(19)
(11) EP 1 653 823 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
26.09.2012  Bulletin  2012/39

(21) Numéro de dépôt: 04786263.6

(22) Date de dépôt:  05.08.2004
(51) Int. Cl.: 
A43B 17/14(2006.01)
A43B 7/14(2006.01)
A43B 13/12(2006.01)
(86) Numéro de dépôt:
PCT/FR2004/002089
(87) Numéro de publication internationale:
WO 2005/013746 (17.02.2005 Gazette  2005/07)

(54)

SEMELLE PLANTAIRE A AMORTISSEMENT SELECTIF

GEZIELT DÄMPFENDE PLANTARE EINLEGESOHLE

SELECTIVELY DAMPING PLANTAR INSOLE


(84) Etats contractants désignés:
AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HU IE IT LI LU MC NL PL PT RO SE SI SK TR
Etats d'extension désignés:
LV

(30) Priorité: 05.08.2003 FR 0309746

(43) Date de publication de la demande:
10.05.2006  Bulletin  2006/19

(73) Titulaire: Rhenter, Jean-Luc
1195 Bursinel (CH)

(72) Inventeur:
  • Rhenter, Jean-Luc
    1195 Bursinel (CH)

(74) Mandataire: Poncet, Jean-François 
Cabinet Poncet 7, chemin de Tillier B.P. 317
74008 Annecy Cedex
74008 Annecy Cedex (FR)


(56) Documents cités: : 
WO-A-99/53785
DE-A- 3 508 582
US-A1- 2001 039 746
DE-A- 2 709 546
US-A- 5 014 706
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description

    DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION



    [0001] La présente invention concerne les semelles plantaires pour utilisation dans un article chaussant entre une semelle de l'article chaussant et la surface plantaire d'un pied d'utilisateur.

    [0002] Les semelles plantaires connues sont généralement limitées par une surface principale supérieure adaptée pour être au contact de la surface plantaire du pied, par une surface inférieure adaptée pour être au contact de la semelle d'article chaussant, et par un contour périphérique conformé pour s'engager dans le contour intérieur de l'article chaussant.

    [0003] Les semelles plantaires ont généralement un but de compensation de taille ou de forme, pour une meilleure adaptation de l'article chaussant sur le pied de l'utilisateur. On choisit pour cela l'épaisseur de la semelle plantaire, et cette épaisseur peut être variable en fonction des zones considérées sous le pied de l'utilisateur.

    [0004] Par ailleurs, on a déjà imaginé des articles chaussants dans lesquels la semelle intégrée à l'article chaussant présente des propriétés d'amortissement des chocs lors de l'utilisation.

    [0005] Ainsi, le document US 4,364,189 A décrit un article chaussant dans lequel la semelle comprend un matériau en mousse plus dense ou plus raide dans l'une des deux moitiés le long de l'axe longitudinal du pied. Cette disposition ne procure pas les qualités suffisantes d'amortissement et de stabilité d'une chaussure, notamment d'une chaussure de sport.

    [0006] Le document US 4,551,930 A décrit un matériau en mousse plus dure ou plus rigide positionné sur tout le périmètre de la semelle intégrée d'une chaussure. L'amortissement et la stabilité sont quelque peu améliorés, mais encore insuffisants.

    [0007] Le document US 4,128,950 A décrit un matériau en mousse plus dure ou plus rigide autour du périmètre de la zone de talon. La stabilité est un peu améliorée, mais au détriment de l'amortissement.

    [0008] Le document EP 0 752 216 A décrit des articles chaussants dont la semelle intégrée présente diverses répartitions de dureté. Les structures décrites ne parviennent toutefois pas à un bon compromis entre l'amortissement et la stabilité du pied dans la chaussure.

    [0009] Et les documents ci-dessus nécessitent de prévoir des structures particulières d'articles chaussants à semelle intégrée, et les solutions ne sont pas adaptables à tous types d'articles chaussants.

    [0010] D'autre part, on a cherché à remplir une fonction de massage de la plante du pied.

    [0011] Ainsi, le document DE 35 08 582 A décrit une semelle qui comporte, sur son côté supérieur, des zones convexes élastiques isolées constituant des coussins de massage. Ces coussins de massage sont placés dans les régions des zones de réflexes du pied, pour agir sur ces zones. Les zones de réflexes telles que décrites sont nettement à l'écart des zones d'appui du pied, ou ne couvrent qu'une faible partie de telles zones d'appui.

    [0012] Le document US 2001/0039746 A1 décrit une semelle comportant des zones convexes élastiques constituant des coussins de massage destinés à améliorer la circulation veineuse. Les coussins de massage tels que décrits ne sont pas placés de façon spécifique dans les zones d'appui du pied : la plupart sont à l'écart des zones d'appui, les autres ne couvrent que partiellement certaines zones d'appui.

    [0013] Les documents DE 27 09 546 A et WO 99/53785 décrivent une semelle comportant une zone élastique continue, qui n'individualise pas les zones d'appui du pied ; et certaines zones d'appui ne sont pas couvertes.

    [0014] Le document US 5,014,706 décrit une semelle orthopédique qui modifie les appuis pathologiques de pieds comportant des déformations. Des zones élastiques de semelle sont placées de façon à compenser les déformations. Ces zones ne concernent pas spécifiquement et individuellement les zones d'appui normales du pied.

    [0015] Mais jusqu'à présent, on n'a pas donné à la semelle plantaire une fonction combinée d'amélioration de l'amortissement et de la stabilité du pied dans l'article chaussant.

