Dispositif de chronographe avec embrayage à friction

Description

Arrière-plan de l'invention

[0001] La présente invention concerne un dispositif de commande de chronographe, comportant :

• une roue à colonnes, associée à des moyens manuels de commande ;
• un arbre de chronographe, rotatif autour de son axe et couplé à des moyens d'affichage de chronographe ;
• un plateau d'entraînement, rotatif sur l'arbre de chronographe et pourvu d'un élément denté pour être entraîné en rotation continue par un mouvement d'horlogerie ;
• un embrayage capable de coupler sélectivement par friction l'arbre de chronographe au plateau d'entraînement grâce à au moins un ressort d'embrayage;
• et des organes de commande et d'arrêt, actionnés par la roue à colonnes pour manoeuvrer l'embrayage et arrêter ou libérer l'arbre de chronographe.

[0002] Tout mécanisme de chronographe est entraîné par un mouvement d'horlogerie via un embrayage permettant de mettre en marche et arrêter ce mécanisme très rapidement, en combinaison avec des moyens de blocage qui maintiennent arrêtés les indicateurs du chronographe. Deux types d'embrayages sont utilisés couramment dans les chronographes et se distinguent par la direction de déplacement de l'élément mobile de l'embrayage.

[0003] Le système d'embrayage latéral utilise une roue d'embrayage à dents triangulaires, portée par une bascule et mobile dans son propre plan, pour aller s'engrener sur une denture à faible pas du mobile de chronographe. Ledit pas est réduit afin de minimiser les petits sauts angulaires que l'engagement des dentures cause sur le mobile de chronographe et sur l'aiguille de secondes. Ce saut est le principal inconvénient du système d'embrayage latéral.

[0004] Pour éviter cela, le système d'embrayage vertical utilise un embrayage à friction. Par exemple, une construction actuelle est décrite en détails dans la demande de brevet EP 1791043 et correspond au préambule de la revendication 1 ci-jointe. L'élément d'embrayage mobile est une bague qui coulisse axialement autour de l'arbre de chronographe et comporte une large collerette poussée en permanence par un ressort d'embrayage prenant appui sur l'arbre. Le ressort tend à presser la bague contre une roue constituant le plateau d'entraînement, avec une force minimale suffisante pour transmettre par friction la rotation de ce plateau à l'arbre dans toutes les conditions de marche. Pour débrayer et arrêter le mobile de chronographe, une pince à mâchoires biseautées soulève la collerette et la bague à l'encontre de la poussée du ressort d'embrayage, ce qui libère la rotation du plateau et en même temps bloque par friction la bague, le ressort et l'arbre.

[0005] Dans cette position apparaît le principal inconvénient du système d'embrayage vertical. Quand l'utilisateur commande la remise à zéro du chronographe, s'effectuant comme d'habitude par la poussée d'un marteau contre une came en forme de coeur, la rotation de l'arbre s'accompagne d'un glissement entre des surfaces pressées l'une contre l'autre par toute la force du ressort d'embrayage. Or, dans la position débrayée, cette force est nettement plus grande que la force minimale requise pour la position embrayée et crée donc une friction assez forte. Surmonter cette friction lors de la remise à zéro implique des efforts relativement élevés sur le marteau, le coeur, l'arbre du mobile de chronographe et les paliers de cet arbre.

Résumé de l'invention

[0006] La présente invention vise à créer un nouveau type d'embrayage de chronographe, associé à des moyens de commande à partir d'une roue à colonnes et susceptible d'éviter les inconvénients susmentionnés de l'art antérieur. Dans ce but, il est prévu un dispositif de commande de chronographe du genre indiqué en préambule ci-dessus, caractérisé en ce que l'embrayage comporte une pluralité d'éléments d'embrayage qui sont agencés pour être mobiles dans un plan radial perpendiculaire à cet axe pour s'appliquer élastiquement, sous l'effet du ou des ressorts d'embrayage, contre une paroi liée en rotation au plateau d'entraînement.

