[0001] L'invention se rapporte au domaine général de la podologie et en particulier au domaine
des semelles. Elle concerne plus particulièrement, mais de manière non exclusive,
les semelles orthopédiques ainsi que la mise en place de semelles orthopédiques dans
une chaussure et au retrait de ces dernières.
[0002] L'utilisation de semelles orthopédiques peut, selon le caractère plus ou moins prononcé
du trouble de la posture et de la marche qu'elles sont censées pallier, être nécessaire
au bien-être de l'utilisateur de façon plus ou moins permanente. Ainsi dans certains
cas, la présence des semelles dans les chaussures est nécessaire seulement lorsque
l'utilisateur doit effectuer des marches ou des stations debout de longue durée. En
revanche, dans certains autres cas, la présence des semelles sous les pieds de l'utilisateur
est une nécessité permanente, y compris lorsque celui-ci est tranquillement installé
à son domicile et chaussé de pantoufles.
[0003] L'utilisation de telles semelles au quotidien n'est pas sans poser certains problèmes.
[0004] En premier lieu on doit considérer que de telles semelles sont généralement coûteuses
à l'achat. Elles ont en outre, parfois, une durée d'usage limitée, dans la mesure
où il est dans certains cas nécessaire, pour des raisons médicales, de remplacer les
semelles en cours d'utilisation par des semelles ayant une empreinte différente, et
ce, bien avant que les semelles en cours d'utilisation soient hors d'usage. Par suite
l'utilisateur ne possède bien souvent qu'une seule paire de semelles et est contraint,
plus ou moins fréquemment au cours de la journée, d'extraire sa paire de semelles
d'une paire de chaussure pour la placer dans une autre. Or, outre le fait que cette
opération puisse devenir fastidieuse à la longue, elle n'est pas sans risque, dans
la mesure où une mauvaise insertion d'une semelle dans une chaussure peut conduire
à abîmer ladite semelle.
[0005] Par ailleurs lorsque, pour une raison quelconque, l'utilisateur est amené à marcher
sur le sol en chaussettes, sur un plancher fragile d'une salle de rééducation par
exemple, il se trouve dans l'impossibilité de reposer sur ses semelles de sorte qu'il
peut se trouver fortement gêné dans ses déplacements ou sa station verticale.
[0006] Un but de l'invention est principalement de proposer une solution qui permettre de
résoudre simultanément les deux problèmes cités précédemment.
[0007] A cet effet l'invention a pour objet une chaussette, notamment pour semelle orthopédique,
réalisée dans un matériau textile, comportant un corps terminé par une pointe, un
talon et une tige par laquelle on enfile la chaussette, dont la partie inférieure,
sur laquelle repose la semelle orthopédique, est réalisée dans un textile renforcé
présentant une résistance à la traction sensiblement supérieure à celle présentée
par les autres parties de la chaussette. La partie inférieure renforcée présente des
prolongements latéraux, réalisés dans le même textile renforcé, qui couvrent partiellement
les côtés de la chaussette. Ces prolongements se prolongent vers l'arrière et se rejoignent
pour former à l'arrière de la chaussette une zone de traction et de reprise d'efforts
qui remonte jusqu'au bord supérieur de la tige. Ladite chaussette présente en outre
une cloison textile intérieure destinée à ménager une poche interne dont les dimensions
sont définies de façon que l'on puisse y loger une semelle orthopédique. Ladite cloison
intérieure est agencée dans la chaussette de façon à ce que le pied de l'utilisateur
repose sur la semelle par l'intermédiaire de celle-ci.
[0008] Selon l'invention, la partie inférieure, qui forme la base de la chaussette, est
pourvue d'une ouverture permettant d'insérer une semelle orthopédique dans la poche
de la chaussette ou bien de l'en extraire. Selon le mode de réalisation considéré
et le caractère plus ou moins flexible de la semelle à insérer, cette ouverture est
pratiquée soit à l'extrémité de la chaussette, côté talon, soit sous le corps au niveau
de la zone de flexion du pied de l'utilisateur.
[0009] Selon une forme de réalisation, la totalité de la chaussette étant réalisée avec
un même fil textile, la partie inférieure renforcée ainsi que ses prolongements sont
réalisés en associant localement audit fil textile un fil de renfort.
