Domaine technique
[0001] La présente invention concerne le domaine des matelas gonflables anti-escarres qui
sont utilisés en milieu hospitalier ou similaire ou aux domiciles de particuliers,
pour l'alitement de personnes pendant des durées longues. L'invention a pour objet
une nouvelle cellule gonflable de matelas anti-escarres, ainsi qu'un matelas anti-escarres
comportant une pluralité de cellules gonflables.
Art antérieur
[0002] Lorsqu'une personne est alitée pendant une durée longue sur un matelas traditionnel,
les parties de son corps en contact prolongé avec le matelas subissent des compressions,
qui à la longue finissent par provoquer la formation d'escarres.
[0003] Dans le but de pallier ce problème de formation d'escarres, une solution connue à
ce jour consiste à proposer des matelas gonflables anti-escarres, qui comportent une
pluralité de cellules gonflables juxtaposées. Ce type de matelas est décrit par exemple
dans le brevet américain
US 5 704 084, ou dans les brevets
US 3 678 520 ou
5 109 560.
[0004] Les cellules d'un matelas anti-escarres sont gonflables individuellement au moyen
d'un compresseur ou équivalent et selon un mode dit « dynamique » caractérisé par
une séquence et un cycle de gonflage qui sont prédéfinis, en sorte de réduire les
temps de compression des parties corporelles en contact avec les cellules du matelas.
Par exemple, on réalise de manière cyclique le gonflage d'une cellule sur deux. Les
caractéristiques de ce mode dynamique sont généralement paramétrables afin de les
adapter au mieux à la personne alitée.
[0005] Dans ce type de cellule gonflable de matelas anti-escarres, pour le confort de la
personne alitée et pour l'efficacité du drainement des escarres, il est important
d'optimiser la surface porteuse de la cellule destinée à être en contact avec la personne
alitée. En particulier, si la largeur de la surface porteuse de chaque cellule d'un
matelas est trop importante, il y a en mode dynamique un risque d'effet garrot sur
la personne alitée. A l'inverse, si la largeur de la surface porteuse de chaque cellule
est trop faible, l'effet de soulagement dynamique n'est plus ressenti par la personne
alitée.
[0006] Un autre problème rencontré lors de l'alitement de personne en milieu hospitalier
ou équivalent est lié aux chutes accidentelles des personnes alitées. Ce problème
est amplifié et dévient critique lorsque les personnes alitées ont des capacités motrices
réduites, telles que par exemple des personnes venant de subir une intervention chirurgicale,
des personnes totalement ou partiellement paralysées, ou des personnes âgées.
[0007] Dans le but de réduire ces risques de chutes accidentelles, on a déjà proposé dans
la demande de brevet français
FR 2 883 728 une cellule gonflable antichute pour matelas anti-escarres. Cette cellule comprend
deux feuilles externes qui sont soudées sur leur périphérie en sorte de former une
enveloppe gonflable, et qui sont fixées par des points de soudure circulaires à une
feuille interne permettant de limiter l'expansion de l'enveloppe. Une fois gonflée,
l'enveloppe comporte une surface porteuse présentant un profil antichute en forme
de cuvette avec des extrémités relevées.
[0008] Avec ce type de cellules comportant des points de soudure circulaires, il y a toutefois
un risque, sous les effets répétés des cycles de gonflage/dégonflage, que deux cellules
individuelles voisines glissent verticalement, l'une par rapport à l'autre, aboutissant
à un mauvais alignement et positionnement des cellules, préjudiciable au bon fonctionnement
du matelas anti-escarres.
[0009] Ce défaut de positionnement est encore plus accentué, en cas de mise en oeuvre de
cellules gonflables avec soudures oblongues horizontales telle que celles décrites
et représentées sur les figures 2 et 3 du brevet américain
US-A- 5 109 560. Avec ce type de cellules, pour éviter ce défaut de positionnement, on est ainsi
contraint de fixer chaque cellule individuelle sur un support, ce qui complique la
structure et la fabrication du matelas anti-escarres.
Résumé de l'invention
[0010] Un objectif de l'invention est de proposer une nouvelle cellule gonflable de matelas
anti-escarres qui permet de réduire pour des personnes alitées à la fois les risques
de formation d'escarres et les risques de chutes accidentelles.
[0011] L'invention a ainsi pour objet une cellule gonflable de matelas anti-escarres, telle
que définie dans la revendication 1.
[0012] L'invention a également pour objet un matelas anti-escarres comportant une pluralité
de cellules gonflables visées précédemment, qui sont positionnées transversalement
à l'axe longitudinal du matelas, et qui sont juxtaposées selon cet axe longitudinal.
Brève description des figures
[0013] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement
à la lecture de la description détaillée ci-après de plusieurs exemples préférés de
réalisation de l'invention, laquelle description est donnée à titre d'exemple non
limitatif et non exhaustif de l'invention, et en référence aux dessins annexés sur
lesquels :
- la figure 1 est une représentation en perspective d'une cellule gonflable pour matelas
anti-escarres, réalisée conformément à une première variante de réalisation,
- la figure 2 est une vue schématique en coupe transversale de la cellule de la figure
1 dans le plan de coupe II-II,
- la figure 3 est une représentation schématique et partielle en vue de dessus de la
cellule de la figure 1,
- la figure 4 est une représentation schématique à plat et en vue latérale de la cellule
de la figure 1 (état dégonflé),
- la figure 5 est une représentation schématique à plat et en vue de face d'une cellule
gonflable pour matelas anti-escarres, réalisée conformément à une deuxième variante
de réalisation,
- la figure 6 est une représentation schématique à plat et en vue de face d'une cellule
gonflable pour matelas anti-escarres, réalisée conformément à une troisième variante
de réalisation,
- la figure 7 est une représentation en perspective d'une cellule de matelas anti-escarres,
à l'état gonflé et réalisée conformément à une quatrième variante de réalisation de
l'invention,
- la figure 8 est une représentation schématique à plat de la cellule de la figure 7
à l'état dégonflé,
- la figure 9 est une coupe transversale schématique de la cellule de la figure 7 dans
le plan IX-IX,
- la figure 10 est une vue de dessus de la cellule de la figure 7,
- la figure 11 est une vue en coupe transversale dans le plan XI-XI de la cellule de
la figure 8,
- la figure 12 est une vue en coupe longitudinale dans le plan XII-XII de la cellule
de la figure 6,
- la figure 13 représente de manière schématique en vue latérale un ensemble de cellules
de l'invention qui sont juxtaposées, en sorte de former un matelas anti-escarres,
- la figure 14 représente de manière schématique en vue latérale un ensemble de cellules
cylindriques de l'art antérieur qui sont juxtaposées, en sorte de former un matelas
anti-escarres,
- la figure 15 est une représentation schématique à plat et en vue latérale d'une cellule
à l'état dégonflé, réalisée conformément à une cinquième variante de réalisation de
l'invention,
- la figure 16 est une représentation schématique à plat et en vue de face d'une cellule
gonflable pour matelas anti-escarres, réalisée conformément à une sixième variante
de réalisation de l'invention,
- la figure 17 est une représentation schématique à plat et en vue de face d'une cellule
gonflable pour matelas anti-escarres, réalisée conformément à une septième variante
de réalisation de l'invention,
- la figure 18 représente une cellule, à l'état gonflé, réalisée conformément à une
huitième variante de réalisation de l'invention,
- La figure 19 est une vue schématique de côté de la cellule de la figure 18.