    EXPOSE DE L'INVENTION



    [0016] Le problème proposé par la présente invention est de concevoir des moyens adaptables dans la plupart des articles chaussants, assurant à la fois un amortissement efficace des chocs sur le pied lors de l'utilisation en marche ou en course, et assurant simultanément une excellente stabilité du pied dans la chaussure pour éviter les mouvements relatifs du pied par rapport à la chaussure pendant la marche, la course et les mouvements latéraux ou de rotation lors des changements de direction.

    [0017] On sait que le maintien insuffisant du pied dans une chaussure peut conduire à une instabilité lors d'efforts longitudinaux, latéraux ou en rotation du pied dans la chaussure. On sait également que, lors de l'utilisation, le pied est soumis à des chocs. Une stabilité insuffisante et un amortissement inapproprié peuvent conduire à augmenter le risque de dégradations articulaires et tendineuses et réduisent la sensation de confort.

    [0018] L'invention résulte de l'observation selon laquelle on peut améliorer sensiblement le confort et réduire sensiblement les risques de dégradations articulaires et tendineuses en combinant à la fois un amortissement sélectif efficace des zones majeures d'appui du pied dans la chaussure, et une tenue latérale spécifique et individuelle de ces zones majeures d'appui du pied qui améliore la stabilité du pied dans la chaussure pour éviter la tendance au déchaussement et au glissement du pied dans la chaussure lors des mouvements de pas, de course et de changement de direction.

    [0019] L'invention vise en outre à réaliser de tels moyens qui soient particulièrement robustes et efficaces, adaptés à une utilisation dans tout type d'article chaussant.

    [0020] Pour atteindre ces buts ainsi que d'autres, l'invention propose une semelle plantaire pour utilisation dans un article chaussant entre une semelle de l'article chaussant et la surface plantaire d'un pied, la semelle plantaire comprenant les caractéristiques de la revendication 1.

    [0021] Par la combinaison des formes et emplacements spécifiques des zones à raideur ou dureté relative inférieure, et du positionnement vertical de ces zones au plus près du pied de l'utilisateur, on résout efficacement le problème qui est à la base de l'invention.

    [0022] En pratique, l'invention détermine quatre zones d'appui dans la surface principale, correspondant à quatre zones majeures d'appui du pied lors d'une utilisation la plus fréquente. Ainsi, selon l'invention, les zones d'appui de surface principale à raideur ou dureté relative inférieure comprennent une zone d'appui antérieure destinée à venir sous les phalangettes du pied, une zone d'appui intermédiaire destinée à venir sous les têtes de métatarsiens du pied, une zone d'appui postérieure destinée à venir sous le talon du pied, et une zone d'appui externe destinée à venir sous la partie antéro-externe du calcanéum, sous le cuboïde et sous le cinquième métatarsien du pied.

    [0023] De préférence, les zones de surface principale à raideur ou dureté relative supérieure comprennent une bordure périphérique entourant entièrement les zones d'appui à raideur ou dureté relative inférieure. La stabilité se trouve ainsi sensiblement améliorée.

    [0024] La réalisation d'une telle semelle plantaire peut être simplifiée en prévoyant que les zones d'appui de surface principale à raideur ou dureté relative inférieure ont toutes la même raideur ou dureté relative inférieure.

    [0025] De bons résultats peuvent être obtenus en prévoyant que la raideur ou dureté relative inférieure est comprise entre 20 et 35 Shore A.

    [0026] De même, pour simplifier la structure de la semelle plantaire et sa réalisation, les zones de surface principale à raideur ou dureté relative supérieure ont toutes la même raideur ou dureté relative supérieure.

    [0027] Dans ce cas, la raideur ou dureté relative supérieure peut être comprise entre 38 et 50 Shore A.

    [0028] En pratique, pour déterminer les zones à duretés différentes, on peut se baser sur la morphologie moyenne des utilisateurs. Ainsi, pour une semelle plantaire de taille 42 :
    • la zone d'appui antérieure est circonscrite dans un polygone défini par les vecteurs ab (2,6 cm, 240°), bc (2,6 cm, 180°), cd (0,9cm, 120°), de (1,9 cm, 50°), ef (6,3 cm, 120°), fg (2,5 cm, 0°), gh (5 cm, 310°), hi (1,6 cm, 270°), ia (0,8 cm, 0°) ;
    • l'ensemble formé par la zone d'appui intermédiaire, la zone d'appui postérieure et la zone d'appui externe est circonscrit dans un polygone défini par les vecteurs : jk (2,2 cm, 270°), kl (4,6 cm, 180°), lm (2,2 cm, 90°), mn (1,1 cm, 0°), no (3,7 cm, 105°), op (4,8 cm, 195°), pq (7,7 cm, 215°), qr (3,7 cm, 160°), rs (3,2 cm, 90°), st (1,8 cm, 35°), tu (14,8 cm, 10°), uv (4,3 cm, 305°), vj (1,7 cm, 270°).


    [0029] Dans une réalisation adaptée aux fabrications en séries en nombre limité, la semelle plantaire selon l'invention peut être constituée d'un assemblage par collage d'un premier matériau élastomère constituant les zones à raideur ou dureté relative supérieure, et d'un second matériau élastomère constituant les zones d'appui à raideur ou dureté relative inférieure, avec le collage d'une pellicule supérieure anti-bactérienne et d'une toile de confort.