[0010] Selon une autre forme de réalisation, la cloison intermédiaire est réalisée séparément
puis montée dans la chaussette en regard de la face inférieure.
[0011] L'invention a également pour objet une chaussette, notamment pour semelle orthopédique,
qui présente les caractéristiques de la chaussette précédente, mais dont la tige comporte
en outre, sur l'arrière, un canal, ménagé dans l'épaisseur du textile, qui s'étend
de la partie supérieur de la tige au talon. Ce canal est configuré pour loger ledit
prolongement, la paroi de la chaussette présentant à l'arrière de la poche côté talon,
une ouverture permettant au prolongement, quand la semelle est installée dans la poche,
de sortir de la poche pour venir se loger dans le canal ménagé dans la tige.
[0012] L'invention a également pour objet une Semelle comportant un lien inséré partiellement
dans la structure de la semelle, ledit lien étant configuré de telle sorte qu'il puisse
être logé dans un canal ménagé à l'arrière de la tige d'une chaussette selon l'invention,
dans l'épaisseur du textile; la longueur du lien étant telle qu'elle permet à l'utilisateur
de s'en saisir même lorsque la semelle est logée à l'intérieur de la chaussure.
[0013] Les caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux appréciés grâce à la
description qui suit, description qui s'appuie sur les figures annexées qui présentent:
- la figure 1, une vue de trois quart d'une chaussette standard,
- la figure 2, une vue arrière de la même chaussette standard,
- la figure 3, une vue de trois quart d'une chaussette selon l'invention dans une forme
de réalisation particulière;
- la figure 4, une vue arrière de la même chaussette selon l'invention;
- la figure 5, une vue de trois quart en coupe de la chaussette selon l'invention;
- la figure 6, une vue partielle du corps d'une chaussette selon l'invention dans une
première variante de réalisation de la poche de logement d'une semelle;
- la figure 7, une vue partielle du corps d'une chaussette selon l'invention dans une
seconde variante de réalisation de la poche de logement d'une semelle;
- la figure 8, une vue de dessous du corps d'une chaussette selon l'invention dans la
variante de réalisation de la figure 7.
- la figure 9, une vue générale de la chaussette selon l'invention dans la version comportant
un canal arrière.
[0014] L'invention décrite ci-après trouve sont application principale dans le domaine des
semelles orthopédiques. Elle peut cependant être utilisée avec tous types de semelles,
des semelles de confort ou des semelles à usage sportif par exemple. L'avantage de
l'invention réside principalement en ce qu'il facilite les opérations de mise en place
de semelles dans une paire de chaussures et de retrait de ces dernières, opération
particulièrement fastidieuse si l'on est un jeune enfant ou bien si l'on souffre d'un
handicap affectant la mobilité des mains ou bien encore si la chaussure dans laquelle
on introduit les semelles est une chaussure montante, par exemple. Il est cependant
à noter que dans le contexte du port de semelles orthopédiques les chaussettes selon
l'invention offre la possibilité à l'utilisateur de marcher avec ses semelles aux
pieds sans nécessairement devoir porter des chaussures.
[0015] Les figures 1 et 2 présentent des vues génériques d'une chaussette textile classique.
Une telle chaussette 10 se présente de manière connue comme un objet ayant la forme
d'un tube coudé, dont le coude présente un renflement 14 correspondant au talon de
la chaussette, dans lequel vient se loger le talon de l'utilisateur. Une chaussette
standard comporte ainsi un corps 11 présentant une extrémité fermée 13, généralement
renforcée, dans laquelle vient se loger la pointe du pied, ainsi qu'une tige 12 par
l'extrémité de laquelle on enfile la chaussette, cette tige étant terminée par un
bord 15 généralement renforcé par lequel on tire sur la chaussette quand on enfile
cette dernière. Elle présente également à la liaison entre le corps 11 et la tige
12 un renflement 14, généralement renforcée, destiné à loger le talon de l'utilisateur.