Description détaillée
[0014] On a représenté sur les figures 1 et 4 une cellule individuelle gonflable 1 de matelas
anti-escarres, conforme à une première variante de réalisation de l'invention. Sur
la figure 1, la cellule 1 est gonflée. Sur la figure 4, la cellule 1 est représentée
à plat à l'état dégonflé.
[0015] Cette cellule 1 comporte une enveloppe 2 gonflable, de forme allongée et d'axe principal
longitudinal 2a. Dans l'exemple illustré, cette enveloppe 2 est constituée par une
feuille 20 de forme sensiblement rectangulaire en matériau thermosoudable, et par
exemple en polyuréthane. A l'état dégonflé de la cellule, cette feuille 20 est repliée
en deux sur elle-même dans le sens de sa longueur suivant une ligne de pliage supérieure
longitudinale 20a sensiblement rectiligne (schématisée par une ligne en pointillés
sur la figure 3). Sur la figure 3, les deux bords longitudinaux de la feuille 20 qui
sont repliés l'un au dessus de l'autre sont référencés 20b, et les deux bords latéraux
de la feuille 20 qui sont repliés l'un au dessus de l'autre sont référencés 20c.
[0016] La feuille 20 repliée est thermosoudée sur trois cotés de sa périphérie au moyen
d'une ligne de soudure longitudinale inférieure 4 (opposée à la ligne de pliage supérieure
20a) de longueur L
2, inférieure à la longueur L
1 de la feuille 20, et de deux lignes de soudures latérales 5 qui prolongent ladite
ligne de soudure longitudinale 4 à ses deux extrémités, et qui s'étendent jusqu'à
la ligne de pliage longitudinale supérieure 20a de la feuille 20.
[0017] Les deux faces 20d, 20e de la feuille 20 (figures 1 et 4) qui sont repliées l'une
au dessus de l'autre forment les deux faces latérales principales de l'enveloppe gonflable
2.
[0018] La soudure longitudinale inférieure 4 présente un profil courbe particulier en forme
d'arc dont le sommet 4a est orienté vers la ligne de pliage supérieure 20a. En référence
à la figure 4, la distance H
2 entre ce sommet 4a de la soudure 4 et la ligne de pliage supérieure 20a qui correspond
au bord longitudinal supérieur de l'enveloppe 2 à l'état dégonflé, est inférieure
à la hauteur H
1 des soudures latérales 5. La dimension H
2 correspond à la hauteur au centre de l'enveloppe 2 à l'état dégonflé, et la dimension
H
1 correspond à la hauteur aux extrémités de l'enveloppe 2 à l'état dégonflé.
[0019] L'enveloppe 2 contient également une feuille interne 6 en matériau thermosoudable,
et par exemple en polyuréthane, qui a été positionnée entre les deux faces 20d, 20e
de feuille 20 repliées l'une au dessus de l'autre, avant thermosoudure des deux faces
20d, 20e.
[0020] Chaque face principale 20d, 20e de l'enveloppe 2 est fixée à la feuille interne 6,
au moyen de thermosoudures oblongues verticales 7A et 7B, d'axe longitudinal principal
7a, de longueur L
3 et de largeur I
3 (L
3. >I
3). L'axe longitudinal principal 7a des soudures 7A, 7B est orienté sensiblement perpendiculairement
à l'axe longitudinal principal 2a de l'enveloppe 2, et les soudures 7A, 7B sont espacées
suivant la longueur de l'enveloppe 2. Chaque soudure 7A, 7B comporte un bord périphérique
7b formant un contour oblong fermé.
[0021] De préférence, pour une meilleure solidité, au niveau d'une soudure 7A ou 7B, la
face 20d ou 20e de la feuille 20 est soudée sur toute la surface située à l'intérieur
du bord périphérique 7b. Dans une autre variante, la face 20d ou 20e de la feuille
20 peut être soudée uniquement selon une ligne de soudure de faible largeur correspondant
audit contour périphérique oblong 7b.
[0022] En référence aux figures 1, 3 et 4, les thermosoudures oblongues 7A correspondent
aux soudures de la face 20d de l'enveloppe 2 avec la feuille interne 6, et les thermosoudures
oblongues 7B (en pointillés sur les figures 1 et 4) correspondent aux soudures de
l'autre face 20e de l'enveloppe 2 avec la feuille interne 6. Ces soudures 7A et 7B
sont alternées suivant la longueur (direction Y) de l'enveloppe 2.
[0023] Les lignes de soudures 4 et 5 et les soudures oblongues 7A, 7B sont par exemple réalisées
par soudure haute fréquence.
[0024] Dans la variante de la figure 4, les soudures 7A et 7B sont toutes identiques. Cette
caractéristique n'est toutefois pas indispensable.
[0025] Dans la variante de la figure 4, les soudures 7A (respectivement 7B) d'une face 20d
(respectivement 20e) sont sensiblement équidistantes suivant l'axe longitudinal 2a
de la cellule. Cette caractéristique n'est toutefois pas indispensable.
[0026] L'invention n'est pas limitée au nombre particulier de soudures 7A, 7B de la figure
4, la cellule de l'invention pouvant comporter plus de soudures 7A, 7B ou moins de
soudures 7A, 7B que la variante de la figure 4, Le nombre de soudures 7A, 7B et leur
espacement dépend notamment de la longueur de l'enveloppe gonflable.
[0027] Dans l'une 20d des faces principales de l'enveloppe 2 est ménagée une ouverture 3
pour un passage d'air. La cellule 1 comporte un embout de gonflage 8, par exemple
en plastique, qui peut intégrer une valve, et qui permet un gonflage et dégonflage
rapides de l'enveloppe 2. Cet embout 8 est fixé, par exemple par collage, sur l'enveloppe
2 au niveau de l'ouverture 3. Cet embout 8 est destiné à être raccordé à un compresseur
(non représenté) par exemple au moyen d'une tubulure flexible pour permettre le gonflage
et dégonflage de l'enveloppe 2 de la cellule 1.
[0028] Lorsque la cellule est gonflée, la face supérieure de la cellule gonflée qui s'étend
de part et d'autre de la ligne de pliage 20a forme une surface porteuse supérieure
SP (figures 1 et 2) au contact de laquelle vient le corps de la personne alitée.
[0029] Dans la variante particulière des figures 1 à 4, cette surface porteuse SP est exempte
de soudure, et est ainsi avantageusement lisse.
[0030] Pour réaliser un matelas M anti-escarres et antichute conforme à l'invention, on
juxtapose une pluralité de cellules 1 les une contre les autres selon l'axe longitudinal
X, chaque cellule 1 étant positionnée perpendiculairement (axe Y) à cet axe longitudinal
X, et la face principale 20d d'une cellule étant en contact avec la face principale
20e d'une cellule voisine.
[0031] Egalement, sur l'enveloppe 2 de la cellule sont de préférence fixés des moyens 9,
par exemple des boutons pression, permettant le cas échéant d'assembler rapidement
entre-elles deux cellules 1 adjacentes, lors de la constitution du matelas. Les cellules
1 sont posées sur un support plan tel qu'un sommier, sans être fixées à ce support
plan.