    DESCRIPTION SOMMAIRE DES DESSINS



    [0030] D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles :
    • la figure 1 est une vue de la surface principale supérieure d'une semelle plantaire de pied droit selon un mode de réalisation de la présente invention ;
    • les figures 2, 3 et 4 illustrent des vues de côté en coupe longitudinale de la semelle de la figure 1 respectivement selon les plans A-A, B-B et C-C de la figure 1 ;
    • les figures 5, 6, 7 et 8 illustrent des coupes transversales de la semelle de la figure 1 respectivement selon les plans D-D, E-E, F-F et G-G de la figure 1 ;et
    • la figure 9 illustre, en vue de dessus, la position relative des zones d'appui dans la semelle et des parties de squelette du pied constituant les zones majeures d'appui du pied.

    DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES



    [0031] Dans le mode de réalisation illustré sur les figures, une semelle plantaire selon l'invention est limitée par une surface principale supérieure 1, une surface principale inférieure 2, et un contour périphérique 3.

    [0032] La surface principale inférieure 2 est adaptée pour être au contact d'une semelle d'article chaussant. Dans la réalisation illustrée, elle peut s'adapter à un article chaussant dont la surface d'appui est ondulée dans le sens longitudinal pour suivre la courbure anatomique générale habituelle du pied, et dont la surface d'appui est concave dans le sens transversal. Le contour périphérique 3 est conformé pour s'engager dans le contour intérieur de l'article chaussant, et présente pour cela en vue de dessus les courbures habituelles des contours périphériques des semelles plantaires connues.

    [0033] La surface principale supérieure 1 présente, au repos, une forme générale habituelle pour les semelles plantaires, et cette forme peut être variable sans sortir du cadre de la présente invention.

    [0034] Ainsi, dans la réalisation illustrée sur les figures 2 à 4, l'épaisseur de la semelle plantaire est légèrement variable le long d'un plan longitudinal considéré, et varie en fonction de la position transversale du plan longitudinal considéré. Cette épaisseur peut être plus grande dans la zone centrale se situant sous la plante du pied, et plus faible aux zones d'extrémité. Dans ce cas on obtient un effet de compensation.

    [0035] De même, dans cette même réalisation illustrée sur les figures 5 à 8, l'épaisseur de la semelle plantaire est variable le long d'un même plan transversal considéré, et varie en fonction du plan transversal considéré.

    [0036] Dans une réalisation pratique illustrée sur les figures, concernant une semelle de taille 42, on considère le plan longitudinal médian X-X de la semelle, correspondant au plan sagittal du pied, le plan longitudinal A-A situé à l'écart du plan X-X selon une distance de 20 mm environ vers le bord intérieur de la semelle, le plan longitudinal B-B situé à l'écart du plan X-X selon une distance de 10 mm environ vers le bord externe de la semelle, et le plan longitudinal C-C situé à l'écart du plan X-X selon une distance de 33 mm environ vers le bord externe de la semelle. Sur la coupe dans le plan A-A, illustrée sur la figure 2, l'épaisseur de la semelle à l'extrémité antérieure peut être de l'ordre de 6 mm, tandis que son épaisseur en zone médiane peut être de l'ordre de 11 mm et son épaisseur en extrémité postérieure peut être de l'ordre de 9 mm. De même, dans la coupe selon le plan B-B, l'épaisseur antérieure est de l'ordre de 6 mm, l'épaisseur centrale est de l'ordre de 12 mm et l'épaisseur postérieure est de l'ordre de 8 mm. Enfin, dans le plan C-C, l'épaisseur antérieure est de l'ordre de 6 mm, l'épaisseur centrale est de l'ordre de 10 mm et l'épaisseur postérieure est de l'ordre de 8 mm.

    [0037] Les épaisseurs sont données à titre d'exemple illustratif, et sont susceptibles de variations en fonction notamment des amortissements à réaliser. On pourra ainsi choisir des épaisseurs augmentées pour augmenter les propriétés d'amortissement, ou inversement.

    [0038] On considère ensuite les plans transversaux repérés par rapport à la pointe avant 1a de la semelle : le plan D-D est à 5,5 cm environ de la pointe, le plan E-E est à 11 cm environ de la pointe, le plan F-F est à 16,5 cm environ de la pointe, et le plan G-G est à 22 cm environ de la pointe.

    [0039] Dans chacun des plans transversaux, l'épaisseur de la semelle se réduit jusqu'à s'annuler le long du bord intérieur et le long du bord extérieur. L'épaisseur centrale varie en fonction du plan transversal considéré. D'autre part, la surface principale inférieure 2 est convexe, tandis que la surface principale supérieure 1 est concave. Ainsi, dans le plan D-D illustré sur la figure 5, la concavité de la surface principale supérieure 1 forme un creux d'environ 5 mm, ainsi que dans le plan transversal E-E illustré sur la figure 6. Dans le plan transversal G-G illustré sur la figure 8, le creux est d'environ 12 mm.

    [0040] La longueur de la semelle de taille 42 est de 27,5 cm. Sa largeur est variable en fonction du plan transversal considéré : la largeur est d'environ 8,5 cm dans le plan transversal D-D, d'environ 9,5 cm dans le plan E-E, d'environ 7,5 cm dans le plan F-F et d'environ 7 cm dans le plan G-G.