[0007] On dispose ainsi d'un embrayage à friction, donc évitant les sauts inhérents au système d'embrayage latéral, et dans lequel le blocage du mobile de chronographe n'est pas produit par l'action de débrayage elle-même et n'utilise pas la force du ressort d'embrayage. II en résulte que lors de la remise à zéro, le couple de blocage peut rester à sa valeur minimale, contrairement au cas du système d'embrayage vertical. De plus, les forces à exercer sur les éléments d'embrayage afin de débrayer à l'encontre des forces du ou des ressorts agissent uniquement dans ledit plan radial et leur résultante sera nulle si les éléments d'embrayage sont répartis uniformément autour de l'axe et soumis à des forces égales. Ainsi, le dispositif de ressort(s) d'embrayage n'introduit pas de force résultante radiale ni axiale dans le mobile de chronographe, mais seulement le couple de friction minimal nécessaire pour entraîner correctement le chronographe.

[0008] D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront ci-dessous dans la description d'un mode de réalisation actuellement préféré, présenté à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés.

Description sommaire des dessins

[0009] 

La figure 1 est une vue schématique en perspective, à partir du côté opposé au cadran, des principaux éléments d'un dispositif selon l'invention dans une montre- chronographe, avec une roue à colonnes, un mobile de chronographe contenant un embrayage, et des organes de commande et d'arrêt pour manoeuvrer l'embrayage et arrêter ou libérer le mobile de chronographe à partir de la roue à colonnes.

La figure 2 est une vue analogue à la figure 1, après enlèvement de certains éléments supérieurs de l'embrayage.

La figure 3 est une vue en plan montrant en transparence les éléments de la figure 1, dans une position de marche du chronographe

La figure 4 est une vue en coupe verticale suivant la ligne IV-IV de la figure 3, légèrement agrandie et montrant quelques éléments supplémentaires du mobile de chronographe.

La figure 5 est une vue analogue à la figure 3 et représente une position d'arrêt du chronographe.

La figure 6 est une vue en coupe analogue à la figure 4, pour la position représentée dans la figure 5.

Description détaillée d'un mode de réalisation

[0010] Le dispositif représenté dans les dessins comporte un mobile de chronographe 1 capable de tourner autour d'un axe 2, son arbre central 3 étant monté de manière classique dans des paliers qui ne sont pas représentés ici. Une extrémité 4 de l'arbre 3 porte l'aiguille des secondes du chronographe. En dehors du mobile de chronographe 1, le dispositif comprend principalement une roue à colonnes 5 qui actionne une pince d'arrêt 6 et un isolateur 7 sollicité par un ressort 8. La roue à colonnes 5, qui est de construction classique du type à deux temps, est commandée sur sa denture 9 par le poussoir manuel START/STOP du chronographe.

[0011] On se référera plus particulièrement à la figure 4 pour identifier les éléments du mobile de chronographe 1. Un plateau d'entraînement 10 muni d'un pignon 11 est monté de manière librement rotative sur l'arbre 3, entre un collet 12 et une bague 13 qui le retiennent axialement. Le pignon 11 est en prise avec une roue du mouvement d'horlogerie de la montre-chronographe, faisant donc tourner en permanence le plateau d'entraînement 10. Celui-ci comporte, dans sa région périphérique, une paroi cylindrique 14 de faible hauteur, centrée sur l'axe 2 et définissant une cavité au-dessus du disque 10. Cette cavité contient un ressort d'embrayage 16 de forme générale plate, disposé dans un plan radial 20 (voir figure 4) et ayant trois bras 17 incurvés et flexibles, qu'on voit bien dans la figure 2. Le ressort 16 comporte un moyeu 18 à un alésage central, pour être monté de manière rotative autour du collet 12 de l'arbre, et trois trous 19 équidistants angulairement. Les bras 17 du ressort, aussi répartis selon une symétrie de rotation à 120 degrés les uns des autres autour de l'axe 2, sont rattachés au moyeu 18 et ont chacun une partie terminale arrondie servant d'élément d'embrayage 22. Dans ce but, la surface extérieure de l'élément d'embrayage s'étend dans une direction sensiblement circonférentielle. Ces éléments 22 tendent à s'appuyer élastiquement en direction radiale contre la paroi cylindrique 14 du plateau d'entraînement 10, chaque bras étant précontraint par flexion dans le plan radial 20 lors du montage du ressort. Chaque élément d'embrayage 22 est muni d'une cheville de commande 23 s'étendant axialement vers le haut dans l'orientation représentée ici, c'est-à-dire vers le côté opposé au cadran.