[0032] De manière connue en soi, lorsque le matelas M est utilisé, toutes les cellules 1
ne sont pas gonflées simultanément, mais sont gonflées et dégonflées individuellement
selon un cycle programmé, en sorte de modifier cycliquement les points de compression
sur le corps de la personne allongée sur le matelas, ce qui permet de réduire les
risques de formation d'escarres.
[0033] Lorsqu'une cellule est gonflée, chaque partie 20f de la face principale 20d (respectivement
20e) de l'enveloppe 2 située entre deux soudures voisines 7A(respectivement 7B) forme
avantageusement, grâce à la mise en oeuvre de soudures oblongues verticales 7A(respectivement
7B), un coussinet dont la face externe est uniquement convexe sur toute la hauteur
de l'enveloppe 2, et ne comporte pas de portion concave, à la différence de ce qui
peut être obtenu par exemple avec une cellule de la figure 1 de la demande de
FR 2 883 728 ou des cellules des figures 2 et 3 du brevet américain
US-A- 5 109 560. On évite ainsi les risques de glissement vertical et de mauvais positionnement en
hauteur d'une cellule 1 par rapport à une cellule voisine lors des cycles répétés
de gonflage/dégonflage des cellules du matelas.
[0034] De préférence, mais non nécessairement, les soudures oblongues 7A, 7B sont sensiblement
centrées entre la ligne de soudure longitudinale inférieure 4 et le bord longitudinal
supérieur de l'enveloppe 2 à l'état dégonflé, c'est-à-dire dans la variante de la
figure 4, la ligne de pliage supérieure 20a.
[0035] La longueur L
3 de chaque soudure 7A, 7B est choisie de manière notamment à obtenir la formation
des coussinets précités 20f à surface uniquement convexe. De préférence, mas non nécessairement,
la longueur L
3 de chaque soudure 7A, 7B est au moins égale à 30% de la hauteur maximale H
1 de l'enveloppe 2 à l'état dégonflé (figure 4) et/ou de préférence au moins égale
à 50% de la hauteur H
4 de la feuille interne 6 à fonction de limiteur de débattement.
[0036] Dans la variante des figures 1 à 4, la feuille interne 6 a pour fonction de limiter
l'expansion de l'enveloppe 2 dans la direction X qui est perpendiculaire aux deux
faces principales 20d, 20e de l'enveloppe 2, et permet ainsi de limiter la largeur
de l'enveloppe 2 à l'état gonflé. Elle permet également en combinaison avec les soudures
oblongues 7A, 7B d'obtenir une cellule 1 qui est mécaniquement robuste, et dont les
soudures 7A, 7B ne sont pas altérées après un usage intensif.
[0037] Dans une autre variante de réalisation, la cellule pourrait être exempte de feuille
interne 6 et les faces principales 20d, 20e pourraient être soudées directement entre
elles au moyen de soudures oblongues verticales 7A, 7B de manière comparable à la
cellule de la figure 7 décrite ci-après dont les deux faces principales 20d, 20e sont
soudées entre elles au moyen de soudures oblongues 7 horizontales.
[0038] Dans la variante des figures 1 à 4, grâce à la mise en oeuvre d'une soudure longitudinale
inférieure 4 en forme d'arc avec une hauteur H
2 inférieure à la hauteur H
1, lorsque l'enveloppe 2 est gonflée, la surface porteuse supérieure SP est avantageusement
automatiquement déformée en sorte de présenter un profil courbe antichute formant
une cuvette orientée selon l'axe longitudinal 2a de la cellule avec des extrémités
20g relevées (figure 1). Ce profil en forme de cuvette avec extrémités 20g relevées
permet avantageusement de faire obstacle au glissement dans la direction Y d'une personne
allongée sur un matelas M comportant des cellules juxtaposés suivant la direction
X, et ainsi de stabiliser latéralement cette personne en position centrale sur le
matelas M. On réduit ainsi très sensiblement les risques de chute accidentelle.
[0039] Plus la différence de hauteur ΔH entre les hauteurs H
1 et H
2 est importante (ΔH = H
1-H
2) et plus la déformation de la surface porteuse SP en forme de cuvette est importante.
Pour obtenir un effet antichute efficace, la différence de hauteur ΔH entre les hauteurs
H
1 et H
2 est de préférence, mais non nécessairement au moins égale à 3cm, et plus particulièrement
encore au moins égale à 5cm.
[0040] La soudure longitudinale 4 pourrait avoir un autre profil courbe permettant d'obtenir
le profil antichute en forme de cuvette pour la surface porteuse SP, lorsque l'enveloppe
2 est gonflée. En particulier, la soudure longitudinale 4 pourrait avoir un autre
profil courbe permettant d'obtenir une hauteur H
2 au centre de l'enveloppe inférieure à la hauteur H
1 aux extrémités de l'enveloppe 2.
[0041] Dans la variante particulière de la figure 4, le sommet 4a de la soudure longitudinale
inférieure 4 est sensiblement centré par rapport à l'enveloppe 2 suivant l'axe longitudinal
2a de l'enveloppe. Cette caractéristique, bien que préférentielle, n'est toutefois
pas indispensable.
[0042] Dans la variante de la figure 4, la plus petite distance e
1 entre chaque soudure d'extrémité 7A et la soudure latérale voisine 5 de l'enveloppe,
mesurée suivant l'axe longitudinal 2a de l'enveloppe, est supérieure ou égale, et
de préférence supérieure, à la plus petite distance e
2 entre ladite soudure 7A et la ligne de pliage supérieure 20a de l'enveloppe 2. Il
en résulte avantageusement une accentuation du relevage des extrémités 20g de la surface
porteuse SP en forme de cuvette, lorsque l'enveloppe 2 est gonflée. Sur la figure
4, la distance e1 est sensiblement égale à la distance e2. Si on souhaite accentuer
de manière plus importante le relevage des extrémités 20g de la surface porteuse SP,
on mettra de préférence en oeuvre une distance e1 supérieure à la distance e2, tel
que cela est mis en oeuvre par exemple pour la variante de la figure 16 décrite ci-après.
[0043] Cette caractéristique dimensionnelle (e1≥ e2) est toutefois optionnelle pour obtenir
le profil antichute, lorsqu'une ligne de soudure inférieure 4 présentant le profil
courbe de la figure 4 est mise en oeuvre. A titre d'exemple, on a représenté sur la
figure 5, une autre variante de réalisation, dans laquelle la distance e1 est inférieure
à la distance e2, et qui permet néanmoins d'obtenir un profil antichute en forme de
cuvette pour la surface porteuse SP de la cellule, grâce à la mise en oeuvre de la
soudure inférieure longitudinale courbe 4.
[0044] Le tableau ci-après fournit, à titre d'exemple de réalisation des valeurs particulières
(en mm) pour les dimensions principales de la cellule reportées sur les figures 4
et 5. Ces valeurs particulières ne sont pas limitatives de l'invention. Pour ces dimensions
particulières, la feuille interne 6 utilisée est par exemple une feuille rectangulaire
de longueur L
4 valant 950mm, de largeur H
4 valant 180mm et d'épaisseur valant 0,2 mm.