    [0041] La semelle plantaire, dans le mode de réalisation illustré sur les figures 2 à 4, comprend une structure de base 5 sur laquelle est fixée une pellicule supérieure 4 elle-même de préférence recouverte d'une toile de confort 4a constituant la surface supérieure 1 et adaptée pour le contact avec la peau du pied. La pellicule supérieure 4 peut avantageusement être en matériau anti-bactérien, d'épaisseur de l'ordre de 1 mm. On peut ainsi choisir, pour la structure de base 5, un matériau différent, adapté aux effets recherchés, et dont on n'a pas à s'assurer de la compatibilité avec le contact du pied.

    [0042] La semelle plantaire de l'invention est destinée à coopérer avec le pied d'une façon particulière, pour assurer les fonctions d'amortissement efficace des chocs sur le pied et de stabilité du pied dans la chaussure lors des mouvements de marche, de course, de rotation ou de changement de direction.

    [0043] A cet effet, la semelle coopère essentiellement avec les zones majeures d'appui du pied, qui sont illustrées sur la figure 9.

    [0044] Sur cette figure 9, on a représenté, en vue de dessus, la projection horizontale du squelette 20 du pied. On distingue les phalangettes 21, 22, 23, 24 et 25, les têtes de métatarsiens 26, 27, 28, 29 et 30, le calcanéum 31 qui comporte une partie postérieure 31 a constituant le talon et une partie antéro-externe 31b, une partie externe du cuboïde 32, et enfin le cinquième métatarsien 33.

    [0045] L'ensemble des phalangettes 21-25 constitue une première zone majeure d'appui du pied. Les têtes de métatarsiens 26-30 constituent une seconde zone majeure d'appui du pied. La partie postérieure 31 a du calcanéum, ou talon, constitue une troisième zone majeure d'appui du pied, ensemble avec la partie antéro-externe 31 b du calcanéum, avec le cuboïde 32 et avec le corps du cinquième métatarsien 33.

    [0046] En considérant à nouveau la figure 1, on distingue, sur la surface principale supérieure 1, que la semelle selon l'invention comprend des zones distinctes, et ces zones ont des propriétés mécaniques distinctes.

    [0047] On considère la surface principale supérieure 1, illustrée sur la figure 1 en ayant oté la pellicule supérieure 4 et la toile de confort 4a. On distingue une zone d'appui antérieure 6 destinée à venir sous les phalangettes 21-25 du pied de l'utilisateur, une zone d'appui intermédiaire 7 destinée à venir sous les têtes de métatarsiens 26-30 du pied de l'utilisateur, une zone d'appui postérieure 8 destinée à venir sous le talon du pied de l'utilisateur, et une zone d'appui externe 9 destinée à venir sous la partie antéro-externe du calcanéum 31 b, sous le cuboïde 32 et sous le cinquième métatarsien 33 du pied de l'utilisateur.

    [0048] La position relative des zones d'appui 6-9 de la semelle et des zones majeures d'appui du pied est mieux visible sur la figure 9. Comme on le voit sur cette figure, la zone d'appui antérieure 6 est limitée par un contour continu qui borde la première zone majeure d'appui du pied constituée par les phalangettes 21-25. Autrement dit, le contour de la zone d'appui antérieure 6 est relativement proche du contour des phalangettes 21-25, en suivant ce contour de façon relativement fidèle comme illustré sur la figure 9. De même, la zone d'appui intermédiaire 7 est limitée par un contour qui borde la seconde zone majeure d'appui du pied constituée par les têtes de métatarsiens 26-30. Ce contour de la zone d'appui intermédiaire 7 suit assez fidèlement le contour des têtes de métatarsiens 26-30, comme illustré sur la figure 9. La zone d'appui postérieure 8 est également limitée par un contour qui borde la zone majeure d'appui du pied constituée par le talon 31 a, comme on le voit sur la figure 9. Enfin, la zone d'appui externe 9 est limitée par un contour qui borde de près la zone majeure d'appui du pied constituée par la partie antéro-externe du calcanéum 31 b, le cuboïde 32 et le cinquième métatarsien 33, comme illustré sur la figure 9.

    [0049] Ces zones d'appui 6, 7, 8 et 9 ainsi définies constituent, dans la surface principale 1, des zones de surface principale ayant une raideur ou dureté relative inférieure.

    [0050] Le reste de la semelle plantaire constitue des zones de surface principale à raideur ou dureté relative supérieure.

    [0051] Les zones à raideur ou dureté relative supérieure comprennent une bordure périphérique 10 qui entoure entièrement les zones d'appui à raideur ou dureté relative inférieure 6, 7, 8 et 9. Ayant une raideur ou dureté relative supérieure, on trouve également une zone plantaire 11, une zone transversale intermédiaire 12, et une zone d'extrémité antérieure 13.

    [0052] Lors d'une pression du pied sur la semelle plantaire, les zones d'appui de surface principale à raideur ou dureté relative inférieure, à savoir la zone d'appui antérieure 6, la zone d'appui intermédiaire 7, la zone d'appui postérieure 8 et la zone d'appui externe 9, reçoivent les zones majeures d'appui du pied, et subissent donc les efforts mécaniques les plus importants du pied. Elles se déforment élastiquement sous l'action du pied. Grâce au fait que leur raideur ou dureté relative est plus faible, on augmente la déformation sous contrainte des zones d'appui antérieure 6, intermédiaire 7, postérieure 8 et externe 9, favorisant un certain enfoncement localisé du pied dans ces zones, tout en amplifiant les effets de maintien périphérique et intermédiaire par les autres zones adjacentes de semelle plantaire ayant une raideur ou dureté relative supérieure et qui se déforment peu. Il en résulte à la fois un bon amortissement des chocs grâce à la déformation des zones d'appui à raideur ou dureté relative inférieure, et une meilleure stabilité du pied dans la chaussure grâce à la moindre déformation des zones adjacentes de surface principale à raideur ou dureté relative supérieure.