[0012] Le ressort d'embrayage 16 est solidaire en rotation d'un disque d'embrayage 24 placé au-dessus de lui et ayant trois tenons 25 engagés dans les trous 19 du ressort 16. Le disque 24 est monté de manière rotative autour de l'arbre 3 et s'appuie axialement contre le collet 12 grâce à la force axiale d'un ressort de friction 26 de type diaphragme, prenant appui contre une bague de friction 27 fixée à l'arbre 3. Cette force a une valeur minimale pour créer un couple de friction suffisant pour entraîner de manière sûre la marche du chronographe. Le disque 24 présente un pourtour cylindrique 28 contre lequel peuvent s'appliquer symétriquement les deux branches 29 de la pince 6. Le disque 24 comporte en outre trois ouvertures 30 pour laisser passer les chevilles 23 du ressort 16 avec du jeu dans toutes les directions. Les éléments 14 à 25 forment un embrayage 31 permettant de connecter et déconnecter l'entraînement entre le plateau 10 et l'arbre 3.

[0013] Pour commander l'embrayage, le mobile de chronographe 1 contient une roue d'isolation 32 pourvue d'une denture 33 et montée de manière rotative autour de l'arbre 3 entre la bague de friction 27 et une autre bague 34 fixée à l'arbre. La roue d'isolation 32 comporte trois ouvertures identiques 35, allongées en direction circonférentielle, qui reçoivent chacune l'une des chevilles de commande 23 du ressort d'embrayage16 et dont le bord extérieur forme une surface de came 36 conformée pour déplacer radialement la cheville 23 correspondante.

[0014] On voit dans la figure 4 qu'au-dessus de la bague 34, l'arbre 3 porte comme d'habitude un coeur 38 de remise à zéro, un élément à doigt 39, pour entraîner le compteur de minutes du chronographe, et enfin un contrepoids 40. Ces éléments habituels sont supprimés dans la perspective de la figure 1 afin de clarifier le dessin.

[0015] La pince d'arrêt 6, montée sur un pivot par son orifice 42, est élastique dans son plan et tend à serrer par son élasticité le pourtour 28 du disque d'embrayage 24 entre ses branches 29. Chaque branche présente une bosse 43 en regard des colonnes 44 et des creux 45 de la roue à colonnes 5, de sorte que les branches 29 sont alternativement écartées et relâchées lors des pas de rotation successifs de la roue à colonnes.

[0016] L'isolateur 7 est un levier monté de manière pivotante en 46 et épaulé par le ressort 8 de manière qu'une bosse 47 de son bras court 48 tende à s'appuyer contre les colonnes 44 et à entrer dans les creux 45 de la roue à colonnes. Son long bras comporte une partie incurvée 50 flexible dans son propre plan, terminée par un crochet 51 ayant une dent 52 en face de la denture 33 de la roue d'isolation 32. Deux goupilles fixes 53 et 54 limitent le débattement du crochet 51 de l'isolateur en s'appuyant contre les flancs du crochet, inclinés par rapport à la direction de son mouvement, de façon à respectivement maintenir la dent 52 dans la denture 33 ou l'en écarter.

