DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION
[0001] La présente invention concerne les semelles plantaires pour utilisation dans un article
chaussant entre une semelle de l'article chaussant et la surface plantaire d'un pied
d'utilisateur.
[0002] Les semelles plantaires connues sont généralement limitées par une surface principale
supérieure adaptée pour être au contact de la surface plantaire du pied, par une surface
inférieure adaptée pour être au contact de la semelle d'article chaussant, et par
un contour périphérique conformé pour s'engager dans le contour intérieur de l'article
chaussant.
[0003] Les semelles plantaires ont généralement un but de compensation de taille ou de forme,
pour une meilleure adaptation de l'article chaussant sur le pied de l'utilisateur.
On choisit pour cela l'épaisseur de la semelle plantaire, et cette épaisseur peut
être variable en fonction des zones considérées sous le pied de l'utilisateur.
[0004] Par ailleurs, on a déjà imaginé des articles chaussants dans lesquels la semelle
intégrée à l'article chaussant présente des propriétés d'amortissement des chocs lors
de l'utilisation.
[0005] Ainsi, le document
US 4,364,189 A décrit un article chaussant dans lequel la semelle comprend un matériau en mousse
plus dense ou plus raide dans l'une des deux moitiés le long de l'axe longitudinal
du pied. Cette disposition ne procure pas les qualités suffisantes d'amortissement
et de stabilité d'une chaussure, notamment d'une chaussure de sport.
[0006] Le document
US 4,551,930 A décrit un matériau en mousse plus dure ou plus rigide positionné sur tout le périmètre
de la semelle intégrée d'une chaussure. L'amortissement et la stabilité sont quelque
peu améliorés, mais encore insuffisants.
[0007] Le document
US 4,128,950 A décrit un matériau en mousse plus dure ou plus rigide autour du périmètre de la zone
de talon. La stabilité est un peu améliorée, mais au détriment de l'amortissement.
[0008] Le document
EP 0 752 216 A décrit des articles chaussants dont la semelle intégrée présente diverses répartitions
de dureté. Les structures décrites ne parviennent toutefois pas à un bon compromis
entre l'amortissement et la stabilité du pied dans la chaussure.
[0009] Et les documents ci-dessus nécessitent de prévoir des structures particulières d'articles
chaussants à semelle intégrée, et les solutions ne sont pas adaptables à tous types
d'articles chaussants.
[0010] D'autre part, on a cherché à remplir une fonction de massage de la plante du pied.
[0011] Ainsi, le document
DE 35 08 582 A décrit une semelle qui comporte, sur son côté supérieur, des zones convexes élastiques
isolées constituant des coussins de massage. Ces coussins de massage sont placés dans
les régions des zones de réflexes du pied, pour agir sur ces zones. Les zones de réflexes
telles que décrites sont nettement à l'écart des zones d'appui du pied, ou ne couvrent
qu'une faible partie de telles zones d'appui.
[0012] Le document
US 2001/0039746 A1 décrit une semelle comportant des zones convexes élastiques constituant des coussins
de massage destinés à améliorer la circulation veineuse. Les coussins de massage tels
que décrits ne sont pas placés de façon spécifique dans les zones d'appui du pied
: la plupart sont à l'écart des zones d'appui, les autres ne couvrent que partiellement
certaines zones d'appui.
[0013] Les documents
DE 27 09 546 A et
WO 99/53785 décrivent une semelle comportant une zone élastique continue, qui n'individualise
pas les zones d'appui du pied ; et certaines zones d'appui ne sont pas couvertes.
[0014] Le document
US 5,014,706 décrit une semelle orthopédique qui modifie les appuis pathologiques de pieds comportant
des déformations. Des zones élastiques de semelle sont placées de façon à compenser
les déformations. Ces zones ne concernent pas spécifiquement et individuellement les
zones d'appui normales du pied.
[0015] Mais jusqu'à présent, on n'a pas donné à la semelle plantaire une fonction combinée
d'amélioration de l'amortissement et de la stabilité du pied dans l'article chaussant.
EXPOSE DE L'INVENTION
[0016] Le problème proposé par la présente invention est de concevoir des moyens adaptables
dans la plupart des articles chaussants, assurant à la fois un amortissement efficace
des chocs sur le pied lors de l'utilisation en marche ou en course, et assurant simultanément
une excellente stabilité du pied dans la chaussure pour éviter les mouvements relatifs
du pied par rapport à la chaussure pendant la marche, la course et les mouvements
latéraux ou de rotation lors des changements de direction.
[0017] On sait que le maintien insuffisant du pied dans une chaussure peut conduire à une
instabilité lors d'efforts longitudinaux, latéraux ou en rotation du pied dans la
chaussure. On sait également que, lors de l'utilisation, le pied est soumis à des
chocs. Une stabilité insuffisante et un amortissement inapproprié peuvent conduire
à augmenter le risque de dégradations articulaires et tendineuses et réduisent la
sensation de confort.
[0018] L'invention résulte de l'observation selon laquelle on peut améliorer sensiblement
le confort et réduire sensiblement les risques de dégradations articulaires et tendineuses
en combinant à la fois un amortissement sélectif efficace des zones majeures d'appui
du pied dans la chaussure, et une tenue latérale spécifique et individuelle de ces
zones majeures d'appui du pied qui améliore la stabilité du pied dans la chaussure
pour éviter la tendance au déchaussement et au glissement du pied dans la chaussure
lors des mouvements de pas, de course et de changement de direction.