    [0053] La raideur ou dureté des zones d'appui à raideur ou dureté relative inférieure peut être comprise entre 20 et 35 Shore A. De même, la raideur ou dureté des zones à raideur ou dureté relative supérieure peut être comprise entre 38 et 50 Shore A, avec avantageusement une différence de dureté d'au moins 10 Shore A entre la dureté relative supérieure et la dureté relative inférieure, et avec de préférence une différence de dureté d'au moins 15 Shore A.

    [0054] En pratique, les zones d'appui 6, 7, 8 et 9 à raideur ou dureté relative inférieure peuvent être déterminées avec des contours curvilignes comme représenté sur les figures 1 et 9, la zone d'appui antérieure 6 étant constituée de l'association de cinq zones ovales correspondant chacune à l'une des phalangettes, la zone d'appui intermédiaire 7 étant également constituée de cinq zones ovales correspondant chacune à l'une des têtes de métatarsiens du pied, la zone d'appui postérieure 8 étant de forme ovale ou circulaire adaptée à la forme du talon du pied de l'utilisateur, et la zone d'appui externe 9 ayant une largeur qui se réduit progressivement depuis la zone postérieure 8 jusqu'à la portion de zone d'appui intermédiaire 7 correspondant à la tête du cinquième métatarsien.

    [0055] On peut également définir ces zones d'appui 6-9 à raideur ou dureté réduite en considérant qu'elles sont inscrites dans deux polygones définis comme suit.

    [0056] Pour une semelle de taille 42, la zone d'appui antérieure 6 est circonscrite dans un polygone abcdefghi dans lequel le point origine a est à environ 1,6 cm en arrière du bord du sommet antérieur de semelle plantaire et à 1,1 cm environ du plan médian X-X vers le bord intérieur de la semelle ; les côtés du polygone sont repérés par les vecteurs correspondants donnés par leur longueur et par leur angle compté dans le sens trigonométrique depuis l'axe longitudinal médian X-X considéré de l'arrière vers l'avant de la semelle plantaire vue de dessus : ab (2,6 cm, 240°), bc (2,6 cm, 180°), cd (0,9cm, 120°), de (1,9 cm, 50°), ef (6,3 cm, 120°), fg (2,5 cm, 0°), gh (5 cm, 310°), hi (1,6 cm, 270°), ia (0,8 cm, 0°).

    [0057] La zone d'appui intermédiaire 7, la zone d'appui postérieure 8 et la zone d'appui externe 9 forment un ensemble circonscrit dans un polygone défini de façon similaire partant d'un point origine j situé à 1,1 cm de l'axe longitudinal médian X-X vers le bord intérieur de la semelle plantaire et à 7,6 cm en arrière du bord antérieur de la semelle plantaire, on trace les vecteurs jk (2,2 cm, 270°), kl (4,6 cm, 180°), Im (2,2 cm, 90°), mn (1,1 cm, 0°), no (3,7 cm, 105°), op (4,8 cm, 195°), pq (7,7 cm, 215°), qr (3,7 cm, 160°), rs (3,2 cm, 90°), st (1,8 cm, 35°), tu (14,8 cm, 10°), uv (4,3 cm, 305°), vj (1,7 cm, 270°).

    [0058] La position et la taille des zones d'appui à raideur ou dureté relative inférieure sont également bien visibles sur les figures 2 à 4 en coupe longitudinale, et sur les figures 5 à 8 en coupe transversale. Sur les coupes transversales, on distingue clairement la répartition des zones d'appui de surface principale à raideur ou dureté relative inférieure, et des zones de surface principale à raideur ou dureté relative supérieure. En particulier, en coupe dans le plan D-D comme illustré sur la figure 5, la bordure périphérique 10 présente une largeur d'environ 10 mm le long du bord intérieur de la semelle, et une largeur d'environ 15 mm le long du bord extérieur de la semelle ; en coupe dans le plan E-E comme illustré sur la figure 6, la bordure périphérique 10 présente une largeur d'environ 6 mm le long du bord intérieur, et d'environ 25 mm le long du bord extérieur ; en coupe dans le plan F-F comme illustré sur la figure 7, la bordure périphérique est très large le long du bord intérieur, et présente une largeur d'environ 12 mm le long du bord extérieur ; enfin, en coupe selon le plan G-G comme illustré sur la figure 8, la bordure périphérique 10 présente une largeur d'environ 12 mm le long du bord intérieur, et une largeur d'environ 14 mm le long du bord extérieur.

    [0059] On comprend, en considérant les coupes transversales des plans D-D, E-E, F-F et G-G, sur les figures respectives 5 à 8, que la disposition des zones d'appui de surface supérieure à dureté relative inférieure, entourées de zones adjacentes de surface principale supérieure à dureté relative supérieure, favorise un maintien latéral efficace de la semelle sur le pied, et s'oppose à tout glissement ou toute rotation de la semelle par rapport au pied. Par exemple, on comprend que, sur la figure 5, par suite de la déformation sous contrainte de la zone d'appui antérieure 6, la première zone majeure d'appui du pied constituée par les phalangettes 21-25 se trouve guidée latéralement aux extrémités 6a et 6b de la zone d'appui antérieure 6 par les parties adjacentes de semelle à raideur ou dureté relative supérieure, dans le cas présent constituées par les parties latérales de la bordure périphérique 10, qui se déforme moins et constitue un rebord latéral.