[0017] De la manière habituelle, quand on presse une première fois le poussoir START/STOP, la roue à colonnes 5 tourne d'un pas de sa denture 9, ses colonnes 44 repoussent les bosses 43 et 47, ce qui ouvre la pince 6 et, au moyen de l'isolateur 7, met roue d'isolation 32 dans une position telle que l'embrayage se ferme et le chronographe se met en marche. Le dispositif selon l'invention se trouve alors dans l'état illustré par les figures 1 à 4 : les éléments d'embrayage 22 étant pressés contre la paroi 14 du plateau d'entraînement 10 entraîné par le mouvement d'horlogerie, le ressort 16 et le disque d'embrayage 24 sont entraînés en rotation par la friction de l'embrayage et entrainent, via le ressort de friction 26, la rotation de l'arbre 3 et du reste du mobile de chronographe 1 dans le sens indiqué par la flèche A, en général à la vitesse d'un tour par minute. Les chevilles de commande 23 du ressort d'embrayage sont dégagées des surfaces de came 36 de l'isolateur 32, mais au moins l'une d'elles bute contre l'extrémité de l'ouverture correspondante 35 de la roue 32 pour faire tourner celle-ci avec le reste du mobile 1.

[0018] Au moment où l'on presse une seconde fois le poussoir START/STOP, le chronographe se met aussitôt dans l'état d'arrêt, illustré par les figures 5 et 6, par les actions suivantes. La roue à colonnes 5 tourne d'un pas, de sorte que les bosses 43 et 47 tombent dans un de ses creux 45. La pince d'arrêt 6 se ferme par son élasticité et arrête le disque d'embrayage 24 par serrage entre ses branches 29, tandis que l'isolateur 7 pivote brusquement sous l'effet du ressort 8, si bien que son crochet 51, effectue un saut dans le sens A, qui le fait engager sa dent 52 dans la denture 33 et faire pivoter la roue d'isolation 32 jusqu'à ce que les surfaces de came 36 repoussent les chevilles 23 radialement en direction du centre. Le crochet 51 peut être arrêté par la goupille 53 pour qu'il maintienne la roue d'isolation en position d'arrêt. Dans cet état, les éléments d'embrayage 22 du ressort 16 ne touchent plus le plateau d'entraînement 10, qui continue de tourner, et le ressort est arrêté par le disque d'embrayage 24. Celui-ci maintient aussi à l'arrêt, via le ressort de friction 26, l'arbre 3 et les indicateurs du chronographe, permettant de lire le temps mesuré.

[0019] A partir de cette position d'arrêt, l'utilisateur a le choix entre deux actions: faire repartir le chronographe, pour continuer la mesure commencée, ou le remettre à zéro. Pour faire repartir le chronographe, il presse de nouveau le poussoir START/STOP, ce qui fait tourner d'un pas la roue à colonnes 5 et remet tout le dispositif dans la position de marche décrite en référence aux figures 1 à 4. En particulier, l'isolateur 7 pivote dans le sens opposé à A, sa dent 52 fait tourner dans le même sens la roue d'isolation 32, dont les surfaces de came 36 libèrent les chevilles 23 du ressort d'embrayage 16 en même temps que la pince 6 s'ouvre. Le ressort 16 repousse les éléments d'embrayage 22 contre la paroi 14 du disque d'entraînement 10 et remet ainsi l'embrayage en position embrayée.

[0020] Pour remettre le chronographe à zéro à partir de la position d'arrêt, on doit presser le second poussoir manuel de chronographe. De la manière habituelle, ceci n'agit pas sur la roue à colonnes, mais seulement sur un ou plusieurs marteaux allant s'appliquer contre le coeur 38 des secondes et les éventuels autres coeurs si le chronographe possède des compteurs de minutes et d'heures. Le coeur 38 tourne jusqu'à sa position zéro en entraînant directement l'arbre 3 et les éléments fixés à celui-ci, notamment la bague de friction 27 qui peut alors glisser sur le ressort 26, lequel est empêché de tourner à cause de sa friction sur un plus grand diamètre contre le disque d'embrayage 24 bloqué par la pince 6. Le couple nécessaire pour faire glisser la bague 27 doit seulement surmonter le couple de friction minimal requis pour la marche du chronographe, puisque la compression axiale du ressort 26 ne varie pas, contrairement à ce qui se passe dans le système à embrayage vertical mentionné plus haut.