[0019] L'invention vise en outre à réaliser de tels moyens qui soient particulièrement robustes
et efficaces, adaptés à une utilisation dans tout type d'article chaussant.
[0020] Pour atteindre ces buts ainsi que d'autres, l'invention propose une semelle plantaire
pour utilisation dans un article chaussant entre une semelle de l'article chaussant
et la surface plantaire d'un pied, la semelle plantaire comprenant les caractéristiques
de la revendication 1.
[0021] Par la combinaison des formes et emplacements spécifiques des zones à raideur ou
dureté relative inférieure, et du positionnement vertical de ces zones au plus près
du pied de l'utilisateur, on résout efficacement le problème qui est à la base de
l'invention.
[0022] En pratique, l'invention détermine quatre zones d'appui dans la surface principale,
correspondant à quatre zones majeures d'appui du pied lors d'une utilisation la plus
fréquente. Ainsi, selon l'invention, les zones d'appui de surface principale à raideur
ou dureté relative inférieure comprennent une zone d'appui antérieure destinée à venir
sous les phalangettes du pied, une zone d'appui intermédiaire destinée à venir sous
les têtes de métatarsiens du pied, une zone d'appui postérieure destinée à venir sous
le talon du pied, et une zone d'appui externe destinée à venir sous la partie antéro-externe
du calcanéum, sous le cuboïde et sous le cinquième métatarsien du pied.
[0023] De préférence, les zones de surface principale à raideur ou dureté relative supérieure
comprennent une bordure périphérique entourant entièrement les zones d'appui à raideur
ou dureté relative inférieure. La stabilité se trouve ainsi sensiblement améliorée.
[0024] La réalisation d'une telle semelle plantaire peut être simplifiée en prévoyant que
les zones d'appui de surface principale à raideur ou dureté relative inférieure ont
toutes la même raideur ou dureté relative inférieure.
[0025] De bons résultats peuvent être obtenus en prévoyant que la raideur ou dureté relative
inférieure est comprise entre 20 et 35 Shore A.
[0026] De même, pour simplifier la structure de la semelle plantaire et sa réalisation,
les zones de surface principale à raideur ou dureté relative supérieure ont toutes
la même raideur ou dureté relative supérieure.
[0027] Dans ce cas, la raideur ou dureté relative supérieure peut être comprise entre 38
et 50 Shore A.
[0028] En pratique, pour déterminer les zones à duretés différentes, on peut se baser sur
la morphologie moyenne des utilisateurs. Ainsi, pour une semelle plantaire de taille
42 :
- la zone d'appui antérieure est circonscrite dans un polygone défini par les vecteurs
ab (2,6 cm, 240°), bc (2,6 cm, 180°), cd (0,9cm, 120°), de (1,9 cm, 50°), ef (6,3
cm, 120°), fg (2,5 cm, 0°), gh (5 cm, 310°), hi (1,6 cm, 270°), ia (0,8 cm, 0°) ;
- l'ensemble formé par la zone d'appui intermédiaire, la zone d'appui postérieure et
la zone d'appui externe est circonscrit dans un polygone défini par les vecteurs :
jk (2,2 cm, 270°), kl (4,6 cm, 180°), lm (2,2 cm, 90°), mn (1,1 cm, 0°), no (3,7 cm,
105°), op (4,8 cm, 195°), pq (7,7 cm, 215°), qr (3,7 cm, 160°), rs (3,2 cm, 90°),
st (1,8 cm, 35°), tu (14,8 cm, 10°), uv (4,3 cm, 305°), vj (1,7 cm, 270°).
[0029] Dans une réalisation adaptée aux fabrications en séries en nombre limité, la semelle
plantaire selon l'invention peut être constituée d'un assemblage par collage d'un
premier matériau élastomère constituant les zones à raideur ou dureté relative supérieure,
et d'un second matériau élastomère constituant les zones d'appui à raideur ou dureté
relative inférieure, avec le collage d'une pellicule supérieure anti-bactérienne et
d'une toile de confort.
DESCRIPTION SOMMAIRE DES DESSINS
[0030] D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront
de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation
avec les figures jointes, parmi lesquelles :
- la figure 1 est une vue de la surface principale supérieure d'une semelle plantaire
de pied droit selon un mode de réalisation de la présente invention ;
- les figures 2, 3 et 4 illustrent des vues de côté en coupe longitudinale de la semelle
de la figure 1 respectivement selon les plans A-A, B-B et C-C de la figure 1 ;
- les figures 5, 6, 7 et 8 illustrent des coupes transversales de la semelle de la figure
1 respectivement selon les plans D-D, E-E, F-F et G-G de la figure 1 ;et
- la figure 9 illustre, en vue de dessus, la position relative des zones d'appui dans
la semelle et des parties de squelette du pied constituant les zones majeures d'appui
du pied.
DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES
[0031] Dans le mode de réalisation illustré sur les figures, une semelle plantaire selon
l'invention est limitée par une surface principale supérieure 1, une surface principale
inférieure 2, et un contour périphérique 3.