    [0060] De même, en considérant la coupe longitudinale de la figure 3, on comprend que la première zone majeure d'appui du pied constituée par les phalangettes 21-25 déforme sous contrainte la zone d'appui antérieure 6, et se trouve guidée longitudinalement aux extrémités 6c et 6d de la zone d'appui antérieure 6 par les parties adjacentes de semelle en matériau à raideur ou dureté relative supérieure. Il en résulte une amélioration sensible de la stabilité du pied dans la chaussure, ou de la stabilité de la chaussure sur le pied, lors des mouvements de changement de direction, lors de la marche, lors de la course notamment.

    [0061] Les plages ci-dessus, déterminées pour une taille 42, sont susceptibles de variations de plus ou moins 3 mm en largeur et en longueur.

    [0062] Comme cela est habituel dans l'industrie des articles chaussants, les autres tailles sont déterminées par homothétie.

    [0063] La pellicule supérieure 4 et la toile de confort 4a sont suffisamment minces et flexibles pour ne pas affecter l'efficacité de la structure de base 5 à zones de duretés relatives différentes.

    [0064] Une forme de réalisation consiste à prévoir une semelle entièrement en une matière élastomère de dureté égale à la raideur ou dureté relative supérieure, à découper les zones prévues pour avoir une raideur ou dureté relative inférieure, à coller dans les zones ainsi découpées des plaques d'un matériau à raideur ou dureté relative inférieure, puis à coller la pellicule supérieure 4 anti-bactérienne et la toile de confort 4a. On peut utiliser, comme matériaux constituant le corps de semelle, des élastomères en mousse à cellules fermées de densités appropriées pour réaliser les duretés recherchées. De bons résultats ont été obtenus en utilisant, comme matériau des zones de surface principale supérieure à raideur ou dureté relative supérieure, un produit distribué sous la dénomination ALCAFORM BIANCO ayant une densité de 200, tandis que le matériau formant les zones d'appui 6-9 ou zones de surface principale à raideur ou dureté relative inférieure est formé d'un produit distribué sous la dénomination NORA LUMARMIDE, de densité voisine de 100 ou 110.

    [0065] La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après.


    Revendications

    1. Semelle plantaire pour utilisation dans un article chaussant entre une semelle de l'article chaussant et la surface plantaire d'un pied, la semelle plantaire étant limitée par une surface principale supérieure (1) adaptée pour être au contact de la surface plantaire du pied, par une surface principale inférieure (2) adaptée pour être au contact de la semelle d'article chaussant, et par un contour périphérique (3) conformé pour déborder de la surface plantaire du pied et pour s'engager dans le contour intérieur de l'article chaussant, la semelle plantaire présentant au moins deux raideurs ou duretés différentes en fonction des zones (6-13) de surface principale considérées, dans laquelle :

    - la semelle comprend, dans sa surface principale (1), des zones d'appui (6-9) disposées de façon à venir sous chacune des zones majeures d'appui du pied, à savoir une zone d'appui antérieure (6) destinée à venir sous les phalangettes du pied, une zone d'appui intermédiaire (7) destinée à venir sous les têtes de métatarsiens du pied, une zone d'appui postérieure (8) destinée à venir sous le talon du pied, et une zone d'appui externe (9) destinée à venir sous la partie antéro-externe du calcanéum, sous le cuboïde et sous le cinquième métatarsien du pied,

    - les zones d'appui (6-9) présentent une raideur ou dureté relative inférieure à celle des autres zones (10-13) de surface principale (1),

    - les zones d'appui (6-9) sont limitées par un contour bordant lesdites zones majeures d'appui du pied,

    caractérisée en ce que :

    - la zone d'appui intermédiaire (7) est destinée à venir sous les têtes des métatarsiens du pied,

    - la zone d'appui antérieure (6) est séparée de l'ensemble formé par les zones d'appui intermédiaire (7), postérieure (8) et externe (9) par une zone transversale intermédiaire (12).


     
    2. Semelle plantaire selon la revendication 1, caractérisée en ce que les zones (10-13) de surface principale à raideur ou dureté relative supérieure comprennent une bordure périphérique (10) entourant entièrement les zones d'appui (6-9) à raideur ou dureté relative inférieure.
     
    3. Semelle plantaire selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que les zones d'appui (6-9) de surface principale (1) à raideur ou dureté relative inférieure ont toutes la même raideur ou dureté relative inférieure.
     
    4. Semelle plantaire selon la revendication 3, caractérisée en ce que ladite raideur ou dureté relative inférieure est comprise entre 20 et 35 Shore A.
     
    5. Semelle plantaire selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les zones (10-13) de surface principale à raideur ou dureté relative supérieure ont toutes la même raideur ou dureté relative supérieure.
     
    6. Semelle plantaire selon la revendication 5, caractérisée en ce que ladite raideur ou dureté relative supérieure est comprise entre 38 et 50 Shore A.
     