[0021] Bien entendu, l'invention, qui est définie par les revendications annexées, n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit ici, car elle peut faire l'objet de multiples modifications et variantes sans s'écarter du principe de la solution au problème exposé plus haut. En particulier, le nombre et/ou la configuration des éléments d'embrayage et du ou des ressorts associés peuvent varier, ainsi que la configuration de leurs moyens de commande, à la place de l'isolateur 7 et de la roue 32. On peut notamment envisager de combiner ces moyens à la pince d'arrêt, par exemple comme c'est le cas dans le système à embrayage vertical, puisque même le mouvement vertical d'une came agissant sur les éléments d'embrayage à mouvement radial ne ferait pas varier la force de compression du ressort de friction 26 et donc le couple de friction qui résiste à la remise à zéro.

Revendications

1. Dispositif de chronographe comportant:

- une roue à colonnes (5), associée à des moyens manuels de commande ;

- un arbre de chronographe (3), rotatif autour de son axe (2) et couplé à des moyens d'affichage de chronographe ;

- un plateau d'entraînement (10), rotatif sur l'arbre de chronographe et pourvu d'un élément denté (11) pour être entraîné en rotation continue par un mouvement d'horlogerie ;

- un embrayage (31) capable de coupler sélectivement par friction l'arbre de chronographe (3) au plateau d'entraînement (10) grâce à au moins un ressort d'embrayage (16);

- et des organes de commande et d'arrêt (6, 7, 32), actionnés par la roue à colonnes pour manoeuvrer l'embrayage et arrêter ou libérer l'arbre de chronographe ;

caractérisé en ce que l'embrayage (31) comporte une pluralité d'éléments d'embrayage (22) qui sont agencés pour être mobiles dans un plan radial (20) perpendiculaire au dit axe (2) pour s'appliquer élastiquement, sous l'effet du ou des ressorts d'embrayage (16), contre une paroi (14) liée en rotation au plateau d'entraînement (10).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments d'embrayage (22) sont répartis autour de l'axe (2) selon une symétrie de rotation et sont liés en rotation à un disque d'embrayage (24) sur lequel agit une pince d'arrêt (6) commandée par la roue à colonnes (5), le disque d'embrayage (24) étant lié en rotation à l'arbre (3) via un ressort de friction (26).

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les organes de commande de l'embrayage comportent une cheville de commande (23) sur chaque élément d'embrayage (22), une roue d'isolation (32) capable de pivoter sur l'arbre (3), pourvue d'une denture extérieure (33) et de surfaces de came (36) coopérant avec lesdites chevilles de commande (23) pour les déplacer radialement, et un isolateur (7) formé par un levier pivotant, commandé par appui contre la roue à colonnes (5) et ayant une dent (52) capable de s'engager dans ladite denture (33) de la roue d'isolation (32) pour, dans un premier sens de pivotement de l'isolateur (7), faire pivoter la roue d'isolation (32) de telle sorte que les surfaces de came (36) déplacent les chevilles de commande (23) et les éléments d'embrayage (22) en direction du centre, les mouvements inverses étant produits dans l'autre sens de pivotement de l'isolateur (7).

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'isolateur (7) comporte une partie flexible (50) dans un bras se terminant par un crochet (51) pourvu de ladite dent (52) et dont l'amplitude de déplacement est limitée par des butées (53, 54).

5. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comporte un seul ressort d'embrayage (16) lié en rotation à l'arbre (3) par l'entremise d'un ressort de friction (26) et en ce que le ressort d'embrayage (16) comporte un moyeu central (18) et des bras flexibles (17) s'étendant dans ledit plan radial (20) à partir du moyeu, l'extrémité libre de chacun de ces bras étant pourvu de l'un des éléments d'embrayage (22) avec la cheville de commande (23) correspondante.