[0032] La surface principale inférieure 2 est adaptée pour être au contact d'une semelle
d'article chaussant. Dans la réalisation illustrée, elle peut s'adapter à un article
chaussant dont la surface d'appui est ondulée dans le sens longitudinal pour suivre
la courbure anatomique générale habituelle du pied, et dont la surface d'appui est
concave dans le sens transversal. Le contour périphérique 3 est conformé pour s'engager
dans le contour intérieur de l'article chaussant, et présente pour cela en vue de
dessus les courbures habituelles des contours périphériques des semelles plantaires
connues.
[0033] La surface principale supérieure 1 présente, au repos, une forme générale habituelle
pour les semelles plantaires, et cette forme peut être variable sans sortir du cadre
de la présente invention.
[0034] Ainsi, dans la réalisation illustrée sur les figures 2 à 4, l'épaisseur de la semelle
plantaire est légèrement variable le long d'un plan longitudinal considéré, et varie
en fonction de la position transversale du plan longitudinal considéré. Cette épaisseur
peut être plus grande dans la zone centrale se situant sous la plante du pied, et
plus faible aux zones d'extrémité. Dans ce cas on obtient un effet de compensation.
[0035] De même, dans cette même réalisation illustrée sur les figures 5 à 8, l'épaisseur
de la semelle plantaire est variable le long d'un même plan transversal considéré,
et varie en fonction du plan transversal considéré.
[0036] Dans une réalisation pratique illustrée sur les figures, concernant une semelle de
taille 42, on considère le plan longitudinal médian X-X de la semelle, correspondant
au plan sagittal du pied, le plan longitudinal A-A situé à l'écart du plan X-X selon
une distance de 20 mm environ vers le bord intérieur de la semelle, le plan longitudinal
B-B situé à l'écart du plan X-X selon une distance de 10 mm environ vers le bord externe
de la semelle, et le plan longitudinal C-C situé à l'écart du plan X-X selon une distance
de 33 mm environ vers le bord externe de la semelle. Sur la coupe dans le plan A-A,
illustrée sur la figure 2, l'épaisseur de la semelle à l'extrémité antérieure peut
être de l'ordre de 6 mm, tandis que son épaisseur en zone médiane peut être de l'ordre
de 11 mm et son épaisseur en extrémité postérieure peut être de l'ordre de 9 mm. De
même, dans la coupe selon le plan B-B, l'épaisseur antérieure est de l'ordre de 6
mm, l'épaisseur centrale est de l'ordre de 12 mm et l'épaisseur postérieure est de
l'ordre de 8 mm. Enfin, dans le plan C-C, l'épaisseur antérieure est de l'ordre de
6 mm, l'épaisseur centrale est de l'ordre de 10 mm et l'épaisseur postérieure est
de l'ordre de 8 mm.
[0037] Les épaisseurs sont données à titre d'exemple illustratif, et sont susceptibles de
variations en fonction notamment des amortissements à réaliser. On pourra ainsi choisir
des épaisseurs augmentées pour augmenter les propriétés d'amortissement, ou inversement.
[0038] On considère ensuite les plans transversaux repérés par rapport à la pointe avant
1a de la semelle : le plan D-D est à 5,5 cm environ de la pointe, le plan E-E est
à 11 cm environ de la pointe, le plan F-F est à 16,5 cm environ de la pointe, et le
plan G-G est à 22 cm environ de la pointe.
[0039] Dans chacun des plans transversaux, l'épaisseur de la semelle se réduit jusqu'à s'annuler
le long du bord intérieur et le long du bord extérieur. L'épaisseur centrale varie
en fonction du plan transversal considéré. D'autre part, la surface principale inférieure
2 est convexe, tandis que la surface principale supérieure 1 est concave. Ainsi, dans
le plan D-D illustré sur la figure 5, la concavité de la surface principale supérieure
1 forme un creux d'environ 5 mm, ainsi que dans le plan transversal E-E illustré sur
la figure 6. Dans le plan transversal G-G illustré sur la figure 8, le creux est d'environ
12 mm.
[0040] La longueur de la semelle de taille 42 est de 27,5 cm. Sa largeur est variable en
fonction du plan transversal considéré : la largeur est d'environ 8,5 cm dans le plan
transversal D-D, d'environ 9,5 cm dans le plan E-E, d'environ 7,5 cm dans le plan
F-F et d'environ 7 cm dans le plan G-G.
[0041] La semelle plantaire, dans le mode de réalisation illustré sur les figures 2 à 4,
comprend une structure de base 5 sur laquelle est fixée une pellicule supérieure 4
elle-même de préférence recouverte d'une toile de confort 4a constituant la surface
supérieure 1 et adaptée pour le contact avec la peau du pied. La pellicule supérieure
4 peut avantageusement être en matériau anti-bactérien, d'épaisseur de l'ordre de
1 mm. On peut ainsi choisir, pour la structure de base 5, un matériau différent, adapté
aux effets recherchés, et dont on n'a pas à s'assurer de la compatibilité avec le
contact du pied.
[0042] La semelle plantaire de l'invention est destinée à coopérer avec le pied d'une façon
particulière, pour assurer les fonctions d'amortissement efficace des chocs sur le
pied et de stabilité du pied dans la chaussure lors des mouvements de marche, de course,
de rotation ou de changement de direction.
[0043] A cet effet, la semelle coopère essentiellement avec les zones majeures d'appui du
pied, qui sont illustrées sur la figure 9.