    7. Semelle plantaire selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que, pour une semelle plantaire de taille 42 :

    - la zone d'appui antérieure (6) est circonscrite dans un polygone défini par les vecteurs ab (2,6 cm, 240°), bc (2,6 cm, 180°), cd (0,9cm, 120°), de (1,9 cm, 50°), ef (6,3 cm, 120°), fg (2,5 cm, 0°), gh (5 cm, 310°), hi (1,6 cm, 270°), ia (0,8 cm, 0°) ;

    - l'ensemble formé par la zone d'appui intermédiaire (7), la zone d'appui postérieure (8) et la zone d'appui externe (9) est circonscrit dans un polygone défini par les vecteurs : jk (2,2 cm, 270°), kl (4,6 cm, 180°), Im (2,2 cm, 90°), min (1,1 cm, 0°), no (3,7 cm, 105°), op (4,8 cm, 195°), pq (7,7 cm, 215°), qr (3,7 cm, 160°), rs (3,2 cm, 90°), st (1,8 cm, 35°), tu (14,8 cm, 10°), uv (4,3 cm, 305°), vj (1,7 cm, 270°).


     
    8. Semelle plantaire selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que l'épaisseur de la semelle plantaire est variable le long de sa longueur, avec une épaisseur plus grande en zone centrale et plus faible aux zones d'extrémité, considérant la longueur de la semelle plantaire.
     
    9. Semelle plantaire selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle est constituée d'un assemblage par collage d'un premier matériau élastomère constituant les zones (10-13) à raideur ou dureté relative supérieure, et d'un second matériau élastomère constituant les zones d'appui (6-9) à raideur ou dureté relative inférieure, avec le collage d'une pellicule supérieure (4) anti-bactérienne et d'une toile de confort (4a).
     


    Claims

    1. Plantar insole for use in footwear between an insole of the footwear and the plantar surface of a foot, the plantar insole being delimited by a main upper surface (1) adapted to be in contact with the plantar surface of the foot, a main lower surface (2) adapted to be in contact with the footwear insole and a peripheral contour (3) conformed to extend beyond the plantar surface of the foot and to fit inside the interior contour of the footwear, the plantar insole having at least two different stiffnesses or hardnesses as a function of the main surface regions (6-13) concerned, in which :

    - the insole has, on its main surface (1), bearing regions (6-9) disposed to lie under each of the major bearing areas of the foot, namely an anterior bearing region (6) adapted to lie under the toes of the foot, an intermediate bearing region (7) adapted to lie under the metatarsal heads of the foot, a posterior bearing region (8) intended to lie under the heel of the foot, and an external bearing region (9) intended to lie under the antero-external portion of the calcaneum, under the cuboid and under the fifth metatarsal of the foot,

    - the bearing regions (6-9) have a relative stiffness or hardness lower than that of the other regions (10-13) of the main surface (1),

    - the bearing regions (6-9) are delimited by a contour flanking said major bearing regions of the foot,

    characterized in that :

    - the intermediate bearing region (7) is adapted to lie under the metatarsal heads of the foot,

    - the anterior bearing region (6) is separated from the combination formed by the intermediate (7), posterior (8) and external (9) bearing regions by an intermediate transverse region (12).


     
    2. Plantar insole according to claim 1, characterized in that the main surface regions (10-13) of higher relative stiffness or hardness comprise a peripheral border (10) entirely surrounding the bearing regions (6-9) of lower relative stiffness or hardness.
     
    3. Plantar insole according to either claim 1 or claim 2, characterized in that the main surface (1) bearing regions (6-9) of lower relative stiffness or hardness all have the same lower relative stiffness or hardness.
     
    4. Plantar insole according to claim 3, characterized in that said lower relative stiffness or hardness is from 20 to 35 Shore A.
     
    5. Plantar insole according to any one of claims 1 to 4, characterized in that the main surface regions (10-13) of higher relative stiffness or hardness all have the same higher relative stiffness or hardness.
     
    6. Plantar insole according to claim 5, characterized in that said higher relative stiffness or hardness is from 38 to 50 Shore A.
     
    7. Plantar insole according to any one of claims 1 to 6, characterized in that, for a plantar insole of size 42 :

    - the anterior bearing region (6) is circumscribed in a polygon defined by the following vectors : ab (2.6 cm, 240°), bc (2.6 cm, 180°), cd (0.9 cm, 120°), de (1.9 cm, 50°), ef (6.3 cm, 120°), fg (2.5 cm, 0°), gh (5 cm, 310°), hi (1.6 cm, 270°), ia (0.8 cm, 0°);

    - the combination formed by the intermediate bearing region (7), the posterior bearing region (8) and the external bearing region (9) is circumscribed in a polygon defined by the following vectors : jk (2.2 cm, 270°), kl (4.6 cm, 180°), lm (2.2 cm, 90°), mn (1.1 cm, 0°), no (3.7 cm, 105°), op (4.8 cm, 195°), pq (7.7 cm, 215°), qr (3.7 cm, 160°), rs (3.2 cm, 90°), st (1.8 cm, 35°), tu (14.8 cm, 10°), uv (4.3 cm, 305°), vj (1.7 cm, 270°).


     
    8. Plantar insole according to any one of claims 1 to 7, characterized in that the thickness of the plantar insole varies along its length with a greater thickness in the central region and a lesser thickness in the end regions, considering the length of the plantar insole.
     
    9. Plantar insole according to any one of claims 1 to 8, characterized in that it is constituted by assembling by sticking a first elastomer material constituting the regions (10-13) of higher relative stiffness or hardness and a second elastomer material constituting the bearing regions (6-9) of lower relative stiffness or hardness, with sticking on an antibacterial upper film (4) and a comfort fabric (4a).
     