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que chaque élément d'embrayage (22) est formé par une partie terminale du bras correspondant (17) du ressort d'embrayage (16).

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que chaque bras (17) du ressort d'embrayage (16) a une forme incurvée, sa partie terminale ayant une surface extérieure qui s'étend dans une direction sensiblement circonférentielle an face de ladite paroi (14).

8. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite paroi (14) est sensiblement cylindrique et fait partie du plateau d'entraînement (10).

Claims

1. Chronograph device including:

- a column wheel (5), associated with a manual control means;

- a chronograph arbour (3), rotating about the axis (2) thereof and coupled to a chronograph display means;

- a drive plate (10), rotating on the chronograph arbour and provided with a toothed element (11) to be continuously driven in rotation by a timepiece movement;

- a coupling device (31) capable of selectively friction coupling the chronograph arbour (3) to the drive plate (10) by means of at least one coupling spring (16);

- and control and stopping members (6, 7, 32) actuated by the column wheel to operate the coupling device and to stop or release the chronograph arbour;

characterized in that the coupling device (31) comprises a plurality of coupling elements (22) which are arranged to be moveable in a radial plane perpendicular to said axis (2) to be applied elastically, under the effect of the coupling spring or springs (16), against a wall (14) rotatably connected to the drive plate (10).

2. Device according to claim 1, characterized in that the coupling elements (22) are distributed around the axis (2) in rotational symmetry and are rotatably connected to a coupling disc (24), which is acted upon by a stop clamp (6) controlled by the column wheel (5), the coupling disc (24) being rotatably connected to the arbour (3) via a friction spring (26).

3. Device according to claim 1 or 2, characterized in that the control members of the coupling device include a control pin (23) on each coupling element (22), an isolator wheel (32) capable of pivoting on the arbour (3), provided with an outer toothing (33) and with cam surfaces (36) cooperating with said control pins (23) to move said pins radially, and a lifting lever (7) formed by a pivoting lever, operated by abutment against the column wheel (5) and having a tooth (52) capable of engaging in said toothing (33) of the isolator wheel (32) in order, in a first pivoting direction of said lifting lever (7), to pivot the isolator wheel (32) so that the cam surfaces (36) move the control pins (23) and the coupling elements (22) towards the centre, the reverse movements being produced in the other pivoting direction of the lifting lever (7).

4. Device according to claim 3, characterized in that the lifting lever (7) includes a flexible portion (50) in one arm which ends in a hook (51) provided with said tooth (52) and whose amplitude of movement is limited by stop members (53, 54).

5. Device according to claim 2, characterized in that it includes a single coupling spring (16) rotatably connected to the arbour (3) by the insertion of a friction spring (26) and in that the coupling spring (16) includes a central hub (18) and flexible arms (17) extending in said radial plane (20) from the hub, the free end of each of said arms being provided with one of the coupling elements (22) with the corresponding control pin (23).

6. Device according to claim 5, characterized in that each coupling element (22) is formed by an end portion of the corresponding arm (17) of the coupling spring (16).

7. Device according to claim 6, characterized in that each arm (17) of the coupling spring (16) has a curved shape, the end portion thereof having an outer surface which extends in a substantially circumferential direction opposite said wall (14).

8. Device according to any of the preceding claims, characterized in that said wall (14) is substantially cylindrical and forms part of the drive plate (10).