[0044] Sur cette figure 9, on a représenté, en vue de dessus, la projection horizontale
du squelette 20 du pied. On distingue les phalangettes 21, 22, 23, 24 et 25, les têtes
de métatarsiens 26, 27, 28, 29 et 30, le calcanéum 31 qui comporte une partie postérieure
31 a constituant le talon et une partie antéro-externe 31b, une partie externe du
cuboïde 32, et enfin le cinquième métatarsien 33.
[0045] L'ensemble des phalangettes 21-25 constitue une première zone majeure d'appui du
pied. Les têtes de métatarsiens 26-30 constituent une seconde zone majeure d'appui
du pied. La partie postérieure 31 a du calcanéum, ou talon, constitue une troisième
zone majeure d'appui du pied, ensemble avec la partie antéro-externe 31 b du calcanéum,
avec le cuboïde 32 et avec le corps du cinquième métatarsien 33.
[0046] En considérant à nouveau la figure 1, on distingue, sur la surface principale supérieure
1, que la semelle selon l'invention comprend des zones distinctes, et ces zones ont
des propriétés mécaniques distinctes.
[0047] On considère la surface principale supérieure 1, illustrée sur la figure 1 en ayant
oté la pellicule supérieure 4 et la toile de confort 4a. On distingue une zone d'appui
antérieure 6 destinée à venir sous les phalangettes 21-25 du pied de l'utilisateur,
une zone d'appui intermédiaire 7 destinée à venir sous les têtes de métatarsiens 26-30
du pied de l'utilisateur, une zone d'appui postérieure 8 destinée à venir sous le
talon du pied de l'utilisateur, et une zone d'appui externe 9 destinée à venir sous
la partie antéro-externe du calcanéum 31 b, sous le cuboïde 32 et sous le cinquième
métatarsien 33 du pied de l'utilisateur.
[0048] La position relative des zones d'appui 6-9 de la semelle et des zones majeures d'appui
du pied est mieux visible sur la figure 9. Comme on le voit sur cette figure, la zone
d'appui antérieure 6 est limitée par un contour continu qui borde la première zone
majeure d'appui du pied constituée par les phalangettes 21-25. Autrement dit, le contour
de la zone d'appui antérieure 6 est relativement proche du contour des phalangettes
21-25, en suivant ce contour de façon relativement fidèle comme illustré sur la figure
9. De même, la zone d'appui intermédiaire 7 est limitée par un contour qui borde la
seconde zone majeure d'appui du pied constituée par les têtes de métatarsiens 26-30.
Ce contour de la zone d'appui intermédiaire 7 suit assez fidèlement le contour des
têtes de métatarsiens 26-30, comme illustré sur la figure 9. La zone d'appui postérieure
8 est également limitée par un contour qui borde la zone majeure d'appui du pied constituée
par le talon 31 a, comme on le voit sur la figure 9. Enfin, la zone d'appui externe
9 est limitée par un contour qui borde de près la zone majeure d'appui du pied constituée
par la partie antéro-externe du calcanéum 31 b, le cuboïde 32 et le cinquième métatarsien
33, comme illustré sur la figure 9.
[0049] Ces zones d'appui 6, 7, 8 et 9 ainsi définies constituent, dans la surface principale
1, des zones de surface principale ayant une raideur ou dureté relative inférieure.
[0050] Le reste de la semelle plantaire constitue des zones de surface principale à raideur
ou dureté relative supérieure.
[0051] Les zones à raideur ou dureté relative supérieure comprennent une bordure périphérique
10 qui entoure entièrement les zones d'appui à raideur ou dureté relative inférieure
6, 7, 8 et 9. Ayant une raideur ou dureté relative supérieure, on trouve également
une zone plantaire 11, une zone transversale intermédiaire 12, et une zone d'extrémité
antérieure 13.
[0052] Lors d'une pression du pied sur la semelle plantaire, les zones d'appui de surface
principale à raideur ou dureté relative inférieure, à savoir la zone d'appui antérieure
6, la zone d'appui intermédiaire 7, la zone d'appui postérieure 8 et la zone d'appui
externe 9, reçoivent les zones majeures d'appui du pied, et subissent donc les efforts
mécaniques les plus importants du pied. Elles se déforment élastiquement sous l'action
du pied. Grâce au fait que leur raideur ou dureté relative est plus faible, on augmente
la déformation sous contrainte des zones d'appui antérieure 6, intermédiaire 7, postérieure
8 et externe 9, favorisant un certain enfoncement localisé du pied dans ces zones,
tout en amplifiant les effets de maintien périphérique et intermédiaire par les autres
zones adjacentes de semelle plantaire ayant une raideur ou dureté relative supérieure
et qui se déforment peu. Il en résulte à la fois un bon amortissement des chocs grâce
à la déformation des zones d'appui à raideur ou dureté relative inférieure, et une
meilleure stabilité du pied dans la chaussure grâce à la moindre déformation des zones
adjacentes de surface principale à raideur ou dureté relative supérieure.
[0053] La raideur ou dureté des zones d'appui à raideur ou dureté relative inférieure peut
être comprise entre 20 et 35 Shore A. De même, la raideur ou dureté des zones à raideur
ou dureté relative supérieure peut être comprise entre 38 et 50 Shore A, avec avantageusement
une différence de dureté d'au moins 10 Shore A entre la dureté relative supérieure
et la dureté relative inférieure, et avec de préférence une différence de dureté d'au
moins 15 Shore A.