FIG. |
L1 |
L2 |
H1 |
H2 |
L3 |
I3 |
e1 |
e2 |
4 |
990 |
910 |
300 |
250 |
102 |
20 |
90 |
90 |
5 |
990 |
910 |
300 |
250 |
102 |
20 |
70 |
90 |
[0045] On a représenté sur la figure 6 une autre variante de réalisation, qui permet d'obtenir
une surface porteuse ayant un profil antichute en forme de cuvette. En particulier,
dans cette variante de la figure 6, on retrouve la mise en oeuvre d'une soudure longitudinale
inférieure 4 ayant un profil courbe qui permet d'obtenir une surface porteuse SP avec
un profil antichute en forme cuvette, lorsque l'enveloppe 2 est gonflée.
[0046] Plus particulièrement, la variante de la figure 6 diffère de la variante de la figure
4 principalement par la mise en oeuvre de paires de soudures 7'A (respectivement 7'B)
circulaires en remplacement des soudures oblongues 7A (respectivement 7B). A la différence
de la variante de figure 4, cette variante ne permet pas toutefois d'obtenir les coussinets
20f précités à surface uniquement convexe.
[0047] On a représenté sur les figures 7 et 8, une cellule individuelle gonflable 1' de
matelas anti-escarres, conforme à une autre variante de réalisation de l'invention.
Sur la figure 7, la cellule 1 est gonflée. Sur la figure 8, la cellule l'est représentée
à plat à l'état dégonflé.
[0048] De manière identique à la cellule 1 de la figure1, cette cellule 1' comporte une
enveloppe 2 gonflable, de forme allongée et d'axe principal longitudinal 2a. Cette
enveloppe 2 est constituée par une feuille 20 de forme sensiblement rectangulaire
en matériau thermosoudable, et par exemple en polyuréthane. Cette feuille 20 est repliée
en deux sur elle-même dans le sens de sa longueur suivant une ligne de pliage supérieure
longitudinale 20a. Par soucis de simplification, les éléments communs entre cette
cellule 1' de la figure 6 et la cellule 1 de la figure 1 sont repérés par les mêmes
références.
[0049] La feuille 20 repliée est thermosoudée sur trois cotés de sa périphérie au moyen
d'une ligne de soudure longitudinale inférieure 4' de longueur L
2, inférieure à la longueur L
1 de la feuille 20, et de deux lignes de soudures latérales 5 qui prolongent ladite
ligne de soudure longitudinale 4' à ses deux extrémités, et qui s'étendent jusqu'à
la ligne de pliage longitudinale supérieure 20a de la feuille 20.
[0050] A la différence de la cellule 1 des figures 1 et 3, la ligne de soudage inférieure
4' n'est pas courbe mais est sensiblement rectiligne.
[0051] A la différence de la cellule 1 des figures 1 et 3, la cellule 1' ne comporte pas
de feuille interne 6 à fonction de limiteur de débattement, et les deux faces latérales
principales 20d, 20e de l'enveloppe gonflable 2 sont thermosoudées directement l'une
avec l'autre au moyen d'une ligne de soudures oblongues 7, d'axe longitudinal 7a,
de longueur L
3 et de largeur I
3 (L
3. >I
3). Chaque soudure 7 comporte un bord périphérique 7b formant un contour oblong fermé.
[0052] De préférence, pour une meilleure solidité, au niveau d'une soudure 7, les deux faces
20d, 20e de la feuille 20 sont soudées sur toute la surface située à l'intérieur du
bord périphérique 7b. Dans une autre variante, les deux faces 20d, 20e de la feuille
20 peuvent être soudées uniquement selon une ligne de soudure de faible largeur correspondant
audit contour périphérique oblong 7b.
[0053] Les soudures 7 sont orientées de telle sorte que leur axe principal longitudinal
7a est sensiblement parallèle à l'axe principal longitudinal 2a de l'enveloppe 2.
Les soudures 7 sont en outre positionnées les unes par rapport aux autres, en étant
espacées et alignées suivant l'axe longitudinal principal 2a de l'enveloppe 2.
[0054] Les soudures 7 permettent de délimiter dans l'enveloppe 2 deux chambres superposées,
à savoir une chambre inférieure 2b et une chambre supérieure 2c (figure 10), qui s'étendent
sur toute la longueur L
2 de l'enveloppe 2, et qui communiquent entre elles grâce aux espaces E (figure 7 et
figure 11) entre les soudures 7.
[0055] Lors du gonflage de l'enveloppe 2, l'air qui est insufflé dans la chambre inférieure
2b, via l'embout de gonflage 8, se propage dans ladite chambre 2b et, grâce aux espaces
E (figures 7 et 11) entre les soudures 7, cet air pénètre également facilement dans
la chambre supérieure 2c de l'enveloppe 2 en étant avantageusement distribué sur toute
la longueur de l'enveloppe 2. Une fois l'enveloppe 2 gonflée avec de air, ladite enveloppe
2 forme deux coussins d'air superposés C1, C2 (figure 11) correspondant respectivement
aux deux chambres 2b et 2c délimitées par la ligne de soudures 7.
[0056] A l'inverse, lors du dégonflage de l'enveloppe 2, l'air contenu dans la chambre supérieure
2c peut être évacué rapidement via l'embout 8 en passant par la chambre inférieure
2b, ce qui permet un dégonflage rapide des deux coussins C1 et C2.
[0057] Dans la variante de réalisation des figures 7 et 8, les soudures 7 sont identiques
et les distances d entre deux soudures 7 voisines, mesurées suivant l'axe longitudinal
2a de l'enveloppe, sont identiques. Dans une autre variante, les soudures 7 peuvent
avoir une forme oblongue différente, et peuvent en outre ne pas être identiques ;
l'espacement d entre soudures 7 n'est pas nécessairement constant. Dans la variante
de réalisation des figures 7 et 8, il est mis en oeuvre quatre soudures 7 alignées
et espacées. Ce nombre particulier de soudure 7 n'est pas limitatif de l'invention.
[0058] Dans la variante de réalisation des figures 7 et 8, la ligne de soudures 7 est réalisée
sensiblement à mi-hauteur H de l'enveloppe 2, de telle sorte que les coussins C1 C2
ont avantageusement sensiblement le même volume. Dans une autre variante de l'invention,
la position en hauteur de la ligne de soudure 7 pourrait néanmoins être différente,
et de ce fait les volumes des deux coussins C1 et C2 pourraient être différents.
[0059] On comprend que la distance d entre deux soudures 7 voisines influe sur la capacité
de l'air à passer plus ou moins facilement d'une chambre 2b à l'autre 2c, et de ce
fait influe sur la facilité et la rapidité de gonflage des coussins C1 et C2. Plus
cette distance d entre deux soudures 7 est importante et plus le gonflage et dégonflage
des deux coussins C1, C2 est facilité. A l'inverse, la longueur des soudures 7 doit
être suffisamment importante pour obtenir une résistance mécanique des soudures 7
qui est suffisante et fiable dans le temps. Il convient donc de sélectionner la longueur
L
3 des soudures 7 et la distance d entre soudures 7, en tenant compte de ces deux contraintes
contradictoires. Dans la variante de réalisation des figures 1 et 2, cette distance
d entre deux soudures 7 voisines est légèrement supérieure à la longueur L
3 d'une soudure 7. Dans une autre variante, cette distance d entre deux soudures 7
voisines pourrait être égale ou inférieure à la longueur L
3 d'une soudure 7. De préférence, mais non nécessairement, la longueur totale des soudures
7 (somme des longueurs L
3) est au moins égale à 40% de la longueur totale L
2 des chambres de gonflage 2b, 2c.