Ansprüche

1. Chronographenvorrichtung, umfassend:

- ein Säulenrad (5), das manuellen Steuermitteln zugeordnet ist;

- eine Chronographenwelle (3), die um ihre Achse (2) drehen kann und mit Chronographenanzeigemitteln gekuppelt ist;

- eine Antriebsplatte (10), die drehbar auf der Chronographenwelle angeordnet ist und mit einem gezahnten Element (11) versehen ist, um vom Uhrwerk zur fortlaufenden Drehung angetrieben zu werden;

- eine Kupplung (31), die fähig ist, dank wenigstens einer Kupplungsfeder (16) die Chronographenwelle (3) selektiv durch Reibung mit der Antriebsplatte (10) zu kuppeln;

- und Steuer- und Anhalteorgane (6, 7, 32), die vom Säulenrad betätigt werden, um die Kupplung zu steuern und die Chronographenwelle anzuhalten oder freizugeben;

dadurch gekennzeichnet, dass die Kupplung (31) eine Vielzahl von Kupplungselementen (22) umfasst, die derart angeordnet sind, dass sie in einer radialen Ebene (20), die senkrecht auf die genannte Achse (2) steht, beweglich sind, um sich unter der Wirkung der Kupplungsfeder oder -federn (16) elastisch gegen eine Wand (14) anzulegen, die zur Drehung mit der Antriebsplatte (10) verbunden ist.

2. Vorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Kupplungselemente (22) rotationssymmetrisch um die Achse (2) verteilt sind und zur Drehung mit einer Kupplungsscheibe (24) verbunden sind, auf die eine vom Säulenrad (5) gesteuerte Anhalteklemme (6) einwirkt, wobei die Kupplungsscheibe (24) zur Drehung über eine Friktionsfeder (26) mit der Welle (3) verbunden ist.

3. Vorrichtung nach Anspruch 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, dass die Organe zum Steuern der Kupplung einen Steuerstift (23) auf jedem Kupplungselement (22), ein drehbar auf der Welle (3) angeordnetes Isolierrad (32), das mit einer Aussenzahnung (33) und mit Nockenflächen (36) versehen ist, die mit den Steuerstiften (23) zusammenwirken, um sie radial zu verlagern, und einen von einem drehbaren Hebel gebildeten Isolator (7) umfassen, der durch Anlage gegen das Säulenrad (5) gesteuert wird und einen Zahn (52) aufweist, der fähig ist, sich in die Zahnung (33) des Isolierrads (32) einzufügen, um in einer ersten Drehrichtung des Isolators (7) das lsolierrad (32) derart drehen zu lassen, dass die Nockenflächen (36) die Steuerstifte (23) und die Kupplungselemente (22) in Richtung Mitte verlagern, wobei die entgegengesetzten Bewegungen in der anderen Drehrichtung des Isolators (7) erzeugt werden.

4. Vorrichtung nach Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass der Isolator (7) einen biegsamen Teil (50) in einem Arm umfasst, der in einem mit dem Zahn (52) versehenen Haken (51) endet und dessen Verlagerungsamplitude durch Anschläge (53, 54) begrenzt wird.

5. Vorrichtung nach Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass sie eine einzige Kupplungsfeder (16) umfasst, die zur Drehung über eine Friktionsfeder (26) mit der Welle (3) verbunden ist, und dass die Kupplungsfeder (16) eine Mittelnabe (18) und biegsame Arme (17) umfasst, die sich ausgehend von der Nabe in der radialen Ebene (20) erstrecken, wobei das freie Ende jedes dieser Arme mit einem der Kupplungselemente (22) mitsamt dem entsprechenden Steuerstift (23) versehen ist.

6. Vorrichtung nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, dass jedes Kupplungselement (22) von einem Endabschnitt des entsprechenden Arms (17) der Kupplungsfeder (16) gebildet ist.

7. Vorrichtung nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, dass jeder Arm (17) der Kupplungsfeder (16) bogenförmig ist, wobei sein Endabschnitt eine Aussenfläche aufweist, die sich in einer merklichen Umfangsrichtung gegenüber der Wand (14) erstreckt.

8. Vorrichtung nach einem der vorhergehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, dass die Wand (14) merklich zylinderförmig ist und dass sie zur Antriebsplatte (10) gehört.

Dessins