[0054] En pratique, les zones d'appui 6, 7, 8 et 9 à raideur ou dureté relative inférieure
peuvent être déterminées avec des contours curvilignes comme représenté sur les figures
1 et 9, la zone d'appui antérieure 6 étant constituée de l'association de cinq zones
ovales correspondant chacune à l'une des phalangettes, la zone d'appui intermédiaire
7 étant également constituée de cinq zones ovales correspondant chacune à l'une des
têtes de métatarsiens du pied, la zone d'appui postérieure 8 étant de forme ovale
ou circulaire adaptée à la forme du talon du pied de l'utilisateur, et la zone d'appui
externe 9 ayant une largeur qui se réduit progressivement depuis la zone postérieure
8 jusqu'à la portion de zone d'appui intermédiaire 7 correspondant à la tête du cinquième
métatarsien.
[0055] On peut également définir ces zones d'appui 6-9 à raideur ou dureté réduite en considérant
qu'elles sont inscrites dans deux polygones définis comme suit.
[0056] Pour une semelle de taille 42, la zone d'appui antérieure 6 est circonscrite dans
un polygone abcdefghi dans lequel le point origine a est à environ 1,6 cm en arrière
du bord du sommet antérieur de semelle plantaire et à 1,1 cm environ du plan médian
X-X vers le bord intérieur de la semelle ; les côtés du polygone sont repérés par
les vecteurs correspondants donnés par leur longueur et par leur angle compté dans
le sens trigonométrique depuis l'axe longitudinal médian X-X considéré de l'arrière
vers l'avant de la semelle plantaire vue de dessus : ab (2,6 cm, 240°), bc (2,6 cm,
180°), cd (0,9cm, 120°), de (1,9 cm, 50°), ef (6,3 cm, 120°), fg (2,5 cm, 0°), gh
(5 cm, 310°), hi (1,6 cm, 270°), ia (0,8 cm, 0°).
[0057] La zone d'appui intermédiaire 7, la zone d'appui postérieure 8 et la zone d'appui
externe 9 forment un ensemble circonscrit dans un polygone défini de façon similaire
partant d'un point origine j situé à 1,1 cm de l'axe longitudinal médian X-X vers
le bord intérieur de la semelle plantaire et à 7,6 cm en arrière du bord antérieur
de la semelle plantaire, on trace les vecteurs jk (2,2 cm, 270°), kl (4,6 cm, 180°),
Im (2,2 cm, 90°), mn (1,1 cm, 0°), no (3,7 cm, 105°), op (4,8 cm, 195°), pq (7,7 cm,
215°), qr (3,7 cm, 160°), rs (3,2 cm, 90°), st (1,8 cm, 35°), tu (14,8 cm, 10°), uv
(4,3 cm, 305°), vj (1,7 cm, 270°).
[0058] La position et la taille des zones d'appui à raideur ou dureté relative inférieure
sont également bien visibles sur les figures 2 à 4 en coupe longitudinale, et sur
les figures 5 à 8 en coupe transversale. Sur les coupes transversales, on distingue
clairement la répartition des zones d'appui de surface principale à raideur ou dureté
relative inférieure, et des zones de surface principale à raideur ou dureté relative
supérieure. En particulier, en coupe dans le plan D-D comme illustré sur la figure
5, la bordure périphérique 10 présente une largeur d'environ 10 mm le long du bord
intérieur de la semelle, et une largeur d'environ 15 mm le long du bord extérieur
de la semelle ; en coupe dans le plan E-E comme illustré sur la figure 6, la bordure
périphérique 10 présente une largeur d'environ 6 mm le long du bord intérieur, et
d'environ 25 mm le long du bord extérieur ; en coupe dans le plan F-F comme illustré
sur la figure 7, la bordure périphérique est très large le long du bord intérieur,
et présente une largeur d'environ 12 mm le long du bord extérieur ; enfin, en coupe
selon le plan G-G comme illustré sur la figure 8, la bordure périphérique 10 présente
une largeur d'environ 12 mm le long du bord intérieur, et une largeur d'environ 14
mm le long du bord extérieur.
[0059] On comprend, en considérant les coupes transversales des plans D-D, E-E, F-F et G-G,
sur les figures respectives 5 à 8, que la disposition des zones d'appui de surface
supérieure à dureté relative inférieure, entourées de zones adjacentes de surface
principale supérieure à dureté relative supérieure, favorise un maintien latéral efficace
de la semelle sur le pied, et s'oppose à tout glissement ou toute rotation de la semelle
par rapport au pied. Par exemple, on comprend que, sur la figure 5, par suite de la
déformation sous contrainte de la zone d'appui antérieure 6, la première zone majeure
d'appui du pied constituée par les phalangettes 21-25 se trouve guidée latéralement
aux extrémités 6a et 6b de la zone d'appui antérieure 6 par les parties adjacentes
de semelle à raideur ou dureté relative supérieure, dans le cas présent constituées
par les parties latérales de la bordure périphérique 10, qui se déforme moins et constitue
un rebord latéral.