[0060] Pour des raisons de stabilité verticale de la cellule lors des opérations de gonflage/dégonflage,
il est préférable que l'enveloppe 2 de la cellule 1 comporte uniquement deux chambres
2b, 2c superposées correspondant aux coussins C1 et C2 superposés. Cependant, dans
le cadre de l'invention, on peut également envisager de réaliser une cellule comportant
au moins deux lignes de soudures oblongues 7, qui sont espacées suivant la hauteur
H de la cellule, en sorte de délimiter au moins trois chambres de gonflage superposées
(soit trois coussins d'air superposés), chaque chambre communiquant avec la chambre
voisine par l'intermédiaire des espaces entre soudures.
[0061] En référence à la figure 13, on a représenté de manière schématique un matelas M
anti-escarres de l'invention réalisé au moyen d'une pluralité de cellules 1' qui sont
juxtaposées les une contre les autres selon l'axe longitudinal X du matelas, chaque
cellule 1' étant positionnée perpendiculairement à cet axe longitudinal X (axe longitudinal
2a de chaque cellule 1' perpendiculaire l'axe X).
[0062] De manière connue en soi, lorsque le matelas M est utilisé, toutes les cellules 1'
ne sont pas gonflées simultanément, mais sont gonflées et dégonflées individuellement
selon un cycle programmé, en sorte de modifier cycliquement et de manière dynamique
les points de compression sur le corps de la personne allongée sur le matelas, ce
qui permet de réduire les risques de formation d'escarres, et permet de faire ressentir
à la personne alitée un effet dynamique de soulagement. Dans cet exemple particulier
de la figure 13, mais de manière non limitative de l'invention, à chaque cycle une
cellule 1 sur deux est gonflée et une cellule 1 sur deux est dégonflée. Ce mode dynamique
particulier correspond à une utilisation du matelas en soins préventifs anti-escarres
avec 50% de portance. Il est également possible dans un autre mode dynamique de diviser
le matelas en plusieurs groupes de n cellules (n≥3), et au cours des cycles successifs
de dégonfler dans chaque groupe de cellules successivement une cellule sur les n cellules,
les autres cellules du groupe étant gonflées. Ce mode dynamique correspond à une utilisation
du matelas en soins curatifs. Dans ce mode dynamique particulier, la mise en oeuvre
de cellules conformes à l'invention permet une meilleure vascularisation des tissus
cutanés de la personne alitée.
[0063] La ligne de soudures 7 de chaque cellule 1' permet avantageusement de limiter l'expansion
latérale de la cellule 1, c'est-à-dire suivant la direction longitudinale X du matelas,
et d'obtenir avantageusement une cellule 1, qui une fois gonflée, présente une surface
supérieure porteuse SP de largeur maximale L
max (figures 10, 11) faible et présente une hauteur H' à l'état gonflé qui est supérieure
à ladite largeur maximale L
max. Avantageusement la surface supérieure porteuse SP est exempte de ligne de soudure.
[0064] En mettant en oeuvre des cellules 1' dont la largeur maximale L
max de la surface porteuse SP de la cellule à l'état gonflé est faible, on peut avantageusement,
pour une même longueur de matelas M, mettre en oeuvre un nombre plus important de
cellules juxtaposées, comparativement par exemple à des cellules gonflables C (figure
14) nécessitant le même volume d'air de gonflage et formant à l'état gonflé des boudins
cylindrique. A chaque cycle, on réduit ainsi avantageusement la largeur
e des espaces entre deux cellules gonflées voisines 1, et on augmente la surface totale
de contact entre la personne alitée et les surfaces porteuses SP des cellules gonflées.
On obtient ainsi une meilleure répartition du poids de la personne alitée sur toute
la longueur du matelas M de cellules 1', et on évite des compressions localisées trop
fortes sur la personne alitée. Ainsi, à la différence de la solution de l'art antérieur
de la figure 14, on supprime avantageusement les risques d' «effet garrot » au niveau
des zones d'appui du corps sur les cellules 1. En outre, grâce à la mise en oeuvre
d'au moins deux coussins d'air superposés C1, C2 sur chaque cellule, on augmente la
hauteur H' de la cellule 1 à l'état gonflé, et on améliore significativement le confort
de la personne alitée et le traitement des escarres.
[0065] Il convient de noter que la largeur maximale L
max d'une cellule 1' à l'état gonflé doit, de préférence, ne pas être non plus trop faible.
En effet, si cette largeur L
max est trop faible, la surface totale de contact à chaque cycle entre la personne alitée
et les surfaces porteuses SP des cellules gonflées peut devenir trop importante, et
supprimer l'effet dynamique de soulagement de la personne alitée. En pratique il est
préférable que cette surface totale de contact soit comprise entre 50% et 75%.
[0066] A titre indicatif, et non limitatif de l'invention, la cellule 1' de l'invention
est de préférence conçue pour présenter une largeur maximale L
max à l'état gonflé comprise entre 6 cm et 9 cm. Plus particulièrement, dans une variante
préférentielle de réalisation, la cellule 1' a été conçue pour présenter une largeur
maximale L
max optimale de l'ordre de 7cm à 8 cm.
[0067] En référence à la figure 7, selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention,
les deux faces latérales principales 20d, 20e de l'enveloppe 2 sont soudées l'une
avec l'autre de telle sorte qu'une fois gonflée, l'enveloppe 2 comporte une surface
supérieure porteuse SP présentant un profil antichute en forme de cuvette avec des
extrémités 20g relevées. Ces extrémités relevées 20g permettent avantageusement de
faire obstacle au glissement latéral (figure 7/ axe Y) d'une personne allongée sur
le matelas M, et de stabiliser latéralement cette personne en position centrale sur
le matelas M. On réduit ainsi très sensiblement les risques de chute accidentelle.
[0068] Dans la variante particulière de réalisation des figures 7 et 8, à l'état dégonflé,
la surface supérieure porteuse SP de l'enveloppe 2 est sensiblement rectiligne (figure
7). Les deux faces latérales principales 20d, 20e de l'enveloppe 2 sont soudées l'une
avec l'autre de telle sorte que le gonflage de l'enveloppe 2 provoque une déformation
de la surface porteuse SP de l'enveloppe 2 sous la forme d'une cuvette avec des extrémités
20g relevées (figure 7). Pour obtenir cette déformation de l'enveloppe 2, il convient
de positionner judicieusement les deux soudures 7 d'extrémité les plus proches des
soudures latérales 5, de telle sorte que lors du gonflage de l'enveloppe 2, ces soudures
d'extrémité 7 exercent par rapport aux lignes de soudures latérales 5 une traction
permettant le relevage des extrémités supérieures 20g, tel que cela est illustré sur
la figure 7. Dans cette variante, ceci est obtenu notamment en prévoyant entre chaque
soudure 7 d'extrémité et la ligne de soudure latérale 5 voisine, une distance e
1 mesurée suivant l'axe longitudinal 2a de l'enveloppe qui est égale ou légèrement
supérieure à la distance e
2 (mesurée perpendiculairement à l'axe longitudinal 2a) entre ladite soudure 7 et la
ligne de pliage supérieure 20a de la feuille 20 constituant l'enveloppe 2.