[0016] Les figures 3 et 4 présentent quant à elles, par comparaison, des vues externes d'une
chaussette textile 20 selon l'invention. Comme une chaussette classique, connue de
l'art antérieur, la chaussette selon l'invention présente la forme générale d'un tube
coudé, avec un corps 11 et une tige 12. Cependant, à la différence d'une chaussette
classique, celle-ci comporte une partie 21 réalisée en textile renforcé. Selon l'invention
cette partie couvre la face inférieure du corps de la chaussette 11 en en couvrant
partiellement les côtés et présente des prolongements latéraux 23 qui se prolongent
vers l'arrière le long de la tige 12 et se rejoignent pour former, à l'arrière de
la tige de la chaussette, une zone de traction et de reprise d'efforts 24 qui se termine
au niveau du bord 15.
[0017] Selon la forme de réalisation considérée, cette partie renforcée peut ou non recouvrir
le talon 14. De même elle peut recouvrir plus ou moins complètement les côtés du corps
11, la pointe 13 et l'arrière de la tige 12 depuis le talon jusqu'au bord. A titre
d'exemple, les figures 2 et 3 présentent une chaussette selon l'invention dont la
partie renforcée 21 épargne le talon 14 ainsi que la partie 22 de la tige située au
dessus du talon.
[0018] Selon l'invention le renfort de la partie 21 et des prolongements latéraux 23 peut
être réalisé par tout moyen connu de l'homme du métier. Il peut, par exemple être
réalisé en associant localement au fil utilisé pour réaliser l'ensemble de la chaussette
un fil de renfort, un fil comportant des fibres de polypropylène, de polyamide et
d'élasthanne par exemple.
[0019] La figure 5 présente une vue en coupe de l'illustration de la figure 3. Elle permet
de montrer l'intérieur de la chaussette selon l'invention. Comme on peut le constater
sur la figure, celle-ci comporte une cloison intermédiaire 31 qui couvre la base de
la chaussette d'avant en arrière. Cette cloison intermédiaire est réalisée de manière
séparée, de préférence avec le même fil textile que celui utilisé pour réaliser le
reste de la chaussette. Elle est montée à l'intérieur du corps de la chaussette de
façon à ménager, à la base de celle-ci, une poche interne destinée à loger une semelle.
Selon l'invention, la cloison intermédiaire 31 est montée sur le corps de la chaussette
au niveau de la partie renforcée 21.
[0020] Grâce à la chaussette selon l'invention, l'utilisation d'une même paire de semelles
avec différentes paires de chaussures se trouve facilitée. En effet, lorsque l'utilisateur
veut utiliser une paire de chaussures donnée avec ses semelles, il lui suffit de mettre
en place chacune des semelles dans la poche d'une chaussette et d'enfiler les chaussettes
ainsi équipées. Chaque semelle est alors avantageusement maintenue en contact, par
la chaussette elle-même, avec la plante d'un des pieds de l'utilisateur.
[0021] Par suite, en enfilant sa chaussure, l'utilisateur met du même coup en place la semelle
dans la chaussure. Inversement lorsqu'il se déchausse, l'utilisateur retire simultanément
son pied et la semelle de la chaussure, la semelle restant alors en contact avec le
pied. L'utilisateur peut alors enfiler une autre paire de chaussures ou marcher en
chaussettes, en prenant toujours appui sur ses semelles. L'opération consistant à
changer de chaussures en déplaçant une paire de semelles, d'une paire de chaussures
à l'autre devient alors sensiblement moins fastidieuse.
[0022] Afin de permettre l'insertion d'une semelle dans la poche prévue à cet effet dans
la chaussette selon l'invention, ladite poche présente une ouverture appropriée. Selon
le mode de réalisation considéré, cette ouverture peut être située en différents endroits.
[0023] Selon un premier mode de réalisation, illustré par la figure 6, la poche 41 formée
à l'intérieur de la chaussette par la cloison 31 présente une ouverture arrière 61
par laquelle on peut glisser la semelle 51. Selon l'invention la taille de l'ouverture
61 est définie de façon à ce qu'il soit possible de glisser la semelle 51 à l'intérieur
de la poche par cette dernière, en jouant toutefois sur l'élasticité du tissu formant
la chaussette. De la sorte, une fois mise en place, la semelle 51 ne peut pas ressortir
spontanément de la poche 41.