[0060] De même, en considérant la coupe longitudinale de la figure 3, on comprend que la
première zone majeure d'appui du pied constituée par les phalangettes 21-25 déforme
sous contrainte la zone d'appui antérieure 6, et se trouve guidée longitudinalement
aux extrémités 6c et 6d de la zone d'appui antérieure 6 par les parties adjacentes
de semelle en matériau à raideur ou dureté relative supérieure. Il en résulte une
amélioration sensible de la stabilité du pied dans la chaussure, ou de la stabilité
de la chaussure sur le pied, lors des mouvements de changement de direction, lors
de la marche, lors de la course notamment.
[0061] Les plages ci-dessus, déterminées pour une taille 42, sont susceptibles de variations
de plus ou moins 3 mm en largeur et en longueur.
[0062] Comme cela est habituel dans l'industrie des articles chaussants, les autres tailles
sont déterminées par homothétie.
[0063] La pellicule supérieure 4 et la toile de confort 4a sont suffisamment minces et flexibles
pour ne pas affecter l'efficacité de la structure de base 5 à zones de duretés relatives
différentes.
[0064] Une forme de réalisation consiste à prévoir une semelle entièrement en une matière
élastomère de dureté égale à la raideur ou dureté relative supérieure, à découper
les zones prévues pour avoir une raideur ou dureté relative inférieure, à coller dans
les zones ainsi découpées des plaques d'un matériau à raideur ou dureté relative inférieure,
puis à coller la pellicule supérieure 4 anti-bactérienne et la toile de confort 4a.
On peut utiliser, comme matériaux constituant le corps de semelle, des élastomères
en mousse à cellules fermées de densités appropriées pour réaliser les duretés recherchées.
De bons résultats ont été obtenus en utilisant, comme matériau des zones de surface
principale supérieure à raideur ou dureté relative supérieure, un produit distribué
sous la dénomination ALCAFORM BIANCO ayant une densité de 200, tandis que le matériau
formant les zones d'appui 6-9 ou zones de surface principale à raideur ou dureté relative
inférieure est formé d'un produit distribué sous la dénomination NORA LUMARMIDE, de
densité voisine de 100 ou 110.
[0065] La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement
décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans
le domaine des revendications ci-après.
1. Semelle plantaire pour utilisation dans un article chaussant entre une semelle de
l'article chaussant et la surface plantaire d'un pied, la semelle plantaire étant
limitée par une surface principale supérieure (1) adaptée pour être au contact de
la surface plantaire du pied, par une surface principale inférieure (2) adaptée pour
être au contact de la semelle d'article chaussant, et par un contour périphérique
(3) conformé pour déborder de la surface plantaire du pied et pour s'engager dans
le contour intérieur de l'article chaussant, la semelle plantaire présentant au moins
deux raideurs ou duretés différentes en fonction des zones (6-13) de surface principale
considérées, dans laquelle :
- la semelle comprend, dans sa surface principale (1), des zones d'appui (6-9) disposées
de façon à venir sous chacune des zones majeures d'appui du pied, à savoir une zone
d'appui antérieure (6) destinée à venir sous les phalangettes du pied, une zone d'appui
intermédiaire (7) destinée à venir sous les têtes de métatarsiens du pied, une zone
d'appui postérieure (8) destinée à venir sous le talon du pied, et une zone d'appui
externe (9) destinée à venir sous la partie antéro-externe du calcanéum, sous le cuboïde
et sous le cinquième métatarsien du pied,
- les zones d'appui (6-9) présentent une raideur ou dureté relative inférieure à celle
des autres zones (10-13) de surface principale (1),
- les zones d'appui (6-9) sont limitées par un contour bordant lesdites zones majeures
d'appui du pied,
caractérisée en ce que :
- la zone d'appui intermédiaire (7) est destinée à venir sous les têtes des métatarsiens
du pied,
- la zone d'appui antérieure (6) est séparée de l'ensemble formé par les zones d'appui
intermédiaire (7), postérieure (8) et externe (9) par une zone transversale intermédiaire
(12).
2. Semelle plantaire selon la revendication 1, caractérisée en ce que les zones (10-13) de surface principale à raideur ou dureté relative supérieure comprennent
une bordure périphérique (10) entourant entièrement les zones d'appui (6-9) à raideur
ou dureté relative inférieure.
3. Semelle plantaire selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que les zones d'appui (6-9) de surface principale (1) à raideur ou dureté relative inférieure
ont toutes la même raideur ou dureté relative inférieure.
4. Semelle plantaire selon la revendication 3, caractérisée en ce que ladite raideur ou dureté relative inférieure est comprise entre 20 et 35 Shore A.
5. Semelle plantaire selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les zones (10-13) de surface principale à raideur ou dureté relative supérieure ont
toutes la même raideur ou dureté relative supérieure.
6. Semelle plantaire selon la revendication 5, caractérisée en ce que ladite raideur ou dureté relative supérieure est comprise entre 38 et 50 Shore A.
