
Hals sicherzustellen.
4. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, dass nur die angehobene Position (R) des Stützrands (32) eine stabile Position ist, so
dass in dem Fall des Aufhörens der axialen Kraft der Stützrand (32) automatisch zu
seiner angehobenen Position zurückkehrt.
5. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 3, dadurch gekennzeichnet, dass nur die angehobene Position (R) und die gesenkte Position (A) stabile Positionen
sind.
6. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass die Verriegelungsmittel einen Ring (11) aufweisen, der zumindest teilweise im Inneren
der Haube (10) angeordnet ist und eine ringförmige Decke (17) und einen umfänglichen
Rand (19), der fest mit der ringförmigen Decke (17) verbunden ist, aufweist, von dem
ausgehend sich mindestens zwei elastisch verformbare Laschen (20) erstrecken, die
gegenüber dem Rand (19) ein Verriegelungsende besitzen, das dazu bestimmt ist, sich
unter den Hals (C) des Behälters (B) zu fügen.
7. Vorrichtung nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, dass sich jede Lasche (20) gegenüber der ringförmigen Decke (17) entlang einer im Wesentlichen
axialen Richtung erstreckt, wobei ihr Verriegelungsende (21) nach innen zurückgebogen
ist, um einen Fuß zu definieren, der dazu bestimmt ist, unter dem Hals (C) des Behälters
(B) zum Aufliegen zu kommen.
8. Vorrichtung nach Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass jede Lasche (20) einen distalen Abschnitt (22) aufweist, der nach außen ausgerichtet
ist, und, auf dem Niveau der Außenseite dieses distalen Abschnitts an der Rückseite
des Fußes, einen Blockierdorn (23) der dazu bestimmt ist, mit einer komplementären
Blockieraufnahme (24) der Haube (10) zusammenzuwirken.
9. Vorrichtung nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, dass die Innenseite des distalen Abschnitts (22) jeder Lasche (20) ausgebildet ist, um
in Auflage gegen den Hals (C) des Behälters (B) in Verriegelungsposition zu kommen.
10. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 7 bis 9, dadurch gekennzeichnet, dass das untere Ende jeder Zunge, das den Fuß bildet, verstärkt ist.
11. Vorrichtung nach einem der Ansprüche 8 bis 10, dadurch gekennzeichnet, dass mindestens eine der Laschen (20) auf dem Niveau der Außenseite eines proximalen Abschnitts
eine Zusammenfügerippe (25) aufweist, die dazu bestimmt ist, mit der Blockieraufnahme
zusammenzuwirken, um den Ring mit der Haube (10) vor dem kompletten Eingreifen der
Haube (10) auf dem Ring zu verbinden.
12. Vorrichtung nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, dass sich jede Lasche (20) in Richtung der ringförmigen Decke (17) ausgehend von dem umfänglichen
Rand (19) unter Ausrichtung zum Inneren des Rings (11) erstreckt.
13. Vorrichtung nach Anspruch 12, dadurch gekennzeichnet, dass die Haube (10) eine Schürze (12) aufweist, die auf dem Niveau eines Endes, das der
Kappe (32) der Mittel zum Blockieren der Bewegung der Laschen (20) entgegen gesetzt
ist, wenn die Haube (10) komplett auf dem Ring (11) eingreift, aufweist.
14. Vorrichtung nach Anspruch 13, dadurch gekennzeichnet, dass der Ring eine ringförmige äußere Umgurtung (45) aufweist, die dazu bestimmt ist,
die Schürze (12) der Haube (10) zu umgeben, wenn die Haube (10) komplett auf dem Ring
(11) eingreift.
15. Vorrichtung nach Anspruch 14, dadurch gekennzeichnet, dass die Haube (10) Verriegelungsmittel (47) aufweist, die dazu bestimmt sind, mit komplementären
Verriegelungsmitteln (48) der ringförmigen Umgurtung (45) zusammenzuwirken, wenn die
Haube (10) komplett auf dem Ring (11) eingreift, so dass einem Abziehen der Haube
(10) ein Hindernis entgegen gesetzt wird.
16. Behälter, der mit einer Verschlussvorrichtung (1) nach einem der Ansprüche 1 bis 15
ausgestattet ist.