[0024] Selon un autre mode de réalisation alternatif, illustré par les figures 7 et 8, la
poche 41 est pourvue d'une ouverture frontale 71 ménagée sous la chaussette au niveau
de la zone de flexion du pied. Comme pour le mode de réalisation précédent, la taille
de l'ouverture 71 est définie de façon à ce qu'il soit possible de glisser la semelle
par cette dernière, en jouant toutefois sur l'élasticité du tissu formant la chaussette.
De la sorte, une fois mise en place, la semelle 51 ne peut pas ressortir spontanément
de la poche 41.
[0025] Il est à noter que, dans cette forme de réalisation, l'insertion de la semelle se
fait en introduisant d'abord la partie arrière de la semelle 51 dans la partie arrière
de la poche, comme indiqué sur la figure 7, puis en introduisant la partie avant de
la semelle dans la partie avant de la poche, en pliant la semelle au niveau de la
zone normalement en regard de la zone de flexion du pied, la semelle étant généralement
plus flexible dans cette zone.
[0026] Il est à noter que, selon l'invention, la partie constituée par les zones renforcée
21 et 23 est plus ou moins étendue selon la résistance du fil textile avec lequel
la chaussette est principalement réalisée. En effet le but recherché par la réalisation
d'une zone de renfort telle que décrite précédemment est que la partie renforcée puisse
assurer une reprise des efforts de traction pouvant être imposés par l'utilisateur
au bord 15 de la chaussette, notamment lorsque celui-ci tire sur la tige pour extraire
son pied de la chaussure, lorsqu'il se déchausse. Par suite tout en couvrant nécessairement,
au minimum, les zones décrites dans le texte qui précède, la zone de renfort 21 ainsi
que les renforts latéraux 23 peuvent, si besoin est, couvrir une surface plus importe
de la chaussette. C'est en particulier le cas si le fil textile utilisé pour réaliser
la chaussette est d'une résistance à la traction relativement faible. La taille de
la surface couverte par la zone de renfort dépend ainsi de la force de traction que
l'on souhaite voir supporter sans dommage par la chaussette, de la nature du fil employé
et de celle du fil de renfort utilisé, l'objectif étant d'assurer le plus grand confort
possible d'utilisation.
[0027] La figure 9 propose une variante de structure de la chaussette selon l'invention.
Cette variante 90 est avantageusement adaptée pour loger une semelle 92 elle-même
équipée d'un lien 93 permettant d'extraire plus facilement la semelle 92 de la chaussure
dans laquelle elle est logée. Le lien 93 en question est par exemple inséré partiellement
dans la structure de la semelle lors de sa fabrication, de sorte qu'il s'étend à l'extérieur
de la semelle, par l'arrière, sur une longueur qui permet à l'utilisateur de s'en
saisir même lorsque la semelle 92 est logée dans la chaussure. Ainsi lorsque l'utilisateur
retire sa chaussure il peut en se saisissant du lien 93 extraire la semelle en même
temps qu'il extrait son pied.
[0028] Dans cette variante de structure, la chaussette selon l'invention 90 comporte un
canal 91 ménagé dans l'épaisseur du textile sur la partie arrière de la tige et, de
préférence, dans la zone de renfort. Comme l'illustre la figure, ce canal 91 permet
avantageusement, lorsque la semelle 92 est logée dans la chaussette, de loger également
le lien 93 de sorte que celui-ci est masqué à la vue. Le lien ainsi logé peut avantageusement
être saisie par l'utilisateur en même temps que le bord 15 de la chaussette au moment
où celui-ci retire ses chaussures. Il contribue alors à limiter encore l'effort de
traction appliqué à la partie non renforcée de la chaussette.
1. Chaussette (20), notamment pour semelle orthopédique, réalisée dans un matériau textile,
comportant un corps (11) terminé par une pointe (13), un talon (14) et une tige (12)
par laquelle on enfile la chaussette, caractérisée en ce que sa partie inférieure (21), sur laquelle repose le pied, est réalisée dans un textile
renforcé de façon à présenter une résistance à la traction sensiblement supérieure
à celle présentée par les autres parties de la chaussette, et présente des prolongements
latéraux (23) dans le même textile renforcé qui couvrent partiellement les côtés de
la chaussette et qui se prolongent vers l'arrière et se rejoignent pour former à l'arrière
de la chaussette une zone (24) de traction et de reprise d'efforts qui se prolonge
jusqu'au bord supérieur (15) de la tige; ladite chaussette présentant une cloison
textile intérieure (31) destinée à ménager une poche interne dont les dimensions sont
définies de façon que l'on puisse y loger une semelle (51), ladite cloison intérieure
étant agencée dans la chaussette de façon à ce que le pied de l'utilisateur repose
sur la semelle (51) par l'intermédiaire de celle-ci.