7. Semelle plantaire selon l'une quelconque des revendications 1 à 6,
caractérisée en ce que, pour une semelle plantaire de taille 42 :
- la zone d'appui antérieure (6) est circonscrite dans un polygone défini par les
vecteurs ab (2,6 cm, 240°), bc (2,6 cm, 180°), cd (0,9cm, 120°), de (1,9 cm, 50°),
ef (6,3 cm, 120°), fg (2,5 cm, 0°), gh (5 cm, 310°), hi (1,6 cm, 270°), ia (0,8 cm,
0°) ;
- l'ensemble formé par la zone d'appui intermédiaire (7), la zone d'appui postérieure
(8) et la zone d'appui externe (9) est circonscrit dans un polygone défini par les
vecteurs : jk (2,2 cm, 270°), kl (4,6 cm, 180°), Im (2,2 cm, 90°), min (1,1 cm, 0°),
no (3,7 cm, 105°), op (4,8 cm, 195°), pq (7,7 cm, 215°), qr (3,7 cm, 160°), rs (3,2
cm, 90°), st (1,8 cm, 35°), tu (14,8 cm, 10°), uv (4,3 cm, 305°), vj (1,7 cm, 270°).
8. Semelle plantaire selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que l'épaisseur de la semelle plantaire est variable le long de sa longueur, avec une
épaisseur plus grande en zone centrale et plus faible aux zones d'extrémité, considérant
la longueur de la semelle plantaire.
9. Semelle plantaire selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle est constituée d'un assemblage par collage d'un premier matériau élastomère constituant
les zones (10-13) à raideur ou dureté relative supérieure, et d'un second matériau
élastomère constituant les zones d'appui (6-9) à raideur ou dureté relative inférieure,
avec le collage d'une pellicule supérieure (4) anti-bactérienne et d'une toile de
confort (4a).
1. Plantar insole for use in footwear between an insole of the footwear and the plantar
surface of a foot, the plantar insole being delimited by a main upper surface (1)
adapted to be in contact with the plantar surface of the foot, a main lower surface
(2) adapted to be in contact with the footwear insole and a peripheral contour (3)
conformed to extend beyond the plantar surface of the foot and to fit inside the interior
contour of the footwear, the plantar insole having at least two different stiffnesses
or hardnesses as a function of the main surface regions (6-13) concerned, in which
:
- the insole has, on its main surface (1), bearing regions (6-9) disposed to lie under
each of the major bearing areas of the foot, namely an anterior bearing region (6)
adapted to lie under the toes of the foot, an intermediate bearing region (7) adapted
to lie under the metatarsal heads of the foot, a posterior bearing region (8) intended
to lie under the heel of the foot, and an external bearing region (9) intended to
lie under the antero-external portion of the calcaneum, under the cuboid and under
the fifth metatarsal of the foot,
- the bearing regions (6-9) have a relative stiffness or hardness lower than that
of the other regions (10-13) of the main surface (1),
- the bearing regions (6-9) are delimited by a contour flanking said major bearing
regions of the foot,
characterized in that :
- the intermediate bearing region (7) is adapted to lie under the metatarsal heads
of the foot,
- the anterior bearing region (6) is separated from the combination formed by the
intermediate (7), posterior (8) and external (9) bearing regions by an intermediate
transverse region (12).
2. Plantar insole according to claim 1, characterized in that the main surface regions (10-13) of higher relative stiffness or hardness comprise
a peripheral border (10) entirely surrounding the bearing regions (6-9) of lower relative
stiffness or hardness.
3. Plantar insole according to either claim 1 or claim 2, characterized in that the main surface (1) bearing regions (6-9) of lower relative stiffness or hardness
all have the same lower relative stiffness or hardness.
4. Plantar insole according to claim 3, characterized in that said lower relative stiffness or hardness is from 20 to 35 Shore A.
5. Plantar insole according to any one of claims 1 to 4, characterized in that the main surface regions (10-13) of higher relative stiffness or hardness all have
the same higher relative stiffness or hardness.
6. Plantar insole according to claim 5, characterized in that said higher relative stiffness or hardness is from 38 to 50 Shore A.
7. Plantar insole according to any one of claims 1 to 6,
characterized in that, for a plantar insole of size 42 :
- the anterior bearing region (6) is circumscribed in a polygon defined by the following
vectors : ab (2.6 cm, 240°), bc (2.6 cm, 180°), cd (0.9 cm, 120°), de (1.9 cm, 50°),
ef (6.3 cm, 120°), fg (2.5 cm, 0°), gh (5 cm, 310°), hi (1.6 cm, 270°), ia (0.8 cm,
0°);
- the combination formed by the intermediate bearing region (7), the posterior bearing
region (8) and the external bearing region (9) is circumscribed in a polygon defined
by the following vectors : jk (2.2 cm, 270°), kl (4.6 cm, 180°), lm (2.2 cm, 90°),
mn (1.1 cm, 0°), no (3.7 cm, 105°), op (4.8 cm, 195°), pq (7.7 cm, 215°), qr (3.7
cm, 160°), rs (3.2 cm, 90°), st (1.8 cm, 35°), tu (14.8 cm, 10°), uv (4.3 cm, 305°),
vj (1.7 cm, 270°).
8. Plantar insole according to any one of claims 1 to 7, characterized in that the thickness of the plantar insole varies along its length with a greater thickness
in the central region and a lesser thickness in the end regions, considering the length
of the plantar insole.
9. Plantar insole according to any one of claims 1 to 8, characterized in that it is constituted by assembling by sticking a first elastomer material constituting
the regions (10-13) of higher relative stiffness or hardness and a second elastomer
material constituting the bearing regions (6-9) of lower relative stiffness or hardness,
with sticking on an antibacterial upper film (4) and a comfort fabric (4a).