Exemple précis de dimensionnement de la cellule 1'
[0069] A titre d'exemple non limitatif de l'invention, dans un exemple précis de réalisation,
la cellule 1' présentait les dimensions principales suivantes : L
1= 100cm; L
2= 90cm ; L
3= 10cm ; I
3= 1,8cm; d=11 cm ; H= 26cm ; H'= 18cm ; H"= 23cm ; L
max = 8cm ; L
min= 7cm; e
1= 11,5 cm ; e
2= 11cm.
[0070] On a représenté sur la figure 15 une autre variante de réalisation d'une cellule
1' de l'invention comportant une seule soudure oblongue 7.
[0071] On a représenté sur la figure 16 une autre variante de réalisation d'une cellule
1" de l'invention, qui de manière comparable à la variante de la figure 7 comporte
une ligne soudures oblongues 7, de forme ovale, dont l'axe longitudinal 7a est sensiblement
parallèle à l'axe longitudinal 2a de la cellule, et qui se différencie de la variante
des figures 7 et 8 principalement par la mise en oeuvre d'une ligne de soudure longitudinale
inférieure 4 qui présente un profil courbe similaire à celui de la variante de la
figure 1, de manière à obtenir le profil antichute en forme de cuvette pour la surface
porteuse SP. Dans cette variante, la distance e1 est également très largement supérieure
à la distance e2 de manière à accentuer l'effet de relevage des extrémités 20g de
l'enveloppe 2 lors de son gonflage, et améliorer l'effet antichute.
[0072] On a représenté sur la figure 17, une autre variante de réalisation d'une cellule
1"' de l'invention, qui se différencie de la cellule de la figure 16 uniquement par
la mise en oeuvre de deux feuilles distinctes 20d, 20e, au lieu d'une seule feuille
20 repliée en deux. Ces deux feuilles distinctes 20d, 20e sont soudées entre elles
sur toute leur périphérie au moyen de quatre lignes de soudures : les trois lignes
de soudure 4,5 précédemment décrites, et une ligne de soudure longitudinale supérieure
additionnelle 11, qui remplace la ligne de pliage 20a. Lorsque l'enveloppe 2 de cette
cellule de la figure 17 est gonflée, la surface porteuse SP s'étend de part et d'autre
de cette ligne de soudure supérieure 11.
[0073] De manière similaire à cette variante de la figure 17, les cellules des figures 1,
5, 6, 7, et 15 précédemment décrites pourraient également être modifiées de manière
à remplacer la feuille 20 repliée en deux (avec ligne de pliage supérieure 20a) par
deux feuilles distinctes 20d, 20e soudées selon un contour fermé par une ligne de
soudure longitudinale inférieure 4 (ou 4') prolongée à ses deux extrémités par deux
soudures latérales 5, elles-mêmes reliées entre elles par une ligne de soudure longitudinale
supérieure 11.
[0074] On représenté sur la figure 18 une autre variante de réalisation d'une cellule de
l'invention comportant une enveloppe gonflable 2 présentant à l'état gonflé deux faces
latérales principales 20d, 20e, une surface porteuse supérieure SP, une face de fond
inférieure F et deux faces d'extrémité F'. Cette cellule comporte en outre une feuille
interne 6' de forme sensiblement rectangulaire, qui permet de limiter l'expansion
de la cellule en épaisseur (direction X). La face principale 20d de la cellule est
soudée à l'un des bords longitudinaux de la feuille interne 6' au moyen d'une soudure
longitudinale oblongue 7. L'autre face principale 20e de la cellule est soudée à l'autre
bord longitudinal de la feuille interne 6' au moyen d'une soudure longitudinale oblongue
7.
[0075] Dans cette variante, l'enveloppe de la cellule comporte également des soudures extérieures
de renfort S (en trait plus épais) qui, au niveau des deux faces d'extrémité F' de
la cellule, ont un profil en forme de | et qui permettent une mise en forme de la
cellule. Lorsque l'enveloppe de la cellule est gonflée, la feuille interne 6' est
sensiblement horizontale, c'est à-dire orientée sensiblement perpendiculairement aux
deux faces latérales principales 20d, 20e, et l'enveloppe forme deux coussins superposés
C1, C2.
[0076] Les soudures longitudinales oblongues 7 ne s'étendent pas jusqu'aux deux faces d'extrémité
F' et présentent chacune une longueur L
3 suffisamment faible pour qu'à l'état gonflé de l'enveloppe, la surface porteuse supérieure
SP est déformée en sorte de présenter un profil antichute en forme de cuvette avec
des extrémités 20g relevées (volume au centre de l'enveloppe plus faible que le volume
de l'enveloppe à ses extrémités). Plus particulièrement pour obtenir ce profil antichute,
la distance e1 qui sépare chaque extrémité d'une soudure longitudinale 7 de la face
d'extrémité F' voisine et qui est mesurée suivant l'axe longitudinal 2a de l'enveloppe,
est supérieure ou égale à la distance e
2 qui sépare ladite extrémité de la soudure 7 et la surface porteuse SP, et qui est
mesurée suivant la direction (Z) perpendiculaire à l'axe longitudinal 2a.
[0077] La cellule des figures 18 et 19 peut également être modifiée en remplaçant une soudure
longitudinale 7 par une ligne de plusieurs soudures longitudinales 7 de plus faible
longueur et espacées suivant la direction longitudinale 2a de la cellule, de manière
comparable à la variante précédemment décrite de la figure 7.
1. Cellule gonflable de matelas anti-escarres, ladite cellule comportant une enveloppe
gonflable (2), de forme allongée, qui comporte deux faces latérales principales opposées
(20d, 20e) et une surface supérieure (SP) qui à l' état gonflé de l'enveloppe forme
une surface porteuse supérieure, ladite enveloppe étant soit (i) constituée d'une
feuille (20) repliée en deux dans le sens de sa longueur, et soudée sur trois côtés
de sa périphérie au moyen d'une ligne de soudure longitudinale inférieure (4, 4')
et de deux lignes de soudure latérales (5), et la surface porteuse (SP) étant exempte
de soudure, soit (ii) constituée de deux feuilles distinctes (20d, 20e) soudées entre
elles sur toute leur périphérie au moyen d'au moins quatre lignes de soudures : une
ligne de soudure longitudinale inférieure (4, 4'), deux lignes deux soudures latérales
(5), et une ligne de soudure longitudinale supérieure (11), ladite cellule comportant
une ou plusieurs soudures additionnelles qui sont espacées suivant la longueur de
l'enveloppe, et qui permettent de lier entres elles les deux faces latérales principales
opposées (20d, 20e) de l'enveloppe, la distance (e1) entre chaque soudure additionnelle d'extrémité et la ligne de soudure latérale voisine
(5) de l'enveloppe, mesurée suivant l'axe longitudinal (2a) de l'enveloppe, étant
supérieure ou égale à la distance (e2) entre ladite soudure (7) additionnelle d'extrémité et (i) la ligne de pliage supérieure
(20a) de la feuille (20) constituant l'enveloppe (2), ou (ii) la ligne de soudure
longitudinale supérieure (11), de telle sorte qu'à l'état gonflé de l'enveloppe, la
surface porteuse (SP) est déformée en sorte de présenter un profil courbe antichute
en forme de cuvette avec des extrémités (20g) relevées.