2. Chaussette selon la revendication 1, caractérisée en ce que la partie inférieure renforcée (21), qui forme la base de la chaussette (20), est
pourvue côté talon d'une ouverture d'extrémité (61) permettant d'insérer une semelle
(51) dans la poche (41) de la chaussette (20) ou bien de l'en extraire.
3. Chaussette selon la revendication 1, caractérisée en ce que la partie inférieure renforcée (21), qui forme la base de la chaussette (20), est
pourvue d'une ouverture (71) localisée sous le corps au niveau de la zone de flexion
du pied de l'utilisateur permettant d'insérer une semelle (51) dans la poche (71)
de la chaussette ou bien de l'en extraire.
4. Chaussette selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que, la totalité de la chaussette (20) étant réalisée avec un même fil textile, la partie
inférieure renforcée (21) ainsi que ses prolongements (23) sont réalisés en associant
localement audit fil textile un fil de renfort.
5. Chaussette selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 caractérisée en ce que, la cloison intermédiaire (31) est réalisée séparément puis montée dans la chaussette
(20) en regard de la face inférieure.
6. Chaussette (90), notamment pour semelle orthopédique, réalisée dans un matériau textile,
comportant un corps (11) terminé par une pointe (13), un talon (14) et une tige (12)
par laquelle on enfile la chaussette, caractérisée en ce qu'elle présente une cloison textile (31) intérieure destinée à ménager une poche interne
(41) dont les dimensions sont définies de façon que l'on puisse y loger une semelle
(92) présentant au niveau du talon un prolongement étroit (93) permettant d'appliquer
une traction sur ladite semelle (92), sa tige (12) comportant sur l'arrière un canal
(91) ménagé dans l'épaisseur du textile, qui s'étend de la partie supérieure de la
tige (12) jusqu'au talon (14), configuré pour loger ledit prolongement (91); la paroi
de la chaussette présentant à l'arrière de la poche (41) côté talon, une ouverture
(42) permettant au prolongement (93), quand la semelle est installée dans la poche,
de sortir de la poche pour venir se loger dans le canal (91) ménagé dans la tige (12);
la cloison textile intérieure (31) étant agencée à l'intérieur de la chaussette (90)
de façon à ce que le pieds de l'utilisateur repose sur la semelle (92) par l'intermédiaire
de la cloison textile(31),
7. Chaussette (90) selon la revendication 6, caractérisée en ce que la partie inférieure renforcée (21) formant la base de la poche (41) est pourvue
côté talon d'une ouverture d'extrémité (42) permettant d'insérer une semelle (92)
dans la poche de la chaussette (90) ou bien de l'en extraire.
8. Chaussette (90) selon la revendication 6 caractérisée en ce que la partie inférieure renforcée (21) formant la base de la poche est pourvue d'une
ouverture (71) localisée sous le corps (11) au niveau de la zone de flexion du pied
de l'utilisateur permettant d'insérer une semelle (92) dans la poche (41) de la chaussette
(90) ou bien de l'en extraire.
9. Chaussette selon l'une quelconque des revendications 6 à 8 caractérisée en ce que, la cloison intermédiaire (31) est réalisée séparément puis montée dans la chaussette
(90) en regard de la face inférieure.
10. Semelle (92), caractérisée en ce qu'elle comporte un lien (93) inséré partiellement dans la structure de la semelle, ledit
lien (93) étant configuré de telle sorte qu'il puisse être logé dans le canal (91)
ménagé à l'arrière d'une chaussette (90) selon la revendication 6, la longueur du
lien (93) étant telle qu'elle permet à l'utilisateur de s'en saisir même lorsque la
semelle (92) est logée à l'intérieur de la chaussure.