1. Einlegesohle für den Einsatz in einer Schuhware zwischen der Sohle der Schuhware und
der Fußsohle, wobei die Einlegesohle begrenzt ist durch eine obere Hauptfläche (1),
die so ausgebildet ist, dass sie an der Fußsohle anliegt, durch eine untere Hauptfläche
(2), die so ausgebildet ist, dass sie an der Sohle der Schuhware anliegt, und durch
eine Umfangskontur (3), die so geformt ist, dass sie die Fußsohle überragt und in
die innere Kontur der Schuhware eingreift, wobei die Einlegesohle wenigstens zwei
in Abhängigkeit von den betrachteten Hauptflächenzonen (6-13) unterschiedliche Steifigkeitsgrade
oder Härten hat, wobei:
- die Einlegesohle in ihrer Hauptfläche (1) Stützzonen (6-9) aufweist, die so angeordnet
sind, dass sie unter jede der Hauptstützzonen des Fußes zu liegen kommen, nämlich
eine vordere Stützzone (6), die unter die Endglieder des Fußes greift, eine Zwischenstützzone
(7), die unter die Mittelfußköpfchen des Fußes greift, eine hintere Stützzone (8),
die unter die Ferse des Fußes greift, und eine äußere Stützzone (9), die unter den
vorderen äußeren Teil des Fersenbeins, unter das Würfelbein und unter den fünften
Mittelfußknochen des Fußes greift,
- die Stützzonen (6-9) eine relative Steifigkeit oder Härte haben, die geringer ist
als diejenige der anderen Zonen (10-13) der Hauptfläche (1),
- die Stützzonen (6-9) begrenzt sind durch eine Kontur, die die Hauptstützzonen des
Fußes eingrenzen,
dadurch gekennzeichnet, dass:
- die Zwischenstützzone (7) dazu dient, unter die Mittelfußköpfchen zu greifen,
- die vordere Stützzone (6) getrennt ist von der durch die Zwischenstützzone (7),
die hintere Stützzone (8) und die äußere Stützzone (9), durch eine Zwischenquerzone
(12), gebildete Einheit.
2. Einlegesohle nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Zonen (10-13) der Hauptfläche mit einer größeren relativen Steifigkeit oder Härte
eine Umfangsumrandung (10) haben, die die Stützzonen (6-9) mit geringerer relativer
Steifigkeit oder Härte vollständig umschließt.
3. Einlegesohle nach einem der Ansprüche 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, dass die Stützzonen (6-9) der Hauptfläche (1) mit geringerer relativer Steifigkeit oder
Härte alle dieselbe geringere relative Steifigkeit oder Härte haben.
4. Einlegesohle nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass die geringere relative Steifigkeit oder Härte zwischen 20 und 35 Shore A beträgt.
5. Einlegesohle nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, dass die Hauptflächenzonen (10-13) mit größerer relativer Steifigkeit oder Härte alle
dieselbe größere relative Steifigkeit oder Härte haben.
6. Einlegesohle nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass die größere relative Steifigkeit oder Härte zwischen 38 und 50 Shore A beträgt.
7. Einlegesohle nach einem der Ansprüche 1 bis 6,
dadurch gekennzeichnet, dass für eine Einlegesohle der Größe 42 gilt:
- die vordere Stützzone (6) ist umgrenzt von einem Polygon, das definiert ist durch
die Vektoren ab (2,6 cm, 240°), bc (2,6 cm, 180°), cd (0,9 cm, 120°), de (1,9 cm,
50°), ef (6,3 cm, 120°), fg (2,5 cm, 0°), gh (5 cm, 310°), hi (1,6 cm, 270°), ia (0,8
cm, 0°),
- die durch die Zwischenstützzone (7), die hintere Stützzone (8) und die äußere Stützzone
(9) gebildete Einheit ist umgrenzt von einem Polygon, das definiert ist durch die
Vektoren jk (2,2 cm, 270°), kl (4,6 cm, 180°), Im (2,2 cm, 90°), mn (1,1 cm, 0°),
no (3,7 cm, 105°), op (4,8 cm, 195°), pq (7,7 cm, 215°), qr (3,7 cm, 160°), rs (3,2
cm, 90°), st (1,8 cm, 35°), tu (14,8 cm, 10°), uv (4,3 cm, 305°), vj (1,7 cm, 270°).
8. Einlegesohle nach einem der Ansprüche 1 bis 7, dadurch gekennzeichnet, dass deren Dicke über ihre Länge veränderlich ist, wobei der bezüglich der Längserstreckung
der Einlegesohle mittlere Bereich eine größere Dicke und die Endbereiche eine geringere
Dicke haben.
9. Einlegesohle nach einem der Ansprüche 1 bis 8, dadurch gekennzeichnet, dass diese besteht aus einer Klebverbindung eines ersten Elastomerwerkstoff, der die Zonen
(10-13) größerer relativer Steifigkeit oder Härte bildet, mit einem zweiten Elastomerwerkstoff,
der die Stützzonen (6-9) geringer relativer Steifigkeit oder Härte bildet, wobei eine
obere, antibakterielle Folie (4) und ein die Bequemlichkeit förderndes Gewebe (4a)
aufgeklebt sind.