2. Cellule selon la revendication 1, dans laquelle la surface supérieure porteuse (SP)
de l'enveloppe (2) à l'état dégonflé présente un profil sensiblement rectiligne sur
toute la longueur de l'enveloppe.
3. Cellule selon l'une des revendications 1 ou 2, dans laquelle la ou lesdites soudures
additionnelles sont oblongues.
4. Cellule sont la revendication 3, dans laquelle la ou les soudures additionnelles oblongues
(7) sont orientées de telle sorte que leur l'axe longitudinal principal (7a) est orienté
sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal principal (2a) de l'enveloppe (2),
et délimitent au moins deux chambres de gonflage superposées (2b, 2c) qui communiquent
l'une avec l'autre.
5. Cellule selon la revendication 3 dans laquelle l'axe longitudinal principal (7a) des
soudures additionnelles oblongues (7A, 7B) est orienté sensiblement perpendiculairement
à l'axe longitudinal principal (2a) de l'enveloppe.
6. Cellule selon la revendication 5, dans laquelle la longueur (L3) de chaque soudure oblongue additionnelle (7A, 7B) est au moins égale à 30% de la
hauteur maximale (H1) de l'enveloppe (2) à l'état dégonflé.
7. Cellule selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, comportant une feuille interne
(6 ; 6') qui est positionnée entre les deux faces latérales principales (20d, 20e)
de l'enveloppe, qui est soudée auxdites faces latérales principales (20d, 20e) au
moyen desdites soudures additionnelles, et qui permet de limiter l'expansion de la
cellule.
8. Cellule selon les revendications 5 et 7, dans laquelle la longueur (L3) de chaque soudure oblongue additionnelle (7A, 7B) est au moins égale à 50% de la
hauteur (H4) de la feuille interne (6).
9. Cellule selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, dans laquelle les deux faces
latérales principales opposées (20d, 20e) sont soudées directement entre elles au
moyen desdites soudures additionnelles.
10. Cellule selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, dans laquelle les soudures
additionnelles sont sensiblement centrées sur la hauteur de l'enveloppe (2) de la
cellule.
11. Cellule selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, dans laquelle ladite ligne
de soudure longitudinale inférieure (4) présentant un profil courbe..
12. Cellule selon la revendication 11, dans laquelle ladite ligne de soudure longitudinale
inférieure (4) présente un profil courbe en forme d'arc dont le sommet (4a) est orienté
vers la surface porteuse (SP).
13. Cellule selon la revendication 12, dans laquelle à l'état dégonflé de l'enveloppe
(2), la hauteur H1 entre le sommet (4a) de ladite ligne de soudure longitudinale inférieure (4) et la
surface porteuse (SP) est inférieure à la hauteur H2 aux extrémités de l'enveloppe (2).
14. Cellule selon l'une des revendications 1 à 13, dans laquelle ladite ligne de soudure
longitudinale inférieure (4) présente un profil courbe de telle sorte que la hauteur
au centre H1 de l'enveloppe (2) à l'état dégonflé est inférieure à la hauteur H2 aux extrémités de l'enveloppe à l'état dégonflé.
15. Cellule selon l'une des revendications 11 à 14, dans laquelle la différence de hauteur
ΔH (ΔH= H1-H2) entre les hauteurs H1 et H2 est au moins égale à 3cm, et de préférence au moins égale à 5cm.
16. Matelas anti-escarres (M) caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité de cellules gonflables qui sont visées à l'une quelconque
des revendications 1 à 15, qui sont positionnées transversalement à l'axe longitudinal
(X) du matelas, et qui sont juxtaposées selon cet axe longitudinal (X).
1. An inflatable cell for anti-eschar mattresses, said cell comprising an inflatable
enclosure (2) with an elongate shape, having two opposite main side surfaces (20d,
20e) and an upper surface (SP) which, in the inflated state of the enclosure, forms
an upper support surface, said enclosure being either (i) made up of a sheet (20)
folded in two lengthwise and welded over three sides of its periphery using a lower
longitudinal weld line (4, 4') and two side weld lines (5), and the support surface
(SP) being free of welds, or (ii) made up of two distinct sheets (20d, 20e) welded
to each other over the entire periphery thereof using at least four weld lines: a
lower longitudinal weld line (4, 4'), two side weld lines (5), and an upper longitudinal
weld line (11), said cell including one or more additional welds that are spaced apart
along the length of the enclosure, and which make it possible to connect to two main
opposite side surfaces (20d, 20e) of the enclosure, the distance (e1) between each additional end weld and the adjacent side weld line (5) of the enclosure,
measured along the longitudinal axis (2a) of the enclosure, being greater than or
equal to the distance (e2) between said additional end weld (7) and (i) the upper fold line (20a) of the sheet
(20) making up the enclosure (2), or (ii) the upper longitudinal weld line (11), such
that when the enclosure is inflated, the support surface (SP) is deformed so as to
have a curved fall prevention profile in the form of a basin with raised ends (20g).
2. The cell according to claim 1, wherein the upper support surface (SP) of the enclosure
(2), when deflated, has a substantially rectilinear profile over the entire length
of the enclosure.
3. The cell according to one of claims 1 or 2, wherein the additional weld(s) are oblong.
4. The cell according to claim 3, wherein the oblong additional weld(s) (7) are oriented
such that their main longitudinal axis (7a) is oriented substantially parallel to
the main longitudinal axis (2a) of the enclosure (2), and which delimit at least two
superimposed inflation chambers (2b, 2c) that communicate with one another.
5. The cell according to claim 3, wherein the main longitudinal axis (7a) of the oblong
additional welds (7A, 7B) is oriented substantially perpendicular to the main longitudinal
axis (2a) of the enclosure.
6. The cell according to claim 5, wherein the length (L3) of each additional oblong weld (7A, 7B) is at least equal to 30% of the maximum
height (H1) of the enclosure (2) in the deflated state.
7. The cell according to any one of claims 1 to 6, including an inner sheet (6; 6') that
is positioned between the two main side surfaces (20d, 20e) of the enclosure, which
is welded to said main side surfaces (20d, 20e) using said additional welds, and which
makes it possible to limit the expansion of the cell.
8. The cell according to claims 5 and 7, wherein the length (L3) of each oblong weld (7A, 7B) is at least equal to 50% of the height (H4) of the inner sheet (6).
9. The cell according to any one of claims 1 to 6, the opposite main side surfaces (20d,
20e) are directly welded to one another using said additional welds.
10. the cell according to any one of claims 1 to 9, wherein the additional welds are substantially
centered on the height of the enclosure (2) of the cell.
11. The cell according to any one of claims 1 to 10, wherein said lower longitudinal weld
line (4) has a curved profile.
12. The cell according to claim 11, wherein said lower longitudinal weld line (4) has
an arc-shaped curved profile whereof the apex (4a) is oriented toward the support
surface (SP).