    Ansprüche

    1. Einlegesohle für den Einsatz in einer Schuhware zwischen der Sohle der Schuhware und der Fußsohle, wobei die Einlegesohle begrenzt ist durch eine obere Hauptfläche (1), die so ausgebildet ist, dass sie an der Fußsohle anliegt, durch eine untere Hauptfläche (2), die so ausgebildet ist, dass sie an der Sohle der Schuhware anliegt, und durch eine Umfangskontur (3), die so geformt ist, dass sie die Fußsohle überragt und in die innere Kontur der Schuhware eingreift, wobei die Einlegesohle wenigstens zwei in Abhängigkeit von den betrachteten Hauptflächenzonen (6-13) unterschiedliche Steifigkeitsgrade oder Härten hat, wobei:

    - die Einlegesohle in ihrer Hauptfläche (1) Stützzonen (6-9) aufweist, die so angeordnet sind, dass sie unter jede der Hauptstützzonen des Fußes zu liegen kommen, nämlich eine vordere Stützzone (6), die unter die Endglieder des Fußes greift, eine Zwischenstützzone (7), die unter die Mittelfußköpfchen des Fußes greift, eine hintere Stützzone (8), die unter die Ferse des Fußes greift, und eine äußere Stützzone (9), die unter den vorderen äußeren Teil des Fersenbeins, unter das Würfelbein und unter den fünften Mittelfußknochen des Fußes greift,

    - die Stützzonen (6-9) eine relative Steifigkeit oder Härte haben, die geringer ist als diejenige der anderen Zonen (10-13) der Hauptfläche (1),

    - die Stützzonen (6-9) begrenzt sind durch eine Kontur, die die Hauptstützzonen des Fußes eingrenzen,

    dadurch gekennzeichnet, dass:

    - die Zwischenstützzone (7) dazu dient, unter die Mittelfußköpfchen zu greifen,

    - die vordere Stützzone (6) getrennt ist von der durch die Zwischenstützzone (7), die hintere Stützzone (8) und die äußere Stützzone (9), durch eine Zwischenquerzone (12), gebildete Einheit.


     
    2. Einlegesohle nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Zonen (10-13) der Hauptfläche mit einer größeren relativen Steifigkeit oder Härte eine Umfangsumrandung (10) haben, die die Stützzonen (6-9) mit geringerer relativer Steifigkeit oder Härte vollständig umschließt.
     
    3. Einlegesohle nach einem der Ansprüche 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, dass die Stützzonen (6-9) der Hauptfläche (1) mit geringerer relativer Steifigkeit oder Härte alle dieselbe geringere relative Steifigkeit oder Härte haben.
     
    4. Einlegesohle nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass die geringere relative Steifigkeit oder Härte zwischen 20 und 35 Shore A beträgt.
     
    5. Einlegesohle nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, dass die Hauptflächenzonen (10-13) mit größerer relativer Steifigkeit oder Härte alle dieselbe größere relative Steifigkeit oder Härte haben.
     
    6. Einlegesohle nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass die größere relative Steifigkeit oder Härte zwischen 38 und 50 Shore A beträgt.
     
    7. Einlegesohle nach einem der Ansprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, dass für eine Einlegesohle der Größe 42 gilt:

    - die vordere Stützzone (6) ist umgrenzt von einem Polygon, das definiert ist durch die Vektoren ab (2,6 cm, 240°), bc (2,6 cm, 180°), cd (0,9 cm, 120°), de (1,9 cm, 50°), ef (6,3 cm, 120°), fg (2,5 cm, 0°), gh (5 cm, 310°), hi (1,6 cm, 270°), ia (0,8 cm, 0°),

    - die durch die Zwischenstützzone (7), die hintere Stützzone (8) und die äußere Stützzone (9) gebildete Einheit ist umgrenzt von einem Polygon, das definiert ist durch die Vektoren jk (2,2 cm, 270°), kl (4,6 cm, 180°), Im (2,2 cm, 90°), mn (1,1 cm, 0°), no (3,7 cm, 105°), op (4,8 cm, 195°), pq (7,7 cm, 215°), qr (3,7 cm, 160°), rs (3,2 cm, 90°), st (1,8 cm, 35°), tu (14,8 cm, 10°), uv (4,3 cm, 305°), vj (1,7 cm, 270°).


     
    8. Einlegesohle nach einem der Ansprüche 1 bis 7, dadurch gekennzeichnet, dass deren Dicke über ihre Länge veränderlich ist, wobei der bezüglich der Längserstreckung der Einlegesohle mittlere Bereich eine größere Dicke und die Endbereiche eine geringere Dicke haben.
     
    9. Einlegesohle nach einem der Ansprüche 1 bis 8, dadurch gekennzeichnet, dass diese besteht aus einer Klebverbindung eines ersten Elastomerwerkstoff, der die Zonen (10-13) größerer relativer Steifigkeit oder Härte bildet, mit einem zweiten Elastomerwerkstoff, der die Stützzonen (6-9) geringer relativer Steifigkeit oder Härte bildet, wobei eine obere, antibakterielle Folie (4) und ein die Bequemlichkeit förderndes Gewebe (4a) aufgeklebt sind.
     




    Dessins

















    Références citées

    RÉFÉRENCES CITÉES DANS LA DESCRIPTION



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