13. The cell according to claim 12, wherein when the enclosure (2) is deflated, the height
H1 between the apex (4a) of said lower longitudinal weld line (4) and the support surface
(SP) is lower than the height H2 at the ends of the enclosure (2).
14. The cell according to one of claims 1 to 13, wherein said lower longitudinal weld
line (4) has a curved profile such that the height at the center H1 of the enclosure (2) when the latter is deflated is smaller than the height H2 at the ends of the enclosure when it is deflated.
15. The cell according to one of claims 11 to 14, wherein the height difference ΔH (ΔH
= H1-H2) between the heights H1 and H2 is at least equal to 3 cm, and preferably at least equal to 5 cm.
16. An anti-eschar mattress (M), characterized in that it comprises a plurality of inflatable cells that are set out in any one of claims
1 to 15, which are positioned transversely to the longitudinal axis (X) of the mattress,
and which are juxtaposed along said longitudinal axis (X).
1. Aufblasbare Zelle für eine Matratze zur Prävention von Wundliegen, wobei die Zelle
eine aufblasbare Hülle (2) mit langgestreckter Form hat, die zwei entgegengesetzte
Hauptseitenflächen (20d, 20e) und eine obere Fläche (SP) aufweist, die im aufgeblasenen
Zustand der Hülle eine obere Tragfläche bildet, wobei die Hülle entweder (i) aus einer
Folie (20) besteht, die ihrer Länge nach in zwei Teile gelegt ist und an drei Seiten
ihres Umfangs mittels einer longitudinalen, unteren Schweißnaht (4, 4') und mittels
zweier seitlicher Schweißnähte (5) verschweißt ist, wobei die Tragfläche (SP) keine
Verschweißung aufweist, oder (ii) aus zwei verschiedenen Folien (20d, 20e) besteht,
die über ihren gesamten Umfang mittels zumindest vier Schweißnähten miteinander verschweißt
sind, nämlich mit einer longitudinalen, unteren Schweißnaht (4, 4`), zwei seitlichen
Schweißnähten (5) und einer longitudinalen, oberen Schweißnaht (11), wobei die Zelle
eine oder mehrere zusätzliche Schweißstellen aufweist, die der Länge der Hülle nach
beabstandet sind und gestatten, die beiden entgegengesetzten Hauptseitenflächen (20d,
20e) der Hülle miteinander zu verbinden, wobei der Abstand (e1) zwischen jeder zusätzlichen Endschweißstelle und der benachbarten, seitlichen Schweißnaht
(5) der Hülle entlang der Längsachse (2a) der Hülle gemessen größer oder gleich dem
Abstand (e2) zwischen der zusätzlichen Endschweißstelle (7) und (i) der oberen Faltlinie (20a)
der die Hülle (2) bildenden Folie (20) oder (ii) der longitudinalen, oberen Schweißnaht
(11) ist, so dass im aufgeblasenen Zustand der Hülle die Tragfläche (SP) so verformt
wird, dass sie ein gekrümmtes Profil in Form einer Wanne mit angehobenen Enden (20g)
zum Schutz vor Herausfallen ausweist.
2. Zelle nach Anspruch 1, wobei die obere Tragfläche (SP) der Hülle (2) im abgelassenen
Zustand ein im Wesentlichen geradliniges Profil über die gesamte Länge der Hülle aufweist.
3. Zelle nach einem der Ansprüche 1 oder 2, wobei die zusätzliche Schweißstelle bzw.
Schweißstellen länglich ist/sind.
4. Zelle nach Anspruch 3, wobei die zusätzliche(n), längliche(n) Schweißstelle(n) (7)
so ausgerichtet ist/sind, dass deren Hauptlängsachse (7a) im Wesentlichen parallel
zur Hauptlängsachse (2a) der Hülle (2) ausgerichtet ist, und zumindest zwei übereinanderliegende
Aufblaskammern (2b, 2c) begrenzen, die miteinander kommunizieren.
5. Zelle nach Anspruch 3, wobei die Hauptlängsachse (7a) der zusätzlichen, länglichen
Schweißstellen (7A, 7B) im Wesentlichen senkrecht zur Hauptlängsachse (2a) der Hülle
ausgerichtet ist.
6. Zelle nach Anspruch 5, wobei die Länge (L3) einer jeden zusätzlichen, länglichen Schweißstelle (7A, 7B) zumindest gleich 30
% der maximalen Höhe (H1) der Hülle (2) im abgelassenen Zustand ist.
7. Zelle nach einem der Ansprüche 1 bis 6, enthaltend eine innere Folie (6; 6'), die
zwischen den beiden Hauptseitenflächen (20d, 20e) der Hülle positioniert ist, mit
den Hauptseitenflächen (20d, 20e) mittels zusätzlicher Schweißstellen verschweißt
ist und gestattet, die Ausdehnung der Zelle zu begrenzen.
8. Zelle nach den Ansprüchen 5 und 7, wobei die Länge (L3) einer jeden zusätzlichen, länglichen Schweißstelle (7A, 7B) zumindest gleich 50
% der Höhe (H4) der inneren Folie (6) ist.
9. Zelle nach einem der Ansprüche 1 bis 6, wobei die beiden entgegengesetzten Hauptseitenflächen
(20d, 20e) über zusätzliche Schweißstellen direkt miteinander verschweißt sind.
10. Zelle nach einem der Ansprüche 1 bis 9, wobei die zusätzlichen Schweißstellen im Wesentlichen
auf die Höhe der Hülle (2) der Zelle zentriert sind.
11. Zelle nach einem der Ansprüche 1 bis 10, wobei die longitudinale, untere Schweißnaht
(4) ein gekrümmtes Profil aufweist.
12. Zelle nach Anspruch 11, wobei die longitudinale, untere Schweißnaht (4) ein bogenförmig
gekrümmtes Profil aufweist, dessen Scheitel (4a) zur Tragfläche (SP) hin ausgerichtet
ist.
13. Zelle nach Anspruch 12, wobei im abgelassenen Zustand der Hülle (2) die Höhe H1 zwischen dem Scheitel (4a) der longitudinalen, unteren Schweißnaht (4) und der Tragfläche
(SP) kleiner als die Höhe H2 an den Enden der Hülle (2) ist.
14. Zelle nach einem der Ansprüche 1 bis 13, wobei die longitudinale, untere Schweißnaht
(4) ein gekrümmtes Profil aufweist, so dass die Höhe H1 im Zentrum der Hülle (2) im abgelassenen Zustand kleiner als die Höhe H2 an den Enden der Hülle im abgelassenen Zustand ist.
15. Zelle nach einem der Ansprüche 11 bis 14, wobei die Höhendifferenz ΔH (ΔH = H1- H2) zwischen den Höhen H1 und H2 zumindest gleich 3 cm, vorzugweise zumindest gleich 5 cm ist.
16. Matratze (M) zur Prävention von Wundliegen, dadurch gekennzeichnet, dass sie eine Mehrzahl von aufblasbaren Zellen aufweist, auf die sich einer der Ansprüche
1 bis 15 bezieht, die quer zur Längsachse (X) der Matratze positioniert sind und entlang
dieser Längsachse (X) nebeneinander liegen.